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Kambale Kavutirwaki et Ngessimo M.

Mutaka

Dictionnaire kinande-français
Avec index français-kinande

Avec une préface du prof. Claire Grégoire

Collection digitale
« Documents de Sciences humaines et sociales »
© Musée royal de l'Afrique centrale, Tervuren (Belgique) 2012
www.africamuseum.be

Toute citation doit être référencée.


Toute reproduction de cette publication à fin autre que privée ou éducative, que ce soit par impression, photocopie ou
tout autre moyen est interdite sans l'autorisation écrite préalable du Service des Publications du MRAC,
Leuvensesteenweg 13, 3080 Tervuren, Belgique.

ISBN : 978-9-4916-1501-6
Dépôt légal : D/2012/0254/12
i

Kambale Kavutirwaki et Ngessimo M. Mutaka

Dictionnaire kinande-français
avec index français-kinande

Avec une préface du


prof. Claire Grégoire
Musée royal de l’Afrique centrale (Tervuren)

Musée royal de l’Afrique centrale – Tervuren, Belgique


2012
ii

PRÉFACE

Mgr SIKULI Melchisédech

Parmi les multiples caractéristiques d’un peuple et les éléments véhiculaires de sa culture, nous devons
mentionner la langue maternelle. Qui affirme appartenir à un peuple ne le fera pas avec évidence sans en
connaître la langue maternelle. Celle-ci constitue sans nul doute pour les Nande une des principales
composantes du patrimoine sacré qu’ils tiennent de leurs ancêtres. Il leur revient de la conserver avec fierté
en mettant tout en œuvre pour en faire connaître et valoriser la richesse anthropologique, linguistique et
scientifique.

C’est un devoir sacré pour les parents et les adultes dans chaque famille, puis à l’école, de
transmettre les bonnes manières aux enfants pour qu’ils grandissent en âge et en sagesse en vue de devenir
demain des citoyens respectueux des valeurs qui fondent la dignité de l’homme dans son être et dans son
agir. Ce serait un leurre de croire que les gens de l’extérieur accompliront ce devoir sacré à notre place.
L’une de ces bonnes manières au niveau de la famille est sans nul doute d’enseigner notre langue maternelle
à nos enfants, car celle-ci demeure un élément à ne pas négliger dans les efforts déployés dans tous les sens
pour le développement intégral de la communauté et du pays tout entier.

Une simple visite chez certains peuples des pays voisins nous fait constater avec une heureuse
surprise la parfaite maîtrise par les enfants, non seulement de leur langue maternelle, mais aussi des langues
nationales et/ou officielles. Chez nous, par contre, l’impression serait que, dans certains milieux, la
préférence va à la langue swahili, d’ailleurs mal connue par la plupart, et parlée comme si le kinande était
rabaissant. Ne risquons-nous pas ainsi d’être des déracinés, de nous aliéner et de perdre l’aspect
fondamental de ce qui constitue notre identité propre, condition pour répondre efficacement avec les autres
au rendez-vous enrichissant du donner et du recevoir ? En effet, une personne qui ignore sa langue
maternelle est comparable à un arbre qui manque de racines.

Nous exprimons notre gratitude au professeur Philippe Mutaka pour ce Dictionnaire kinande-français.
Nous encourageons les membres de la communauté yira et autres à accueillir et à consulter cet ouvrage.
Tous y trouveront un outil précieux qui les replonge dans la culture nande. Puisse ce nouveau dictionnaire
constituer un des livres qui nous incitent à l’amour d’instruire nos enfants pour reconstruire la paix, l’unité
véritable et de promouvoir le développement intégral de notre peuple.

+ Melchisédech SIKULI PALUKU


Évêque de Butembo-Beni
iii

Préface

Claire Grégoire

Le Dr Kavutirwaki Kambale a élaboré un important Dictionnaire de sa langue maternelle, le kinande (langue


bantoue, zone D de la classification de Guthrie). Ce travail a été mené avec l’assistance financière et
scientifique de la section de Linguistique du Musée royal de l’Afrique centrale (Tervuren, Belgique).
Malheureusement, le Dr Kavutirwaki est mort avant d’avoir fini ce travail scientifique. Depuis lors, le
manuscrit du Dictionnaire kinande est resté longtemps dans nos archives en attendant que nous trouvions
une solution adéquate pour le corriger et le publier dans de bonnes conditions.

Avec l’aide du professeur Larry Hyman de l’Université de Californie à Berkeley, et aussi du


D Robert Hedinger de la branche SIL/Yaoundé, nous avons réussi à obtenir la collaboration de Ngessimo
r

Mutaka, qui est un locuteur natif du kinande et également un linguiste (avec un Ph.D. de l’University of
Southern California, Los Angeles), pour qu’il parachève cet important document tout en l’enrichissant avec
des données supplémentaires. La contribution du Dr Mutaka s’est avérée très appréciable avec, notamment,
l’ajout de l’introduction au Dictionnaire, de la section sur les plantes médicinales, des expressions
phrastiques et de nombreuses entrées lexicales.

Nous saisissons cette occasion pour adresser nos sincères remerciements aux nombreux informateurs
qui ont aidé les Dr Kambale Kavutirwaki et Mutaka à collecter le matériel pour ce Dictionnaire. Nous
remercions particulièrement le professeur Francesco Remotti de l’Université de Turin pour avoir fourni un
ticket aller-retour Yaoundé-Entebbe (en Ouganda) qui a permis au Dr Mutaka de collecter des données
supplémentaires à Butembo ; M. Marcel Mutaka, sœur Euphrasie Melonde, le prof. Kamabu Valentin et
M. Kasilongo pour leur contribution à la section sur les plantes médicinales du Dictionnaire ; le Dr Robert
Hedinger pour son travail de correction et de conversion des données du logiciel Shoebox en version Word ;
le prof. Larry Hyman pour ses remarques généreuses sur le contenu du Dictionnaire ; ma collègue, le
prof. Yvonne Bastin, pour l’encadrement du Dr Kavutirwaki lors de la préparation du manuscrit de la
première version du Dictionnaire. Nos remerciements s’adressent également à nos propres autorités du
Musée royal de l’Afrique centrale pour avoir consenti d’investir d’importants moyens financiers pour la
publication de ce Dictionnaire.

C’est avec un véritable plaisir que j’ai appris que Mgr Sikuli Paluku Melchisédech, évêque du diocèse
de Butembo-Beni, a également écrit une préface à ce Dictionnaire afin d’encourager la population nande à
renouer son intérêt tous azimuts à sa culture et à sa langue. Le fait de publier ce Dictionnaire dans la série
des travaux du Musée est notre manière de contribuer également à la culture nande et à l’éducation de ce
peuple.

Claire Grégoire
Chef honoraire de la section de Linguistique
Musée royal de l’Afrique centrale
iv

Sommaire

Introduction au Dictionnaire du kinande : notes grammaticales ……………………. v


0. L’aire nande et ses activités principales ……………………………................................. vi
1. Une présentation succincte de la grammaire du kinande ……………………………….. vii
1.1. Au sujet des entrées du dictionnaire ……………………………….……………………. vii
1.2. Les entrées des formes verbales ……………………………………..…………………… vii
1.3. Les entrées nominales ……………………………………………………………………… viii
1.4. Des entrées potentielles ……………………………………………….………………….. xi
1.4.1. Entrées potentielles ou productives dans les formes nominales …………………… xii
1.4.2. Les formes verbales en -i ̧re dans un temps du passé ………………………………… xii
1.4.3 Les entrées potentielles avec les extensions verbales …………...…………………… xiii
1.4.3.1. Le passif ……………………………………………………………..…………………. xiii
1.4.3.2. Le causatif …………………………………………………………..…………………. xiii
1.4.3.3. Les autres extensions verbales …………………………………..…………………… xiv
1.4.4. Les entrées potentielles avec le réflexif yi- …………………………………………… xvi
1.4.5. Les entrées potentielles avec l’auxiliaire ya- ‘aller’ …………...…………………….. xvii
1.4.6. Les entrées potentielles employant les marqueurs de temps ………………………. xvii
1.5. Quelques considérations phonologiques ………………………………………………… xxv
1.5.1. Les voyelles de base et les voyelles de surface …………………..…………………… xxv
1.5.2. L’interprétation phonétique de certaines consonnes……………..…………………… xxvi
1.5.3. Processus phonologiques ……………………………………………………………….. xxvii
1.5.4. Notes au sujet de deux processus morphologiques ………………………………….. xxx
2. Les cas problématiques et les solutions proposées ………………….……………………. xxxi
2.1. La transcription des voyelles ……………………………………………………………… xxxi
2.2. La transcription de b, bb, g, l, ll, tt, t de Kavutirwaki (1978) .... …………………… xxxii
2.3. La transcription de la nasale palatale -ɲ- différente de ni ̧-a …………………………. xxxii
2.4. La marque de la voyelle ATR dans les entrées lexicales ………..…………………….. xxxii
2.5. La marque des tons dans les idéophones et les onomatopées ….……………………… xxxiii
3. Notes finales …………………………………………………………………………………… xxxiii
4. Références ……………………………………………………………………………………… xxxv

Dictionnaire kinande-français ………………………………………….. 1


Index français-kinande …………………………………………………….………………… 177
Appendice 1 : Expressions phrastiques (cf. ehisimo n’emisyo) …….…………………… 272
Appendice 2 : Les noms nande ……………………………………………………………….. 281
Appendice 3 : Les plantes médicinales …………………………………..………………….. 289
Terminologie des plantes médicinales ………………..…………………… 289
Classification des plantes selon leur usage médicinal …………………… 296
Terminologie des maladies en kinande …………………………………… 298
Traitement de certaines maladies avec des plantes médicinales ………. 300
Appendice 4 : Notes sur le Dictionnaire kinande du point de vue des Bakonzo,
par Philippe Mutaka, Stanley Baluku et Syahuka Muhindo ………………… 305
v

Introduction au Dictionnaire du kinande : notes grammaticales


Ngessimo Mutaka
University of Yaounde 1

Dans cette introduction, je voudrais présenter les points suivants : 1) des principes de la linguistique
moderne qui ont milité pour le choix de la présentation des items lexicaux de ce Dictionnaire ; 2) la
manière dont les cas difficiles ont été traités ; 3) quelques notes au sujet de l’intégration du Lexique nande de
Kavutirwaki (1978) dans le présent Dictionnaire et quelques observations sur le genre de nouvelles données
de ce Dictionnaire que Kavutirwaki a fournies au MRAC de Tervuren1. Mais avant d’aborder ces différents
sujets, je me permets de présenter brièvement l’aire nande ainsi que l’ethnie nande.

0. L’aire nande et ses activités principales


La communauté nande vit dans une région relativement vaste dans la province du Nord-Kivu en République
démocratique du Congo où elle constitue 60 % de la population dans les territoires administratifs de Beni et
Lubero sur une superficie de 25 580 km2. C’est une région qui se trouve à la frontière de l’Ouganda dont elle
est séparée par le lac Idi Amin (ancien lac Édouard) et le mont Ruwenzori à l’est ; elle est limitée par la
forêt dense dans sa partie nord et ouest, et par les territoires administratifs de Walikale, Masisi et Rutshuru
dans sa partie sud. Les deux villes principales de cette région sont Butembo au centre et Beni au nord.
D’autres agglomérations importantes de cette région sont Kayna, Kanyabayonga et Lubero au sud de l’aire
nande ; Oicha et Eringeti au nord.

En ce qui concerne Eringeti, selon la tradition orale, les Nande qui peuplent cette agglomération
sont composés majoritairement des Wanande-Kainama dont les origines remontent à la fin du XVIe siècle
lorsqu’ils ont quitté la région Kitara-Hoima de l’Ouganda et se seraient d’abord installés à Kainama qui
dépendait du territoire d’Irumu dans la Province-Orientale. Par la suite, en 1932, avec la politique de
l’homogénéisation, l’administration coloniale belge entreprit le processus de découpage territorial en
préconisant d’annexer la chefferie des Wanande-Kainama au Kivu en vue de les joindre à leurs frères
‘Wanande Sud’. C’est en 1938 qu’un groupe de trente familles de ces Wanande-Kainama et leur chef
Musubaho Selemani s’installèrent à Eringeti. De 1976 à nos jours, cette contrée d’Eringeti est devenue une
vibrante agglomération commerciale.

1
Kambale Kavutirwaki, qui est à l’origine de ce dictionnaire, est mort en 1998, après avoir confié le
manuscrit du Dictionnaire sur des fiches au Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren. Le travail que
j’ai fait a été de trier et de réorganiser les données de Kavutirwaki en laissant tomber ce que je jugeais
inutile et en enrichissant les données avec d’autres données que j’ai pu obtenir des dictionnaires de Kakule
Tatsopa (1982), de Pauline Fraas (1961), d’un manuscrit inédit de Marcel Mutaka et de la Grammaire de
Guibert Baudet (1948) pour les noms des oiseaux, des arbres et des mammifères. D’autres informations ont
été tirées de Bergmans (1971). Je voudrais exprimer mes remerciements aux nombreuses personnes
anonymes qui ont aidé Kavutirwaki dans sa collecte des données que m’ont remises les linguistes du MRAC.
Comme vous le remarquerez dans le texte, parfois j’emploie ‘nous’ lorsque j’ai l’impression que Kavutirwaki
aurait été d’accord avec mes propos, et j’emploie ‘je’ lorsque j’écris à titre personnel.
vi

Carte de l’aire habitée par les Nande et les Konzo


vii

Nombre de locuteurs nande vivent dans les villes principales du pays, notamment à Goma, Bukavu,
Kisangani, Kinshasa et Bunia. Il existe également des locuteurs nande dans la zone de Walikale, appelés
Bakobo. La population nande est estimée à environ 4 millions d’habitants2. Selon les notes de Kavutirwaki,
les sous-ethnies qu’on retrouve chez les Wanande sont les Baswaga, les Basukali, les Bamate, les Bahira, les
Bakira, les Bahambo, les Bito, les Batangi, les Bahumbe, les Bakumbule, les Batike et les Babinga (voir les
commentaires associés au mot ‘akalandári’ dans le Dictionnaire).

Au plan économique, l’activité principale de l’ethnie nande est probablement le négoce. Butembo,
la ville principale, est essentiellement mercantile et ses commerçants sont en contact étroit avec Nairobi,
Dubaï, Kinshasa, Bukavu, Kisangani, Bunia3, etc. Même dans les campagnes, la population s’adonne au
commerce du café, des pommes de terre, des légumes, du manioc, des bananes, etc.

1. Une présentation succincte de la grammaire du kinande


1.1. Au sujet des entrées du Dictionnaire
Ce sont des mots prononcés en isolation suivis de leurs racines qui constituent les entrées lexicales de ce
Dictionnaire. Notre choix des mots en isolation au lieu des racines lexicales, comme c’est le cas du Lexique
de Kavutirwaki (1978), a été motivé par notre souci de nous adresser avant tout à des lecteurs nande dont
les connaissances en linguistique théorique sont assurément aléatoires. Juste après le mot en isolation, nous
donnons la racine de ce mot par souci de fournir un guide à ceux qui ont des connaissances linguistiques
plus appropriées à l’analyse de ce mot. Par l’emploi du mot ‘racine’, nous voulons dire que pour un mot tel
que eri ̧lekeranıá̧ (qui est le mot en isolation), c’est soit le morphème lek ou le thème verbal lekeran-i ̧ qui
comprend la racine et les extensions (telles que ir, an et i ̧)4. Pour identifier le thème verbal d’un mot, il faut
ignorer les éléments qui précèdent la racine, c’est-à-dire l’augment et le préfixe (eri-). Dans de rares cas,
nous n’identifions pas la racine du mot au cas où celui-ci est un adverbe ou une interjection. En ce qui
concerne les racines verbales, une façon rapide de les identifier est de conjuguer le verbe au futur en
employant ngandi-, c’est-à-dire, ‘je+marque du futur’ ; comme dans ngandi-leker-an-i ̧-a ‘je le laisserai
ainsi’. Pour identifier les racines nominales, on y arrive en mettant le mot au pluriel s’il était au singulier ou
alors en le mettant au singulier s’il était au pluriel. En effet, ce faisant, l’on change tout simplement
l’augment ainsi que le préfixe en laissant la racine du mot inchangée comme dans le mot omubíri (le
corps), emibíri (les corps) : -biri est ainsi la racine nominale du mot.

1.2. Les entrées des formes verbales


Pour ce genre d’entrées, nous employons la forme du verbe à l’infinitif. Selon l’analyse de Hyman et
Valinande (1985), les formes verbales se subdivisent en deux catégories : les verbes de racine à ton haut (H)
(et ceux de racine sans ton sous-jacent) ou à ton bas (B). Les verbes à ton haut se reconnaissent facilement
par le fait qu’ils ont un ton haut sur le préfixe verbal comme dans le mot erí-tum-a ‘envoyer’, à l’inverse de
eri-hum-a ‘frapper’. Nous faisons nôtre l’analyse de Hyman et Valinande (1985) en affirmant que le ton H
du préfixe (représenté par un accent aigu sur la voyelle qui le porte) a comme origine la première voyelle

2
Ce chiffre a été publié sur un site Internet dans un texte intitulé “Memorandum du Kyaghanda Belgique
sur l’agression actuelle de la République démocratique du Congo” du 5 mars 2000.
3
À cause de la guerre en RDC des années 2002-2006, ces activités ont certainement régressé.
4
Le terme technique est ‘base’ mais nous employons le mot ‘racine’ ou parfois ‘radical’ car il est mieux
connu que le mot ‘base’.
viii

de la racine. C’est pour cela que l’entrée lexicale d’un mot tel que erítúma est -túm-, tandis que celle d’un
mot tel que erihúma est -hum-. En d’autres mots, le ton lexical se réalise sur la voyelle précédente.

Nous attirons également l’attention du lecteur sur le ton haut placé sur la pénultième voyelle dans
le mot en isolation, en d’autres mots sur l’avant-dernière voyelle. Un tel ton n’apparaît pas dans l’entrée
lexicale. Hyman et Valinande (1985) considèrent ce ton comme étant de niveau syntagmatique. Pour se
rendre compte que ce n’est pas un ton lexical, on peut observer sa réalisation dans les formes suivantes :

erítúma ‘envoyer’
erítumíra ‘envoyer pour’
erítumiríra ‘envoyer intentionnellement’
erítumirirána ‘envoyer l’un à l’autre intentionnellement’
erítuma Magúlu ‘envoyer Magulu’
erihúma ‘frapper’
erihumíra ‘frapper pour’
erihumiriríra ‘frapper intentionnellement’
erihumirirána ‘s’entre-frapper intentionnellement’
erihumirira Magúlu ‘frapper Magulu intentionnellement’

Comme illustré dans ces mots, le ton haut syntagmatique apparaît chaque fois sur la pénultième voyelle, et,
dans le cas du dernier groupe de mots qui consiste en un verbe suivi de son complément d’objet direct, ce
ton haut syntagmatique apparaît sur le deuxième mot (c’est-à-dire Magúlu).

S’agissant du ton lexical H, il apparaît comme la première partie du ton descendant (haut-bas) au
cas où la racine du verbe commence par une voyelle, comme illustré dans les mots suivants :

̧̂
erımána ̧́
/ ári- ıman-a/ ‘se tenir debout’
eryu̧ ̂gú̧ta / ári- úgu̧ t-a/ ‘se rassasier’

Comme nous l’avons souligné plus haut, le ton H de la racine se réalise sur la voyelle précédente.
Cependant, dans le cas présent, puisque erîmána a deux voyelles identiques, une de ces voyelles s’efface et
le ton bas qui serait apparu sur la deuxième voyelle constitue la deuxième partie du ton descendant.
Autrement dit, le ton descendant est en fait la combinaison du ton haut et du ton bas. Pour le cas de
eryu̧ ̂gú̧ta, la voyelle du préfixe se dévocalise, devient une glide et perd de ce fait sa propriété d’être une
unité porteuse de ton. Le ton lexical H qui serait apparu sur la voyelle du préfixe se reporte sur la voyelle de
la racine en constituant ainsi la première partie du ton descendant.

1.3. Les entrées nominales


La structure de la forme nominale est : augment+préfixe+racine. Comme pour les verbes, nous n’incluons
pas l’augment et le préfixe dans l’entrée lexicale qui suit la forme du mot en isolation. Encore une fois, le
ton haut syntagmatique apparaît sur la pénultième voyelle. Ce ton haut syntagmatique n’est pas indiqué
dans la racine. Cependant, nous tenons à signaler que les tons dans les racines des entrées lexicales des
formes nominales sont plus complexes. En vue d’arriver à interpréter facilement notre transcription de ces
tons, les remarques suivantes s’avèrent nécessaires :
ix

a) Si la dernière voyelle de l’entrée lexicale est suivie par (-L%), cela signifie que le ton haut syntagmatique
ne se réalise pas dans un tel mot. C’est le cas de -káli ̧ (-L%) omu̧ ́kali ̧ ‘femme’ à l’inverse de -káli omúkáli
‘une personne difficile’.
b) Le ton lexical haut se réalise toujours sur la voyelle précédente. Ainsi, pour -káli ̧, le ton haut sur ká se
réalise sur le préfixe mú- dans omu̧ ́kali ̧ ‘femme’.
c) Dans certains mots, le ton lexical haut se réalise sur l’augment au lieu de se réaliser sur la voyelle du
préfixe comme c’est le cas dans ómu̧ lú̧ngu̧ ́lu̧ ‘sauterelle noire’. Comme nous savons que l’entrée lexicale
d’un préfixe n’a pas de ton haut, nous adoptons l’analyse de Mutaka (1994) qui considère un tel ton comme
un ton haut flottant. Nous indiquons le flottement de ce ton en l’écrivant après l’entrée lexicale comme c’est
le cas de : -lungu̧ ́lu̧ ́ H. Le même principe s’applique aussi pour un mot tel que ómwána ‘enfant’. Puisque le
ton haut de l’augment ne peut avoir comme origine la voyelle du préfixe mu-, même si sa voyelle se
dévocalise en une glide w, ce ton haut doit être flottant. L’entrée lexicale du mot ómwána est ainsi -ana H5.

En ce qui concerne les formes nominales dont la racine lexicale commence par une nasale, le ton haut peut
cependant apparaître sur la voyelle de l’augment, tout en ayant comme origine la première voyelle de la
racine, comme c’est le cas du mot émbene ‘chèvre’ dont l’entrée lexicale est -héne (-L%). On parvient à
distinguer un tel ton haut de la première voyelle de la racine du ton haut flottant par l’emploi d’un test
simple en kinande : en plaçant le mot dans une classe différente, de préférence en classe 12, on voit sur
quelle voyelle le ton haut se réalise. Pour s’en convaincre, comparez les mots suivants :

a. émbene (cl. 9) akáhene (cl. 12) ‘chèvre’


b. ómu̧ lu̧ ́ngu̧ ́lu̧ (cl. 3) ákalú̧ngú̧lu̧ (cl. 12) ‘termite’

Si le ton lexical haut est une propriété de la première voyelle de la racine, il apparaît sur la voyelle
précédente du préfixe comme c’est le cas en (a), et, s’il est flottant, il se réalise sur l’augment comme c’est le
cas en (b).

Quant à savoir si une forme se réalise avec un ton haut syntagmatique sur la pénultième voyelle ou si
ce ton haut est lexical (c’est-à-dire un ton haut lié à la voyelle finale dans l’entrée de l’item lexical), on peut
employer le test suivant : on sait qu’en kinande, l’adjectif -li ̧to ‘lourd’ ne porte pas de ton qui peut se
réaliser sur un mot qui précède dans une structure phrastique à l’inverse de l’adjectif -kú̧hi ̧ ‘court’ qui a un
ton haut. Ceci signifie que, lorsque le mot est suivi de cet adjectif dans un groupe de mots (“phonological
phrase”), le ton haut syntagmatique ne se réalise pas. Une autre démarche consiste à employer un
démonstratif tel que ‘celui-ci’ au lieu de l’adjectif -li ̧to ‘lourd’. Les formes suivantes constituent un
échantillon représentatif des formes nominales en kinande. Observez la façon dont elles se différencient
dans les exemples suivants :

5
Si l’on compare ce mot avec eryoêgâ ‘faire un lavement’, on a comme forme intermédiaire du mot erïù-
ogáa. Lorsque la voyelle i devient une semi-voyelle, son ton haut se réalise sur la voyelle au sein de la
même syllabe qui a occasionné la dévocalisation. Ainsi, le ton haut de la voyelle initiale de ómwána ne
peut pas être interprété comme ayant son origine à partir d’une forme intermédiaire telle que omuà-ána.
x

En isolation Lexicales + -li ̧to + ceci Glose


okugúlu -gulu ̧́
okugulu kulıto okugulw’ oku̧ ‘jambe’
omugóngo -gongó ̧́
omugóngo mu̧ lıto omugóng’ oyu̧ ‘dos’
akáhúka -húká ̧́
akáhúka kalıto akáhúk’ aka ‘insecte’
omú̧kali ̧ -káli ̧ omu̧ ́kali ̧ mu̧ lıto
̧́ omu̧ ́kaly’ oyu̧ ‘femme’
omugenda -gendà ̧́
omugenda mu̧ lıto omugend’ oyu̧ ‘lune’
omusíkâ -sikáa ̧́
omusíka mu̧ lıto omusík’ oyu̧ ‘fille’

Tel que présenté dans ces exemples, il est préférable d’employer l’adjectif -li ̧to car la dernière voyelle du
nom qui précède ne s’efface pas comme c’est le cas avec l’emploi du démonstratif ‘ceci’. Bien que les tons de
surface des deux premiers mots soient identiques, ils sont différenciés dans leurs entrées lexicales lorsque
ces mots sont suivis de l’adjectif -li ̧to.

Un autre élément à signaler au sujet des entrées nominales est leur affiliation dans un système de
classes. Chaque nom appartient à un genre qui consiste d’habitude en une paire de classes, c’est-à-dire la
forme au singulier et au pluriel. L’appariement de ces classes se fait de la manière suivante : 1/2, 3/4, 5/6,
7/8, 9/10, 11/14, 11/10, 12/13, 12/19, 15/6. Dans le choix de la forme en isolation, nous avons souvent
opté pour la forme du mot qui apparaît plus fréquemment, par exemple, celle de la classe 4 pour emíkolere
‘manière de faire’ (au lieu de omúkolere). Au cas où le nom est employé dans une seule classe, nous
indiquons cette classe. Le tableau suivant donne le système des classes des préfixes kinande dont les chiffres
qui se réfèrent à une classe donnée apparaissent à côté de l’entrée lexicale du nom en question dans le
Dictionnaire.

Tableau des préfixes de classe en kinande

Numéro de la Préfixe Préfixe Exemple avec l’augment devant le préfixe


Classe nominal verbal
1 Mu- a- omu̧ ́kali ̧ akágendâ ‘la femme part’
2 ba- ba- abákali ̧ bakágendâ ‘les femmes partent’
3 Mu- a- omúti akáterâ ‘l’arbre tombe’
4 mi- yi- emíti yikáterâ ‘les arbres tombent’
5 ri- 6
ri- li- eritúndá rikátogâ ‘le fruit tombe’
6 ma- a- amatúndá akátogâ ‘les fruits tombent’
7 ki- ki- ekitirí kikáterâ ‘le panier tombe’
8 bi- bi- ebitirí bikáterâ ‘les paniers tombent’
9 N- yi- endé yikâmâ ‘la vache bêle’
émbene yikâmâ ‘la chèvre bêle’
yi- ̧́ ́ku̧ yikátibitâ ‘l’antilope court’
eyısu̧
ø- esulú yikálumâ ‘le pénis fait mal’

6
Le préfixe de la classe 5 ri- s’emploie aussi bien pour l’infinitif que pour les nominaux. Cependant, il faut
noter que lorsque l’augment est absent, ri- est remplacé par i- dans les verbes comme le montrent les
exemples suivants : okw’ igénda (oko rigénda) ‘au sujet de partir’ vs. oko rituànda ‘sur le fruit’. Merci à
Larry Hyman (communication personnelle) pour cette observation.
xi

10 N- si- esyondé sikâmâ ‘les vaches bêlent’


esyómbene sikâmâ ‘les chèvres bêlent’
̧́ ́ku̧ sikátibitâ ‘les antilopes courent’
esısu̧
esyosulú sikálumâ ‘les pénis font mal’
11 lu- lu- olu̧ hóti ̧ lukáberâ ‘le haricot est en train de
bouillir’
12 ka- ka- akáhúka kakálakâ ‘l’insecte siffle’
13 tu- tu- otúhúka tukálakâ ‘les insectes sifflent’
14 bu- bu- ̧́ ‘la boisson est chère’
óbwabu̧ bu̧ kálıre
15 ku- ku okúbokó kukálumâ ‘le bras fait mal’
16 ha- ha- halyá halí kísuki ‘il y a une brousse là-bas’
17 ko- ku- okonyu̧ ́mba kuli kanyú̧nyu̧ ‘il y a un oiseau
dans la maison’
18 mo- mu- omonyu̧ ́mba muli mú̧lwana ‘il y a un jeune
garçon dans la maison’
19 hi- hi- ehíhúka hikálakâ ‘les insectes sifflent’
24 e- yi- eBútembo yiri lúhi ‘il y a une guerre à
Butembo’

Il faut remarquer que le préfixe pour le numéral ‘quatre’ est bha- en classe 2 (cf. abandú bháni ‘quatre
personnes’) et bhi- en classe 8 (cf. ebindú bhíni ‘quatre choses’). En outre, le préfixe nominal des
numéraux 2, 3, 4, 5 en classes 4 et 10 est i ̧- ainsi que l’illustrent les exemples suivants :

emi ̧nw’ ıbi


̧́ ̧ri ̧ ‘2 doigts’ (cl. 4) cf. abandú babiri ‘2 personnes’ (cl. 2)
̧̂
ısátu ‘3 doigts’ basátu ‘3 personnes’
̧́ ̧
ıni ‘4 doigts’ bháni ‘4 personnes’
̧̂
ıtánu ‘5 doigts’ batánu ‘5 personnes’
esyómben’ i ̧bi ̧ri ̧ ‘2 chèvres’ (cl. 10) cf. ebiryató bibiri ‘2 chaussures’ (cl. 8)
i ̧sátu ‘3 chèvres’ bisátu ‘3 chaussures’
̧́ ̧ ‘4 chèvres’
ıni bhíni ‘4 chaussures’
itánu ‘5 chèvres’ bitánu ‘5 chaussures’

En ce qui concerne le numéral 10, le préfixe est ı-̧́ lorsque ce nombre apparaît dans sa forme adjectivale.

̧́ ́mi ̧
erıku̧ ‘dix’
̧́ ́mi ̧
abandw’ ıku̧ ‘dix personnes’ (*abandú báku̧ ́mi ̧)
̧́ ́mi ̧ ‘dix chèvres’
esyómben’ ıku̧ ̧́ ́mi ̧)
(*esyómbené sıku̧

1.4. Des entrées potentielles


Étant donné que le kinande est une langue bantoue de type agglutinatif (c’est-à-dire dont les mots se
composent d’un assemblage de morphèmes comme le mot erítumirána ‘envoyer l’un à l’autre’ dont les
morphèmes sont e-ri-tum-ir-an-a), il y a toujours lieu de prévoir des mots formés à partir des racines,
xii

surtout les racines verbales en ajoutant des extensions. Dans ce Dictionnaire, nous n’avons pas voulu inclure
tous les mots potentiels ; nous nous sommes limités à n’inclure que les mots que nous avons jugés plus
usuels. Je voudrais à présent expliquer avec plus de détails ces entrées potentielles de façon à permettre au
lecteur de pouvoir en reconstruire certaines qui n’ont pas été incluses dans le Dictionnaire.

1.4.1. Les entrées potentielles ou productives dans les formes nominales


Vu que la structure de la forme nominale du kinande est : augment+préfixe+racine (pour une forme
nominale non dérivée) ou augment+préfixe+thème (pour une forme nominale dérivée) où le thème se
compose de la racine+extension(s)+voyelle finale, chaque nom a un préfixe de base. C’est par exemple le
préfixe mu- dans o-mú-lúme ‘homme’, ba- dans a-bá-lúme ‘hommes’, ka- dans a-ká-húka ‘insecte’ qui sont
des préfixes de base. Le même nom peut cependant s’employer avec un préfixe secondaire qui est un préfixe
appartenant à une classe différente, notamment la classe 7, 11, 12 pour les mots non dérivés et la classe 1,
3, 4, 14 pour les mots dérivés. Le préfixe secondaire dans les mots non dérivés ajoute une certaine
coloration au nom. C’est ce qu’illustrent les exemples suivants :

a-ká-lúme ‘un petit homme que l’on aime bien’


e-kí-lúme ‘un grand homme que l’on trouve sale’
o-lú-lúme ‘un grand homme que l’on n’aime pas du tout’

Dans les mots dérivés, le préfixe mu- de la classe 1 s’emploie avec le préfixe bu- de la classe 14 pour des
mots abstraits, mu- de la classe 3, et mi- de la classe 4 pour la manière dont une chose est faite.

Bien que chaque mot dérivé puisse employer ces préfixes, tous les mots ne s’en servent pas
effectivement dans la langue. En ce qui concerne le préfixe mu- de la classe 1, j’ai chaque fois retenu ceux
̧́ ̧ ‘soulard’ (du verbe eri-tamíra
dont je crois que l’usage est plus fréquent tel que le mot o-mu̧ -tamıri
‘devenir soûl’) à l’inverse d’un mot tel que o-mu̧ -hu̧ ́mi ̧ ‘frappeur’ (du verbe eri-húm-a ‘frapper’) que
n’importe quel locuteur nande comprendrait mais qu’il n’emploierait pas lui-même d’une manière
fréquente. Pour les mots qui indiquent la manière de faire quelque chose, j’ai chaque fois retenu ceux qui
emploient le préfixe mi- de la classe 4 bien que, chaque fois, j’ai indiqué leur appartenance à la classe 3 et
4. Dans son manuscrit, Kavutirwaki avait beaucoup de mots de la classe 14 avec le préfixe bu- dont le sens
est ‘la récompense qu’on donne à celui qui...’ ; par exemple obu̧ hu̧ ́mi ̧ ‘la récompense que l’on donne à celui
qui frappe’ (du verbe eri-húma ‘frapper’). Bien que le sens soit correct, j’ai l’impression que c’est là un sens
potentiel. Les utilisateurs de ce Dictionnaire ne devraient pas s’imaginer que les locuteurs nande ont
toujours une récompense lorsque les gens frappent ou font une autre chose (dérivée d’un verbe).

1.4.2. Les formes verbales en -i ̧re dans un temps du passé


N’importe quel verbe peut se conjuguer dans un temps du passé avec la désinence -i ̧re. Cependant, il y a des
changements qui interviennent au niveau du radical, selon la longueur des éléments que ce radical contient.
Si le radical comprend plus de deux voyelles, il y a un phénomène qu’on appelle ‘imbrication’ qui s’applique
sur un tel radical se terminant par la consonne n, l, ou r et qui consiste en une réduction du radical de la
manière que je voudrais brièvement illustrer à travers les exemples suivants.

̧́
a. mó-tw-a-tú̧l-ıre ‘nous avons déchiré’ (cf. erí-túl-a ‘déchirer’)
̧́
mó-tw-a-bán-ıre ‘nous avons trouvé’ (cf. erí-bán-a ‘trouver’)
xiii

mó-tw-á-téb-i ̧re ‘nous avons menti’ (cf. eri-téb-a ‘mentir’)


̧́
b. mó-tw-a-hangéne (mótwahangán-ıre) ‘nous nous sommes levés’ (cf. erí-hangána ‘se lever’)
̧́
mó-tw-a-lembére (mótwalembér-ıre) ‘nous avons gardé’ (cf. erí-lembér-a ‘garder’)
̧́ (mótwahangu̧ ́l-ıre)
mó-tw-a-hangwıre ̧́ ‘nous avons détaché’ (cf. erí-hangul-a ‘détacher’)
c. mó-tw-á-hángam-i ̧re ‘nous sommes restés debout’ (cf. eri-hangám-a ‘se tenir debout’)
̧́
mó-tw-a-hakáb-ıre ‘nous nous sommes savonnés’ (cf. erí-haká-ba ‘se savonner’)

Comme illustré dans les exemples en (a), si le radical comprend seulement deux voyelles, ou, mieux encore,
si la base verbale (c’est-à-dire la racine+extension(s)) ne comprend qu’une seule voyelle, la désinence -i ̧re
s’ajoute simplement à la base pour former le temps du passé. Cependant, si la dernière consonne de la base
est une nasale n ou une liquide l ou r, il y a des changements qui s’opèrent dans le radical. Si la dernière
consonne est la nasale n, cette nasale change de place avec la consonne r de -i ̧re, après elle s’efface. Si la
dernière consonne est une liquide, celle-ci s’efface. L’effacement de la liquide dans tous les cas où
l’imbrication se manifeste est accompagné de la coalescence des voyelles ; en d’autres termes, deux voyelles
se combinent pour former une autre voyelle tel qu’illustré dans les formes en (b). Si la dernière consonne
d’une base de plus d’une voyelle est une consonne n’appartenant pas à la catégorie des l, r, n, il n’y aura
jamais imbrication comme illustré dans les formes en (c). Pour plus d’informations sur l’imbrication en
kinande, voir Mutaka (1991).

1.4.3. Les entrées potentielles avec les extensions verbales


Il existe un certain nombre d’extensions verbales productives en kinande. Puisque ces extensions
augmenteraient d’une manière dramatique le volume du Dictionnaire, j’ai jugé opportun de ne pas les
inclure, étant donné que le lecteur averti peut toujours arriver à les reconstituer en suivant un certain
nombre de principes relativement simples que je voudrais expliciter à présent.

1.4.3.1. Le passif
L’extension pour le passif est -u- qui se place tout juste avant la voyelle finale. Cependant, il peut avoir
comme allomorphes -bu- ou -ibu- comme on le constate dans les exemples suivants :

a. eri-hek-u-a [erihekwâ] ‘être porté’ cf. eri-héka ‘porter’


b. erï-ót-ibu-a [eryótebwâ] ‘être allumé’ cf. ery-ôtâ ‘allumer’
̧́
erï-ıt-ibu-a ̧́ ̧bwâ]
[erıti ‘être tué’ ̧̂
cf. er-ıtâ ‘tuer’
c. eri-so-ibu-a [eriswebwâ] ‘être broyé’ cf. eri-swâ ‘broyer’
eri-ne-ibu-a [erinebwâ] ‘être évacué’ cf. eri-nía ‘faire caca’
d. erï-tá-bu-a [erítabwâ] ‘être enterré’ cf. erí-tâ ‘enterrer’
eri-oki ̧-bu-a [eryoki ̧bwâ] ‘être grillé’ cf. ery-okyâ ‘griller’

Pour plus d’informations sur le passif en kinande, voir les commentaires dans la version anglaise de ce
Dictionnaire ou dans Mutaka (en préparation).

1.4.3.2. Le causatif
Le morphème du causatif -i ̧- peut s’employer avec un radical qui n’est pas causativisé, en d’autres mots, un
radical dont la signification est ‘causer quelqu’un à faire quelque chose’ ou ‘faire faire quelque chose à
quelqu’un’. Le morphème -i ̧- se place devant la voyelle finale comme illustré dans les exemples suivants :
xiv

a. á-ri-gul-i ̧-a [eri ̧gu̧ lyâ] ‘faire acheter, vendre’ cf. árigúla ‘acheter’
á-ri-keh-i ̧-a [erıkehyâ]
̧́ ‘rapetisser’ cf. eríkéha ‘diminuer’
b. á-ri-i ̧t-is-i ̧-a [erıti
̧́ ̧syâ] ‘faire tuer’ ̧̂
cf. erıtâ ‘tuer’
á-ri-ót-is-i ̧-a [eryótesyâ] ‘faire allumer’ cf. eryôtâ ‘allumer’
c. á-ri-só-is-i ̧-a [eri ̧ìswesyâ] ‘faire broyer’ cf. eriswâ ‘broyer’
á-ri-ná-is-i ̧-a [eri ̧nesyâ] ‘faire faire caca’ cf. erinía ‘faire caca’

Comme on le voit dans les formes ci-dessus, le morphème du causatif -i ̧- s’insère avant la voyelle finale. Ce
morphème est quelquefois accompagné d’un autre morphème du causatif de la forme -is- ainsi que le
montrent les exemples en (b, c). La voyelle i du morphème du causatif -is- subit le processus de l’harmonie
vocalique ainsi que le montrent les exemples (c) où i se réalise comme e si la voyelle précédente dans le
thème verbal est une voyelle mi-fermée ou mi-ouverte. Tandis que le morphème -i ̧- peut apparaître comme
seule extension dans un thème verbal (voir l’exemple en (a)), le morphème -is- ne peut jamais se réaliser
sans la présence du morphème -i ̧-.

Au cas où le morphème du passif -u- et celui du causatif -i ̧- apparaissent dans une forme, c’est le morphème
du passif -u- qui occupe la position avant la voyelle finale ainsi qu’on peut l’observer dans les exemples
suivants (la forme de base montrant le causatif -i ̧- et le passif -u- est placée entre des barres parallèles) :

eri ̧nesi ̧bwâ ‘faire en sorte qu’on fasse caca’ (cf. eri ̧nesyâ ‘faire faire caca’)
/á-ri-ná-is-i ̧-u-a/ erinebwâ ‘être évacué’
eri ̧gu̧ li ̧bwâ ‘être vendu’ (cf. erigu̧ lyâ ‘vendre, faire acheter’)
/á-ri-gul-i ̧-u-a/ erigulwâ ‘être acheté’

Lorsque le morphème du causatif -i ̧- s’emploie avec le marqueur du temps -ıre,


̧́ le causatif -i ̧- se réalise dans
la position pénultième du thème verbal, en scindant ainsi -i ̧re en deux éléments ainsi que le montre le mot
suivant :
̧́ -e
mó-tu-á-gúl-ır-ı ̧́ [mótwágu̧ ́lıryê]
̧́ ‘nous avons vendu’ (littéralement : ‘nous avons fait acheter’)

Pour une explication de l’analyse des tons de surface dans cette forme, voir Mutaka (1994). Notez
cependant que, bien que le morphème -i ̧- du causatif n’ait pas de ton haut sous-jacent, il doit être analysé
avec un ton haut lorsqu’il apparaît dans le temps du passé avec la désinence -i ̧re. C’est ce ton haut qui se
réalise sur la voyelle pénultième et qui est également la première moitié du ton descendant sur la voyelle
finale, c’est-à-dire le H du ton HB descendant sur la voyelle finale.

1.4.3.3. Les autres extensions verbales


Les extensions suivantes sont relativement productives en kinande selon le verbe avec lequel elles sont
employées : l’applicatif -ir-, le morphème -irir- qui est la marque d’une chose faite intentionnellement et le
morphème du réciproque -an-. D’autres extensions ne sont pas productives en ce sens qu’elles ne
s’emploient qu’avec certains verbes, ce sont : le transitif réversif -ul-, l’intransitif réversif -ukal- et
l’impositif -ik-. Ces extensions sont illustrées dans les exemples suivants :
xv

a. l’applicatif -ir-
erihúma ‘frapper’ erihumïra Kámbale ‘frapper pour Kambale’
erítúma ‘envoyer’ erítumïra Kámbale ‘envoyer à Kambale’
eríláka ‘crier’ erílakira omonyu̧ ́mba ‘crier dans la maison’

b. l’intentionnel -irir-
erihúma ‘frapper’ erihumïrira Kámbale ‘frapper intentionnellement Kambale’
erítúma ‘envoyer’ erítumïrira Kámbale ‘envoyer Kambale intentionnellement’

c. le réciproque -an-
erihumána /á-ri-hum-an-a/ ‘se frapper l’un et l’autre’
erítumirána /á-ri-túm-ir-an-a/ ‘s’envoyer l’un et l’autre’

d. le transitif réversif -ul-


erikingúla /á-ri-king-ul-a/ ‘ouvrir’ cf. erikínga ‘fermer’
erisengúla /á-ri-seng-ul-a/ ‘déballer’ cf. erisénga ‘emballer’
erilogóla /á-ri-lóg-ul-a/ ‘guérir’ cf. erilóga ‘ensorceller’

e. l’intransitif réversif -ukal-


erikingukála /á-ri-king-ukal-a/ ‘s’ouvrir’ cf. erikínga ‘fermer’
erisengukála /á-ri-seng-ukal-a/ ‘se déballer’ cf. erisénga ‘emballer’
erítogokála / á-ri-tóg-ukal-a/ ‘tomber de soi-même’ cf. erítóga ‘tomber’

f. l’impositif -ik-
erikingíka /á-ri-king-ik-a/ ‘être ouvrable’ cf. erikínga ‘ouvrir’
erisengéka /á-ri-seng-ik-a/ ‘être “emballable”’ cf. erisénga ‘emballer’
erilogéka /á-ri-lóg-ik-a/ ‘être “ensorcellable”’ cf. erilóga ‘ensorceller’

Il faut aussi noter que plus d’une extension peut apparaître dans une forme verbale. Le transitif -ul-,
l’intransitif réversif -ukal- et l’impositif -ik- sont toujours près de la racine, tandis que le passif -u- ou le
causatif -i ̧- est toujours près de la finale de la base verbale, c’est-à-dire près de la voyelle finale. En ce qui
concerne l’applicatif et le réciproque, cela dépend du verbe. Voici quelques exemples qui illustrent l’ordre
d’apparition de ces extensions :

eri-king-ul-ir-an-i ̧-a ‘ouvrir’ (par exemple, une porte en même temps que quelque chose d’autre)
erikasaníra ‘faire un effort pour quelqu’un’
eri ̧-hek-er-es-an-i ̧-a ‘porter quelque chose avec autre chose en même temps’
eri ̧-sangul-ir-i ̧-a ‘essuyer sur quelque chose’
̧́
erı-bul-ir-an-i ̧-a ‘faire disparaître quelque chose’
̧́
erı-bul-an-ir-i ̧-a ̧́ lanıá̧ ‘se demander l’un et l’autre’
‘faire demander pour’ (cf. erıbu̧
̧́ li ̧a ‘demander’
erıbu̧
eríbúla ‘se demander’)
xvi

Il est à noter que la séquence -ik-i ̧- (c’est-à-dire, l’impositif -ik- suivi du causatif -i ̧-) traduit l’idée de ‘agir de
concert avec, assister’. Elle rend le verbe transitif. Les exemples suivants illustrent ce phénomène. La voyelle
de -ik- s’harmonise avec la voyelle mi-haute de la racine, et la voyelle du causatif -i ̧- devient une glide (cf.
ekyâ/i ̧kyâ =/-ik-i ̧- a/ dans ces exemples).

erigotséra ‘dormir’ eri ̧gotserekyâ ‘dormir avec quelqu’un (dans le sens de l’aider à dormir)’
eritsónga ‘tailler (du bois)’ eri ̧tsongekyâ ‘aider à tailler (du bois)’
eryu̧ nzâ ‘contrôler les pièges’ eryu̧ nzi ̧kyâ ‘aider à contrôler les pièges (dans le sens d’accompagner la
personne pendant qu’elle va contrôler les pièges)’
erisóma ‘lire’ eri ̧somekyâ ‘aider à lire / assister quelqu’un pendant qu’il lit’
erihéka ‘transporter’ eri ̧hekekyâ ‘aider à transporter’
eribámba ‘tanner’ eri ̧bambi ̧kyâ ‘aider (quelqu’un) à tanner’

Cette séquence -ik-i ̧- n’est pas productive en ce sens qu’elle ne s’obtient qu’avec les verbes qui se prêtent à
̧́
une telle interprétation. Il est possible que le verbe erıwati ̧kyâ ‘aider’ dérive de la racine -wat- de eríwáta
‘tenir’ et de cette séquence -ik-i ̧- qui s’est cristallisée comme partie de la racine -watiki ̧- pour signifier
‘aider’ ; en d’autres termes, la signification originale de ce verbe pourrait avoir été ‘aider à tenir’, une
̧́
signification qui, par ailleurs, peut s’obtenir si le locuteur interprète ce mot erıwati ̧kyâ à partir de la
structure profonde /e-ri-wát-ik-i ̧-a/ et non de /e-ri-wátiki ̧-a/.

Il faut aussi remarquer que certaines extensions se sont cristallisées sur la racine, de telle sorte que,
si celle-ci venait à être détachée de l’extension, cette racine n’aurait aucun sens. Voici des exemples qui
illustrent ces racines :

̧́
erıkesyâ /á-ri-káàs-i ̧-a/ ‘passer la nuit’ cf. *eríkésa
erisangána /á-ri-sang-an-a/ ‘rencontrer’ cf. *erisánga
erítobóla /á-ri-tob-ul-a/ ‘enfoncer’ cf. *erítóba
erigotséra /á-ri-gots-ir-a/ ‘sommeiller’ cf. *erigótsa

1.4.4. Les entrées potentielles avec le réflexif yi-


La racine de tout verbe transitif peut être précédée du réflexif -yi- si le sens qui en résulte traduit l’idée
d’une action du verbe qui se reflète sur son agent. Pour qui s’intéresse à l’analyse des tons, le réflexif -yi- ne
se comporte pas comme un marqueur d’objet, bien que sa position dans le complexe verbal soit celle du
marqueur de l’objet. Pour des commentaires plus élaborés à ce sujet, voir la version anglaise de ce
Dictionnaire. Je me limite dans cette version à donner quelques exemples illustratifs :

̧́ ̧bu̧ ndabu̧ ndyâ


a. erıyi /á-ri-yï-búndabund-i ̧-a/ ‘se faire marcher lentement’
̧́ ́bu̧ ndabu̧ ndyâ /á-ri-mu-búndabund-i ̧-a/ ‘le faire marcher lentement’
b. erımu̧
c. eríbundabúnda /á-ri-búndabund-a/ ‘marcher lentement’

Comme le montrent ces exemples, on s’attendrait à ce que le ton haut de la racine -búnd- se propage sur la
voyelle du réflexif et du préfixe verbal -ri- de la même façon qu’il se propage sur les deux voyelles
précédant la racine en (b). Mais l’on observe que ce ton haut apparaît sur le préfixe -ri- en (a) comme si la
voyelle du réflexif yi- était en fait la première voyelle de la racine du verbe.
xvii

1.4.5. Les entrées potentielles avec l’auxiliaire ya- ‘aller’


Toute racine verbale peut être précédée de l’auxiliaire ya- pour donner au complexe verbal le sens de ‘aller
faire quelque chose’.

a. eriyahúma ‘aller frapper’ (cf. erihúma ‘frapper’)


eriyamuhúma ‘aller le frapper’
eriyátúma ‘aller envoyer’ (cf. erítúma ‘envoyer’)
eriyámútúma ‘aller l’envoyer’

Ainsi que le montrent les exemples ci-dessus, on pourrait supposer que ya- est simplement un marqueur de
temps ou d’aspect indiquant le futur. À l’inverse du réflexif yi-, ya- se comporte comme un marqueur de
temps par rapport au comportement du ton dans le complexe verbal. Cependant, certaines formes du temps
du passé suggèrent plutôt un comportement différent de celui des marqueurs de temps ainsi que le montrent
les exemples suivants :

̧́
a. mótwatu̧ ́mıre ‘nous avons envoyé’ ̧́
*mótwayatu̧ ́mıre
mótwáhu̧ ́mi ̧re ‘nous avons frappé’ *mótwayáhú̧mi ̧re
b. mótwáyi ̧r’iyátúma ‘nous sommes allés envoyer’
mótwáyi ̧r’iyahúma ‘nous sommes allés frapper’

Ces formes indiquent clairement que ya- est plutôt un auxiliaire, que c’est sur lui que se greffe le marqueur
de temps -i ̧re (simplifié dans cette forme comme -i ̧r- à cause de la forme du verbe qui suit). En réalité, la
forme du verbe qui suit est l’infinitif avec un marqueur de temps ya- dans lequel la consonne de l’infinitif
eri- a été effacée. En d’autres termes, la forme ‘nous avons envoyé’ est en fait mótwáyi ̧re eriyátúma.

Il faut en outre remarquer que le ton se comporte normalement lorsque l’auxiliaire ya- est utilisé
dans la racine d’un verbe qui commence par une voyelle. Il faut comparer à ce propos une forme où le
̧́
réflexif yi- est utilisé comme dans erıyowâ/eri-yi-óu̧ -a/ ‘s’écouter, être fier’ et eri ̧yôwâ ‘aller écouter’ où
ya- est utilisé ainsi qu’on le voit dans ces exemples suivants :

a. eri ̧yôwâ /á-ri-ya-óàu̧ -a/ ‘aller écouter’


eri ̧yólobereryâ /á-ri-ya-óàlob-irir-i ̧-a/ ‘aller attendrir’
eri ̧yówanıá̧ /á-ri-ya-óàwan-i ̧-a/ ‘aller embellir’

Ces exemples illustrent le fait que, lorsque la voyelle de ya- s’élide, le ton H de la racine se réalise sur la
̧́
voyelle de cette racine comme la première partie du ton descendant alors que pour erıyowâ, ce ton se
réalise sur la voyelle de la marque de l’infinitif, bien que la voyelle de yi- a été élidée comme celle de ya-.

1.4.6. Les entrées potentielles employant les marqueurs de temps


L’étude de la structure du verbe nande révèle que la langue emploie un nombre limité de morphèmes qui,
en se combinant, forment les marqueurs de temps et d’aspect. Ces combinaisons deviennent alors tellement
multiples qu’il est virtuellement impossible de les mentionner toutes dans un Dictionnaire. Je me limite à
donner la position de ces morphèmes marqueurs de temps telle que signalée dans Valinande (1984), Mutaka
xviii

(1994) et des exemples illustratifs de différents temps tels que suggérés dans un travail inédit de Larry
Hyman avec l’aide de Nzama Valinande.

