Flore vasculaire et végétation des îles Marquises : caractéristiques, originalités et vulnérabilité

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Flore vasculaire et végétation des îles Marquises : caractéristiques, originalités et vulnérabilité"

Transcription

1 Flore vasculaire et végétation des îles Marquises : caractéristiques, originalités et vulnérabilité David H. Lorence¹ Kenneth R. Wood¹ Steven P. Perlman¹ Jean-Yves Meyer ² Photo J.-Y. Meyer Résumé Les Marquises (Polynésie française) sont un archipel volcanique formé d une douzaine d îles isolées dans le Pacifique Sud, situé à environ km du continent le plus proche. Malgré ce fort isolement géographique, un âge géologique relativement récent (entre 1,1 et 5,5 Ma) et une faible surface (1 050 km²) et hauteur des îles (plus haut sommet à m), la flore vasculaire primaire des Marquises est relativement riche et originale. Le nombre de taxons indigènes est estimé à 333 (dont 313 espèces, 4 sous-espèces et 15 variétés) avec un endémisme de 48 % atteignant 56 % pour les plantes à fleurs. Le relief accidenté des îles, associé à des facteurs climatiques (pluviométrie, température, exposition au vent), est à l origine d une grande variété d habitats naturels et de différents types de végétation (forêts xérophiles*, mésophiles*, hygrophiles*, ombrophiles*). La colonisation humaine, associée à l introduction de plantes devenues envahissantes et d ongulés herbivores devenus sauvages, a sévèrement modifié la végétation de basse et moyenne altitude et conduit à la raréfaction voire l extirpation de certaines plantes endémiques. Les Marquises sont ainsi, au sein du point chaud de la biodiversité Polynésie-Micronésie, un épicentre de la crise actuelle d extinction mondiale. Le statut des plantes vasculaires indigènes et endémiques remarquables (rares ou menacées) est proposé pour chaque île, basé sur nos missions d exploration botanique réalisées entre 1988 et Une liste des sites de forte importance floristique et prioritaires pour la conservation de ces espèces est également proposée. ¹ National Tropical Botanical Garden, 3530 Papalina Road, Kalaheo, Hawaii 96741, USA ² Délégation à la Recherche de la Polynésie française, BP 20981, Papeete, Tahiti, Polynésie française

2 312 Biodiversité terrestre & marine des Marquises Abstract The Marquesas (French Polynesia) are an isolated volcanic archipelago composed of a dozen islands in the southern Pacific Ocean and located about 5,000 km from the nearest continent. Despite their geographic isolation, relatively young geological age (between 1.1 and 5.5 My), small surface area (total of 1,050 km²) and height (highest summit at 1,276 m), the native (primary) vascular flora of the Marquesas is relatively rich and unique. It comprises approximately 333 taxa (313 species, 4 subspecies and 15 varieties), with 48% endemism, attaining 56% for the flowering plants. The islands rugged topography, together with climatic factors (rainfall, temperature, wind exposure), provides a large variety of natural habitats and different vegetation types (from dry and mesic forests to wet rainforests and montane cloud forests). Human colonization associated with the introduction of alien invasive plants and herbivorous ungulates have severely impacted the low- to mid-elevation vegetation. The Marquesas are thus, within the Polynesia-Micronesia biodiversity hotspot, an epicentre of the current global extinction crisis. Based on our extensive botanical field surveys conducted between 1988 and 2012, the status of the native and endemic rare or threatened vascular plant species is discussed for each island and a list of natural areas of high floristic value and critical for conservation of species is proposed. Flore et végétation Introduction Les Marquises, situées entre 8 et 11 de latitude sud et 139 et 141 de longitude ouest, est l un des archipels les plus isolés dans le Pacifique Sud, à une distance entre et km des côtes américaines les plus proches. Cette chaîne volcanique comprend 9 îles principales, de surface variant entre environ 6 km² (Hatu Tu [ou Hatuta a]) et 340 km² (Nuku Hiva) et de quelques petits îlots rocheux (Fatu Uku, Motu Iti) et sableux (Motu One et le banc Jean Goguel) alignés sur une longueur d environ 350 km de long, et pour une surface terrestre totale de km². Les îles les plus hautes sont Hiva Oa (1 276 m), Nuku Hiva (1 227 m), Ua Pou (1 203 m), Fatu Iva (1 125 m) et Tahuata (1 050 m). Leur âge géologique varie entre 1,1 Ma pour Fatu Iva à 5,5 Ma pour Eiao, la plus grande île de Nuku Hiva étant datée entre 3,6 et 4,5 Ma (Guille et al., 2002 ; Maury et al., 2016). Les Marquises sont donc relativement jeunes par rapport à l archipel des îles Hawaii, une chaîne de plus de 100 îles volcaniques qui s étend sur km de long et dont l origine remonte à environ 70 Ma (Wagner et al., 1990). Le relief des îles principales est souvent très accidenté, caractérisé par des falaises maritimes abruptes, des vallées profondes, des montagnes fortement disséquées aux pentes très fortes et aux crêtes vertigineuses «en lame de couteaux» (Ph. 1), des pitons rocheux parfois inaccessibles, avec de rares plages sableuses (Chubb, 1930 ; Adamson, 1936 ; Mueller-Dombois & Fosberg, 1998). Les deux plus grandes îles habitées de Nuku Hiva, Hiva Oa et l île inhabitée de Eiao possèdent aussi des plateaux centraux qui atténuent quelque peu leur relief. Ces caractéristiques topographiques, associées aux facteurs climatiques comme la pluviométrie, la température qui diminue avec l altitude, ou l exposition aux vents dominants porteurs d humidité (avec une côte sous le vent sèche et une côte au vent plus humide) sont à l origine d une grande diversité de microhabitats et expliquent les différents types de végétation naturelle observés. Rôle des perturbations anthropiques Avant l arrivée de l homme, les îles étaient probablement recouvertes, du littoral jusqu aux sommets, par des forêts et d autres communautés végétales herbacées ou arbustives. La colonisation des Marquises par les premiers Polynésiens, il y a envi-

3 Flore vasculaire et végétation 313 Photo 1 Vue des falaises abruptes et pics de la côte nord de Tahuata à partir de la crête sommitale menant au mont Haaoiputeomo. Photo : J.-Y. Meyer. A view of the steep cliffs and peaks of the north coast of Tahuata from the summit ridge leading to Mt Haaoiputeomo. ron ans (Allen, 2014), a profondément modifié cette végétation naturelle. Les formations végétales les plus accessibles, situées dans les vallées et sur les pentes du niveau de la mer jusqu à moyenne altitude, ont été détruites ou perturbées pour leur mise en culture. Les cochons (Sus scrofa) introduits par les Polynésiens se sont largement naturalisés, ainsi que le rat du Pacifique (Rattus exulans) avec de forts impacts sur certaines plantes endémiques (Meyer & Butaud, 2009). Les premiers contacts avec les Européens remontent à 1595 avec les Espagnols (Alvaro de Mendaña), puis brièvement avec James Cook en 1774 lors de son second voyage autour du monde sur le navire H.M.S. Resolution. L installation par les occidentaux aux xviii e et xix e siècles a été accompagnée par l introduction d ongulés comme les chèvres, les moutons, les bovins et les chevaux, souvent retournés à un état sauvage ou semi-domestique et causant des dégâts importants sur les formations végétales naturelles. La végétation actuelle des Marquises est le résultat de toutes ces perturbations anthropiques (Decker, 1970, 1992 ; Mueller-Dombois & Fosberg, 1998). Ce sont ainsi plus de 497 espèces végétales qui ont été introduites aux Marqui- Tableau I Statut des plantes indigènes et introduites des Marquises. Status of the native and introduced plants in the Marquesas. Statut Nombre d espèces % Flore totale Endémiques ,0 Indigènes ,0 Naturalisés ,3 Polynésiens 37 4,5 Cultivés ,2 Total ,0

4 314 Biodiversité terrestre & marine des Marquises Tableau II Caractéristiques de la flore vasculaire primaire (taxons indigènes et endémiques) des Marquises. Characteristics of the primary vascular flora (native and endemic taxa) in the Marquesas. Groupe Familles Genres Taxons %Endémisme Ptéridophytes (fougères) Angiospermes (plantes à fleurs) Dicotylédones Monocotylédones Total Ptéridophytes + Angiospermes ses par l homme, de manière intentionnelle ou involontairement (comme adventices des cultures), soit 60 % de la flore vasculaire total qui compte environ 830 taxons (Wagner & Lorence, 2002-en cours). Parmi ces plantes introduites, 37 sont des anciennes introductions polynésiennes, 210 espèces se sont naturalisées, c est-à-dire établies dans la végétation et se reproduisent sans l aide de l homme (Tab. I). Caractéristiques de la flore primaire Diversité La flore vasculaire (plantes à fleurs Angiospermes et fougères Ptéridophytes et Lycophytes) dite primaire (ensemble des espèces indigènes et endémiques) aux Marquises comprend 74 familles, 175 genres et 333 taxons (dont 313 espèces, 4 sous-espèces et 15 variétés) avec un taux d endémisme de 48 % (Wagner & Lorence, en cours, Tab. II). Bien que ce pourcentage d endémisme soit relativement élevé, cette diversité est considérablement plus faible que celle des îles Hawaii dont la flore vasculaire primaire comprend 89 familles d Angiospermes, 226 genres et espèces, dont 88,2 % sont endémiques (Sakai et al., 2002). À Hawaii, le nombre de fougères endémiques est de 117 sur 159 espèces, soit 74 % d endémisme (Vernon & Ranker, 2013), alors que ce taux d endémisme est de seulement 28 % pour les Marquises. Il atteint néanmoins 56 % pour les Angiospermes, 60 % pour les Dicotylédones* et 36 % pour les Monocotylédones* (Wagner & Lorence, 2002-en cours, Tab. II). La flore des Marquises ne comprend que deux genres endémiques chez les Angiospermes, Lebronnecia Fosberg (Malvaceae, genre monotypique* avec une seule espèce endémique L. kokioides, Ph. 2) et Plakothira Florence (Loasaceae, avec trois espèces endémiques), en comparaison avec les 27 genres d Angiospermes et les deux genres de fougères endémiques dans l archipel hawaiien (Sakai et al., 2002, Wagner & Lorence, 2002-en cours). Le palmier endémique Pelagodoxa henryana (Ph. 3), aupa- Photo 2 Fleur du petit arbre endémique Lebronnecia kokioides (Malvaceae) sur l île inhabitée de Moho Tani. Photo : K. Wood. Flower of the endemic small tree Lebronnecia kokioides (Malvaceae) on the uninhabited island of Moho Tani.

