Begonia chlorosticta forme à feuilles noires

Le Begonia chlorosticta est une espèce des Hose Mountains dans le Sarawak, au centre de l’île de Bornéo dont elle est endémique, en Malaisie où elle a été collectée par Brian L. Burtt (1913-2008) et Martin le 5 août 1967, dans la forêt de dipterocarpus des basses terres, sur les pentes rocheuses et les falaises humides, à 450 mètres d’altitude, et depuis introduite en culture, mais elle n’a plus été retrouvée dans la nature récemment.

Elle a été décrite par Martin Jonathan Southgate Sands (1938-) dans Botanical Magazine volume 183, numéro 4, page 134, planche 827 en 1982.
L’épithète spécifique mais allusion aux taches particulières sur les feuilles : chloros (vert) sticta (taché).
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Plante à racines fibreuses rhizomateuse à tiges érigées à la manière des bambusiformes, de 60 centimètres de haut, les feuilles persistantes sont vert foncé presque noir, avec les taches vert pâle et une marge dentelée vert pâle également. Les fleurs mâle sont blanche avec le centre rose vif, les fleurs femelles sont rose clair avec l’ovaire rouge foncé.

Il existe des formes à fleurs blanches, à feuillage plus clair, ou à nervures rouges foncé, une forme à feuilles presque noires ainsi qu’une forme à feuilles presque rouges. Ces formes sont apparues en culture, lorsqu’on multiplie la plante par semis issus d’une fécondation croisée. Il est donc probable que ces formes puissent exister à l’état sauvage.

La déforestation liée à la culture du palmier à huile menace cette espèce.

Le Begonia chlorosticta exige un mélange de sol humide, humifère, drainant mais qui devrait rester humide (il est probable que les roches sur lequel pousse ce Begonia soient calcaires, mais aucune information à ce sujet ne nous est parvenue), une hygrométrie importante et une température moyenne de 25°C (entre 23 et 31°C c’est parfait).
Espèce recommandée seulement pour le cultivateur expérimenté, en terrarium.

Begonia chlorosticta it’s an species from the Hose Mountains in Sarawak, in the center of the island of Borneo from it’s endemic, in Malaysia, where it was collected by Brian L. Burtt (1913-2008) and Martin on August 5, 1967, in the forest of dipterocarpus in lowlands, on rocky slopes and wet cliffs, 450 meters above sea level, and since introduced into cultivation, but it has not been found in the wild recently.
It has been described by Martin Jonathan Southgate Sands (1938-) in Botanical Magazine volume 183, number 4, page 134, plate 827 in 1982.
The specific epithet but alludes to the particular spots on the leaves: chloros (green) sticta (stained).
The species is part of the section Petermannia.
Plant with rhizomatous fibrous roots with stems erected in the manner of canes, 60 cm high, the evergreen leaves are dark green almost black, with pale green spots and a serrated margin pale green too. The male flowers are white with bright pink center, the female flowers are light pink with dark red ovary.There are white flowers with lighter foliage, or dark red veins, almost black leaves and red-leaf. These forms appeared in culture, when the plant is multiplied by seedlings resulting from cross fertilization. It is therefore likely that these forms may exist in the wild.
Deforestation threatens this species.
Begonia chlorosticta requires a mixture of humid, moist, draining soil that should remain moist (it is likely that the rocks on which Begonia pushes are limestone, but no information on this subject has reached us), a significant humidity and an average temperature of 25 ° C (between 23 and 31 ° C is perfect).
Species recommended only for the experienced grower, in terrarium.

Begonia crispipila

La plante a été découverte aux Philippines en mars 1907 par Adolph Daniel Edward Elmer (1870-1942) dans la province du Benguet, Luzon, dans un sol graveleux d’un ravin boisé humide le long du ruisseau Irisan, à quelques kilomètres à l’ouest de Baguio et à 1400 m
« Caguwan » est le nom donné par la population locale à la plante en dialecte Igorot.

Elle a été décrite en 1910 par A. Elmer dans Leaflets of Philippine Botany 2, page 737.
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

The plant was discovered in the Philippines in March 1907 by Adolph Daniel Edward Elmer (1870-1942) in Benguet Province, Luzon, in gravelly soil of a wet wooded ravine along Irisan Creek, a few kilometers to the west of Baguio and 1400 m
« Caguwan » is the name given by the local population to the plant in Igorot dialect.
It was described in 1910 by A. Elmer in Leaflets of Philippine Botany 2, page 737.
This species is part of the Petermannia section.