1) Positions des morphèmes de marqueurs de temps et d’aspect (Valinande 1984, Mutaka 1994)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
a nga na ma bi ri e ne mu ndi ta sya ya
ka
ki
ø
xix

2) Tableaux des différents temps


Dans les tableaux suivants adaptés de Hyman (m. s.), PPA=proposition principale affirmative, PPN=proposition principale négative

Le présent
Signification PPA affirmative Exemples PPN Exemples
globale
instantané -amaa- twâmâgénda si..atá Sítwátagénda
‘nous partons’ ‘nous ne sommes pas partis’
-anámaa- twanámâgénda sí..atá
‘nous partons en effet’
-ká...a tukágendâ sí..li-...a sítuligendâ
‘nous partons’ ‘nous ne partons pas’
habitude -kána...a tukánagendâ sí..li...a
‘nous partons parfois’
progressif -nému- tunémugénda sí..li...a
‘nous sommes en train de partir’
-kiná- tukinágénda sí..kí- Sítukígénda
‘nous continuons à partir’ ‘nous ne partons plus’
xx

Le passé récent
Signification PPA Exemples PPN Exemples
globale
informatif mó..a...i ̧r-e mótwagéndi ̧re mó..téta mótutétagénda
‘nous sommes partis’ ‘nous ne sommes pas partis’
mó..ana...i ̧r-e mótwanagéndi ̧re mó..téta
‘nous sommes partis effectivement’
-a- twágénda mó..téta
‘nous sommes partis’
habitude -ana- twanágénda mó..téta
‘nous sommes partis en effet’
̧́ sya
mó..anásırı ̧́ ̧́ syagénda
mótwasırı ̧́ mó..tétásya- mótutétásyagénda
‘nous sommes venus partir’ ‘nous ne sommes plus partis’
̧́ sya
mó..anásırı ̧́ ̧́ syagénda
mótwanásırı ̧́ mó..tétásya-
‘nous sommes venus partir en effet’
xxi

Le passé lointain
Signification PPA Exemples PPN Exemples
globale
-a- twagenda mó..ta mótutágénda
‘nous étions partis’ ‘nous ne sommes pas partis’
-a-na- twanagenda mó..ta
‘nous étions partis en effet’
-a-na-ya- twanayagenda
‘nous étions allés partir’
Passé lointain mó..a mótwagénda mó..ta
‘nous étions partis’
mó..ana mótwanágénda mó..ta
‘nous étions partis en effet’
mó..ásya mótwásyagénda mó..tasya
‘nous étions venus partir’
mó..anásya mótwanásyagénda mó..tasya
‘nous étions en effet venus partir’
xxii

Le futur
Signification PPA Exemples PPN Exemples
globale
immédiat -kándi- tukándigénda sí...endi sítwandigénda
‘nous partirons’ ‘nous ne partirons pas’
-némwendi- tunémwendigénda sí..endi
‘nous partirons en effet’
lointain kásya...a tukásyagendâ sí..endisya sítwendisyagénda
‘nous partirons un jour’ ‘nous ne partirons pas’
kándisya- tukándisyagénda sí..endisya
‘nous partirons un jour’
némwendisya tunémwendisyagénda
‘nous partirons un jour’
kándisyásya tukándisyásyagénda sí..endisyásya sítwendisyásyagénda
‘nous partirons’ ‘nous ne partirons pas’
kándisyátásyaya tukándisyátásyayagénda sí..endisyásya
‘nous partirons’
xxiii

Le potentiel
Signification PPA Exemples PPN Exemples
globale
recommandable -anga twangagénda sí..anga sítwangagénda
‘nous devrions partir’ ‘nous ne devrions pas partir’
possibilité -angana- twanganagénda sí..anga
‘nous pouvons partir’
nécessité Angatáa twangatâgénda sí..angáta sítwangátagénda
‘nous devrions partir’ ‘nous ne pouvons pas partir’
possibilité future -angasya- twangasyagénda sí..angásya sítwangásyagénda
‘nous devrions partir’ ‘nous ne pouvons plus partir’
anganásya twanganásyagénda sí..angásya
‘nous pouvons encore partir’
angatásya twangatásyagénda sí..angátásya sítwangátásyagénda
‘nous devrions encore partir’ ‘nous ne pouvons plus partir’
probabilité au -anga..i ̧r-e twangagéndi ̧re sí..anga...-i ̧r-e ̧́
sítwangagendıre
passé ‘nous pourrions partir’ ‘nous ne pouvions pas partir’
possibilité au -angana..i ̧r-e twanganagéndi ̧re sí..anga...-i ̧r-e
passé ‘nous pourrions en effet
partir’
contingence -éndi- twéndigénda sí..éndi sítwéndigénda
récente ‘nous serions partis’ ‘nous ne serions pas partis’
contingence au -endi- twendigénda si..endi sitwendigénda
passé ‘nous serions partis’ ‘nous ne serions pas partis’
contingence -éndísya- twéndísyagénda sí..éndisya sítwéndigénda
récente ‘nous partirions’ ‘nous ne serions pas partis’
contingence au -endisya- twendisyagénda sí ..éndisya sítwéndisyagénda
passé ‘nous partirions’ ‘nous ne serions plus partis’
xxiv

Le conditionnel
Signification PPA Exemples PPN Exemples
globale
immédiat -ama- twamagénda amátendi twamátendigénda
‘si nous partons’ ‘si nous ne partons pas’
-téta- tútétagénda
‘si nous ne partons pas’
passé -amábi- twamábigénda -téta-
‘si nous partons’
futur -amásya- twamásyagénda -tétásya- tútétásyagénda
‘si nous partons’ ‘si nous ne partons pas’
futur lointain -amábisya- twamábisyagénda -amátendisya- twamátendisyagénda
‘si nous partons’ ‘si nous ne partons pas’

Le subjonctif
Signification PPA Exemples PPN Exemples
globale
formel ø...-e tugénde sí...ø -e sítugénde
obligatoire ‘partons’ ‘ne partons pas’
hypothétique i...a ítwagénda ísi..a..a ísitwagendâ
‘que nous partions alors’ ‘ne partons pas’

L’impératif
Signification PPA Exemples PPN Exemples
globale
ordre ø... –a genda ísi..a...a ísitwagendâ
‘pars’ ‘ne partons pas’
hortatif ø... –e tugénde sí..-e sítugénde
‘partons’ ‘ne partons pas’
xxv

1.5 Quelques considérations phonologiques

Avant de commenter certains processus phonologiques qui interviennent lorsque différents morphèmes se
joignent pour former un mot, je voudrais brièvement présenter le tableau des voyelles et des consonnes du
kinande.

1.5.1. Les voyelles de base et les voyelles de surface


Les voyelles de base ou voyelles sous-jacentes sont celles qui font partie des entrées lexicales des
morphèmes tandis que les voyelles de surface sont les voyelles qui se réalisent au niveau phonétique. Voici
ces différentes voyelles dans les tableaux suivants.

Voyelles de base Voyelles phonétiques


i̧ u̧ i̧ u̧

i u i u

ɛ ɔ e o

a ɛ ɔ
a

Phonétiquement, il existe 9 voyelles en kinande. Cependant, on peut même estimer ces voyelles phonétiques
au nombre de 10 ou 11 si l’on ajoute la voyelle a7 dans le mot omu̧ ́kali ̧ ‘femme’ et la voyelle u̧ dans le
groupe de mots esyondu̧ ’esi ̧ ‘ces cheveux du bas-ventre’. La raison pour laquelle nous excluons ces deux
voyelles est qu’elles n’apparaissent pas dans beaucoup de mots. Parmi les 9 voyelles phonétiques, 7 d’entre-
elles sont employées de manière contrastive. Autrement dit, ces 7 voyelles ont le statut de phonèmes et elles
peuvent apparaître dans les racines des formes verbales comme dans les exemples suivants :

Infinitif Impératif Entrée lexicale


̧́ ̧́ :ga
erısı ‘laisser’ si ̧ga ‘laisse’ ̧́
/-sıg-/
árísí :ga ‘semer’ siga ‘sème’ /-síg-/
árisɛ́ :ga ‘inciser’ sɛga ‘incise’ /-seg-/
̧́ ́ :ma
erıhu̧ ‘se déplacer’ hu̧ ma ‘déplace-toi’ /-hu̧ ́m-/
árísú :ba ‘ressusciter’ suba ‘ressuscite’ /-súb-/
árísɔ́ :ka ‘traverser’ sɔka ‘traverse’ /-sók-/
árísá :ka ‘rester’ saka ‘reste’ /-sák-/

Nous employons les voyelles e, o indistinctement pour les voyelles mi-fermées ou mi-ouvertes. Il est à noter
que les voyelles phonétiques mi-fermées sont toujours le résultat d’un processus phonologique
d’assimilation dite ‘ATR’.

7
Après examen de ce son à l’ultrason “ultrasound”, Pulleyblank a conclu que cette voyelle a est porteuse du
trait ATR lorsqu’elle se trouve dans un environnement ATR (Pulleyblank, communication personnelle), voir
aussi Gick et al. 2006.
xxvi

1.5.2 L’interprétation phonétique de certaines consonnes


Voici le tableau consonantique du kinande :

p ts th t k
b d g
β f s h
l
ɬ
r
m n ɲ ŋ
w y

Pour des raisons orthographiques, certaines consonnes ont été employées d’une manière particulière. C’est
ainsi que :

b est la consonne bilabiale fricative β ; exemple : eríbwíra ‘raconter’


bh est la plosive bilabiale sonore ; exemple : eríkobhakóbha ‘marcher sans but’
t est la plosive alvéolaire sourde ; exemple : erítúma ‘envoyer’
th est la plosive dentale sourde ; exemple : ethenthera ‘jeu de glissée’
lh est la latérale sous forme d’une tape qui est employée avec les voyelles postérieures.
g est la vélaire fricative sonore ; exemple : erigúla ‘acheter’
ng est d’une part la séquence consonantique du complexe nasal qui est employée à la place de [ŋg] et
d’autre part le complexe nasal vélaire palatalisé comme dans le mot engíma ‘singe’ dans lequel ŋg devient
palatalisée lorsqu’elle précède une voyelle fermée. Notez que la nasale dans le mot engíma est réalisée aussi
comme une palatale.
ny est la nasale palatale qui est aussi employée à la place du signe phonétique [ɲ]
k est l’occlusive vélaire ou l’occlusive vélaire palatalisée lorsqu’elle apparaît devant une voyelle fermée (cf.
ekíndu ‘chose’, akándu ‘une petite chose’8).

8
Bien que k et ng deviennent palatalisées devant les voyelles antérieures fermées, elles ne sont jamais
palatalisées si la séquence ki ou ngi résulte de l’effacement d’une voyelle antérieure non fermée comme
dans les mots áki ̧ba /a-ka-i ̧b-a/ ‘il a volé cela (cette petite chose)’ ; ng’ıba
̧́ /nga-i ̧b-a/ ‘s’il volait’. Dans le
mot áKi ̧ba /a-ki-i ̧b-a/ ‘il l’a volée’ (ici le K répresente la palatale k et ki est le marqueur de l’objet de la
classe 7), la vélaire k reste palatalisée car sa palatalisation provient du fait qu’elle précède une voyelle
antérieure fermée dans la représentation sous-jacente (cf. ki-), avant que la voyelle fermée ne s’efface. Je
signale que les deux k dans áki ̧ba et áKi ̧ba (‘il a volé une petite chose’ vs. ‘il l’a volée’) forment une paire
minimale. Pour plus d’information sur la palatalisation de k, voir Mutaka (en préparation).
xxvii

1.5.3. Processus phonologiques


a. Harmonie ATR
En kinande, il existe un type d’harmonie vocalique appelée ‘harmonie ATR’. Elle a toujours comme origine
une voyelle haute du premier degré d’aperture (indiquée par une cédille au-dessous de la voyelle haute). En
général, cette harmonie ATR va de la droite vers la gauche ainsi que le montrent les exemples suivants :

̧́ ́ma
erıhu̧ ‘se déplacer’ ̧́ mi ̧syâ
erıhu̧ ‘faire déplacer’
árihuma ‘frapper’ eri ̧hu̧ mi ̧syâ ‘faire frapper’
árihɛ́ma ‘mendier’ eri ̧hemesyâ ‘faire mendier’
áríhɔ́ma ‘enduire’ ̧́
erıhomesyâ ‘faire enduire’
áríháma ‘déplacer’ ̧́
erıhami ̧syâ ‘faire déplacer’
árilíma ‘cultiver’ eri ̧li ̧mi ̧syâ ‘faire cultiver’
̧́ ma
erılı ̧́ ‘éteindre’ ̧́ ̧mi ̧syâ
erıli ‘faire éteindre’

Alors que la structure du verbe dans le paradigme de gauche est : ɛri- RACINE+ VF, celle du paradigme de
droite est : ɛri- RACINE + is + i ̧ + VF où VF signifie ‘voyelle finale’. Le morphème du causatif -i ̧- a le trait
[+ATR]. Lorsqu’une forme verbale ne comprend que des voyelles [-ATR], c’est-à-dire des voyelles non
tendues, toutes les voyelles qui précèdent le morphème du causatif -i ̧- acquièrent le trait [+ATR]. Dans le
jargon phonologique, on parle de la propagation du trait [+ATR] de la voyelle -i ̧- du causatif à toutes les
autres voyelles à sa gauche. Dans la suite, la voyelle -i ̧- se dévocalise en une glide y et son ton haut se
réalise comme la première partie du ton descendant de la voyelle finale.

b. La nasale+les alternances consonantiques


Le complexe nasal en kinande résulte souvent de la combinaison de N + C où N est un morphophonème et
C est une consonne. La nasale -N- est le plus souvent le préfixe de la classe 9 des formes nominales ou une
forme pronominale signifiant ‘moi’ dans les formes verbales. Un nom qui emploie cette nasale comme
préfixe, s’il est placé dans une autre classe nominale, par exemple la classe 12, ou si l’on remplace la nasale
-N- par -nyi- ‘moi’ dans les formes verbales, on réussit à déterminer la nature exacte de la consonne du
complexe nasal. En voici une démonstration dans les exemples suivants tirés du Dictionnaire de Kavutirwaki
(1978 :14-15).

a. émbene ‘chèvre’ a-ká-hene ‘une petite chèvre’ /N+h/


émbwâ ‘chien’ a-ká-bwâ ‘un petit chien’ /N+b/
embóno ‘ricin’ a-ka-póno ‘un petit ricin’ /N+p/
mbámbɛ ‘attrape-moi’ nyí-hámb-ɛ /N+h/

b. éndwa ‘guêpe’ a-ká-twa ‘petite guêpe’ /N+t/


ndíndɛ ‘attends-moi’ nyí-rínd-ɛ /N+r/
ndɛ́kɛ ‘laisse-moi’ nyí-lɛ́k-ɛ /N+l/
ndakirɛ ‘crie pour moi’ nyí-lak-ir-ɛ /N+l/

c. énzóka ‘serpent’ a-ká-yóka ‘un petit serpent’ /N+y/


énzúki ‘mouche’ a-ká-yúki ‘petite mouche’ /N+y/
nzumɛ ‘insulte-moi’ nyí-tsum-ɛ /N+ts/
xxviii

nzwíkɛ ‘couvre-moi’ nyí-swík-ɛ /N+s/

d. engíngo ‘lit’ a-ka-kíngo ‘petit lit’ /N+k/


ngábɛrɛ ‘regarde-moi’ nyí-kɛber-ɛ /N+k/
ngwatéko ‘tiens-moi’ nyí-wat-é-ko /N+w/
ngánɛ ‘refuse-moi’ nyí-gán-ɛ /N+g/
La consonne du complexe nasal est toujours sonore ainsi que le montrent ces exemples. Cette consonne peut
dériver de différentes sources telles que spécifiées dans la colonne de droite dans les exemples ci-dessus. Il
faut aussi noter l’assimilation homorganique de la nasale, c’est-à-dire que la nasale N prend la place
d’articulation de la consonne qui suit.

c. L’allongement de la pénultième voyelle


En kinande, la voyelle pénultième est allongée comme dans les exemples en (a) avec quelques exceptions
comme celles de (b). Selon l’analyse de Mutaka (1994) ces exceptions se terminent en fait par la préfinale
-aC- qui, historiquement, est reconstruite comme -ag- ainsi que c’est illustré dans a-ká-sabi ̧ri ̧r-aC-ı-a
̧́
[akásabi ̧ri ̧rayâ] ‘il a l’habitude de demander’. Dans ce Dictionnaire, nous avons ignoré complètement cet
allongement de la voyelle pénultième.

a. erisá :ba ‘demander’


erisab’ etá :ba ‘demander une cigarette’
erisaba Magulú y’ etá :ba ‘demander une cigarette à Magulu’
eri ̧sabi ̧ri ̧ :ryâ ‘avoir l’habitude de demander’
erisihi :rwâ ‘savourer’
b. akásabi ̧ri ̧rayâ /sab-irir-aC-i ̧-a/ ‘il a la sale habitude de demander’
akásihirawâ /-sih-ir-aC-u-a/ ‘il savoure’

Notez qu’il existe un dialecte du kinande parlé dans la région d’Irungu, aux pieds du mont Ruwenzori, où la
forme -ag- est encore employée comme dans les exemples suivants :

Dialecte kinande d’Irungu kinande standard Glose


tukágendága tukágendâ ‘nous partons’
twágúlága twágúla ‘nous avons acheté’

d. La semi-vocalisation et l’effacement de la voyelle


Étant donné que le kinande n’accepte pas une séquence de deux voyelles dans la structure syllabique, une
voyelle haute devient une semi-voyelle lorsqu’elle est suivie d’une voyelle non haute comme le montrent les
exemples suivants :

/e-ri-sab-irir-i ̧-a/ eri ̧sabi ̧ri ̧ryâ ‘avoir la sale habitude de demander’
/e-ri-sih-ir-u-a/ erisihirwâ ‘savourer’

Il faut aussi remarquer qu’une voyelle mi-ouverte suivie d’une autre voyelle mi-ouverte devient également
une semi-voyelle ainsi que le montrent les exemples ci-après :
xxix

ulété omwána --> uléty’ ômwána ‘emmène l’enfant’


ulété ekíseke --> uléty’ ekíseke ‘emmène la canne à sucre’
úhéke ekíseke --> úhéky’ ekíseke ‘porte la canne à sucre’
omúhóko oyu --> omúhókw’oyu̧ ‘ce manioc’
Mbóko ágénda --> Mbókw’ ágénda ‘Mboko était parti’

Lorsque la voyelle basse précède une autre voyelle, elle s’élide comme le montrent les exemples ci-après :

akáheka omwána --> akáhek’ omwána ‘il porte l’enfant’


eri ̧hi ̧mba enyu̧ ́mba --> eri ̧hi ̧mb’ enyu̧ ́mba ‘construire une maison’

Au cas où les deux voyelles sont identiques, une de ces voyelles s’élide (à moins que la première voyelle ne
se soit dévocalisée) ainsi que le montrent les exemples suivants :

eriheka améru --> erihek’ améru ‘porter des bananes mûres’


omúhóko oyu --> omúhók’oyu̧ ‘ce manioc’

Le tableau suivant résume le résultat de la rencontre de deux voyelles dans la structure CVV.

CV1/V2 i̧ i E a o u u̧
i̧ - - Cye Cya Cyo Cyu Cyu̧
i - - Cye Cya Cyo Cyu Cyu̧
e - i Cye Cya Cyo - -
a - - - - - - -
o Cwi ̧ Cwi Cwe Cwa Cwo/- - -
u Cwi ̧ Cwi Cwe Cwa Cwo - -
u̧ Cwi ̧ Cwi Cwe Cwa Cwo - -

Dans ce tableau, le tiret signifie que la première voyelle s’élide. Dans le cas contraire, la première voyelle
devient une semi-voyelle et la deuxième voyelle constitue l’élément nucléaire de la syllabe.

e. La réalisation du ton
Selon l’analyse de Hyman & Valinande (1985) que nous avons adoptée dans ce Dictionnaire, le ton haut se
réalise sur la voyelle qui précède la voyelle sur laquelle elle est associée dans son entrée lexicale. Ainsi,
pour l’entrée lexicale du verbe erítúma, le ton haut est associé à la voyelle -u- (cf. -túm-). Le ton dans la
forme en isolation est le ton de surface (cf. erítúma ‘envoyer’).
Il faut aussi remarquer que le ton haut se place sur la pénultième voyelle et est syntagmatique. Si le
mot est suivi d’autres mots, ce ton haut syntagmatique ne se réalise plus sur la voyelle pénultième du
premier mot, comme le montre cet exemple suivant :

Erítúma ‘envoyer’ erítuma Magúlu ‘envoyer Magulu’


xxx

Notez à ce sujet que le ton haut syntagmatique cible la voyelle pénultième sous-jacente alors que
l’allongement de la voyelle pénultième concerne plutôt la voyelle de la syllabe pénultième. Ainsi, les
exemples suivants se réalisent phonétiquement comme suit :

c. omusí :kâ /o-mu-sikáa/ --> omusí-káa --> [omusí :kâ] ‘une fille’
̧́ :syâ /á-ri-káàs-ı-a/
d. erıke ̧́ --> ̧́
erıkesı á̧ ̧́
--> [erıkesyâ] ‘passer une nuit’

(L’allongement est signalé par deux points après la voyelle qui est allongée. Comme je l’ai dit
précédemment, la notation de l’allongement est ignorée dans ce Dictionnaire.)

1.5.4. Notes au sujet de deux processus morphologiques

a. La réduplication
La réduplication dans les formes verbales est illustrée dans les exemples suivants. Notez le choix des
formes : un verbe à ton H (cf. –túm-), un verbe sans ton, (cf. -hum-), un thème verbal à deux syllabes (cf. –
túma), à trois syllabes (cf. -hum-anga), à une seule syllabe (cf. –lwâ ainsi que –ota qui se comporte comme
une monosyllabe).

Erítúma /eri-túm-a/ erítumatúma envoyer hâtivement


Erítumíra /eri-túm-ir-a/ erítuma.tumíra ‘envoyer hâtivement pour’
Erihúma /eri-hum-a/ erihuma.húma ‘frapper hâtivement’
Erihumánga /eri-hum-ang-a/ erihuma.humánga ‘frapper hâtivement de manière répétée’
erilwâ /eri-lu-a/ erilwalwalwâ ‘combattre hâtivement’
erítwâ /eri-tó-a/ erítwatwatwâ ‘creuser hâtivement’
eryôtâ /eri-ótV-a/ eryótototâ ‘allumer hâtivement’
eryu̧ ̂myâ /eri-ú̧m-i ̧-a/ eryú̧myu̧ myu̧ myâ ‘sécher hâtivement’

Comme illustrée dans ces exemples, la réduplication dans les formes verbales consiste en la préfixation d’un
patron de deux syllabes au thème verbal, lequel patron contient le matériel copié du thème verbal de
gauche à droite, dans le respect de la contrainte de l’intégrité du morphème (Mutaka et Hyman 1990) ; en
d’autres mots, pour une forme telle que erí-tum-ír-a, on dit erí-tuma.tumira au lieu de erítumitumira
dans lequel on risquerait de scinder le morphème de l’applicatif –ir-. Bien que la réduplication soit
productive dans les formes verbales, elle ne s’applique pas dans certaines formes, comme dans l’exemple
suivant :

̧́
mótwıkárá /mó-tu-a-i ̧kal-i ̧rá/ *motwikerekere ‘nous nous sommes assis’
*motwikalakere
*motwikalakali ̧re
(forme utilisée : mótwálwi ̧ré ıtwı
̧́ kala
̧́ ‘nous nous sommes directement assis’)
̧̂
twámıkála /tu-ámá-i ̧kal-a/ ̧́
twámıkalakála ‘nous nous asseyons hâtivement’

Avec la terminaison –i ̧re, l’imbrication s’applique sur la racine de ce verbe (cf. i ̧kal-i ̧re  ikai ̧rá  i ̧kárá).
La forme rédupliquée ne s’utilise pas en cas d’imbrication.
xxxi

La réduplication dans les noms est illustrée dans les exemples suivants :
omúndu /o-mu-ndu/ omundumúndu ‘une véritable personne’
omúlúme /o-mu-lúme/ omúlumélúme ‘un véritable homme’
omú̧kali ̧ /o-mu-káli ̧/ omu̧ ́kali ̧kali ̧ ‘une véritable femme’
omu̧ -lwı ̧̂ /-o-mu-lu-i ̧/ omu̧ lwi ̧mu̧ lwı ̧̂ ‘un véritable combattant’
omulángála (pas de forme rédupliquée) ‘un homme de grande taille’
ekihangabále (pas de forme rédupliquée) ‘une patate douce’

Ainsi que le montrent ces exemples, la réduplication dans les formes nominales consiste en la
suffixation d’un patron de deux syllabes au nom. Si le radical est trop court, le préfixe du mot est également
copié dans la forme rédupliquée. Cependant, on n’obtient pas la forme rédupliquée dans les mots de plus de
deux syllabes. Pour une analyse complète de la réduplication en kinande, voir Mutaka and Hyman (1990).

b. L’inflexion –ite.
L’équivalent du marqueur en proto-bantou du passé –i ̧de ou du perfectif –iite que l’on trouve dans certaines
langues du bantu commun est –i ̧re en kinande (Meeussen 1967, Mutaka and Tamanji 2000 : 173).
Cependant, -ite est encore usité dans deux formes verbales, ery-ambála ‘se vêtir’ et eri-yíra ‘avoir’. Cet
usage est illustré dans les formes suivantes :

(a) eryambála ‘se vêtir’


̧́
nyımbite /nyámbite, úmbite, ámbite, túmbite/twámbite, múmbite /mwámbite, bámbite
‘je porte un habit’, ‘tu portes –’, ‘il porte –’, ‘nous portons –’, ‘vous portez –’, ‘ils portent –’ .
sínyímbite/sínyámbite ‘je ne suis pas habillé’ (en d’autres mots, ‘je suis nu’).

Au lieu de tu-na-ámbál-i ̧re  *tunáàmbárá, on emploie la forme tunáàmbite ‘nous sommes habillés’.

On s’attendrait à ce que le phénomène d’imbrication se manifeste dans cette forme, mais ce n’est pas le cas.
C’est la forme du verbe défectif avec la terminaison –ite qui est plutôt utilisée.

(b) eriyíra ‘avoir’


nyiwíte, uwíte, awíte, tuwíte, muwíte, bawíte
‘J’ai’, ‘tu as’, ‘il/elle a’, ‘nous avons’, ‘vous avez’, ‘ils/elles ont’.
síngwíte/sínyiwíte kíndu ‘je n’ai rien’ (litt. ‘je n’ai pas une chose’).

Au lieu de dire nyí-yír-i ̧r-e, on dit nyiwíte ‘j’ai’ qui utilise la terminaison -ite.

2. Les cas problématiques et les solutions proposées

2.1. La transcription des voyelles


Dans les entrées lexicales, nous employons les voyelles suivantes : i ̧, i, e, a, o, u, u̧ . C’est seulement la
voyelle haute qui est à l’origine de l’harmonie ATR qui est notée avec une cédille comme dans l’exemple
suivant :
eri-tum-irir-i ̧-a pour le mot erıtu̧
̧́ mi ̧ri ̧ryâ ‘envoyer’
xxxii

2.2. La transcription des consonnes b, bb, g, l, ll, tt, t de Kavutirwaki (1978)


Pour des raisons pratiques, nous employons b pour la bilabiale fricative (cf. obúndu ‘nourriture’), g pour la
̧́
vélaire fricative (cf. erigúla ‘acheter’), bh pour l’occlusive bilabiale sonore (cf. erıbhu̧ ́na ‘casser’), lh pour
la latérale sous forme de tape (cf. erílhása ‘jeter’), l pour la latérale (cf. erílása ‘germer’), th pour
l’occlusive dentale sourde (cf. ethenthera ‘sorte de jeu où l’on glisse’), et t pour l’occlusive alvéolaire
sourde (cf. erítúma ‘envoyer’). Nous avons ainsi remplacé les consonnes géminées bb, tt, ll de Kavutirwaki
(1978) par bh, th et lh. En ce qui concerne la latérale sous forme de tape lh, nous avons maintenu le
symbole l quand elle apparaît devant les voyelles antérieures i ̧, i, e étant donné que la latérale l n’apparaît
jamais dans ce contexte. En d’autres mots, une distinction entre la latérale sous forme de tape et la latérale
n’est justifiée qu’avec les voyelles postérieures. En voici une illustration dans les exemples suivants :

a. la latérale [l] b. la tape


erílása ‘germer’ erílhása ‘lancer’
erilóga ‘ensorceler’ elhoho ‘chanvre’
erilúnga ‘saler’ erilhúnga ‘se marier’
c. erileta (= erílhéta) ‘apporter’
̧́ ga
erılı ̧́ (= erılhı
̧́ ga)
̧́ ‘être d’accord’
erilíra (= erilhíra) ‘crier’

2.3. La transcription de la nasale palatale -ɲ- différente de ni ̧-a


L’orthographe de la nasale palatale -ɲ- est ny. Cependant, comme cette transcription crée une certaine
confusion avec la nasale suivie de la voyelle antérieure haute (cf. n-i ̧-a ou n-i-a), nous ne transcrivons pas la
voyelle haute comme une semi-voyelle dans la séquence nia ou ni ̧a.

2.4. La marque de la voyelle ATR dans les entrées lexicales


Comme nous l’avons signalé précédemment, il n’y a que la voyelle haute qui est à l’origine de l’harmonie
ATR qui est marquée avec une cédille dans les entrées lexicales. Par contre, toutes les voyelles hautes qui
portent le trait ATR dans les formes en isolation sont marquées par une cédille. Je voudrais en outre faire
remarquer qu’une semi-voyelle qui dérive de la voyelle haute avec le trait [+ATR] i ̧ retient sa spécificité de
porteur de ce trait ATR même dans son nouvel état de semi-voyelle9.

9
Je voudrais confirmer également ce que Kavutirwaki a déclaré à Claire Grégoire, notamment le fait qu’un
locuteur nande peut percevoir distinctement la qualité phonétique de la semi-voyelle comme porteuse du
trait ATR comme dans eri ̧hekyâ ‘porter’. On a comme l’impression que l’on prononçait encore le son i ̧ dans
la semi-voyelle. Claire Grégoire m’a livré cette information dans une communication personnelle car elle
s’étonnait du fait qu’une semi-voyelle soit considérée comme porteuse du trait ATR. Remarquez par ailleurs
que pour le verbe eryôwána ‘être beau’, si le radical est –owan-, il serait difficile de comprendre pourquoi
la semi-voyelle dans le préfixe ery- porte le trait [+ATR]. C’est pour cette raison que j’ai adopté –ogu̧ an-
comme racine de ce verbe eryôwána. Je tiens aussi à relever que la voyelle e dans la séquence CeCya (où C
signifie ‘consonne’) est invariablement [+ATR] car la semi-voyelle dans cette séquence dérive de la voyelle
i ̧ qui porte justement le trait [+ATR]. En outre, le e dans CeCaya où y dérive de i ̧ a aussi le trait [+ATR]
comme dans le groupe de mots hekaya Kámbale ‘fais porter Kambale’ (forme intermédiaire : -hek-aC-i ̧-a).
xxxiii

2.5. La marque des tons dans les idéophones et les onomatopées


Dans une catégorie restreinte de mots tels que les idéophones et les onomatopées, la marque des tons n’est
pas toujours évidente si le ton haut qui apparaît dans ces mots est aussi le résultat de la règle de
l’anticipation du ton haut sur la voyelle précédente. C’est pourquoi, dans la plupart des cas, nous avons
marqué les tons de surface dans les entrées lexicales de ces mots. Le lecteur du Dictionnaire identifiera
facilement de tels mots en remarquant l’identité de la notation des tons dans les entrées lexicales et dans les
formes en isolation.

3. Notes finales
1. Pour des raisons que je n’ai pas comprises, le ton descendant sur la voyelle finale dans Kavutirwaki
(1978) est noté comme un ton haut comme dans eryaká (au lieu de la forme en isolation eryakâ ‘allumer’).
Un tel ton descendant est tout simplement noté comme un ton descendant dans ce Dictionnaire (cf.
eryakâ).

2. Je voudrais signaler que nous avons intégré la version du Dictionnaire de Kavutirwaki (1978) dans ce
Dictionnaire après avoir corrigé ce que nous avons constaté comme erreurs. Nous avons également ignoré
les lettres qui indiquent le type de ton auquel le nom ou le verbe appartient parce que nous notons les tons
dans les entrées lexicales.

3. Dans notre transcription des entrées lexicales, il reste quelques irrégularités, notamment en ce qui
concerne la voyelle qui est à l’origine de l’harmonie ATR, surtout si la voyelle est longue comme dans -
su̧ nguu ou sungu̧ u ou sunguu̧ pour omu̧ su̧ ngu̧ ̂ ‘un homme blanc’.

4. Étant donné que notre hypothèse de base est que les morphèmes qui apparaissent dans les entrées
lexicales avec une signification similaire doivent être notés de la même manière, nous avons pris soin de
considérer que les extensions -ir-, irir-, uk-, ukal- ne peuvent pas être porteuses du trait [+ATR].
Cependant, il existe certaines formes où nous sommes obligés d’en faire des porteurs du trait ATR comme
c’est le cas dans les exemples suivants :

̧́
a. erıtabu̧ ́la / -tabu̧ l-/ ‘rendre sale’
̧́
erıtabu̧ kála /-tabu̧ kal-/ ‘devenir sale’
b. eritabúla /-tabul-/ ‘déterrer’
eritabukála /-tabukal-/ ‘se déterrer’
c. erisénga ‘emballer’
erisengúla / -seng-ul-/ ‘déballer’
erisengukála /seng-ukal-/ ‘se déballer’

On s’attendrait à ce que -ul- et -ukal- n’apparaissent pas avec le trait [+ATR] dans l’entrée lexicale comme
c’est le cas en (b,c). Cependant, comme c’est une voyelle haute qui est toujours à l’origine de l’harmonie
ATR (à moins que l’on ne propose un trait flottant [+ATR] comme le fait Mutaka (1994) pour certaines
̧́
racines en classe 5, cf. e-rı-sê ‘déchet’), on est forcé d’assigner une voyelle avec le trait [+ATR] pour la
voyelle haute postérieure des exemples en (a).
xxxiv

Un problème similaire se pose avec les tons dans les extensions. Normalement, les extensions
verbales n’ont pas de ton en structure sous-jacente. Cependant, il y a des formes nominales telles que
̧́ hánıá̧ ‘chaleur’ pour lesquelles on est obligé d’assigner un ton haut sous-jacent sur le morphème du
ekıhu̧
causatif -i ̧- pour rendre compte du ton haut de surface sur la voyelle précédente cf. /e-ki-hu̧ ́h-an-ı-a/
̧́ -->
̧́
ekıhuháni ̧a. On s’attendrait normalement à ce qui suit :

Tons sous-jacents : /e-ki-hu̧ ́h-an-i ̧-a/


Propagation du ton H et déliage : ̧́
ekıhuhani ̧a
Ton H pénult. & propag. ATR : ̧́ hanıá̧
ekıhu̧
Forme en isolation : ̧́ hanıá̧ au lieu de ekıhuhánı
*ekıhu̧ ̧́ á̧

5. Dans les radicaux monosyllabiques, il y a d’habitude un ton descendant sur la dernière voyelle comme
̧̂ ‘tuer’, eryu̧ tâ ‘verser’. Lorsqu’on ajoute une extension verbale à la racine, le ton descendant ne se
dans erıtâ
réalise plus sur la voyelle finale ; au contraire, le ton haut syntagmatique se réalise sur la pénultième
voyelle comme prévu. En adoptant l’analyse de Mutaka (1994), nous posons une voyelle fantôme dans les
radicaux monosyllabiques que nous indiquons entre parenthèses dans les entrées lexicales comme dans les
̧́ (-ıtV-)
exemples suivants : -ıt- ̧́ ̧̂ ‘tuer’, -u̧ t- (-u̧ tV-) pour eryu̧ tâ ‘verser’.
pour erıtâ

6. En accord avec la suggestion de Larry Hyman sur la nécessité de différencier la classe 5 des formes
nominales de celle de l’infinitif dans les entrées lexicales pour un besoin de tri de mots, le préfixe eri- des
formes nominales est écrit en gras tandis que eri- des formes verbales est écrit en italique comme dans les
exemples suivants : erísê ‘excrément de rat’, eri ̧lebyâ ‘regarder’.

7. Je voudrais aussi signaler que, bien que les deux versions du Dictionnaire kinande (kinande-English et
kinande-français) utilisent la même banque de données, la version française contient plus d’explications.
Dans la version française, je voulais respecter le vœu de Kavutirwaki qui voulait écrire un dictionnaire
pédagogique faisant ressortir les éléments saillants de la culture nande. Parmi les données du Dictionnaire,
Kavutirwaki avait écrit un article assez fouillé sur les noms propres des Nande. J’ai décidé d’inclure cet
article comme le deuxième appendice au Dictionnaire, tout juste après l’index français-kinande du
Dictionnaire pour la version française et l’index anglais-kinande pour la version anglaise du Dictionnaire10.
Je tiens aussi à attirer l’attention des lecteurs de cette version que la version anglaise contient deux articles
supplémentaires dans les annexes 4 et 5, à savoir, un bref aperçu de la culture nande à travers des photos et
un article de Stanley Baluku sur les plantes curatives chez les Konzo de l’Ouganda.

8. Concernant l’index, les items lexicaux tels que ‘arbre’, ‘oiseau’, ‘maladie’ sont listés avec plusieurs
synonymes. Une signification plus précise de ces synonymes est à rechercher dans le Dictionnaire principal.

10
Je voudrais remercier Mboko Déogratias et Julia Vumilia Vira qui m’ont encouragé à cibler également les
locuteurs Konzo de l’Ouganda qui auraient exprimé un intérêt certain pour ce Dictionnaire lors de la
collecte des données par feu Kavutirwaki. J’ai pensé que les Konzo qui ont en fait des ancêtres communs
avec les Nande de la RDC seraient aussi intéressés de connaître les noms que les Nande portent. En fait, le
kinande (D42 (ou J42) dans la classification de Guthrie) et le Konzo (D41 (ou J41)) sont une même langue
parlée des deux côtés de la frontière RDC-Ouganda. Voir aussi les notes sur le Dictionnaire en appendice
écrites par des collègues bakonzo de l’Université de Makerere, Ouganda.
xxxv

Je tiens à signaler que j’ai parfois édité les notes de Kavutirwaki, surtout lorsque je percevais une
sorte de préjugé à l’égard des gens qu’il appelle ‘les montagnards’ (un mot à connotation péjorative qui
désigne les habitants des montagnes), c’est-à-dire les habitants des régions de Butembo, Luotu, Lukanga,
Musyenene, Kimbulu, Lubero, Masereka, Luofu, Bingi, Kyondo et Kayna par opposition aux ‘gens de la
plaine’, c’est-à-dire les habitants des régions de Beni, Maboya, Bwisega, Mutwanga (d’où il est originaire). Il
y a aussi des mots qui, à mon avis, seraient surtout employés dans sa contrée d’origine. J’ai chaque fois
exclu ces mots du Dictionnaire pour la simple raison que je voulais que ce Dictionnaire réflète le parler de
la plupart des locuteurs nande, et d’une manière particulière ceux des régions de Butembo, Musyenene,
Lukanga, Luotu et Lubero.
Je voudrais aussi remercier les nombreuses personnes qui ont aidé à la réalisation de ce Dictionnaire, et je
voudrais citer plus particulièrement Madame Claire Grégoire et Madame Yvonne Bastin, toutes deux
professeurs et chercheurs en linguistique du Musée de Tervuren (aujourd'hui retraitées), le professeur Larry
Hyman de University of California at Berkeley et Dr Robert Hedinger de la Société internationale de
Linguistique-Yaounde.

Références
Baudet, G. 1948. Éléments de grammaire kinande. Bruxelles : Établissements généraux de l’Imprimerie.
Bergmans, L. 1971. Les Wanande tome II. Croyances et pratiques traditionnelles. Butembo : Éditions A.B.B.
Fraas, P. 1961. A Nande-English and English-Nande Dictionary. Washington : Laubach Literacy Fund.
Gick, B., Pulleyblank, D., Campbell, F. & N. Mutaka. 2006. ‘Low vowels and transparency in Kinande vowel
harmony’, Phonology 23.1 : 1-20
Hyman, L. & N. Valinande. 1985. ‘Globality in the Kinande tone system’. In D. Goyvaerts (ed.) African
Linguistics, 239-260.
Kavutirwaki, K. 1978. Lexique nande-français français-nande. Kinshasa : Éditions du Secrétariat général de
l’Épiscopat au Zaïre.
Meeussen, A. E. 1967. ‘Bantu grammatical reconstructions’. Africana linguistica, 3, Annalen van het
Koninklijk Museum voor Midden-Afrika 61 : 79-121, Tervuren.
Mutaka, N. 1994. The Lexical tonology of Kinande. Munchen : Lincom Europa.
Mutaka, N. 1991. ‘The suffixal tense marker -i ̧re in the Kinande verb stem : evidence for a stratally
organized phonology’, Afrikanistische Arbeitspapiere 25, 157-173.
Mutaka, N. 1995. ‘Vowel harmony in Kinande’, JWAL 25.2 :42-55.
Mutaka, N. (in prep.). Velar stop palatalization in Kinande : a phonological conundrum. Ms., Rutgers
University, New Brunswick. This paper was also presented at the 23rd WALS conference in Buea,
August 7-10, 2002.
Mutaka, N. & L. Hyman. 1990. ‘Syllables and morpheme integrity in Kinande reduplication’, Phonology
7 :73-119.
Mutaka, N. & P. Tamanji. 2000. An introduction to African linguistics. Munich : Lincom Europa.
Tatsopa, K. 1976. Emisyo n’ehisimo [‘Proverbes nande’]. Ms., Goma.
Tatsopa, K. 1982. Kaminya : Nande-Swahili [‘Dictionnaire nande-swahili’]. Ms., Goma.
Valinande, N. 1984. The structure of Kinande. Doctoral dissertation, Georgetown University.
A-a