5 Flore vasculaire et végétation 315 Photo 3 Palmier Pelagodoxa henryana (Arecaceae) en fruits, planté dans un jardin du village de Taipivai sur l île de Nuku Hiva. Photo : S. Perlman. The palm Pelagodoxa henryana (Arecaceae) in fruit, planted in a garden of Taipivai village on the island of Nuku Hiva. ravant considéré comme un genre endémique des Marquises (Florence et al., 2007), est probablement une espèce d introduction polynésienne (D. Hodel, comm. pers.). Pelagodoxa est en effet présent dans plusieurs îles de Mélanésie (Vanuatu, Salomon) dans la région occidentale du Pacifique, et toutes les populations de Pelagodoxa semblent être localisées dans des habitats anthropiques, mais l origine exacte de ce taxon reste encore non élucidée (Chapin et al., 2001 ; Dowe & Chapin, 2006). La flore des Marquises fournit un exemple typique de disharmonie taxonomique dans des îles isolées, avec un nombre disproportionnellement faible de Monocotylédones (avec seulement 39 espèces indigènes) et une flore des fougères riche de 102 espèces indigènes, soit environ un tiers de la flore vasculaire de l archipel. Les fougères ont en effet des spores capables de se disperser facilement sur de longues distances grâce aux courants aériens, une caractéristique qui expliquerait aussi leur relatif faible taux d endémisme dans les différentes îles. Cette flore présente aussi des exemples spectaculaires de radiations évolutives*. Un nombre relativement élevé d espèces endémiques des Marquises (85 soit 26 % du total des endémiques) appartient en effet à quelques genres très diversifiés comme Psychotria (avec 13 espèces endémiques), Bidens (10 espèces endémiques), Cyrtandra (11 espèces endémiques), Melicope (7 espèces endémiques) et Coprosma (6 espèces endémiques). La plupart de ces lignées sont issues d un seul colonisateur (Wagner, 1991 ; Wagner & Lorence, 2002 ; Lorence & Wagner, 2005). En général, et aux Marquises en particulier, la diversité spécifique et l endémisme sont fortement corrélés avec la taille des îles et donc de la diversité des habitats naturels : plus les îles sont petites, moins leur flore est riche et diversifiée. Cependant, des îles comme Eiao et Moho Tani ont une flore fortement appauvrie non seulement à cause de leur petite surface terrestre, mais aussi en raison de la destruction ou dégradation de leurs habitats naturels par les ongulés herbivores ensauvagés et l invasion par des plantes introduites. Les explorations botaniques avec la récolte de spécimens d herbier n ont pas été uniformes au cours du temps aux Marquises. Une accélération des prospections sur le terrain a été réalisée lors des programmes de la «Flore de la Polynésie française» mené par l IRD (ex-orstom) (Florence 1997, 2004) et «Vascular Flora of the Marquesas Islands» mené par le National Tropical Botanical Garden et le Smithsonian Institution (Lorence & Wagner, 2011a).

6 316 Biodiversité terrestre & marine des Marquises Depuis 1988, un total de 71 espèces nouvelles et une nouvelle variété appartenant à 22 familles différentes ont été découvertes, décrites et nommées. À titre d exemple, la diversité floristique rapportée par Florence & Lorence (1997) pour Ua Pou, la troisième plus grande et haute île de l archipel, était plus faible que prévue, avec 90 espèces indigènes et endémiques et seulement deux espèces endémiques insulaires (c est-à-dire restreintes à l île). Des efforts intensifs de prospection sur le terrain ont permis d augmenter la flore primaire, qui s élève aujourd hui à 150 taxons, grâce à la découverte de nombreuses plantes indigènes ou endémiques nouvellement répertoriées pour l île et à la description de cinq espèces endémiques insulaires nouvelles pour la science (Lorence et al. 2007, 2011 ; Lorence & Wagner, 2011a, 2011b ; Wagner et al., 2013, 2014). Ua Huka était également sous-explorée avec seulement deux endémiques insulaires connues, et nos prospections botaniques ont permis d ajouter six espèces endémiques nouvelles pour la science et de nombreuses autres espèces indigènes ou endémiques marquisiennes qui n étaient pas connues de l île (Lorence & Wagner, 2011c, 2011d). Origines Les Marquises sont composées d îles volcaniques relativement jeunes, d âge géologique variant entre 1,1 à 5,5 Ma, alors que l archipel des îles Hawaii comprend une centaine d îles dont les plus âgées ont 70 Ma (Wagner et al., 1990). De plus, ces îles ont des altitudes faibles : seules, quatre d entre elles ont des sommets dépassant m. Le plus haut des Marquises, le mont Temetiu à Hiva Oa, culmine à m, contre m à m pour les deux plus grandes îles de l archipel hawaiien (Haleakala à Maui et Mauna Kea à Hawaii). La faible surface terrestre des Marquises (1 050 km²) ne représente que 6 % de celle des îles Hawaii ( km²), ce qui réduit considérablement la disponibilité en habitats et le potentiel évolutif (spéciation et radiation évolutive ou adaptative). Cela signifie moins de temps et d espace disponible pour l évolution des espèces, et donc des niveaux de diversité spécifique et d endémisme beaucoup plus faibles aux Marquises par rapport aux îles Hawaii. Comparées aux régions continentales, les flores vasculaires des îles océaniques sont fortement appauvries en raison d un éloignement et d un isolement géographique forts, ce qui suppose une colonisation des taxons sur de longues distances («effet de filtre»). Les régions sources les plus proches pour la flore marquisienne sont les archipels voisins des Tuamotu situés à 500 km, et les îles de la Société à environ km. L archipel des Tuamotu est majoritairement formé d atolls (une soixantaine) de moins de 10 m d altitude (en excluant les atolls soulevés, dont Makatea qui possède des falaises calcaires soulevées atteignant 110 m de hauteur) mais qui sont bien plus anciennes que la Société, entre 40 et 60 Ma (Meyer & Salvat, 2009). En conséquence, les îles des Tuamotu avaient déjà été transformées en atolls lorsque les Marquises se sont formées. De plus, la flore vasculaire des Tuamotu est relativement pauvre, consistant en seulement 92 plantes à fleurs et fougères indigènes (Florence et al., 2007). Pour ces raisons, il est peu probable que les Tuamotu aient joué un rôle majeur de source floristique pour les Marquises. Les îles de la Société, bien qu elles soient plus éloignées, ont probablement joué ce rôle de zones source pour la flore des Marquises car elles sont géologiquement plus jeunes (Tahiti est âgée d environ environ 1 Ma, Moorea entre 1,5 et 2,5 Ma, et les Îles Sous-le-Vent entre 2 et 4,5 Ma), sont suffisamment hautes (le mont Orohena à Tahiti culmine à m) et bien plus riches en espèces végétales que les Tuamotu. La flore primaire de la Société comprend en effet 416 plantes à fleurs dont 81 sont partagées avec les Marquises (Florence, 1987). Les autres affinités floristiques sont avec les Australes (32 Angiospermes en commun)

7 Flore vasculaire et végétation 317 dont Rapa (27), avec les îles Gambier (32), et à un moindre degré avec les îles Hawaii (présence du genre Cheirodendron, Araliaceae), l Amérique tropicale (avec la famille des Loasaceae et le genre Oxalis, Oxalidaceae), la Mélanésie et le Pacifique (Metrosideros, Myrtaceae), Fidji (Trimenia, Trimeniaceae, Ph. 4) et la région malésienne (Ascarina, Chloranthaceae) (Florence, 1987). Les différents types de végétation Photo 4 Fleurs de Trimenia nukuhivensis (Trimeniaceae), un petit arbre endémique des îles de Nuku Hiva et Ua Pou. Photo : J.-Y. Meyer. Flowers of Trimenia nukuhivensis (Trimeniaceae), a small tree endemic to the islands of Nuku Hiva and Ua Pou. Outre le chapitre introductif des ouvrages Flora of Southeastern Polynesia (Brown, 1931) et Marquesan Insects Environment (Adamson, 1936), relativement peu d études scientifiques ont été spécifiquement consacrées à la végétation des îles Marquises. Parmi celles-ci, citons la thèse de doctorat de B. Decker et un article publié sur la végétation secondaire jusqu à 750 m d altitude (Decker, 1970, 1992), le rapport non publié de P. Schäfer sur sa mission aux Marquises en 1975 (Schäfer, 1975), le synopsis sur les communautés végétales de F. Hallé (Hallé, 1978), la thèse de H. Jourdan sur la «Terre Déserte» à Nuku Hiva (Jourdan, 1988), le chapitre introductif des résultats botaniques de la Fatu Hiva Expedition effectuée en 1988 (Florence & Lorence, 1997) et le chapitre dédié à l archipel des Marquises de Mueller-Dombois & Fosberg (1998) dans l ouvrage Vegetation of the Tropical Pacific Islands. Nous présentons ici une synthèse des types de végétation présents sur Nuku Hiva, la plus grande île des Marquises, comme exemple et modèle pour la végétation marquisienne. Cette description est basée sur les données et les textes du botaniste Jacques Florence (IRD, Muséum national d Histoire naturelle, Paris) issus de la «Flore de la Polynésie française», d une carte de la végétation pour Nuku Hiva publiée dans l Atlas de la Polynésie française (Florence, 1993) et de la base de donnée botanique «Nadeaud» (Florence et al., 2007), des observations et données de terrain compilées avec le premier auteur lors de la Fatu Hiva Expedition en 1988 (Florence & Lorence, 1997) et enfin des résultats des différentes missions botaniques effectuées entre 1999 et 2012 par les différents auteurs. En raison de conceptions taxonomiques parfois différentes entre les différents botanistes et taxonomistes, nous avons préféré utiliser les noms scientifiques du site internet sur la flore vasculaire des Marquises («Vascular Flora of the Marquesas», Wagner & Lorence, 2002-en cours). Les communautés végétales actuellement présentes aux Marquises sont fonction de deux principaux gradients écologiques : la précipitation et la température. La pluviométrie est habituellement plus élevée sur les côtes soumises aux alizés d est. La température est fonction de l altitude, mais aussi de l exposition aux vents dominants humides et plus frais. Les facteurs édaphiques* comme le type de sol et les embruns salés de l océan, influencent aussi le développement des types de végétation. Enfin,