Begonia darthvaderiana

La plante fut découverte par Che Wei Lin le 5 juillet 2013 à Batang Ai près de Lubok Antu, district de Sri Aman dans l’ile de Bornéo, Etat du Sarawak, près de la frontière avec l’Indonésie, à l’altitude de 140 mètres.
L’espèce a été dénommée et décrite dans Phytotaxa, volume191, numéro 1, page 132 et suivantes, en 2014 par Che-Wei Lin, Shih-Wen Chung et Ching-I Peng (1950 – 2018) dans un article qui a pour titre Three new species of Begonia (sect. Petermannia, Begoniaceae ) from Sarawak, Borneo (à partir de la page 128).
L’épithète spécifique fait référence à Darth Vader, un personnage assez fictif des films Star Wars, en raison du feuillage noir de cette espèce.

L’espèce est connue seulement dans les vallées couvertes de forêt très humide de diptérocarpacées, avec une végétation herbacée et buissonnante, sur des fortes pentes ou dans un sol profondément ombragé à la base d’une falaise, à une altitude comprise entre 130 et 200 mètres. Begonia darthvaderiana pousse sur des pentes de loess très ombragées le long de petits cours d’eau dans une vallée. Il est difficile de le repérer car il se mélange bien avec l’abondance des feuilles mortes sur la pente.

Petit arbuste peu ramifié de 25 à 70 centimètres de haut, les feuilles oblong-ovales sont brun rougeâtre foncé à noir olive sur la surface supérieure et rouge foncé dessous, avec une marge étroite blanc argenté à la marge. Un tel contrat en fait une espèce incroyablement belle. L’inflorescence porte une trentaine de fleur rose corail. 

La culture de cette plante est très délicate, car elle demande une température élevée, constante et une hygrométrie particulièrement élevée, de plus l’espèce est extrêmement sensible aux maladies cryptogamiques tant que ses tiges ne sont pas devenues ligneuses.  De plus, sa taille adulte en fait difficilement une plante de terrarium, à moins de la tailler sévèrement.

L’originalité de cette plante a provoqué l’hystérie des collectionneurs dès que les premiers spécimens ont été proposés à la vente, les boutures ayant atteint le prix, injustifié supérieur à 90 $ pour de jeunes boutures, facile à réaliser, d’une plante qui, à ce stade voyage mal et dont la durée de vie est fortement limitée. Espérons que les collectionneurs refuseront de payer une fortune pour une plante qui ne vaut pas ce prix, et que sa valeur redescendra autour de 20 à 25 $ ce qui semble être un juste prix pour des plantes ayant des tiges déjà aoûtées, les petites boutures n’ayant, elles absolument aucune valeur marchande en raison de leur faible résistance au transport.

Pour ma part, c’est une plante qui est par contre, d’une facilité déconcertante à multiplier, par de simple boutures de fragments de limbes, à l’étouffée. La méthode que j’utilise consiste à enfoncer verticalement des fragments de feuilles avec un grosse nervure ou des feuilles pétiolées dans de la vermiculite placée dans un gobelet transparent fermé.

Pour ce qui est de la culture, pendant longtemps j’ai tenté de cultiver cette espèce dans de la sphaigne, comme je le voyais faire partout, et dans ces conditions, je ne dépassais pas ce stade de végétation avant de la perdre :

Une culture plus classique en petit terrarium, avec la plante posée sur un substrat riche en compost de feuilles et de fougères peu décomposé mélangé à de la vermiculite, donne de meilleurs résultats.

A Singapour, deux passionnés ont déjà tenté de l’hybrider et pollinisant ses fleurs avec du pollen de Begonia ferox pour la plante d’Avery Chan ou de Begonia chlorostricta pour la plante de Eng Ong.