abagoma (rad. -goma (-L%)) Var. : omugoma ̧́


ahıkwa ndâ le bas-ventre
n. 1/2 un batteur de tambour eryú̧myá ng’ ahísi (rad. ahisí) par terre, très bas ahísísísi très
abagoma devenir une personne qui n’a pas très bas erírir’'ahísi manger à même le sol
honte (litt. : ‘sécher comme les batteurs de ahísísísi adv. sur le sol, vraiment en bas erisu
̧ ̧́
tambours’) rikáhuluk’ ahísísísi l’avion vole trop près du
abárongo (rad. -róngo (-L%)) Var. : omúrongo sol
n. 1/2 les jumeaux ahô là-bas
abátu̧nga (rad. -tu̧ nga (-L%)) Var. : omú̧tu̧ nga ahondata (rad. ahondata (-L%)) adv. 16 en haut
n. 1/2 une parenté, un membre du clan. oyó tásyaseger’ ahondata recule un peu vers le
nı ̧́ mú̧tu̧nga, ímwamúpókerá ndeke celui-là haut
est un membre de notre clan, il faut bien le ahóndına ̧́ adv. 16 là en bas kúmbe
recevoir úlyátásyaseger’ ahóndına ̧́ je souhaite que
abhé interjection qui signifie ‘oui, je vous écoute’ vous reculiez un peu là en bas
et qui s’emploie surtout pour les filles áhosı ̧̂ (rad. -osii ̧) n. 16 partout twabíritsak’
lorsqu’on les appelle. C’est probablement un ékyosı ̧̂ nous avons regardé partout áhosí
emprunt du français ‘abbé’ si son origine est ng’okó wanáhúlá, twabíritsaká yô partout
en relation avec la présence des prêtres où vous l’avez mentionné, nous avons
catholiques qu’on appelle des abbés. Le terme cherché
serait ainsi l’équivalent de ‘père’ car c’est de aka (rad. a-ka-) préfixe de classe 12 qui exprime
cette façon que les missionnaires catholiques le diminutif enyúngu ; akanyúngu une
blancs exigeaient qu’on réponde (‘oui mon marmite, une petite marmite
père’) akábaniámbwâ ̧ ̧
(rad. -bania-mbúa)
aha (rad. aha (-L%)) ici kyéki ̧ aha le voici n. 12/13 plante médicinale
áhakáhulukir’eryúba par là où se lève le akabengeryô (rad. -bengerio) ̧ Var. :
soleil áh’ eri ̧kála là où l’on s’assied ah’ ehi ̧bengeryô n. 12/19 une très petite
ángakwi ̧ra là où il peut se blesser, là où il fenêtre, un trou, un orifice dans un mur à
peut mourir travers lequel on peut voir eri ̧leberery’ omo
ahákê (rad. -hakée) adv. peu, un peu akisı ̧ yá
̧́ kabengeryó síryowéne ce n’est pas bien de
háké íníása encore un peu de temps, il regarder à travers un orifice dans le mur
arrive na hákê jamais (litt. : ‘même pas un akabhalhaya (rad. -bhalhaya (-L%))
peu’) n. 12/13 une maisonnette construite par les
aháku̧hi ̧ (rad. -kú̧hi (-L%)) n. 16 près de ıkeré ̧́ enfants
háku̧ hı ̧́ nage il reste près de chez moi akabhálháya (rad. -bhalháyá) Var. :
aháku̧hiku ̧ ̧ hi ̧ (rad. -kúhikuhi
̧ ̧ (-L%)) adv. près ̧
ehibhálháya n. 12/13 une maisonnette
de, tout près de aháku̧hiku ̧ ̧ hi ̧ aha ici tout construite par les enfants
près akabhali ̧ (rad. -bhali ̧ (-L%)) n. 12 l’alcool
aháli (rad. halí) adv. 16 loin éwetu ni háli chez provenant de la distillation du vin de banane
nous, c’est loin akabholholho (rad. -bholholho (-L%))
áhandi (rad. -ndi H (L%)) Var. : ówundi ébindi n. 12/13 nourriture sèche
n. 16, 1, 8 autre (personne ou chose suivant akábhu̧nwê (rad. -bhú̧nue) n. 12/13 une plante
le préfixe employé) áhandi hándu autre à fleurs violettes, qui donne de petits fruits
part, ailleurs ógundi múndu ; ówundi comestibles
múndu une autre personne ; une autre akábíbu (rad. -bíbú) n. 12/19 une toute petite
personne tache akábíbú k’omó lıso ̧́ une toute petite
ahándu (rad. -ndu) n. 16 l’endroit (là où il y a tache dans l’œil
quelque chose ou quelqu’un) akábisámo̧ ̧́
(rad. -bısamo) n. 12 jeu de cache-
ahányohonyoho (rad. -nyóhonyoho (-L%)) cache
n. 16 un endroit très petit mónálımi ̧́ ré ̧ akábondê (rad. -bóndee) n. 12/13 maigreur
hányohonyoho j’ai tout simplement travaillé Syn. : omu̧ hodokyô
dans un endroit très petit akabúndâ (rad. -bundáa) n. 12 ascite,
ahárahakuti (rad. ráhakuti (-L%)) n. 16 très gonflement du ventre
loin akábunde (rad. -búnde(-L%)) n. 12/19 le bas-
̧́
ahıkwa en bas undagalíry’ ahıkwakwakwa ̧́ ventre
descends en bas, très bas dans le fond akábundu (rad. -búndu (-L%)) n. 12/19 le
akábúno 2 akákorokómbê
renard, le chat sauvage enyú̧mba yabéré avantages qui ne sont pas nécessairement
nga yahıré ̧́ mó kábundu il y a trop de bruit ceux des autres (b) nzariré halyá íní ká
dans la maison (litt. : ‘la maison est devenue wenyu̧ coupe-moi un peu de cette viande,
comme si on y avait préparé un renard’). oui seulement tu ne peux le demander que si
C’est souvent une femme qui prononce cette c’est un des tiens qui tient la viande ; en
phrase à l’adresse des enfants pour les inviter d’autres mots, tu ne peux demander qu’aux
à faire moins de bruit. Au village, une fois tiens
que l’on a tué un renard et qu’on le grille, les akahílóhilo (rad. -hilóhílo (-L%)) n. 12/19
gens doivent nécessairement être nombreux indigestion
autour du feu pour voir comment on prépare akahíndi (rad. -hindi) n. 12 une petite partie,
ce gibier quelque chose à manger
akábúno (rad. -búno) n. 12/19 le bas, le ̧́
akahınga (rad. -hi ̧ngá) n. 12 un tas d’herbes
dessous ; en bas, en dessous erílenger’ akahongera (rad. -hongera (-L%)) n. 12/13
ekábúno disparaître à l’horizon en bas colibri, un petit oiseau
akábwana (rad. -búana (-L%)) n. 12/19 un akáhúka (rad. -húká) n. 12/13 insecte obúhúka
jeune chien bwámbólyâ un habit de très bas prix, un
akabwira (rad. -buira (-L%)) n. 12/19 un fagot habit négligeable (litt. : ‘les insectes sont en
de bois de chauffage train de me tuer’)
akabwıra ̧́ (rad. -bu̧irá) n. 12/19 le lot, la akáhu̧mbálú̧si ̧ (rad. -hú̧mbalúsi)̧ n. 12 sorte de
chance, la part dévolue à quelqu’un ni ver qu’on trouve dans les rivières
kabwıra ̧́ kíwe c’est sa part, c’est son sort, akáhuru (rad. -húru (-L%)) n. 12 diarrhée
c’est son lot akahwâ (rad. -hua) n. 12/19 la cornée, une
akadébe (rad. -debe) n. 12/13 tonneau maladie de la pupille
̧́ di
akadıngı ̧́ ̧ (rad. -di ̧ngídí) n. 12/19 petit akakálhásu̧ (rad. -kalhású̧) n. 12/13 plante
instrument de musique monocorde que l’on médicinale
pose à une épaule et dont on fait vibrer la akákeke (rad. -kéke (-L%)) n. 12/13 un petit
corde avec un petit morceau de coquillage morceau tánzarirá kó kákeke nyókáyékô
akadódo (rad. -dodó) n. 12/13 sentier (tanzarirá kó kákeke ngókáyékô) coupe-
akafu̧lû̧ (rad. -fu̧luu) n. 12/1 pâte de banane moi un petit morceau, que je le grille
akágála (rad. -gálá) n. 12 la force (physique ou akakéléya (rad. -keléi ̧á) n. 12/19 le plus petit
morale) obunya kágála violemment, tambour
brutalement, sans ménagement akaketekete (rad. -ketekete -L%)) n. 12/19
akagese (rad. -gese (-L%)) Var. : ehigese chose inutilisable, négligeable
n. 12/19 l’éléphant mâle solitaire. Plus petit akákindá bálúme (rad. -kínda-bálume)
que l’éléphant femelle, il est très dangereux, n. 12/13 plante médicinale
surtout lorsqu’il est blessé ̧́ (rad. -ki ̧ra) n. 12/19 chose, affaire,
akakıra
akagonéro (rad. -gonero) n. 12 le mépris, le petites choses que l’on emporte sur soi. Parmi
dédain à l’égard d’une personne ces choses minuscules, il y a, entre autres, les
akágu̧lıgu ̧́ ̧́li ̧ (rad. -gúli ̧gúli ̧) n. 12 le sommet de diverses petites amulettes pour sa protection
la tête obúhemú bobwáleta akágu̧ li ̧gu̧ ́li ̧ propre contre des dangers ou pour garder son
c’est le fait d’être avare qui est à l’origine de mari captif afin que son cœur ne se détourne
la partie du sommet de la tête : une pas et n’aille frapper à une autre porte, la
expression adverbiale qui signife couronne du chef mais de moindre
probablement qu’il ne faut pas être avare importance que le embita ̧ Syn. :
akáhalúlo (rad. -hálulo) n. 12/13 une lamelle otu̧ ku̧ ́lú̧ngu̧ tu
en bois dont on se sert pour enlever les restes akákirikíndwâ (rad. -kírikindúa) n. 12/19
de nourriture dans une casserole tétard
akahambáro (rad. -hambaro) n. 12 la panique, akakóbóbu̧ (rad. -kobóbú̧) n. 12/13 épervier
la peur qui nous fait agir précipitamment et akákokolo (rad. -kókolo (-L%)) n. 12 une
de manière irréfléchie akwıre ̧́ kahambaró brochette de viande, de sauterelles
kánéne il a très peur akákolámátwı ̧̂ (rad. -kólamátúi ̧) n. 12/13 un
akahánga (rad. -hangá) n. 12 très dur oyó ni type d’oiseau qui mange les œufs des autres
kahánga en parlant de quelqu’un qui est oiseaux
têtu, très difficile, intraitable akakólókolô (rad. -kolókókloo) n. 12/13 un
akahatabánze (rad. -hatabanzé) n. 12 mois de petit mammifère qui se nourrit de miel
mai dédié aux Kira. Selon Kavutirwaki, leurs akakólólo (rad. -kolóló) n. 12/19 la brochette
proverbes sont : (a) ékyagándá kiryá ná akákongú̧lo (rad. -kóngu̧ lo) n. 12/13 la cheville
bútsemé bwákyo telle case de vieux avec ses akákorokómbe (rad. -kórokombé) n. 12/19 la
joies et plaisirs ; en d’autres mots, chaque chauve-souris
maison, chaque communauté a ses propres akákorokómbê (rad. -kórokombée)
3 akályánzúki
n. 12/19 chauve-souris byasongyâ ‘choses à ramasser’, samedi
akakorotsyô (rad. -korotsio)
̧ n. 12/19 le faucon, ákalángira (rad. -langíra H (-L%)) n. 12/19
l’aigle pupille de l’œil
akákotsyô (rad. -kótsi ̧o) n. 12/19 la viande ̧ (rad. -lapi ̧yee) n. 12 clapier (emprunt
akalapiyê
rôtie au français)
akáku̧lhú̧mbê (rad. -kú̧lhumbée) n. 12/13 un akalê (rad. -lee) n. 12 une cale (emprunt au
type d’arbuste français)
akáku̧ngú̧lhû̧ (rad. -kú̧ngulhúu) n. 12/13 akálegú̧lo (rad. -légu̧lo) n. 12/19 menton
cheville akálembéri ̧ (rad. -lémberi ̧) n. 12/13 un point
akákú̧si ̧ (rad. -kúsi ̧) n. 12/19 nain móbulé noir sur la peau. On croit que chaque
káku̧ si ̧ k’ıku̧
̧́ ́li ̧mu̧ espèce de nain de l’enfer personne doit en avoir
(une insulte qu’une maman adresse à son ákalhángâ (rad. -lhangáa H) n. 12/19 arachide
enfant qui a un mauvais comportement) akalhási (rad. -lhasí) n. 12/19 école (emprunt au
akakutu (rad. -kutu (-L%)) n. 12/19 gecko. français ‘classe’)
Quand un reptile mord quelqu’un et qu’il akalhohô (rad. -lhohoo) n. 12/13 quelque
reste accroché à cette personne, il faut faire chose de mangé erınywa ̧́ akalhohô gober
venir l’oncle maternel (nyokolume ‘la mère akalholhô v. en gobant d’un seul coup erınywa ̧́
homme’) immédiatement. Sa présence fera kalholhô boire quelque chose d’un seul coup
que le gecko quittera le corps de la victime. ̧́ (rad. -lige)
akalıge ̧ n. 12/13 un type de plante à
L’oncle maternel, en arrivant près de son fleurs blanches
neveu, battra du tambour. Ce sont donc les ákalıkú̧ ̧ ku̧ (rad. -likúku̧ H (-L%)) n. 12/19 le
vibrations de ce tambour qui délivreront le pigeon, le biset
neveu de ce parasite malencontreux. Si ça ne akalindéra (rad. -lindera) n. 12/13/19 sorte
réussit pas, on procédera alors à des rites d’arbuste frêle dont on utilise une branche
supplémentaires que l’on peut enfoncer dans l’estomac pour
akalamáta (rad. -lamata) n. 12/13 un petit bois provoquer le vomissement
de chauffage sur lequel se trouve du feu ; une akalindihámba (rad. -lindihambá) n. 12/13
petite bûche obú̧ku̧ bı ̧́ ni kalamáta, oyókaté un type de plante
kalamatirákó syáliminya obu̧ ́ku̧ bí kó ni ̧́
ákalındyetyê (rad. -li ̧ndíetie H) n. 12/19 le
kitsíbu être orphelin est comme une petite moineau
bûche à feu ; celui que cette bûche n’a pas akálisyandê ̧ ̧́
(rad. -lısiandee) n. 12/13 pique-
encore brûlé ne se rend pas compte qu’être bœuf ; c’est un gros oiseau blanc
orphelin est une mauvaise chose akalóle (rad. -lóle) n. 12/19 sorte de bananes de
akalamáta (rad. -lamata) n. 12/13 un type table, petites et de forme plus ronde que les
d’arbuste dont on se sert comme plante bananes plantains
médicinale akálu̧kwélu̧kwê (rad. -lú̧kuelú̧kue) n. 12/19
akalandalánda (rad. -landalanda) n. 12/19 un endroit très éloigné
sorte de plante poussant dans les terrains akálu̧mba (rad. -lú̧mba (-L%)) n. 12/19 la
fertiles nicotine
akalandári (rad. -landarí) n. 12 calendrier. akálumírá habiri (rad. lúmirá hábiri (-L%))
Voici les noms des mois du calendrier suivant n. 12 une sorte d’insecte qui peut mordre des
les notes de Kavutirwaki : kíhembu̧ ́lu deux côtés de son corps (litt. : ‘celui qui mord
‘janvier’, mois de Baswaga ; amáhulule par les deux côtés’)
‘février’, mois de Basukali ; ekihéro ‘mars’, akálumírá habiri (rad. -lúmirá hábiri (-L%))
mois de Bamate ; bútende ‘avril’, mois des n. 12/19 un hypocrite, une personne qui
Báhíra ; ahatabánze ‘mai’, mois des Baki ̧ra ; t’accuse et puis te dénonce auprès de qui elle
bwi ̧segesa ‘juin’, mois des Bahámbo ; t’a accusé. Elle agit ainsi comme l’insecte qui
mugoma ‘juillet’, mois des Bi ̧to ; mu̧ ́tu̧ ́ta porte le même nom
‘août’, mois des Bátángi ; mutoheryô akálúmo (rad. -lúmo) n. 12 une tasse de bière
‘septembre’, mois des Báhumbe ; kikáho akalú̧ndi ̧ (rad. -lundı)̧́ n. 12/13 insecte qui
‘octobre’, mois de Baku̧ mbu̧ le ; mísyenene ravage le haricot sec obu̧ hóti ̧ bu̧ swıré ̧́ mw’
‘novembre’, mois des Báti ̧ke ; kırerembyố̧ akalú̧ndi ̧ les haricots sont pleins d’insectes
‘décembre’, mois des Bábínga. Et les jours de (qui les dévorent)
la semaine sont : tulíré háguma ‘mangeons akályamatólu̧ (rad. -líamatolu̧ ) n. 12/13 type
ensemble’, dimanche ; nyamwingira ‘le d’oiseau qui vit en des endroits où il y a des
premier jour qui entre’, lundi ; twátogere épines (litt. : ‘ce qui mange les épines’)
‘nous sommes tombés sur’, mardi ; lingílingi akályámbóno (rad. -líambóno) n. 12/13 un
‘préoccupations’, mercredi ; sítwámínya type de rat qui vit dans des endroits où
‘nous ne savons pas’, jeudi ; byalengekanyâ croissent les riciniers
‘ce sur quoi il faut réfléchir’, vendredi ; akályánzúki (rad. -líanzúki) n. 12/13 arbuste
akályô 4 akararyô
dont les feuilles sont employées pour les n. 12/19 sorte de renard
plaies akanyamukúnde (rad. -nyamukundé)
akályô (rad. -lío) n. 12 nourriture (ce mot n’a n. 12/13 un type de plante
pas de pluriel) akanyamulhólhóte (rad. -nyamulholhóté)
akályoto (rad. -líoto (-L%)) n. 12/19 une petite n. 12/13 espèce de rongeur de longue taille
chose akanyamu̧lóláti ̧ (rad. -nyamulolátı)̧́ n. 12/13
akambayilha ̧ ̧
(rad. -mbayilha (-L%)) une espèce de chat qui sent très mauvais
n. 12/13 sorte de haricot akanyamulólóte (rad. -nyamulolóté) n. 12/19
akamboso (rad. -mboso (-L%)) n. 12/19 un une odeur émanant de quelqu’un
minuscule ver de terre akanyándóto (rad. -nyandótó) n. 12/13 un type
akambosô (rad. -mbosoo) n. 12/13 mille-pattes de petit oiseau
akambu̧ngu̧ (rad. -mbu̧ ngu̧ (-L%)) n. 12/13 akanyángê (rad. -nyangée) n. 12/13 un gros
cruche sans col oiseau blanc
akámenzéménze (rad. -ménzeménzé) n. 12/13 akanyangúmanya (rad. -nyangumánya (-L%))
maigre ábiríbya kámenzéménze il est n. 12/13 petite plante dont les feuilles sont
devenu très maigre employées pour les plaies
akamongo (rad. -mongo (-L%)) n. 12/19 le akanyangumbáni (rad. -nyangumbaní)
héron, pique-bœuf n. 12/13 plante médicinale
akámú̧mu̧ (rad. -mú̧mu) n. 12/19 moisissure akányege (rad. -nyége (-L%)) n. 12/13 un très
akámu̧ralya (rad. -mú̧ralia̧ (-L%)) n. 12 poivre, petit objet ou une très petite personne
piment akanyıbú̧ ̧̂ (rad. -nyi ̧búu) n. 12/13 un type de
̧́ (rad. -ni ̧ga) n. 12 mal de la gorge (litt. :
akanıga petit oiseau
‘ce qui étouffe’) akanyóbo (rad. -nyobó) n. 12/19 arachide Syn. :
akanıgo ̧́ (rad. -ni ̧go) n. 12/19 ganglion, angine ákalhángâ
akánómbi ̧ (rad. -nómbı)̧́ n. 12/13 un type de ákanyóbo (rad. -nyobó H) n. 12/10 l’arachide
petit oiseau akányohonyoho (rad. -nyóho-nyoho (-L%))
akanyabulembo (rad. -nyabulembo (-L%)) très mince akákalı ̧́ kányohonyoho une
n. 12 une boisson de basse qualité óbwabu̧ (petite) femme très mince
bwabére kanyabulembo la bière est akányóta (rad. -nyótá (-L%)) n. 12 diabète
devenue d’une qualité médiocre akányotonyoto (rad. -nyótonyoto (-L%))
akanyábulémbo (rad. -nyabúlembó) n. 12/19 n. 12/19 très petit
un type d’arbre très dur akanyú̧nyu̧ (rad. -nyu̧nyu̧) n. 12/19 l’oiseau
akanyábungu (rad. -nyabúngu (-L%)) n. 12/19 Syn. : akanyónyu̧
tourbillon. Il est considéré comme le fait d’un akapanga (rad. -panga (-L%)) n. 12/13 pangolin
mauvais esprit provocateur de la folie. Selon akapepyô (rad. -pepi ̧o) n. 1/2 pression i ̧ngyé
les notes de Kavutirwaki, si on ramasse une íwanyılu̧ ̧́ ́syá kw’ akapepyó kagw’ akô je ne
feuille tournoyant dans ce tourbillon et qu’on voudrais pas que tu exerces une grande
la met dans un mélange de sortilège qu’on pression sur moi (litt. : ‘moi que tu enlèves
jette à quelqu’un, celui-ci devient fou sur moi cette pression de toi’)
immédiatement akapípi (rad. -pipí) n. 12/19, 12/13 le sifflet
akanyalú̧ngu̧ (rad. -nyalungú̧) n. 12/19 le akapípî (rad. -pipíi) n. 12 un type d’esprit en
caméléon obúké bw’ akanyalú̧ngu relation avec la circoncision
bobwaleká íkáyíra amálali c’est la petitesse akapúlende (rad. -pulénde (-L%)) n. 12/13 une
du caméléon qui a fait développer en lui des demi-bouteille
yeux qui tournent akapúni (rad. -puní) n. 12/19 une petite houe
akanyámálembe (rad. -nyamálémbe (-L%)) akapúnî (rad. -puníi) n. 12/19 une vieille petite
n. 12/13 un type d’oiseau houe dont on se sert pour planter les haricots
akanyamasyáno (rad. -nyamasianó) n. 12/13 ou pour sarcler
plante médicinale akapu̧ru̧ru̧ (rad. -pururu̧ (-L%)) n. 12/19
akanyámátê (rad. -nyamátée) n. 12/13 plante paludisme, fièvre akapu̧ru̧ru̧ kakámúbugâ il
que les lapins mangent. Une plante tremble de fièvre, il a le paludisme
médicinale akapú̧su̧ (rad. -pusú̧) n. 12/19 chat
akanyaméru̧ (rad. -nyameru̧ ) n. 12/13 particule akapu̧su̧pú̧su̧ (rad. -pusupusú̧) n. 12/19 chat
de la peau akapyégê (rad. -piegée) n. 12/19 le poussin
akanyáméru̧ (rad. -nyaméru̧) n. 12/13 peau de akárabyô (rad. -rábio) ̧ n. 12/19 l’éclair
doigt qui pèle à cause du travail dur akaranda (rad. -randa (-L%)) n. 12/19 expert en
akanyamihóta (rad. -nyamihota) n. 12/13 un quelque chose omu̧ ndw’ oyu̧ ́ ni karandá
type d’oiseau qui a des marques au-dessus k’omo kási ̧ yíwe cette personne est un
des yeux expert dans son travail
akanyámírenge (rad. -nyamírénge (-L%)) akararyô (rad. -rari ̧o) n. 12/13 type de petit
akarathási 5 akátého
oiseau énonce un proverbe et la partie adverse
akarathási (rad. -rathasí) n. 12/19 papier donne la réponse ; si elle ne trouve pas la
(emprunt au swahili) réponse, elle énonce un proverbe à son tour.
akarathô (rad. -rathoo) n. 12 carton (emprunt L’autre partie doit d’abord donner sa réponse
au français) avant d’énoncer à nouveau un autre proverbe
akaráyi ̧ (rad. -rayi ̧) n. 12/13 bassin akásindíbâ (rad. -síndibáa) n. 12/19 un petit
akáróbi ̧ (rad. -róbı)̧́ n. 12/13 oiseau pêcheur écureuil
akárobo (rad. -róbo (-L%)) n. 12/19 une petite ̧́
akasınga ̧
(rad. -singa) n. 12/19 la vieille petite
houe femme du village (qui connaît tous les secrets
akárógonyê (rad. -rógónyee) n. 3/4 plante du village)
qu’on trouve le long des rivières et que akásinímbírâ (rad. -sínimbíráa) n. 12/19 la
mangent les chèvres bergeronnette
akaróthi ̧ (rad. -rothı)̧́ n. 12/19 une carotte akásinini (rad. -sínini (-L%)) n. 12/19 la
(emprunt au français) dysenterie
akaruho (rad. -ruho (-L%)) n. 12 c’est un type de akásinzı ̧ ró̧ (rad. -sınziro)
̧́ n. 12/19 le talon, la
poison que les Wanande croient que les cheville
Rwandais possèdent et qui tue après akásirisíndwâ (rad. -sírisindúa) n. 12/13 tétard
plusieurs jours sans laisser de trace dans le akásísi (rad. -sísí) n. 12/19 petite sauterelle qui
corps de la victime. Il faut reconnaître que sautille dans les prairies
les Wanande se méfient beaucoup de la akasô (rad. kasoo) n. 12 cachot (emprunt au
population rwandaise car ils croient que français) babıri ̧́ ̧mu̧ ́hi ̧r’ omo kasô on l’a déjà
ceux-ci cherchent à éliminer leurs autorités mis au cachot
en utilisant ce poison akasósóni ̧ (rad. -sosónı)̧́ n. 12/13 ortie
ákasánwâ (rad. -sanóa H, sanóo H) Var. : akásosóni ̧ (rad. -sósonı)̧́ n. 12/13 plante
ákasánô n. 12 auriculaire, le petit doigt. Ce rampante irritante au toucher, sorte d’ortie
petit doigt joue un grand rôle dans la akásosónıá̧ (rad. -sósonıa) ̧́ n. 12/13 plante
sorcellerie : ainsi, montrer le petit doigt à médicinale
quelqu’un, c’est lui envoyer le mauvais sort akásowésowê (rad. -sówesówee) n. 12/13 type
et l’ensorceler à distance. Quand on désire de cancer qui se manifeste généralement
porter un fétiche de protection personnelle, dans le pied ou dans la main.
on le fabrique avec divers éléments, certes, Habituellement, un guérisseur traditionnel
mais l’ongle du petit doigt gauche doit y opère en enlevant la partie infectée par ce
figurer impérativement. Dans le même ordre cancer
d’idées, pour éloigner les mauvais esprits akasúku (rad. -sukú) n. 12/19 perroquet ; résine
vengeurs, c’est avec cet ongle du petit doigt d’arbre capable de brûler comme une torche
gauche qu’on opère en l’enterrant dans la akasumbasúmba (rad. -sumbasumba)
maison à la porte d’entrée. On y enterre en n. 12/19 un petit instrument de musique
même temps un éperon de coq (information akásumbasumba (rad. -súmbasumba (-L%))
fournie par les notes de Kavutirwaki) n. 12 instrument de musique
ákasánwê (rad. -sanúe H) n. 12/19 l’auriculaire, akasú̧ndi ̧ (rad. -sundı)̧́ n. 12/19 type d’oiseau
le petit doigt très petit
akásara (rad. -sára (-L%)) n. 12/19 un épervier akáswebebe (rad. -súebebe (-L%)) n. 12/13
qui s’attaque surtout aux poules type de souris
akásaramagánda (rad. -sáramagandá) akaswéndê (rad. -suendée) n. 12/19 syphilis
n. 12/13 type de petit oiseau akásweswê (rad. -súesue) n. 12/19 sommet
akásebere (rad. -sébere (-L%)) n. 12 type de ákatáhıni ̧́ ka̧ (rad. -tahıníka ̧́ H (-L%)) n. 12/19
sauce avec de la viande mais sans huile une partie des tripes d’une chèvre qui est en
akasenzéra (rad. -senzera) n. 12/13 type de soi très petite et qu’on n’arrive jamais à
petit oiseau nettoyer convenablement, tellement ses plis
̧́ si
akasıki ̧ ̧ (rad. -sikísi ̧ (-L%)) n. 12 le vin de sont petits et se recouvrent les uns les autres
bananes fermentées Syn. : oluyímbíyimbi
akasílóngo (rad. -silóngó) n. 12/13 banane à akátále (rad. -tále) n. 12/19 le marché
farine akátálikirira (rad. -tálíkirira (-L%)) n. 12/19
akásimba̧ (rad. -símba (-L%)) n. 12/19 la perchoir
genette, petit animal très rusé dans les contes akátáro (rad. -táro) n. 12/19 habitude
(genetta victoriae) akátátu (rad. -tátú) n. 12/19 un petit doigt de
akásımo ̧́ ̧́
(rad. -sımo) n. 12/19 un dicton, un trop
proverbe, une parabole erıbu̧ ̧́ g’ omó hısi
̧́ ̧mo akátého (rad. -tého) n. 12/13 une mesure (voir
hisahisa ne parler qu’en paraboles. Il existe erítéha ‘puiser (de l’eau)’) erılabi ̧́ ̧ryáhó
un jeu qui consiste à ce qu’une personne kátého exagérer
akátehwa 6 amagalamíra
akátehwa (rad. -téhua (-L%)) n. 12/19 la veut la destinée
couronne du chef akayánge (rad. -yangé) n. 12 petite famine
akátelú̧li ̧ (rad. -téluli ̧) n. 12/19 un épervier akáyege (rad. -yége (-L%)) n. 12/19 petit rat non
Syn. : akásara comestible
akátende (rad. -ténde (-L%)) n. 12/19 le flacon, akayingúlo (rad. -yinguló) n. 12/19 le tamis
le cruchon, la fiole ̧́ ̧ la (rad. -yi ̧túla H(-L%)) n. 12/19 camion
ákayıtu
akathabha (rad. -thabha (-L%)) n. 12/19 à benne basculante Syn. : ákayú̧tu̧la
grenouille Syn. : ekíkere, éndwoléro, éhyu̧yú̧tu̧la
omunzidi akayori ̧ (rad. -yori ̧ (-L%)) n. 12/19 une des
akathébhê (rad. -thebhée) n. 12/19 sceau variétés de rats des champs ou de brousse qui
akathera (rad. -thera (-L%)) n. 12/19 rat rayé, est comestible
comestible akayumbuyumbu (rad. -yumbuyumbu (-L%))
akathirı ̧ sá̧ (rad. -thirisá) ̧ n. 12/19 raccourci n. 12/13 plante médicinale
ngándílab’ omo kathirı ̧ sa
̧́ je passerai par le ákye é non ; exclamation d’étonnement uné
raccourci wályá ? ákyeé avez-vous déjà mangé ? Pas
̧́ (rad. -ti ̧ta) n. 12/19 moment, un instant
akatıta encore ákyé nenyu̧ múyire tugénde allons
akátitı ̧ ryấ̧ (rad. -títirıa) ̧́ n. 12 un jeu d’enfant qui donc !
consiste à toucher quelqu’un pendant qu’on áliyé cependant, mais, néanmoins (litt. : ‘il est
est en train de courir en groupe lui’) ; les autres synomymes peuvent aussi se
akátóli ̧ (rad. -tóli)̧ n. 12/13 un type de petit traduire de la même manière, bálibo ‘ils sont
poisson eux’, tú̧li ̧twé ‘nous sommes nous’, etc. áliwé
akátótsi (rad. -tótsı)̧́ Var. : endótsi n. 12/13, 9 toi aussi (employé comme exclamation, litt. :
espèce de poisson ‘tu es lui’) áli ̧ngyé en ce qui me concerne
akátsáru (rad. -tsáru) n. 12/19 un petit (litt. : ‘il est moi’) Syn. : bálibó, tu̧ ́li ̧twé,
morceau, une petite parcelle d’un tout támbá mú̧linywé,
̧ úliwé
hó kátsarú k’erigabo ̧ donne-moi un petit amábéhi ̧ (rad. -béhi)̧ n. 6 le mensonge
morceau de cette partie de viande amabhetho (rad. -bhetho (-L%)) n. 6 angine
akátsiboro̧ ̧́
(rad. -tsıboro (-L%)) n. 12/13 plante amábhu̧ndú̧gú̧lhu̧ (rad. -bhúndugúlhú̧) n. 6
médicinale colostrum ; premier lait après la mise bas
akatsopolo (rad. -tsopolo (-L%)) n. 12/19 petit d’une vache ou d’une chèvre et qui durcit à
pot en terre cuite qui sert de vase de nuit et la cuisson
dont le bec est allongé (pour le service des amábı ̧̂ (rad. -bıi)̧́ n. 6 excréments humains ou
hommes) ou simplement en forme de cuvette animaux
(pour le service des femmes) amábına ̧́ (rad. -bına) ̧́ n. 6 la danse, un jeu
akátsu̧tsa (rad. -tsú̧tsa) Var. : akatsu̧ ́tsa amábindulê (rad. -bíndulee) n. 6 changement
n. 12/19 un type de coupe de cheveux qui bikábyá byahi ̧k’ okó mábindulé, ıwı ̧́ ká
̧́
consiste à passer la lame de rasoir sur le nga watíníra lorsque les choses changent,
pourtour du crâne. Cette coupe est pratiquée vous êtes très embarrassé (litt. : ‘lorsqu’elles
sur les personnes qui viennent d’avoir une (les choses) arrivent aux changements, vous
forte fièvre ou la malaria descendez comme si vous trébuchiez’)
akatsyâ (rad. -tsia) n. 12/13 type d’oiseau amábirondo (rad. -bírondo (-L%)) n. 6 la danse,
akatsyérérê (rad. -tsi ̧erérée) Var. : ehi ̧tsyérérê un jeu
n. 12/19 ce qui est exigé amábonzo (rad. -bónzo (-L%)) n. 6 huile
akatsyêtsyê (rad. -tsiétsi ̧ ̧ Var. :
é) ̧
ehitsyêtsyê amábú̧yahya (rad. -búyáhia̧ (-L%)) n. 6 lait
n. 12/19 la bergeronnette frais Syn. : amátê, amásabu̧ amatsíyirwa
akátsyoto (rad. -tsíoto (-L%)) n. 12/19/13 une amadédéndu̧ (rad. -dedéndú̧) n. 6 très tôt le
très petite chose matin eríhenda omomadédéndu̧ partir très
akatubungura (rad. tubungura (-L%)) n. 12/19 tôt le matin. Dans le domaine de la
une espèce d’écureuil qui ouvre grandement sorcellerie ou d’autres activités des
les yeux guérisseurs et/ou de leurs clients, ils doivent
akatubungurúra (rad. -tubungururá) n. 12/13 se lever très tôt et ne saluer personne sur leur
écureuil passage sinon leurs sortilèges risquent de
akátula (rad. -túla (-L%)) n. 12/13 type d’arbre perdre de leur efficacité
dont la sève est dangereuse pour l’œil amágála (rad. -gálá) n. 6 la force, les os
akatu̧ngu̧lhu̧sú̧mu̧ (rad. tu̧ngulhusu̧mu) humains, le corps humain ngáyu̧t’ amágála
n. 12/19 l’ail je vais dormir (litt. : ‘je vais verser mes os
akawini (rad. -wini (-L%)) n. 12 sel marin dans le lit’) amágál’ akálumâ j’ai mal
akawira (rad. -wira (-L%)) n. 12 la destinée partout, je suis malade
(litt. : ‘la petite chose qui tombe’) akawira amagalamíra (rad. -galamira) n. 6 le clair de
kámámuwákô c’est son tour ainsi que le lune
̧́
amágálıgálı ̧̂ 7 amálembe
̧́
amágálıgálı ̧̂ (rad. -gálıgálíi
̧́ )̧ adv. 6 d’une ̧
amahinda ̧
(rad. -hinda (-L%)) n. 6 les bracelets
manière où le dos se trouve sur le sol et le que portent les femmes aux pieds. Ces
ventre en haut akágenda mágálıgálı ̧́ ̧̂ il bracelets sont en cuivre et sont assez lourds
marche fièrement en portant sa poitrine en amáhira ̧ (rad. -hıra ̧́ (-L%)) n. 6 le pus
avant ámahírâ (rad. -hiráa H) Var. : ámahírámahírâ
amálikire (rad. -líkire (-L%)) n. 6 une eau n. 6 très rapidement akátu̧ mi ̧k’ omó
bouillie mahírámahírâ il travaille très rapidement
amagambú̧li ̧ (rad. -gambuli)̧ n. 6 les paroles. (comme si quelque chose allait brûler). Ce
Les choses dites et décidées lors de la mot vient du verbe eríhyâ ‘brûler’ et a un
rencontre pour affaire de mariage ou de sens adverbial
commerce amahóndo (rad. -hondo) n. 6 le premier lait de
amaganiryô̧ (rad. -ganiri ̧o) n. 6 pensées la femme qui vient d’accoucher
amagendá músyâ (rad. -genda músia) n. 6 amáhotólo (rad. -hótolo) n. 6 la danse
l’eau de la rivière (litt. : ‘celle qui va dans la amahúha (rad. -huha) n. 6 poumons akwıry’ ̧́
vallée’) amahúha il a des maux de poumons (comme
amagendéro (rad. -gendero) n. 5/6 la conduite, la tuberculose, la coqueluche, la bronchite)
la manière de marcher amáhulule (rad. -húlule (-L%)) n. 6 février
amagéngélégengele (rad. -gengélégéngele ámahwa (rad. -hua H (-L%)) n. 6 le carrefour, la
(-L%)) n. 6 une sorte de danse que les vieux bifurcation. Lieu réputé être le rendez-vous
exécutent lors de la circoncision des jeunes des esprits des mânes et des sorciers, surtout
gens la nuit et aux heures de midi
amagétse (rad. -getse) n. 6 l’eau. obuyingó amahyâ (rad. -hia) n. 5/6 petite parcelle de sol
bw’etu ni magetsy’ âkásendâ notre vie est cultivé erıtw’ ̧́ amahyá w’omw’ iríma
de l’eau qui coule, elle n’a aucune cultiver un champ (litt. : ‘couper des mottes
consistance et s’écoule comme de l’eau de terre dans le champ’)
amáguba (rad. -gúba (-L%)) n. 6 les feuilles de ̧́ ̧ (rad. -mainı
amaıni ̧ )̧́ n. 6 foie (emprunt au
bananier swahili « maini »)
amagú̧ru̧kánıá̧ (rad. -gurúkanıa) ̧́ n. 6 de petites amaısá̧ (rad. -maısá) ̧́ n. 6 la vie (emprunt au
sauterelles swahili « maisha »)
amágú̧ta (rad. -gú̧ta) n. 5/6 l’huile. Terme amakâ (rad. -kaa) n. 6 la force tant physique que
générique surtout utilisé pour l’huile de morale ekinyamakâ avec toutes ses forces
palme amákâ (rad. -káa) n. 6 à la maison, chez soi
ámaha (rad. -ha H (-L%)) n. 6 les suppositions ; ngágend’okó mákâ je vais à la maison
l’espoir ; la pensée, les appréhensions erıkw’ ̧́ amakadi ̧ (rad. -kadi ̧ (-L%)) n. 6 le vin de
ámaha avoir des appréhensions. Les bananes plantains
suppositions, l’espoir, la pensée. Beaucoup de amákaku̧ (rad. -káku̧ (-L%)) n. 6 insultes, choses
gens portent le nom de Maha. Ce nom se terribles à dire Syn. : ebyága
traduirait par Mawazo en swahili. Il signifie amákindi ̧ ̧ (rad. -kíndi ̧ (-L%)) n. 6 foie
que la naissance de l’enfant a été à l’origine amakonga (rad. -konga (-L%)) n. 5/6 un grand
de beaucoup de palabres. Très souvent, le insecte qui ressemble à une sauterelle et
mari soupçonne son épouse d’infidélité : c’est qu’on retrouve surtout dans un incendie
alors la femme qui donne ce nom à l’enfant amákonongo (rad. -kónongo (-L%)) n. 6 une
amahamba (rad. -hamba (-L%)) n. 6 nouvelles maladie des muscles akwıry’ ̧́ amákonongo il
constructions abyá ábirı ̧ hu
̧́ ̧ mira
̧ omo a une maladie des muscles
mahambá mw’ eyísíry’ éryâ il s’est déplacé amáku̧bu̧kê (rad. -kú̧bukee) n. 6 douleur due
pour vivre dans les nouvelles constructions au travail à la main
de ce côté-là amakwangura (rad. -kuangura (-L%)) n. 6 de
amáhenehene (rad. -hénehene (-L%)) adv. 6 la bière qui est bonne à la consommation
comme une chèvre, follement erisat’ précocement
amáhenehene s’amuser comme un fou. Cela amalagáno (rad. -lagano) n. 6 la promesse
se dit des petits enfants qui jouent parfois amálali (rad. -láli (-L%)) n. 6 les yeux qui
comme des fous et qui risquent de se blesser louchent
en jouant ainsi ámale interjection qui s’emploie lorsque
amáhenenge (rad. -hénenge (-L%)) n. 6 la quelqu’un trébuche Syn. : ángeé, mbômbô
poliomyélite amalekáni ̧ (rad. -lekanı)̧́ n. 6 une étoffe noire
amáhéro (rad. -héro) n. 6 la tombe d’une (emprunt à l’anglais « American. »)
grande personnalité, l’arbre planté sur une amálekéro (rad. -lékero) n. 6 l’eau de pluie
telle tombe. D’habitude, cet arbre est entouré recueillie dans un récipient
de broussailles et c’est l’ensemble qui amálembe (rad. -lémbe (-L%)) n. 6 la gauche
s’appelle amáhéro Kaswer’ akáhandik’ omómálembe Kaswera
amalémbo 8 ̧
amasindáno
écrit avec la main gauche des femmes qui consiste à tresser les cheveux
amalémbo (rad. -lembó) n. 6 une sorte de danse en laissant des rayures sur la tête eriluk’
relativement facile amamboto tresser une coiffure avec des
amalénda (rad. -lenda) n. 6 les raies, les rayures rayures dans les cheveux
amálengeneku̧ (rad. -léngeneku̧ (-L%)) n. 6 la amambú̧mba (rad. -mbu̧mba) n. 11/6 les
quatrième qualité de la fabrication du vin de feuilles (de bananiers ou sortes de larges
bananes. Cette dernière qualité porte aussi le feuilles de brousse avec lesquelles on
nom de la rivière la plus proche ou la mieux recouvre la marmite d’aliments)
connue : obhu̧ ́thágu̧ ̂ pour la région de amánaku (rad. -náku (-L%)) n. 6 l’envie de
Mutwanga, obu̧ nyabhelu̧ ̂ pour la région de manger de la viande
Beni, omútinga pour la région de amandagáli ̧ (rad. -ndagali ̧) n. 6 eau
Musyenene, ekísalala pour la region de amandarakwâ (rad. -ndarakua) n. 6 bière à
Butembo. Bref, cela signifie qu’on a passé base de maïs Syn. : amantharakwâ
toute la rivière dans le reste des bananes amangâ (rad. -ngaa) n. 6 sorte de jeu eringâ la
brassées pour obtenir un vin qui ne l’est que noix sèche que l’on emploie pour jouer le jeu
de nom et d’odeur Syn. : enyamê appelé amangâ
amalhonga (rad. -lhonga (-L%)) n. 6 amángúla (rad. -ngúlá) n. 6 sorte de jeu
arrangement de dispute, la paix amángúlhâ (rad. -ngúlháa) n. 6 sorte de jeu
amalhû̧ (rad. -lhu̧u) n. 6 le millet amangungu (rad. -ngungu (-L%)) n. 6 larges
amáli (rad. -lí) n. 6 la droite omundú feuilles dont on se sert pour couvrir les toits
syálihandik’ omómálembe, akáhandik’ des maisons dans les régions de la plaine
omomáli on n’écrit pas avec la main gauche, amángwende (rad. -ngúende (-L%)) n. 6
mais avec la droite l’alcool
ámali une exclamation qui s’emploie lorsque amánınâ ̧́ (rad. -nınaa)
̧́ n. 6 eau prélevée de l’eau
quelqu’un trébuche sur quelque chose surchauffée pour la préparation de la pâte.
̧́ (rad. -liba)
amalıba ̧ n. 6 l’eau Selon Kavutirwaki, on ne peut se laver avec
amáligo (rad. -lígo (-L%)) n. 6, 12 la souffrance, cette eau malgré sa chaleur agréable car cela
la peine. Káligo est un nom donné à un porte malchance, parfois même malheur
enfant né après un accouchement fort amantharakwâ (rad. -ntharakua) n. 6 bière à
difficile et périlleux pour la mère ou bien base de maïs
après une succession d’enfants mort-nés. Ce amánú̧na (rad. -nú̧ná) n. 5/6 la graisse dans un
nom est aussi donné à un enfant naissant animal
alors que le pays connaît beaucoup de amánú̧nia̧ (rad. -nú̧nıá̧ (-L%)) n. 6 la graisse
difficultés amanyotha (rad. -nyotha (-L%)) n. 5/6
amálikire (rad. -álikire (-L%)) Var. : menottes (emprunt au français ‘menottes’)
omwálikire n. 3/6 une eau bouillie, une eau amásabu̧ (rad. -sábu̧ (-L%)) n. 6 le lait
portée à très haute température (d’animal). Le lait humain porte le nom de
amálíro (rad. -líro) n. 6 champ destiné à la amábére Syn. : amátê, amátsíyirwa,
culture des produits vivriers amábú̧yi ̧ahi ̧a
amálule (rad. -lúle (-L%)) n. 6 une surprise. Le ámasakalê (rad. -sakalee H) n. 6 plante
terme est utilisé dans l’expression obúsaki ní médicinale
málule (litt. : ‘la pratique de la médecine amásákwa (rad. -sákúa (-L%)) n. 6 les aisselles
traditionnelle est toujours une surprise’). amasáláli (rad. -salálí) n. 6 un rayon lumineux
Lorsqu’on va chez le guérisseur ou le amasása (rad. -sasá) n. 5/6 jeunes pousses de
féticheur, on ne trouve pas nécessairement ce pomme de terre
à quoi on s’attendait ou que l’on avait prévu. amásasa (rad. -sása (-L%)) n. 5/6 la sève Syn. :
C’est en quelque sorte une surprise grâce à la amátsitsi
sorcellerie amasáta (rad. -sata) n. 6 la danse, le jeu,
amalu̧syô (rad. -lusio)
̧ n. 6 enlèvement, pardon l’amusement
amalu̧syó w’ amalólo le pardon des péchés amaséka (rad. -seka) n. 6 le rire, bruyant le plus
amalwâ (rad. -lua) n. 6 le combat, la bagarre, le souvent
conflit amaséka (rad. -seka) n. 6 plante médicinale
amámba (rad. -ambá (-mambá)) Var. : amásélya (rad. sélıá̧ (-L%)) n. 6 à l’aube, très tôt
esyomámba n. 6, 10 crocodile (emprunt au le matin eríhend’ omo másélyâ commencer
swahili) le voyage très tôt le matin
amambarı ̧̂ (rad. mbarii)̧ n. 6 tromperie, amasénga (rad. -senga) n. 6 les oreillons
jonglerie akákola ebindú bíwé by’ amásígo (rad. -sígo) n. 6 grains pour la
omomambari ̧ masamasâ il fait des choses pépinière
dans la tromperie ̧
amasindáno (rad. -sindanó) n. 6 examens
amamboto (rad. -mboto (-L%)) n. 6 une coiffure (emprunt au swahili)
̧
amasindú̧ka 9 áyô
̧
amasindú̧ka (rad. -sindu̧ka) n. 6 danse en amátsitsi (rad. -tsítsi (-L%)) n. 6 la sève
l’honneur des morts. Seules les femmes amatsíyirwa (rad. -tsiyírua (-L%)) n. 6 lait
exécutent cette danse. Le mot peut aussi Syn. : amásabu̧
signifier le tambour accompagnant la danse amátû (rad. -túu) n. 6 maladie des orteils ; la
en l’honneur du décès d’une femme. grêle
amasını̧́ ̧̂ (rad. -si ̧níi) n. 6 la machine (emprunt amatúngu (rad. -tungú) n. 6 vin de palme
au français) amátwatwâ (rad. -túatua) n. 6 maladie des
amásóngolya (rad. -sóngolia̧ (-L%)) n. 3/6 eau orteils
filtrée, eau pure amátwê (rad. -túe) n. 6 grêle hatóyıré ̧́ mátwê il
amasû (rad. -suu) n. 6 l’urine námákw’ amasû y a de la grêle qui est tombée Syn. : amátwâ
j’éprouve la nécessité d’aller uriner amayélê (rad. -yelée) n. 6 intelligence,
amasú̧la (rad. -su̧ lá) n. 6 envie de manger de la malignité ni mundú w’ amayélê c’est une
viande personne intelligente, c’est quelqu’un de
amasúlhúbha (rad. -sulhúbhá) n. 6 moustache malin
avec de longs poils amayoga (rad. -yoga (-L%)) n. 6 eau
amátamba (rad. -támba (-L%)) n. 6 une ambú̧ki ̧ (rad. –ambu kı)̧́ Quoi ? (litt. : ‘on dit
compétition, une course qui consiste à voir quoi ?’)
qui va arriver le premier ambwee (rad. ambwee (–L%)) il était une fois.
amatándê (rad. -tandée) n. 6 la salive C’est de cette façon que l’on commence un
amátangwa (rad. -tángua (-L%)) n. 6 conte ambwee, hábyá múlumé múgumá
compétition ínawíté mbene yíwe il était une fois, un
amátê (rad. -tée) n. 6 le lait de vache ou de homme avait sa chèvre
chèvre áménge (rad. -enge H) n. 6 l’intelligence
amatendére (rad. -tendere) n. 6 la boue sur (opposée à la stupidité), la malignité
laquelle on glisse obú̧sú̧ bw’omú̧sonı ̧́ ni améni ̧ (rad. -menı)̧́ n. 6 souffrance (emprunt au
matendére la figure des beaux-parents est un swahili « meni ». naloliry’ ̧ oko méni ̧ j’ai
terrain glissant ; en d’autres mots, il ne faut beaucoup souffert (litt. : ‘j’ai vu la
jamais regarder les beaux-parents de face souffrance’)
(peut-être parce qu’on risque de tomber améru̧ (rad. -eru̧ ) n. 6 envie de manger de la
amoureux de sa belle-mère) viande ou du poisson
amatengéra (rad. -tengera) n. 6 type de plante, áméru̧ (rad. -eru̧ H) n. 6 envie de manger de la
grandes herbes viande
amathalhâ (rad. -thalhaa) n. 6 un matelas asi ̧ (rad. asi ̧ (-L%)) v. savoir, connaître. C’est un
(emprunt au français) verbe défectif. L’infinitif est erimínya ‘savoir’
amathékâ (rad. -thekáa) n. 6 le beurre et il se conjugue ainsi : nyi ̧nâsi ̧ je sais, u̧ nâsi ̧
amathóngô (rad. -thongóo) n. 6 un village tu sais, anâsi ̧ il sait, etc. asi ̧ eri ̧gendy’
abandonné, des habitations en ruine omúthoka il sait bien conduire une voiture
amathori ̧ (rad. -thori ̧ (-L%)) n. 6 ictère, le ̧
nyinákwasi ̧ je te connais
patient a des yeux jaunâtres áti (rad. -tí) verbe défectif qui consiste en
amathorı ̧̂ (rad. -thorii ̧) n. 6 jaunisse, ictère l’emploi du marqueur du sujet avec la copule
amathu̧ngú̧lhu̧ (rad. thungulhú̧) n. mycose -ne ‘être’ suivie du marqueur du sujet et le
̧ ti
amatibı ̧́ ̧ (rad. -tibiti ̧) n. 6 eau (terme dérivé du thème -ti, le tout signifiant ‘comment suis-je,
verbe eritibíta ‘courir’, l’eau est considérée comment es-tu’, etc. nyiné nyíti, uné úti,
sous sa forme fluide ané áti, tuné túti, muné múti, bané báti
amatitíro (rad. -titiro) n. 6 une sorte de danse comment suis-je, comment es-tu, comment
pendant laquelle on trémousse des épaules est-il, comment sommes-nous, comment êtes-
amátoléro (rad. -tólero) n. 5/6 de la nourriture vous, comment sont-ils ?
pour les esprits. Ce sont des mottes de pâte ati, uti (rad. -ti (-L%)) v. verbe défectif composé
qu’on met quelque part et que les rats du marqueur du sujet et du radical -ti et qui
mangent, mais on interprète leur disparition signifie ‘dire que’ indi, uti, ati, tuti, muti,
par le fait que ce sont les esprits qui les ont bati je dis que, tu dis que, il dit que, nous
mangées. disons que, vous dites que, ils disent que
amátsandê (rad. -tsándee) n. 6 les souffrances átyátyátyâ (rad. -tíá) comme cela akály’
physiques ou morales naloli ̧ry’ okó átyátyátyâ il peut manger n’importe quoi
mátsandê j’ai beaucoup souffert (litt. : ‘j’ai áyô un mot d’exclamation áyô mú̧sıngo. ̧́ kandi
vu sur les souffrances’) ú̧sıbi
̧́ ré
̧ hayi parbleu ! Où est-ce que tu as été
amátsáro (rad. -tsáro) n. 6 les hanches toute la journée ?
B-b

̧́ ̧ (rad. Bahamúi ̧ti ̧) n. 2 nom propre


Bahámwıti abıri ̧́ ̧hıka,̧́ abwıri ̧́ ̧hıka
̧́ il est déjà arrivé
signifiant ‘on donne à l’assassin’. Ce nom (l’emploi de bwíri est moins commun)
stigmatise l’ingratitude de certains membres ̧ rwı
birwi ̧ ̧̂ adv. difficilement erilangira birwi ̧ rwı̧ ̧̂
de la famille du conjoint ou des voisins qui voir difficilement
ne sont jamais reconnaissants des bienfaits bísalangonto (rad. bisálangoto (-L%)) le
rendus par la mère ou le père désordre eríbyá bísalangoto être mal tenu,
Báhwere (rad. Bahúere (-L%)) n. 2 nom propre être mal habillé, mal peigné
donné à un enfant qui naît après une ̧́ sa
bısı ̧́ adv. superficiellement erilima bısı ̧́ sa ̧́
succession d’autres enfants morts Syn. : travailler superficiellement, en négligeant
Kabu̧tırwáki
̧́ ,̧ Linalyábúta,
̧ Kabáhwere certaines parties du champ
batáhi n. 2 chers amis. C’est le pluriel de táhi. Le biso ̧ biróri ̧ ̧ (rad. -rori)̧ des yeux flous awíté biso ̧
mot a un usage plutôt exclamatif. Il ne peut bi ̧róri ̧ il a des yeux flous
pas s’employer comme sujet d’une phrase, bolóbólo (rad. bolobólo) doucement, lentement,
par exemple, tout comme en français batáhi avec modération et mesure
mwáse mú̧ngwatikaye ̧ chers amis, venez bugogóno (rad. -gogono) n. 14 à jeun erisiba
m’aider bugogóno rester à jeun
batámi ̧ n. 2 parbleu !, marque d’exclamation. Ce busâ (rad. busaa) pour rien erıkwa ̧́ busâ mourir
n’est vraiment pas un nom mais plutôt le pour rien
pluriel de támi ̧. kwé batámi ̧ símulísalá busâ, kisâ (rad. -saa) adj. seul, nu Ngándíry’
mwagéndá parbleu ! Est-ce que vous ne obundu busâ je mangerai la pâte seule
pouvez pas finalement partir ! (c’est-à-dire, je mangerai seulement la pâte)
bhámú̧hwâ peut-être bhámú̧hw’ ômú̧kali ̧ Indi busâ (nyiri busâ) je suis nu, je suis les
wíwe syámwánzire ̧ peut-être que sa femme mains vides
ne l’aime pas busana (rad. busana (-L%)) car, à cause de Syn. :
bhási assez, c’est assez. C’est suffisant kusangwâ
Bhelenzyâ n. Pélagie búsengereme (rad. búsengereme (-L%))
Bhenwâ n. Benoît adv. tordu kyámágendá búsengereme il
bhili ̧ bhi
̧ li ̧ ̧ idéophone silence complet ıwabu ̧́ ̧ gá est tordu (litt. ‘il marche tordu’)
náye. bhili ̧ bhi
̧ li ̧ ̧ tu lui parles. Silence buta (rad. buta (-L%)) Var. : óbuta adv. sans
complet, il ne répond pas óbutahinga le fait de ne pas aller aux
Bhirinâ n. Bernard champs
Bhiri ̧ sı
̧ ta
̧́ n. Brigitte bútébutyâ adv. autrement ú̧ndi ̧ge táhi wage!
Bhíritha n. Berthe bútébutyá ıni ̧́ ngáku
̧ ̧ ́sigá
̧ n'eriyigender’
bhóndê (rad. bhondée) n. 1/2 beau-frère, belle- éwetu accepte-moi mon cher ! Autrement je
sœur, le frère de l’époux. Par contre, la sœur t’abandonne et je m’en vais chez moi.
de l’époux est nommée omúlámu bútsíra (rad. butsírá) sans ngátambá bútsíra
bhwélê seulement un hakiri kindú kíguma kiti kisoméko je me promène sans une chemise
bhwélê il n’y a plus qu’une seule chose butyâ (rad. butia) peut-être maintenant butyá
Bíndu (rad. -Bindu) Var. : Kabíndu n. 8, 12 nom bámáhika ̧ probablement qu’ils arrivent
propre chez les Nande signifiant ‘celui de maintenant
l’abondance’ donné à l’enfant né en temps buyíra (rad. -yira) Var. : buyirayíra n. 14 pour
d’abondance. Si c’est une fille, on l’appelle rien
Nyábingi (‘la mère de l’abondance’) Bwámbale (rad. Buambále (-L%)) n. nom propre
bíngaha (rad. -ngáha (-L%)) aussi grand que donné à l’enfant de sexe mâle né en second
ceci Var. : kíngaha, lúngaha lieu après un enfant de même sexe. Il est
bíngáhi (rad. -ngáhí) combien Halí mbene surtout utilisé en Uganda chez les Konjo,
síngáhi combien de chèvres y a-t-il ? c’est-à-dire les Nande de l’Uganda Syn. :
bíngahô (rad. -ngáhoo) cela suffit Kómbi ̧, Kákómbi ̧, Kámbale, Kámbasu̧
bínganábî (rad. -ngánabíi) beaucoup tuli bandu bwibya (rad. bui ̧bya (-L%)) oubli olúholó
bánganábî nous sommes beaucoup de gens luwíté bwibya la mort provoque l’oubli
̧
Binzéndi ̧ n. Vincent bwıha ̧́ (rad. -ihá) ̧ n. 14 à jeun erisiba bwıha ̧́
Bırá̧ n. nom propre donné à l’enfant de sexe rester à jeun
féminin né en second lieu Syn. : Kábirâ, Byalengeréra (rad. Byalengerera) n. nom
Katsirá-Bwénge propre signifiant les choses visées ou les
bíri , bwíri (rad. -birí-) un infixe du perfectif choses qui arrivent au bon moment. Nom
daredáre 11 ̧
ebiléti ̧
propre donné à un enfant qui naît pendant disette.
une période d’abondance qui succède à une

D-d

daredáre (rad. daredaré) tout de suite et sans ̧́ n. Ludovic


Dofıko
traîner Dolofıná̧ n. Adelphine
dáredáre adv. très vite ámâlw’ínagénda Dólofu̧ n. Adolphe
dáredáre il est parti immédiatement ̧
domidomi ̧ (rad. domi ̧domi ̧ (-L%)) au vrai centre
dedeme (rad. -dedeme (-L%)) très épais múndétahi ̧k'omo domi ̧domi ̧ je ne suis pas
Dikári n. Edgard arrivé vraiment au centre
̧
Dimô n. Edmond