8 318 Biodiversité terrestre & marine des Marquises dans la plupart des grandes îles, la végétation naturelle de basse altitude a été détruite par les activités humaines et/ou a été largement dégradée par des plantes introduites envahissantes et des animaux herbivores, et seuls quelques vestiges subsistent. Bien que les types de végétation de moyenne et haute altitude soient restés relativement intacts sur les grandes îles, elles sont actuellement menacées par la déforestation pour l agriculture, les plantations forestières et les aménagements routiers en montagne (cas de Nuku Hiva). Végétation littorale (ou côtière) La plupart des zones côtières des Marquises sont caractérisées par la présence de falaises rocheuses très abruptes, avec quelques plages de sable dans certaines baies (comme Anaho et Haatuatua à Nuku Hiva). Dans ce dernier habitat, la flore littorale indigène consiste en une association de lianes rampantes ou grimpantes Ipomoea pes-caprae ssp. brasiliensis et I. violacea [syn. I. macrantha] (Convolvulaceae) avec parfois Canavalia rosea (Fabaceae). Ce type de communauté végétale est caractéristique des plages sableuses littorales de toute la région Indo-Pacifique. Les falaises maritimes et blocs de rochers littoraux hébergent des communautés herbacées dominées par des touffes des graminées Dinebra xerophila [syn. Eragrostis xerophila] et Cenchrus articularis [syn. Pennisetum articulare] (Poaceae), avec par endroits la petite herbacée crassulescente Portulaca lutea (Portulacacées) et la fougère Microsorum grossum (Polypodiaceae). De rares individus ou populations des arbrisseaux endémiques Nicotiana fatuhivensis, Euphorbia sachetiana, Heliotropium marchionicum et H. perlmanii (sur l île d Eiao) sont restreints aux flancs abrupts des falaises inaccessibles pour les ongulés herbivores. Forêts littorales et para-littorales Il existe des reliques de forêts littorales et para- (ou supra-) littorales dans certaines zones situées au-dessus du niveau de la mer et jusqu à environ 200 à 300 m d altitude. Les arbres indigènes dominants sont Pandanus tectorius (Pandanaceae), qui forment des couverts denses, et Pisonia grandis (Nyctaginaceae), un grand arbre qui peut atteindre 15 m de hauteur avec un système racinaire important couvrant le sol. Parmi les autres arbres trouvés en canopée et pouvant atteindre une très grande taille figurent Thespesia populnea (Malvaceae), Calophyllum inophyllum (Clusiaceae) et, plus rarement, l arbre endémique Homalium moto (Salicaceae). Le sousbois est formé d arbustes comme Eugenia reinwardtiana (Myrtaceae), Psydrax odorata (Rubiaceae) et Gymnosporia crenata [syn. Maytenus crenatus] (Celastraceae) retrouvés aussi dans les formations sèches et semi-sèches. Associations xérophiles à semi-xérophiles de basse et moyenne altitude Ces communautés sont trouvées entre environ 100 et m dans les zones où la pluviométrie moyenne annuelle est inférieure à mm. La plupart de ces zones ont été fortement dégradés par les activités anthropiques et transformées en végétation secondaire, mais il reste encore quelques vestiges de végétation indigène intacte. Le type le plus commun de la forêt xérophile à semi-xérophile est dominé par Sapindus saponaria (Sapindaceae) et Xylosma suaveolens (Salicaceae). Les zones plus sèches du nord et nord-ouest de Nuku Hiva comportent souvent Cordia lutea (Boraginaceae) et Erythrina variegata (Fabaceae) comme espèces principales, alors que les arbres Ficus prolixa (Moraceae) et Hibiscus tiliaceus sont caractéristiques des secteurs un peu plus humides. Les perturbations humaines comme la déforestation, les feux et le surpâturage par les ongulés sont à l origine d une végétation arbustive secondaire dominée par des espèces de la famille des Malvaceae comme Sidastrum paniculatum associée à d autres espèces introduites telles que Abutilon

9 Flore vasculaire et végétation 319 grandifolium et Gossypium barbadense, ainsi que deux espèces indigènes, Waltheria indica et W. tomentosa. Parmi les autres espèces introduites naturalisées figurent Melochia pyramidata (Malvaceae), Indigofera suffruticosa (Fabaceae), Ocimum gratissimum (Lamiaceae), Rhynchosia minima (Fabaceae) et Passiflora foetida (Passifloraceae). D autres communautés secondaires sont dominées par des fourrés d espèces arborescentes introduites à Leucaena leucocephala (Fabaceae) qui ont remplacé les forêts indigènes sèches, notamment à Nuku Hiva, et par Casuarina equisetifolia (Casuarinaceae) sur les pentes abruptes et les crêtes rocheuses. Les landes herbacées indigènes avec Cenchrus et Dinebra sont remplacées sur la Terre Déserte de Nuku Hiva par des couverts denses de graminées introduites comme plantes fourragères, telles que Melinis repens, Paspalum paniculatum et P. conjugatum. Des landes à fougères dominées par Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) sont trouvées sur les zones plus humides entre 600 et 800 m d altitude où elles ont remplacé les forêts à Sapindus. Des savanes, formées par la grande herbacée érigée Miscanthus floridulus, sont aussi observées, souvent après la destruction des landes à Dicranopteris par les ongulés herbivores. Le surpâturage intensif par les ongulés, particulièrement les chevaux, chèvres et bovins, conduit souvent à la formation de terres dénudées soumises à l érosion, ayant transformée certaines zones entre 600 et m en «collines rouges» (Jourdan, 1988). Forêts mésophiles à hygrophiles de basse et moyenne altitude Ces communautés sont trouvées entre 300 et 800 m d altitude environ, dans les zones où la pluviométrie moyenne annuelle est comprise entre et mm, habituellement sur les pentes et crêtes situées sur la côte au vent relativement humide et où les perturbations anthropiques sont moins importantes. Les forêts mésophiles à hygrophiles ont les canopées les plus hautes, pouvant atteindre 20 m. Plusieurs formations végétales indigènes sont trouvées dans ces zones, la plus commune étant la forêt à Hibiscus tiliaceus avec la grande fougère Angiopteris marchionica (Marattiaceae) en sous-bois, souvent en association avec Pandanus tectorius. Dans d autres zones, on trouve des forêts à Alphitonia marquesensis (Rhamnaceae), Cerbera manghas (Apocynaceae) et Weinmannia marquesana var. marquesana (Cunoniaceae), avec fréquemment l arbuste Cyclophyllum barbatum (Rubiaceae), l herbacée Phyllanthus pacificus (Phyllanthaceae) et la fougère Angiopteris marchionica en sous-bois. Une forêt mixte d Hibiscus tiliaceus, Pandanus tectorius et Weinmannia marquesana var. marquesana est typiquement trouvée dans la haute-vallée de Taipivai. Cette association fait la transition entre la forêt humide à Hibiscus-Angiopteris et la forêt de montagne car elle comporte Weinmannia et Crossostylis biflora (Rhizophoraceae), des espèces caractéristiques de la forêt hygrophile d altitude. Le sous-bois est riche en fougères arborescentes et en épiphytes*. En raison de l occupation humaine, ces communautés indigènes sont généralement remplacées par des forêts secondaires dominées par le manguier Mangifera indica (Anacardiaceae) et les arbres Syzygium cumini, S. malaccense (Myrtaceae), avec parfois l ylang ylang Cananga odorata (Annonaceae) et Inga feuillei (Fabaceae), ainsi que par des plantations de cocotiers Cocos nucifera (Arecaceae), avec un sous-bois de caféier Coffea arabica (Rubiaceae). Le châtaignier du Pacifique Inocarpus fagifer (Fabaceae) y forme fréquemment des forêtsgaleries le long des rivières. Forêts hygrophiles de moyenne et haute altitude Ces formations végétales sont trouvées dans les zones où les précipitations moyennes dépassent mm par an, généralement entre 800 et 1000 m d altitude envi-

10 320 Biodiversité terrestre & marine des Marquises ron. La plupart de ces zones ont été relativement épargnées par les perturbations anthropiques et sont ainsi caractérisées par une abondance d espèces indigènes et endémiques. Sur Nuku Hiva, ces formations correspondent aux secteurs les plus humides de l île, notamment dans la région du plateau central de Toovii. Deux sous-types peuvent être distingués : la forêt à Metrosideros collina (Myrtaceae) et Weinmannia marquesana var. marquesana sur les pentes et crêtes les plus exposées, et la forêt à Hernandia-Alsophila-Sphaeropteris dans les vallées et vallons plus humides. Ce type forestier présente une canopée relativement ouverte et de petite taille, ne dépassant pas 3 m de hauteur, avec une abondance de fougères en sous-bois. Parmi les autres ligneux endémiques figurent Apetahia longistigmata (Campanulaceae, Ph. 5), Phyllanthus pacificus et deux variétés de santals Santalum insulare (Santalaceae). Le grand arbre Hernandia nukuhivensis (Hernandiaceae) et les fougères arborescentes Alsophila tahitensis, Sphaeropteris medullaris et S. feanii (Cyatheaceae) sont les espèces dominantes dans les forêts plus humides entre 800 et m. Ce type forestier présente une canopée plus haute, atteignant 6-8 m (jusqu à m) et est très riche en espèces. Les arbres associés sont Weinmannia marquesana var. marquesana (var. angustifolia sur l île de Tahuata et var. myrsinites sur Hiva Oa), Fagraea berteroana (Gentianaceae), Crossostylis biflora et Oparanthus teikiteetinii, ce dernier étant une composée (Asteraceae) arborescente pouvant mesurer 12 m de hauteur (Ph. 6). Parmi les autres ligneux trouvés dans les strates moyennes et basses figurent Psychotria spp. (Rubiaceae), Cyrtandra spp. (Gesneriaceae) et les lianes ligneuses grimpantes Freycinetia arborea et F. impavida (Pandanaceae). Les Photo 5 Fleur de Apetahia longistigmata (Campanulaceae), un arbuste endémique de l archipel des Marquises. Photo : J.-Y. Meyer. Flower of Apetahia longistigmata (Campanulaceae), a shrub endemic to the Marquesas. Photo 6 Inflorescence de Oparanthus teikiteetinii (Asteraceae), une composée arborescente endémique des forêts de nuages sur l île de Nuku Hiva. Photo : J.-Y. Meyer. Inflorescence of the endemic tree Oparanthus teikiteetinii (Asteraceae) restricted to cloud forests of the island of Nuku Hiva.

