Vous vous souvenez sans doute de ce Monsieur Jean-Luc Schnoebelen qui nous veut du mal au point de nous faire censurer pour nous empêcher de dire ses quatre vérités à l’agence bip-bip Notation.
Bip-bip notation, rappelons-le, est une agence codirigée par
- le très pasquaïen responsable d’une société de com’ que l’on retrouve dans la campagne Balladur, auprès de Woerth, dans les affaires RPR du CG de l’Oise et bizarrement à Bagnolet
- et un certain Michel Vital-Aêt qui n’est autre que l’anagramme de Michel Vialatte, qui a fait ses preuves auprès du RPR Xavier Dugoin en Essonne et de l’ex-FN Jacques Peyrat à Nice avant d’être rattrapé par le juge Montgolfier.
Bip-bip Notation, donc, fait dans les farces, attrapes et autre développement du râble de lapin.
Or il se trouve que la presse parle en ce moment de Monsieur Jean-Luc Schnoebelen (qui nous veut du mal etc.) au sujet d’un procès qui se déroule du côté de Marseille dans une affaire qui semble assez «corsée».
C’est donc dans un simple souci d’information (« Honni soit qui mal y pense ») que nous vous donnons lecture de l’article suivant où il est question de Jean-Luc Schnoebelen.
Pierre Mathon
« Marseille : l'affaire de la Société Méditerranéenne de Sécurité au grand jour
D'anciens indépendantistes reconvertis dans une société de sécurité sont jugés à Marseille pour des délits financiers. Le principal prévenu a été exécuté. Un procès qui illustre un étrange mélange des genres
Nationalisme, affaires, règlements de comptes, influences politiques, guerre des polices le procès de la Société Méditerranéenne de Sécurité (SMS) condense tous ces mondes. Vingt et un prévenus comparaissent à partir d'aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Marseille. L'accusation leur reproche une batterie de délits : enrichissement des dirigeants, surfacturations, marchés publics truqués, emplois fictifs, faux bilans ...
Tout débute en 2006 lorsque Tracfin, l'organisme de lutte contre le blanchiment, s'intéresse à des sommes créditées sur le compte du dirigeant de fait de la SMS. En Corse, Antoine Nivaggioni est un personnage connu. Ancien cadre du Mouvement pour l'autodétermination (MPA), vitrine du FLNC canal habituel, son amitié est grande avec Alain Orsoni, qui fut le chef de ce mouvement, longtemps exilé avant son retour récent en Corse pour prendre les rênes de l'Athlétic Club d'Ajaccio. Les juges leur prêtent d'avoir "partagé des appétits dans le domaine des jeux, d'abord en Amérique Latine puis sur le continent africain".
Le MPA, pour les Corses, c'est surtout le "Mouvement pour les affaires", un détournement de sigle pour stigmatiser l'investissement de ces ex-indépendantistes dans l'économie. La Chambre de commerce et d'industrie d'Ajaccio et de Corse-du-Sud (CCIACS) est "noyautée". Raymond Ceccaldi, un de ses anciens présidents, est aujourd'hui sur le banc des prévenus.
La justice épluche les marchés attribués par la CCIACS à la SMS. Les règles de la concurrence ont été piétinées, les rivaux brutalement évincés, selon le juge Duchaine. À partir de 2002, la SMS remporte d'importants marchés de sécurité aéroportuaire et portuaire "dans des conditions relevant davantage de l'alchimie que du code des marchés publics". C'est le cas pour le filtrage des passagers dans les aéroports d'Ajaccio et de Toulon-Hyères. Ce favoritisme se double de surfacturation. La SMS est accusée d'avoir joué sur tous les tableaux : prestations mal remplies en réduisant ses personnels aux postes de contrôles des passagers et majoration indue des factures, estimée à deux millions d'euros entre 2003 et 2006.
La cavale d'Antoine Nivaggioni va pimenter ce dossier. En 2007, des candidats à la reprise de la SMS entrent en scène. Jean-Luc Schnoebelen, patron de Ginger, un groupe de 3300 salariés, et son directeur général, Éric-Marie de Ficquelmont, ancien directeur des ressources humaines de Véolia, mettent un peu d'argent dans la SMS et s'y intéressent de près. Schnoebelen en parle à Alain Juilhet, conseiller du Premier ministre. Il propose à une journaliste en vue de lui faire rencontrer Nivagionni.
Ce capitaine d'industrie devra s'expliquer sur le rôle que lui prête l'accusation dans la tentative d'acheminement d'un vrai-faux passeport à Antoine Nivaggioni. Épisode auquel se trouve aussi mêlé Jean-Christophe Angélini, leader autonomiste et jeune élu plein de promesses. Son interpellation, le 17 janvier 2008, s'était faite à la sortie d'un déjeuner avec Bernard Squarcini, patron des Renseignements généraux, aujourd'hui directeur central du renseignement intérieur. Jean-Christophe Angélini, conseiller territorial, conteste tout rôle de courroie de transmission dans le circuit du faux passeport. Il a toujours dénoncé un traquenard politique.
L’express.com Publié le lundi 07 mars 2011 »
PS : Vu que les articles ayant trait à l’affaire Bip-bip Notation ont été censurés (dans le cadre d’une curieuse procédure diligentée par ce Monsieur Schnoebelen), nous publierons prochainement un article de synthèse pour aider nos lecteurs à se retrouver dans les méandres de cette affaire qui va de Balladur au vrai-faux rapport de Xavière Tibéri en passant par Woerth et Pasqua et même par notre maire Marc Everbecq (mais qu’allait-il faire dans cette galère ?)