E-e

e interjection marquant la surprise ; préfixe boisson


marquant la direction elúbúla au ciel ebibúya (rad. -buya) n. 7/8 de belles choses
é (rad. e) pref. préfixe eLubéro à Lubero bibuya bisabisâ bonne chance (litt. : ‘bonnes
ebagabaga (rad. -bagabaga (-L%)) Var. : choses seulement’)
esyobagabaga n. 9/10 empressement ̧́
ebıdandabu ̧ (rad. -dándabu̧ (-L%)) n. 8 lie de la
ebagara (rad. -bagara (-L%)) n. 9 éveil exagéré boisson
awíty’ ebagara il est trop éveillé ebígóla (rad. -góla) n. 8 crachat erıtw’ ̧́ ebígóla
ebhángi ̧ (rad. -bhangı)̧́ Var. : esyobhángi ̧ cracher (litt. : ‘couper le crachat’)
n. 9/10 le chanvre Syn. : elhoho ebíhaga (rad. -hága (-L%)) n. 7/8 la lèpre
ebhángi ̧ (rad. -bhangı)̧́ Var. : esyobhángi ̧ ebihaniríro (rad. -haniriro) n. 7/8 croyances
n. 9/10 la banque (emprunt au français) traditionnelles ulínga u̧ sadi ̧kıry'
̧́
ebhéna (rad. -bhená) n. 9/10 grand arbre à partir ebihaniriró byo kutsibutsíbu c’est comme
duquel on fait des planches si vous croyez profondément aux croyances
ebhenzû̧ (rad. -bhenzu̧u) Var. : esyobhenzû̧ traditionnelles
n. 9/10 type de jeu de cerceau ebihása (rad. -hasa) n. 7/8 de grosses incisives
̧́
ebhıkosi ̧ (rad. -bhikósi ̧ (-L%)) n. 8 testicules. Le ebíhémbo (rad. -hémbo) n. 7/8 récompense
mot n’a pas de singulier. C’est sans doute un ebíherábiàhera (rad. -héra (-L%)) n. 7/8
emprunt parties d’un champ cultivées de manière
ebhinda (rad. -bhinda (-L%)) Var. : désordonnée
esyobhinda n. 9/10 une sauce épaisse, un ̧́
ebıkangı ̧́ ryâ
rı ̧́ ̧́ n. 8 faux. Le
(rad. -kángirírıa)
potage épais, une soupe épaisse terme s’emploie dans l’expression eririr’
ebhíni (rad. -ní) n. 8 quatre ̧́
ebıkangı ̧́ ryâ
rı ̧́ feindre de pleurer
ebhirô ̧ (rad. -bhi ̧roo) n. 9/10 bureau (emprunt ebíkenzérâ (rad. -kénzeráa) n. 7/8 feuilles
au français) coupées, généralement par un rongeur. Elles
ebhısi ̧́ ̧ (rad. -bhisı)̧́ n. 9/10 le bus (emprunt au servent de signe pour identifier la présence
français) d’un rongeur dans une zone donnée
ebhunâ (rad. -bhunaa) n. 9/10 un plat de maïs ebikerénge (rad. -kerengé) n. 8 huile sale
ebhú̧nabhú̧na (rad. -bhu̧ nábhu̧ ná) Var. : ebikése (rad. -kese) n. 8 maladie des dents
esyobhu̧ ́nabhu̧ ́na n. 9/10 le fait d’être ebíketsérâ (rad. -kétseráa) n. 7/8 feuilles
affairé coupées spécifiquement par un rongeur
̧́
ebıbhasi ̧
ryô (rad. -bhásirio)̧ n. 7/8 la nourriture ebíkundu (rad. -kúndu (-L%)) n. 8 testicules. Ce
ebíbî (rad. -bíi) n. 8 organes sexuels, l’acte sexuel mot signifie aussi la matière blanchâtre qui
(même avec son conjoint), le péché se trouve sous le prépuce d’un incirconcis
ebibíngu (rad. -bingú) n. 7/8 le chaume pour ebıkya ̧́ (rad. -ıki ̧́ ̧a (-L%)) n. 8 le cou, ce terme
couvrir le toit de la maison englobe la nuque, engóto, et la gorge,
ébibiri (rad. -biri H (-L%)) n. 8 deux erıku̧ ̧́ mí n' omuméro
ébibiri douze (dix et deux) ebilali ̧ syósi ̧ ̧ (rad. -bilalisyosı)̧́ n. 6 bilharziose
ebídanda (rad. -dánda (-L%)) n. 8 lie de la ebiléti ̧ ̧ (rad. -letı)̧́ n. 7/8 pyrèthre
ebimbákambáka 12 ébyála
ebimbákambáka (rad. -mbakámbaká) joie du cœur, la détente, la plaisanterie ní
n. 8 paroles sans valeur akábú̧ga bítsange buyíra, ísiwáhitanâ ce sont tout
ebimbákambáka il dit des choses qui n’ont simplement des plaisanteries, ne vous fâchez
pas de sens pas
̧
ebindu ̧ ngu̧ndú̧ngu̧ (rad. -ndungu̧ ndungu̧ ) ébítshiha (rad. -tsiha) n. 8 le fait d’être sourd
n. 8 bosses sur la voie carrossable ebitsíbu (rad. -tsibu) n. 8 caractère de ce qui est
ebínganábî (rad. -ngánabii) adj. beaucoup mauvais Ambu ebitsibú bínené bikáhwer’
ebindw’ ebyó byabyá bínganábî c’était okó méno On dit que beaucoup de
beaucoup de choses mauvaises nouvelles finissent par perdre leur
ébingi (rad. -ngi H (-L%)) adj. beaucoup, caractère de tristesse lorsqu’on rit à leur sujet
nombreux eBindú bingi beaucoup de choses (Litt. : ‘On dit que beaucoup de mauvaises
Nyábingi Nyabingi, déesse mère de choses se terminent sur les dents’). C’est une
l’abondance remarque que l’on fait quand on s’aperçoit
̧
ebinyánzési ̧ (rad. -nya-N-sés-i)̧ n. 8 orties, sortes qu’on est en train de sourire en entendant
de feuilles auxquelles le corps est très une mauvaise nouvelle
allergique. Le mot est dérivé de erísésa ̧́ ̧ ́tsa (rad. -tsú̧tsá) n. 7/8 épilepsie
ebıtsu
‘provoquer des démangeaisons’. Litt. : ‘celles ̧́ ̧ ́tsi ̧ (rad. -tsútsı)̧́ n. 7/8 plante médicinale
ebıtsu
qui provoquent des démangeaisons sur moi’ ̧́
ebıtswanı ̧́
rya (rad. -tsúani ̧rıá̧ (-L%)) n. 8 une
ebınyı ̧́ nyi ̧́ ̧ (rad. -nyınyı ̧́ )̧́ n. 7/8 détritus de nourriture sans sel
bananes formés des feuilles et des restes de ebiturutúru (rad. -turuturu) n. 8 paroles,
bananes dont on s’est servi pour brasser la démarches, comportements insensés faits
bière pour se vanter
ebirása (rad. -rasá) Var. : amarása n. 8, 6 un ebıtu ̧́ ̧ ́tsa (rad. -tútsa) Var. : omú̧tú̧tsa n. 1, 7
parfum l’épilepsie, un épileptique. Les gens croient
ebirembwȩ̂ (rad. -rembue) n. 8 cheveux lisses que cette maladie est contagieuse ; aussi
ebírunga (rad. -rúnga (-L%)) n. 8 les volcans évite-t-on l’épileptique
ebısakasakı̧́ ̧́
ryâ (rad. -sákasakirıa) ̧́ n. 8 restes ebıyi ̧́ rı
̧ yı
̧́ ri
̧́ ̧ (rad. -yıriyı
̧́ ̧́
rí) n. 8 fausses larmes
de nourriture ̧́
eríry’ebısakasakı ̧́
ryá d’un enfant
ri ̧kálu̧ may’ endâ à force de manger les ebóbo (rad. -bobó) n. 9/10 maïs sec sur la
restes de nourriture, cause des maux de carotte
ventre éboha (rad. -bóha H (-L%)) Var. : esyómboha,
ebısakı ̧́ ̧́
ryâ (rad. -sákir-ıa) ̧́ Var. : ̧́
ebısakırya ̧́ esyóboha n. 9/10 le léopard, une espèce de
n. 7/8 les restes (de la nourriture) renard oyó ní boha cette personne est
ebísanánâ (rad. -sánanáa) n. 7/8 objet visqueux méchante (comme le léopard) ali omondá
ébisátu (rad. -satu H) n. trois ábana basátu y’éboha il est en grand danger (litt. : ‘il est
trois enfants amáku̧ my’ asátu trente, litt. : dans le ventre d’un léopard’)
‘dix trois fois’ eBugánda (rad. -bugandá) n. 24 l’Ouganda
ebísê (rad. -sée) n. 7/8 la bouse (de vache, de twalw’eBugánda nous sommes venus
chèvre) d’Ouganda
ebisibisî (rad. -si-bi-sii) n. 8 mets délicieux. De ébugúmâ (rad. -búgumáa) n. 9/10 une chèvre à
tels mets se mangent chez les gens riches l’âge de mettre bas, une chèvre ou un
ebisibisí ní kábondê avoir l’habitude de mouton corpulent
manger une nourriture délicieuse rend mince ebú̧lengya (rad. -léngia̧ (-L%)) n. 24 Occident,
ebısi ̧́ gali̧ ̧
ryô ̧́
(rad. -sıgaliri ̧ n. 7/8 le reste
o) Bulengya. La région de Muhangi (car c’est de
ébitáno (rad. -tano H) n. 8 cinq ce côté-là que le soleil se couche)
ébitánu (rad. -tanu) n. cinq amáku̧ my’ átánu eburuburu (rad. -buruburu (-L%)) n. 9
cinquante (litt. : ‘dix cinq fois’) bavardage oyú̧ ni mundú w’eburuburu
ebıtekeryô ̧́ (rad. -tékeri ̧o) n. 7/8 appât (voir cette personne aime le bavardage
erítéka « to put »). ebú̧tsú̧bu̧tsu̧ (rad. -butsú̧bútsu̧ (-L%)) n. 9/6 le
ebithuruthúru (rad. -thuruthurú) n. 8 paroles désordre Syn. : kityákityâ
sans valeur Syn. : ebimbákambáka ebwánga (rad. bwánga) vers, du côté de
ebithutha (rad. -thutha (-L%)) n. 7/8 arachides ebwáng’ eBútembo vers Butembo
cuites dans leurs gousses ébwarara (rad. -búarara (-L%)) n. 14/6 un
ebítóle (rad. -tólé) n. 8 la varicelle troupeau, un essaim Syn. : ebwarabwara
ebitsandabu ̧ ̧ (rad. -tsandabu̧ (-L%)) n. 8 se dit ebyága (rad. -aga) n. 7/8 insultes, choses terribles
d’un liquide qui n’est pas limpide, qui à dire
contient des particules en suspension ; une ébyála (rad. -ala H) n. 8 la main ebyalá
eau boueuse ; une bière contenant beaucoup bíguma ; ébyala bibiri une main, deux
de sorgho mains oyó ni mundú w’ ébyala bi ̧rıto ̧́ cette
ebítsangê (rad. -tsángee) n. 7/8 l’amusement, la personne est avare (litt. : ‘c’est une personne
ebyályâ 13 ehu̧rú̧ma
aux mains lourdes’) (emprunt au français)
ebyályâ (rad. -alía) n. 8 la nourriture efyóthofyótho (rad. -fyothófyothó) n. 9/10 la
ebyobyoro (rad. -obioro (-L%)) n. 9/10 plante taquinerie continuelle, incessante u̧ kámbi ̧rá
médicinale kw’efyóthofyótho támí Mon cher, tu me
ébyulúlû (rad. -ululúu H) n. 8 vertige méprises ainsi !
̧́
erıkw’ébyulúlû avoir des vertiges egâ (rad. egaa) oui Var. : ingâ, igâ
edangídalha (rad. -dangidálha (-L%)) n. 9/10 egógoro (rad. -gogóro (-L%)) n. 9/10 un pauvre
colonne vertébrale egu̧láya (rad. -gu̧layá) n. 9 Europe (emprunt au
édebe (rad. -débe (-L%)) n. 9/10 un tonneau, un swahili « Ulaya »)
fût, une touque egu̧ru̧gu̧ru̧ (rad. -guru̧ guru̧ (-L%)) n. 9/10 les
ededeme (rad. -dedeme (-L%)) adj. très épais, tel bruits insolites et dérangeants ndúsáyé
un tissu akadedeme (dim) ekidedeme kw’egu̧ ru̧ gu̧ ru̧ yagu ôte de moi les bruits
(pej.) insolites, laisse-moi tranquille
edénı ̧̂ (rad. -deníi)̧ Var. : esyodénı ̧̂ n. 9/10 une egú̧si ̧ (rad. -gusı)̧́ n. 9/10 un fil (emprunt au
dette (emprunt au swahili) swahili « uzi ») Syn. : ewu̧ ́si ̧
edıngı ̧́ dı ̧́ ̧̂ (rad. -di ̧ngídíi) n. 9/10 petit instrument egú̧siki ̧ ̧ (rad. -gusíki ̧) n. 9/10 un très grand effort
de musique monocorde que l’on pose à une ehagahaga (rad. -hagahaga (-L%)) n. 9
épaule et dont on fait vibrer la corde avec un empressement, le fait d’être trop pressé
petit morceau de fer ou de coquillage. Cet ehagahaga yagu yilabı ̧ ̧́
ryê tu es toujours
instrument a à son extrémité une cruche ou trop pressé (litt. : ‘ton empressement
un morceau de cruche cassée qui amplifie le dépasse’)
son ehámâ (rad. -hamáa) n. 9/10 marteau (emprunt
edomidomi ̧ ̧ (rad. -domi ̧ (-L%)) n. 9/10 au centre à l’anglais)
vraiment nanándi ̧hi ̧k’omo domi ̧domi ̧ je ehángi (rad. -hangí) n. 9/10 la bonne chance, le
serais vraiment au centre bonheur
edongi ̧ (rad. -dongi ̧ (-L%)) n. 9/10 jupe ehémbê (rad. -hembée) n. 9/10 le manguier ; la
édudu (rad. -dúdu (-L%)) n. 9/10 clou mangue
edú̧kâ (rad. -du̧ káa) n. 9/10 le magasin, le centre ehigótso (rad. -gotso) n. 19 le sommeil Syn. :
commercial. Ce terme serait d’origine otu̧ gotséri ̧
étrangère. Il rappelle les commerçants grecs ̧ ̧ ́lhú̧ngu̧tu̧ (rad. -ku̧ lhúngútu (-L%))
ehiku
car c’est eux qui installèrent les premiers n. 12/19 petites choses que l’on emporte
magasins dans la région sur soi. Parmi ces choses minuscules, il y a
éduwéduwê (rad. -dúwedúwee) n. 9/10 un les diverses petites amulettes pour se
oiseau dont le chant ressemble à son nom protéger des dangers ou pour garder son mari
ee oui captif afin que son cœur ne se détourne et
efalısi ̧́ ̧ (rad. -falisı)̧́ n. 9/10 valise (emprunt au n’aille frapper à une autre porte
français) ehilihili (rad. -hilihili (-L%)) n. 9/10 le fait de se
efathıri ̧́ ̧ (rad. -fathirı)̧́ n. 9/10 voiture (emprunt sentir très occupé parce qu’on prépare
au français) l’arrivée de quelqu’un d’important
efelê (rad. -felee) n. 9/10 volant (emprunt au ̧
ehimbu ̧ ru̧mbu̧ru̧ (rad. -mbu̧ rumbu̧ ru (-L%))
français) n. 19 petits bâtons qui servent de bois de
̧ mbi
efilı ̧́ ̧ (rad. -filimbi ̧) n. 9/10 un sifflet chauffage
̧́ ̧ (rad. -fisı)̧́ n. 9/10 l’hyène Syn. : émbiti̧ ̧
efısi ̧́
ehısahálángu ̧ ̂ (rad. -sáhalángú̧u) n. 19 petits
efiyô ̧ (rad. -fiyoo) ̧ n. 9/10 un avion (emprunt au bâtons qui servent de bois de chauffage
français) ehómâ (rad. -homáa) n. 9/10 rhume
efokâ (rad. -fokaa) n. 9/10 un avocat (fruit de ehondwê (rad. -hondue) n. 9/10 sorte de
l’avocatier) ; l’avocatier poisson
efotéye (rad. -foteyé) n. 9/10 fauteuil (emprunt ehongo (rad. -hongo (-L%)) n. 9/10 sacrifice
au français) Yésu áholá mo hongo yetu Jésus est mort
efothô (rad. -fothoo) n. 9/10 la photographie ou par sacrifice pour nous
tout simplement la photo erımy’ ̧́ efothô ehúlâ (rad. -huláa) n. 9/10 un éléphant (terme
prendre une photo ómwan’oyú̧ y’énefothó employé dans la région de Mutwanga) Syn. :
ya nyınya ̧́ cet enfant est véritablement une enzógu̧ étabinduka
copie de sa mère. Elle accuse une forte ehú̧méhu̧me (rad. -hu̧ méhú̧me (-L%)) n. 9/10
ressemblance avec sa mère très vieux ehú̧méhu̧mé y’omú̧kali ̧ une
efukâ (rad. -fukaa) n. 9/10 avocat (emprunt au femme très vieille
français) ehura (rad. -hura (-L%)) n. 9/10 éléphant Syn. :
efwalısi ̧́ ̧ (rad. -fualisı)̧́ n. 9/10. valise (emprunt enzóghu̧ , etyanga, etu̧ pu̧
au français) ehu̧rú̧ma (rad. -hu̧ rumá) n. 9/10 un type de
efwathıri ̧́ ̧ (rad. -fuathirı)̧́ n. 9/10 voiture pomme de terre avec une peau rouge
ehururu 14 ekibhalíya
ehururu (rad. -hururu (-L%)) n. 9/10 sans français)
obstacle, trop librement ebinywá ̧ bikálaba eketekete (rad. -ketekete (-L%)) n. 9/10 un
hururu les paroles passent trop librement arrangement de deux bâtonnets pour faire de
éhyunga (rad. -unga H (-L%)) Var. : ótunga, la musique annonçant l’arrivée du chef
óbunga n. 19 un peu de boisson as’u̧ ́nywé eki- (rad. -ki-) préfixe de classe 7 dont le pluriel
okó tunga viens boire un peu de boisson est bi- de la classe 8 ekíkene ; ebíkene
ékâ (rad. -káa) n. 24 à la maison, au village, au igname ; ignames
domicile ané ékâ (any’ ékâ il est à la ékiba (rad. -ba H (-L%)) n. 7/8 tas de chaume
maison, il est chez lui, il est à son domicile) pour couvrir le toit d’une maison
Syn. : amákâ ekíbabi (rad. -bábi (-L%)) n. 7/8 une feuille
ekagu̧kagu̧ (rad. -kagu̧ kagu̧ (-L%)) Var. : quelconque d’arbre ou d’arbuste, poison
esyokagu̧ kagu̧ n. 9/10 une autorité, un bámúhére kíbabi on lui a donné une feuille
personnage important (empoisonnée)
ekámbi ̧ (rad. -kambı)̧́ n. 9/10 le camp, la ekíbale (rad. -bále (-L%)) n. 7/8 le faux
résidence provisoire quand on chasse ou ekibámbáli (rad. -bambálí) n. 7/8 toute chose
quand on voyage. C’est un mot d’emprunt ayant une forme de plateau, pierre plate
ékánga (rad. -kángá) n. 9/10 menottes obtenue par la fusion d’autres pierres ou
bábirimukan’ omó ngánga on l’a coincé d’autres métaux
avec les menottes ekibambangóma (rad. -bambangoma) n. 7/8
ekangya tálhâ (rad. -kangia̧ talháa) n. 9/10 la la pleine lune Syn. : ekibandangóma
lampe, la torche faite d’un faisceau de ekíbanda (rad. -bánda (-L%)) n. 7/8 champ où
roseaux secs dont on se sert pour éclairer le l’on travaille la parcelle en commun ou seul.
chemin la nuit ou pour chercher quelque Le produit de ces champs travaillés en
chose dans la chambre, dans la maison commun est équitablement distribué entre
ekányâ (rad. -kanyáa) n. 9/10 fourchette (mot ceux qui y ont contribué
d’emprunt au swahili) ekibandagóma (rad. -bandagoma) n. 7/8 la
ekányú̧mâ (rad. -kanyú̧maa) n. 9/10 le derrière pleine lune Syn. : ekibambangóma
de la maison ngálim’ ekányu̧ ́má yage je ekibandangóma (rad. -bandangoma) n. 7/8 la
cultive la place ou le champ situé derrière ma lune
maison ekibánde (rad. -bandé) n. 7/8 un morceau de
ekanzasaka (rad. -kanzasaka (-L%)) n. 9/10 métal
saison sèche ekíbanebane (rad. -bánebane (-L%)) n. 7/8 un
ekánzu (rad. -kanzú) n. 9/10 la soutane objet très beau qui attire l’admiration de tout
abíryambal’ ekánzu il est entré dans les le monde
ordres ou dans la vie religieuse (litt. : ‘il s’est ekíbanza (rad. -bánza (-L%)) n. 7/8
habillé de la soutane’) emplacement d’habitation ; espace dégagé
ekaráma (rad. -karamá) n. 9/10 le gain près d’une maison en vue d’y construire
ekátı ̧̂ (rad. -katıi)̧́ adv. à l’intérieur omó kátı ̧́ ultérieurement
kánéne en pleine nuit erírir’ ekátı ̧̂ ekibátáma (rad. -batámá) n. 7/8 feuille
ekatsukatsu (rad. -tsukatsu (-L%)) n. 12 une sauvage
autorité, un personnage important ekíbátsi (rad. -bátsi) n. 7/8 lamelle de bois de
ekékélê (rad. -kekélée) n. 9/10 une chaise faite construction, carcasse de la hutte que l’on
de lianes sauvages. C’est aussi le nom de monte d’abord sur le sol pour l’ériger ensuite
cette liane dont l’écorce sert à fabriquer des sur les pieux et faire le toit de la case que
nattes selon les notes de Kavutirwaki ̧ l’on couvre de chaume
ekeli ̧ (rad. -keli ̧ (-L%)) n. 9/10 gros serpent vert ekíbaya (rad. -báya (-L%)) n. 7/8 une feuille,
ekéne (rad. -kené) n. 9 cinquante ekén'i ̧bi ̧ri cent une herbe
(litt. : ‘deux cinquante’) ekíbebu (rad. -bébu) n. 7/8 une épreuve du feu
ekenge (rad. -kenge (-L%) kengée) Var. : ekéngê ekibého (rad. -beho) n. 7/8 l’odeur (agréable ou
n. 9/10 okapi désagréable)
ékengélê (rad. -kéngelée) n. 9/10 la cloche, la ekíbete (rad. -béte (-L%)) n. 7/8 un siège
sonnette Syn. : omukénge ̧
ekibétyâ (rad. -betıá̧ (-L%)) n. 7/8 la plaine
ekénya (rad. -kenyá) n. 9/10 sorte de rat de ekibhahása (rad. -bhahasá) n. 7/8 voile de tête,
brousse ou des champs, comestible, venu du un foulard Syn. : ekithambára
Kenya avec les marchandises des ekibhakénge (rad. -bhakengé) n. 7/8 un coup
commerçants de pied
ékerégéte (rad. -kéregété) n. 9 être ekibhakéngê (rad. -bhakengée) n. 7/8 une
intransigeant eríry’ ékerégéte être violent frappe avec le pied
Syn. : eritsatsúha, eri ̧gatsıá̧́ ̧
ekibhaku ̧́li ̧ (rad. -bhakulı)̧́ n. 7/8 une cuvette
ekésê (rad. -kesée) n. 9/10 la caisse (emprunt au ekibhalíya (rad. -bhaliyá) n. 7/8 un type de
ekibhambási 15 ekigémbe
tambour chèvres, moutons, vaches. La mangeoire
ekibhambási (rad. -bhambasí) n. 7/8, 9/10 le ekíbute (rad. -búte (-L%)) n. 7/8 la place où on
mur, l’endroit ombragé du pourtour de la était auparavant omundú syésub’ omó
maison ómwan’ âbírinia omo bhambási kíbuté kígumerera on ne revient jamais à
l’enfant a fait caca autour de la maison (près une même place
du mur) Syn. : epambási ekíbútsi (rad. -bútsi) n. 7/8 le dépotoir d’un
ekibhandíko (rad. -bhandiko) n. 7/8 pièce que forgeron
l’on colle olukímba lw’ íwe lu̧swıré ̧́ mw’ ekíbyâ (rad. -bía) n. 7/8 essaim enzúkí nguma
ebibhandíko son habit est plein de pièces i ̧kátsanday’ekíbyâ une seule abeille
collées détériore tout un essaim Syn. : ekíhémbo
ekibhende (rad. -bhende (-L%)) n. 7/8 café, bar ekíbyê (rad. -bíe) n. 7/8 tas d’herbes brûlées
ekibhóko (rad. -bhokó) n. 7/8 hippopotame dans le champ. Les cultivateurs ou les bergers
̧
ekibhu ̧́ku̧ (rad. -bhukú̧) n. 7/8, 5/6 pli sur une y cuisent dans la cendre des patates douces,
chemise, cahier (pour ce deuxième sens, le des pommes de terre, etc.
mot est un emprunt de l’anglais « book ») ékidaiméne (rad. -daiméne) adj. gras esupu̧
ekíbhulenge (rad. -bhúlenge (-L%)) n. 7/8 éyidaiméne la soupe qui est grasse
instrument de musique fait d’une pièce de ̧
ekidáli ̧ (rad. -dalı)̧́ n. 7/8 une guitare (emprunt
calebasse cassée avec des lames en métal qui au français)
produisent les notes musicales ̧́
ekıdandabu ̧ (rad. -dándabu̧ (-L%)) n 7/8 non
ekíbhulenge (rad. -bhúlenge (-L%)) n. 7/8 une filtré. C’est, par exemple, le vin de banane
boisson de basse qualité qui contient encore beaucoup de miettes de
̧́
ekıbhu ̧ nê (rad. -bhú̧nee) n. 7/8 un infirme, bananes mûres
quelqu’un qui s’est cassé un membre ekidayi ̧ ̧ (rad. -dayi ̧ (-L%)) n. 7/8 pomme de terre
ekíbî (rad. -bíi) Var. : ebíbî, obúbî n. 7/8, 14 une Syn. : ekitsungu
mauvaise chose, un mauvais caractère ekidekura (rad. -dekura (-L%)) n. 7/8 un genre
ú̧ndú̧sáyé k’ obúbí bwawu épargne-moi ton de pomme de terre
sale caractère ekidima (rad. -dima (-L%)) n. 7/8 une grande
ekíbibe (rad. -bíbe (-L%)) n. 7/8 une plantation houe
dans laquelle on a semé des graines ekidimâ (rad. -dimaa) n. 7/8 une grosse houe
ekíbikíro (rad. -bíkiro) n. 7/8 cachette, dépôt dont on se sert pour labourer
ekibinda (rad. -binda (-L%)) n. 7/8 bouillie ekidoadóa (rad. -doadoá) n. 7/8 le dindon, la
ekíbindi (rad. -bíndi (-L%)) n. 7/8 un récipient dinde
ekıbi ̧́ ryô ̧ (rad. -bíri ̧o) n. 7/8 un balai ekidóngô (rad. -dongóo) n. 7/8 le mur fait de
ekíbísi (rad. -bísi) n. 7/8 frais, cru ekikúsá kíbísi matière obtenue par un mélange d’eau et de
du maïs cru amagetsé mábísi l’eau non terre
chauffée, l’eau froide ekifu ̧ ̧́li (rad. -fulı)̧́ n. 7/8 un cadenas (c’est un
ékıbo ̧́ (rad. -ibo ̧ H) n. 7/8 une corbeille, mot d’emprunt au swahili « kufuli »)
récipient en raphia dans lequel on met la ekigâ, ebigâ (rad. -gaa) n. 7/8 engelures,
pâte crevasses sur la plante du pied
ekibombáno (rad. -bombano) n. 7/8 les feuilles ekigága (rad. -gagá) n. 7/8 un joug servant à
à couvrir la marmite tresser un minuscule panier appelé ekıbo ̧́
ekíbúga (rad. -búga) n. 7/8 la cour, le terrain ekigáhi ̧ a̧ (rad. -gahıá̧ (-L%)) n. 7/8 une pile
libre près d’une habitation ; une aire où l’on d’éleusines ou d’une autre sorte de grain
bat le mil, les haricots, etc. ekıgálı ̧́ ̧́
gálı ̧̂ (rad. -gálıgálíi
̧́ )̧ adv. 7 la manière de
ekıbu ̧́ ̧ kú̧lu̧ (rad. -bú̧kulu) n. 7/8 le hibou. Il est se trouver dans une position où le dos est
le symbole des sorciers contre le sol et le ventre tourné vers le haut
ekıbu ̧́ ̧ lıbú̧ ̧́li ̧ (rad. -bú̧libú̧lí) n. 7/8 un arbuste ekigángo (rad. -gangó) n. 7/8 une sorte d’arbre
dont l’écorce sert à faire des cordes ekígáni (rad. -gání) n. 7/8 espèce de rat habitant
ekibúndâ (rad. -bundáa) n. 7/8 lieu où la à proximité des toilettes
femme dort pendant la première semaine qui ekíganye (rad. -gánye (-L%)) n. 7/8
suit l’accouchement. Elle y reste jusqu’à la engourdissement de la jambe
tombée du cordon ombilical. Pour faire ekigánza (rad. -ganza) n. 7/8 paume de la main,
tomber celui-ci, la sage-femme le lie à sa le poignet
racine avec un fil dur appelé olu̧ ́kınga ̧́ et très ekígarambwe (rad. -gárambue (-L%)) n. 7/8
régulièrement oint cette racine d’huile de une chose qu’on a oubliée et qui de ce fait
ricin. Finalement, le cordon tombe de lui- s’est détériorée
même et, ce jour-là, elle peut quitter ce lit et ekigáso (rad. -gasó) n. 7/8 instrument à tout
recommencer ses activités journalières faire
habituelles ekigémbe (rad. -gembé) n. 7/8 un outil de fer
ekíbúngo (rad. -búngo) n. 7/8 l’étable pour les tranchant, une houe
ekigémbê 16 ̧
ekihekeryô
ekigémbê (rad. -gembée) n. 7/8 une grande ekíháha (rad. -háhá) n. 7/8 le poumon
houe, un outil de fer tranchant ̧́
ekıhálya (rad. -hálıá̧ (-L%)) n. 7/8 sacrilège
ekigére (rad. -gere) n. 7/8 la patte de porc, le ekiháma (rad. -hamá) n. 7/8 l’igname
sabot du porc ou du cheval Syn. : ekínóno ekihambángíma (rad. -hamba-ngíma) n. 7/8
ekígére (rad. -gére) n. 7/8 le sabot plante médicinale
̧́ ma
ekıgi ̧ (rad. -gımá̧ (-L%)) n. 7/8 un ekihánda (rad. -handa) n. 7/8 la racine, la
ekigíro (rad. -igiró H) n. 7/8 lieu où l’on souche omúgulú w’enzalá abandú íbakály’
apprend, la chose ou la personne sur laquelle ebihandá by’ esyómbóko pendant la famine
on fait sa première expérience (la grande famine qui obligea les Nande à
ekigogéro (rad. -gogero) n. 7/8 la grosse pierre quitter l’Ouganda au XVIIe siècle pour
plate sur laquelle on écrase le mil ou tout s’installer dans le territoire actuel), les
autre grain hommes mangeaient les souches des
ekigólwa (rad. -golúa (-L%)) n. 7 l’endroit du bananiers qui, seules, résistaient aux criquets
milieu entre les mariés. C’est là que se qui mangeaient toute herbe poussant au sol
couche l’amie de la mariée le jour des noces. ekíhanda (rad. -hánda (-L%)) n. 7/8 le clan, la
C’est une pratique qui ne s’observe plus de lignée erıli ̧́ ̧m’ ekíhanda exterminer la lignée
nos jours ̧
ekihandaku ̧́lhû̧ (rad. -handaku̧ lhúu) n. 7/8
ekígómbo (rad. -gómbo) n. 7/8 un petit plante grimpante dont la racine est
morceau de calebasse dont on se sert pour comestible ainsi que le fruit erítugu
polir un pot fraîchement façonné ekihánde (rad. -handé) n. 7/8 le morceau, la
ekígómbo (rad. -gómbo) n. 7/8 un petit partie
marteau à forme plate dont on se sert pour ekihánga (rad. -hangá) n. 7/8 fosse pour la
polir une houe ou un couteau fraîchement préparation du vin de banane
façonné ekihangabále (rad. -hangabalé) n. 7/8 une
ekigóna (rad. -gona) n. 7/8 le grenier (la petite espèce de patate douce
hutte dans les champs où l’on garde et ekíhangala (rad. -hángala (-L%)) n. 7/8 lézard
conserve les grains) Syn. : émbıso,̧́ ̧́
embıso ekihángo (rad. -hango) n. 7/8 plante médicinale
ekígónyê (rad. -gónyée) n. 7/8 mille ekígónyé ekíhángo (rad. -hángo) n. 7/8 une alliance
kíguma un mille erítw’ekíhángo engager une alliance, un
ekígotoléro (rad. -gótolero) n. 7/8 une pierre pacte sokulu yó kíhangó kyó kw’i ̧ngyê
sur laquelle le forgeron redresse une houe mon grand-père est mon rempart
ekigówa (rad. -gowa) n. 7/8 sorte de canne à ekihángwa (rad. -hangúa (-L%)) n. 7/8 la
sucre d’excellente qualité, fort juteuse et très créature
sucrée ̧
ekiháni ̧ (rad. -hani ̧) n. 7/8 panier servant de
ekígóye (rad. -góyé) n. 7/8 arbre dont l’écorce garde-manger et qui est suspendu à trois
tannée (omu̧ lu̧ ́mbâ) sert de vêtement cordes pour empêcher les souris d’abîmer
ekigúbo (rad. -gubo) n. 7/8 un coup de dent cette nourriture. Parfois, on sert à manger
d’un buffle en fureur aux esprits familiaux dans ce panier et on les
ekigulíro (rad. -guliro) n. 7/8 le collier fait invite à partager le repas quotidien
d’une pièce en cuivre et passant par le cou de ekíhára (rad. -hára) n. 7/8 arc-en-ciel. Un arc-
la femme. Ce collier est signe de noblesse. La en-ciel est considéré comme la manifestation
femme préférée du roi (chef) le porte surtout du serpent d’eau (ENDYOKA) qui boit à deux
lors des grandes circonstances rivières à la fois
ekıgú̧ ̧́ma (rad. -gú̧má) n. 7/8 le fruit, le grain ekiháro (rad. -haro) n. 7/8 une étendue de
eriher’ engu̧ ́má y’ ekikúsâ planter un grain terrain à cultiver ou à bâtir. Mois d’octobre
de maïs ekiháro (rad. -haro) n. 7/8 octobre. Ce mois est
ekíguma (rad. -gúma (-L%)) Var. : énguma, dédié à MUKUMBULE et dont les proverbes
omúguma n. un émbené nguma une chèvre sont : (1) tendá ngu̧ bi ̧ yagu yásyáku̧ li ̧bwa
̧́ ma,
Syn. : ekıgi ̧ ̧
éngima, omú̧yima ̧ nándi occupe-toi toi-même de tes orphelins,
ekigúngo (rad. -gungo) n. 7/8 le déluge, la sinon ils n’auront personne pour s’occuper
tempête, l’inondation d’eux ; (2) kálya ngugúlá kálu̧ mi ̧ra la
ekiguntura (rad. -guntura (-L%)) n. 7/8 le sel nourriture réservée à l’enfant
marin Syn. : akawini ekıharú̧ ̧́tsi ̧ (rad. -hárutsi ̧) n. 7/8 le pian
ekígurúgúnzu (rad. -gúrugúnzú) Var. : ekíharútsi (rad. -hárutsi) n. 7/8 le pian
ekínyurúgúnzu n. 7/8 papillon ekihása (rad. -hasa) n. 7/8 le poignet, la paume
ekígurúnyúnzu (rad. -gúrunyúnzu) Var. : de la main, un morceau de pot en terre cassé
ekínyurúgúnzu n. 7/8 papillon et qui sert à griller quelque chose
ekihâ (rad. -haa) n. 7/8 couplet de chant ekiheka (rad. -heka (-L%)) n. 7/8 camion
ekíhaga (rad. -hága (-L%)) n. 7/8 la lèpre ekihekeryô̧ (rad. -hek-ir-i ̧-o) n. 7/8 tampon sous
ekiháha (rad. -háha) n. 7/8 poumon forme de feuilles ou un habit que l’on met sur
ekihémbe 17 ékihúmbara
la tête ou au dos et sur lequel repose une Beni aux environs de 1940-1945. Ils
charge que l’on porte mettaient des gants munis de griffes de
ekihémbe (rad. -hembé) n. 7/8 haricots léopard, faisaient de grands bonds pour
décortiqués et cuits servant de sauce en guise attraper leurs victimes (ils avaient comme
de viande des pneumatiques pour sauter), sautaient sur
ekihémbo (rad. -hembó) n. 7/8 la ruche les toits des huttes et pénétraient à l’intérieur
ekíhémbo (rad. -hémbo) n. 7/8 la récompense en descendant par le pilier central et
ekíhémbo (rad. -hémbo) n. 7/8 essaim enzúkí massacraient ainsi tous les habitants de la
nguma i ̧kátsanday’ekíhémbo une abeille hutte. Parfois un veilleur l’apercevait et lui
détériore tout un essaim enfonçait une lance pendant sa descente
ekihéro (rad. -hero) n. 7/8 Mars, car c’est le ekihókólo (rad. -hokóló) n. 7/8 type d’arbre qui
mois des ensemencements. Il vient du radical produit de petits fruits amers ekihókóló,
-her- erihéra ‘semer’ momókyangábóga kúngáhí, síkyohawakó
ekíheserere (rad. -héserere (-L%)) n. 7/8 un ̧́
nyınyi ̧ l’arbre aux fruits amers, quand bien
objet rondement et bien fini. Se dit d’un même il grandit très bien, on ne peut pas
enfant qui est très beau et qui attire cueillir ses feuilles comme légumes. C’est
l’admiration de tout le monde aussi une plante médicinale
ekíheséro (rad. -hésero) n. 7/8 la forge ekíhombógólo (rad. -hómbogóló) n. 7/8 la
ekíhéte (rad. -hété) n. 7/8 espèce de gros poisson chenille
ekíhígo (rad. -hígo) n. 7/8 le lange ; tout ce dont ̧́
ekıhondéryâ (rad. -hónderí-a) n. 7/8 la
on se sert pour nettoyer l’enfant quand il a pourriture
fait des selles. Dans les villages, on utilise des ekihóndo (rad. -hondo) n. 7/8 pourriture
morceaux d’étoffes usées, surtout les pagnes eririmá ryáberé mw’ekihóndo le champ
usés des mamans tend à produire des fruits pourris (litt. : ‘le
ekıhi ̧́ hi ̧ ̧ (rad. -hıhí) ̧́ n. 7/8 brouillard champ a de la pourriture’)
ekihílî (rad. -hilíi) n. 7/8 la vipère (cornue ou ekihóndo (rad. -hondo) n. 7/8 un type d’arbre
non) ekihondwê (rad. -hondue) n. 7/8 type de
ekihíndi (rad. -hindi) n. 7/8 un corps sans la marteau en corne d’animal pour emmancher
tête ; un morceau ekihónzo (rad. -honzó) n. 7/8 fièvre récurrente
̧ ndi
ekihi ̧ yı ̧ ri ̧́ ̧ (rad. -hindiyiri ̧) n. 7/8 excrément nayi ̧re yákwi ̧réyo kihónzo je suis allé
dur attraper une fièvre récurrente là-bas
̧́ nga
ekıhi ̧ (rad. -hınga ̧́ (-L%)) n. 7/8 un tas de ekıhu ̧́ ̧ ̂ (rad. -hú̧u) n. 7/8 l’estomac
pierre dans un champ ekíhû (rad. -húu) n. 7/8 peau d’animal
ekíhinga (rad. -hínga (-L%)) n. 7/8 la cuisse, la ekíhúgo (rad. -húgo) n. 7/8 le pays, la terre, le
patte arrière d’un animal domaine
ekíhingíro (rad. -híngiro) n. 7/8 le panier où ekıhu ̧́ ̧ hánıá̧ (rad. -hú̧hani ̧a) n. 7/8 la chaleur
l’on met les produits des champs ekihu ̧ ̧ ́hû̧ (rad. -hu̧húu) n. 7/8 l’épouvantail. On
ekihíno (rad. -hino) n. 7/8 malchance ngáwásá le fabrique en rassemblant des feuilles mortes
muligoló ni kihíno le fait de dire ‘si tu étais de bananiers qu’on lie ensemble. On le place
venu hier’ indique que vous n’avez pas de dans le champ pour effrayer les voleurs
chance ekíhúka (rad. -húká) Var. : ebíhúka n. 7/8 un
ekihínzi (rad. -hinzi) n. 7/8 rhume chronique insecte. Ce terme indique souvent le serpent.
ekıhi ̧́ ri ̧ ngi ̧ ti ̧ ̧ (rad. -híringiti ̧ (-L%)) n. 7/8 un On évite de prononcer le terme ‘serpent’
tronc d’arbre bakálindalindaná íbakáheká parce que, s’il entend ce mot, il risque de
kıhi ̧́ ̧ri ̧ngi ̧ti ̧ ils s’attendent mutuellement car s’enfuir et alors on ne pourra plus le tuer.
ils doivent porter un tronc d’arbre. Dans la C’est pour cela qu’on dit ekíhúka ou même,
case des hommes, il faut toujours amener des si le serpent n’est pas présent, on évite de
troncs d’arbre comme bois de chauffage et, prononcer le terme enzóka et on dit ekíhúka
pour en amener, les hommes doivent pour ne pas l’attirer. On croit que le terme
s’entraider enzóka est porteur de vibrations négatives. Il
ekihi ̧ ta ̧ (rad. -hi ̧ta (-L%)) n. 7/8 mur intérieur vaut toujours mieux l’éviter dans le discours
dans une hutte qui est faite en roseaux ekihu ̧ ̧ la (rad. -hu̧ la (-L%)) n. 7/14 sorte d’insecte
ekihi ̧ ta ̧ ebihı ̧ ta ̧́ (rad. -hi ̧ta (-L%)) n. 7/8 qui creuse des trous dans le sol pour y faire
branches sèches qui servent à allumer le feu du miel
ekıho ̧́ ebıho ̧́ (rad. ıhó) ̧́ n. 7/8 mine de sel ekihulúla (rad. -hulula) n. 7/8 un type d’oiseau
ekíhóhe (rad. -hóhé) n. 7/8 le brouillard, la qu’on trouve dans les vallées
brume ekıhu ̧́ ̧ ma (rad. -hú̧ma (-L%)) n. 7/8 maison
ekihókohóko (rad. -hokóhokó) n. 7/8 l’homme- abandonnée
léopard. On l’appelle aussi ekinyota. Ces ékihúmbara (rad. -humbára H (-L%)) n. 7/8
hommes sévirent surtout dans la région de une pâte pétrie avant l’ébullition de l’eau
ekihúmbê 18 ̧́ ru
ekıkı ̧́ ̧
ekihúmbê (rad. -humbée) n. 7/8 la banane ekikátho (rad. -kathó) n. 7/8 vaccin
plantain ̧
ekikáyi ̧ (rad. -kayı)̧́ n. 7/8 tuile
̧́ ̧ mbıro
ekıhu ̧́ (rad. -hú̧mbiro) n. 7/8 l’aire où l’on ekíkê (rad. -kée-) Var. : akákê, olúkê adj. petit,
bat les graminées (haricots, sorgho, blé) peu, un tout petit peu hakánalwá múnené
ekihúna (rad. -huná) n. 7/8 banane à manger íhasubá múke quand un grand personnage
cuite quitte la chaise, un petit peut l’y remplacer
̧́ ̧́na (rad. -hú̧ná) n. 7/8
ekıhu un trou Syn. : enzirá ngéngéngê un chemin très étroit
ekyú̧na, ebyú̧na ekíkebe (rad. -kébe (-L%)) n. 7/8 socle,
ekíhundu (rad. -húndu (-L%)) n. 7/8 un trou guéridon
(dans un mur, un habit) olukímba lulí mó ekíkeke (rad. -kéke (-L%)) n. 7/8 un morceau
bíhundúbíhundu l’habit est troué de toutes de pot en terre, un morceau de cruche. On
parts s’en sert pour griller les oléagineux (arachide,
ekíhungu (rad. -húngu (-L%)) n. 7/8 l’épervier sorgho, maïs, etc.) ; la casquette des soldats
ekihúnzê (rad. -hunzée) n. 7/8 en grande qui ressemble à un morceau de pot cassé
quantité awíty’ ekihúnzé ky’esyofrángâ il a ekíkene (rad. -kéne (-L%)) n. 7/8 l’igname de
de l’argent en quantité énorme awíty’ couleur jaune tandis que l’igname de couleur
ekíhunzéhunzé ky’esyofrángâ il a une violette s’appelle -su̧ mbu ekısu̧ ̧́ mbu̧ . Cette
quantité énorme d’argent igname jaune est un peu amère tandis que
̧́ ̧́nzo (rad. -hú̧nzo) n. 7/8 une épidémie,
ekıhu l’igname violette est très amère
une peste aviaire ekikénge (rad. -kengé) n. 7/8 la cacahouète (ou
ekíhutalê (rad. -hútalee) n. 7/8 la blessure cacahuète) ekikénge kyáláhuká
toute saignante occasionnée par un mwitsikulu la cacahuète se lance dehors,
instrument tranchant petit-fils
ekíhúte (rad. -húte) n. 7/8 l’abcès ekíkere (rad. -kére (-L%)) n. 7/8 crapaud
ekíhyakíhya (rad. -hía (-L%)) adj. nouveau, omubirí w’ íwe ákú̧ru̧mbu̧kiré ̧ ng’ ów’
frais ebyálya bíhyabíhya de la nourriture ekíkere son corps est rugueux comme celui
fraîche du crapaud
̧
ekihyô (rad. -hi ̧o) n. 7/8 la gifle avec la paume ekikerénge (rad. -kerenge) n. 7/8 la graisse
de la main Syn. : ekithabhi qui flotte sur la soupe ou sur la sauce
ekikâ (rad. -kaa) n. 7/8 le pas erıtw’ ̧́ ekikâ faire ekikeréngê (rad. -kerengée) n. 7/8 la couche de
un pas en avant graisse qui se dépose au-dessus d’une sauce,
ekıkakí̧ ̧
ryô ̧
(rad. -kákirio) n. 7/8 la barrière d’une soupe ou d’un autre aliment qu’on
ekikáli (rad. -kali) n. 7/8 une résidence du roi prépare erigegul’ ekikeréngé ky’okó
ekikáli ̧ ̧ (rad. -i ̧kali ̧) n. 7/8 chez le chef, la múkúbi élaguer la couche de graisse à la
résidence du chef surface du potage ou de la sauce
ékikálı ̧ ̧́ (rad. -kali ̧ré H) n. 7/8 chose difficile,
re ̧ ge
ekiki ̧ (rad. -ki ̧ge (-L%)) n. 7/8 sourcil
difficulté, quelque chose de dur, fort eritun’esyongige ̧ froncer les sourcils Syn. :
(physiquement et moralement) -koherio̧ ekıkoheryô ̧́
ekikamba (rad. -kamba (-L%)) n. 7/8 sac avec ekíkígo (rad. -kígo) n. 7/8 une barrière d’eau
des cordes de chaque côté Syn. : eri ̧bhılı ̧́ ,̧̂ ekikíndo (rad. -kindó) n. 7/8 le rameau du
engunzâ dattier sauvage
ekikanya (rad. -kanya (-L%)) n. 7/8 le cactus, ̧ ndo
ekikı ̧́ (rad. -ki ̧ndó) Var. : ̧́
olu̧ kındo,
une plante qui ressemble au cactus obu̧kındo ̧́ n. 7/8 11/14 le rameau du dattier
ekikányâ (rad. -kanyáa) n. 7/8 un type de sauvage. C’est avec ces rameaux séchés et
plante à fleurs découpés en lamelles qu’on tresse des nattes.
ekıkányi ̧́ a̧ (rad. -kányıá̧ (-L%)) n. 7/8 le don que Celles-ci servent de matelas pour dormir
possèdent certaines femmes de multiplier ou ekıkı̧́ ndo ̧́ (rad. -kındo) ̧́ n. 7/8 le pas, un pas lourd
d’augmenter une petite quantité de dont on entend le bruit
nourriture awíty’ekıkányíá ̧́ éky’obúndu elle ekíkingi (rad. -kíngi (-L%)) n. 7/8 le pilier du lit
a le don d’augmenter la pâte ekíkirágâ (rad. -kíragáa) n. 7/8 porte de bercail
ekıkanyı ̧́ ̧́
rya (rad. -kányirıa) ̧́ n. 7/8 le don ekiki ̧ ri ̧ ryô̧ (rad. -kiriri ̧o) n. 7/8 refrain
qu’ont certaines personnes de faire ekıki ̧́ ri ̧ ryô ̧ (rad. -kíriri ̧o) n. 7/8 cadre du lit
augmenter le volume de nourriture qu’elles posé sur des pieds appelés ebíkingi
préparent ekıkı ̧́ ru ̧́ ̧ (rad. -kíru̧ ) n. 7/8 idiot, muet, stupide,
ekikánzu (rad. -kanzú) n. 7/8 une robe que insensé. Omú̧kıru ̧́ ̧ est le muet, celui qui ne
portent les prêtres (emprunt au swahili parle pas du tout, soit par déficience depuis
« kanzu ») l’enfance, ou qui a perdu la parole
ekikarâ (rad. -kara mwiri ̧máa) Var. : ekikará accidentellement, ou encore l’imbécile, le
mwi ̧rımâ ̧́ n. 7/8 l’éblouissement, l’obscurité taciturne omwátsí mu̧ ́kıru̧ ̧́ une nouvelle
obtenue dans les yeux quand on fixe le soleil insensée eríkolá bú̧ki ̧ru̧ ́kıru̧ ̧́ agir d’une
̧́
ekıko 19 ekikúmbo
manière stupide ̧́
ekıkomu̧ (rad. -kómu̧) n. 7/8 un essaim
̧́ (rad. -ıkó)
ekıko ̧́ ̧́
n. 7/8 la pipe erínyw’ekıko ̧́
ekıkomu ̧́ ky’emısyenene
̧́ un essaim de
fumer la pipe (litt. : ‘boire la pipe’) sauterelles
ekíkoba (rad. -kóba (-L%)) n. 7/8 la corde ̧́
ekıkomu ̧ (rad. -kómu̧) n. 7/8 une masse de sang
̧́
ekıkoheryâ (rad. -kóheri ̧a) n. 7/8 la paupière coagulé erísal’ ebıkomu̧ ̧́ ́ by’omusási vomir
̧́
ekıkoheryá kyage kyámátitimána ma une masse de sang coagulé
paupière tremblote. Lorsque la paupière ekikóna (rad. -kona) n. 7/8 partie de la brousse
tremblote ainsi, on croit que l’on va entendre ou de la forêt dont on a couché les herbes ou
une mauvaise nouvelle, telle que la mort d’un partie de la forêt dont on a coupé les
proche branches. Ce terme désigne aussi les herbes
̧́
ekıkoheryô (rad. -kóheri ̧o) Var. : éngoheryô couchées ou les branches dépouillées sur un
n. 7/8, 9/10 le cil, le sourcil arbre
ekíkoho (rad. -kóho (-L%)) n. 7/8 la toux Syn. : ekíkondo (rad. -kóndo (-L%)) n. 7/8 bout de la
-kóholo ekíkohólo racine que l’on plante eriher’ekíkondó
ekíkohólo (rad. -kóholo) n. 7/8 la toux ky’eri ̧nyangwa planter le bout de la racine
ekikoka (rad. -koka (-L%)) n. 7/8 un genre de du taro
plante avec des feuilles charnues ekikoka ekikondóla (rad. -kondola) n. 7/8 le bourgeon
kikánátw’éngarwê les feuilles d’une plante du haricot ; la patte d’un animal
arrivent aussi à faire casser un pot dur ekíkóngolérâ (rad. -kóngóleráa) n. 7/8 écorce
ekíkokolerê (rad. -kókoleree) n. 7/8 une main enlevée d’un bois sous forme de petites
de bananes écailles, de petits morceaux
ekikokolyô ̧ (rad. -kokoli ̧o) n. 7/8 la croûte ekikóno (rad. -konó) n. 7 impuissant
ísi ̧walu̧ say’ oko kirondá kw’ eki ̧kokolyó ekíkonolê (rad. -kónolee) n. 7/8 la partie d’un
kyákyo n’enlève pas la croûte de la blessure corps qui a été arrachée de manière brusque
ekikókómbe (rad. -kokómbé) n. 7/8 la chauve- et qui en garde encore les traces
souris ekíkonongo (rad. -kónongo (-L%)) n. 7/8
̧
ekikokyô (rad. -koki ̧o) Var. : engokyô n. 7/8, affaiblissement des articulations
9/10 la croûte, les restes brûlés dans la ekikóra (rad. -korá) n. 7/8 l’écaille du serpent
marmite a’'ú̧lu̧ sáy' esyongokyó sy’omo ou du poisson
nyúngu viens enlever les restes brûlés de la ekikoróngo (rad. -korongó) n. 7/8 graisse Syn. :
̧
casserole Syn. : ebikokolyô, ̧ ̧ kû
ebiku ekısabú̧ ̧
ekikóle (rad. -kolé) n. 7/8 le haricot (le grain de ekikóróro (rad. -koróró) n. 7/8 le corbeau
haricot). Le terme ekikóle est surtout ̧
ekikothı ̧́ (rad. -kothi ̧ná) n. 7/8 banane à
na
employé dans la région de Beni tandis que farine
obu̧ hóti ̧ l’est dans la région de Butembo, ekikotso (rad. -kotso (-L%)) Var. : ekotso,
Luotu, etc. Les gens de la plaine (Beni, esyokotso n. 7/8 9/10 le lard
Mutwanga) emploient aussi le terme ekıku ̧́ ̧̂ (rad. -kú̧) Var. : ebíkû̧ n. 7/8 haricot
olu̧sangıda ̧́ emprunté des Konjo de pourri
l’Ouganda Syn. : olu̧ hóti ̧ olu̧ sangıda ̧́ ekıku ̧́ ̧́ba (rad. -kú̧ba) n. 7/8 la poitrine
̧́
ekıkoleryô (rad. -kóleri ̧o) n. 7/8 la lampe (la ekikubokúbo (rad. -kubokubó) n. 7/8 type
lampe torche, le faisceau de roseaux allumés, d’arbre
une lampe tempête) ekıku ̧́ ̧ hi ̧ (rad. -kuhi ̧ (-L%)) Var. : akáku̧ hi ̧
ekíkolwa (rad. -kólua (-L%)) n. 7/8 une flèche omú̧ku̧hi ̧ n. court, petit omútí mú̧ku̧hi ̧ un
erílhas’ ekíkolwa lancer une flèche arbre court
ekíkóma (rad. -kómá) n. 7/8 une feuille d’arbre ekiku ̧ ̧́ku (rad. -ku̧ ku) Var. : ebi ̧kú̧ku̧ esyongú̧ku̧
ou d’arbuste n. 7/8 7/10 saleté sur le corps que l’on peut
ekikómbe (rad. -kombé) n. 7/8 une tasse, une gratter ; l’écorce
coupe Syn. : eri ̧handa ekiku ̧ ̧́ku̧ (rad. -kuku̧ ) n. 7/8 l’écorce omubirí alí
ekıkombóli ̧́ ̧ (rad. -kómboli)̧ n. 7/8 une herbe ko biku ̧ ̧ ku̧bikú̧ku le corps est rugueux
tendre ebiku ̧ ̧ kú̧ by’ erıhere
̧́ les écailles d’un tilapia
ekikomê (rad. -komee) n. 7/8 l’escargot (faisant Syn. : obukágáti
apparition surtout dans les bananeraies après ekıku ̧́ ̧́lo (rad. -kú̧lo) n. 7/8 coquille ; enveloppe
la pluie) dure des fruits
ekikomê (rad. -komee) n. 7/8 traces blanches ekıku ̧́ ̧́lu̧ (rad. -kúlú̧) n. 7/8 enveloppe
de salive chez une personne qui ne s’est pas ekiku ̧ ̧́mbe (rad. -ku̧mbé) n. 7/8 un essaim
lavée le visage le matin d’abeilles ou de tout autre insecte Syn. :
ekikómo (rad. -komó) n. 7/8 le bracelet pour le ekihémbo
bras d’une femme. Il crée un lien avec les ekikúmbo (rad. -kumbo) n. 7/8 l’odeur akâlwá
ancêtres ou avec certains esprits. Ce lien avec ko kakúmbo il dégage une petite odeur
ces êtres confère une grande protection désagréable
̧ ̧ ́mbo
ekiku 20 ̧́
ekıma
̧ ̧ ́mbo (rad. -ku̧mbó) n. 7/8 plante dont la
ekiku ekilálo (rad. -lalo) n. 7/8 le pont eríkwík’
racine est comestible ekilálo construire un pont
ekíkúmo (rad. -kúmo) n. 7/8 le pouce ; le poison ̧
ekilambi ̧
ryô (rad. -lambiri ̧o) n. 7/8 la partie
amuhery’ ekíkúmo il l’a empoisonné (parce inférieure du lit où l’on met les pieds
qu’on met le poison dans le pouce) ekilanga butála (rad. -langa butala) n. 7/8
ekíkumúlâ (rad. -kúmuláa) n. 7/8 une foule plante médicinale. Elle intervient dans le rite
ekíkumúl’ ékyabándu une foule de gens de purification qu’administre le músaki, par
ekikúndâ (rad. -kundáa) n. 7/8 l’étable pour les exemple, lors de l’accouchement des jumeaux
porcs considéré chez les Wanande comme un
̧ ̧ ́ndi ̧ (rad. -kundı)̧́ n. 7/8 un coup de poing
ekiku sacrilège (erilólo)
̧ ̧ ngu̧ (rad. -ku̧ ngu (-L%)) n. 7/8 une houe
ekiku ̧
ekilangı ̧́ ̧ (rad. -langiri ̧) n. 7/8 lunette, l’œil
ri
non tranchante ̧́
ekılangu ̧ (rad. -lángu̧ (-L%)) n. 7/8 une
ekiku̧ ̧ ngû̧ (rad. -ku̧nguu) n. 7/8 un couteau qui personne qui est négligente dans son
n’est pas du tout tranchant comportement, dans la manière de s’habiller
ekikúngúli (rad. -kungúlí) n. 7/8 tertre, obu̧ ́langu̧ langu̧ d’une manière très négligée
monticule endáki ̧ yirí mo bikúngúli eryambalá bu̧ ́langu̧ s’habiller négligemment
kúngúli il y a des inégalités sur la voie ekilayíro (rad. -layiro) n. 7/8 commandement
carrossable Syn. : ekitúndúli ekilayirw’ ekyákatánu : ısi ̧́ ̧wıtâ ̧̂ le
ekiku ̧ ̧ nıha ̧́ (rad. -ku̧niha) n. 7/8 sac cinquième commandement est : ne tue pas
ekıku ̧́ ̧ nıngo ̧́ (rad. -kú̧ningo) n. 7/8 le couvercle, ekílengalenga (rad. -léngalenga (-L%)) n. 7/8
le bouchon oseille sauvage
ekikúsá (rad. -kusáa) n. 7/8 le maïs (l’épi ou la ekiléthi ̧ ̧ (rad. -lethı)̧́ n. 7/8 pyrèthre (un mot
carotte de maïs) emprunté au français)
ekikúyu (rad. -kuyú) n. 7/8 herbe de pâturage ekílhasa (rad. -lhása (-L%)) n. 7/8 la flèche
des vaches et des chèvres. On plante cette Syn. : ekikolwa, omusóna
herbe dans les prairies des fermes Syn. : ekilhópe (rad. -lhopé) n. 7/8 enveloppe
̧́
erıkanda (emprunt au français)
ekíkwanga (rad. -kúanga (-L%)) Var. : ékilhu ̧ ̧ ́ngû̧ (rad. -lhu̧gúu H) n. 7/8 un trou qui
éngwangwa, esyóngwangwa n. 7/8 9/10 était une ancienne habitation des vers
un précipice, un endroit fort escarpé ekilhungulha (rad. -lhungulha (-L%)) n. 7/8 le
ekíkwangúrâ (rad. -kúanguráa) n. 7/8 l’endroit premier habit acheté à une femme après son
où il y avait des tubercules qu’on a récoltés. mariage
C’est là qu’on amène les porcs pour qu’ils se ekili ̧ bı ̧ ro ̧́ (rad. -li ̧biro) n. 7/8 endroit à boucher
nourrissent des restes de tubercules ékilı ̧ mâ ̧́ (rad. -limáa H) n. 7/8 un champ
ekíkwangwıryâ ̧́ (rad. -kúanguirı-a)̧́ n. 7/8 un d’arbres ngátayásenyer’ omó ki ̧lımá ̧́ kyage
champ où on a récolté des tubercules je vais couper du bois dans mon champ
(manioc, patates, pommes de terre, etc.) d’arbres
ekikwémbȩ (rad. -ku̧embée) Var. : ekıli ̧́ mata ̧ ̧́
(rad. -lımata (-L%)) n. 15 bois de
ebi ̧kwémbe n. 7/8 le pagne, le wax chauffage qui brûle difficilement et qui
ekıkyene ̧́ (rad. -kíene (-L%)) Var. : ̧́
ebıbyene dégage beaucoup de fumée. Un morceau de
n. 7/8 lui seul ekıkyene ̧́ kyó nyinályagulâ bois de chauffage
c’est le seul que j’ai acheté ekilı ̧ to ̧́ (rad. -li ̧to) adj 7/8 lourd, quelque chose
ekikyó ̧ (rad. -ikio) ̧ n. 7/8 l’escale, le lieu où l’on de lourd