11 Flore vasculaire et végétation 321 fougères y sont aussi très abondantes comme épiphytes ou terrestres. Forêt ombrophile de haute altitude (forêt de nuages) Cette communauté est restreinte aux pentes les plus élevées des montagnes centrales jusqu à m d altitude dans les secteurs nord et est de Nuku Hiva, et nord et ouest de Hiva Oa, là où la pluviométrie annuelle dépasse mm et avec une couverture nuageuse diurne persistante. La forêt de nuages possède une canopée basse et dense, de 3 à 5 m de hauteur, avec les arbres Cheirodendron bastardianum (Araliaceae), Ilex anomala (Aquifoliaceae), Metrosideros collina, et les lianes ligneuses Freycinetia spp. comme espèces dominantes. La strate moyenne comporte des petits arbres et arbustes comme Coprosma spp. (Rubiaceae), Myrsine spp. (Primulaceae), Psychotria spp., Trimenia marquesensis (Trimeniaceae), Polyscias marchionensis [syn. Reynoldsia marchionensis] (Araliaceae), Geniostoma spp. (Loganiaceae) et une abondance de fougères se développant en épiphyte ou dans le sous-bois. Végétation arbustive des sommets (maquis sommitaux) Les sommets et les pics atteignant m ou plus, situées principalement dans les secteurs sud et ouest sur les versants sous le vent, sont relativement plus secs que les versants exposés au vent. Ils hébergent des communautés arbustives basses ne dépassant pas 1 m de hauteur dominées par Metrosideros collina, Vaccinium cereum (Ericaceae), Leptecophylla tameiameiae (Ericaceae), des graminées indigènes et de nombreuses fougères. Certains taxons endémiques rares sont confinés à ces maquis sommitaux comme Apetahia seigelii (Ph. 7) sur Fatu Iva et trois nouvelles espèces de Bidens (Asteraceae), deux à Fatu Iva et une à Ua Pou (Wagner et al., 2014). Statut de la conservation de la flore et zones prioritaires pour la conservation Introduction Photo 7 Fleur de l arbuste endémique Apetahia seigelii (Campanulaceae) au mont Mounanui sur l île de Fatu Iva. Photo : J.-Y. Meyer. Flower of the endemic shrub Apetahia seigelii (Campanulaceae) at Mt. Mounanui on the island of Fatu Iva. L identification des zones naturelles de forte valeur écologique et leur protection ou leur gestion est essentiellement basée sur la connaissance de leur flore et leur faune indigènes, et du statut de conservation des espèces (IUCN, 2014). Cependant, dans la plupart des cas, et plus particulièrement pour les îles du Pacifique où les capacités de recherche et les ressources humaines et financières sont limitées, ces informations sont souvent anciennes, fragmentées dans différentes institutions, difficiles d accès et même parfois complètement absentes. C est pourquoi des inventaires récents et des prospections intensives sur le terrain sont indispensables afin de hiérarchiser les priorités de conservation des espèces menacées.

12 322 Biodiversité terrestre & marine des Marquises Les Marquises ont longtemps été sousexplorées et leur flore sous-collectée en raison de l isolement géographique de l archipel, de la topographie accidentée des îles, de l absence de points d accès pour débarquer sur les côtes et de la rareté des routes, pistes et sentiers à l intérieur des îles. Le programme de la «Flore de la Polynésie française» mené par l IRD (ex-orstom) depuis 1982 a permis d explorer certaines îles et des zones encore peu connues des Marquises, résultant en de nombreuses récoltes d échantillons largement distribués dans les différents herbiers (principalement P, PAP, PTBG et US, acronymes de l Index Herbariorum, 1997) et inclus dans une base de donnée (Florence et al., 2007). Le projet «Vascular Flora of the Marquesas Islands», collaboration entre le National Tropical Botanical Garden (NTBG), la Smithsonian Institution, l IRD et la Délégation à la Recherche de la Polynésie française, a été lancé quelques années plus tard. Son objectif était d approfondir les connaissances sur la flore des Marquises, en produisant notamment une flore électronique (Wagner & Lorence, 2002-en cours). Un total de huit expéditions a été organisé entre 1988 et 2005, permettant la collecte d environ 2500 numéros correspondant à spécimens d herbier incluant les doubles. L accroissement de matériel végétal accessible pour l étude par des taxonomistes a permis la publication de nombreuses espèces nouvelles pour la science (voir notamment Florence, 1990, 1997, 2004 ; Lorence & Wagner, 1997, 2005, 2011b, 2011c, 2011d, 2015 ; Parris, 1997 ; Lorence et al., 2007, 2011 ; Rouhan et al., 2008 ; Tronchet & Lowry, 2011 ; Wagner & Lorence, 2011a, 2011b, 2011c, 2013, 2014 ; Wagner et al., 2014). Depuis 1988, ce sont 71 espèces nouvelles et une nouvelle variété (correspondant à 22 familles botaniques différentes) qui ont été ainsi découvertes et décrites aux Marquises, soulignant l importance de l exploration intensive et de l utilisation de techniques d inventaires en terrain difficile (avec cordes et en rappel). Le site internet ( htm) permet d accéder à une base de données de ces échantillons, ainsi qu à photographies en couleur, une liste des noms taxonomiques, la distribution des espèces dans chaque île et les références bibliographiques associées. Évaluation du statut des plantes remarquables dans les îles des Marquises Nous avons compilé nos données obtenues sur les espèces endémiques rares et/ou menacées (Annexe 1) et proposé une courte synthèse pour chaque île. Certaines espèces indigènes sont également listées quand elles ne sont connues que d une seule île ou d une seule localité, représentant ainsi une population particulière aux Marquises d un taxon géographiquement plus répandu, par exemple Scaevola taccada var. tuamotuensis trouvé communément aux Tuamotu, ou Leptecophylla tameiameiae trouvé dans les îles de la Société et Hawaii. L îlot sableux de Motu One n a pas été traité car il ne possède pas de végétation permanente. De même, les petites îles de Hatu Iti et Fatu Uku n ont pas été incluses, car non prospectées par les auteurs, mais ont fait l objet d une étude récente (Butaud & Jacq, 2013). Hatu Tu (Hatuta a) Cette petite île inhabitée de 6,6 km² de surface, avec un sommet à 428 m dominant un plateau entouré de falaises abruptes, est en grande partie recouverte par une végétation littorale et xérophile relativement intacte et la mieux préservée de toutes les Marquises en raison de l absence d ongulés introduits. Il s agit principalement d une végétation arbustive à Cordia lutea et Waltheria tomentosa, une lande herbacée à Dinebra xerophila avec des petits bosquets de Pisonia grandis et Thespesia populnea, et peu d espèces introduites, principalement des lianes et des herba-

13 Flore vasculaire et végétation 323 Photo 8 Infrutescence du petit arbre endémique Abutilon sachetianum (Malvaceae) sur l île inhabitée de Hatu Tu. Photo : J.-Y. Meyer. Inflorescence of the small endemic tree Abutilon sachetianum (Malvaceae) on the uninhabited island of Hatu Tu. cées adventices*. Les quatre plantes endémiques présentes à Hatu Tu sont l herbacée Bidens beckiana, (Asteraceae) relativement commune sur le plateau, l arbrisseau Nicotiana fatuhivensis (Solanaceae) cantonné aux falaises rocheuses, Cenchrus articularis (Poaceae) dans la végétation herbacée et le petit arbre Abutilon sachetianum (Malvaceae) (Ph. 8) qui n est connu que d une seule population d une trentaine d individus reproducteurs sur la partie haute du plateau. Eiao Eiao (39 km² pour une altitude maximale de 578 m) est l île située la plus au nord de l archipel et géologiquement la plus ancienne (environ 5,5 Ma). Bien qu actuellement inhabitée, sa végétation naturelle a été profondément modifiée par les activités humaines passés, notamment par l invasion d espèces végétales introduites (en particulier Vachellia [Acacia] farnesiana, Fabaceae) et le surpâturage par les ongulés herbivores (moutons, cochons et autrefois bovins) qui provoquent une érosion massive du sol. Les huit espèces endémiques remarquables de l île sont restreintes à la végétation arbustive sèche à Cordia lutea et à la végétation subsistant sur les falaises, les pentes abruptes et les ravines. L espèce nouvellement décrite Heliotropium perlmanii est, par exemple, uniquement trouvée sur les falaises maritimes au vent avec Dodonaea viscosa (Sapindaceae), Cordia lutea, et Bidens beckiana (Lorence & Wagner, 2015). Le petit arbre Achyranthes Photo 9 L arbrisseau endémique Oxalis gagneorum (Oxalidaceae) sur falaises rocheuses inaccessibles aux ongulés herbivores sur l île inhabitée d Eiao. Photo : J.-Y. Meyer. The small endemic shrub Oxalis gagneorum (Oxalidaceae) on rocky cliffs protected from herbivory by feral ungulates on the uninhabited island of Eiao.