The plant was discovered by Che Wei Lin on July 5, 2013 in Batang Ai near Lubok Antu, Sri Aman district in Borneo Island, Sarawak State, near the Indonesian border, at altitude 140 meters.
The species was named and described in Phytotaxa, volume191, number 1, page 132 and following, in 2014 by Che-Wei Lin, Shih-Wen Chung and Ching-I Peng in an article entitled Three new species of Begonia (sect. Petermannia, Begoniaceae ) from Sarawak, Borneo (from page 128).
The specific epithet refers to Darth Vader, a rather fictitious character of Star Wars movies, because of the black foliage of this species.
The species is known only in valleys covered with very wet dipterocarp forest, with herbaceous and bushy vegetation, on steep slopes or in deeply shaded soil at the base of a cliff, at an altitude between 130 and 200 meters. Begonia darthvaderiana grows on very shady loess slopes along small streams in a valley. It is difficult to spot because it mixes well with the abundance of dead leaves on the slope.
A small, slightly branched shrub 25 to 70 centimeters tall, the oblong-oval leaves are dark reddish brown to olive-black on the upper surface and dark red below, with a narrow white-silver margin at the margin. Such a contract makes it an incredibly beautiful species. The inflorescence has about thirty coral pink flowers.
The cultivation of this plant is very delicate because it requires a high temperature, constant and hygrometry particularly high, moreover the species is extremely sensitive to fungal diseases as long as its stems have not become woody. Moreover, its adult size hardly makes it a terrarium plant unless it is severely cut.
It is a plant which is, on the other hand, of a disconcerting facility to be multiplied, by simple cuttings of fragments of limbo, with the smothered. The method I use is to vertically push leaf fragments with a large rib into vermiculite placed in a closed transparent cup.
The originality of this plant has provoked hysteria collectors as soon as the first specimens were offered for sale, the cuttings having reached the price, unjustified more than 90 $ for young cuttings, easy to achieve, a plant which at this stage travels badly and whose life is severely limited. Let’s hope that collectors will refuse to pay a fortune for a plant that is not worth this price, and that its value will come back down to around $ 20 to $ 25, which seems to be a fair price for plants with stems that have already been removed.

Begonia elatostematoides

La plante a été découverte aux Philippines par Elmer Drew Merrill (1876-1956)le 27 novembre 1911, à Mindanao, district de Zamboanga, montagne de la rivière Sax après San Ramon, dans des ravins humides et ombragés et sur des pentes boisées, à une altitude comprise entre 800 et 1000 mètres.

Elle a été décrite et dénommée en 1912 par Merrill dans le Philippine Journal of Science, numéro 7, page 309.
L’épithète spécifique signifie « qui ressemble à une plante du genre Elatostema »
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Sous-arbrisseau dressée ou ascendant, à tige simple ou légèrement ramifiée de 20 à 40 cm de hauteur, certaines tiges sont souvent prosternée contre le sol ou les rochers, les tiges, les pétioles et les faces inférieures des feuilles, du moins sur les nervures, nettement ciliées avec des poils bruns, feuilles vertes dessus, rouges dessous, oblongues à étroitement oblongues-obovales, fleurs à deux sépales et deux pétales roses et blancs en fascicules axillaires, capsules à trois ailes égales.

Multiplication par semis ou boutures de tiges feuillées.
Rare en culture.

 

 

The plant was discovered in the Philippines by Elmer Drew Merrill (1876-1956) on November 27, 1911, in Mindanao, Zamboanga District, Sax River Mountain after San Ramon, in moist, shaded ravines and on wooded slopes, an altitude between 800 and 1000 meters.
It was described and named in 1912 by Merrill in the Philippine Journal of Science, Issue 7, page 309.
This species is part of the Petermannia section.
An upright or ascending sub-shrub with a simple or slightly branched stem 20 to 40 cm high, some stems are often prostrate against the soil or rocks, stems, petioles and lower sides of the leaves, at least on the veins , distinctly ciliate with brown hairs, green leaves above, red below, oblong to closely oblong-obovate, flowers with two sepals and two pink and white petals in axillary fascicles, capsules with three equal wings.
Propagation by seedling or cuttings of leafy stems.
Rare in culture.

 

Begonia elatostemma

Plante découverte à Bornéo dans la région de Rejang, dans le Sarawak, par George Darby Haviland (1857-1901) entre 1892 et 1899.

Elle a été décrite en 1906 par Henry Nicholas Ridley (1855-1956) dans un article sur les Begonias de Bornéo paru dans le Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society numéro 46, pages 255 et 256.
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Tige mince glabre, feuilles étroites lancéolées, longue base acuminée aiguë, bords avec environ 12 dents de chaque côté éloignées plutôt grandes, petite panicule, bractées obovale-oblongues, fleurs mâles portées par un pédicelle aussi long que les deux sépales oblongs, fleurs femelles par paires, capsule cylindrique enflée à bec court avec trois ailes égales.

