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Il règne sur un groupe de 180 millions d'euros de chiffre d'affaires, dirige 750 salariés mais n'a jamais eu son bac. En moins de 20 ans, Christian Tacquard a transformé une usine de gavottes en poids lourd de la biscuiterie.

 
Photo © Loc Maria
 
"Il y avait un produit, ma femme et moi avions l'idée"

Son parcours

"C'était un flash, un coup de cœur, une passion." Quand Christian Tacquard visite l'usine bretonne de gavottes, il veut immédiatement l'acquérir. Mais d'abord, il faut convaincre les propriétaires britanniques de la mettre en vente. Au bout d'un an et 20 millions de francs arrachés à la banque, c'est chose faite. Mais loin de ne réagir qu'à l'instinct, ce patron développe ses affaires de manière méthodique. "J'ai mis sur place une véritable stratégie, un raisonnement économique solide. Il y avait un produit, ma femme et moi avions l'idée." Une idée forgée par la certitude que le marché allait se concentrer, qu'il fallait grandir. L'année dernière encore, le groupe Galapagos s'est marié avec un partenaire pour devenir le numéro 2 du marché, derrière Brossard. "J'ai mis un point d'honneur à faire croître mon entreprise pendant 15 ans sans supprimer d'emploi" se félicite aujourd'hui le quinquagénaire à la tête de Galapagos.

Ses galères

Au début des années 1990, après avoir été racheté par le couple Tacquard, l'entreprise affronte une série d'embuches : un étau financier étouffant, un partenaire dans lequel Christian Tacquard a investi qui dépose le bilan, un des porteurs de capitaux qui est liquidé… Au terme de cette série noire, le couple quitte Besançon pour s'installer à Rennes, près du site de production.

Ses conseils

"Être autodidacte ne m'a jamais joué de tour" affirme Christian Taquard. Selon lui, l'autodidacte est généralement plus proche de la base qu'un patron bardé de diplômes. "Aujourd'hui, je pense bénéficier d'un avantage : être apprécié par mes équipes."


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