14 324 Biodiversité terrestre & marine des Marquises marchionica, connu que d une seule récolte effectuée dans les années 1920, n a pas été retrouvé durant les différentes missions botaniques menées sur l île depuis 1988 et pourrait être éteint. L herbacée Bidens beckiana est présente dans la végétation arbustive sèche et les landes herbacées à Waltheria-Dinebra et dans la végétation de falaise le long de la crête sommitale et du plateau. Nicotiana fatuhivensis, Oxalis gagneorum (Ph. 9) et Euphorbia sachetianum sont présents sur les falaises rocheuses dans des zones inaccessibles aux ongulés. Nuku Hiva Nuku Hiva (339 km² avec un sommet atteignant m, le mont Tekao) est l île la plus grande de l archipel. Elle possède un plateau central situé entre 700 et 800 m d altitude (Toovii) entouré de sommets élevés, notamment le mont Ooumu (1 170 m). En raison de sa grande taille et de la diversité des habitats naturels, elle abrite également le plus grand nombre d espèces endémiques insulaires de tout l archipel, au nombre de 30. La majorité des taxons endémiques rares ou menacés est trouvée en forêt hygrophile et en forêt de nuages (cloud forest) autour du plateau de Toovii et sur les montagnes environnantes, leurs pentes et bassins-versants. D autres espèces rares sont trouvées sur la côte nord-ouest sèche de l île (Terre Déserte) dont Plakothira perlmanii sur les falaises rocheuses. Le palmier Pelagodoxa henryana est connu d une seule population d une dizaine d arbres reproducteurs dans la vallée de Tapivai, mais est probablement une ancienne introduction polynésienne. Ua Huka Photo 10 Inflorescence de l arbuste endémique Sesbania marchionica (Fabaceae) sur l ilot Tekohai au large de l île de Ua Huka. Photo : J.-Y. Meyer. Inflorescence of the endemic shrub Sesbania marchionica (Fabaceae) on the islet of Tekohai, near Ua Huka. Ua Huka (83 km²) possède la seule aire protégée terrestre dans une île habitée des Marquises (le parc et la réserve naturelle de Vaikivi : Meyer, 1996) située dans la partie nord-est de l île et dominée par le mont Hitikau culminant à 884 m. Elle possède également six petites îles et îlots rocheux. L absence de rat noir (Rattus rattus), excepté sur l îlot Teuaua, explique la richesse de son avifaune. Malheureusement, les chèvres sauvages et les chevaux en liberté causent de graves dégâts sur la végétation indigène, notamment sur le secteur sud de l île. Les explorations botaniques récentes ont permis d ajouter sept espèces et une sous-espèce nouvelles en augmentant sensiblement le nombre d espèces insulaires endémiques pour une île de si petite taille. Parmi les espèces endémiques marquisiennes nouvellement inventoriées pour l île figurent Achyranthes marchionica, découverte sur la zone de falaise entre Hane et Hokatu vers 520 m d altitude et auparavant connue uniquement de Eiao et Nuku Hiva (Florence, 1997), Streblus anthropophagorum (Moraceae) connue uniquement de Nuku Hiva et de Ua Pou, Ascarina marquesensis (Chloranthaceae) et Cyrtandra jonesii (qui n avait pas été observée depuis

15 Flore vasculaire et végétation ) trouvées sur le mont Hitikau. Les espèces nouvelles pour la science incluent Cyrtandra uahukaensis, Ixora uahukaensis (Rubiaceae), Psychotria uahukaensis, Oxalis simplicifolia trouvé sur les falaises intérieures de la vallée de Hanahou ua et celles entre Hane et Hokatu, Kadua lichtlei et les fougères Dryopteris macropholis, Polystichum uahukaensis dans la zone de falaises Hane-Hokatu, et Polystichum kenwoodii dans la zone sommitale de Hitikau. Une population d environ 30 individus de l arbuste Sesbania marchionica (Fabaceae) a été découverte sur l îlot Tekohai au large de la côte nord-ouest de l île (Ph. 10). Ua Pou Ua Pou (105 km² de surface et un sommet à m, le mont Oave) est caractérisée par une chaîne montagneuse centrale et des pitons trachytiques* spectaculaires mais inaccessibles. De même, les zones de végétation humide sur les pentes fortes sont recouvertes de fourrés denses à Hibiscus tiliaceus et Freycinetia spp., rendant les prospections difficiles. La plupart des zones de basse et moyenne altitude sont fortement dégradées par l homme et couvertes d une végétation dominée par les espèces introduites envahissantes, comme les petits arbres Leucaena leucocephala et Vachellia [Acacia] farnesiana. Les prospections sur le terrain ont permis de découvrir six espèces nouvelles pour la science, cinq étant endémiques de Ua Pou (deux Cyrtandra, un Bidens, un Ixora, et un Psychotria) et une commune avec d autres îles des Marquises, ainsi que de nombreuses espèces nouvellement répertoriées pour l île. Une autre espèce endémique, Psychotria adamsonii, connue uniquement du type collecté en 1929, n a pas été retrouvée malgré des recherches approfondies. Parmi les découvertes notables figurent Trimenia nukuhivensis (Trimeniaceae), Astelia tovii (Asteliaceae) découvert autour du sommet du mont Oave, Trema orientalis (Cannabaceae), une espèce naturalisée nouvellement répertoriée pour l archipel, Hernandia nukuhivensis, Myrsine adamsoni et les fougères Oreogrammitis marquesensis et Thelypteris quaylei, ainsi que des localités nouvelles pour l arbuste protégé Apetahia longistigmata. Les régions sommitales et les versants autour des pics, notamment dans la vallée de Hakahetau (Meyer et al., 2006), possèdent la majeure partie des espèces rares et menacées. Hiva Oa Seconde plus grande île des Marquises (315 km²) et la plus haute avec un sommet atteignant m, le mont Temetiu, point culminant d une longue chaîne montagneuse centrale orientée est-ouest (monts Feani et Ootua). Elle possède le nombre d espèces endémiques insulaires (16 espèces) le plus élevé après Nuku Hiva. Les explorations botaniques menées depuis les années 80 ont permis de découvrir d autres espèces nouvelles pour la science : deux espèces de Psychotria (P. temetiuensis au mont Temetiu et P. gagneorum au mont Ootua), un Ixora (I. jourdanii), deux nouvelles fougères du genre Pteris, P. hivaoaensis et P. marquesensis (Pteridaceae), cette dernière ayant été documentée de la région sommitale de Tahuata et ensuite sous les monts Temetiu et Ootua. Bien que les menaces sur la flore endémique, comme les plantes envahissantes (notamment Syzygium cumini au mont Temetiu) et les dégâts causés en forêt de nuages par les cochons sauvages (monts Temetiu et Ootua), s accroissent, l île ne possède aucune aire protégée. Tahuata Tahuata est une petite île (61 km²), avec un sommet atteignant m au mont Haaoiputeomo. Sa topographie accidentée explique la présence d une végétation naturelle encore bien préservée, notamment sur les pentes, mais aussi le faible nombre d explorations botaniques dans le passé. Sa flore partage de nombreuses affinités avec Hiva Oa du fait de leur proximité, avec 11 taxons endémiques restreints à ces deux îles. Six espèces nouvelles pour la science

16 326 Biodiversité terrestre & marine des Marquises ont été découvertes et décrites suite à nos prospections : Ixora tahuatensis, Kadua tahuatensis, Myrsine tahuatensis, Oparanthus tiva, Psychotria oliveri et Weinmannia marquesana var. angustifolia. Parmi les espèces endémiques marquisiennes nouvellement répertoriées pour l île figurent le petit arbre Lebronnecia kokioides, qui n était connu que de Moho Tani, l herbacée Oxalis gagneorum, et les fougères Polystichum kenwoodii et Pteris marquesensis. Moho Tani Cette petite île inhabitée de 12,8 km², culminant à 531 m d altitude, possède un plateau sommital entouré de falaises maritimes. Elle est ravagée par les moutons introduits qui contribuent à la déforestation et à l érosion du sol. Environ 30 % de la végétation originelle subsiste, le reste étant quasiment dénudé et soumis à l érosion. On y trouve quelques tâches de forêts à Pisonia grandis et de forêts plus basses à Cordia subcordata et Thespesia populnea. Deux des espèces endémiques rares, Abutilon sachetianum et Nicotiana fatuhivensis, sont restreintes à la végétation arbustive sèche dans les zones de falaises inaccessibles aux ongulés. Ixora marquesensis est présent dans les ravins boisés et des forêts à Pisonia, mais aucune régénération de ces espèces n est observée en raison du broutage par les moutons. Par contre, un nombre important de plantules et jeunes plants de Lebronnecia kokioides est observé pour une population estimée à plusieurs milliers d individus. Photo 11 Vue du village de Hanavave depuis les crêtes sommitales du mont Mounanui sur l île de Fatu Iva. Photo : J.-Y. Meyer. A view of the village of Hanavave from the summital ridges of Mt Mounanui on the island of Fatu Iva.

17 Flore vasculaire et végétation 327 Fatu Iva Fatu Iva est l île la plus au sud des Marquises et aussi la plus jeune de l archipel (environ 1,1 Ma). Sa surface est de 85 km², avec un sommet atteignant m (mont Touaouoho). Les deux plus grandes vallées habitées, Omoa et Hanavave, sont connectées par un plateau central à m d altitude. Malgré sa petite taille, sa topographie est très accidentée avec des pentes très fortes, et une grande diversité d habitats. La zone littorale est souvent entourée de falaises maritimes abruptes. Six îlots qui abritent des plantes littorales rares et remarquables, dont Sesbania marchionica avec une population d environ plants sur Motu Tui situé près de la vallée d Ouia. Fatu Iva est aussi relativement isolée des autres îles du groupe sud, raison pour laquelle elle possède de nombreuses espèces endémiques insulaires (12), dont trois sont légalement protégées Apetahia seigelii, Lepinia marquesensis et Plakothira parviflora, trois espèces nouvellement décrites de Bidens (B. evapelliana, B. microcephala et B. wichmanii), deux variétés endémiques de Cyrtandra ootensis et C. revoluta, Coprosma fatuhivaensis, la grande fougère terrestre Dryopteris sweetiorum, les arbustes et arbres extrêmement rares Kadua lucei, Ochrosia fatuhivensis, Melicope fatuhivensis, et l arbuste Weinmannia tremuloides. Curieusement, deux espèces endémiques sont communes avec Nuku Hiva au nord de l archipel, Dryopteris fatuhivensis et Cenchrus henryanus. La plupart de ces espèces sont trouvées sur des pentes fortes en forêt humide et sur les sommets et les pics montagneux de la zone des monts Mounanui, Touaouoho et Teavapuhiau (Ph. 11), notamment Apetahia seigelii, Lepinia marquesensis, Bidens fatuhivaensis et Dryopteris sweetiorum. D autres espèces remarquables sont restreintes aux falaises plus sèches comme «aiguilles rocheuses» au sud d Omoa, comme Plakothira parviflora et Bidens microcephala. Lepinia marquesensis n est connu que de la localité type où il a été collecté en 1988 mais n a jamais été retrouvé depuis. Parmi les nombreuses espèces introduites naturalisées figure la liane Passiflora maliformis (Passifloraceae), nouvelle pour l archipel. L arbre extrêmement envahissant Miconia calvescens (Melastomataceae) est aussi présent sur l île et fait l objet d un programme de lutte. La végétation naturelle de l île est néanmoins relativement intacte, au moins à moyenne et haute altitudes. Des troupeaux sauvages de chèvres sont observés à plus basse altitude. Conclusions et recommandations Les Marquises possèdent une flore vasculaire primaire diversifiée avec un nombre élevé d espèces endémiques, dont 81 espèces endémiques insulaires souvent très rares ou localisées. Situées au sein du point chaud de la biodiversité de Polynésie-Micronésie (Myers et al., 2000), cet archipel est également l épicentre de la crise actuelle d extinction mondiale d espèces végétales et animales. Les activités humaines, comme la déforestation, les feux, l introduction d ongulés herbivores et les plantes envahissantes, ont sévèrement impacté la végétation de basse et moyenne altitudes dans la majorité des îles, conduisant à la raréfaction voire l extirpation* de certaines plantes endémiques. Seule la végétation d altitude semble relativement préservée mais fait l objet de menaces anthropiques croissantes. Elle doit être préservée à la fois pour sa biodiversité mais aussi pour les services éco-systémiques qu elle procure aux habitants, comme la ressource en eau douce. Nous recommandons les mesures de protection des habitats de forte importance floristique suivantes (voir également Meyer et al., 2005 ; Meyer, 2016) : l île inhabitée de Hatu Tu, en raison de son intégrité naturelle (voir également Thibault et al., 2013), devrait être désignée comme un site prioritaire de conservation ; l île inhabitée d Eiao devrait faire l objet d une lutte active contre les plantes envahissantes et les ongulés herbivores qui