Comme beaucoup de plantes de Bornéo, cette espèce est menacée de disparition en raison de la déforestation pour la culture du palmier à huile par les compagnies pétrolières.

Plant discovered in Borneo in the region of Rejang, in Sarawak, by George Darby Haviland (1857-1901) between 1892 and 1899.
It was described in 1906 by Henry Nicholas Ridley (1855-1956) in an article on the Begonias of Borneo published in the Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society number 46, pages 255 and 256.
This species is part of the Petermannia section.
Thin, glabrous stem, narrow lanceolate leaves, long acuminate base, edges with about 12 teeth on each side rather large, small panicle, obovate-oblong bracts, male flowers borne by a pedicel as long as the two oblong sepals, female flowers by pairs, cylindrical capsule swollen with short beak with three equal wings.
Like many plants in Borneo, this species is threatened with extinction due to deforestation for oil palm cultivation by oil companies.

Begonia eliasii

La plante a été trouvé en Nouvelle Guinée par monsieur Elias dans les canyons forestiers situés à proximité de Finschlafen, localité de la province de Morobe (Papouasie Nouvelle Guinée).

L’espèce a été dénommée et décrite en 1891 par Otto Warburg (1859-1938) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 13, page 387.
L’épithète spécifique honore l’inventeur de la plante.
L’espèce appartient à la section Petermannia.
Synonyme : Begonia elianii Warb.orth. var.

The plant was found in New Guinea by Mr. Elias in the forest canyons near Finschlafen, a locality in the province of Morobe (Papua New Guinea).
The species was named and described in 1891 by Otto Warburg (1859-1938) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 13, page 387.
The specific epithet honors the inventor of the plant.
The species belongs to the section Petermannia.
Synonym: Begonia elianii Warb.orth. var.

Begonia isoptera

La plante a été découverte sur l’île de Java puis s’est retrouvée entre les mains d’André Thouin (1747-1824), jardinier en chef du Jardin du roi, créateur avec Jussieu de l’école de botanique, sans que l’on sache si elle lui avait été envoyée par des botanistes explorateurs selon ses conseils, tels Dombey et plus tard La Pérouse puis d’Entrecasteaux, qui ont activement collaborés avec lui, ou si c’est le fruit de ce qu’il a « récupéré » dans les collections botaniques des pays envahis par les armées françaises lors de la guerre des Pays-Bas ou de la campagne d’Italie.

Elle a été décrite en 1899 dans Plantarum Icones Hactenus Ineditae, volume 2, planche 43 par James Edward Smith (1759-1828), à la suite des travaux de Jonas Carlsson Dryander (1748-1810).
L’épithète spécifique est formée à partir du grec iso, égal, et ptera, ailes, ce qui signifie « à ailes égales ».
L’espèce fait partie de la section Petermannia.
Synonymes :
Begonia angustifolia Blume
Begonia bombycina Blume
Diploclinium angustifolium (Blume) Miq.
Diploclinium bombycinium (Blume) Klotzsch

Plante arbustive de 30 à 60 centimètres de hauteur, tiges comme des cannes de bambous, feuilles asymétriques, vert clair à moyen, bord de la feuille peu échancré, denté, avec une ligne rouge violacé sur le contour , petites fleurs de couleur verdâtre à crème, les bords des tépales habituellement rouge.

Dans la nature, la plante affectionne les les collines bien drainées et les pentes de montagne entre 500 et 2000 mètres d’altitude.
Cette espèce est localement utilisée comme un légume, il soulage également les affections du foie.

Bien laisser sécher le substrat entre deux arrosages.
Multiplication par boutures de tiges feuillées ou par semis.
J’ai obtenu cette espèce auprès de Begonia Club.