se repose quand on voyage ekılu ̧́ ̧ mba (rad. -lú̧mba (-L%)) n. 7/8 un essaim,
ekilâ (rad. -laa) n. 7/8, 6 intestin ngáhi ̧n’ amalâ un endroit dans le sol où se trouvent
je nettoie les intestins plusieurs abeilles
ekilâ (rad. -laa) n. 7/8, 6 ceinture pour argent ekilu ̧ ̧́mbi ̧ (rad. -lumbi ̧) n. 7/8 brouillard ebíro
ekilagu ̧ ̧ ̂ (rad. -laguu̧ ) n. 7/8 cyprès, une plante byosı ̧́ sıbyébu̧ ̧́ kaya ki ̧lú̧mbi ̧ il n’y a pas de
médicinale brouillard tous les jours (pour dire : on n’est
ekílala (rad. -lála (-L%)) n. 7/8 le grain de café pas malheureux tous les jours)
qui n’arrivera pas à maturité ekılu ̧́ ̧ mbıro ̧́ (rad. -lú̧mbiro) n. 7/8 un débit de
ekílálâ (rad. -láláa) n. 7/8 la nervure de la palme boisson
qui sert de sommier ekılu ̧́ ̧ mbu̧ (rad. -lúmbu̧ (-L%)) n. 7/8 un arbre
ekilalanyu ̧ ̧ ́ma (rad. -lalanyu̧ ma) n. 7/8 jaune. qui est comme le bambou
C’est la couleur des feuilles mortes prêtes à ekílúndo (rad. -lúndo) n. 7/8 un tas
tomber de l’arbre pour laisser la place aux ekílwâ (rad. -lúa) n. 7/8 ruche
plus jeunes. Le terme vient de deux mots : ekıma ̧́ (rad. -i ̧ma) n. 7/8 village abandonné,
l’un emprunté au swahili « lala » du verbe contrée kiryá ni ̧ ki ̧má kya Kámbale c’est là
« kulála » ‘dormir’ et l’autre nyu̧ ́ma ‘derrière, la contrée de Kambale. En général, on a peur
après’ de tels villages abandonnés car on pense
ekíma 21 ekinyabuyímbi
qu’ils sont hantés par des esprits humains et ̧́
ékında ̧
(rad. -inda H) n. 7/8 le cadavre, la
des êtres invisibles bizarres dépouille mortelle. On a généralement très
ekíma (rad. -kimá) n. 7/8 l’arc-en-ciel peur d’un cadavre car on croit que l’esprit du
̧́
ékıma (rad. -kıma) ̧́ ̧́
Var. : Kıma n. 9 l’arc-en-ciel. mort peut se montrer. Quand un des
Kımá̧ est aussi un nom propre chez les Nande conjoints meurt, le survivant se couche la
signifiant ‘arc-en-ciel qui est le symbole de première nuit le long du cercueil étendu à
l’Esprit maléfique Endyoka’ (l’esprit des terre. Pendant ce temps, tous les amis
eaux, le serpent des eaux), qui se manifeste le pleurent et les femmes, surtout, gémissent, se
plus souvent sous la forme d’une brebis. roulent par terre et pleurent en criant très
Puisque celle-ci s’abreuve à la rivière, elle est fort. Toutes les personnes amies du défunt
auréolée de l’arc-en-ciel. L’Esprit Endyoka gardent cette attitude pendant une semaine :
étant réputé pour sa méchanceté, tout la semaine du deuil. À la fin de cette
homme qui se trouve aux environs de la semaine, le survivant est conduit à la rivière
rivière où il s’abreuve court un malheur. Si où il se baigne en se tournant vers l’aval.
c’est une femme et que par bonheur elle Ensuite, on lui coupe tous les cheveux à ras.
enfante, l’enfant portera le nom de Kıma ̧́ C’est à partir de ce moment qu’on porte les
̧
ekimaráyi ̧ (rad. marayı)̧́ n. 7/8 une prostituée habits de deuil, noirs en général, habits qu’on
ekimáta (rad. -mata) n. 7/8 l’abcès enlèvera le jour de la levée du deuil dans une
ekímatíko (rad. -mátiko) n. 7/8 quelque chose grande réjouissance populaire
de collé ekindánde (rad. -ndandé) n. 7/8 la langue
ekimbata (rad. -bata (-L%)) n. 7/8 le canard, la kinande akábu̧ g’ ekindánde kíwé kyó
cane, l’oie ndeke il parle bien son kinande
ekimbatha (rad. -mbatha (-L%)) n. 7/8 le ̧ ngı
ekindı ̧́ ̧̂ (rad. -ndi ̧ngíi) n. 7/8 boisson
canard, la cane, l’oie alcoolisée obtenue par distillation du vin de
ekimbathî (rad. -mbathii) n. 7/8 la gifle ; un bananes ou de palme
coup donné avec la paume de la main ekíndu (rad. -ndu) n. 7/8 la chose (être
ekímbémbe (rad. -mbémbé) n. 7/8 enseigne inanimé)
pour montrer où trouver de la boisson ekinenembwê (rad. -nenembue) n. 7/8 un type
ekimbi ̧ di ̧ (rad. -mbidi ̧ (-L%)) n. 7/8 chenille de souris
eki ̧mbi ̧di ̧ ki ̧k’ ıt'obúyúyu
̧́ la chenille cause ̧́
ekıngâ (rad. -ki ̧ngáa) n. 9/10 une bicyclette
la peur de la toucher Syn. : -tsukúdu̧ (-L%) etsú̧ku̧du
ekímbungu (rad. -mbúngu (-L%)) Var. : ekíngaha (rad. -ngáha (-L%)) n. 7/8 autant,
akámbungu n. 7/8 une marmite qui est d’une telle quantité ekindú kíngaha une
également utilisée pour distribuer la bière de chose d’une telle quantité
bananes ̧
ekingalu ̧ (rad. -ngalu̧ (-L%)) n. 7/8 sorte de
ekımbu ̧́ ̧ nzángê (rad. mbú̧nzangée) n. 7/8 une grosse banane plantain, sorte de singe
danse à laquelle participent plusieurs habitant dans les bambous
personnes où chacun danse comme il veut ekingalu ̧ ̧ ̂ (rad. -ngaluu̧) n. 7/8 banane à farine
ekíméme (rad. -mémé) n. 7 la personne ekingeli ̧ ̧ (rad. -ngeli ̧ (-L%)) n. 7/8 un lombric,
préférée ; la personne qui jouit de la un gros ver de terre qui ressemble à un
sympathie de tous oyó ni kíméme celui-là serpent
est le préféré parmi tous les autres ekıngı ̧́ ri ̧́ ̧ (rad. -gírı)̧́ n. 7 la taupe. Si jamais on la
ekimera (rad. -mera (-L%)) n. 7/8 gros mangeur voit, c’est signe d’un mauvais présage, tel que
(litt. : ‘la chose qui avale’) la mort très prochaine d’un membre de la
ekimî (rad. -mii) n. 7/8 la rosée famille proche ou large
ekiminyeréro (rad. -minyerero) n. 7/8 un ekingyô ̧ (rad. -ngi ̧o) n. 7/8 mortier
signal. Par exemple, quand on s’en va dans la ekını ̧́ gâ
̧́ (rad. -nıgáa) ̧́ n. 7/8 la colère erıkw’̧́
forêt, on coupe certains arbustes par-ci par- ekını ̧́ gâ ̧́ se fâcher (litt. : ‘tuer la colère’)
là, pour reconnaître son passage au retour ekínimba (rad. -nímba (-L%)) n. 7/8 un
ekiminyikálo (rad. -minyikalo) n. 7/8 un signe, quelconque instrument de musique, un
une apparition appareil de radio
ekimori ̧ ̧ (rad. -mori ̧ (-L%)) n. 7/8 un petit ekinóngwê (rad. -nongúe) n. 7/8 motte de terre
morceau de viande de la peau dure Syn. : ekiróngwê
ekımu ̧́ ̧ ́ga (rad. -mú̧ga) n. 7/8 un pot usé ekinungíra (rad. -nungira) n. 7/8 fourmi noire
ekinabira bágóle (rad. -nabira bagólé) n. 7 ekinungúla (rad. -nungula) n. 7/8 la nausée
type de serpent à peau lisse qui ne mord pas ekínúno (rad. -núno) n. 7/8 la ventouse
ekinabíro (rad. -nabiro) n. 7/8 salle de bain. ekinyábúhû (rad. -nyabúhúu) n. 7/8 un nouvel
Un endroit où l’on se lave habit, généralement un pagne qu’un homme
ekinánde (rad. -nandé) n. 7/8 la langue kinande offre à sa femme comme cadeau
Syn. : ekindánde ekinyabuyímbi (rad. -nyabuyimbí) n. 7/8
ekinyábwanga 22 ̧́ ko
ekırı ̧́
chenille poilue omúnganga ati nyıyapi ̧́ ̧ sáyé
mi ̧ ekipánde le
ekinyábwanga (rad. -nyabúanga (-L%)) n. 7/8 docteur/l’infirmier me demande de faire un
arbre dont le fruit est employé pour faire examen médical de mes excréments
cailler le lait ekipanza (rad. -panza (-L%)) n. 7/8 plante
ekinyábwerere (rad. -nyabúerere (-L%)) n. 7/8 médicinale, utilisée pour soigner le
un genre de rat rhumatisme
ekinyamakâ (rad. -nyamakaa) violemment ekipéndo (rad. -pendó) n. 7/8 un type spécial
ekinyámátwetwê (rad. -nyamátuúetue) n. 7/8 de nourriture qui contient une substance qui
un type d’oiseau attire l’homme au point de le soumettre à la
̧
ekinyámátwı ̧̂ (rad. -nyamátúi ̧) n. 7/8 sorte de femme qui lui a servi cette nourriture.
taro (emprunt au swahili qui signifie : ‘chose
ekínyámbo (rad. -nyámbo) n. 7/8 le pet, la d’amour’). On croit volontiers que si un
vesse homme délaisse sa femme et ses enfants pour
ekinyambóga (rad. -nyambogá) n. 7/8 s’attacher d’une manière aveugle à une autre
banane à farine femme, la plupart du temps une femme
ekinyamuhimba (rad. -nyamuhimba (-L%)) célibataire, c’est que cette femme lui a donné
n. 9/10 le rhume de la nourriture qui contient le kipendo
̧
ekinyámu ̧́nyu̧ (rad. -nyamú̧nyu) n. 7/8 sorte de ̧
ekipetsegu ̧ le (rad. -petsegu̧ le (-L%)) n. 7/8 un
banane tendre qu’on mange avec des légumes idiot
ou du haricot ; le bananier ̧
ekipetsu ̧ (rad. -petsu̧ (-L%)) n. 7/8 singe à peau
ekinyamutsérê (rad. -nyamutserée) n. 7/8 un noire
type d’insecte de couleur verte ekıpı ̧́ pi ̧́ ̧ (rad. -pıpí) ̧́ n. 7/8 type de petit oiseau
ekinyandálo (rad. -nyandalo) n. 7/8 une grande ekipı ̧ te ̧́ (rad. -pi ̧té) n. 7 chef d’équipe des
étendue de champ circoncis. C’est lui qui les conduit dans la
ekinyangóngólo (rad. -nyangongóló) n. 7/8 brousse où ils seront circoncis
mille-pattes erigendá ng’ ekinyangóngólo ekípû (rad. -púu) n. 7/8 la tripe, la paroi de
marcher lentement comme le mille-pattes l’estomac. Allusion au bruitage que cette
ekinyangúsu (rad. -nyangusu) n. 7/8 un lion partie des tripes fait dans la bouche quand on
̧
ekinyawu ̧̂ (rad. -nyawuu̧ ) n. 7/8 un monstre, mange
une personne anormale et sévère qu’on ekıpu ̧́ ̧́pa (rad. -pú̧pá) n. 7/8 l’aile ; la plume d’un
rencontre généralement dans les contes oiseau eripu ̧ ̧ r’ ekıpu
̧́ ̧ ́pá ky’ éngoko arracher
ekinyi ̧ balha ̧ ̧
(rad. -nyibalha (-L%)) n. 7/8 un violemment la plume d’une poule
genre de pomme de terre ekípwa (rad. -púa (-L%)) n. 7 saison sèche
ékinyı ̧ bu ̧́ ̧ ̂ (rad. -nyi ̧búu H) n. 7/8 un type de ekıpya ̧́ (rad. -pıá̧ (-L%)) n. 7/8 une équipe
petit oiseau (emprunt au français)
ekinyora (rad. -nyora (-L%)) n. 7/8 pian, ekírábo (rad. -kirábó) n. 7/8 café, bar
maladie de la peau ekirago (rad. -rago (-L%)) n. 7/8 une natte
ekínyóra (rad. -nyórá) n. 7/8 le pian ekírébe (rad. -rébé) n. 7/8 quelque, quelconque
ekinyota (rad. -nyota (-L%)) n. 7/8 un homme- ekindu kírébe un objet quelconque
léopard Syn. : ekihókohóko ekíréka (rad. -réká) n. 7/8 le motif ; la raison ; la
ekinyotha (rad. -nyotha (-L%)) n. 7/8 un morale
homme-léopard Syn. : ekihókohóko ekíréma (rad. -réma) n. 7/8 l’infirme
ekınyu ̧́ ̧ ́nyo (rad. -nyú̧nyo) n. 7/8 paille à sucer, ekiréngo (rad. -rengo) n. 7/8 mesure, taille
paille servant à brasser la bière et qui devient Syn. : olubû
de ce fait trempée de jus de banane que l’on ekirerê, olulerê (rad. -reree) n. 7/8 ou 11/10
peut sucer feuille sèche de bananier
ekínyurúgúnzu (rad. -nyúrugúnzu) n. 7/8 ekırerembyô ̧́ (rad. -rérembi ̧o) n. 7/8 décembre
papillon (litté. : ‘ce qui pend et qui peut tomber’). Ce
ekinywâ ̧ (rad. -nyu̧a) n. 7/8 le mot ; la parole mois est dédié à l’ethnie Babínga (‘ceux qui
ebinywá ̧ byowénengâ de très beaux mots chassent’) ; c’est comme si c’étaient eux qui
ekinzéku ̧ ̧ mê (rad. -nzekú̧mee) n. 7/8 sorte de chassaient l’année
danse où l’on danse pêle-mêle et ce, avec ekirı ̧ ̧̂ (rad. -rii ̧) n. 7/8 patate douce
beaucoup d’animation ekíri (rad. -rí) n. 7/8 court ekíkobá kírikíri une
ekinzonzo (rad. -nzonzo (-L%)) n. 7/8 bruit de longue corde
tambour pour annoncer la mort d’une ekíribwa (rad. -ríbua (-L%)) n. 7/8 patate douce
personne eríwat’ ekinzonzo battre le (litt. : ‘ce qui se mange’ ékiríbwâ)
tambour en annonçant la mort de quelqu’un ekírikíri (rad. -ríkirí) n. 7 tripe (ce mot
ekipánde (rad. -pandé) n. 7/8 la matière fécale s’emploie seulement au singulier)
qu’on utilise à l’hôpital pour détecter les vers ekırı ̧́ ko
̧́ (rad. –rıko) ̧́ n. 7/8 feu de funérailles.
dans le ventre avec l’emploi du microscope C’est un grand feu qui est allumé dans la
̧ ko
ekirı ̧́ 23 ekísamba
parcelle d’une famille qui a perdu un de ses ̧
eritoberya omundú y’okó kíruma; ní
membres. Les hommes passent la nuit dehors kíruma kikáronda mu̧tobéri ̧
autour de ce feu pendant la nuit. Cela peut ekirúnda (rad. -rundá) n. 7/8 sorte de patate
durer jusqu’à trois jours douce
̧ ko
ekirı ̧́ (rad. -ri ̧ko) n. 7/8 une rigole atogéry’ ̧ ̧́ndi ̧ (rad. rundi ̧) n. 7/8 un hanneton
ekiru
omoki ̧rıko ̧́ il est tombé dans une rigole Syn. : ekírúndo (rad. -rúndo) Var. : omúrúndo n. 7/8,
omugéndê 3/4 tas ekírundó ky’amabwê un tas de
̧́ ma
ekıri ̧ (rad. -rıma ̧́ (-L%)) n. 7/8 quelque chose pierres
de noir ekírya-máyi (rad. -ría mayí) n. 7/8 un petit
ekıri ̧́ mata ̧ (rad. -rımata ̧́ (-L%)) n. 7/8 bûche serpent qu’on appelle ‘mangeur d’œufs’
éteinte ekiryáto (rad. -riato) n. 7/8 soulier
ekiri ̧ mba ̧ (rad. -ri ̧mba (-L%)) n. 7/8 une hutte ekísâ (rad. -sáa) Var. : ekísa n. 7/8 part de
pour jeunes gens. C’est une maison où les nourriture sur un plat ou dans un bol
jeunes gens ou jeunes filles dorment ekisábo (rad. -sabo) n. 7/8 une femelle privée
ensemble de fertilité à cause d’un excédent de graisse
ekírími (rad. -rími) n. 7/8 la flamme ̧́
ekısabu ̧ (rad. -sábu (-L%)) n. 7/8 la graisse
ekirimira-bágóle (rad. -rimira-bagólé) n. 7/8 animale normalement contenue dans la
type de serpent Syn. : ekírya-máyi queue du mouton ou de la brebis et qu’on
ekirímo (rad. -rimo) n. 7/8 la saison (saison garde avec de la farine dans une cruche pour
sèche ou saison des pluies), l’année awíte la conservation. Quand on prépare des
birimó bíngáhi quel âge a-t-il ; combien haricots, on coupe une partie de cette queue
d’années a-t-il ? omúgulú w’ekirímo qu’on met dans les haricots. Cet ajout
pendant la période de culture (la saison améliore le goût
pluvieuse) ekısagí̧ ̧
syô (rad. -ságis-i-.) Var. : ̧́
ekısayi ̧syô
ekırı ̧́ mu ̧́ ̧ (rad. -rímu̧) n. 7/8 esprit, double de n. 7/8 un objet qui effraie erıherekó ̧́ ní
l’homme ou double d’animal, principalement ̧́
kısayi ̧
syô l’épouvantail fait pour effrayer
du chien eri ̧hi ̧ká kw’ebırı ̧́ mu̧
̧́ être possédé ekisaháni ̧ ̧ (rad. -sahanı)̧́ n. 7/8 une marmite de
par les esprits eri ̧lu̧ sy’ oko mundú basse taille. Le mot est un emprunt au
kw’ebıri ̧́ ̧mu̧ ôter les mauvais esprits de swahili
quelqu’un. Il y a des guérisseurs qui ont l’art ekísáka (rad. -sáká) n. 7/8 le buisson ni kísáka
de calmer ces mauvais esprits et de les kyowéne, náho kyoswıré ̧́ mw’amáhwa
enlever momentanément de la personne c’est un bon buisson mais plein d’épines
possédée ekísáki (rad. -sákí) n. 7/8 une main de bananes
ekırı ̧́ mu ̧́ ̧ (rad. -rımu̧ ̧́ ) n. 7/8 l’ogre (dont parlent ekísakíro (rad. -sákiro) n. 7/8 un tatouage
plusieurs contes) ekísakisaki (rad. -sákisaki (-L%)) n. 7/8 une
ekiríndi (rad. -lindi) n. 7/8 le manche d’un outil broussaille de ronces
ékiri ̧ ndi ̧ ko ̧ (rad. -rindiko ̧ H (-L%)) n. 7/8 piège ekísalala (rad. -sálala (-L%)) n. 7/8 une chute
ekırı ̧́ ngo ̧́ (rad. -rıngo) ̧́ n. 7/8 la roue d’eau, la cascade, la cataracte
ekiri ̧ pi ̧ ̧ (rad. -ri ̧pi (-L%)) n. 7/8 quelque chose de ekísalangoto (rad. -sálangoto (-L%)) Var. :
noir bísalangoto n. 7/8 en désordre, la mauvaise
ekiríro (rad. -riro) n. 7/8 le deuil ; les pleurs tenue, le désordre eríbyá bísalangoto être
mwána, lek' ekiriro enfant, cesse de pleurer mal tenu, mal habillé, mal peigné
ekıri ̧́ si ̧ rani ̧ o̧ (rad. -rísiranio̧ (-L%)) n. 7/8 de la ekisalhu ̧ ̧ ̂ (rad. -salhu̧u) n. 7/8 le chimpanzé
nourriture qui accompagne autre chose ekısáli ̧́ ̧ (rad. -sálı)̧́ n. 7/8 gésier Lorsqu’on égorge
ekıri ̧́ si ̧ rya ̧ (rad. -rísiri ̧a (-L%)) n. 7/8 banane à une poule pour un visiteur, on doit toujours
bière lui donner le gésier. C’est de cette façon qu’il
ekiri ̧ yô ̧ (rad. -ri ̧yoo) n. 7/8 crayon (emprunt au sait que la poule a été égorgée pour lui. Et
français) s’il y a plusieurs personnes qui partagent la
ekírô (rad. -iróo) n. 7/8 jour, nuit ályas’ omó nourriture avec un poulet, on identifie celui à
kírô il est venu la nuit ukándisyagendá kıró ̧́ qui appartient le poulet lorsqu’il prend le
ki ̧ quel jour partirez-vous ? háberé hábyá gésier wanáhırı ̧́ ry’
̧́ ̧́
ekısálı ̧́ ky’ omo mbóka
kíro ki ̧rı ̧́ rıná,̧́ ámáhóla un jour quelconque, kwéhi Avez-vous le gésier dans la marmite ?
il est mort ekísálo (rad. -sálo) n. 7/8 la vomissure
ekirónda (rad. -ronda) n. 7/8 la blessure ; la ekisalû̧ (rad. -saluu̧ ) n. 7/8 le chimpanzé
plaie ekisamáli ̧ ̧ (rad. -samali)̧ n. 7/8 une personne
ekiróngwê (rad. -rongúe) n. 7/8 une boule de qui regarde d’une manière fixe et quelque
boue séchée qui peut servir de projectile peu hébétée. Ce mot est employé avec une
ekíruma (rad. -rúma (-L%)) n. 7/8 ce que l’on connotation négative
mange en commun mais que chacun devra ekísamba (rad. -sámba (-L%)) n. 7/8 un combat
rembourser à la communauté par la suite corps à corps, le judo
ekísambányúmu 24 ̧́ ki
ekısı ̧́ ̧
ekísambányúmu (rad. -sámba-nyúmú) n. 7/8 ̧
ekisangu̧ liryó
̧ ̧ n. 7/8 l’essuie-
(rad. -sangulirio)
plante médicinale main (ou les essuie-mains) ; tout ce dont on
ekísambíro (rad. -sámbiro) n. 7/8 l’échelle ; se sert pour essuyer (herbes, torchons, etc.)
l’escalier ekísanza (rad. -sánza (-L%)) n. 7/8 le rameau, la
ekísámbo (rad. -sámbo) n. 7/8 le fétiche, branche
l’amulette (qui préserve du mauvais sort). Un ekísara (rad. -sára (-L%)) n. 7/8 la serpette, la
petit objet muni d’un pouvoir spirituel de faux
protection et d’offensivité. Un homme ̧
ekisárángu ̧ tu̧ (rad. -sarángú̧tu (-L%)) n. 7/8
malade est supposé rempli de ces objets haillon Syn. : omusángi
qu’un de ses ennemis lui a jetés dans le corps. ekisarasára (rad. -sarasara) n. 7/8 une bouillie
Et quand le malade va chez le féticheur, ce très légère
dernier les lui arrache de la façon suivante : ekísasakala (rad. –sásakala H) n. 7/8 une botte
il tatoue le malade. Puis il s’en va derrière sa de paille sèche
hutte. Là, il prend différents objets disparates ekisasamíra (rad. -sasamira) n. 7/8 face, figure
(petits ossements, arêtes de poisson, cailloux, Syn. : obu̧ ́sû̧
petits paquets fermement liés, etc.), il met ekisatíro (rad. -satiro) n. 7/8 cour de récréation
tout cela dans sa bouche. Il est dès lors ̧́
ekısayi ̧
syô (rad. -sagisi ̧o) Var. : ̧́
ekısagi ̧syô
interdit de lui adresser la parole. Il arrive n. 7/8 objet utilisé pour effrayer, pour faire
avec un paquet de haillons ou de pailles. Il peur
applique ce paquet sur une des incisions du ekísegésége (rad. -ségesége) n. 7/8 écorce
malade et y met une ventouse. Il fait juteuse du bananier. À défaut d’eau pour se
semblant de sucer les objets maléfiques. Il laver les mains ou la figure, on peut s’en
crache tout ce qu’il avait furtivement servir
introduit dans sa bouche et déclare que ce ekısehyá̧ (rad. -séhi ̧a (-L%)) n. 7 la flatterie, la
sont ces objets-là qu’un ennemi a introduits caresse, le fait de rendre une conversation
dans le corps. D’où la maladie dont il souffre. très intéressante awíty’ ekısehya ̧́ il est
C’est aussi la raison pour laquelle il est attrayant par son parler. Ce dernier trait
strictement interdit de toucher la sacoche du s’applique surtout au débiteur qui, par des
féticheur. Sinon, on risque d’emporter la paroles mielleuses, détourne l’attention de
malchance avec soi. Quand le médecin son créancier jusqu’à faire oublier à celui-ci
indigène aura ainsi prétendu avoir arraché le litige pour lequel il s’est déplacé
du corps du malade les objets maudits, il lui ekíseke (rad. -séke (-L%)) n. 7/8 la canne à sucre
fera quelques prescriptions : ne mangez plus erínyungutir’ekíseke sucer une canne à
de tel animal, n’approchez plus votre femme sucre
pour des rapports intimes, etc., jusqu’à ekisémbe (rad. -sembé) n. 7/8 fougère
nouvel ordre. Ces prohibitions sont arborescente
accompagnées de certains médicaments tirés ekisénge (rad. -senge) n. 7/8 le mur de
des racines de certaines plantes. Parfois, et l’intérieur de la maison qui sépare les
ceci est fort fréquent, on interdit à tous les chambres
membres de la famille du malade tout ekísengúlâ (rad. -sénguláa) n. 7/8 l’araignée
rapport sexuel (information recueillie des ekíserume (rad. -sérume (-L%)) Var. :
notes de Kavutirwaki) ekíseruma n. 7 un dialecte nande parlé du
ekisambulére (rad. -sambuleré) n. 7/8 un côté de Bingi et de Kitsombiro
̧
haillon Syn. : omusángi, ekisárángu ̧ tu̧ ekísése (rad. -sésé) n. 7/8 éponge fabriquée par
ekísanánâ (rad. -sánanáa) n. 7/8 un bruit les guêpes et dans laquelle on trouve le miel
confus ekısési ̧́ ̧ (rad. -sésı)̧́ n. 7/8 ce qui chatouille
ekísanda (rad. -sánda (-L%)) n. 7/8 la ekisido (rad. -sido (-L%)) n. 7/8 pou Syn. :
taquinerie, la blague, la plaisanterie ekisito
ekísandê (rad. -sándee) n. 7/8 un type de petit ekisı ̧ ká̧ (rad. -sika) ̧ n. 7/8 l’écorce de bananier
oiseau sèche servant de corde oyútéwátingirw’omó
ekísandé-ngalika ̧ (rad. -sánde-ngáli ̧ka (-L%)) mbóko syáliminya abáli ̧mu̧ ́ batwa bi ̧sıka ̧́
n. 7/8 un type d’oiseau celui qui n’a jamais rencontré de choses
ekisándo (rad. -sando) n. 7/8 le pied étranges dans une bananeraie ne se rend
ekisanga (rad. -sanga (-L%)) n. 7/8 l’île, le jamais compte que même les esprits viennent
marais couper des écorces sèches de bananier. C’est
̧́
ekısanganı ̧́
kyâ (rad. -sánganíkıa)̧́ n. 7/8 bûche un conseil adressé aux gens qui discutent
̧
ekisangı ̧́ (rad. -sangi ̧dá) Var. :
da olu̧ sangıdá̧ pour discuter
n. 7/8 11/14 haricot. Ce terme est surtout ekısı ̧́ kí̧ ̧ (rad. -síkı)̧́ n. 7/8 la souche (reste d’un
employé dans la plaine et en kikónjo Syn. : arbre ou d’un arbrisseau qu’on a coupé et qui
obu̧ hóti ̧, obukóle reste planté dans le sol). Il y a une devinette
ekisiko 25 ekitáka
qui dit : omú̧kalı ̧́ mú̧ku̧hi ̧ akábuga pelure, l’épluchure de pommes de terre
bálıkyábo ̧́ la femme courte termine ses ̧́ ̧ káli ̧ (rad. -sú̧kali) n. 7/8 un type de petit
ekısu
compagnes. Il faut répondre : ‘la souche car oiseau
c’est tout le monde qui se cogne dessus’ ekísuki (rad. -súki (-L%)) n. 7/8 la brousse
ekisiko (rad. -siko (-L%)) n. 7/8 le gorille ̧́ ̧ la (rad. -sú̧la (-L%)) n. 7/8 sorte de rat non
ekısu
̧́ mba
ekısi ̧ (rad. -sımba ̧́ (-L%)) n. 7/8 un serviteur comestible
ekísimbiri (rad. -símbiri (-L%)) n. 7/8 petit ̧́ ̧ ́li ̧ (rad. -súlı)̧́ n. 7/8 maladie de la peau de la
ekısu
lambeau sur un habit qu’il faut raccommoder tête
̧
ekisimbi ̧ ryô
ri ̧ (rad. -simbiriri ̧o) n. 7/8 l’appui ekísúli (rad. -súli) n. 7/8 un gros oiseau au
ekısı ̧́ mi ̧́ ̧ (rad. -sími ̧) n. 7/8 la chique erilol’ plumage noir
ekısı ̧́ mi ̧́ ̧ enlever une chique. Quand ̧ ̧ máno (rad. -su̧ mano) n. 7/8
ekisu un champ
quelqu’un a trop de chiques à ses orteils, on abandonné parce qu’il n’est plus fertile
prend une quantité de racine de bananier ̧́ ̧ mbu̧ (rad. -sú̧mbu (-L%)) n. 7/8 plante
ekısu
putréfiée qu’on lie aux orteils pour toute la grimpante dont on mange la racine. Cuite,
nuit. Le matin, toutes les chiques se trouvent cette racine est de couleur violette. L’igname
gonflées et s’arrachent alors très facilement de couleur violette
ekísindi (rad. -síndi (-L%)) n. 7/8 l’écureuil ekisúna (rad. -suna) n. 7/8 sein d’une jeune fille
ekısi ̧́ ngánı ̧ ̧́
kyâ (rad. -sínganíkıa) ̧́ n. 7/8 le ali ̧mú̧lasy’ ebisúna elle commence à avoir
brandon (avec ou sans flamme) des seins (sur sa poitrine)
ekısi ̧́ raho ̧ (rad. -síraho (-L%)) n. 7/8 espèce de ekisu̧ ̧ ngu̧su̧ngû̧ (rad. -sungu̧sungu̧u) n. d’une
plante sauvage, laiteuse, dont se nourrissent manière civilisée, à la manière des Blancs
les chèvres. Les feuilles de cette plante ekísúno (rad. -súno) n. 7/8 pincement
produisent de la mousse ekisupa (rad. -supa (-L%)) n. 7/8 cache-sexe
ekísísi (rad. -sísí) n. 7/8 le criquet Syn. : olúbete, omu̧ bi ̧ndo
ekisito (rad. -sito (-L%)) n. 7/8 la tique (qui ekisúsu (rad. -susu) n. 7 l’orge
pénètre dans la peau) ; la puce ou le puceron ekısu ̧́ ̧ su̧ (rad. -súsu̧ (-L%)) n. 7/8 un gonflement
(qui saute dans les cheveux) Syn. : ekisido sur la peau nakwıré ̧́ biringá bısú̧̧ su̧ ́
ekisóhi ̧ ̧ (rad. -sohi ̧) n. 7/8 serpent strié by’omóbu̧ ́su̧ ̂ j’ai des sortes de gonflements
ekísokéro (rad. -sókero-) n. 7/8 le gué (endroit sur mon visage
de la rivière où le niveau de l’eau est assez ekisu ̧ ̧ sú̧ti ̧ (rad. -susuti ̧) n. 7/8 sorte d’arbre qui
bas pour qu’on puisse traverser à pied) ne devient pas géant
ekisokólo (rad. -sokolo) n. 7/8 le bâton du ekíswa (rad. -súa (-L%)) n. 7/8 taré, abîmé,
voyageur ou du vieillard pourri eki ̧hóti ̧ kíswa un haricot pourri
ekisolhóbha (rad. -solhobhá) n. 7/8 couche de ekíswaba (rad. -súaba (-L%)) n. 7/8 patate
terre bien gonflée douce très avancée en âge et qui n’est plus
ekisoli ̧ ̧ (rad. -soli ̧ (-L%)) n. 7/8 carotte de maïs douce Syn. : ekíswabala, ekíswagala
ekisolu ̧ ̧ (rad. -solu̧ (-L%)) n. 7/8 carotte de maïs ekíswagala (rad. -súagala (-L%)) n. 7/8 vieille
(terme employé à la frontière de l’Ouganda) patate douce Syn. : ekíswabala, ekíswaba
Syn. : ekikúsâ ekiswalyâ̧ (rad. -suali ̧a) n. 7/8 sorte d’arbre qui
ekısólu ̧́ ̧ (rad. -sólu̧ ) n. 7/8 souche de bambou ne devient pas géant
ekisóma (rad. -soma) n. 7/8 feuille de haricot ekíswíri (rad. -súirí) n. 7/8 un type de petit
servant de légume oiseau
ekisoméko (rad. -someko) n. 7/8 la chemise ekisyâ (rad. -sia) n. 7/8 la calebasse
Syn. : esimı ̧ si ̧́ ̧ ekitabíro (rad. -tabiro) n. 7/8 un trou dans
ekısomeryâ ̧́ (rad. -sómerıá̧ (-L%)) n. 7/8 épine lequel on met les bananes pour les faire
de certaines herbes mûrir et les préparer ainsi à être brassées
ekısonéryâ ̧́ (rad. -sónerıa) ̧́ n. 7/8 une épine pour la fabrication de la bière
ekisosáno (rad. -sosano) n. 7/8 l’image, la ekitábo (rad. -tabó) Var. : ekitábu n. livre (mot
photo, l’apparence, la ressemblance d’emprunt au swahili « kitabu »)
ekisosanó ky’ omú̧lımu ̧́ ̧ une idole (litt. : ekitábu (rad. -tabu) n. 7/8 livre (mot d’emprunt
‘l’image d’un esprit’) au swahili)
ekísosomolê (rad. -sósomolee) n. 7/8 un ekítága (rad. -tágá) n. 7/8 la préférée oyó ni
morceau de bois allumé kítága kíwé kwenene celle-là est vraiment
ekisu ̧ ̧ ̂ (rad. –su̧ u) n. 7/8 le moineau sa préférée
ekısu ̧́ ̧ ̂ (rad. -sú̧u) Var. : ekisu ̧ ̧ ̂ n. 7/8 le moineau ekítahátáha (rad. -táhatáha) n. 7/8 toile
ekísû (rad. -súu) n. 7/8 corde employée pour d’araignée
conduire les chèvres ; corde employée pour ekitahura (rad. -tahura (-L%)) n. 7/8 plante
attraper le gibier médicinale
ekisubalíro (rad. -subaliro) n. 7/8 la vessie ekitáka (rad. -taka) n. 7/8 la terre ; le domaine
ekísugu (rad. -súgu (-L%)) n. 7/8 l’écorce, la ekitaká kyage mon domaine, ma propriété
̧́
ekıtaku̧ ́nyo 26 ̧́
ekıtsámbi ̧
̧́
ekıtaku̧ ́nyo (rad. -táku̧nyo) n. 7/8 de la haricots pelés Syn. : ekihémbe
nourriture mâchée, le reste de la nourriture ekíthosa (rad. -thósa (-L%)) n. 7/8 sorte de
mâchée grand champignon comestible erírir’obundú
ekítálo (rad. -tálo) n. 7/8 van Syn. : olúgálê bw’omó kíthosa manger la pâte dans la
ekítambala (rad. -támbala (-L%)) n. 7/8 racine sauce de ce gros champignon
du bananier pourri ekithotha (rad. -thotha (-L%)) n. 7/8 un
ekítambi (rad. -támbi (-L%)) n. 7/8 chemin plat marécage Syn. : ethingi ̧ thı ̧ ngi
̧́ ,̧ obútimba
ekítámbo (rad. -támbo) n. 7/8 membre du corps ̧́ ̧ lhanga (rad. -thú̧lhanga (-L%)) n. 7/8
ekıthu
humain ou d’animal plante médicinale
ekítanda (rad. -tánda (-L%)) n. 7/8 le séchoir ̧ ̧ ́li ̧ (rad. -thulı)̧́ n. 7/8 un fusil de chasse
ekithu
(disposé au-dessus du foyer, où l’on sèche le ekithumbúra (rad. -thumburá) n. 7/8 un
bois de chauffage ; on y garde aussi certaines beignet
réserves alimentaires : poissons, viandes ekithúnga (rad. -thungá) n. 7/8 un panier de
boucanées, etc.) taille moyenne et qui a un manche au-dessus.
ekitánga (rad. -tangá) n. 7/8 une chèvre Il est plus grand qu’une corbeille et plus petit
tachetée qu’un panier. Le mot est un emprunt au
ekitangatánga (rad. -tangatanga) n. 7/8 un swahili
pélage tacheté ekíthurúgúnyu (rad. -thúrugúnyú) n. 7/8 une
̧
ékitasi ̧
mba (rad. -tasimba ̧ H (-L%)) n. 7/8 enflure suite à un coup reçu ; abcès
plante employée pour la guérison des plaies ekíti (rad. -tí) n. 7 le placenta ; l’arrière-faix.
ekitata (rad. -tata (-L%)) n. 7/8 colline ekíti (rad. -tí) n. 7/8 la feuille
ekítege (rad. -tége (-L%)) Var. : ebítege n. 7/8 ekítígo (rad. -tígo) n. 7/8 l’épaule
jambes arquées erihek’ebítígo être fier, marcher fièrement
ekítego (rad. -tégo (-L%)) n. 7/8 un piège (litt. : ‘porter les épaules’)
ekítehéro (rad. -téhero) n. 7/8 endroit où l’on ekitíkótiko (rad. -tikótíko (-L%)) n. 7/8 un
puise l’eau potable monstre, un miracle
ekítéko (rad. -téko) n. 7/8 un tas d’excréments ekıti ̧́ mı ̧ ryâ ̧́ (rad. -tímiryıa) ̧́ n. 7/8 pelure de
humains patate ou de pomme de terre
̧
ekitémbekali ̧ (rad. -tembékali ̧ (-L%)) n. 7/8 ekıtı ̧́ na ̧́ (rad. -tına) ̧́ n. 7/8 une jeune plante
une sorte de plante dont l’écorce sert pour eri ̧nyangwa lirimúlasá kw’ ebıtı ̧́ ná̧ le taro
fabriquer les cordes. Cette écorce est commence à produire de jeunes plantes
glissante dans sa partie intérieure ekítinga bagéndi ̧ (rad. -tínga bagendi)̧ n. 7 un
̧
ekitémbekalya (rad. -tembékali ̧a (-L%)) n. 7/8 mirage
type de plante dont l’écorce sert à fabriquer ekitı ̧ ngı ̧́ ri ̧́ ̧ (rad. -tingírı)̧́ n. 7/8 engourdissement
des cordes au pied
ekítemê (rad. -témee) n. 7/8 une parcelle qui a ékitı ̧ ngı ̧́ ri ̧́ ̧ (rad. -tingírı ̧́ H) n. 7/8
été débroussaillée engourdissement de la jambe
ekiténde (rad. -tendé) n. 7/8 la civette. Cet ekıti ̧́ ngı ̧ tı ̧́ ngi ̧́ ̧ (rad. -tıngitı
̧́ ̧́
ngí) n. 7/8 souche
animal apparaît souvent dans les contes mais ekitı ̧ ngu ̧́ ̧ (rad. -tingú̧) n. 7/8 une portion (d’un
il est moins malin que la genette (akási ̧mba) champ)
ekítendere (rad. -téndere (-L%)) n. 7/8 le rocher ekıti ̧́ nı ̧ nı̧́ ̧̂ (rad. -tıniníi) ̧́ Var. : ebıti ̧́ ̧nını̧́ ̧̂ n. 7/8
ekítenende (rad. -ténende (-L%)) n. 7/8 aloe gencive
vera Syn. : éngaka.- ekitíri (rad. -tiri) n. 7/8 le panier
ekıtengyá̧ (rad. -téngia̧ (-L%)) n. 7/8 un petit ekítobo (rad. -tóbo (-L%)) n. 7/8 un trou
épervier erıtobo ̧́ un grand trou (dans un habit)
ekitetê (rad. -tetee) n. 7/8 le roseau ekıtobu ̧́ ̧ (rad. -tóbu̧ (-L%)) n. 7/8 motte (de
ekitétéya ̧ (rad. -tetéyá) n. 7/8 hutte terre, de sang coagulé)
ekithabhi (rad. -thabhi ̧ (-L%)) n. 7/8 la gifle ekítóle (rad. -tólé) n. 7/8 boule de pâte. On
eríh’ omundú y’ ekithabhi donner une gifle coupe la pâte avec la main droite, on en fait
à quelqu’un une petite boule qu’on troue avec le pouce,
ekithábhu (rad. -thabhú) n. 7/8 livre (emprunt puis on puise un peu de sauce avant d’avaler
au swahili « kitabu ») le tout
ekithambála (rad. -thambalá) n. 7/8 le châle, le ekítoléro (rad. -tólero) n. 7/8 le jabot ekítoleró
mouchoir de tête sí kyélibawâ on ne mange pas le jabot
ekithambára (rad. -thambará) n. 7/8 voile de ekitota (rad. -tota (-L%)) n. 7/8 un marais
tête ekitsalhu ̧ ̧ ̂ (rad. -tsalhuu̧) n. 7/8 un fantôme
ekithı ̧ bhó̧ (rad. -thi ̧bhó) n. lame de rasoir ekitsali ̧ ̧ (rad. -tsali ̧ (-L%)) n. 7/8 petit pois
ekithı ̧ ka ̧́ (rad. -thi ̧ká) n. 7/8 banane de couleur ekıtsámbi ̧́ ̧ (rad. -tsámbi ̧) n. 7/8 le cœur des
mauve bananes plein de petits grains, le reste des
ekithondóro (rad. -thondoro) n. 7/8 sauce de bananes mêlées à la paille et ayant servi dans
̧́
ekıtsandabu̧ 27 ekitundíro
la fabrication du vin de bananes Syn. : l’incirconcis. Son synonyme est :
ekíkambíkámbi, ekıtsambı ̧́ ̧́
tsámbi ̧ oyú̧tabwéne (celui qui n’a pas encore trouvé
̧́
ekıtsandabu ̧ (rad. -tsándabu̧ (-L%)) n. 7/8 un (sous-entendu : ‘les rites de circoncision’), le
liquide trouble et pas limpide contenant des prépuce
particules en suspension ; se dit ainsi de l’eau ekítsule (rad. -tsúle (-L%)) n. 7/8 mauvais
boueuse, de la bière contenant beaucoup de regard erilol’ ekítsule regarder d’un mauvais
sorgho œil
ekitsangáro (rad. -tsangaro) n. 7/8 une tache ekítsulê (rad. -tsúlee) n. 7/8 un regard de
sur la peau d’un animal ou sur un habit travers souvent confondu avec
ekitsangarotsangáro (rad. l’ensorcellement
-tsangarotsangaro) n. 7/8 un pelage fort ekítsulê (rad. -tsúlee) n. 7/8 motte de terre
tacheté qu’on coupe avec une houe
ekitsanúlo (rad. -tsanulo) n. 7/8 un peigne ̧ ̧ ́mbi ̧ (rad. -tsumbi)̧ n. 7/8 le récipient
ekitsu
(emprunt au swahili « kichanuo ») dans lequel on prépare la pâte Syn. :
ekitsatsamíro (rad. -tsatsamiro) n. 7/8 le ekitsumbíro
miroir ekitsumbíro (rad. -tsumbiro) n. 7/8 le récipient
ekítsege (rad. -tsége (-L%)) n. 7/8 un dans lequel on prépare la pâte Syn. :
champignon vénéneux ekítsege kikásalayâ eki ̧tsu̧ ́mbi ̧
le champignon vénéneux fait vomir ̧́ ̧ ́mi ̧ (rad. -tsú̧mi)̧ n. 7/8 la malédiction que
ekıtsu
ekítsembo (rad. -tsémbo (-L%)) n. 7/8 reste de l’on prononce à l’égard de quelqu’un, une
troncs de bananiers insulte
ekítsemesyô (rad. -tsémesi ̧o) n. 7/8 plaisir, joie, ekitsungu (rad. -tsungu (-L%)) n. 7/8 pomme de
bonheur Syn. : etsémê terre Syn. : erindíwa, omu̧ dáyi ̧
ekítsemétsemê (rad. -tsémetsémee) n. 7 une ekıtsú̧ ̧ ́ri ̧ (rad. -tsú̧ri ̧) n. 7/8 celui qui fait bien
joie excessive, un immense plaisir, un son travail mais pas celui d’un autre
bonheur sans fin ékitsu ̧ ̧ ́tsû̧ (rad. -tsu̧tsúu H) n. 7/8 ombre,
ekitsíbu (rad. -tsibu) n. 7/8 une mauvaise chose l’ombrage ; le double, l’esprit esyóngoko
oyúté mú̧li ̧sya wá mbene syámínya enzibú syámábi ̧sam’ omó ki ̧tsu̧ ́tsu̧ ́ ky’omúti les
n’ enyólo celui qui n’est pas un berger de poules s’abritent sous l’ombre de l’arbre
chèvres ne peut savoir celle qui est mauvaise móngálangir’ éki ̧tsu̧ ́tsu̧ ́ kyagu ;
et celle qui est facile à garder bámámuheká kw’ ékitsu ̧ ̧ ́tsû̧ j’ai vu ton
ekitsiga (rad. -tsiga (-L%)) Var. : kitsiga n. 7 double, on lui a enlevé son double
bonne chance ; heureusement kitsiga ekıtswaní̧ ̧
rya (rad. -tsuanirıá̧ (-L%)) n. 7/8 sans
móngásyákúbanâ heureusement que je suis sel eríry’ ekıtswani ̧́ ̧rya manger une
venu te visiter nourriture sans sel
ekítsiha (rad. -tsíha (-L%)) Var. : ebítsiha n. 7/8 ekítswê (rad. -tsúe) n. 7/8 la tête du poisson
la sourde oreille eríyih’ ebítsiha faire la cuit ; morceau résultant de fragmentations
sourde oreille obútsiha la surdité, ekítswê (rad. -tsúe) n. 7/8 morceau erıtwá ̧́ mó
l’entêtement bítswé bítswê couper en petits morceaux
ekítsímo (rad. -tsímo) n. 7/8 le placenta Syn. : ekihíndi
ekítsíndo (rad. -tsíndo) n. 7/8 euphémisme, le ekitû (rad. -tuu) n. 7/8 le paquet áheki ̧re bitú
fait d’éviter un mot et d’employer un autre bibiri il porte deux paquets
car le mot original fait allusion aux beaux- ekitu ̧ ̧ ̂ (rad. -ituu̧) n. 7/8 nuage
parents. Par exemple, quand un père ekitulége (rad. -tulege) n. 7/8 petit de taille
s’appelle Balyáge, au lieu de dire ‘venez éngokw’ éyanásá mo katulegé yámâbíkúla
manger’ (mwáse mulyê), la femme de la poule qui est arrivée en étant encore petite
ménage dira : mwáse múmére (‘venez a maintenant grandi
avaler’) ekitu ̧ ̧ lhû̧ (rad. -tulhuu̧ ) n. 7/8 étang
ekitsira (rad. -tsira (-L%) -tsira) Var. : ekitsíra ekıtu ̧́ ̧ ́li ̧ (rad. -tú̧li) n. 7/8 le tour de quelqu’un nı ̧́
n. 7/8 l’île ̧́ ̧ li ̧ kyagu c’est ton tour
kıtu
ekitsira-mbalabála (rad. -tsira-mbalabalá) ekítúlu (rad. -túlú) n. 7/8 un panier de forme
n. 7/8 une banane à farine carrée en bambou
ekítsitsi (rad. -tsítsi (-L%)) n. 7/8 le brandon ekitu ̧ ̧ mbeniȩ (rad. tumbeni ̧e (-L%)) n. 7/8 une
ekítsomongóbo (rad. -tsómongobo) n. 7/8 chèvre tachetée Syn. : ekitánga
éponge ekıtu ̧́ ̧ mbi ̧ (rad. -túmbi ̧ (-L%)) n. 7/8 la chaise, le
ekıtsú̧ ̧ ́ko (rad. -tsú̧ko) n. 7/8 le membre (du fauteuil, le tabouret ekıtu ̧́ ̧ mbı ̧́ ky’ ómwami
corps) le trône (litt. : ‘la chaise du roi, la chaise du
ekitsukuru (rad. -tsukuru (-L%)) n. 7/8 chef’)
rhubarbe ekitundíro (rad. -tundiro) n. 7/8 le marché, la
ekitsu ̧ ̧ le (rad. -tsu̧ le (-L%)) n. 7/8 1/2 place du marché Syn. : akátále
ekitúndúli 28 ekú̧ru̧tu̧
ekitúndúli (rad. -tundúlí) n. 7/8 tertre, sans que personne n’y touche ou ne la chasse
monticule, place surélevée par rapport au sol, ekiyígo (rad. -yigo) n. 7/8 la molaire
généralement en terre entassée pouvant ekíyiha (rad. -yíha (-L%)) n. 7/8 pet omundw’
servir d’autel pour les sacrifices aux esprits ámányamb’ ekíyiha quelqu’un vient de
Syn. : ekikúngúli péter (litt. : ‘vient de péter un pet’)
̧́ ̧ ndu̧lıro
ekıtu ̧́ (rad. -tú̧nduliro) n. 7/8 mortier, ekíyimbya (rad. -yímbia (-L%)) n. 7/8 un piège
ce sur quoi on écrase quelque chose qui a été mal dressé
ekıtú̧ ̧ nga (rad. -tú̧nga (-L%)) n. 7/8 clan, famille, ekiyína (rad. -yina) n. 7/8 endroit où poussent
lignée, postérité oyó nı ̧́ w’okó kıtu̧ ̧́ nga ky’ les champignons, la champignonnière
etu celui-là est des nôtres (il est de notre ekıyı ̧́ ra ̧́ (rad. -yıra)̧́ n. 7/8 un type de pomme de
famille, clan, lignée) terre
ekıtu ̧́ ̧ ritu ̧ ̧ ́ri (rad. -túri ̧turi ̧) n. 7/8 à l’aveuglette ̧́ ra
ekıyı ̧́ (rad. -yıra) ̧́ n. 7/8 langue maternelle,
eríkolá kıtu ̧́ ̧ ritu
̧ ̧ ́ri ̧ agir à l’aveuglette kinande, kikonzo (pour les Konzo)
ekíturúgúnyu (rad. -túrugúnyú) n. 7/8 un ekiyi̧ ta ̧ (rad. -yita ̧ (-L%)) n. 7/8 la cloison Syn. :
gonflement sur la peau (d’une personne, d’un ekisénge
animal, d’une plante, d’un légume, etc.) ekiyónga (rad. -yonga) n. 7/8 bout velu de la
ekitu ̧ ̧́si ̧ (rad. -tusı)̧́ n. 7/8 une pomme de terre queue servant de fanion pour chasser les
cuite sans avoir été épluchée mouches. Ce sont surtout les chefs qui s’en
ekítúta (rad. -tútá) n. 7/8 insecte servent. Les Rwandais l’utilisent dans leurs
ekítúta (rad. -tútá) n. 7/8 une mode dans la danses
taille des dents ekohókohô (rad. -kohokóhoo) n. 9/10 l’eau
ekitúti (rad. -tutí) n. 7/8 monticule, colline, tas dans laquelle un os a été longuement cuit et
(de pommes de terre) Syn. : ekitata qui sert à accompagner la pâte en guise de
ekitútu (rad. -tutu) n. 7/8 la chaleur sauce. On préfère l’os d’éléphant, allusion au
(accablante) fait que lorsqu’on mange la pâte avec cette
ekítutu (rad. -tútu (-L%)) n. 3/4 entonnoir fait sorte de sauce, on ne cesse de tousser et de
de feuilles de bananier toussoter à cause de cette eau
ékitu ̧ ̧́tû̧ (rad. -tu̧ tuu H) n. 7/8 l’ombre ékohókohô (rad. -kohokóhoo H) n. 9/10 eau
ekitwâ (rad. -tua) n. 7/8 une montagne, une dans laquelle un os a été cuit et qui sert à
colline ekíhugó ky’ebitwá ng’eBútembo accompagner la pâte en guise de sauce Syn. :
une région montagneuse comme Butembo ekohókohô
ekítwámúsánzi (rad. -túamúsánzi) n. 7/8 un ekóli ̧ (rad. -kolı)̧́ n. 9/10 épervier
type de rat ekolóngo (rad. -kolongó) n. 9/10 type de coq
ekítwetwê (rad. -túetue) n. 7/8 blé, restes de avec de longues pattes
blé ou de millet qu’on ramasse après la ekolu̧ko (rad. -kolu̧ ko (-L%)) n. 9/10 courge
récolte dont on mange les pépins
ekitwiga (rad. -tuiga (-L%)) n. 7/8 crinière ekonzê (rad. -konzee) n. 9/10 congé (emprunt
d’animal, joug, quelque chose qu’on met au français)
autour du cou ekópô (rad. -kopóo) n. 9/10 gobelet (un emprunt
ekıtwi ̧́ kalíro
̧ (rad. -tu̧ ́ikaliro) n. la pierre du mot swahili « kópo »)
d’achoppement ; l’endroit où l’on se cogne le ékoroto (rad. -kóroto (-L%)) n. 9/10 rien
pied síhakirí n’ékorotó n’ékoroto il n’y a
ekíwatábálúme (rad. -wátabálúme) n. 7 un absolument plus rien qui reste
bébé de deux mois (litt. : ‘ce que les hommes ekulápo (rad. -kulapó) n. 9/10 une épingle
peuvent tenir en main’). L’idée est que c’est ekú̧lhû̧ (rad. -ku̧ lhúu) Var. : esyokú̧lhû̧ n. 9/10
plus difficile pour un homme de tenir à la la tortue
main un nouveau-né. Il faut attendre qu’il ekú̧limu ̧ ̧ (rad. -lımu̧ ̧́ (-L%)) n. 15 le séjour des
grandisse un peu pour qu’un homme puisse morts, le lieu où séjournent les esprits des
le tenir d’une manière confortable morts, dans les profondeurs de la terre
ekíwe (rad. -iwé) pron. 7 le sien ekiryató kíwe ; ekú̧lû̧à (rad. -ku̧lúu) n. 9/10 la tortue
ebiryató bíwe sa chaussure, ses chaussures ekú̧nde (rad. –ku̧ ndé) n. 9/10 un petit haricot
ekiyamba (rad. -yamba (-L%)) n. 7/8 le cactus blanc de la grandeur d’une graine de soja.
ekiyange ̧ (rad. -yange (-L%) (-i ̧ange)) Var. : Selon le père trappiste Vitchomo Védaste, il
akayange n. 7/8 famine ábutáw’omo constitue un médicament efficace contre le
̧
kiyange paludisme
ekiyáthurwê (rad. -yathúrue) n. 7/8 un petit eku̧niha ̧ (rad. -ku̧niha ̧ (-L%)) n. 9/10 porc
rongeur sauvage
ekıyi ̧́ bhu̧ ̧ ́ngyâ (rad. -yíbhungi ̧a) n. 7/8 une ekúrâ (rad. -kuráa) n. 9/10 destinée
chèvre réservée à l’esprit malin ou au ekú̧rú̧rû̧ (rad. -ku̧ rúrúu) n. 9/10 cobaye
mauvais esprit. Elle peut se promener partout ekú̧ru̧tu̧ (rad. -kurútu̧ (-L%)) n. 9/10 un jeu de
ekwabha 29 ékyatsinge
doigts. Il consiste en ceci : deux jeunes gens femmes ainsi que les jeunes gens non encore
joignent leurs doigts, souvent l’index, et une circoncis n’y sont pas admis ékyagándá
troisième personne les sépare kiryá ná bútsemé bw’ ákyo À chaque hutte
ekwabha (rad. -ku̧ abha (-L%)) Var. : appelée Kyaganda ses plaisirs propres
esyokwabha n. 9/10 le porc Syn. : engulúbe ékyage (rad. -age H )-L%)) pron. 7 pour moi
ekwángâ (rad. -kuangáa) Var. : esyokwángâ ekyó ni ̧ ki ̧rı ̧́ kyage c’est ma patate douce
n. 9/10 bâton de manioc obó ni bundú bwage c’est ma pâte
ékwenene (rad. -kúenene (-L%)) n. 9 la vérité ní ékyagu (rad. -agu H (-L%)) pron. 7 le tien
kwenene ; sí kwenene c’est vrai ; c’est faux ekikúsá kyagu kyêkyô voilà ton maïs (litt. :
ekwerekwére (rad. -kuerekueré) n. 9/10 ‘maïs tien est là’)
feuilles de taro qui servent de légumes ékyaka (rad. -aka H (-L%)) n. 7/8 envie de
ekyábo (rad. -abó) n. 7/8 fétiche. Selon les notes fumer une cigarette ou de prendre du tabac
de Kavutirwaki, c’est l’ensemble des choses ̧́
erıkw’ ékyaka avoir envie de fumer
spirituelles mais concrétisées en certains ékyakakala (rad. -akakala H (-L%)) n. 7/8 la
objets qui ont été introduits dans un corps lumière
humain et qui provoquent la maladie ou la ekyáko (rad. -ako) n. 7/8 brosse à dents
malchance. Comme cela est d’origine ekyaleka (rad. e-ki-a-lek-a (-L%)) c’est la raison
spirituelle, il n’y a que le féticheur qui peut pour laquelle ekyaleka kyêkyó c’est la
les retirer d’un corps humain malade. Le raison pour laquelle… (façon dont les contes
féticheur introduit discrètement divers petits se terminent. L’expression introduit la morale
objets disparates (morceaux d’ossements, de de l’histoire racontée)
peaux, etc.) dans une petite touffe de feuilles ekyáli (rad. -alí) n. 7/8 la couche d’une femme
ou dans un petit ensemble de tissus qui a accouché et sur laquelle elle doit rester
(omu̧ ru̧ ́mba) qu’il tient à la main. Il vient jusqu’à la tombée du cordon ombilical du
faire une incision sur le malade. Sur bébé ; là où reste la poule
l’incision, il applique sa petite touffe d’herbes ékyalu̧mba (rad. -alumba H (-L%)) n. 7/8 un
et, sur celle-ci, il place son cornet et fait essaim de fourmis rouges
semblant de sucer fort des saletés qui se wamákoly’omókyalu̧ mbá ísiwásaga
trouveraient dans le corps. Après un certain éminogo ikándilwámô si vous touchez à
moment d’invocation aux esprits, il enlève l’essaim des fourmis rouges, n’ayez donc pas
son cornet et déballe le petit paquet en peur des fourmis qui en sortiront. C’est un
prétendant que toutes les saletés causes de conseil donné aux gens pour qu’ils soient
tous les revers sont à présent contenues dans responsables de leurs actes
cette touffe d’herbes. Le féticheur prescrit ékyamba (rad. -amba H (-L%)) n. 7/8 sorte de
aussi des remèdes et dicte de nouveaux fruit comestible se trouvant dans la forêt
comportements afin de guérir complètement ékyambana (rad. -ambana H(-L%)) n. 7/8 une
le malade. Il peut exiger que le malade banane géminée
prenne un bain qui le purifie. À propos de ce ékyambatana (rad. -ambatana H (-L%)) Var. :
bain, notez également que la coutume veut ékyambana n. 7/8 deux bananes collées
que lors d’un deuil, la famille éprouvée se ékyambatítî (rad. -ambatitíi H) n. 7/8 une
lave dans la rivière en se tournant non vers banane géminée Syn. : ékyambana
l’amont comme d’habitude, mais vers l’aval. ekyámúbatúko (rad. –e-ki-a-mu-bátuko)
Ce bain pris à la fin de la semaine du deuil n. 7/8 une petite pâte tukábitsumba
purifie cette famille de toute impureté que le ekyámúbatúko nous avons préparé un peu
défunt aurait pu laisser sur elle Syn. : eri ̧rógo de pâte (litt. : ‘celui d’un petit pas d’un
ekyábo (rad. -abó) pron. 7 leur ekindú kyábo ; enfant’)
ebi ̧rı ̧́ byábo leur chose ; leurs patates ekyámbo (rad. -ambo H) Var. : ékyámbo n. 7/8
ekyábu̧ (rad. -abu̧ ) n. 7/8 le fumier, le dépotoir, un appât
généralement derrière la hutte et où l’on jette ékyanga (rad. -anga H (-L%)) n. 7/8 pâte froide ;
les ordures erígus'omundú y' ekyábu̧ une pâte qui n’a pas été bien préparée
enterrer quelqu’un. Littéralement, jeter ékyangúlúlu (rad. -angulúlú H) n. 7/8 plante
quelqu’un au fumier (car le cimetière était médicinale
généralement dans la bananeraie derrière la ékyanzê (rad. -anzee H) n. 7/8 un type de
hutte, et c’est là que l’on enterrait les morts). serpent non venimeux
Le nom propre Kyábu̧ désigne un enfant dont ékyasásâ (rad. -asasáa H) n. 7/8 la mâchoire ; le
la naissance est en relation avec le décès en palais (partie de la bouche)
famille ou au village ékyaswa (rad. -asua H (-L%)) n. 7/8 l’entrée ou