18 328 Biodiversité terrestre & marine des Marquises Photo 12 Falaises et pic rocheux au fond de la vallée de Hanahouua sur l île de Ua Huka. Photo : J.- Y. Meyer. Rocky cliffs and peaks in the bottom valley of Hanahoouua on the island of Ua Huka. causent la dégradation des derniers vestiges de végétation indigène et une érosion massive du sol ; à Nuku Hiva, les quatre zones de conservation qui nous semblent prioritaires sont : 1) la caldeira Tekao-Ooumu entourant le plateau de Tovii pour sa grande zone de forêt de nuages et le nombre élevé des plantes endémiques ; 2) la région de Terre Déserte pour ses forêts xérophiles et mésophiles hébergeant des espèces endémiques remarquables ; 3) les vallées de Matahamo et Vaipupui pour leur forêt hygrophile de moyenne altitude avec des espèces endémiques rares comme Ochrosia brownii ; 4) la vallée de Taipivai pour son unique population de palmier Pelagodoxa henryana au statut qui reste à déterminer ; à Ua Huka, les zones à protéger sont : 1) le sommet et les pentes du mont Hitikau et de la région de Vaikivi pour leur forêt hygrophile de moyenne et haute altitude et son nombre élevé d espèces endémiques ; 2) les hautes vallées de Hanaei et Hanahouua (Ph. 12) pour leur forêt mésophile et les plantes endémiques remarquables sur les falaises ; 3) les hautes vallées de Hane et Hokatu pour leur nombre élevé d espèces endémiques ; 4) les quatre îlots (Epiti, Hemeni, Teuaua et Motupapa) pour leur végétation littorale ; 5) l îlot Tekohai pour sa population de Sesbania marchionica ; à Ua Pou, les régions sommitales et les bassins-versant autour des pics constituent les zones prioritaires pour la conservation car ils hébergent le plus grand nombre d espèces endémiques, rares ou menacées. Les zones prioritaires sont : 1) les monts Oave, Matahenua et Teavahaakiti ; 2) les pentes environnant les pics Poutetainui, Poutemouka et Poumaka ; 3) les îlots Mokohe, Takae, Oa, et Papati pour leur végéta-

UNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES

UNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES UNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES Mémoire pour l obtention de Diplôme d Etudes Approfondies (D.E.A.) en Biologie et Ecologie Végétales Option

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

HERBIER NUMERIQUE COLLABORATIF DE MAURICE. enseignants des établissements à programme français de Maurice

HERBIER NUMERIQUE COLLABORATIF DE MAURICE. enseignants des établissements à programme français de Maurice HERBIER NUMERIQUE COLLABORATIF DE MAURICE par et pour les élèves et les par et pour les élèves et les enseignants des établissements à programme français de Maurice Un herbier numérique collaboratif? Une

Plus en détail

EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II. Autres propositions

EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II. Autres propositions Prop. 11.33 EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II Autres propositions A. Proposition Transférer Eunymphicus cornutus cornutus de l'annexe II à l'annexe I. La perruche de la chaîne a

Plus en détail

Les îles Éparses. A bord du navire océanographique Marion Dufresne. du 16 avril au 15 mai 2009

Les îles Éparses. A bord du navire océanographique Marion Dufresne. du 16 avril au 15 mai 2009 Les îles Éparses A bord du navire océanographique Marion Dufresne du 16 avril au 15 mai 2009 Mer et Voyages 9 rue notre Dame des Victoire 75002 Paris T : 01 49 26 93 33 F : 01 42 96 29 39 info@mer-et-voyages.com

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Annexe 3 Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Cette annexe présente les enjeux environnementaux ayant été définis comme prioritaires en Poitou-Charentes. Une série de cartes

Plus en détail

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure : OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques

Plus en détail

Cahier d enquête. Suspect N 5. Reproduction interdite

Cahier d enquête. Suspect N 5. Reproduction interdite Cahier d enquête Suspect N 5 Reproduction interdite 1ère étape : dé découvrez votre suspect Le Gypaè Gypaète barbu À l aide du plan, trouvez le Gypaète barbu dans les expositions. Le Gypaète barbu est

Plus en détail

Plan d action Gentianella germanica (Willd.) Börner

Plan d action Gentianella germanica (Willd.) Börner Plan d action Gentianella germanica (Willd.) Börner par Corinne Steinbach ERSA s. à r. l. Distribution géographique: Les populations de Gentianella germanica se limitent aux pelouses calcaires du centre-est

Plus en détail

Comptes des changements de la biodiversité des systèmes et des espèces

Comptes des changements de la biodiversité des systèmes et des espèces ATELIER INFRAREGIONAL POUR LA REGION DE L AFRIQUE DE L OUEST SUBSAHARIENNE SUR L ÉVALUATION ET LES MESURES INCITATIVES Ouagadougou, Burkina Faso, 14 17 Mai 2013 COMPTABILITÉ DE L ENVIRONNEMENT ET DES ÉCOSYSTÈMES

Plus en détail

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Sylvie Gauthier, Chercheuse scientifique, successions forestières RNCan-SCF-CFL

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

La gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase

La gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase Journée Bases de Données Besançon 21 mars 2013 La gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase François Gillet Université de Franche-Comté CNRS UMR 6249 Chrono-environnement

Plus en détail

CORRIGES Plan de la séance

CORRIGES Plan de la séance CORRIGES Plan de la séance 1. Corriges Compréhension écrite 2. Corriges Compréhension orale 3. Corriges Syntaxe 4. Corriges Vocabulaire 5. Corriges Conjugaison 6. Corriges Lecture d'élargissement 7. Corriges

Plus en détail

Scientific registration n : 35 Symposium n : 27 Presentation : Poster. SAFAIAN Nosrat, SHOKRI Maryam

Scientific registration n : 35 Symposium n : 27 Presentation : Poster. SAFAIAN Nosrat, SHOKRI Maryam Scientific registration n : 35 Symposium n : 27 Presentation : Poster Etude de l'influence des activités humaines sur l'érosion du sol dans la zone aride du Sud-Est de l'iran The study of the human activities

Plus en détail

Le réchauffement climatique, c'est quoi?

Le réchauffement climatique, c'est quoi? LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique, c'est quoi? Le réchauffement climatique est l augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Il est dû aux g az à effet de serre

Plus en détail

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs)

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) 105 Annexe 3 Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) On trouvera ci-après une description succincte des NIMP adoptées. Le texte intégral des NIMP peut être consulté sur le Site

Plus en détail

Conception d un CD interactif : simulation d une sortie en écologie végétale

Conception d un CD interactif : simulation d une sortie en écologie végétale Conception d un CD interactif : simulation d une sortie en écologie végétale A. El Ghorfi *, M. Boulanouar *, M. Cheggour*, N. Zahid ** * Département de biologie, ENS Marrakech ** Département d informatique,

Plus en détail

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

Formation FORÊT Les massifs

Formation FORÊT Les massifs Formation FORÊT Les massifs Ateliers du patrimoine naturel de Picardie Rémi François Paul Janin 20/04/2014 Tour d horizon des principaux massifs picards Retz : l héritage de la futaie cathédrale Dominance

Plus en détail

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression

Plus en détail

Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé

Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé Afin de parfaire la présentation «Initiation à la biodiversité à destination du secteur privé»,

Plus en détail

Sud Expert Plantes Comité de Pilotage

Sud Expert Plantes Comité de Pilotage Sud Expert Plantes Comité de Pilotage Mardi 8 Juin 2010, 9 :30-17 :30 Ministère des Affaires Etrangères et Européennes 27 rue de la Convention, salle 131, entrée par le 48 rue de Javel ; 75 015 Paris cedex

Plus en détail

INVENTAIRE DES BÂTIMENTS AGRICOLES DE LA MRC DE CHARLEVOIX-EST. Le positionnement des bâtiments

INVENTAIRE DES BÂTIMENTS AGRICOLES DE LA MRC DE CHARLEVOIX-EST. Le positionnement des bâtiments 23B Grange étable située au 18 21, rang des Lacs, Notre Dame des Monts. Patri Arch, 2011 INVENTAIRE DES BÂTIMENTS AGRICOLES DE LA MRC DE CHARLEVOIX-EST Le positionnement des bâtiments Décembre 2011 Le

Plus en détail

1575 pour Monsieur 1099 pour Madame

1575 pour Monsieur 1099 pour Madame MAURICE Casuarina Resort & Spa 1575 pour Monsieur 1099 pour Madame CES PRIX COMPRENNENT : les vols en classe éco (Q) avec Air Mauritius au départ de Bruxelles (TGV), les taxes d aéroport, l assistance,

Plus en détail

PASS ARAN. Maison du Valier - Gite Eylie 9 h 25 mn Dénivelée +1642m -1582 m

PASS ARAN. Maison du Valier - Gite Eylie 9 h 25 mn Dénivelée +1642m -1582 m PASS ARAN Maison du Valier - Gite Eylie 9 h 25 mn Dénivelée +1642m -1582 m Maison du Valier 950m 0h Tél 05 61 01 01 01 Suivre vers le Nord le GR 10 (balisage rouge et blanc) qui remonte au parking pour