The plant was discovered on the island of Java then found in the hands of André Thouin (1747-1824), gardener in chief of the Garden of the King, creator with Jussieu of the School of Botany, without the we know if it had been sent to him by botanists explorers according to his advice, such as Dombey and later La Perouse and d’Entrecasteaux, who actively collaborated with him, or if it is the result of what he has  » recovered « in the botanical collections of the countries invaded by the French armies during the war of the Netherlands or the Italian campaign.
It was described in 1899 in Plantarum Icons Hactenus Ineditae, Volume 2, Plate 43 by James Edward Smith (1759-1828), following the work of Jonas Carlsson Dryander (1748-1810).
The specific epithet is formed from the Greek iso, equal, and ptera, wings, which means « equal wings ».
This species is part of the Petermannia section.
Synonyms:
Begonia angustifolia Blume
Begonia bombycina Blume
Diploclinium angustifolium (Blume) Miq.
Diploclinium bombycinium (Blume) Klotzsch
Shrub plant 30 to 60 centimeters tall, stems like bamboo canes, leaves asymmetrical, light green to medium, edge of the leaf little indented, dentate, with a purplish red line on the outline, small flowers of greenish to cream color , the edges of the tepals usually red.
In the wild, the plant likes well-drained hills and mountain slopes between 500 and 2000 meters above sea level.
This species is locally used as a vegetable, it also relieves liver diseases.
Leave the substrate to dry between two waterings.
Multiplication by cuttings of leafy stems or by sowing.
I got this species from Begonia Club.

Begonia isopteroidea

La plante a été découverte en 1884 par Leonard Wray (1853-1942) à Perak, au pied du Gunong Beremban, Pahang, à 1524 mètres d’altitude.

Elle a été décrite en 1902 par George King (1840-1909) dans le Journal of the Asiatic Society of Bengal. Part 2. Natural History numéro 71, page 59.
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Hauteur environ 90 centimètres, fleur rose très pâle, feuilles vertes, tige cramoisie.

Cette espèce est connue uniquement à partir de la collecte réalisée en 1884 par Wray quand il a tenté d’atteindre le sommet du Gubong Berelban, connu de nos jours sous le nom de Cameron Highlands, en approchant cette montagne par le sud-est, ce qui peut expliquer que cette espèce n’ai pas été retrouvée depuis.

Cette espèce ressemble à Begonia holttumii et à Begonia wrayi qui poussent également dans cette région, dont elle diffère par ses feuilles très obliques et ses fleurs plus grandes.

The plant was discovered in 1884 by Leonard Wray (1853-1942) at Perak, at the foot of Gunong Beremban, Pahang, at 1524 meters above sea level.
It was described in 1902 by George King (1840-1909) in the Journal of the Asiatic Society of Bengal. Part 2. Natural History Number 71, page 59.
This species is part of the Petermannia section.
Height about 90 centimeters, very pale pink flower, green leaves, crimson stalk.
This species is known only from the 1884 collection by Wray when he attempted to reach the summit of the Gubong Berelban, now known as Cameron Highlands, by approaching this mountain from the south-east. who can explain that this species has not been found since.
This species resembles Begonia holttumii and Begonia wrayi, which also grow in this region, differing in its very oblique leaves and larger flowers.

 

 

Begonia × kapangan

La plante à été découverte à Luzon aux Philippines, le 2 février 2012 dans la province du Benguet : municipalité de Kapangan, Barangay Sagubo, à environs 1200 mètres d’altitude par Kuo-Fang Chung lors d’une expédition avec Rosario Rivera Rubite, Severino M. Balangcod, Teodora D. Balangcod, et Han-Yao Huang.

La plante a été dénommée et décrite par dans Phytotaxa volume 407, numéro 1, page 13 dans un article titré Begonia balangcodiae sp. nov. from northern Luzon, the Philippines and its natural hybrid with B. crispipila, B. × kapangan nothosp. nov.
L’épithète spécifique fait référence à la localité où la plante a été découverte.
La plante appartient à la section Petermannia.

C’est le premier hybride naturel putatif, confirmé par des analyses phylogénétiques moléculaires, entre deux espèces de la section Petermannia à être décrit : Begonia × kapangan Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung, nothosp. nov. (Begonia balangcodiae Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung × B. crispipila Elmer).

L’hybride naturel B. × kapangan est un intermédiaire entre B. crispipila et B. balangcodiae dans sa morphologie.
Begonia × kapangan est similaire à B. crispipila par la forme de trichomes, de feuilles oblongues, de la taille des bractées et des inflorescences bisexuelles ; cependant, il se distingue de B. crispipila par sa pubescence clairsemée (vs dense), ses tépales blancs et plus grands (vs ses tépales roses et plus petits), ses inflorescences plus grandes (vs ses inflorescences courtes) et ses ovaires verts (vs ses ovaires roses). ). De plus, B. × kapangan ressemble à B. balangcodiae par ses inflorescences composées de cymes, ses tépales blanches et ses ovaires verts, mais il diffère de B. balangcodiae par sa pubescence clairsemée (vs glabre), ses feuilles oblongues (vs ses feuilles lancéolées) ses bractées plus larges (vs aux bractées plus petites) et les inflorescences bisexuelles (vs aux inflorescences unisexuées).