ékyagándâ (rad. -agandáa H) n. 7/8 hutte de la sortie du village, selon que celui dont on
rencontre pour les hommes ; la case de parle entre au village ou en sort
réunion pour les anciens du village. Les ékyatsinge (rad. -atsinge H (-L%)) n. 7/8 les
ékyenyu̧ 30 émbálu
orties (plante dont les feuilles contiennent un elengalénga (rad. -lengalengá) n. 9/10 plante
liquide irritant) comestible utilisée comme légume
ékyenyu̧ (rad. -enyu̧ H (-L%)) pron. 7 le vôtre elhoho (rad. -lhoho (-L%)) n. 9/10 chanvre
ebisandó byenyu̧ ; ekíhanda kyenyu̧ vos elhú̧lhû̧ (rad. -lhu̧ lhúu) n. 9/10 sorte d’herbe
pieds ; votre famille vénéneuse qui enivre les poissons de la
ekyesa (rad. -esa (-L%)) n. 7/8 instrument sur rivière
lequel on joue un jeu ̧
elipandâ (rad. -pandaa) n. 5 indépendance
ékyetu (rad. -etu H (-L%)) pron. 7 le nôtre (emprunt au français)
ekindú kyetu ; enyú̧mba yetu notre chose ; eliríngi (rad. -ringí) n. 5 un champ non défriché
notre maison ̧
elisakwâ (rad. -sakua (-L%)) n. 5 un genre de
ekyéya (rad. -eyá) n. 7/8 la plume d’un oiseau, le petit rongeur
poil ̧
elisérefu ̧ (rad. -seréfu̧ (-L%)) n. 5 réservoir
ekyobê (rad. -obee) n. 7/8 la courge (emprunt au français)
ékyógo (rad. -ogo H) n. 7 bruit nyılu ̧́ ̧ sáyé kw’ eliseri ̧ ̧
fáli ̧ (rad. -serifalı)̧́ n. 5 réservoir
ékyogo laisse-moi tranquille (litt. : ‘ôte de (emprunt au français)
moi le bruit’) elısóle ̧́ (rad. -sólé) Var. : erısóle ̧́ n. 5/6 type
ékyólo (rad. -olo H) n 7/8 la chose facile síhalí d’oiseau
kyólo, u̧ kábu̧ g’ ékyoló íkyabya kitsíbu il elongo (rad. -longo (-L%)) Var. : esyolongo
n’y a pas de chose facile, vous dites quelque n. 9/10 type d’antilope
chose de facile et cela devient un problème élyéru (rad. -eru H) n. 5/6 la banane mûre
ekyóna (rad. -ona H) n. 7/8 un piège de forme emagamaga (rad. -magamaga (-L%)) n. 9/10
conique fait d’arbustes entrelacés une hâte exagérée
wamayáhiga oko ngáyí, ıwatátsu̧ ̧́ ̧́ lyá
k’ ıbu̧ emalhumálhu (rad. -malhumalhu) n. 9/10
nga yinê byóna si vous allez chasser un armoire (emprunt au français)
gorille, assurez-vous d’abord qu’il y a des emanditsî (rad. -manditsii) n. 9/10 C’est une
pièges. C’est un conseil qui invite les gens à insulte qui en fait signifie ‘imbécile’ mais qui
réfléchir avant d’agir est un emprunt du français ‘nom de chien’.
ekyóndo (rad. -ondó) n. 7/8 la boue úléke Ce sont les colonisateurs belges qui
erínyíhaká kw’ebyóndo cesse de me mettre employaient ce terme à l’égard des Noirs
de la boue embâ (rad. -mbaa) n. 9/10 impair ebindú ni
ékyondólo (rad. -ondoló) n. 7/8 faible, faiblard mbâ les objets sont impairs
ékyondonda (rad. -ondonda H (-L%)) n. 7/8 embakabáno (rad. -mbakabano) n. 9/10
une personne très lente savon (voir eríhakába ‘se savonner’)
ékyosê (rad. -osee H) n. 7/8 une amulette faite embakuha (rad. -mbakuha (-L%)) n. 9/10
d’un crin de queue d’éléphant dans lequel on don venant de ma part Syn. : embakuhere
a enfilé un petit morceau de bois troué, un embakuhere (rad. -mbakuhere (-L%))
petit os, ou une petite boule de résine séchée n. 9/10 le don
ékyuka (rad. -uka H (-L%)) n. 7/8 la vapeur émbakumbaku (rad. -mbakumbaku (-L%))
désodorisante n. 9/10 bordure ıkere ̧́ okó mbakumbaku y'
ékyúma (rad. -uma H) n. 7/8 un métal, le fer omu̧ yı ̧̂
ekyúmba (rad. -umbá) n. 7/8 chambre embalabála (rad. -mbalabalá) n. 9/10 la fleur
ekyú̧na (rad. -u̧ ná) n. 7/8 un trou du bananier d’où sortira le régime de
ékyungúlúlu (rad. -ungulúlú H) n. 7/8 un type bananes
de plante grimpante qui produit des courges embalamyâ (rad. -mbalamia) ̧ n. 9/10 un genre
sauvages de pomme de terre
ekyúsa (rad. -usá) Var. : ekyúsâ n. 7/8 un enfant émbale (rad. -mbále (-L%)) n. 9/10 un coin du
unique foyer
ekyú̧si ̧ (rad. -usı)̧́ n. 7 période de funérailles qui embáli ̧ (rad. -pali ̧) n. 9/10 la fourmi rouge.
dure souvent trois jours à compter du jour du Parfois, il peut arriver qu’on soit réveillé en
décès du défunt pleine nuit par une colonne de fourmis
ékyú̧si ̧ (rad. -u̧ si H) n. 7 période de funérailles rouges. On les brûle alors avec des braises
qui dure en général trois jours après la mort incandescentes ou on les saupoudre de
d’un individu omúgulú w’ékyu̧ sı ̧́ abandú cendres. Pour se préserver d’une nouvelle
síbalirimâ pendant la période de funérailles, invasion, on répand des cendres tout autour
on ne va pas aux champs omúgatá syówa de la maison
kyú̧si ̧ le paresseux devient excité à l’idée embálu (rad. bálú) Var. : esyómbálu n. 9/10
qu’il y a une période de funérailles pendant route, chemin large
laquelle il est défendu d’aller aux champs émbálu (rad. -bálú) n. 9/10 le chemin, le sentier,
elákhi ̧ (rad. -lakı)̧́ Var. : esyoláki ̧ amaláki ̧ la route
n. 9/10 9/6 cent mille émbálu (rad. -bálú) n. 9/10 type d’arbre
embambalyô 31
embambalyô (rad. -mbambalio) ̧ Var. : n. 9/10 le petit espace entre deux objets
esyombambalyô n. 9/10 bâtons pour fixer la émbátsi (rad. -bátsi) n. 9/10 manche en bois
paille sur le toit d’une maison émbátso (rad. -bátso) n. 9/10 sorte de hache
embanatahyâ (rad. -mbanatahi ̧a) n. 9 le que l’on emploie pour fabriquer le mortier ou
souhait de se marier. Le fait de souhaiter la pirogue
trouver une fiancée un jour ou d’en chercher émbatu (rad. -bátu (-L%)) n. 9/10 constipation
une. C’est souvent quand on a un problème erıkw' ̧́ émbatu être constipé
qu’on émet un tel souhait émbáya (rad. -háyá) Var. : akáháya esyómbáya
embanda (rad. -mbanda (-L%)) n. 9/10, 9/2 la n. 9/10 le bouc aká ni káháya kándi kwéhi ̧
rivale dans le mariage. Les épouses du à qui appartient ce jeune bouc ?
polygame se nomment ainsi. Une femme embéba (rad. -beba) n. 9/10 le rat ; la souris.
mariée nomme ainsi la maîtresse éventuelle Les rats sont de plusieurs types. En voici des
de son mari exemples : Syn. : émbule, erisáka, ̧ erisúngu,
embandáno (rad. -bandano) n. 9/10 l’heureux émbebahene, omukora, omúsúsu,
hasard de se rencontrer eriyir’ embandáno akanyori ̧, oluthera, ekısu̧ ̧́ la, engotsi ̧,
avoir la chance de trouver toujours les gens ekígáne, éndolo, omukumbi, ekényâ
en train de manger. On peut se procurer cette émbebahene (rad. -bébahene (-L%))
chance chez les féticheurs. Si on désire n. 9/10 un rat qui a des poils noirs
rencontrer une personne chez elle, en route embebula (rad. -mbebula (-L%)) n. 9/10 le gril,
on lie une herbe sur son orteil à soi en le réchaud à braises sur lequel on grille la
disant : ‘Ne pars pas, je viens !’ Et, viande ou sur lequel on cuit les aliments
effectivement, on rencontre cette personne-là émbeherwa (rad. -béherua (-L%)) n. 9/10 la
qui attend et dira : ‘C’est donc toi qui m’a peur, la crainte ; le trac erıkw’ ̧́ émbeherwa
ligoté pour que je ne me déplace pas.’ On avoir peur, éprouver de la crainte erıyi ̧́ ̧kwi ̧rá
peut aussi lier deux herbes ensemble dès mbeherwa
qu’on commence le voyage, en prononçant émbeherwâ (rad. -béherua) n. 9 appréhension
les mêmes paroles, et le résultat est ̧́
erıkwá mbeherwâ avoir des appréhensions,
heureusement le même avoir peur
embándwa (rad. -bandúa (-L%)) n. 9/10 une émbého (rad. -bého) Var. : amábého n. 9/10, 6
prêtresse, une servante des esprits le froid (état de l’atmosphère quand elle est
émbanebane (rad. -bánebane (-L%)) froide), la fraîcheur eriy’ omó mábého aller
n. 9/10 une chose qui est très belle dehors pour avoir de l’air frais
émbangale (rad. -bángale (-L%)) Var. : embéki ̧ (rad. -beki ̧) n. 9/10 la corde qui, passant
akábangale n. 9/10 le bélier. Se dit aussi par la tête, retient la charge que l’on porte
d’un homme impulsif et belliqueux sur le dos
embánge (rad. -mbangé) Var. : esyombánge embéki ̧ (rad. -heki ̧) n. 9/10 habit pour porter
n. 9/10 un espace entre les dents l’enfant Syn. : enzombê
embángi (rad. -bangí) n. 9/10 un grand espace émbéku̧ (rad. -hékú̧) Var. : esyómbéku̧ n. 9/10
entre deux dents le hoquet erıkw’ ̧́ esyómbéku̧ avoir le
embangúlâ (rad. -mbanguláa) n. 9/10 petite hoquet. Si on a le hoquet, c’est qu’il y a
plante dont les feuilles sont employées pour quelque part un individu qui dit du mal de
les maux de gorge votre personne
embángulê (rad. -bángulee) n. 9/10 un grand embekyô (rad. -pekio) ̧ n. 9/10 la corde dont on
espace entre les dents se sert pour porter une charge sur le dos. Ce
embanowa (rad. mbanowa (-L%)) n. 9/10 terme dérive probablement de erihéka
poils des oreilles ‘porter’. Dans ce cas, sa représentation sous-
embanú̧li ̧ (rad. -hanuli ̧) n. 9/10 tribut jacente est e-N-hek-i ̧o
embanúlo (rad. -hanulo) n. 9/10 le tribut (une émbémba (rad. -hémba) Var. : akáhémba
partie de la récolte ou du bétail que l’on esyómbémba n. 9/10 la chaux, l’argile de
donne au chef dont on occupe une parcelle différentes couleurs pour peindre les murs
de terre) erilih’embanúlo payer une émbene (rad. -héne (-L%)) Var. : esyómbene
compensation n. 9/10 la chèvre eríry’okó mwaná
émbarábálimu ̧ ̧ (rad. -mbárabálímu̧ ) kw’esyómbene obtenir la dot en chèvres en
n. 9/10 espace entre deux dents considéré mariant sa fille. Pour épouser une fille, il faut
comme une marque de beauté apporter dix chèvres à son père ou bien
émbarákú̧kû̧ (rad. -bárakúkú̧u) n. 9/10 type l’équivalent de ces chèvres en monnaie
d’insecte qui vit dans un rocher émbenehene (rad. -hénehene (-L%))
émbása (rad. -hásá) Var. : akáhása esyómbása n. 9/10 le chevreau. Aussi petite soit-elle,
n. 9/10 la hache toute chèvre rentre en ligne de compte pour
émbatatania̧ (rad. -hátatani ̧a (-L%)) le calcul de la dot qui est de dix chèvres
embére 32 ̧́
émbolımbo
embére (rad. -mbere) n. devant contre un mur branlant ou contre un autre
émberekereryô (rad. -hérekererio)
̧ arbre ou un bananier qui risque de tomber ou
n. 9/10 le contrefort. S’utilise pour tout objet de céder sous le poids de son régime
que l’on place contre un autre pour que celui- ̧ ngi
émbiri ̧ ti ̧ ̧ (rad. -píringiti ̧ (-L%)) n. 9/10
ci ne tombe pas. Le terme s’utilise surtout l’éléphantiasis. On pense que cette maladie
pour les bananiers est le résultat de la sorcellerie
emberéngi ̧ (rad. -mberengı)̧́ n. 9/10 genre de embíríri (rad. -mbirírí) souvent, plusieurs tours
maïs dont les graines ont des crevasses Var. : esyombíríri
embétya (rad. -petıá̧ (-L%)) Var. : eki ̧bétya, embírírimbíríri (rad. mbírírimbíríri) n. 9
esyombétya n. 9/10 la faim Syn. : enzála plusieurs façons obúkama ni mbírírimbíríri
embígâ (rad. -bigáa) n. 9/10 une grande le fait d’exercer la fonction d’un chef se fait
quantité de mwákátsumb’ embígá de différentes manières
y’ebyályâ il a préparé une grande quantité ̧́ (rad. -bıro)
émbıro ̧́ n. 9/10 la suie omú̧hu̧kı ̧́
de pâte syábulá kó mbıro ̧́ il ne manque jamais de
̧́ (rad. -bıgáa)
émbıgâ ̧́ n. 9/10 la pluie suie sur celui qui prépare
émbígâ (rad. -bígáa) n. 9/10 un morceau de pâte embıta ̧́ (rad. -bi ̧ta) Var. : esyombıta ̧́ n. 9/10 la
que l’on offre à quelqu’un ; le terme peut couronne, le diadème. Pour le porter, on doit
aussi signifier ‘pluie’ dans le langage être investi officiellement chef, selon un
littéraire, selon les notes de Kavutirwaki ̧ rituel traditionnel accompagné de sacrifices,
embíhi (rad. -pihí) n. 9/10 constipation erikw’ ̧ de victuailles, de bombance et de danse
embıhi ̧́ ̧ être constipé émbita ̧ (rad. -bıta ̧́ (-L%)) n. 9/10 le complot, le
émbihi (rad. -mbíhi (-L%)) n. 9 dyspepsie, secret
malaise dû au fait d’avoir trop mangé la émbita ̧ (rad. -bıta ̧́ (-L%)) n. 9/10 la couronne
veille (du roi) ; le diadème
émbiko̧ (rad. -bıko ̧́ (-L%)) n. 9/10 le rein émbiti ̧ ̧ (rad. -bíti ̧ (-L%)) n. 9/10 l’hyène
embikyô̧ (rad. -pikio) ̧ n. 9/10 provisions, embitírâ (rad. -mbitiráa) n. 9/10 roseau sec
nourriture que l’on porte quand on voyage dans la brousse. On utilisait de tels roseaux
embimbáno̧ (rad. -hi ̧mbano) n. 9/10 la maison. pour brûler les voleurs
Le mot dérive de eri ̧hımba ̧́ ‘construire’ embógo (rad. -bogó) n. 9/10 buffle
embinda (rad. -mbinda (-L%)) n. 9/10 lieu de émbógo (rad. -bógó) n. 9/10 le buffle
circoncision émbohérérâ (rad. -boheréráa) n. 9/10 une
embíndi (rad. -hindi) Var. : esyombíndi plante qui croît sous forme de corde
n. 9/10 moitié, une partie ukándímba embóka (rad. -mboka) n. 9/10 la sauce, les
embindí y’ekíseke vous allez me donner une légumes. Mot d’emprunt au swahili « mboka »
partie de la canne à sucre unámbé ko lérw’ emboká yéri ̧re cette fois, les légumes
kahíndi donne-moi une petite partie de ça ont bien grandi. Notez que l’on cultive toutes
embíndi (rad. -mbindi) Var. : esyombíndi sortes de légumes dans la région de
n. 9/10 les hanches. Les hanches de la femme Masereka, Luotu, Kitsuku, Mageria : des
doivent être larges et osciller quand elle carottes, des choux-fleurs, des fèves, des
marche. C’est là un des critères de la beauté oignons, etc. Ce sont tous ces légumes qu’on
d’une femme en général appelle mbóka. Cependant, par extension,
embındwa ̧́ (rad. -pi ̧ndúa) n. 9/10 une aiguille mbóka signifie aussi la viande. Quand bien
sımbu ̧́ ̧ ́lıréki
̧́ ̧ mwábul’ ̧́
embındwa la même les légumes sont employés pour la
personne qui se targuait de ne manquer de sauce, la meilleure sauce qu’un Munande
rien manquait d’une aiguille. C’est un conseil apprécie est la viande. C’est pour cela qu’il
qui invite les gens à rester humble. On a appelle la viande la sauce par excellence
toujours besoin de l’autre car on ne peut pas émbóko (rad. -bókó) n. 9/10 le bananier erısi ̧́ ̧gá
tout avoir mw’ embóko survivre à une maladie
embınga ̧́ (rad. -mbinga) ̧ Var. : esyombınga ̧́ mortelle. On plante un bananier dans la
n. 9/10 sentiments eriyir’ amátsuró tombe qui était destinée à accueillir votre
w'esyombınga ̧́ avoir de mauvais sentiments, dépouille mortelle quand on voit que votre
ne pas avoir plaisir état est désespéré
embıngu ̧́ ̧ (rad. -mbingú̧) n. 9/10 amulette sous emboléwa (rad. -mbolewá) n. 9/10 engrais
forme de peau de civette ou de genette ebísé by’ esyondé ni mboléwa yá kwenene
attachée par la bouche à un bâtonnet les excréments des vaches constituent un
embıngu ̧́ ̧ (rad. -mbingú̧) n. 9/10 sifflet véritable engrais
embirı ̧ ki ̧́ ̧ (rad. -mbirikı)̧́ n. 9/10 une brique embolhogo (rad. -mbolhogo (-L%)) n. 9/10 une
(emprunt au français) plante grimpante
émbiri ̧ ki ̧ ri̧ ryô ̧ (rad. -hi ̧rikiriri ̧o H) n. 9/10 un émbolımbo ̧́ (rad. -mbóli ̧mbó) n. 9/10 une sorte
appui. L’étai, la perche fourchue placée d’abeille
embóma 33 embu̧tu̧tu̧
embóma (rad. -poma) n. 9/10 la vipère. Les couleur grise
Nande ne mangent pas la vipère, embúlhúku (rad. -pulhúkú) n. 9/10 antilope
contrairement aux habitants de la forêt émbú̧li ̧ (rad. -bú̧li) n. 9/10 le mouton, la brebis.
émbondékâ (rad. -mbondekáa) n. 9/10 calme C’est l’animal préféré pour les offrandes aux
embondwê (rad. -mbondue) n. 9/10 un type de esprits supérieurs (Nyábingi par exemple,
gros poisson qui est une déesse mère de l’abondance)
émbóno (rad. -bono) Var. : esyómbóno n. 9/10 embúlo (rad. -pulo) n. 9/10 un grand marteau
le ricinier, le ricin qui peut peser 5kg
embude (rad. -pude (-L%)) n. 9/10 légumes embú̧lú̧li ̧ (rad. -mbulúlı)̧́ n. 9 aller au deuil (le
erírir' embudé y’oko kítóle manger la pâte terme est employé dans l’expression eriy’
avec des légumes embu̧ ́lu̧ ́li ̧) eriy' embú̧lu̧ ́li ̧ aller à un deuil
embu̧de (rad. -pu̧ de (-L%)) n. 9/10 une grande embúlúli (rad. -pulúlí) n. 9/10 étincelle
fatigue où l’on se sent comme meurtri omomuliró mwámálw’ esyombúlúli il y a
embu̧d’ ikámbu̧gâ je crève de fatigue (litt. : des étincelles qui viennent du feu
‘la grande fatigue me finit’) émbu̧lu̧lu̧kya (rad. -púluluki ̧a (-L%))
émbúga (rad. -búga) n. 9/10 une affaire grave n. 9/10 récompense pour celui qui ramène un
̧́
erıtw’ embúga causer une affaire grave (par objet perdu
exemple un incendie, tuer, rendre une fille embumbâ (rad. -pu̧ mbaa) n. 9/10 cuisson de
enceinte) quelque chose (viande, poisson, champignon)
émbuhérére (rad. -búheréré) n. 9/10 un type de à la cuvée
plante grimpante qui ressemble à une corde. embú̧mba (rad. -pu̧ mba) n. 9/10 une mèche
On s’en sert comme corde car elle peut fumante
s’étendre sur une longue distance embu̧mbi ̧ (rad. -mbumbi ̧ (-L%)) n. 9/10 petit
émbuhérérê (rad. -búherérée) n. 9/10 une singe noir et blanc
plante grimpante qui peut servir de corde embúmbúli (rad. -mbumbúlí) n. 9/10 poussière
embu̧hirı ̧ ri
̧́ ̧ (rad. -buhiriri)̧ n. 9/10 une abeille qui se dépose sur un objet longtemps
qui voltige à la porte ou à l’intérieur de la délaissé, une étincelle éteinte olu̧ hi ̧mbó
maison pour annoncer la visite de quelqu’un loswıré ̧́ kw’ esyombúmbúli le mur est plein
(voir eribuhiríra ‘souffler constamment’) de poussière
émbuhu (rad. -púhu (-L%)) n. 9/10 moisissure émbú̧mo (rad. -pú̧mo) n. 9/10 le front Syn. :
omwátsy’ alíkó mbuhu une nouvelle obú̧sû̧
étrange à peine croyable émbu̧nda (rad. -bú̧nda (-L%))
embu̧hú̧ma (rad. -mbuhu̧ ma) n. 9/10 la mousse Var. : akábu̧ nda n. 9/10 mollet
qui pousse dans la forêt en dessous de grands embúndu (rad. -mbundu) n. 9/10 un fusil
arbres émbu̧nê (rad. -pú̧nee) n. 9/10 la coupure,
embu̧hú̧ma (rad. -pu̧ huma) n. 9/10 éponge, l’entaille ; la brèche
mousse embunga (rad. -mbunga (-L%)) n. 9/10 vache
embu̧hú̧mo (rad. -pu̧humo) n. 9/10 éponge, embunge (rad. -mbunge (-L%)) n. 9/10 sorte de
mousse. En la prenant, il en sort de la poisson des rivières ou des ruisseaux ayant
poussière sous forme de fumée une ou deux moustaches. L’anguille
embu̧ka (rad. -pu̧ ka (-L%)) n. 9/10 la bague, émbungu (rad. -búngu (-L%)) Var. : akábungu
l’anneau au doigt. Les contes Nande parlent n. 9/10 le corbeau Syn. : ekikóróro
souvent de la bague magique émbupúrû (rad. -púpurúu) n. 9/10 un petit fruit
embú̧ka (rad. -bu̧ka) n. 9/10 un anneau très délicieux qui vient d’une herbe sauvage
émbu̧kákâ (rad. -mbukakáa) n. 9/10 moisi, embúrundu (rad. -mburúndu (-L%))
humidité esyongímba syábiryasirá n. 9/10 trou de pomme de terre
kw’émbukák’ omori ̧sandu̧ ́ku̧ les habits ont émburundu (rad. -mbúrundu (-L%))
moisi ou sont devenus humides dans la valise n. 9/10 un trou dans une pomme de terre
embu̧kú̧li ̧ (rad. -bukuli)̧ n. 9/10 la souris. Ce causé par des vers
terme désigne la souris qui vit dans les embúrúru (rad. -purúrú) n. 9/10 un petit fruit
habitations humaines et que l’on ne mange Syn. : émbupúrû
pas. Ces souris agissent parfois comme les émbúto (rad. -búto) n. 9/10 la semence, la
véhicules des esprits en ce sens que ce sont graine omu̧ panzi ̧ mutsibú akáyipanzirá
elles qui en fait mangent les petits morceaux mbúto le mauvais disperseur disperse
de viande que l’on offre à ces esprits embu̧tsáno (rad. -pu̧tsano) n. 9 lit (du verbe
émbú̧la (rad. -bú̧la) n. 9 la pluie émbu̧lá eripu̧ ̧ ́tsa ‘mettre en désordre’ ; en effet,
yámâwâ il pleut (la pluie tombe) akábu̧ lá pendant la nuit, on met le lit en désordre)
k’ábanabáto une légère pluie (litt. : ‘une Syn. : engíngo, engotséro, omúsésa
petite pluie pour jeunes filles’) embu̧tu̧tu̧ (rad. -pututu̧ (-L%)) n. 9/10 une
émbule (rad. -búle (-L%)) n. 9/10 une souris de personne trop silencieuse
émbutwê 34 emíkomere
émbutwê (rad. -bútue) n. 9/10 une des variétés n. 3/4 manière de surprendre
de rats de brousse ou des champs emíbúrurukire (rad. -búrúrukire (-L%))
émbu̧yırı ̧́ ri ̧́ ̧ (rad. -bú̧girírí) n. 9/10 un type de n. 3/4 la manière de pousser en grande
guêpe qui fait beaucoup de bruit. Ce mot quantité et de façon accélérée. Se dit des
peut aussi se réferer à une personne qui parle herbes, des cheveux, de la barbe ou des
beaucoup. Il dérive de erıbu̧ ̧́ ga ‘parler’ enfants qui grandissent vite
émbu̧yırı ̧́ rı ̧́ ̧̂ (rad. -bú̧yiriríi) n. 9/10 une abeille emíbwekere (rad. -búekere (-L%)) Var. :
qui voltige à la porte ou à l’intérieur de la emíbwékere n. 3/4 la façon de prêter
maison pour annoncer la visite de quelqu’un emídúndire (rad. -dúndíire (-L%)) n. 3/4
Syn. : embu̧ hi ̧rıri ̧́ ̧ manière de faire se trémousser le postérieur
émbwâ (rad. -búa) Var. : esyómbwâ n. 9/10 le emígábanire (rad. -gábánire (-L%)) n. 3/4
chien manière de faire une scission
émbwarara (rad. -búarara (-L%)) n. 9/10 le emígábire (rad. -gábíre (-L%)) n. 3/4 manière de
désert Syn. : émbwerere partager
embwéra (rad. -mbuera) n. 9/10 solitude emígémbere (rad. -gémbére (-L%)) n. 3/4
émbwéra (rad. -mbuera H) Var. : esyómbwéra mode de coiffure, manière de couper les
embwérâ n. 9/10 la nostalgie. Le mal du cheveux
pays natal, l’envie de revoir ce pays ou de emígéndere (rad. -géndére (-L%)) n. 3/4 façon
revoir une ou plusieurs personnes chères à de marcher, conduite awíte mígénderé míbî
son cœur erıkw’ ̧́ embwérâ avoir de la il a une mauvaise conduite
nostalgie emígéndero (rad. -géndéro (-L%)) n. 3/4 la
émbwerere (rad. -búerere (-L%)) n. 9/10 désert. conduite awíte mígéndero mibuyá
Ce terme est surtout utilisé dans la région de anganakú̧hi ̧kyâ il a une bonne conduite, il
Beni, Mutwanga. Dans la région de Butembo, peut t’épouser
Luotu, Masereka, on utilise émbwarara ̧́
emıgérya (rad. -gérıá̧ (-L%)) n. 3/4 manière de
Syn. : émbwarara goûter
émbwerérê (rad. -búererée) n. 9/10 une sorte ̧́
emıgéryâ (rad. -gérıa) ̧́ n. 3/4 manière de goûter
de plante rampante à une nourriture ou à une boisson pour voir
émbwı ̧̂ (rad. -púi ̧) Var. : olú̧pwî esyómbwı ̧̂ n. 9 si elle est à point. La manière d’essayer une
11/10 les cheveux blancs esyómbwı ̧́ sí femme pour voir si elle fait bien l’amour
búsyakúlu cheveux blancs n’est pas emíhábire (rad. -hábíre (-L%)) n. 3/4 paroles ou
vieillesse. Ce n’est pas parce qu’on a des gestes outrageants à l’égard d’un être
cheveux blancs qu’on est vieux supérieur
émbyani ̧ (rad. -mbíani ̧ (-L%)) n. 9 le ciel, le emíhakabire (rad. -hákabire (-L%)) n. 3/4 la
paradis manière d’enduire, la manière de mettre sur
emíbágire (rad. -bágíre (-L%)) n. 3/4 la manière soi les produits de beauté
de partager un morceau de viande emíhangamire (rad. -hángamire (-L%))
emíbakulire (rad. -bákulire (-L%)) n. 3/4 la Var. : emíhángamire n. 3/4 la manière de se
manière d’intercepter tenir debout ; la manière de donner conseil
emíbámbire (rad. -bámbíre (-L%)) n. 3/4 la au chef, au roi
manière de tanner ; la façon d’étendre et de emíhége (rad. -hége) n. 3/4 testicule
fixer avec des chevilles une peau pour la faire emíherehere (rad. –hérehere (-L%))
sécher n. 3/4 feuilles sauvages
emíbángire (rad. -bángire (-L%)) n. 3/4 la façon emíholere (rad. -hólere (-L%)) n. 3/4 manière
de tailler (surtout les dents) de mourir emíholere ní míhandá míhanda
emíbere (rad. -bére (-L%)) n. 3/4 la coutume ; il y a plusieurs manières de mourir
une habitude emıhu ̧́ ̧ hire ̧ (rad. -hú̧hire (-L%)) n. 3/4 manière
emíbhobholere (rad. -bhóbholere (-L%)) d’avoir chaud
n. 3/4 manière de croquer emíkákâ (rad. -kákáa) n. 4 puissant, musclé ní
emıbhu ̧́ ̧ kire ̧ (rad. -bhú̧kire (-L%)) n. 3/4 kílumé ky’ emíkákâ c’est un homme fort
manière de fumer (litt. : ‘c’est un homme avec des muscles’)
emíbihire (rad. -bíhire (-L%)) n. 3/4 manière de emíkalangire (rad. -kálangirè) n. 3/4 la
mentir manière de griller quelque chose
emíbikire (rad. -bíkire (-L%)) n. 3/4 manière de emıkı ̧́ ̧̂ (rad. -kíi ̧) n. 3/4 rhumatisme ; les veines
faire un cocorico emíkolerê (rad. -kóleree) n. 4 actions, manières
̧́ ni
emıbi ̧ re ̧ (rad. -bínire (-L%)) n. 3/4 manière de d’agir, façon d’agir emíkolere yíwe
danser sínátanzáyô je n’ai pas aimé sa façon d’agir
emıbí̧ si ̧ rȩ (rad. -mıbísire ̧́ (-L%)) n. 3/4 manière emíkomere (rad. -kómere (-L%)) n. 3/4 la
de cacher, camoufler manière de repasser un habit ou de lier un
emıbu ̧́ ̧ liki ̧ ri ̧ rani
̧ a̧ (rad. -bú̧likirirani ̧a (-L%)) chien, la façon de tanner
emíkóndere 35 emínánulire
emíkóndere (rad. -kóndére (-L%)) n. 3/4 la manière de faire le devin ou le médium, le
technique employée pour abattre les arbres résultat obtenu grâce au médium, au devin.
̧
emikórómbi ̧ (rad. -korómbı)̧́ n. 3/4 traces de On emploie aussi le terme emílágule
saleté après le travail emíláhire (rad. -láhíre (-L%)) n. 3/4 manière de
emıkú̧ ̧ bırya ̧́ (rad. -ku̧ ́birıá̧ (-L%)) n. 3/4 jurer
nourriture à moitié cuite emíláhukire (rad. -láhúkire (-L%)) n. 3/4 la
emıku ̧́ ̧ ́dire ̧ (rad. kú̧dire (-L%)) n. 3/4 la façon dont la cacahuète est éjectée
technique, la manière de faire l’amour. Il n’y emílalamire (rad. -lálamire (-L%)) n. 3/4
a pas de techniques raffinées comme telles. manière de regarder en haut
On ne connaît que deux manières de faire cet emílalire (rad. -lálire (-L%)) n. 3/4 manière de
acte : (a) la méthode dite ‘missionnaire’ couver
(l’homme couché sur la femme étendue) (b) emílámbikire (rad. -lámbíkire (-L%))
la méthode du cheval (la femme accroupie n. 3/4 manière d’étendre quelque chose
inclinée et l’homme la couchant par derrière) emílámire (rad. -lámire (-L%)) n. 3/4 la
emıku ̧́ ̧ kamire (rad. -kú̧kamire (-L%)) n. 3/4 la guérison
manière de s’agenouiller, la génuflexion emílándulire (rad. -lándúlire (-L%))
emíkukumbire (rad. -kúkumbire (-L%)) n. n. 3/4 manière de se découdre, la partie de
la manière de soulever l’habit qui se découd
emíkulire (rad. -kúlire (-L%)) n. 3/4 la manière emílasire (rad. -lásire (-L%)) n. 3/4 manière de
d’arracher quelque chose, le fait de grandir, germer
de pousser en hauteur ̧́
emılébererya (rad. –lébérer-i ̧-a (-L%)) n
emíkumbatire (rad. -kúmbatire (-L%)) n. 3/4 3/4 la curiosité, la façon de chercher à tout
la manière d’embrasser voir et à tout observer
emıku ̧́ ̧ mbu̧lire ̧ (rad. -kú̧mbulire (-L%)) emílékulire (rad. -lékúlire (-L%)) n. 3/4 façon
n. la manière de révéler de rendre son dernier souffle, la manière de
emíkumire (rad. -kúmire (-L%)) n. 3/4 la tomber en syncope
manière de rassembler les choses emílhasire (rad. -lhásire (-L%)) n. 3/4 la
emıku ̧́ ̧ ndu̧kire ̧ (rad. -kú̧ndikire (-L%)) n. 3/4 manière de jeter un projectile
manière de faire un nœud dans une corde, emílhémbukire (rad. -lhémbúkire (-L%))
manière de lier une corde n. 3/4 le fait de devenir visqueux
emıku ̧́ ̧ ndu̧lê (rad. -kú̧ndulee) n. 3/4 manière de emilherémo (rad. -lheremo) n. 3/4 bâtons
délier ou de défaire quelque chose qui était employés dans un champ pour que la plante
auparavant lié de haricot s’enroule sur eux Syn. :
emíkungire (rad. -kúngire (-L%)) n. 3/4 emihandíro
manière de corriger emílíndirire (rad. -líndírire (-L%)) n. 3/4 la
emíkungutire (rad. -kúngutire (-L%)) manière d’attendre, l’attente
n. 3/4 manière d’épousseter emílire (rad. -líre (-L%)) n. 3/4 manière de
emıku ̧́ ̧ ngu̧tsiri ̧ rȩ (rad. -kú̧ngutsirire (-L%)) manger. La manière de manger une
n. 3/4 manière de bercer un enfant qui nourriture ordinaire ou la manière de manger
pleure symboliquement ou mystiquement la chair
emıku ̧́ ̧ nyire ̧ (rad. -kú̧nyire) n. 3/4 manière de humaine
plier quelque chose emílumangire (rad. -lúmangire (-L%))
emıku ̧́ ̧ nziki ̧ ri̧ re ̧ (rad. -kú̧nzikirire (-L%)) n. 3/4 manière de mordre partout
n. 3/4 manière de bercer un enfant emílumire (rad. -lúmire (-L%)) n. 3/4 manière
emíkúrugutire (rad. -kúrúgutire (-L%)) de mordre ; la façon de ressentir la
n. 3/4 manière de frotter souffrance
emıku ̧́ ̧ tire ̧ (rad. -kú̧tire (-L%)) n. 3/4 manière de emılu ̧́ ̧ ́mirya
̧ (rad. -lú̧míri ̧a (-L%)) n. 3/4 le fait
se blottir pour se cacher, façon de se cacher pour une fête ou pour une danse d’être
en se blottissant animée
emıku ̧́ ̧ tu̧lire ̧ (rad. -kú̧tulire (-L%)) n. 3/4 emílúngire (rad. -lúngíre (-L%)) n. 3/4 manière
manière de cueillir les fruits de saler
emíkwésere (rad. -kúesére (-L%)) n. 3/4 emílyatire (rad. -líatire (-L%)) n. 3/4 manière
manière de fouiller de marcher
emíkwikire (rad. -kúikire (-L%)) n. 3/4 manière emimı ̧ rá̧ (rad. -mi ̧ra) Var. : ebi ̧mıra
̧́ n. 4, 8 la
de barrer une rivière morve, le mucus du nez
emılábu ̧́ ̧ (rad. -lábú̧) n. 4 eau sale emímumire (rad. -múmire (-L%)) n. 3/4
emíláganire (rad. -lágánire (-L%)) Var. : manière de fermer la bouche ou les mains
amáláganire n. 3/4 3/6 la promesse, la emínábire (rad. -nábíre (-L%)) n. 3/4 manière
manière de se promettre mutuellement de se laver
emílágulire (rad. -lágúlire (-L%)) n. 3/4 emínánulire (rad. -nánúlire (-L%)) n. 3/4
emínere 36 ̧́ si
emısi ̧ re
̧
manière de tirer ou d’étirer quelque chose Syn. : emihandíro
emínere (rad. -nére (-L%)) n. 3/4 manière de ̧́ ki
emırı ̧́ ̧ (rad. -lıki
̧́ )̧ n. 3/4 la plante de patate
déféquer douce. Notez que cette plante est comme une
̧́ gi
emını ̧́ re
̧ (rad. -nıgíre
̧́ (-L%)) n. 3/4 manière corde ngáyaher’ emıri ̧́ ̧ki ̧ kyage je m’en vais
d’étrangler, la manière de tordre mettre les boutures des plantes de patate
eminimini (rad. -minimini (-L%)) n. 9/10 douce dans le champ (litt. : ‘je vais semer
travail sans relâche eminimin’ ikátwa ̧ mes cordes, je vais semer mes plantes de
múgúsu trop de travail coupe la serpette. patates douces’)
Ceci signifie que lorsqu’on travaille, il faut ̧́ (rad. -mi ̧sá) n. 9/10 la messe (emprunt au
emısa
parfois prendre du repos swahili « misa »)
̧́ ni
emını ̧́ re ̧ (rad. -nıníre ̧́ (-L%)) n. 3/4 manière de emísabê (rad. -sábee) n. 4 prières
suinter emísábê (rad. -sábée) n. 4 la prière, le contenu
emínogere (rad. -nógere (-L%)) n. 3/4 manière de la prière omúsábé w’eriking’olutári lwa
d’être bien moulu, bien labouré, bien écrasé Nyamuhanga la prière de fermeture de
emınú̧ ̧ ́nire ̧ (rad. -nú̧níre (-L%)) n. 3/4 manière l’autel de Dieu
d’exsuder de la graisse emísabikíro (rad. -sábikiro) n. 4 la manière de
emínyambire (rad. -nyámbire (-L%)) tremper dans l’eau obúsabikíro le lieu où
n. 3/4 manière de lâcher un pet l’on trempe quelque chose dans de l’eau
emínyégere (rad. -nyégére (-L%)) n. 3/4 emísabire (rad. -sábire (-L%)) n. 4 la manière de
manière de dépouiller prier
emínyényetere (rad. -nyényétere (-L%)) emísambire (rad. sámbire (-L%)) n. 4 la
n. 3/4 manière de briller manière de monter, la manière de faire son
eminyúrúru (rad. -nyurúrú) n. 3/4 des bananes plaidoyer au tribunal
mûres dont on se sert pour fabriquer de la emísánzire (rad. -sánzire (-L%)) n. 4 la manière
boisson. Ce sont des bananes dont l’intérieur d’étendre
donne l’impression qu’elles sont glissantes emísarómísáro (rad. -sáromúsáro) n. 4/3
emınywí̧ ̧ (rad. -nyú̧ire (-L%)) n. 3/4 manière
re plusieurs lignes qui ont coupé quelque chose
de boire ou plusieurs branches d’un seul tronc d’arbre.
emıpali ̧́ ̧
ryô (rad. -páliri ̧o) n. 3/4 manière de Le terme est souvent utilisé au pluriel
cligner emísátire (rad. -sátíre (-L%)) n. 4 la manière de
emípángire (rad. -pángíre (-L%)) n. 3/4 danser, de jouer, de s’amuser
manière de camper emísekere (rad. -sékere (-L%)) n. 4 manière de
emípánzukalire (rad. -pánzúkalire (-L%)) sarcler
n. 3/4 manière dont quelque chose s’est emísékere (rad. -sékére) n. 4 manière de rire,
ouvert de sourire, de rigoler. Le rire, le sourire, la
emípáratsire (rad. -párátsire (-L%)) n. 3/4 rigolade
manière d’entrelacer les roseaux pour le emíséngere (rad. -séngére (-L%)) n. 3/4
cadre d’une maison manière d’emballer ou de lier
emípénehere (rad. -pénéhere (-L%)) emíséngulire (rad. -séngúlire (-L%))
n. 3/4 manière de se foutre de n. 3/4 manière de déballer ou d’ouvrir un
emıpı ̧́ kapi ̧́ ̧ re
ki ̧ (rad. -pıkapi ̧́ ̧kire (-L%)) n. 3/4 paquet
la palpitation emísenyere (rad. -sényere (-L%)) n. 3/4
emıpi ̧́ ki ̧ re ̧ (rad. -pıkire ̧́ (-L%)) n. 3/4 l’adresse manière de couper du bois ou de chercher
dans le tir du coup des roseaux secs pour alimenter le feu
emıpi ̧́ mi ̧ re ̧ (rad. -pımire ̧́ (-L%)) n. 3/4 manière emíseserê (rad. -séseree) n. 3/4 la manière de
de mesurer, d’oser s’intercaler
emípípire (rad. -pípíre (-L%)) n. 3/4 manière de emísésere (rad. -sésére (-L%)) n. 3/4 la façon de
glorifier faire le lit
emıpı ̧́ tsi ̧́ re ̧ (rad. -pıtsíre ̧́ (-L%)) n. 4 manière emısi ̧́ mbi ̧ ̧ (rad. -sımbire
re ̧́ (-L%)) n. 3/4 manière
pour un malade d’agiter ses membres de gémir ou de geindre
emípónere (rad. -pónére (-L%)) n. 3/4 manière emísíndulire (rad. -síndulire (-L%))
de montrer son mécontentement n. 3/4 manière de creuser en déracinant
emípótere (rad. -pótére (-L%)) n. 3/4 manière emısí̧ ngi ̧ re ̧ (rad. -sıngire
̧́ (-L%)) n. 3/4 manière
d’écraser de gagner
emípupire (rad. -púpire (-L%)) n. 3/4 manière emísingire (rad. -síngire (-L%)) n. 3/4 manière
de frapper avec un bâton d’être intronisé comme roi
emıpu ̧́ ̧ ́ru̧ru̧kire ̧ (rad. -pu̧ ́rúrukire (-L%)) emısı ̧́ ni ̧́ ki ̧ rya
̧ (rad. -síníkiri ̧a (-L%))
n. 3/4 manière de s’envoler n. 3/4 manière de montrer les dents
emirerémo (rad. -reremo) n. 3/4 étai, bâton emısı ̧́ sa ̧́ (rad. -sısá)̧́ n. 3/4 le muscle, le tendon
pour aider à dresser la plante du haricot emısi ̧́ si ̧ re
̧ (rad. -sısire
̧́ (-L%)) n. 3/4 manière de
emísóhere 37 émyumê
couper les cheveux emísúnulire (rad. -súnúlire (-L%)) n. 3/4
emísóhere (rad. -sóhére (-L%)) n. 3/4 manière manière de détacher, de désserrer ou de
de pêcher, de juger, de comploter laisser échapper quelque chose
emísóholere (rad. -sóhólere (-L%)) n. 3/4 emísúnzire (rad. -súnzi ̧re (-L%)) n. 3/4 manière
manière de détacher un maïs de sa tige ou de bouder ou de se gonfler d’orgueil
d’étirer un membre emíswere (rad. -súere (-L%)) n. 3/4 manière de
emísokere (rad. -sókere (-L%)) n. 3/4 manière moudre
de franchir (la rivière) ̧́ ri
emıswi ̧ re ̧ (rad. -sú̧irire (-L%)) n. 3/4 manière
emísokolere (rad. -sókolere (-L%)) n. 3/4 de frapper
manière de becqueter emísyalagandire (rad. -síalagandire (-L%))
emísokongolere (rad. -sókongolere (-L%)) n. 3/4 manière de se reposer
n. 3/4 manière de becqueter à plusieurs emísyekeluhire (rad. -síekluhire (-L%)) n. 3/4
reprises le vieillissement
emísólere (rad. -sólére (-L%)) n. 3/4 manière de ̧
émisyô (rad. -sio̧ H) n. 3/4 légende, parabole,
payer les impôts proverbe
emísólolere (rad. -sólolere (-L%)) n. 3/4 emıtabú̧ ̧ (rad. -tábu̧ (-L%)) n. 4 eau trouble, eau
manière de trier sale
emísólomere (rad. -sólómere (-L%)) emítambi (rad. -támbi (-L%)) n. 4 jambes
n. 3/4 manière de récolter arquées
emísómbolere (rad. -sómbólere (-L%)) emitángi ̧ ̧ (rad. -tangi)̧ n. 3/4 banane mûre pour
n. 3/4 manière de trier ou de choisir la fabrication du vin de bananes
ebísómbolere les détritus, ce qui a été rejeté emítegekerê (rad. -tégekeree) n. 4 manières
après le triage d’agir
emísóndere (rad. -sóndére (-L%)) n. 3/4 emitémbe (rad. -tembé) n. 3/4 bandes striées
manière de vouloir ou de désirer d’écorce dont on se sert pour tresser des
emísóndolere (rad. -sóndólere (-L%)) paniers
v 3/4 manière de conduire un groupe emitotô (rad. -totoo) n. 4 les excréments d’un
d’hommes ou un troupeau oiseau
émisónı ̧ á̧ (rad. -sonıá̧ H) Var. : émi ̧sóni ̧a n. 3/4 emıtu ̧́ ̧ ndatu̧ndırya ̧́ (rad. -túndátundirıá̧
̧́
larmes erıtogongy’ émi ̧sóni ̧a pleurer (litt. : (-L%)) n. 3/4/ eau sale
‘faire couler les larmes’) emitúndírâ (rad. -tundíráa) n. 4 eau sale ; eau
̧́
emısonokeryô (rad. -sónokerio)̧ n. 3/4 manière trouble
de révéler un secret emitu ̧ ̧́ta (rad. -tu̧ ta) n. 4 traces sur le corps
emísononokere (rad. -sónonokere (-L%)) causées par la chaleur provenant du feu
n. 3/4 manière de tomber goutte à goutte emítwana (rad. -túana (-L%)) n. 4 mode de
emísósanire (rad. -sósánire (-L%)) n. 3/4 cheveux
manière de ressembler à emólı ̧̂ n. 24 dehors, en brousse ngáy’emólı ̧̂ je vais
̧́
emısósekani ̧
rya (rad. -sósékanirıá̧ (-L%)) v. au champ. Les gens de Buholu disent :
manière de trouver une ressemblance avec, ngáki ̧mâ, litt. : ‘je descends’. Comme ils
manière de confondre habitent les montagnes, quand ils vont au
emísúbalire (rad. -súbálire (-L%)) n. 3/4 champ, ils descendent généralement
manière d’uriner emondemonde (rad. -mondemonde (-L%))
emísubire (rad. -súbire (-L%)) n. 3/4 manière de être gravement malade
ressusciter, de reprendre emongimongi ̧ ̧ (rad. -mongimongi
̧ ̧ (-L%))
emísubulire (rad. -súbulire (-L%)) n. 3/4 n. 9/10 les poils qui croissent sur les doigts
manière de retourner ou sur les orteils (source : Dictionnaire de
emísúkulire (rad. -súkúlire (-L%)) n. 3/4 Tatsopa)
manière de découvrir quelqu’un en lui ôtant emongo (rad. -mongo (-L%)) n. 9/10 le héron,
la couverture ou les habits un gros oiseau blanc
emísumbire (rad. -súmbire (-L%)) n. 3/4 ému̧mu̧ (rad. -múmu̧ (-L%)) n. 9/10 l’idiot, le
manière de soulever une charge ou d’élever muet, l’imbécile ému̧ mu̧ ́ y’omwána un
la voix enfant idiot obú̧mu̧ mu̧ mu̧ mu̧ à la manière
emísúmbire (rad. -súmbíre (-L%)) n. 3/4 d’un muet
déclaration, proclamation emútého (rad. -mu-tého) n. 24 à la rivière, à la
emísúnamire (rad. -súnámire (-L%)) source eriy’emútého aller à la source (pour
n. 3/4 manière de s’accroupir puiser de l’eau)
emísungire (rad. -súngire (-L%)) n. 3/4 manière émyaya (rad. -ái ̧a (-L%)) n. 3/4 bailler erıtw’ ̧́
de se fiancer, les fiançailles émyaya bailler
emísunire (rad. -súnire (-L%)) n. 3/4 manière de émyumê (rad. -umee H) n. 4 deux personnes de
pincer, manière dont les seins poussent force égale
enábî 38 ̧́ ̧
endıhi
enábî (rad. -nabíi) n. 9 mal eríkola nábî agir mal il n’y a pas de mauvais danseur au xylophone
erilol’ oko nabî souffrir, en avoir vu erírya ̧́ ma
endásısi ̧ ̧́
(rad. -ndasísıma (-L%))
nábî mal manger ómwi ̧ra wage ámángoly’ n. 9 glouton (litt. : ‘le ventre qui ne remercie
oko nábî mon mari me fait souffrir pas’)
énaga (rad. -nága (-L%)) n. 9/10 la pipe endata (rad. -ndata (-L%)) en haut
enándwéhô (rad. -nandúehóo) n. 9/10 un éndatu (rad. -ndátu (-L%)) n. 9 six
̧
témoin (litt. : ‘j’étais là’ nyinálwé hô) éndawara (rad. -ndáwara (-L%)) n. 9/10 type de
énanga (rad. -nánga (-L%)) n. 9/10 un banane à manger, cuite
instrument de musique monocorde, arc endê (rad. -tee) n. 9/10 vache
musical éndegetege (rad. -tégetege (-L%)) n. 9/10 le
endâ (rad. -taa) Var. : akatâ n. 9/10 ventre endá chien
yámálúma mon ventre fait mal endégéyâ (rad. -ndegéyáa) n. 9/10 genre de
énda (rad. -tá) Var. : esyónda n. 9/10 le pou petit oiseau. Il est possible que ce soit cet
̧
endábálisya (rad. -tabálísia̧ (-L%)) n. 9/10 la oiseau qui, pendant la journée, chante :
partie rougeâtre du foie ingyé múlumélumé ngáhi ̧mba lyáki ̧ ‘moi
endábo (rad. -tabo) n. 9/10 un endroit où l’on qui suis un vrai homme, pourquoi dois-je
enfouit les grains de maïs en vue de les construire un nid’, et, la nuit tombée, il se
rendre mous. Ces grains de maïs sont lamente en chantant : nyıkerȩ́ bú̧kú̧li ̧mu i ̧yô
employés pour la préparation d’une boisson ‘je vis dans de mauvaises conditions’. Il
qu’on appelle amantharakwâ attend jusqu’à ce qu’un oiseau de bonne
endakála (rad. -ndakala) n. 9/10 le versant de volonté l’invite dans son nid.
la colline où les patates peuvent bien germer éndehe (rad. -téhe (-L%)) n. 9/10 fruit sauvage
erilim’ ebi ̧rı ̧́ by’oko ndakála cultiver les comestible, poussant à une faible hauteur du
patates sur le versant de la colline sol. Son écorce de forme conique est de
endakála (rad. -ndakalá) n. 9/10 anguille, type couleur rouge vif. Il est plein de petits grains
de poisson au jus sucré
éndakala (rad. -tákala (-L%)) Var. : éndekê (rad. -tékee) n. 9 le bonheur, l’aisance
esyóndakala akátakala. n. 9/10 petit fruit éndekérâ (rad. -ndékeráa) n. 9/10 type d’oiseau
amer qui chante à chaque heure
endále (rad. -talé) n. 9/10 lion éndéko (rad. -téko) n. 9/10 un endroit de
éndale (rad. -ndále (-L%)) n. 9/10 lion stockage éndekó y’abándu endroit où
éndále (rad. -tále) Var. : esyóndále akátále beaucoup de gens sont rassemblés
n. 9/10 lion Syn. : esımbấ̧ éndéko (rad. -téko) n. 9/10 petite quantité de vin
endáli (rad. -talí) n. 9/10 un lion de banane que la personne qui l’a brassé pose
endalíko (rad. -taliko) n. 9/10 endroit où l’on et partage avec ses amis après que les gens
enfouit les bananes pour les faire mûrir (pour qui sont venus consommer cette boisson
la préparation de la bière) soient partis
endálo (rad. -talo) Var. : esyondálo akatálo endekû̧ (rad. –ndeku̧u) n. 9/10 sorte de jeu,
n. 9/10 la pièce du piège posée à terre et qui sorte de danse
déclenche tout le mécanisme quand le gibier endéndéru̧ (rad. -ndendérú̧) n. 9/10 une mousse
y pose sa patte glissante
éndambálú̧si ̧ (rad. -támbalúsi ̧) n. 9/10 un petit endéngi ̧ (rad. -tengi ̧) Var. : akaténgi ̧ n. 9/10 une
insecte en forme de poisson que l’on trouve tasse pour mesurer. On s’en sert pour puiser
dans l’eau la boisson de la cruche
endámbi ̧ (rad. -tambi ̧) Var. : esyondámbi ̧ endéngo (rad. -ndengo) n. 9/10 la mesure (ce
akatámbi ̧ n. 9/10 le temps, la durée eríbug’ mot dérive de olu-léngo ‘la mesure’)
ahandú ho ndámbi ̧ passer du temps quelque endengwe (rad. -ndengue (-L%)) n. 9/10
part plante médicinale
éndambi (rad. -támbi (-L%)) Var. : esyóndambi endétsa (rad. -ndetsa) n. 9/10 type de plante
n. 9/10 côté éndambí y’olukímba le côté de dont les feuilles servent à la fabrication du
l’habit taleby’ ohó lútambi regarde à côté médicament pour les yeux
éndambírâ (rad. -támbiráa) Var. : endétse (rad. -tetse) Var. : esyondétse akatétse
esyóndambírâ n. 9/10 hirondelle n. 9/10 un type d’herbe sauvage dont on sait
endánda (rad. -tanda) n. 9/10 la provision de retirer une fine tige qui sert à enlever des
nourriture pour la route parasites de l’œil
éndandalire (rad. -tándalire (-L%)) Var. : éndétse (rad. -tétse) n. 9/10 une herbe sauvage
akátandalire, esyótandalire n. 9/10 table endibíto (rad. -tibito) n. 9/10 la course; la fuite
endánga (rad. -tangá) n. 9/10 guêpe ̧́ ̧ (rad. -ndihi ̧) Var. : esyondıhi
endıhi ̧́ ̧ n. 9/10 dû,
éndara (rad. -tára (-L%)) Var. : esyóndara le prix ngákúleter’endi ̧hı ̧́ yagu je t’apporte
n. 9/10 xylophone éndara sírí kó múlimba ton dû
̧
endiko 39 endwíro
̧ (rad. -tiko
endiko ̧ (-L%)) n. 9/10 la rate ; le endu̧gú̧to (rad. -ndu̧guto) n. 9/10 feu de la
porc-épic forge
̧ (rad. -tıko
éndiko ̧́ (-L%)) n. 9/10 la rate endú̧hi ̧ (rad. -tu̧ hi) n. 9/10 la fatigue
̧ (rad. -tıko
éndiko ̧́ (-L%)) n. 9/10 le porc-épic éndu̧lhu̧lhu̧ma (rad. -ndúlhulhu̧ ma (L%)) n. 9
endimáno (rad. -ndimano) n. 9/10 la houe (ce solitude ngákwi ̧r’ ómwagé mó
terme vient du verbe erilíma ‘cultiver’) ndu̧ lhu̧ lhu̧ ma je me sens solitaire chez moi
̧
éndimetı ̧́
mê ̧́
(rad. -tımeti ̧
mée) n. 9/10 la endúlu (rad. -tulu) n. 9/10 la bile
personne qui agit sottement à la manière endulutúlu (rad. -tulutulu) n. 9/10 herbe
d’un aveugle rampante dans la brousse dont les feuilles
éndına ̧́ (rad. -tına) ̧́ ̧́
Var. : esyóndına n. 9/10 la servent de savon de lessive
partie basse de quelque chose endu̧lu̧tú̧lu̧ (rad. -tulutulu̧ ) n. 9/10 une sorte de
endíndo (rad. -tindo) Var. : akatíndo n. 9/10 plante à épines
fosse pour la préparation du vin de bananes. éndu̧lya (rad. -túlia̧ (-L%)) n. 9/10 la fin, le
On place les bananes dans une fosse et on les terme, la conclusion, l’aboutissement de
recouvre de feuilles de bananiers pour les quelque chose
faire mûrir tályá bwabu̧ mwáhíndul’ éndu̧lyô (rad. -túli ̧o) n. 9/10 l’horizon, la fin
endindó mw’ isínda la personne qui ne boit eri ̧hi ̧k’ okóndu̧ lyó y’ omu̧ ́sıtu̧ ̧́ arriver à la
jamais de bière a transformé la fosse à limite de la forêt
bananes en tombeau éndú̧mo (rad. -tú̧mo) n. 9/10 une grosse noix
énditı ̧ rı
̧́ ̧̂ (rad. -ndıtiríi) ̧́ n. 9/10 un type d’oiseau qu’on emploie pour jouer un jeu qu’on
éndogoba (rad. -tóngoba (-L%)) Var. : appelle amangâ
esyótongoba, esyóndongoba n. 9/10 un endú̧ndi ̧ (rad. -tundı)̧́ Var. : esyondú̧ndi
récipient dans lequel on place quelque chose akatu̧ ́ndi ̧ n. 9/10 le gain (fruit du
et que l’on porte au dos commerce)
éndókwê (rad. -tókúe) Var. : esyóndókwê endúndi (rad. -ndundí) n. 9/10 richesse
n. 9/10 une jeune pousse de colocase omundú w’endúndi un homme riche
éndoléro (rad. -tóleró) n. 9/10 grenouille Syn. : endú̧ndú̧li (rad. -tundúlı)̧́ Var. : esyondú̧ndú̧li ̧
ekíkere akatu̧ ́ndu̧ ́li ̧ n. 9/10 un nombre incalculable
endólo (rad. -tolo) n. 9/10 un genre de rat de choses awíty’ endu̧ ́ndu̧ ́lı ̧́ y'ebíndu
éndolo (rad. -tólo (-L%)) Var. : akátolo n. 9/10 vraiment, il a énormément de choses !
une sorte de rat comestible ngákúhá baná éndú̧ngo (rad. -tú̧ngo) Var. : esyóndú̧ngo
ng’éndolo puisses-tu avoir des enfants n. 9/10 le dernier-né de la famille. Il possède
comme le rat (c’est une forme de bénédiction un pouvoir magique dans certains milieux.
car avoir une nombreuse progéniture pour les C’est ainsi qu’à Mutwanga (chez feu
Nande est une bénédiction) Kavutirwaki), pour qu’il ne pleuve pas le