Plus en détail

Constitution d'un réseau écologique sur la commune de Muttersholtz

Constitution d'un réseau écologique sur la commune de Muttersholtz Identité du territoire Structure porteuse de l'action : Ligue pour la Protection des Oiseau Alsace Entrée Thématique Agriculture Espèces et habitats naturels Milieu aquatiques et humides Localisation :

Plus en détail

Étude de la carte de Vézelise. Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique

Étude de la carte de Vézelise. Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique Étude de la carte de Vézelise Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique Double objectif de la séance Étude d un paysage lorrain de côte Apprentissage de la lecture du relief sur une

Plus en détail

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun On the spot Ecocertification et images satellites Exploitation forestière tropicale au Cameroun Exploitation forestière tropicale au Cameroun Un nombre croissant d opérateurs forestiers s engagent dans

Plus en détail

Etat de la connaissance de la biodiversité. sur la commune de Pantin

Etat de la connaissance de la biodiversité. sur la commune de Pantin Direction des Espaces Verts Mars 2011 Etat de la connaissance de la biodiversité sur la commune de Pantin Depuis sa création, le Département de la Seine-Saint-Denis a mobilisé ses moyens et fédéré les

Plus en détail

Monitoring des classes de neige des calottes polaires par Envisat

Monitoring des classes de neige des calottes polaires par Envisat Monitoring des classes de neige des calottes polaires par Envisat (Résultats de WOOPI) N. Tran, A. Vernier (CLS) F. Rémy R (LEGOS) P. Féménias F (ESA) Calottes glaciaires & classification de la neige/glace

Plus en détail

Les abeilles à Bruxelles Défis et opportunités

Les abeilles à Bruxelles Défis et opportunités Les abeilles à Bruxelles Défis et opportunités Présentation en vidéo-conférence Mois de l abeille urbaine à Montréal Marc Wollast marc.wollast@apisbruocsella.be www.apisbruocsella.be Apis Bruoc Sella Bruxelles

Plus en détail

Un volcanisme de point chaud: l île de Ténérife (Canaries). Thierry de Gouvenain novembre 2013.

Un volcanisme de point chaud: l île de Ténérife (Canaries). Thierry de Gouvenain novembre 2013. Un volcanisme de point chaud: l île de Ténérife (Canaries). Thierry de Gouvenain novembre 2013. 1 Localisation géographique. C est là! 2 Sommaire. 1 Le contexte géologique. 11 Les Canaries, volcanisme

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

Résumé du rapport final du Projet ECDD

Résumé du rapport final du Projet ECDD Résumé du rapport final du Projet ECDD Janvier 2010 avril 2013 A propos du projet ECDD Le projet ECDD a été mis en œuvre par la Bristol Conservation & Science Foundation (une unité opérationnelle de Bristol,

Plus en détail

Mise à jour Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC. l adiante cheveux-de-vénus Adiantum capillus-veneris

Mise à jour Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC. l adiante cheveux-de-vénus Adiantum capillus-veneris Mise à jour Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur l adiante cheveux-de-vénus Adiantum capillus-veneris au Canada ESPÈCE EN VOIE DE DISPARITION 2000 COSEPAC COMITÉ SUR LA SITUATION DES ESPÈCES

Plus en détail

Où sont les Hommes sur la Terre

Où sont les Hommes sur la Terre Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains

Plus en détail

«Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat».

«Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat». «Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat». Philippe USSEGLIO-POLATERA Université Paul Verlaine Metz UMR-CNRS 746 - LIEBE

Plus en détail

AVIS. Objet : Demande de permis d environnement pour l aménagement et l exploitation d un terrain d entraînement de sport moteur à ROCHEFORT

AVIS. Objet : Demande de permis d environnement pour l aménagement et l exploitation d un terrain d entraînement de sport moteur à ROCHEFORT AVIS Réf. : CWEDD/06/AV.378 Liège, le 13 mars 2006 Objet : Demande de permis d environnement pour l aménagement et l exploitation d un terrain d entraînement de sport moteur à ROCHEFORT Avis du CWEDD portant

Plus en détail

Identification interactive des plantes et système d'information collaboratif. P. Bonnet, J.-f. Molino & al. Umr AMAP. Equipe-projet IMEDIA

Identification interactive des plantes et système d'information collaboratif. P. Bonnet, J.-f. Molino & al. Umr AMAP. Equipe-projet IMEDIA Identification interactive des plantes et système d'information collaboratif P. Bonnet, J.-f. Molino & al. Umr AMAP Equipe-projet IMEDIA Contexte Deux défis majeurs : Crise alimentaire mondiale et la 6

Plus en détail

VI/23. Espèces exotiques qui menacent des écosystèmes, des habitats ou des espèces

VI/23. Espèces exotiques qui menacent des écosystèmes, des habitats ou des espèces Page 265 VI/23. Espèces exotiques qui menacent des écosystèmes, des habitats ou des espèces La Conférence des Parties I. SITUATION ET TENDANCES 1. Prend note du rapport sur la situation, les impacts et

Plus en détail

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE African Centre of Meteorological Application for Development Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement N 5, Mai 2015 FAITS SAILLANTS : Les zones favorables à une vigilance

Plus en détail

Objectifs présentés. Discussion générale

Objectifs présentés. Discussion générale Risque de feux et productivité forestière, de part et d autre de la limite nordique d attribution des forêts dans un contexte de changements climatiques Sylvie Gauthier Collaborateur : Yves Bergeron, Martin

Plus en détail

Traits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR

Traits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR Traits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR Ecole Chercheurs AgroEcologie 5-8 Juin 2012 1 Diversité spécifique

Plus en détail

Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer

Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer Bernard Simon- janvier 2015 Météorologie Web : Attention aux modèles utilisés dans les prévisions: (maillage / relief pris en compte/

Plus en détail

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis L espace d un an suffit pour constater la richesse et la diversité des populations d insectes qui prospectent dans le moindre carré de jardin.

Plus en détail

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. 1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. La figure ci-dessous présente la moyenne sur la France des températures minimales et maximales de l'été (période du 1 er juin

Plus en détail

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace 3 outils complémentaires pour connaître les sols en Alsace La base de données régionale sur les sols d Alsace Le guide des sols d Alsace La base de données régionale sur les sols Le réseau de mesure de

Plus en détail

Quelques données : Domaines & Patrimoine. Accord de partenariat avec le Groupe LAFORET Franchise. Membre de l ASFFOR.

Quelques données : Domaines & Patrimoine. Accord de partenariat avec le Groupe LAFORET Franchise. Membre de l ASFFOR. 1 2 Quelques données : Domaines & Patrimoine Membre de Adhérent à : l ASFFOR Membre de l ASFFOR Accord de partenariat avec le Groupe LAFORET Franchise 10 11 salariés 7000 8 500 ha ha gérés 12 13 groupements

Plus en détail

MADAGASCAR : quel avenir?

MADAGASCAR : quel avenir? MADAGASCAR : quel avenir? Jean-André Audissou (France) La visite des réserves de Madagascar permet d évaluer l importante richesse de la faune et de la flore de cette île dont la superficie dépasse celle

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR LAUSANNE 2012 Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR 2012, nouveaux modèles altimétriques 1 Affaire 94022 /

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

La Desertification. Résumé du rapport de l Evaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire

La Desertification. Résumé du rapport de l Evaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire La Desertification Résumé du rapport de l Evaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire LA DÉSERTIFICATION est la dégradation persistante d écosystèmes des zones sèches. Elle menace les moyens d existence

Plus en détail

CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES. CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail.

CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES. CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail. CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail.com Espèces locales et territoire, un destin commun? Pâturage

Plus en détail

Stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020

Stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020 Stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020 Sommaire Page 4 Introduction 6 Une vision pour agir 9 Une ambition commune 10 Agir ensemble 12 La biodiversité en France 15 Les 20 objectifs de la SNB

Plus en détail

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE 1 PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Résumé Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE

Plus en détail

Michel Fortin 1 er Vice-président FTPF 26 janvier 2011

Michel Fortin 1 er Vice-président FTPF 26 janvier 2011 Présentation par Michel Fortin 1 er Vice-président FTPF 26 janvier 2011 STANDARD DE GESTION FORESTIÈRE FSC FOREST STANDARD SHIP COUNCIL Historique du FSC Créé en 1993 suite au Sommet de la terre de Rio

Plus en détail

Mise en place d un réseau d Arboretums pour une valorisation coordonnée des ressources ligneuses ex situ

Mise en place d un réseau d Arboretums pour une valorisation coordonnée des ressources ligneuses ex situ ENGREF. Mise en place d un réseau d Arboretums pour une valorisation coordonnée des ressources ligneuses ex situ Stéphanie BRACHET Chargée des missions scientifiques ENGREF - Arboretum national des Barres

Plus en détail

Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre

Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre Figure 1b Wasmannia auropunctata Taille relative et diversité morphologique (Reine et ouvrière) Figure 2 Wasmannia auropunctata (mâle

Plus en détail

Guides Sommelier. WineBarcelona, Sommelier Guides I www.winebarcelona.com I tripadvisor.es/winebarcelona

Guides Sommelier. WineBarcelona, Sommelier Guides I www.winebarcelona.com I tripadvisor.es/winebarcelona Guides Sommelier Sommelier Guides WineBarcelona, Présentation Qui sommes-nous Que faisons-nous Notre Vision Une équipe de Sommeliers, experts de la destination Catalogne et au service de l Oenotourisme.

Plus en détail

Morcellement du paysage

Morcellement du paysage Morcellement du paysage L indicateur «Morcellement du paysage» montre comment le paysage en dessous de 100 mètres est morcelé par des barrières artificielles telles que des routes ou des zones d habitation.

Plus en détail

Systèmes sylvopastoraux. Pour un environnement, une agriculture et une économie durables

Systèmes sylvopastoraux. Pour un environnement, une agriculture et une économie durables Caractérisation morphobiologique écologique d'une espèce pastorale de Tunisie présaharienne (Periploca angustifolia Labill.). Implications pour l'amélioration pastorale Ferchichi A. Systèmes sylvopastoraux.

