Arbrealettres

Poésie

Le Paradis (Emily Dickinson)

Posted by arbrealettres sur 24 avril 2019



paradis_Rodolpho Arellano

 

Qui n’a pas – ici-bas – trouvé le Paradis
En haut ne le trouvera pas plus –
Car les Anges louent la Maison suivant la nôtre,
Que nous déménagions n’importe où –

***

Who has not found the Heaven – below –
Will fail of it above –
For Angels rent the House next ours,
Wherever we remove –

(Emily Dickinson)

Illustration: Rodolfo Arellano

 

Une Réponse to “Le Paradis (Emily Dickinson)”

  1. Rêve d’un lieu magique
    —————–

    Au portail du jardin t’accueillera Saint Pierre,
    Le gardien de ce havre où tu viens t’abriter ;
    C’est dans ce clair logis que tu veux habiter,
    Dont tu vaudrais aussi goûter la bonne bière.

    Si l’heure du trépas n’est pas l’heure dernière,
    Elle est donc le début de notre éternité ;
    Le doute à ce propos, je ne peux l’éviter,
    Mon esprit sur ce point n’a que peu de lumières.

    Jamais aucun témoin ne revint de ce lieu,
    Tu ne peux pas t’y rendre en traversant les cieux ;
    Il se peut que ce soit un monde imaginaire.

    Soyons heureux chez nous, profitons du soleil,
    Sachons nous contenter des plaisirs ordinaires ;
    Car sans rêves sera notre dernier sommeil.

Qu'est-ce que ça vous inspire ?