endombi ̧ (rad. -ndombi ̧ (-L%)) n. 9/10 la lettre, jour, on demande à cette personne de mettre
et par extension le secrétaire, l’écrivain une papaye verte dans les cendres du foyer
éndondo (rad. -tóndo (-L%)) Var. : akátondo très tôt le matin
n. 9/10 aubergine éndungu (rad. -túngu (-L%)) Var. : esyóndungu
éndondoléro (rad. -tótolero) n. 9/10 une petite ekítungu n. 9/10 les hanches
pierre sur laquelle on écrase le mil ou des éndúsu (rad. -túsú) n. 9/10 un petit fruit rouge
noix qui vient d’un arbre sauvage esyóndúsú
endónga (rad. -tongá) n. 9/10 queue de banane, sy’oko mútúsu oyú̧ sısı ̧́ hi
̧́ re
̧ les petits fruits
queue de patate douce de cet arbre, appelés omútúsu, sont
éndótsi (rad. -ndótsí) n. 9/10 un type de gros succulents
poisson énduta (rad. -ndúta (-L%)) n. 9/10 plante
endúbi (rad. -tubi) n. 9/10 le sac (plein de médicinale
quelque chose : sel, haricots, farine, etc.), un éndu̧yi ̧ (rad. -túyi ̧ (-L%)) n. 9/10 un pilier
paquet fait de fibres ou d’écorces de omúlumé yó ndu̧yı ̧́ y’omonyú̧mba l’homme
bananiers et servant à emballer des haricots est le pilier de la maison
ou autre chose endwâ (rad. -ndua) n. 9/10 mariage, fête de
éndu̧gabami (rad. –tú̧gabami (-L%)) mariage ngáy’ okondwâ je vais au mariage
n. 9/10 une vache éndwa (rad. -túa (-L%)) n. 9/10 guêpe
éndugula (rad. -ndúgula (-L%)) n. 9/10 un type éndwágo (rad. -ndúago) n. 9/10 plante
d’oiseau médicinale
éndugunda (rad. -ndúgunda (-L%)) n. 3/4 ̧
éndwikala (rad. -tú̧ikala (-L%)) Var. :
arbuste épineux (l’arbre mâle, seul, est esyóndwi ̧kala, ekıtwi ̧́ ̧kala n. 9/10 une pièce
épineux) sur laquelle on trébuche
endúgúta (rad. -tugútá) n. 9/10 sorte de fruit endwíro (rad. -luiro) n. 9/10 un champ de
sauvage bataille. Le mot vient de eri-lwâ /e-ri-lu-a/
éndwoléro 40 éngéro
‘se battre’ wa ngogá ngé syáy’ omo ndwíro débat et se défend. Jadis, on ne l’attrapait
une personne avec peu de cils ne va pas au que par piège, jamais au moyen d’une arme
champ de bataille. C’est un conseil donné eríkalá ng’éngaraya être sévère comme un
pour inviter les gens à ne pas s’engager dans cochon sauvage
une affaire dangereuse engarayı ̧́ y’ómwisi (rad. -karayi ̧ y'ómwisi)
éndwoléro (rad. -túolero) n. 9/10 une n. 9 le brûlant du soleil, le vif du soleil, en
grenouille plein soleil de midi mwákás’ omo ngarayı ̧́
endyoka (rad. -tioka ̧ (-L%)) Var. : esyondyoka y'ómwisi il est arrivé en plein soleil de midi
n. 9/10 le serpent d’eau. Selon la croyance, éngarwê (rad. -kárue) n. 9/10 un pot dur, un
c’est un mauvais esprit qui a la forme d’un métal dur
gros serpent d’eau ; celui qui regarde ce ̧́
éngasıryâ ̧́
(rad. -gásirıa) n. 9/10 petite pierre
serpent sera malade ou même mourra dans la ovale dont on se sert pour écraser le mil
journée éngáta (rad. -gáta) Var. : esyóngáta n. 9/10
engábi (rad. -gabi) n. 9/10 espèce d’antilope coussinet abálumé ní ngáta, yikánátogá
éngábi (rad. -gábí) n. 9/10 espèce d’antilope ̧́
ıwásóngyá yindi les hommes sont comme
engabíro (rad. -gabiro) n. 9/10 une part de des coussinets, s’ils tombent, vous en
terrain qui vous est dévolue ramassez un autre
engábo (rad. -kabo) n. 9/10 le bouclier. Il est engátikatikâ (rad. -katíkatikaa) n. 9/10 un type
formé de roseaux très minces et très petits, de plante qui croît sur d’autres plantes
secs, serrés et finement liés avec des fils (source : Dictionnaire de Tatsopa)
appelés olú̧kınga ̧́ engayi ̧ (rad. -ngayi ̧ (-L%))
engabuma (rad. -ngabuma (-L%)) n. buffle n. 9/10 gorille. Il ressemble à l’homme et
éngaha (rad. -káha (-L%)) n. 9/10 la calebasse habite dans les bambous sur les grandes
dans laquelle on fait cailler le lait hauteurs
éngaka (rad. -ngáka (-L%)) n. 9/10 l’écaille d’un éngebe (rad. -kébe (-L%)) Var. : esyóngebe
animal ou d’un reptile n. 9/10 la vie éngebe yitabáhwa la vie
éngaka (rad. -ngáka (-L%)) n. 9/10 aloe vera éternelle
Syn. : ekítenende éngeke (rad. -kéke (-L%)) Var. : esyóngeke
éngalagándírâ (rad. -ngálagandíráa) n. 9/10 n. 9/10 une coupe au talon qui a séché pour
sorte de pomme de terre longtemps exposée celui qui ne porte pas de chaussures
au soleil et qui, de ce fait, est devenue engéko (rad. -kekó) n. 9/10 morceau d’arbre
verdâtre dont le bout est en feu et que l’on couvre de
éngali ̧ (rad. -gáli ̧ (-L%)) n. 9/10 très jeune et très cendre pour pouvoir réactiver le feu le
beau, très reluisant éngali ̧ngalı ̧́ y’omú̧kali ̧ lendemain oyu̧ ́tsemi ̧ré syátába ngéko celui
une très jeune femme très belle qui est heureux ne garde pas le feu dans la
̧
engalingali ̧ (rad. -ngali ̧ngali ̧ (-L%)) cendre pour le raviver le lendemain
n. 9/10 très jeune et très beau engalingalı ̧ ̧́ éngéko (rad. -kéko) n. 9/10 feu (pour le jour
y’omú̧kali ̧ suivant) oyú̧tsemiré syátábá ngéko une
éngamatayíri (rad. -ngamatayiri H) personne heureuse ne garde pas le feu pour
n. 9/10 banane à bière le jour suivant
engámi (rad. -kami) n. 9/10 la verrue engémbe (rad. -gembe) n. 9/10 omoplate
engána (rad. -gana) n. 9/10 une nasse éngému (rad. -gémú) n. 9/10 la redevance qu’on
énganda (rad. -ngánda (-L%)) n. 9/10 buffle paie au chef
engánga (rad. -kangá) n. 9/10 la pintade engendéro (rad. -gendero) Var. : esyongendéro
engánga yısı ̧́ hi ̧́ ̧ré kúlab’ éngoko la pintade n. 9/10 la chaussure, la sandale
est plus délicieuse que le poulet engéndo (rad. -gendo) n. 9/10 fois (marquant le
engáno (rad. -kano) n. 9/10 blé degré de fréquence)
énganza (rad. -kánza (-L%)) Var. : ebíkanza éngerégése (rad. -kéregésé) n. 9/10 les
n. 7/8 9/10 le sorgho qui a servi dans et pour castagnettes (instrument de musique)
la fermentation de la bière et que l’on boit éngerégésê (rad. -kéregésée) n. 9/10 sorte de
avec cette bière ou qui reste au fond de la nourriture
calebasse ; la lie de la bière Syn. : engeréko (rad. -ngereko) n. 9/10 une couche
omúhemba ajoutée à quelque chose hi ̧r’oko lu̧ hi ̧mbó
engánzabısı ̧́ ki ̧́ ̧ (rad. -kanzá-bisíkı)̧́ n. 9/10 un kw’engerekó y’ebyóndo ajoute au mur une
type d’oiseau (litt. : ‘j’aime les troncs d’arbre couche de boue
coupés’) éngeréko (rad. -géreko) n. 9/10 une couche
éngaraya (rad. -kárai ̧a (-L%)) n. 9/10 sorte de supplémentaire hi ̧r’okolu̧ hi ̧mbó kw’
petit cochon sauvage. Celui-ci ne pardonne éngerekó y’ebyóndo ajoute au mur une
guère. Quiconque le blesse, quand bien couche de boue
même portant une lance dans son corps, il se éngéro (rad. -kéro) Var. : esyóngéro n. 9/10
éngero 41 éngolú̧ko
entonnoir en boue qu’on place à la bouche du séchée et tannée, elle sert d’habillement. Ce
soufflet dans une forge terme signifie aussi le morceau d’étoffe qui
éngero (rad. -kéro (-L%)) Var. : esyóngero aide à porter l’enfant sur le dos de sa mère.
n. 9/10 dans les champs erigy’ éngero aller Ainsi, un homme qui rend enceinte une fille a
aux champs erisib’ éngero rester longtemps le devoir de lui acheter cette étoffe qu’on
aux champs appelle encore aujourd’hui engobı ̧́
éngeru (rad. ngeru H (-L%)) n. 24 au champ y’omwána (la peau, c’est-à-dire l’étoffe de
ngáy’ éngeru je vais au champ Syn. : emólı ̧̂ l’enfant)
engéte (rad. -geté) n. 9/10 la sandale. Peut éngobolê (rad. -kóbolee) n. 9/10 une dentition
signifier aussi ‘chaussure’ par extension. présentant des espaces vides, avec des dents
Autrefois, avant l’arrivée de l’homme blanc, qui manquent
les chasseurs, afin d’éviter les piqûres des éngodoko (rad. -kódoko (-L%)) n. 9/10 la lie. La
aiguilles, mettaient aux plantes des pieds des bière qui reste au fond de la calebasse, de la
semelles dures et grossières provenant de la cruche ou de la bouteille. Celui qui
peau de certains animaux (éléphants, buffles, consomme cette lie est obligé de payer la
etc.) tournée suivante ou de faire la préparation
engétse (rad. -getse) n. 9/1. l’océan ; la mer ; le du prochain vin (de bananes, de bananes
lac ; l’étang. On raconte qu’il y a des esprits plantains, etc.)
supérieurs (à l’homme) dans chacune de ces éngodokwê (rad. -kódokue) n. 9/10 la lie
étendues d’eau. Le nom spécifique de cet engóga (rad. -goga) n. 9/10 la petite pierre ronde
esprit est endyoka ‘le serpent d’eau’. Les servant à écraser les grains sur la meule
pêcheurs racontent que, parfois, ils voient cet engogéro (rad. -gogero) n. 9/10 petite pierre
esprit se dresser comme une colonne en ronde pour écraser les grains sur la meule
pleine mer ou en plein lac engóhe (rad. -kóhe) n. 9/10 le cil ; le fil ; la
̧ (rad. -kike
engike ̧ (-L%)) n. 9/10 le criquet. Les corde (plus fine que le ekíkoba)
esyongike ̧ tombant en grande quantité sur eriluk'engóhe tisser un fil
une région y causent la famine et la disette éngoko (rad. -kóko (-L%)) n. 9/10 poule
car ces insectes mangent toute herbe éngokolumé yamalangir’omu̧ gení ákasá
poussant sur le sol. C’est, entre autres, ce qui yiti ng’ end’ engábo kwésı ̧́ ıni ̧́ ̧yábi ̧sáma
fut à l’origine des migrations des Nande de quand le coq voit un hôte arriver, il dit qu’il
l’Ouganda vers la région qu’ils occupent va chercher un bouclier alors qu’en fait, c’est
actuellement depuis plusieurs siècles pour se cacher. Car ce sont les coqs qu’on
éngíli (rad. -kílí) n. 9/10 une variété de cochon égorge pour faire les repas des hôtes de
sauvage marque. Notez aussi que lorsqu’un enfant
éngíma (rad. -kímá) n. 9/10 le singe dans ses part en visite et que, là-bas, on lui prépare
différentes variétés une poule, il est de coutume qu’il rapporte le
énginga (rad. -nginga H (L%)) adv. quand bien dos de cette poule au papa resté à la maison
même n’ énginga unálwére, ukábyá (sans doute pour qu’il évalue la grandeur et
íwunámúkol’ oko mi ̧bıri ̧́ ̧ quand bien même la qualité de cette poule)
tu es malade, tu continues à faire des travaux éngokólâ (rad. -kókoláa) n. 9/10 le coude, une
engíngo (rad. -kingo) n. 9/10 le lit Syn. : main du régime de bananes
omúsésa, embu̧ tsáno, engotséro erísumb’éngokólâ soulever le coude
̧́ (rad. –kisá)
engısa ̧ n. 9/10 une amulette. tangu̧lyá ngokólá ngum’ éy’obúbugu
L’amulette est censée être dotée d’un pouvoir vends-moi une main du régime de bananes
surhumain. On croit qu’elle peut repousser plantains
les influences néfastes ou attirer l’influence éngokólê (rad: -kókolee) n. 9/10 une main du
bienfaisante régime de bananes u̧ ́ngu̧ ́láyé ngokole
engíti (rad. -ngití) n. 9/10 un imbécile nyi ̧ri ̧tó nguma vends-moi une main du
éngitsi (rad. kítsi (-L%)) n. 9/10 la peur, régime de bananes
l’angoisse, la crainte, les remords eríhitá éngokolume (rad. -kókolume (-L%))
mw’ éngitsi avoir grand peur, sous-entendu, n. 9/10 le coq (litt. : ‘la poule homme’)
jusqu’à en avoir la diarrhée éngolámwisi (rad. -kólamúisi (-L%))
engóba (rad. -koba) n. 9/10 peau d’une n. 9/10 une grande chaleur émanant du soleil
personne éngóle (rad. -kólé) Var. : esyóngóle akákóle
éngoba (rad. -góba (-L%)) n. 9/10 la peau, le n. 9/10 l’échasse
derme éngob’éyomunwé yámáhonokála la éngólo (rad. -kólo) Var. : olúkólo n. 9/10 ou
peau du doigt s’est écorchée 11/10 une grosse igname
engóbi ̧ (rad. -gobi ̧) n. 9/10 la peau d’un animal, éngolu̧ (rad. -kólu̧ (-L%)) n. 9/10 cicatrice
la couche superficielle de l’enveloppe qui ̧́
erıkw’ éngolu̧ avoir une cicatrice
recouvre le corps humain. Quand elle est éngolú̧ko (rad. -kólu̧ ko) Var. : akákolu̧ ́ko
engóma 42 énguka
n. 9/10 cicatrice le considère comme tout autre oiseau. Quand
engóma (rad. -goma) n. 9/10 le tambour, le tam- on l’attrape, on le mange Syn. : ékokótéra,
tam, période de la lune quand elle est à ses esyókokótéra
trois quarts et ressemble ainsi à un tambour. éngongótérâ (rad. -kókotéráa) Var. :
Les enfants qui naissent pendant cette esyóngongótérâ, akákokótérâ n. 9/10 le
période portent le nom de Kagóma omúti perroquet Syn. : akasúku
abú̧yıre
̧́ akálwáko ngom’ ıbi ̧́ ri
̧ ̧ un arbre qui éngongótérâ (rad. -ngóngotéráa) n. 9/10 un
résonne bien produit deux tambours. C’est oiseau qui fait son nid en creusant un trou
une façon de dire qu’une famille qui élève dans l’arbre, à l’aide de son bec
bien ses enfants ne manque pas de les donner engoni ̧ (rad. -koni ̧ (-L%)) n. 9/10 le gourdin
facilement en mariage éngonokwê (rad. -konokwé) n. 9/10 le bruit fait
éngombamú̧ko (rad. ngómbamu̧ ko) par les articulations des doigts
n. 9/10 hoquet, douleur aux côtes après la éngonókwê (rad. -kónokúe) n. 9/10 bruit fait
fatigue par les articulations des doigts
engómo (rad. -komó) n. 9/10 bout de bois éngoó Ah, je vois. C’est là une façon d’accepter
planté dans le sol et sur lequel on attache des quelque chose A: wanábíríryá ? B: ee! A:
ovins, bovins et caprins éngoó A : avez-vous vraiment mangé ? B :
éngómo (rad. -kómo) n. 9/10 un bâton sur oui. A : Ah ! je vois Syn. : éngo, égo, égoó
lequel on attache un porc ou une chèvre éngopa (rad. -kópa (-L%)) n. 9/10 serpette qui
engómómbu̧ (rad. -komómbú̧) n. 9/10 type de sert à émonder les bananeraies
champignon éngorákórâ (rad. -kákorakóráa) n. 9/10 une
engómómu̧ (rad. -komómú̧) n. 9/10 type de patate douce avec une peau rouge
champignon éngorokotsya (rad. -kórokotsi ̧a) n. 9/10 le
engómú̧mu̧ (rad. -ngomúmú̧) n. 9/10 pousse de balai
champignon éngorosya (rad. -kórosia̧ (-L%)) n. 9/10 la
éngóna (rad: -kóna n. 9/10 jus, sève, surtout rature, la faute
lorsqu’on parle de la sève qui se trouve dans engorotsyô (rad. -korotsi ̧o) n. 9/10 une
le café frais qu’on décortique. Ce terme égratignure
s’emploie aussi lorsqu’il s’agit du liquide éngórwê (rad. -górúe) n. 9/10 petit temple
visqueux qui se forme au bout du pénis avant destiné à Nyabingi ̧ Au bout de ce temple, on
l’éjaculation construit le ru̧swami ̧ (petite annexe destinée
engondábú̧tú̧ku̧ (rad. -konda-bú̧tuku) au fils de Nyabingi nommé Ntónde)
n. 9/10 un coq. Ce mot dérive de erikónda éngote (rad. -ngóte (-L%)) n. 9/10 plante
abattre (un arbre) et de obú̧tu̧ ́ku̧ jour, nuit médicinale
engondê (rad. -kondee) n. 9/10 quelque chose engóto (rad. -goto) n. 9/10 la nuque
de périmé eri ̧kongomy’engóto faire le gros coq, faire le
engónde (rad. -kondé) n. 9/10 le coin fier Syn. : ebıkyá̧
engóndo (rad. -gondó) n. 9/10 le pic en bois engóto (rad. -goto) n. 9/10 racine de paille que
pour cultiver ou pour planter les enfants aiment sucer
engondóle (rad. -kondolé) n. 9/10 un genre de engotséro (rad. -gotsero) n. 9/10 le lit Syn. :
patate douce engíngo, omúsésa, embu̧ tsáno
engóndoméryâ (rad. -kondóm-ir-ı-a) ̧́ engotsi (rad. -gotsi (-L%)) n. 9/10 une espèce de
n. 9/10 une patate douce généralement singe
grande et tordue. Le mot vient du verbe engotsi ̧ (rad. -gotsi ̧ (-L%)) n. 9/10 une espèce de
eri ̧kondomyâ courber obúhanya ni rat des champs et de brousse
mughandá wá bíribwa byó bitébulá ko éngótsi (rad. -ngótsi) n. 9/10 un genre de rat
ngóndoméryâ le malheur est comme un engótsya (rad. -kotsıá̧ (-L%)) n. 9/10 babouin
fagot de patates douces dans lequel ne éngubakuba (rad. -kúbakuba (-L%))
manque jamais une patate tordue n. 9/10 une guitare
engónga (rad. -konga) n. 9/10 une bouteille engúbi (rad. -ngubi) n. 9/10 le cor, la trompette
éngónga (rad. -kónga) n. 9/10 gourde éngú̧bi ̧ (rad. -kú̧bi ̧) n. 9/10 l’orphelin (celui qui
̧́
mútwalir’eyısandé ngé y'omo ngónga a perdu l’un de ses parents ou les deux, ou
apporte-lui un peu de jus frais de bananes encore celui qui a perdu la personne qui le
dans cette gourde protégeait et le soutenait)
engongolyô (rad. -ngongolio) ̧ n. 9/10 noix qui éngu̧bu̧ (rad. -kú̧bu (-L%)) n. 9/10 une tête
provient d’un arbre de la forêt. On lui complètement rasée
attribue la qualité de rendre l’homme plus énguha (rad. -kúha (-L%)) Var. : esyónguha
viril sexuellement akákuha n. 9/10 le pou, la tique
éngongótéra (rad. -kóngotérá) n. 9/10 le énguka (rad. -ngúka (-L%)) n. 9/10 faisan, un
perroquet. On ne le domestique pas mais on oiseau très joli au plumage vert et rouge
engú̧ku̧ 43 engwê
engú̧ku̧ (rad. -nguku̧) n. 9/10 saleté du corps méchant, même vos proches parents se
omu̧lwan’oyú̧ oswıré ̧́ kw’esyongu̧kú̧ kundi détournent de vous
syálinab’okomubíri ce garçon est plein de engú̧ndu̧kıro ̧́ (rad. -ku̧ ndúkiro) n. 9/10 le nœud
saleté car il ne se lave jamais le corps défait
éngu̧ku̧ (rad. -kú̧ku (-L%)) Var. : esyóngu̧ ku̧ éngúnga (rad. -kúnga) Var. : esyóngúnga
n. 9/10 cicatrice n. 9/10 klaxon
éngukubê (rad. -kúkubee) n. 9/10 type de éngungútâ (rad. -kúngutáa) n. 9/10 farine
nourriture oyúkandíry’ okó ngukubé yo éngu̧nú̧nû̧ (rad. -kú̧nunúu) Var. :
mu̧ kónı ̧́ akámu̧ ́si ̧mbi ̧kayâ celui qui esyóngu̧ nú̧nu̧ ̂ n. 9/10 une étoile eryú̧waná
mangera de la nourriture d’un malade doit ng’ éngu̧ nu̧ ́nu̧ ̂ être belle comme une étoile
feindre de partager ses souffrances engu̧nu̧nú̧ko (rad. -ku̧ nunuko) n. 9/10 la
éngula (rad. -gúla (-L%)) n. 9/10 substance source
rouge provenant de certains arbres et dont on éngu̧nu̧nú̧ko (rad. -kú̧nunuko) n. 9/10 source
oint le corps lors des cérémonies rituelles d’eau
éngula (rad. -gúla (-L%)) n. 9/10 progéniture éngu̧nyıro ̧́ (rad. -kú̧nyiro) n. 9/10 la rotule
éngu̧la (rad. -kú̧la (-L%)) Var. : esyóngu̧ la engunza (rad. -gunza (-L%)) Var. : esyongunza
akáku̧ la n. 9/10 l’héritier. Tout ce qui n’est akagunza n. 9/10 le sac à provision que l’on
pas hérité est donné aux esyóngu̧ la qui s’en porte sur soi
occuperont et cela, notamment, pour le cas engurámo (rad. -guramo) n. 9/10 mauvaise
des enfants réputation déc. enyonyú̧ ya háli yikákwá ̧
éngú̧la (rad. -kú̧la) n. 9/10 descendant ngurámo il n’y a que quelqu’un qui vient de
éngúla (rad. -ngúla) n. 9/10 une substance loin qui se marie avec une personne de
rouge provenant de certains arbres et dont on mauvaise réputation
oint le corps lors des cérémonies rituelles éngurubébê (rad. -ngurubebée) n. 12/13 type
éngúla (rad. -ngúla) n. 9/10 plante médicinale de petit oiseau
éngulê (rad. -kúlee) n. 9/10 un couteau sans éngurúgúsu (rad. -ngúrugúsú) n. 9/10 petite
manche plante à fleurs violettes
éngulhabha (rad. -ngúlhabha (-L%)) engurúgútu (rad. -kurugútú) n. 9/10 la carcasse
n. 9/10 la corne Syn. : erıhembȩ́ engúsu (rad. -ngusu) n. 9/10 pilier omúlumé yó
engu̧lhú̧ngu̧lhu̧ (rad. -ku̧ lhukú̧lhu (-L%)) ngusú y’ omonyú̧mba l’homme est le pilier
n. 9/10 manioc déjà pilé de la maison
éngu̧lıngo
̧́ (rad. -gú̧lingo) n. 9/10 petite pierre énguta (rad. –gúta (-L%)) n. 9/10 vieillesse,
naturellement polie dont on se sert pour sagesse, maturité obúkulu ní nguta la
moudre sur une meule vieillesse est signe de sagesse, de maturité
éngulu (rad. -ngúlu (-L%)) Var. : esyóngulu éngu̧tu̧ (rad. -kú̧tu (-L%)) n. 9/10 une vache sans
akángulu n. 9/10 la nouvelle, la renommée cornes
engulúbe (rad. -gulube) n. 9/10 le porc ; le engwaki ̧ (rad. -ngwaki ̧ (-L%)) Var. :
cochon esyongwaki ̧ akangwaki ̧ n. 9/10 une sorte
engulukíra (rad. -gulukira) n. 9/10 l’étincelle de tambour, généralement grand et dont on
engulukíro (rad. -gulukiro) n. 9/10 l’étincelle se sert pour convoquer les grandes
éngu̧lu̧mania̧ (rad. -gúlumani ̧a (-L%)) assemblées
n. 9/10 la lumière (qui brille et scintille) engwáli (rad. -kualí) Var. : esyongwáli
éngú̧ma (rad. -gú̧má) n. 9/10 semence akakwáli n. 9/10 la perdrix
éngu̧mbê (rad. -gúmbee) n. 9/10 petit pot en engwalima (rad. -kualima (-L%)) n. 9/10 champ
terre cuite sans col et avec une ouverture improductif
étroite qui sert à conserver la graisse des engwándâ (rad. -kuandáa) n. 9/10 motte de
chèvres ou des moutons et le miel purifié pâte prise sans sauce mais avec un peu de
éngumbu (rad. -ngúmbu (-L%)) n. 9/10 viande ou de poisson
nostalgie, envie de manger une nourriture éngwángi ̧ (rad. -kúangi)̧ Var. : olú̧kwángi
spécifique n. 9/10 ou 11/10 la perle, le collier de perles
engú̧me (rad. ku̧ mé) n. 9/10 coup de poing ou d’un autre métal précieux. Les chefs, les
eríh'omundú y'engú̧me donner un coup de reines ou les nobles se parent de ces objets
poing à quelqu’un éngwangwa (rad. -kúangua (-L%)) n. 9/10 le
engú̧mê (rad. -ku̧ mée) n. 9/10 le coup de poing précipice, l’érosion
éngunámíra (rad. -ngúnamírá) n. 12/13 un type éngwatáno (rad. -wátano) Var. : akáwatáno
de petit oiseau esyóngwatáno n. 9/10 tambour Syn. :
engúndi (rad. -kundi) n. 9/10 cordon ombilical éngwatíro
ómwana mutsibú akáyikula ngúndi un éngwatíro (rad. -wátiro) Var. : akáwatíro
enfant méchant s’arrache lui-même le cordon esyóngwatíro n. 9/10 le tambour
ombilical. Une façon de dire que si l’on est engwê (rad. -ngue) Var. : esyongwê n. 9/10 le
engwéle 44 ényenze
léopard type d’arbre très dur
engwéle (rad. -kuelé) n. 9/10 unique ábu̧tir’̧ enyagenge (rad. -nyagenge (-L%)) n. 9/10
engwélé y’omwána elle a donné naissance à banane à manger cuite
un seul enfant ̧ ryô
enyakiri ̧ (rad. -nyakiriri ̧o) n. 9/10 petites
éngwendese (rad. -kuendes-) n. 9/10 rouge brindilles qui aident à allumer un feu
eri ̧getsé ry’éngwendese le lac de la enyakota (rad. -nyakota (-L%)) n. 9/10 lettre de
mauvaise chance l’alphabet, la syllabe (c’est un néologisme)
engwénye (rad. -nguenyé) n. 9/10 plante enyakurimba (rad. nyakurimba (-L%))
médicinale n. 9/10 poils sur les orteils
éngwethese (rad. -kúenthese (-L%)) enyáma (rad. -nyama) n. 9/10 l’animal ; la bête ;
n. 7/8 un genre de pomme de terre la viande ekinyáma le léopard
engwíndi (rad. -nguindi) n. 9/10 un petit bâton ényamalere (rad. -nyámalere (-L%))
engwínínî (rad. -kuiníníi) n. 9/10 le derrière n. 9/10 un type de sauterelle
d’une femme qui est assez développé enyamapyéke (rad. -nyamapieké) n. 9/10 très
̧
éngwiramusángo (rad. -ku̧ ́ira-musango) pauvre
n. 9/10 une amende. C’est un mot composé enyambúrúru (rad. -nyamburúrú) n. 9/10
qui dérive de erıku̧ ̧́ a ‘mourir’, et de banane à manger cuite
omusángo ‘une faute grave’ enyamê (rad. -nyamee) n. 9/10 jus de banane
éngwiri ̧ kwi
̧ ̧ ̧ (rad. -kúirikuiri
ri ̧ ̧ (-L%)) de première qualité Syn. : obútútsi
n. 9 sans aucune tache síkulwé n’ enyaméri ̧ (rad. -ameri)̧ n. 9 le serpent d’eau
éngwi ̧ri ̧ki ̧ri ̧ il n’y avait pas de tache sur ça appelé aussi endyoka
éngyakyâ (rad. -kíakia) Var. : amákyakyâ n. 9 enyámúkuru (rad. -nyamúkúru (-L%))
le matin omúngyakyángyakyâ très tôt le n. 9/10 haricot trop vieux et dur à cuire
matin ekíkyakyákyakyâ très tôt le matin. Ce enyámúlera (rad. -nyamúléra (-L%))
terme s’utilise surtout pour les débuts de n. 9/10 une flûte
voyage vers un pays lointain ou pour les enyámúlere (rad. -nyamúlére (-L%))
débuts de travaux dans les champs n. 9/10 la flûte
̧́
enımba (rad. -ni ̧mba) n. 9/10 sève solidifiée qui enyámútutu (rad. -nyamútútu (-L%))
apparaît sur l’extérieur de certains arbres n. 9/10 un type de gros poisson
eníndi (rad. -nindi) n. 9/10 bâton sur le soufflet. enyána (rad. -nyana) n. 9/10 le petit de la vache
Il y en a deux dont on se sert pour activer le ényana (rad. -nyána (-L%)) n. 9/10 veau
soufflet dans une forge enyangaka (rad. -nyangaka (-L%)) n. 9/10 une
énındó̧ (rad. -nındo)̧́ n. 9/10 le nez sorte de singe
enô (rad. enoo) ici ebwángá bweno, ebwángá enyángóle (rad. -nyangólé) n. 9/10 l’échasse
bwenô vers ici, de ce côté-ci enyangúsu (rad. -nyangusu) Var. :
enókâ (rad. enokáa) ici à la maison ekinyangúsu n. 9/10 7/8 le lion
enombı ̧̂ (rad. -nombii)̧ n. 9/10 une espèce enyángwángi ̧ (rad. -nyangúangı)̧́ n. 9/10 maïs
d’antilope à épis de couleurs différentes
enthakú̧ri (rad. -thakuri ̧) n. 9/10 porc enyánza (rad. -nyanzá) n. 9/10 banane à bière
enthebha (rad. -nthebha (-L%)) Var. : enyáru̧kú̧kû̧ (rad. -nyarú̧kukúu) n. 9/10 animal
esyontheba n. 9/10 un jeu qui se joue avec que l’on retrouve dans les contes
une planche de 16 ou 18 trous Syn. : ényarúnyátsi (rad. -nyárunyátsí) n. 9/10 un
eyisímbi type de serpent
enthelebha (rad. -ntelebha (-L%)) n. 9 chéloïde, enyaru̧tu̧tû̧ (rad. -nyaru̧tutuu) n. 9/10 un gros
excroissance sur l’oreille suite à une infection oiseau noir, avec houppe. Cet oiseau est
liée à l’oreille percée considéré comme un oiseau de mauvais
enthelhebha (rad. -thelhebha (-L%)) présage
n. 9/10 une excroissance à l’oreille suite à enyása (rad. -nyasá) n. 9/10 une amulette en
une infection survenue après qu’on l’ait forme de corde utilisée comme bracelet ou
percée comme ceinture ; un mollusque
entúrúru (rad. -nturúrú) n. 9/10 de la mauvaise enyáwáligo (rad. -nyawálígo (-L%))
boisson n. 9/10 la lettre, le message, le courrier
enúndu (rad. -nundu) n. 9 la fine poussière enyawasara (rad. -nyawasara (-L%))
provenant d’un bois rongé n. 9/10 sorte d’antilope
énu̧nga (rad. -nú̧nga (-L%)) n. 9/10 source d’eau ényenze (rad. -nyénze (-L%)) Var. :
enyábírenge (rad. -nyabírénge (-L%)) esyónyenze n. 9/10 cancrelat ényenzé
n. 9/10 un genre de pomme de terre ngulu sırí̧ ̧kwa mata un cancrelat âgé n’a
enyabokyô (rad. -nyaboki ̧o) n. 9/10 plante jamais d’abcès (pour dire qu’une personne
médicinale d’âge mûr est à l’abri de beaucoup de
enyábulémbo (rad. -nyabúlembó) n. 9/10 un dangers auxquels succombent les plus jeunes
enyóndo 45 enzóli ̧
manquant d’expérience) victuailles que l’on sacrifie soit à Dieu soit
enyóndo (rad. -nyondo) n. 9/10 un marteau aux esprits
ényongéro (rad. -nyóngero) n. 9/10 le mamelon énzéru (rad. -nzéru) n. 9 blanc
(d’une femme), le pis (d’une bête laitière) énzerwê (rad. -tsérue) n. 9/10 un type de
enyónyu̧ (rad. -nyonyu̧ ) n. 9/10 l’oiseau Syn. : maladie de la peau. Elle consiste au fait que
enyu̧ ́nyu̧ des parties de la peau perdent leur noirceur
ényonzo (rad. -nyónzo (-L%)) Var. : et le corps devient très laid akwır’ ̧́ énzerwê
esyónyonzo n. 9/10 la corbeille il a une maladie de la peau (litt. : ‘il meurt de
ényoro (rad. nyóro (-L%)) n. 9/10 outil pour la la maladie de la peau appelée nzerwê’)
décoration des pots, une roulette souple ̧́ ̧ (rad. -yigu̧ ) Var. : obu̧ yıgu̧
enzıgu ̧́ n. 9/10
végétale. Ce mot dérive probablement du ennemi obu̧ yıgu̧ ̧́ inimitié
verbe eri ̧nyorosyâ ‘polir’ enziko (rad. -siko (-L%)) n. 9/10 la
ényóta (rad. -nyóta) n. 9/10 la soif eríkw’ blennorragie ngákúh’enziko puisses-tu
enyóta avoir soif attraper la blennorragie (parole dite comme
enyú̧ma (rad. -nyu̧ ma) n. derrière as’ enyu̧ má une insulte)
syage viens derrière moi erigenda bu̧ ́nyu̧ ́má énzindabúlímê (rad. -nzíndabulímée)
nyu̧ ́mâ marcher en reculant n. 9/10 un oiseau mâle, à grande queue
enyú̧ma (rad. -nyu̧ ma) n. 9/10 punaise que l’on noire, toujours en compagnie d’une bande
trouve dans le lit d’autres oiseaux qui sont ses femelles Syn. :
enyú̧mba (rad. -nyu̧mbá) n. 9/10 la maison, la enzirámukinde
hutte, la case enzındú̧ ̧ kya (rad. -tsindúki ̧a (-L%))
ényúmu (rad. -nyúmú) n. 9/10 la fourmi noire ̧́
Var. : akatsındu̧ kya n. 9/10 le vin de banane
̧́
erıkwá áw’ akányúmu (erıkw’ ̧́ amerú̧ áw’ que l’on apporte de très bon matin à un noble
akányúmu) être friand de viande enzíni (rad. -tsini) n. 9/10 le vagin
enyúngu (rad. -nyungú) n. 9/10 la casserole, la enzíra (rad. -yira) Var. : esyonzíra, oluyíra
marmite akayíra n. 9/10 le chemin
enyúnzu (rad. -nyunzu) n. 9/10 l’os des hanches eritunungul’ámesó ng’ omu̧ nı ̧́ w’ oko nzíra
ényunzu (rad. nyunzu (-L%)) n. 9/10 une ouvrir grand les yeux comme quelqu’un qui
personne gravement malade et très émaciée fait son grand besoin à côté de la route
énzaba (rad. -tsába (-L%)) n. 9/10 une cicatrice énzirámírâ (rad. -tsíramíráa) Var. :
naturelle sur le corps ; une petite partie du akátsirámírâ esyónzirámírâ n. 9/10 le
corps où la couleur est plutôt rose ou blanche python
̧
énzaisayi ̧ (rad. nzái ̧sayi ̧ (-L%)) n. 9/10 un type enzirámukinde (rad. -yiramúkinde (-L%))
de serpent venimeux, vert n. 9/10 sorte de moineau akákalı ̧́
énzakáno (rad. -sákano) n. 9/10 une chose k’enzirámukinde, la femelle de ce type
écrite, une lettre, l’évangile d’oiseau esyonzirámukinde sorte de
enzála (rad. -yala) n. 9 la faim námákw’ enzála moineau qui vit en bande ; le mâle a une
j’ai faim longue queue noire
enzále (rad. -tsalé) n. 9/10 buffle Syn. : émbógo enziyı̧ ̧́ n’enziyi ̧ ̧ adv. beaucoup
enzáli (rad. -tsali) n. 9/10 un buffle enzobóli ̧ (rad. -soboli ̧) n. 9/10 un grand
énzalima ̧ (rad. -tsáli ̧ma (-L%)) n. 9/10 maigre tambour. Litt. : ‘celui qui clarifie le message’.
ámâbíbyá nzali ̧ma il est devenu maigre Un tambour de grandeur moyenne par lequel
enzalinzáli (rad. nzalinzalí) n. 9/10 bassin on commence lorsqu’on joue sur les tambours
enzáma (rad. -sama) n. 9/10 le pauvre Syn. : énzobóli ̧
(dépourvu de moyens matériels), le énzóga (rad. -yóga) n. 9/10 le grelot que l’on met
malheureux aux pieds ou aux bras du danseur
enzatsa (rad. -nzatsa (-L%)) n. 9/10 une variété enzógu̧ (rad. -nzogu̧ (-yogu̧ )) Var. : esyonzógu̧
de singe n. 9/10 l’éléphant Syn. : ehúlâ, étabinduka,
énzégo (rad. -tségo) n. 9/10 bois de support etyanga
pour le bananier obu̧tsipa ̧ óbulímw’ énzégo énzóka (rad. -yóka) n. 9/10 le serpent erıkw’ ̧́
síbweter’ omw' ihúnga un bananier avec un esyónzóka avoir des vers parasites
support ne tombe pas sous le coup du vent énzokómbi ̧ (rad. -nzókombi ̧) n. 9/10 chenille
énzegulíro (rad. -tséguliro) n. 9/10 bois qui énzole (rad. -yóle (-L%)) Var. : esyónzole
soutient un bananier dont le régime de ekíyole n. 9/10 le tatouage. Il a un rôle
bananes risque de le faire tomber ornemental mais quand il recouvre la
enzénzê (rad. -nzenzée) n. 9/10 un genre poitrine et le ventre de la femme, il joue
d’instrument de musique aussi un rôle d’excitant sexuel
énzéro (rad. -yéro) Var. : esyónzéro ekíyéro enzolhóka (rad. -tsolhoka) n. 9/10 gonflement
n. 9/10 un animal blanc : une chèvre sur le soulier ou sur le pneu
blanche, une poule blanche. Ce sont ces enzóli ̧ (rad. -yoli ̧) n. 9/10 le rêve, le songe. On
enzombê 46 epóso
croit beaucoup aux choses apparues dans les epagarapagara (rad. -pagarapagara (-L%))
rêves, parfois on va en chercher la n. 9 en hâte, sans trop se contrôler
signification chez les médiums omúlumy’oyú̧ akákol’ebindú by’omo
enzombê (rad. -nzombee) n. 9/10 un morceau pagarapagara cette personne fait des choses
d’étoffe employée pour porter l’enfant sur le en hâte sans pouvoir se contrôler
dos epakupaku (rad. -pakupaku (-L%)) n. 9 en hâte
enzondo (rad. -tsondo) n. 9/10 un petit bâton awíty’ epakupaku il fait des choses en hâte
qu’on enfonce dans le trou du rat pour sans bien se contrôler Syn. : epagarapagara
essayer de le faire sortir ou voir s’il y a un rat epálasú̧ru̧ (rad. -palásurú̧) n. 9/10 un emploi
à l’intérieur journalier (emprunt au français ‘par jour’)
enzongóli ̧ (rad. -songoli ̧) n. 9/10 vin de palme epámbâ (rad. -pambáa) n. 9/10 le coton
de meilleure qualité préparé sans eau epambási (rad. -pambasí) n. 9/10 pourtour
énzoto (rad. -sóto (-L%)) adv. en diagonale ombragé de la maison le long du mur
émbu̧lá yikáwá mó nzoto la pluie tombe en epandê (rad. -pandee) n. 9/10 paiement dans un
diagonale. Ce genre de pluie passe même par club
les fenêtres car elle tombe en diagonale epapî (rad. papii) n. 9 rien eririmá ryabırı ̧́ kw’
̧́
enzu̧dú̧lhu̧ (rad. -tsudulhú̧) n. 9/10 culotte omó mbu̧ ́la síhakirí n’ epapî le champ a été
enzugúndo (rad. -sugundo) n. 9/10 var. : détruit par la pluie. Il n’y a rien qui ait
esyonzugúndo sifflet subsisté
enzú̧ke (rad. -tsu̧ké) Var. : esyonzú̧ke akatsú̧ke epasyô (rad. -pasio) n. 9/10 la pension
n. 9/10 une double calebasse (emprunt au français)
énzúki (rad. -yúkí) Var. : esyónzúki akáyúki epata (rad. -pata (-L%)) Var. : esyopata n. 9/10
n. 9/10 mouche la boisson qui n’est pas bonne
énzú̧ko (rad. -tsú̧ko) n. 9/10 commencement, epénzi ̧ (rad. -penzı)̧́ n. 9/10 pinces (emprunt au
début français)
énzu̧kwámú̧témı ̧́ (rad. –tsú̧kua mu-témi)̧ n epérese (rad. -perése (-L%)) n. 9/10 fraise
9/10 une banane qui commence à mûrir. Le (emprunt au français)
mot vient de erıtsu̧ ̧́ ́ka ‘commencer’ et epésê (rad. -pesée) n. 9 une maladie de la peau,
omu̧ ́témi ̧ ‘faucille’ Syn. : énzu̧ kwámúgúsu le zona
énzu̧kwámúgúsu (rad. –tsú̧kua mu-gúsú) epétâ (rad. -petáa) n. 9 maladie de l’enfant qui
n. 9/10 une banane qui commence à mûrir. l’empêche de déféquer
Le mot vient de erıtsu ̧́ ̧́ka ‘commencer’ et ̧ pı
epili ̧ li ̧́ ̧ (rad. -pilipili)̧ n. 9/10 poivre, piment
omúgúsu ‘couteau’ Syn. : énzu̧ kwámú̧témi ̧ (mot d’emprunt au swahili)
enzu̧mbirya ̧ (rad. –sumb-ir-i ̧-a (-L%)) ̧́ ̧̂ (rad. -piríi) Var. : epıri
epırı ̧́ ̧ n. 9/10 habit de
n. 9/10 un grand tambour. Le terme vient de deuil
eri ̧su̧ mbi ̧ryâ ‘parler d’une manière solennelle epiri ̧ pı̧ ri ̧́ ̧ (rad. -piripirı)̧́ n. 9/10 poivron (mot
et avec autorité’ d’emprunt au swahili) Pili ̧ pı
̧ li
̧́ ̧ Pilipili
enzumbu (rad. -nzumbu (-L%)) n. 9/10 plante (pepper) : nom propre donné à un individu
rampante dont les feuilles sont employées au caractère difficile et intraitable
comme savon epísipísi (rad. -pisípisí) n. 9 très petit síhakirí
enzúmwâ (rad. -nzumúa) n. 9/10 un conseil n’ epísipísi il n’y a presque plus rien
énzúmwâ (rad. -tsúmúa) n. 9/10 un conseil, un epitsô ̧ (rad. -pi ̧tsoo) n. 9/10 le pigeon domestique
mot d’ordre ; une parole significative pleine (ce terme est un emprunt au français)
de sagesse epóno (rad. -pono) n. 9/10 entêtement,
enzú̧namıryâ ̧́ (rad. sunámirıa) ̧́ n. 9/10 patate désintéressement
douce dont une partie est visible à la surface epónolya (rad. -ponóli ̧a (-L%)) n. 9/10
énzungule (rad. -nzúngule (-L%)) n. 9/10 type beaucoup de récolte oyó awíte epónolya le
de gros poisson champ de celui-là produit toujours beaucoup
énzunúnû (rad. -tsúnunúu) n. 9/10 un type de de récolte
fleur de brousse epopô (rad. -popoo) n. 9/10 le tatouage de la
énzururu (rad. -nzúruru (-L%)) n. 9/10 la neige figure consistant en une pointe que l’on
énzu̧su̧ (rad. -súsu̧ ) n. 9/10 petite boule pratique sur la joue erísak’epopô faire un
contenant de la farine dans la pâte qui n’a tatouage sur la joue
pas été bien pétrie epopolına ̧́ (rad. -popoli ̧ná) n. 9/10 pagne strié
enzwébê (rad. -nzuebée) n. 9/10 un petit oiseau de couleurs différentes
à plumage très joli : rouge, vert et noir eporô (rad. -poroo) Var. : esyoporô n. 9/10
enzwikáno (rad. -suikano) n. 9/10 couverture poireau
en peau d’animal qui sert à couvrir un enfant epóso (rad. -posó) n. 9/10 la nourriture
au dos Syn. : engóbi ̧ d’animaux
enzyatsyâ (rad. -tsiatsia) n. 9/10 lapin epóso (rad. -posó) n. 9/10 samedi
epotomoniô̧ 47 ̧
eribánda
epotomoniô̧ (rad. -potomonio)
̧ n. 9/10 porte- bonheur est un malheur
monnaie (emprunt au français) eríbála (rad. -bál-) v. intr. être sauvé ; échapper à
epú̧lâ (rad. -pu̧ láa) n. 9/10 sorte de petit singe un danger mortel ; se tirer d’affaire
epúlhúkû (rad. -pulhúkúu) n. 9/10 antilope ̧́
erıbali ̧sy'omúndu faire échapper quelqu’un
epulî (rad. -pulii) n. 9/10 un tube de bambou eríbála (rad. -bál-) v. intr. guérir ekirondá kyage
pour attiser le feu kyabíríbála ma blessure est déjà guérie
epúlúngû (rad. -pulúngúu) n. 9/10 un gros eríbaláma (rad. -bálam-) v. intr. aller en visite
oiseau chez un ami et y séjourner quelques jours.
epúndâ (rad. -pundáa) n. 9/10 l’âne (un emprunt Quand on rend visite à un parent lointain, on
au swahili) lui apporte quelque chose, généralement un
epu̧rıka ̧́ (rad. -pu̧ riká) n. 9/10 une jeune plante régime de bananes, un panier de manioc, un
de pomme de terre petit sac de haricots, etc. L’hôte visité remet
epu̧su̧pú̧su̧ (rad. -pusu̧pusú̧) n. 9/10 le chat quelque chose dans ce panier en retour
epwítsi (rad. -puitsí) adv. gratuitement ályámbá eríbalangúla (rad. -bálangul-) v. trans. griller à
mo pwítsi il me l’a donné gratuitement moitié eríbalangul’ ekikúsâ griller une
eradiyô ̧ (rad. -radi ̧yoo) n. 9/10 la radio carotte de maïs
(emprunt au français) erıbale ̧́ (rad. -bále (-L%)) n. 5/6 minerai de fer,
erángi ̧ (rad. -rangı)̧́ n. 9/10 couleur (emprunt au pierre dont on extrait le fer par fusion
swahili) ̧́
erıbale (rad. -bále (-L%)) n. 5/6 le cal ; la
erıbâ ̧̂ (rad. -ıb- ̧́ (-ıbV-))
̧́ v. voler, dérober. callosité ; le durillon dans la paume de la
Autrefois, les voleurs étaient sévèrement main quand on a beaucoup travaillé avec un
punis. On liait leurs mains derrière le dos et instrument dur
on les emballait dans des feuilles de eríbalíka (rad. -bálik-) v. trans. placer à un
bananiers sèches, puis on y mettait le feu. endroit élevé
Cette coutume a disparu avec la colonisation. ̧́
erıbalyâ (rad. -bál-i-)̧ v. intr. faire échapper
oyó bakégay’ okó mú̧hiti ̧ ̧ yó mwıbi ̧́ ̧ c’est ̧́
erıbaly’ akanyú̧nyu̧ laisser échapper un
celui qu’on attrape en flagrant délit qui est le oiseau
voleur erıbalyô ̧́ (rad. -báli ̧o) n. 5/6. le cal ; la callosité ;
̧́
erıbabalyâ (rad. -bábali ̧) v. clignoter des yeux le durillon dans la paume de la main quand
̧́
Syn. : erıpalapalyâ on a beaucoup travaillé avec un instrument
eríbabayíra (rad. -bábayir-) v intr. marcher ici dur
et là eribámba (rad. -bamb-) v. trans. couvrir avec la
eribága (rad. -bag-) v. partager eribag’émbene peau, couvrir avec une large feuille de
partager une chèvre parmi les membres de la bananier eribamb’ engóma fabriquer un
famille tambour en y mettant une peau sèche
eribága (rad. -bag-) v. trans. manquer de respect eribamb’ enyúngu couvrir une marmite qui
eríbága (rad. -bág-) v. trans. Dépecer ; écorcher est pleine de nourriture pour la cuisson
une bête eribámba (rad. -bámb-) v. trans. tanner, étendre
eríbagalíra (rad. -bágalir-) v. porter sur les et fixer la peau d’un animal avec des
épaules chevilles pour la faire sécher
eríbagukála (rad. -bágukal-) v. intr. venir eribambáma (rad. -bambam-) v. s’étendre par
précipitamment terre eribambam’ ahísi s’étendre par terre
eríbagúla (rad. -bágul-) v. trans. prendre à la eríbána (rad. -bán-) v. trans. Trouver ; rendre
main visite, parvenir à avoir, à obtenir, passer les
eríbakabáka (rad. -bákabak-) v. sécher à moitié rites de circoncision eriyábána aller rendre
olukímba lú̧lyafulhawá ̧́ ̧
nıki visite omúlwan’ oyu̧ ́ syábánıre ̧́ ce garçon
lwámábakabáka l’habit qui a été lavé est n’est pas circoncis (litt. : ‘ce garçon n’a pas
déjà à moitié sec encore trouvé’, sous-entendu les rites de
eríbakíra (rad. -bákir-) v. agoniser, être sur le circoncision)
point de rendre le dernier souffle eríbána (rad. -buán-) Var. : eríbwána v.
námábakir’ omó mbého je souffre circoncire. La circoncision constitue non
grandement du froid seulement une opération corporelle mais un
eríbakúla (rad. -bákul-) v. trans. Intercepter, ensemble de rites et l’initiation à la vie. Elle
saisir au vol eríbakulíra intercepter pour se pratique loin dans la forêt et est exécutée
eríbakulirwâ (rad. -bákuliru-) v. être le par des spécialistes en éducation et formation
bénéficiaire de quelque chose qui a été de l’homme ainsi qu’en méthodes opératoires
intercepté et cliniques erıbani ̧́ ̧'omwána circoncire un
erıbála ̧́ (rad. -bálá) n. 5 une personne méchante, enfant
terrible, insoumise, une personne qui inspire eribánda ̧ (rad. -banda) n. 5/6 la plaine
la terreur obútsemé bungi n’ıbála ̧́ trop de (étendue de pays plat ou faiblement ondulé,
eríbánda 48 eríbelegénda
généralement assez vaste, et moins élevée non consommés chauds ngábasá n’embého
que les pays environnants : la plaine de la je crève de froid omundú akábyá ábíhólá,
Semliki, la plaine de la Rwindi) ebitsibú omubirí akábasâ lorsque quelqu’un meurt,
̧́
bılól’ i ̧bánda que les choses malheureuses son corps devient raide
s’en aillent dans la plaine mu̧ ny’i ̧bánda eríbasangúla (rad. -básangul-) v. marcher vite,
l’habitant de la plaine. Ce sont les Mbuba et faire aisément ses premiers pas
les Talingȩ qui habitent la plaine. Ils sont mal eríbasúla (rad. -básul-) v. intr. faire le premier
considérés et, pour un Nande, se marier avec pas (se dit pour les enfants qui marchent
eux est très déconseillé, on croit qu’ils pour la première fois)
mangent la chair humaine comme les ogres eríbatangúka (rad. -bátanguk-) v. presser son
qui sont supposés habiter la plaine pas, se dépêcher batanguká tu̧ ́hıke ̧́ presse
eríbánda (rad. -bánd-) v. couper ton pas pour que nous arrivions
ekyowayibanda síkyélumâ la blessure que ̧́
erıbatangu ̧ ky’ omúndu faire se dépêcher
vous avez vous-même causée ne fait pas mal ; quelqu’un
en d’autres mots, lorsqu’il vous arrive un eribátsa (rad. -bats-) v. trans. tailler un morceau
malheur dans ce que vous aurez vous-mêmes de bois en forme de pointe ; couper certaines
choisi, il ne faut pas vous plaindre. Par parties d’un arbre eri ̧batsi ̧ranıá̧ entailler
exemple, si vous tombez sur un conjoint quelque chose d’autre avec ce qu’on a
intraitable, il ne faut pas vous plaindre car l’intention d’entailler
vous l’avez librement choisi vous-mêmes eríbatúka (rad. -bátuk-) v. intr. avancer en
eríband’omo ngóma battre le tambour sautillant ; se lever brusquement et s’en aller
eríband’okó byála applaudir (litt. : ‘battre omwaná alimúbatúka le bébé commence à
sur les mains’ eríband'ahísi cultiver (litt. : marcher en sautillant
‘frapper par terre’) eríyibánda se blesser eríbatúla (rad. -bátul-) v. intr. commencer à
eribandána (rad. -bandan-) v. trans. rencontrer marcher (pour un bébé) ómwaná alimwasá
quelqu’un par hasard ákábatúla le bébé commence à marcher
eríbandánga (rad. -bándang-) v. frapper (litt. : ‘l’enfant vient il marche’)
plusieurs fois ; découper eríbandang’ eríbéba (rad. -béb-) v. trans. brûler les poils d’une
omunwé w’ okó mútwê frapper plusieurs bête
fois le doigt sur la tête eríbeberéra (rad. -béberer-) v. faire mal
eríbandangir’enyamá y’okó múti se servir ekirondá kyámábeberéra la blessure fait
du bois pour découper la viande mal
eríbandánga (rad. -bándang-) v. trans. entailler eríbeberéra (rad. -béberer-) v. trans. griller à
en plusieurs endroits moitié
̧́
erıbandangu ̧ tsyâ (rad. -bándangutsi ̧-) v. eríbebukála (rad. -bébukal-) v. intr. être brûlé,
voler la récolte dans le champ d’autrui. C’est avoir la peau brûlée
par exemple aller dans un champ de maïs et eríbebúla (rad. -bébul-) v. trans. griller, brûler
y voler quelques carottes les poils d’un animal lors de la cuisson
̧
eribandanı á̧ (rad. -bandani ̧-) v. trans. joindre eríbéga (rad. -bég-) v. couper une partie de la
eribandwâ (rad. -bandu-) v. intr. se dit de pâte de manioc soit pour la mettre de côté,
quelqu’un sur qui l’on applique des fétiches soit pour la manger immédiatement
pour qu’il échappe au mauvais sort et, ce eribegéra (rad. -beger-) v. trans., intr.
faisant, il exécute une sorte de danse en s’habituer ; être habitué à ómwan’ oyú̧
tournant sur lui-même ou bien en tournant angábégérwákô on peut s’habituer
autour de la case ou encore autour du facilement à cet enfant
village. Se dit aussi de quelqu’un (surtout eríbegúla (rad. -bégul-) v. partager (de la pâte
d’un enfant) qui fait le fou u̧ ́bándırwê ̧́ kwê en la mangeant)
es-tu devenu fou ? (à cause de la drôle de eribéha (rad. -beh-) v. intr. dégager une odeur
danse que tu effectues) (sentir)
eribánga (rad. -bang-) v. trans. limer les dents en ̧
eribehekereryâ ̧ v. blâmer,
(rad. -behekereri-)
pointe rendre quelqu’un responsable de
eríbangúka (rad. -bánguk-) v. intr. agir vite, eri ̧behekerery’ omundú yolúbanza rendre
aller vite, se hâter, être leste quelqu’un responsable d’une affaire grave
eríbaníka (rad. -bánik-) v. être disponible, être eribeherwâ (rad. -beheru-) v. détester, subir une
trouvable, se trouver ekindw’ ekyó odeur
kikábanik’eBútembo cette chose peut se ̧́
erıbeku ̧ ́béku̧ (rad. -béku̧béku̧) n. 5/6 la
trouver à Butembo bronchite, la douleur d’une personne qui
eríbarúra (rad. -bárur-) v. trans. castrer endé souffre de bronchite
yi ̧barwıre ̧́ un taureau castré eríbelegénda (rad. -bélegend-) v. intr. être très
eríbása (rad. -bás-) v. durcir. Se dit des aliments rassasié
eribembéra 49 ̧
eribhu̧ ́bha
eribembéra (rad. -bember-) v. sacrifier, rendre regarder très soigneusement
tiède eribember’ abálimu ̧ ̧ sacrifier aux eríbhélha (rad. -bhélh-) v. trans. fendre (du bois
esprits, faire le culte des esprits eribember’ avec une hâche)
amagétse rendre l’eau tiède ̧
eribhelhû̧ (rad. -bhelhuu̧ ) n. 5/6 goître
eribéra (rad. -ber-) v. intr. bouillir (être en ̧
eribhéndê (rad. -bhendée) n. 5/6 la
ébullition) plaisanterie, la blague ; maladie qui consiste
erıbére ̧́ (rad. -bére) n. 5/6 le sein, le lait de la au gonflement des testicules ingyé ̧ síndy’
mère (pour les humains) erínyony’ okw’ ibhéndé ̧ lyagu je ne veux pas de tes
okw’íbére téter au sein blagues
eríberwâ (rad. -bér-u-) v. sembler námáberwá ̧́