Plus en détail

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole Désherbage maïs Synthèse 2014 Cette synthèse regroupe les résultats de 9 essais du réseau de désherbage maïs Poitou-Charentes Vendée. L animation du réseau et la synthèse des données brutes sont assurés

Plus en détail

COMPTE RENDU FINAL D EXECUTION DE PROJET

COMPTE RENDU FINAL D EXECUTION DE PROJET COMPTE RENDU FINAL D EXECUTION DE PROJET Nom de l organisation : SOS FORETS I. INFORMATIONS DE BASE Titre du projet : Inventaire biologique et étude écologique des forets classées de Dassioko Sud et de

Plus en détail

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Réunion commission EauBiodiversité-Déchets 22 janvier 2015 DGALN - Direction de l'eau et de la Biodiversité 1 Ordre du jour

Plus en détail

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe? Sommaire Séquence 4 Tu as constaté que les séismes et les éruptions volcaniques se déroulaient toujours aux mêmes endroits. Tu vas maintenant chercher à expliquer ce phénomène. Problématique : Comment

Plus en détail

Que sont les sources d énergie renouvelable?

Que sont les sources d énergie renouvelable? Que sont les sources d énergie renouvelable? Comme leur nom l indique, il s agit de sources qui se renouvellent et ne s épuiseront donc jamais à l échelle du temps humain! Les sources non renouvelables

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE

Plus en détail

Les principaux thèmes liés à cette cause sont :

Les principaux thèmes liés à cette cause sont : S engager pour l environnement Les hommes sont dépendants de leur environnement : c est leur lieu de vie. C est pourquoi lutter contre la pollution et le gaspillage est important. La défense de l environnement,

Plus en détail

SAVAIS-TU QUE DANS MA COUR D ÉCOLE...

SAVAIS-TU QUE DANS MA COUR D ÉCOLE... SAVAIS-TU QUE DANS MA COUR D ÉCOLE... Éditions Mariko Francoeur Miguel Hortega IL Y A DES ANIMAUX? 1 Mon école est à Montréal, rue Berri. C est une belle école primaire toute faite de briques. En temps

Plus en détail

Une nouvelle écologie des parcs et des jardins

Une nouvelle écologie des parcs et des jardins Une nouvelle écologie des parcs et des jardins Une nouvelle écologie des parcs et des jardins Patrimoine vert bordelais et politique de développement et de gestion Ecologie : grands principes et applications

Plus en détail

Plan de désherbage, plan de gestion différenciée : objectifs et mise en œuvre concrète, quelles sont les actions à mettre en place par les communes?

Plan de désherbage, plan de gestion différenciée : objectifs et mise en œuvre concrète, quelles sont les actions à mettre en place par les communes? 11 décembre Arles Plan de désherbage, plan de gestion différenciée : objectifs et mise en œuvre concrète, quelles sont les actions à mettre en place par les communes? Claire LAFON Benoit DUPUY Introduction

Plus en détail

CONTENU MISE EN PLACE. 1. Placez le plateau de jeu au centre de la table.

CONTENU MISE EN PLACE. 1. Placez le plateau de jeu au centre de la table. TM Pour voir une vidéo explicative du jeu, visitez www.stratusgames.com INTRODUCTION BUT DU JEU Les habitants des villages entourant un volcan dormant vivaient heureux et en paix jusqu au jour où BADABOUM

Plus en détail

Site d étude. Résultats

Site d étude. Résultats Avec la collaboration de l Université de Bretagne Occidentale, (Institut Universitaire Européen de la Mer, Laboratoire d'ecophysiologie et de Biotechnologie des Halophytes et Algues Marines) Site d étude

Plus en détail

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation Quels rôles jouent les surfaces continentales dans le système climatique? Nathalie de Noblet-Ducoudré nathalie.de-noblet@lsce.ipsl.fr

Plus en détail

Journée scientifique 21 novembre «Base de données e-prpv Etat des lieux et perspectives Bernard Reynaud, Henri Brouchoud, Bruno Hostachy»

Journée scientifique 21 novembre «Base de données e-prpv Etat des lieux et perspectives Bernard Reynaud, Henri Brouchoud, Bruno Hostachy» Journée scientifique 21 novembre «Base de données e-prpv Etat des lieux et perspectives Bernard Reynaud, Henri Brouchoud, Bruno Hostachy» Sécurité alimentaire et Changement climatique : l Indianocéanie

Plus en détail

Evaluation des ressources forestières mondiales 2010 Rapport principal

Evaluation des ressources forestières mondiales 2010 Rapport principal ÉTUDE FAO: FORÊTS ISSN 1014-2894 163 Evaluation des ressources forestières mondiales 2010 Rapport principal Photos de couverture: Les sept thèmes de la gestion durable des forêts A gauche, de haut en bas:

Plus en détail

PLAN GÉNÉRAL D AMÉNAGEMENT FORESTIER SEIGNEURIE DE PERTHUIS RÉSUMÉ NOTE AU LECTEUR

PLAN GÉNÉRAL D AMÉNAGEMENT FORESTIER SEIGNEURIE DE PERTHUIS RÉSUMÉ NOTE AU LECTEUR NOTE AU LECTEUR Dans le cadre de notre certification forestière à la norme du Forest Stewardship Council de la Seigneurie de Perthuis, nous vous présentons un résumé du plan général d aménagement forestier

Plus en détail

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

SOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions

SOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions CYCLE 1 SOMMAIRE Des jeux tout prêts Colorie les animaux Le pelage des animaux Mères et petits Les modes de locomotion Animaux mélangés Plumes, poils et écailles Ranger les familles par ordre de taille

Plus en détail

FAVORISER LA BIODIVERSITÉ DANS LE CIMETIÈRE. Guillaume Larregle (Maison de l Environnement de Seine-et-Marne)

FAVORISER LA BIODIVERSITÉ DANS LE CIMETIÈRE. Guillaume Larregle (Maison de l Environnement de Seine-et-Marne) FAVORISER LA BIODIVERSITÉ DANS LE CIMETIÈRE Guillaume Larregle (Maison de l Environnement de Seine-et-Marne) LA TRAME VERTE ET BLEUE RECONSTITUER UN RÉSEAU DE CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES Permettre à la faune

Plus en détail

Les bases de données en ligne

Les bases de données en ligne Les bases de données en ligne Information-documentation, 1 ère Bac pro et BTSA La liste des bases de données présentées ici n est pas exhaustive. A vous de développer votre connaissance des sites Internet

Plus en détail

Association des. Objectifs. convivialité, réunir les habitants autour du jardinage. action sociale, action environnementale,

Association des. Objectifs. convivialité, réunir les habitants autour du jardinage. action sociale, action environnementale, Objectifs Association des convivialité, réunir les habitants autour du jardinage action sociale, création de jardins familiaux action environnementale, promouvoir un jardinage respectueux de l environnement

Plus en détail

LISTE DE PROTECTION DES ESPÉCES

LISTE DE PROTECTION DES ESPÉCES LISTE DE PROTECTION DES ESPÉCES Le caractère natif ou introduit des espèces a été défini à partir des considerations de Pascal et al (Pascal M, Lorvelec O, Vigne JD, Keith P, Clergeau P eds (2003) évolution

Plus en détail

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources

Plus en détail

CAR/ASP. J. G. Harmelin. J. G. Harmelin. J. G. Harmelin G. Pergent

CAR/ASP. J. G. Harmelin. J. G. Harmelin. J. G. Harmelin G. Pergent Liste de Référence des Types d Habitats Marins pour la sélection des sites à inclure dans les inventaires nationaux de sites naturels d intérêt pour la conservation CAR/ASP G. Pergent Juillet 2006 Avant-propos

Plus en détail

Les Français et la nature

Les Français et la nature Les Français et la nature Contact Frédéric Micheau Directeur des études d opinion Directeur de département Tel : 01 78 94 90 00 fmicheau@opinion-way.com http://www.opinion-way.com Mars 2015 1 Méthodologie

Plus en détail

Indexmed : Le big data en écologie? Pas encore disent certains. Pas si sûr! Avec IndexMed. Relevons ce challenge!

Indexmed : Le big data en écologie? Pas encore disent certains. Pas si sûr! Avec IndexMed. Relevons ce challenge! Indexmed : Le big data en écologie? Pas encore disent certains Pas si sûr! Avec IndexMed Relevons ce challenge! Origine du consortium L état des lieux (source : séminaire Allenvie, séminaire Indexmed1)

Plus en détail

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française Les tempêtes L expert Avec la crise climatique, les rivages subissent plus durement les assauts de la mer et les crues de fleuves. Pour anticiper et prévenir des risques d érosion et d inondation, il est

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Centre Beautour la biodiversité en Pays de la Loire Animateur de réseaux et catalyseur de projets de recherche

DOSSIER DE PRESSE. Centre Beautour la biodiversité en Pays de la Loire Animateur de réseaux et catalyseur de projets de recherche Centre Beautour la biodiversité en Pays de la Loire Animateur de réseaux et catalyseur de projets de recherche Inauguré en juin 2013, le centre régional pour la biodiversité Beautour redonne vie à l héritage

Plus en détail

Maison au bord de l eau 5 chambres Piscine Jacuzzi Dock A proximité immédiate du Normandy Shores Golf Club. www.selogeramiami.com

Maison au bord de l eau 5 chambres Piscine Jacuzzi Dock A proximité immédiate du Normandy Shores Golf Club. www.selogeramiami.com Villa Miramar Maison au bord de l eau 5 chambres Piscine Jacuzzi Dock A proximité immédiate du Normandy Shores Golf Club www.selogeramiami.com Adresse : 480 S Shore Drive 33141 Miami Beach Florida Sur

Plus en détail

16- Grand lac Shaw Portrait 2006

16- Grand lac Shaw Portrait 2006 Grand lac Shaw 16- Grand lac Shaw Portrait 2006 16.1 Localisation et description physique du Grand lac Shaw : Municipalité St-Narcisse-de- Rimouski Bassin versant (sous-bassin) Tenure Altitude (m) Latitude

Plus en détail

LA STRATEGIE CARBONE DU GROUPE OCP Saïd Mouline Conseiller du Président CONFERENCE NATIONALE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES AU MAROC: DEFIS ET OPPORTUNITES RABAT, 11-12 février 2009 50% des réserves du Monde

Plus en détail

Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle

Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle 7ème Journée de restitution des résultats de l Observatoire du Patrimoine Naturel Marais poitevin jeudi

Plus en détail