The plant was discovered in Luzon, Philippines on February 2, 2012 in Benguet Province: Kapangan Municipality, Barangay Sagubo, approx. 1,200 meters above sea level by Kuo-Fang Chung on an expedition with Rosario Rivera Rubite, Severino M. Balangcod, Teodora D. Balangcod, and Han-Yao Huang.
The plant was named and described in Phytotaxa volume 407, number 1, page 13 in an article titled Begonia balangcodiae sp. nov. from northern Luzon, the Philippines and its natural hybrid with B. crispipila, B. × kapangan nothosp. Nov.
The specific epithet refers to the locality where the plant was found.
The plant belongs to the section Petermannia.
It is the first putative natural hybrid, confirmed by molecular phylogenetic analyzes, between two species of the Petermannia section to be described: Begonia × kapangan Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung, nothosp. Nov. (Begonia balangcodiae Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung × B. crispipila Elmer).
The natural B. × kapangan hybrid is an intermediate between B. crispipila and B. balangcodiae in its morphology.
Begonia × kapangan is similar to B. crispipila in the form of trichomes, oblong leaves, bract size and bisexual inflorescences; however, it is distinguished from B. crispipila by its sparse pubescence (vs dense), its white and larger tepals (vs its pink and smaller tepals), its larger inflorescences (vs its short inflorescences) and its green ovaries (vs its pink ovaries). ). In addition, B. × kapangan resembles B. balangcodiae by its inflorescences composed of cymes, white tepals and green ovaries, but differs from B. balangcodiae in its sparse pubescence (vs glabrous), oblong leaves (vs. leaves). lanceolate) larger bracts (vs. smaller bracts) and bisexual inflorescences (vs. unisexual inflorescences).

Begonia lancifolia

Plante découverte le 23 août 1912 par J. Reillo, dans la forêt le long de la rivière Cumalarang, à proximité de la localité de Basilan, aux Philippines.

Elle a été dénommée et décrite en 1915 par Elmer Drew Merrill (1876-1956) dans le Philippine Journal of Science numéro 10, pages 48 et 49.
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

 

Plante buissonnante à port érigé et retombant, tiges grêles très ramifiées, de 60 centimètres. Feuilles lancéolées, dentées et crénelées, vert vif sur les deux faces, de 8 à 12 centimètres de long.  Inflorescences terminales comportant chacune plusieurs fleurs mâles et un seule fleur femelle.

Cette espèce supporte bien des périodes de sécheresse dans son milieu naturel, quand l’atmosphère est humide, des racines apparaissent aux nœuds et les branches basses se marcottent naturellement.  Le biotope qui abrite cette espèce accueille également Begonia littleri qui se distingue par son feuillage et les ailes sur les fruits.  On peut confondre cette plante avec B. longistipula et B. palawanensis, quand on ne les a pas près les uns des autres pour comparer, ils diffèrent par leur taille, celle des feuilles et des capsules.

Je n’ai jamais vu cette espèce en collection ou en culture en dehors de rares jardins botaniques, comme celui de Berlin.
Multiplication par marcotage ou bouture de tiges feuillées.

 

Plant discovered August 23, 1912 by J. Reillo, in the forest along the Cumalarang River, near the town of Basilan, Philippines.
It was named and described in 1915 by Elmer Drew Merrill (1876-1956) in the Philippine Journal of Science number 10, pages 48 and 49.
The species is part of the Petermannia section.
Bushy plant with upright and drooping habit, slender, very branched stems, 60 cm. Leaves lanceolate, toothed and crenate, bright green on both sides, 8 to 12 centimeters long. Terminal inflorescences each comprising several male flowers and a single female flower.
This species can withstand periods of drought in its natural environment, when the atmosphere is humid, roots appear at the nodes and the low branches marcate naturally. The biotope that shelters this species also hosts Begonia littleri which is distinguished by its foliage and wings on the fruits. We can confuse this plant with B. longistipula and B. palawanensis, when we do not have them close to each other to compare, they differ in size, that of leaves and capsules.
I have never seen this species in collection or culture outside rare botanical gardens, such as Berlin.
Multiplication by marcotage or cuttings of leafy stems.