Il est 5 heures, Paris s’éveille (Jacques Dutronc)
Posted by arbrealettres sur 14 mars 2020
Il est 5 heures, Paris s’éveille
Je suis l’dauphin d’la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvaise mine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins d’balais
Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille
Les travestis vont se raser
Les stripteaseuses sont rhabillées
Les traversins sont écrasés
Les amoureux sont fatigués
Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille
Le café est dans les tasses
Les cafés nettoient leurs glaces
Et sur le boulevard Montparnasse
La gare n’est plus qu’une carcasse
Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille
La tour Eiffel a froid aux pieds
L’Arc de Triomphe est ranimé
Et l’Obélisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée
Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille
Les banlieusards sont dans les gares
A la Villette on tranche le lard
Paris by night, regagne les cars
Les boulangers font des bâtards
Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille
Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lèvent, ils sont brimés
C’est l’heure où je vais me coucher
Il est cinq heures
Paris se lève
Il est cinq heures
Je n’ai pas sommeil
(Jacques Dutronc)
Lara said
:-))
yvetteliban said
je la chantais souvent quand je veillais dans les boites jusqu’a 5 heures du matin.. que c’est loin tout ca. t’embrasses fiston
arbrealettres said
Ah nostalgie de la jeunesse!! Biz Ma (-:
Ch 🙂 Blog de Poésie:https://arbrealettres.wordpress.com Index: http://pagesperso-orange.fr/coolcookie/poesie/index.html Blog de Photos:http://arbreaphotos.wordpress.com
Cochonfucius said
Obélisque sous la lune
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Mon corps est gris, mon chef n’est plus doré,
La lune bleue de son éclat m’honore ;
Un texte saint sur moi se lit encore,
Parlant aux dieux autrefois adorés.
Moi, j’ai connu leurs temples colorés
Où le Faucon son fier soleil arbore ;
J’ai vu le mur rougissant à l’aurore,
J’ai vu l’ibis au matin picorer.
J’ai vu la Reine allant cueillir des roses,
J’ai vu le scribe alignant de la prose ;
Ce furent là d’autres temps, d’autres cieux.
Ici aussi, de vastes promenades,
Les bâtisseurs ont oeuvré de leur mieux ;
Ça ne vaut pas mon ancienne esplanade.