erıbhendekyâ (rad. -bhéndeki ̧-) v. déprécier
nganyılámí̧ ̧re c’est comme si j’étais guérie quelqu’un, diminuer l’importance de
(litt. : ‘je semble comme une personne quelqu’un
guérie’) ̧́
erıbhesyâ (rad. -bhési-) ̧ v. saisir, prendre
̧
eriberyâ (rad. -ber-i-) ̧ v. trans. bouillir quelque chose avec ses mains
eríbetabéta (rad. -bétabet-) v. intr. marcher eríbhétha (rad. -bhéth-) v. frapper avec la main
lentement ou avec un bâton
̧́
erıbetyâ (rad. -béti ̧-) v. verser un liquide d’un eribhetyô ̧ (rad. -bheti ̧o) n. 5 la plaine
coup eribhı ̧ lı ̧́ ̧̂ (rad. -bhilıi)̧́ n. 5/6. le sac d’un vieillard
eríbhabhayíka (rad. -bhábhayik-) v. intr. parler eríbhínda (rad. -bhínd-) v. intr. être rassasié à
sans but alyahó akábhabhayika buyíra, l’excès
síhaly’ oyúkámúhulikirira il est là en train eríbhínga (rad. -bhíng-) v. intr. s’occuper de
de parler dans le vide, il n’y a personne qui eríbhingán’ebíndu s’occuper des affaires
fait attention à ce qu’il dit ̧́
erıbhobholyâ (rad. -bhóbholi ̧-) v. croquer
eríbhahúka (rad. -bháhuk-) v. intr. se casser ̧́
erıbhobholy’ ̧́ ́ha croquer un os
erıku̧
eríbhahúlha (rad. -bháhulh-) v. trans. briser ̧́
erıbhobhongolyâ (rad. -bhóbhongoli-) ̧
eríbhahul’ esaháni ̧ briser l’assiette v. trans. concasser avec les dents
eríbháka (rad. -bhák-) v. trans. se dit d’un feu eríbholhobhónya (rad. -bhólhobhony-)
qui prend directement et immédiatement sur v. trans. prendre en décevant quelqu’un.
un toit en pailles ou dans un champ d’herbes Akásond’ erínyíbholhobhony’ esyofurángá
sèches eríbhak’ omu̧ ́syenene prendre au vol syage il veut me prendre mon argent en me
une sauterelle décevant
eríbhakána (rad. -bhákan-) v. intr. se battre, en eríbholhongóka (rad. -bhólhongok-)
venir aux mains v. crépiter
eríbhalhagása (rad. -bhálhagas-) v. intr. durcir ̧
eribholyâ (rad. -bholi ̧-) v. trans. boire ; fumer
esyónzwirí syámábhalhagas’ okó mútwê eribhóndo ̧ (rad. -bhondó) n. 5/6 vin de palme
les cheveux deviennent durs sur la tête eribhondóha (rad. -bhondoh-) v. intr. être
eríbhalhangúka (rad. -bhálhanguk-) v. fatigué
crépiter (se dit pour les céréales qu’on grille) eribhónga (rad. -bhong-) v. intr. lorgner
eríbhalhúka (rad. -bhálhuk-) v. intr. se briser, omusík’olyá ábéger’ erinyibhongéra cette
être éjecté à partir d’un objet dur sur lequel fille aime me lorgner (probablement car elle
on s’est cogné est amoureuse de moi)
eríbhandukála (rad. -bhándukal-) v. intr. être eribhoro ̧ (rad. -bhoro (-L%)) n. 5/6 un type de
endommagé (se dit d’une assiette faite en pomme de terre de forme ronde Syn. :
métal) esaháni ̧ yabíríbhandukála l’assiette ̧
eribhorothási
est endommagée (en tombant par exemple eribhorothási ̧ (rad. -bhorothasí) n. 5/6 un type
sur le sol) de pomme de terre de forme ronde
eríbhandúla (rad. -bhándul-) v. trans. eribhótha (rad. -bhoth-) v. concasser
endommager (une assiette faite en métal) eribhothabhótha (rad. -bhothabhoth-)
eríbhandul' esaháni ̧ endommager l’assiette v. trans. détruire. Se dit de quelque chose qui
(par exemple en la faisant tomber sur un est creux ómwaná abíribhothabhoth’
objet dur) ekópô l’enfant a détruit le gobelet
̧́
erıbhandyâ (rad. -bhándi ̧-) v. trans. voler eribhothokála (rad. -bhothokal-) v. intr. se
eríbhangalhálha (rad. -bhángalhalh-) détruire. Se dit de quelque chose qui est
v. intr. être très éveillé ómwan’ oyu̧ ́ creux ekópó yabíribhothokála le gobelet
abhangalére cet enfant est très éveillé s’est détruit
̧́
erıbhasyâ (rad. -bhási-) ̧ v. manger eribhu ̧ ̧́bha (rad. -bhu̧bh-) v. intr. se ramollir. Ce
eríbhatíka (rad. -bhátik-) v. trans. plaquer terme donne une idée de vieillesse, quelque
quelque chose sur eríhbatik’ebyóndó chose qui a duré ou s’était posé et qui se
by'oko lu̧ hımbo ̧́ plaquer la boue sur le mur ramollit enyamá yabıri ̧́ ̧bhu̧ bhi ̧r’ omo
̧́
erıbhelelesyâ (rad. -bhélelesi ̧-) v. trans. épier, magétse la viande s’est déjà ramollie dans
̧
eribhu̧ bhu̧thyâ 50 ̧́ na
erıbı ̧́
l’eau discernement, la cohésion du groupe social,
̧
eribhu̧ bhu̧thyâ (rad. -bhubhuthi-)̧ v. trans. faire clanique est mise en danger. Cette correction
remplir de nourriture la bouche de quelqu’un provoque parfois un choc psychologique chez
̧́
erıbhu̧ ́ka (rad. -bhú̧k-) v. trans. fumer en mettant l’enfant. Celui-ci sait pertinemment qu’il ne
le tabac entre les incisives et la lèvre ment pas, donc qu’il rapporte la vérité toute
inférieure. Ce sont surtout les femmes qui nue. Et voici que ses parents qui, à ses yeux,
fument de la sorte sont des gens sérieux et recommandables, lui
eribhu ̧ ̧́ku̧ (rad. -bhukú̧) n. 5/6 cahier (emprunt disent qu’il ment alors qu’il ne ment pas.
à l’anglais « book ») C’est seulement plus tard qu’il comprendra
eríbhulhubhúta (rad. -bhúlhubhut-) que c’est la manière indue de parler qu’on
v. intr. marcher comme si on était très fatigué appelle ‘mentir’. Par exemple, quand j’avais
akágendá ákáyibhulhubhúta il marche (Kavutirwaki rapporte) dix ans, mes parents
comme s’il était très fatigué disaient d’une grand-mère qu’elle était
̧́
erıbhu ̧ lhu̧nganıá̧ (rad. -bhúlhungani-)̧ sorcière et qu’elle était jalouse de voir
v. mélanger pêle-mêle grandir tous mes frères et sœurs. Un jour, elle
eribhulyâ (rad. -bhuli-) v. trans. boire Syn. : me présenta des carottes de maïs. Je me
erınywâ ̧́ souvins qu’il pourrait y avoir du poison.
̧́
erıbhu ̧ ́na (rad. -bhú̧n-) v. trans. briser, casser Alors je lui dis que je les emporterai pour les
erıbhu ̧́ ̧ n’ ebikúsa récolter les maïs erıbhu ̧́ ̧ n’ manger avec tel autre membre de famille. À
okugúlu briser sa jambe. Il y a des peine avais-je quitté sa hutte que je jetai tout
guérisseurs qui parvenaient à guérir des os le paquet. Mais voici qu’elle me suivait
cassés. Pour Kavutirwaki, qui a vécu cette subrepticement et vit mon geste qui lui fit de
expérience, il croit que le guérisseur, en la peine. ‘Pourquoi fais-tu cela ?’, me
l’occurrence un certain Balyage de demanda-t-elle. ‘Mais, lui dis-je, on dit que
Mutwanga, se fait aider par ses ancêtres qui vous empoisonnez les gens.’ ‘Qui vous a dit
en fait transmettent le pouvoir de rassembler cela ?’ ‘Mes parents’, lui répondis-je. Quand
et de guérir de tels os cassés mes parents furent mis au courant de
eríbhúnda (rad. -bhúnd-) v. intr. s’accroupir, se l’incident, ils s’empressèrent d’aller démentir
reposer après un repas copieux le fait et je subis une très sévère correction.
̧́
erıbhungyâ (rad. -bhúngi ̧-) v. faire du bruit J’étais donc puni pour avoir ‘menti’ malgré
̧́
erıbhu ̧ nıka ̧́ (rad. -bhú̧nik-) v. intr. se briser ma bonne foi
ómwan' ábhu̧nıkı ̧́ ry'
̧́ okó kúbóko l’enfant eríbihirwâ (rad. -bíhiru-) v. être l’objet d’un
s’est brisé le bras mensonge
eribhu ̧ ̧ réthe (rad. -bhu̧ rethé) n. 5/6 brouette ́ ̧ hyâ
erıbi ̧ (rad. -bíhi ̧-) v. trans. abîmer, détruire
̧́
erıbhu ̧ thabhú̧tha (rad. -bhú̧thabhu̧ th-) v. intr. eríbíka (rad. -bík-) v. intr. chanter, faire un
marcher avec le dos voûté, doucement et cocorico. Se dit du coq
comme si on voulait se rendre invisible. Ce eríbíka (rad. -bík-) v. trans. mettre de côté, mettre
sont les sorciers qui marchent de la sorte la en dépôt, poser
nuit ; marcher péniblement sous le poids de eríbikúla (rad. -bíkul-) v. confesser ses fautes.
l’âge Ceci s’applique surtout pour la jeune mariée
eribhwaya ̧ (rad. -bhuaya (-L%)) n. 5 un type de en difficulté d’accouchement : si elle avoue
danse où les gens dansent deux à deux tous ses amants, elle accouchera sans peine.
eríbíba (rad. -bíb-) v. trans. semer à la volée Elle est ainsi forcée et obligée moralement de
eribı ̧ ga ̧́ (rad. -big-) ̧ v. lutter ; être en pleine forme faire connaître les noms de tous ceux qui ont
omúty'ámâbıga ̧́ l’arbre est en pleine forme couché avec elle. Cette interrogation est
eribi ̧ gabı ̧ ̧́ (rad. -bi ̧gabi ̧g-) v. pousser avec
ga menée par les vieilles femmes eríbikul’
fertilité (comme les mauvaises herbes) ebíti amalólo confesser ses péchés
byámábi ̧gabi ̧g’ omoririmá lyage l’herbe eribímba (rad. -bimb-) v. intr. gonfler sa poitrine
grandit bien dans mon champ. Dans la région d’orgueil et s’avancer comme transporté par
de Lukanga, on peut plutôt entendre le terme le vent
eribigabíga et, dans la région de Bunyuka, le ́ ̧ mba
erıbı ̧́ ̧́
(rad. -bımb-) v. intr. gonfler, être gonflé
terme eribegabéga. Tous ces mots semblent (augmenter de volume sous l’action d’une
donc être des synonymes cause quelconque) erıbi ̧́ ̧mbyâ faire gonfler
eríbíha (rad. -bíh-) v. intr. devenir mauvais, erıbı́ ̧ na ̧́ (rad. -bın-)̧́ v. intr. danser. Se dit de la
mentir ; raconter ou dire des choses danse des sorciers pendant la nuit. On croit
inexistantes ; rapporter ce que l’on a entendu que ceux-ci, ou plus exactement les femmes
dire et cela, sans discernement, car toute sorcières, se rassemblent la nuit pour
vérité n’est pas bonne à dire. C’est là un vice élaborer leurs plans néfastes ou pour
qu’on punit sévèrement dans la famille, car si apprêter et manger la chair humaine et qu’à
les enfants agissent de la sorte sans nul cette occasion, ils (elles) dansent
eríbindingúla 51 eríbugu
macabrement ̧
eriboli ̧ (rad. -boli ̧ (-L%)) n. 5/6 brousse
eríbindingúla (rad. -bíndingul-) v. trans. tourner eríbologónda (rad. -bólogond-) v. posséder
une chose plusieurs fois quelque chose en propre
eríbindúka (rad. -bínduk-) v. intr. se retourner eribómba (rad. -bomb-) v. trans. couvrir avec des
la tête ou le corps tout entier eríbindukir’ feuilles eribombóla découvrir en enlevant
omu̧ kalı ̧́ y’ omo ngíngo se tourner vers la les feuilles qui recouvrent des aliments dans
femme dans le lit eríyibindukáko tourner une marmite, enlever le couvercle
sur soi-même eribombéka (rad. -bombek-) v. cacher
́ ̧ ndu
erıbi ̧ ̧ kyâ (rad. -bínduk-i ̧-) v. trans. retourner momentanément dans un coin eriyibombéka
erıbí̧ ̧ndu̧ ky’ enyamá y’ omo nyúngu se mettre en retrait
retourner la viande dans la marmite ̧
eribomberyá (rad. -bomber-i ̧-) v. trans. étendre
eríbindúla (rad. -bíndul-) v. trans. mettre sur sur eri ̧bombery’ olúkómá lw’oko nyúngu
l’autre côté, inverser, retourner quelque étendre une grande feuille de bananier sur la
chose marmite
́ ̧ ndu
erıbi ̧ ̧ likannı
̧ á̧ (rad. -bíndulikani ̧-) eríbónda (rad. -bónd-) v. intr. être maigre
v. trans. tourner plusieurs fois eribondéra (rad. -bonder-) v. intr. être calme,
eribínga (rad. -bing-) v. trans. chasser (faire être apaisé (après qu’on se soit emporté)
partir en chassant devant soi mais sans eribonderéra être très calme et ne plus
nécessairement effrayer) eribingir’ omó bouger eriyi ̧ bondereryâ
̧ rester trop calme
kítego chasser de sorte que le gibier entre comme si l’on n’existait plus
dans le piège eribonderéra (rad. -bonderer-) v. intr. se calmer,
eríbínga (rad. -bíng-) v. vagabonder dans le sens être paisible
de chercher un partenaire sexuel illicite ̧
eribonderyâ (rad. -bonderi ̧-) v. trans. calmer,
eribi ̧ nganı ̧ á̧ (rad. -bingani ̧-) v. chasser devant coucher (l’herbe)
soi sans nécessairement effrayer eribóndo ̧ (rad. -bondo) Var. : eribhóndo̧ n. 5/6
erıbí ̧ ni ̧ ryâ ̧ (rad. -bíniri-) ̧ v. préparer pour le palmier sauvage, les fibres issues de ce
erıbi ̧́ ̧ni ̧ry’ ómwaná y’ obusára préparer de palmier
la soupe pour le bébé eribondóha (rad. -bondoh-) v. intr. maigrir,
eribı ̧ rátugu ̧́ (rad. -bi ̧rátúgu (-L%)) n. 5/6 un devenir maigre progressivement
œuf de poule non fécondé eribongóla (rad. -bongol-) v. trans. enlever la
eríbirikíra (rad. -bírikir-) v. trans. appeler peau d’une bête égorgée obúbongolê le fait
quelqu’un pour qu’il vienne lire le nom de de dépouiller un animal de sa peau
quelqu’un sur une liste eriboróga (rad. -borog-) v. mourir
eribirirwâ (rad. -ibirir-u-) v. trans. oublier eríbóta (rad. -bót-) v. ramasser, glaner
erıbi ́ ̧ ryâ ̧ (rad. -bíri ̧-) v. trans. balayer (une maison, eríbotabóta ramasser ici et là erıbotereryấ̧
une cour, etc.) glaner avec soin, ramasser avec soin
erıbı ́ ̧ sa ̧́ (rad. -bıs-) ̧́ v. trans. cacher (soustraire à la eríbotoléra (rad. -bótoler-) v. trans. prendre
vue, mettre dans un lieu où on ne peut eríyibotoléra prendre pour soi-même
trouver) erıbotsyô ̧́ (rad. -bótsi ̧o) n. 5/6 la laitue. Sorte
erıbi ́ ̧ sáma ̧ (rad. -bısam-) ̧́ v. intr. se cacher, ne plus d’herbe que l’on donne aux femmes ayant
paraître en public pendant un certain temps récemment accouché pour qu’elles aient
erıbi ́ ̧ semukála ̧ ̧́
(rad. -bısemukal-) v. intr. sortir ̧́
beaucoup de lait Syn. : erıhotsyô
de sa cachette, paraître en public après un erıbu ̧́ ̧̂ (rad. -bú̧u) n. 5 la cendre erisosá ng’ erıbu ̧́ ̧ ̂
certain temps d’absence ressembler à de la cendre, être très malade et
erıbi ́ ̧ su ̧ ̧ ́la (rad. -bısul-) ̧́ v. trans. montrer ce qui avoir un corps méconnaissable
était caché ́ ̧ ̧ ́ga (rad. -bú̧g-) v. trans. Dire, parler erıbu̧
erıbu ̧́ ga
eribóba (rad. -bob-) v. intr. être mouillé de ndi ndi ndi bégayer
manière à ce que la chose (généralement une eríbúga (rad. -búg-) v. trans. Finir, terminer oyó
peau) devienne molle et malléable ámábug’ olwíwe celui-là est arrivé à son
eribobyâ ̧ (rad. -bob-i-) ̧ v. mouiller, faire mouiller terme, il est mort eríbug’ obuyíngo terminer
eribógo ̧ (rad. -bogo) n. 5 la fertilité du sol, la la vie
bananeraie eri ̧bógo la bananeraie, la ́ ̧ ̧ gabú̧ga (rad. -bú̧gabu̧ g-) v. intr. délirer
erıbu
plantation des bananiers eríbugabugána (rad. -búgabugan-) v. intr. être
eribóga (rad. -bog-) v. intr. Déborder, être fertile répandu partout
eríbóha (rad. -bóh-) v. lier eríbohokála se délier erıbú ̧ ̧ gána (rad. -bú̧gan-) v. gronder erıbu ̧́ ̧ ganá
eríbohóla (rad. -bóhol-) v. trans. délier, libérer n’omwána gronder un enfant
(un prisonnier) eríbugiríra (rad. -búgirir-) v. parachever,
eribóla (rad. -bol-) v. intr. pourrir múbuli terminer complètement
mundw’ ábóli ̧re pourriture d’homme (ceci eríbugu (rad. -búgu (-L%)) n. 5/6 la banane
est une injure) plantain
eríbugúla 52 eríburugúnda
eríbugúla (rad. -búgul-) v. trans. ramasser une eríbumba (rad. -búmba (-L%)) n. 5 l’argile
chose perdue que l’on aperçoit par terre eríbúmba (rad. -búmb-) v. créer
eribúha (rad. -buh-) v. trans. souffler dans un cor eríbumb’enyúngu fabriquer un pot avec de
eribuh’ engúbi souffler dans un cor l’argile eríbumbúla défaire ce que l’on a
eribuh’omo mulíro souffler dans le feu fabriqué avec de l’argile
(pour l’activer) kálúme buh’omó li ̧ko petit eribumbubána (rad. -bumbuban-) v. intr. se
homme, souffle dans le feu reposer akábumbubaniray’ ̧ omútimá w’
eribuhiríra (rad. -buhirir-) v. souffler lentement omó kitsu̧ ̧ ́tsû̧ il fait reposer son cœur dans
et doucement leká nyíbúhiriry’ oko l’ombre, il se repose à l’ombre
kirondá kyagu laisse-moi souffler lentement eribúndâ (rad. -bundáa) n. 5/6 le ventre,
sur ta blessure. En général, lorsqu’un enfant l’estomac awíty’eribúndá línganábî il a un
se blesse, son gardien souffle lentement sur gros ventre Syn. : endâ
sa blessure eríbúnda (rad. -búnd-) v. intr. S’accroupir (dans
eribúka (rad. -ibuk-) v. trans. se souvenir de un lieu pour digérer à la suite d’un repas
quelque chose, se rappeler quelque chose copieux)
eríbúka (rad. -búk-) v. intr. se réveiller, être eríbundabúnda (rad. -búndabund-) v. intr.
originaire de Abandú bakándisyábuk’omó marcher lentement
ngyakyâ les gens se réveilleront le matin ́ ̧ ̧ ndabu̧ndyâ (rad. -búndabund-i ̧)
erıbu
eríbuku (rad. -búku (-L%)) n. 5 reconnaissant, Var. : erıbu ̧́ ̧ ndyabu̧ndyâ v. trans. porter
de bonne conduite oyú̧ ni mundú quelque chose de lourd et s’avancer avec
w’eríbuku cette personne est d’une conduite eríbundáma (rad. -búndam-) v. s’accroupir
appréciable eríbundamíra s’accroupir sur, faire l’amour
eribu ̧ ̧ kyâ (rad. -ibuk-i ̧-) v. trans. rappeler avec embene yi ̧nábu̧ ndámıré ̧́ halyâ la
namibirirwá ıwanyı ̧́ ̧́ ́kyâ si j’oublie,
bu̧ chèvre se repose (dort) là-bas
rappelle-le moi eríbundamíra (rad. -búndamir-) v. tomber sur
́ ̧ ̧ kyâ (rad. -búk-i-)̧ v. trans.
erıbu saluer (en eríbundamir’ omúndu tomber sur quelqu’un
souhaitant la santé, la prospérité à Syn. : eritsundamíra
quelqu’un), réveiller eríbundayíra (rad. -búndayir-) v. intr. marcher
eríbúla (rad. -búl-) v. trans., intr. manquer de, comme si l’on faisait traîner le ventre
manquer quelque chose qu’on cherchait, ne eríbundungúla (rad. -búndungul-) v. trans.
pas être là lorsqu’il le faudrait, être absent, tournoyer (les yeux) eríbundungul’ améso
faire défaut tournoyer les yeux
́ ̧ ̧ likı
erıbu ̧ rá̧ (rad. -bú̧likir-) v. intr. être eríbúnga (rad. -búng-) v. intr. se promener (aller
agréablement surpris námábu̧ li ̧ki ̧rá d’un lieu à un autre pour se détendre,
ómwana wagé ínátók’ oko masindáno je prendre l’air), partir pour rendre visite à
suis agréablement surpris d’apprendre que quelqu’un
mon enfant a réussi aux examens eríbungúla (rad. -búngul-) v. transvaser
erıbú ̧ ̧ liki ̧ ri ̧ ranı
̧ á̧ (rad. -bú̧likirirani-)̧ eríbungul’ óbwabu transvaser la bière dans
v. trans. surprendre en arrivant à l’improviste un autre récipient
eríbulíra (rad. -búlir-) v. traîner eríbulir’ omó ́ ̧ ̧ nu̧kála (rad. -bú̧nukal-) v. intr. revenir chez
erıbu
mu̧ ́lú̧mbo traîner longtemps dans un débit soi après un voyage ámábu̧ nu̧ kal’ átyâ il
de boissons revient bredouille
eríbulirána (rad. -búliran-) v. intr. disparaître erıbú ̧ ̧ nú̧la (rad. -bú̧nul-) v. trans. revenir sur sa
(cesser d’être visible) décision erıbu ̧́ ̧ nu̧l’ omútíma changer de
erıbu ́ ̧ ̧ lu̧nganıá̧ (rad. -búlungani ̧-) v. trans. décision
mélanger sans faire la moindre attention erıbu ́ ̧ ̧ nu̧lyâ (rad. -bú̧nuli ̧-) v. ramener chez soi
̧́ lu̧ nganıá̧
Syn. : erıtu̧ wámábu̧ nu̧ ly’ ıba ̧́ wage tu ramènes mon
eribúlúngû (rad. -bulúngúu) n. 5/6 la noix de ̧́ nu̧ ly’ omútíma revenir sur ses
mari erıbu̧
palme décisions. Litt. : ‘faire revenir le cœur, faire
eríbulungúka (rad. -búlunguk-) v. crépiter faire marche arrière au cœur’
ekikúsá kyámábulungúka le maïs crépite erıbu ́ ̧ ̧ nzú̧la (rad. -bú̧nzul-) v. trans. émietter,
(sur les braises) briser
erıbu ́ ̧ ̧ lu̧ngú̧ta (rad. -bú̧lungut-) v. tomber en erıbu ́ ̧ ̧ nzu̧ngu̧kála (rad. -bú̧nzungukal-)
ruines, en décadence v. intr. réduire en miettes, émietter eki ̧rı ̧́
erıbu ́ ̧ ̧ lyâ (rad. -búl-i-)̧ v. trans. questionner kyámábu̧nzu̧ngu̧kálir’ omó byála la patate
quelqu’un avec l’idée qu’il doit fournir une douce est réduite en miettes dans les mains
réponse erıbu̧ ̧́ lyá sı ̧́ bu̧ ́kıru̧
̧́ s’informer n’est eríburugúnda (rad. -búrugund-) v. intr. marcher
pas idiot (c’est-à-dire que l’on peut à petits pas. S’utilise pour certains jeux,
questionner même sur des événéments qui certaines danses, certains rites religieux. Se
semblent évidents) dit du sorcier qui rôde autour du village pour
eríburugúnya 53 erídémba
chercher ses sortilèges répand dans la maison
eríburugúnya (rad. -búruguny-) v. déborder de eribwága (rad. -buag-) v. intr. tomber en syncope
fertilité ou de santé ahandw’ eribwarabwára (rad. -buarabuar-) v. aller
áhabu̧ ru̧ gu̧ ́nyıre ̧́ une place qui est très fertile partout dans la maison pour voir ce qui s’y
eriburúra (rad. -burur-) v. intr. écumer cache
eribururíra (rad. -bururir-) v. intr. écumer sur ̧
eribwayâ (rad. -buagi ̧-) Var. : eri ̧bwagyâ v.
eribururir’ ahísi écumer par terre répandre, faire déborder Syn. : eritswagyâ ̧
eribururúka (rad. -bururuk-) v. intr. pousser en eribwê ̧ (rad. -bu̧e) n. 5/6 la pierre, le caillou, le
grande quantité et de manière accélérée. Se roc, le rocher
dit par exemple des mauvaises herbes, des eribwéka (rad. -buek-) v. prêter eriyibwéka
cheveux, de la barbe ou des enfants qui s’emprunter
grandissent vite eríbwíra (rad. -búir-) v. trans. dire à eríbwira
eríbúta (rad. -bút-) v. donner naissance, Kámbalé y’ omwátsi dire une nouvelle à
procréer, enfanter erıbú̧ ̧ tabu̧tanıá̧ se Kambale eríbwiriríra réprimander en public
multiplier par plusieurs naissances, eríbwiríka (rad. -búirik-) v. être capable
générations d’entendre conseil súlíbwiriká kwéhí!
eríbutáma (rad. -bútam-) v. intr. s’accroupir akábu̧ li ̧ katyowa kaków’ omútw’
eríbutam’ ahísi s’accroupir par terre ̧́ ̧aly’okó lıko
ıni ̧́ tu n’entends pas conseil : une
eríbutatála (rad. -bútatal-) v. intr. s’étonner brebis qui n’entend jamais conseil entend
grandement lorsque sa tête est en train d’être grillée au
erıbu ̧́ ̧ ́ti ̧ (rad. -búti ̧) n. 5/6 poule-mère feu
móbakángereráyw’ ıbu̧ ̧́ ́ti ̧ on a égorgé une eríbwiriríra (rad. -búiririr-) v. trans. dire les
poule-mère pour moi là-bas quatre vérités à quelqu’un
eribu ̧ ̧́tsa (rad. -bu̧ ts-) v. intr. mettre en désordre eríbyâ (rad. -bé-) v. intr. être, devenir, habiter ; ce
eribu ̧ ̧ tsyô (rad. -butsio) ̧ n. 5/6 carence en lait verbe sert aussi d’auxiliaire eríbyá mwami
pour une femme qui accouche devenir un chef eríby' áho exister (litt. : ‘être
eríbutúka (rad. -bútuk-) v. intr. apparaître là’) akándisyáby’ agénda quand il partira
soudainement eríbutukir’ omúndu (litt. : ‘il sera il part’) twáberé twagénda
apparaître à quelqu’un quand nous sommes partis
eríbutukála (rad. -bútukal-) v. intr. apparaître erídaimána (rad. -daiman-) v. se coaguler
soudainement esú̧pu̧ yámádaimána la sauce se coagule
eríbutukíra (rad. -bútukir-) v. intr. apparaître à omusasy’ámádaimána le sang se coagule
eríbutúla (rad. -bútul-) v. trouver erídálha (rad. -dálh-) v. intr. rebondir émbugá
eríbututúla (rad. -bútutul-) v. avoir une grande ikádalhâ le malheur arrive soudainement
progéniture (litt. : ‘le malheur rebondit’
́ ̧ ̧ tyâ (rad. -búti ̧-) v. faire mettre au monde,
erıbu erídaukála (rad. -dáukal-) v. sortir brusquement
faire mettre bas, faire accoucher erídaukala oko kitwâ descendre
́ ̧ ̧ tyâ (rad. -bút-i-)̧ v. trans.
erıbu enfanter, précipitamment d’une colline
accoucher, procréer, faire accoucher, faire eridedéma (rad. -dedem-) v. intr. reluire, briller.
enfanter erıbu̧ ̧́ ty’ émbene faire enfanter une Se dit de quelque chose (une cruche) ou
chèvre erıbu̧ ̧́ ti ̧sy’ émbene faire en sorte d’une personne (une fille) qu’on a oint,
qu’une chèvre accouche d’huile de ricin de préférence
erıbú ̧ ̧ yâ (rad. -bú̧g-i-)̧ v. trans. faire du bruit. Le eridedemána (rad. -dedeman-) v. intr. être trop
verbe dérive de erıbu ̧́ ̧ ́ga ‘parler’ erıbu ̧́ ̧ y’ mou, avoir beaucoup d’eau
eki ̧dháli ̧ faire résonner la guitare akábu̧ gay’ ̧
eridedemesyâ (rad. -dedemesi ̧-) v. trans. rendre
akagomá kó ndeke il sait faire résonner le important u̧ káyi ̧dedemesaya nábí nawe toi
petit tambour aussi tu aimes te rendre important
eribuyáha (rad. -buyah-) v. être gai, être ̧́
erıdegu ̧ ́ma (rad. -dégu̧ m-) v. agoniser
satisfait de, être content námábuyahá erideı ̧ ̧̂ (rad. -deii)̧ n. 5/6 banane tendre qu’on
n'omwátsy’oyô je suis content de cette cuit à l’eau Syn. : eritı ̧ mo,
̧́ ̧
ekinyámu ̧ ́nyu̧
nouvelle eridekyâ ̧ (rad. -deki ̧-) v. trans. cuire (de la pâte)
eribu ̧ ̧ yahisyâ ̧ (rad. -buyahisi ̧-) v. rendre eri ̧deky’ ekítóle cuire de la pâte, mélanger
heureux, content, rendre gai, amuser l’eau avec la farine de manioc à l’aide une
eríbuyíra (rad. -búyir-) v. couvrir spatule
eríbuyiríra (rad. -búyirir-) v. être parfait, ̧́
erıdelyâ (rad. -déli-)̧ v. intr. échouer dans un jeu
terminer complètement eridémba (rad. -demb-) v. cajoler eridemb’
eríbwabúla (rad. -búabul-) v. mettre bas en omu̧ ́kali ̧ flatter une femme pour qu’elle
parlant du chien accepte de faire l’amour avec vous
eribwága (rad. -buag-) v. intr. répandre, déborder erídémba (rad. -démb-) v. cajoler
amagetsé ámábwag’omo nyu̧ ́mba l’eau se erídemb’omwána cajoler un enfant
̧
eridembyâ 54 ̧
erigábo
̧
eridembyâ ̧ v. trans. louer, flatter
(rad. -demb-i-) prépare les repas, et parfois on les y
k’u̧kátadembay’ omú̧kalı ̧́ wawu tu aimes consomme aussi. La volaille et certains
vraiment flatter ta femme membres de la famille y logent
erídésa (rad. -dés-) v. trans. décorer, dessiner ̧ ̧ bhálha (rad. -fu̧ bhalh-) v. intr. se décolorer,
erifu
̧́
erıdeu ̧ ́ma (rad. -déu̧ m-) Var. : erıdegu̧ ̧́ ́ma v. perdre sa couleur esyongímba
battre. Se dit du battement du cœur dans les syabırí̧ ̧fu̧ bhalir’ omo magétse les habits ont
derniers moments de sa vie omútim’ perdu leur couleur dans l’eau
ákinádeú̧mâ le cœur bat encore ; en d’autres ̧ ̧ ́lha (rad. -fu̧l-) v. trans. laver les habits. Ce
erifu
mots, il n’est pas encore mort mot est un emprunt car le son ‘f’ n’existe pas
eridínga (rad. -ding-) v. osciller, être balloté par dans les mots nande eri ̧fu̧ lha esyongímba
le vent olúseke lukádingâ le roseau est en laver les habits Syn. : erisukúla
train d’osciller erifúmbu (rad. -fumbú) n. 5/6 mystère ekyó
eridi ̧ ngyadi ̧ ̧
ngyâ ̧
(rad. -dingiadingi ̧
-) wámányíbwirá n’ifúmbu ce que tu me dis
v. trans. faire osciller est un mystère. Ce n’est pas du tout clair
erıdódo ̧́ (rad. -dódó) n. 5/6 graisse, huile sur la akábug’ omo mafúmbu masamasâ il ne
sauce, la soupe, dans le haricot cuit et bien parle jamais clairement de façon qu’on puisse
huilé le comprendre du premier coup. Il en fait un
erídódo (rad. -dódo) n. 5/6 la graisse de la grand mystère
viande. L’huile sur la sauce, la soupe. Le erífumbúla (rad. -fúmbul-) v. découvrir,
terme est surtout utilisé au pluriel recouvrer, retrouver quelque chose de perdu
eridodomána (rad. -dodoman-) v. être trempé Stanley mwâfúmbúl’ ekóngô Stanley
eridokyâ̧ (rad. -doki ̧-) v. tourner la pâte dans la découvrit le Congo
marmite erífurukúta (rad. -fúrukut-) v. oser, braver
eridónga (rad. -dong-) v. se ramollir. Se dit des akáfurukutawá lindi cette personne est trop
fruits qui sont mûrs ou de la viande dure qui, téméraire
en cuisant, devient tendre erífwathúra (rad. -fúathur-) v. photographier
̧́
erıdongodyâ (rad. -dóngodi ̧-) v. trans. gober (emprunt au français) omundú
eridu ̧ ̧ dú̧ma (rad. -du̧ dum-) v. plonger syáfwathurefwathúrê, akáyikoler'ebíwe
eri ̧du̧ du̧ m’ eri ̧handá ry’omó rırega ̧́ plonger un homme n’imite pas tous les jours, il agit
la coupe dans la calebasse personnellement
erıdu ̧́ ̧́ku̧ (rad. –dúkú̧) n. 5/6 type de danse erífyethúra (rad. -fíethur- fáthur-) Var. :
pendant laquelle les danseuses se erífathúra v. photographier
trémoussent tout en étant courbées erîgâ (rad. -íg- (-ígV-)) v. apprendre, étudier
eridúnda (rad. -dund-) v. faire un mouvement de eríg’amasáta apprendre à danser
ressort allant de haut en bas et donnant une erigába (rad. -gab-) v. trans. partager, diviser
sensation de confort. Se dit d’une auto, d’un omundú akály’ eri ̧gabó bakámugabirâ un
fauteuil, d’une personne qui fait trembler son homme mange la part qui lui est dévolue. En
derrière, c’est-à-dire une belle femme ; d’autres termes, il faut se contenter de sa part
dandiner et ne pas avoir de jalousie vis-à-vis des autres
eridu ̧ ̧ ́nga (rad. -du̧ ng-) v. trans. mélanger omúlumé syáligan’ eri ̧gabó ríwe un
plusieurs liquides, remuer un objet dans un homme ne refuse jamais la part qui lui est
liquide impartie
́ ̧ ̧ ́sa (rad. -dú̧s-) v. intr. mourir
erıdu erigabána (rad. -gaban-) v. partager entre soi,
erídwíka (rad. -dúik-) v. trans. faire l’amour se diviser en plusieurs, faire scission
̧́
erıfafani ̧
syâ (rad. -fáfanisi ̧-) v. confondre avec ̧
erigábo (rad. -gabo) n. 5/6 une part de viande,
Syn. : eri ̧sosekanıá̧ un morceau de viande prêt pour la cuisson
erifanána (rad. -fanan-) v. ressembler à (mot ou déjà cuit. Quand une famille abat une
d’emprunt au swahili) Syn. : erisósa chèvre ou un porc, elle le partage entre tous
erífatúra (rad. -fátur-) v. trans. photographier les membres de la famille pour que tous, à
(emprunt au français) cette occasion, aient de la viande. Ce partage
erifi ̧ fi ̧ a̧ (rad. -fi ̧fi ̧-) v. ternir est statué selon le degré de parenté. Par
́ ̧ fı
erıfi ̧ ya ̧́ (rad. -fífi ̧y-) v. ternir nábi ̧rıfí̧ ̧fıya ̧́ Náhó exemple, l’oncle ou la tante mangera toujours
kerá nábya mubuy’ókwaho j’ai terni. le cou. On partage un tout petit peu de tout
Avant, j’étais vraiment belle, plus que (celui qui aura le cou aura aussi un morceau
maintenant d’estomac, un morceau d’intestin, de foie,
erifı ̧ kấ̧ (rad. -fikáa) n. 5/6 cuisinière. Le pluriel, etc. La tête est réservée au chef de famille.
amafíka, signifie ‘la cuisine’ ané omo On la cuit quelques jours plus tard, dans une
mafıkâ ̧́ il/elle est à la cuisine. La cuisine est feuille de bananier. Le chef de famille la
une maisonnette construite derrière la mange soit chez lui, soit dans la hutte des
maison principale. Dans la cuisine, on anciens. Les femmes ne peuvent y toucher,
erigága 55 erigása
comme pour les sauterelles, la poule, les parler erigambul’omwátsi raconter une
œufs, le lait. Mais ces coutumes se dégradent. histoire omú̧kali ̧ wagu akágambulá ndeke
Les femmes mangent de tout aujourd’hui omútimá íni ané omondâ ton épouse
omundú akálya eri ̧gabó bakámusoherâ raconte les histoires calmement
une personne mange la part qui lui est erígambwâ (rad. -gámbu-) v. être de trop, ce
dévolue dont on a assez et qu’on laisse traîner ou
erigága (rad. -gag-) v. se gâter. Se dit de la qu’on rejette
nourriture qui devient aigre après un certain erigána (rad. -gan-) v. trans. refuser (ne pas
temps séparant la cuisson de la manducation accepter) námágan'erigendá nagu je refuse
eriyir’ ekıgayi ̧́ ̧a avoir une main qui rend la de faire l’amour avec toi
nourriture aigre lorsqu’on la touche ̧
erigána (rad. -gana) n. 5/6 cent
erigagíra (rad. -gagir-) v. grincer des dents ̧
erigánga (rad. -gangá) n. 5/6 un sacrilège
erígagíra (rad. -gágira-) v. trans. parler erígagir’ ̧
eríkol’erigánga commettre un sacrilège.
̧
ebinywâ parler de quelque chose avant d’en Quand on en commet, on doit subir des rites
avoir parlé aux hommes dans un tribunal de purification pour qu’il soit effacé et qu’on
̧
erigagi ̧
ryâ (rad. -gagiri ̧-) v. avoir la mauvaise ne doive plus le compenser par un malheur.
main qui fait gâter toute nourriture que l’on Le sacrilège peut être involontaire. C’est tout
touche ce qui viole la loi naturelle, la loi normale, le
erígalagánda (rad. -gálagand-) v. intr. se cours normal des choses. Engendrer des
promener par ci par là sans but précis jumeaux, par exemple. Ce terme est plus fort
erigaláma (rad. -galam-) v. intr. se coucher sur que erilólo ‘le péché’ que l’on peut confesser
le dos afin qu’il s’efface
erigalamukála (rad. -galamukal-) v. intr. erígánga (rad. -gáng-) v. être en surplus et
dégringoler (descendre précipitamment d’une traîner sans être consommé obundú
hauteur) bwámágánga la pâte est de trop et on ne la
erigalíka (rad. -galik-) v. mettre sur le dos consomme pas entièrement
erigalik’ engobı ̧́ y’ émbené y’ahísi étendre erígangagánga (rad. -gángagang-) v. errer, être
la peau d’une chèvre par terre pour la sécher indigne de confiance
erigalikiríra (rad. -galikirir-) v. étendre par eriganíra (rad. -ganir-) v. refuser omúkali ̧
terre expressément erigalikirir’ éngokó syáliganir’ ıba ̧́ la femme ne refuse jamais à
y’oko mulíro étendre la poule sur le feu en son mari de faire l’amour eriganir'omo
vue de brûler son duvet et la rôtir tu̧gotséri ̧ rester dans le sommeil
erígalikiríra (rad. -gálikirir-) v. mettre sur le eriganiríra (rad. -ganirir-) v. rester collé,
dos quelqu’un ou quelque chose de manière refuser avec force et détermination amátsitsi
consciente et voulue avec détermination abíriganirir’oko kisoméko le jus de banane
erígalikirir’éngokó y’oko mulíro étendre la (qui est comme de la colle) est resté collé sur
poule sur le feu pour la rôtir ou, si elle n’est la chemise
pas ouverte, c’est pour brûler le duvet qui y ̧
erigani ̧
ryâ ̧ v. penser, réfléchir,
(rad. -ganiri-)
reste après le déplumage méditer, cogiter u̧ kágani ̧rayákı ̧́ nagu?
erigalikwâ (rad. -galik-u-) v. être étendu par ngágani ̧rayá bínéne à quoi penses-tu ? Je
terre par quelqu’un d’autre pense à beaucoup de choses (sous-entendu :
̧
erigali ̧
ranı á̧ (rad. -galir-an-i ̧-) v. trans. contrarier, c’est pourquoi je suis passif)
̧
fâcher ísiwagali ̧
ranaya mú̧lıkyenyu
̧́ ̧ il ne eriganúla (rad. -ganul-) v. reprendre
faut pas contrarier votre compagnon connaissance après un épuisement résultant
erigalirwâ (rad. -galir-u-) v. intr. se fâcher d’un long moment sans avoir mangé ; se
erigalwâ (rad. -galu-) v. souffrir Syn. : eryagalwâ raviver
̧
erigalyagalyâ (rad. -gali ̧-) v. étendre par terre, eriganyagánya (rad. -ganyagany-) v. bien
se rouler eri ̧yi ̧galyagaly’ ahísi se rouler par connaître son métier
terre, se coucher par terre sur le dos et eriganyíra (rad. -ganyir-) v. avoir de la pitié, de
bouger dans divers sens la miséricorde, du pardon ; être sensible au
̧
erigalyagalyâ (rad. -gali ̧agali-) v. rouler par malheur d’autrui. Pardonner un mal
terre quelconque qu’on nous fait
erígámba (rad. -gámb-) v. être beau erigánza (rad. -ganz-) v. trans. compter,
omusík’oyú̧ agámbıre ̧́ cette fille est très calculer, énumérer
belle eriganzíka (rad. -ganzik-) v. être comptable
erígámba (rad. -gámb-) v. intr. être de trop. Se óbutágánzika ce qui est innombrable
dit de la nourriture obundú erigarámba (rad. -garamb-) v. négliger, laisser
bwámányígámba j’ai trop de pâte (je n’en pourrir
peux plus de manger) erigása (rad. -gas-) v. trans. dire wámágasá ki ̧ ?
erigambúla (rad. -gambul-) v. intr. causer, wámágasa mwátsı ̧́ ki ̧ ? que dis-tu ? Que
erígasáma 56 ̧
erigéngélégengele
racontes-tu comme nouvelle ? bruits grinçants. Se dit uniquement des dents
erígasáma (rad. -gásam-) v. intr. s’étonner en ̧
erigegeryâ ̧ v. laisser (un champ en
(rad. -gegeri-)
ouvrant la bouche à cause de l’émotion friche) eri ̧gegery’ eriríma laisser un champ
erígasukála (rad. -gásukal-) v. être étranglé, en friche
mourir. Avoir quelque chose qui coince dans erígegúla (rad. -gégul-) v. partager (de la pâte
la gorge en la mangeant)
erígáta (rad. -gát-) v. être paresseux. La paresse erígelegénga (rad. –gélegeng-) v. être oisif,
est un grand vice, surtout pour les femmes. Il sentir une certaine paresse en soi qui pousse
s’agit surtout de rester sans un travail à ne pas faire quelque chose
acharné à la maison : entretien de la maison, erigelúla (rad. -gelul-) v. écumer, séparer du
préparation de la nourriture pour le mari, les liquide par filtration ou tout simplement en
enfants et les visiteurs, le soin des habits et déversant le liquide flottant erigelul’
de ce qui la concerne à la maison. Une fille amágú̧ta obtenir de l’huile de palme en
paresseuse risque de ne pas trouver un l’écumant
candidat au mariage. Pour l’homme, être erigémba (rad. -gemb-) v. raser, couper les
paresseux, c’est ne pas savoir travailler pour cheveux. Quelques jours après le deuil, tous
subvenir à tous les besoins de sa famille : les individus qui ont connu le défunt sont
champs, chasse, pêche, construction de la obligés de se raser la tête afin de faire
case et tout ce qui est nécessaire pour la disparaître les cheveux qu’il a vus et qu’il ne
famille doit plus voir de l’au-delà où il continue à
erígatáha (rad. -gátah-) v. être paresseux vivre
erigatsagátsa (rad. -gatsagats-) v. intr. manger erigembwâ (rad. -gemb-u-) v. se faire couper les
sans appétit cheveux. On se fait couper les cheveux soit
erigatsangúla (rad. -gatsangul-) v. trans. ouvrir par mode, soit lors d’un deuil. Quelques jours
grand les yeux erigatsangul’ améso ouvrir après un deuil, tous les individus qui ont
grand ses yeux connu le défunt sont obligés de se raser la
erigatsúka (rad. -gatsuk-) v. changer de couleur, tête afin de faire disparaître les cheveux qu’il
devenir terne a vus et qu’il ne doit plus voir de l’au-delà où
̧
erigatsyâ (rad. -gats-i ̧-) v. effrayer. Causer une il continue à vivre
terreur quelconque chez un individu erigemúla (rad. -gemul-) v. payer une
̧ gatsyâ
eriyi ̧ se rendre farouche redevance. Payer une partie de sa récolte au
erigáya (rad. -gay-) v. trans. refuser d’accepter chef eriyigemúla payer une redevance pour
une chose parce qu’on la juge trop petite une faute, un sacrilège qu’on a commis. Cette
(nourriture, morceau de viande), ou parce redevance peut être en nature ou en espèces
qu’on est fâché à la suite d’une réprimande. erigénda (rad. -gend-) v. trans. aller quelque
Un enfant qui agit de la sorte est laissé pour part, marcher, effectuer un voyage eri ̧gendy’
compte et on ne s’occupe plus de lui. Cela lui ̧
éngulu; erigendy’ omwátsi faire courir la
apprendra à accepter tout, sinon il mourra de nouvelle
faim dans ce milieu où l’on n’a pas à gaspiller erigénda (rad. -gend-) v. mourir omu̧ koni ̧
la nourriture wetw’ágéndi ̧re notre malade est mort (litt. :
erigebwâ (rad. -gebu-) v. le fait de se faire ‘notre malade est parti’)
couper les cheveux. Ce terme s’emploie erigendagénda (rad. -gendagend-) v. avoir une
principalement pour la coupe des cheveux mauvaise conduite
lors d’un deuil erigendéka (rad. -gend-ik-) v. intr. aller bien
erigéga (rad. -geg-) v. limer, raser avec une lame. (pour les affaires) ebindú byagu
Faire quelque chose de manière à lui enlever binámútagendéka kwê? est-ce que vos
la couche extérieure erigeg’ engobı ̧́ affaires marchent bien ?
y’émbene enlever la peau d’une chèvre erigenderána (rad. -genderan-) v. s’aggraver.
abattue et tendue pour le séchage erigeg' olukímba lwámágenderána la déchirure
olúnyála couper l’ongle, limer l’ongle dans l’habit s’aggrave
erigegéna (rad. -gegen-) v. tamiser un liquide ̧
erigendyâ (rad. -gendi ̧-) v. faire marcher.
pour en faire couler la lie à l’extérieur eri ̧gendy’omwána faire marcher l’enfant, lui
obútsemy’ obúgégene une joie pure, apprendre à marcher eri ̧gendy’omundú
inaltérée y’omw'’áni faire marcher quelqu’un à quatre
erigegenúla (rad. -gegenul-) v. trans. filtrer pattes
erigegenul’ amágú̧ta filtrer l’huile en la erígengagénga (rad. -géngageng-) v. être
laissant couler dans un récipient en petite parfait ; être homme de parole, être honnête,
quantité généreux
erigegéra (rad. -geger-) v. avoir une sensation ̧
erigéngélégengele (rad. -gengélégéngele
désagréable des dents lorsqu’on entend des (-L%)) n. 5/6 sorte de danse exécutée par les
erígenyangukála 57 erigondóka
vieux lors de la cérémonie de circoncision. Le erigobagobána (rad. -gobagob-an-) v. intr.
terme est employé au pluriel s’entrelacer
amagéngélégengele erigobéka (rad. -gobek-) v. trans. cacher dans un
erígenyangukála (rad. -gényangukal-) v. coin
se fissurer erigobóla (rad. -gobol-) v. intr. causer un délit,
erígenyengúka (rad. -gényenguk-) v. intr. se causer une grande catastrophe léro
briser, se fissurer ekisandó námábigobóla malheur à moi car je viens de
kyámágenyengúka le pied se fissure causer une catastrophe ! Par exemple, rendre
erigeragéra (rad. -gerager-) v. être honnête, enceinte la fille d’autrui ou tuer quelqu’un
être droit ̧
erigoboleryâ (rad. -goboleri ̧-) v. causer des
erigeragerána (rad. -gerageran-) v. être répandu dommages à autrui
partout. Remplir un lieu. Se dit par exemple erigóga (rad. -gog-) v. trans. écraser sur une
pour une inondation où l’eau se répand meule Syn. : eriswâ
partout et remplit tout. Se dit aussi pour une ̧́
erıgóle (rad. -gólé) n. 5/6 un type de gros
foule immense d’hommes abandú poisson, rouge et blanc
bámágerageran’ omókíbúga les hommes erigólo ̧ (rad. -golo) n. 5/6 le soir
remplissent la cour ̧
erigologólo (rad. -gologolo) n. 5/6 le soir
erigeréka (rad. -gerek-) v. faire remonter un proche de la nuit. Pour le salut à ce moment
liquide à la surface Syn. : erítyoméka de la journée, on dit kúti bonjour (litt. :
erígeréka (rad. -gérek-) v. écumer, faire ‘quoi ?’ ou ‘quelle nouvelle ?’), wásibi ̧ re
̧ as-
remonter à la surface d’un liquide (l’eau, par tu passé la journée en étant... ?, wábu̧ ́kıre ̧́
exemple) un autre liquide plus léger (l’huile, es-tu réveillé ? Celui-ci est le salut du matin
par exemple) eríyigeréka remonter à la ou de celui qu’on rencontre à n’importe quel
surface (en parlant de l’huile) (-yi- = un moment de la journée ou de la nuit mais
réflexif) qu’on n’a plus vu depuis longtemps
erigeréra (rad. -gerer-) v. enfermer. Maintenir à ̧
ngándyas' omwigologólo je viendrai le soir
l’intérieur émbu̧ lá yámányigeréra la pluie erigolokála (rad. -golokal-) v. se redresser. se
me maintient à l’intérieur dit des arbres qui étaient penchés et qui
̧
erigerereryâ (rad. -gerereri ̧-) v. imiter reprennent leur position initiale
eri ̧gererery’ ému̧ mu̧ imiter un muet, faire erigolóla (rad. -golol-) v. trans. faire pencher une
comme si l’on était muet branche ou un arbuste en tirant vers soi
̧
erigereryâ (rad. -gereri-) ̧ v. imiter erigololóka (rad. -gololok-) v. intr. être incliné.
oyowagereráy’énzoká mwâhónóká Se dit des arbres mais aussi des êtres
kw'endâ celui qui imita le serpent eut son humains qui commencent à fléchir sous le
ventre écorché, c’est pourquoi il faut imiter poids de l’âge
avec circonspection erigololokála (rad. -gololokal-) v. se redresser.
̧
erigereryâ (eriríma) (rad. -gegeri-)̧ Se dit des arbres qui étaient penchés et qui se
v. trans. laisser en friche (un champ) redressent
erigeryâ ̧ (rad. -geri ̧-) v. goûter aux aliments pour erigomba ̧ (rad. -gomba (-L%)) n. 5/6 le
voir s’ils sont cuits ou assez salés omúlumé tambour, un grand tambour dont on se sert
syáli ̧gerayâ un homme ne goûte jamais aux pour convoquer les gens chez le chef ou le roi
aliments de cette manière, sinon il ne fera pour un grand rassemblement balimúwata
que goûter aux filles et aux femmes sans ̧
amarigomba (amagomba) ils jouent déjà les
jamais se décider à cohabiter définitivement grands tambours
avec l’une d’elles eri ̧gery’ obúkulê palper la erígómba (rad. -gómb-) v. trans. prier tugómbé
grossesse d’une femme Nyamuhanga prions Dieu
erigésa (rad. -ges-) v. moissonner eriges’obúlo erígómba (rad. -gómb-) v. intr. tomber en faillite
moissonner le mil, moissonner en coupant les omu̧ ́kaly’ oyu̧ ́ ámabınyı ̧́ gombesyâ
̧́ cette
tiges des céréales (mil, blé) car, dans la femme m’a fait tomber en faillite
montagne, on cultive le blé, le riz erígombóla (rad. -gombol-) v. trans. redresser
erigi ̧ gi ̧ mána̧ (rad. -gigi ̧man-) v. être blasé, (une houe) erígombol’ eyısu̧ ̧́ ́ka redresser
rester sans aucune envie de faire quelque une houe, réparer une houe
chose et, de ce fait, garder une certaine erigomóka (rad. -gomok-) v. intr. être rassasié
froideur Syn. : eri ̧hu̧ hu̧ mána erigomóra (rad. -gomor-) v. trans. battre
erıgi ̧́ syâ̧ ̧ v. enseigner
(rad. -íg-is-i-) erigónda (rad. -gond-) v. intr. être fatigué, être
erıgo ̧́ (rad. -gó) Var. : erigô ̧ n. 5/6 la cuisse, la vaincu námásalá nagónda je suis déjà
jambe fatigué
erigóba (rad. -gob-) v. être pris (piégé) dans un erigondóka (rad. -gondok-) v. intr. tourner
engrenage enyamá yámágob’omóméno la erigondok’orukúmba tourner dans un
viande reste prise dans mes dents tournant
̧
erigondyâ 58 ̧ ̧ myâ
erigu
̧
erigondyâ ̧ v. trans.
(rad. -gondi-) vaincre, battre
convaincre erigulíra (rad. -gulir-) v. trans. acheter pour
erigonéra (rad. -goner-) v. mépriser, sous- erigulir’omu̧ ́kalı ̧́ y’olukímba acheter un
estimer omu̧ ́kalı ̧́ w’íwé ábirimugonéra sa habit à la femme
femme l’a déjà méprisé pour de bon erigulúka (rad. -guluk-) v. intr. voler (se déplacer
erigonéra (rad. -goner-) v. être rassasié. Se dit dans l’air au moyen d’ailes) Náméy’
lors d’un repas copieux, quand on ne sait plus amáhungú ıni ̧́ agu
̧ ̧ ́lu̧kire
̧ je suis arrivé trop
rien manger. Autrement dit, c’est quand on tard (litt. : ‘je rencontre les éperviers déjà
mange au-delà de son appétit envolés’)
̧
erigoneryâ (rad. -goneri ̧-) v. être rassasié erigulukíra (rad. -gulukir-) v. sauter sur (d’une
erigónga (rad. -gong-) v. donner un cadeau, manière sauvage et précipitée) ekisoro
généralement à une femme, pour l’amadouer kyámágulukir' émbene le léopard saute sur
avec l’intention de l’épouser ou de s’en faire la chèvre
une amie erigu ̧ ̧ lu̧kyâ (rad. -guluki-)̧ v. trans. tamiser
erigongéra (rad. -gonger-) v. être fatigué eri ̧gu̧ lu̧ ki ̧ry’ enganó y’ oko rihúngá kw'
̧
erigongyâ (rad. -gongi ̧-) v. trans. convaincre, eyıhyâ ̧́ tamiser le blé à l’extérieur à l’aide du
subjuguer, affaiblir vent
erigonyóka (rad. -gonyok-) v. intr. tourner erigulumikíra (rad. -gulumikir-) v. être brûlé
erígónza (rad. -gónz-) v. trans. goûter erigulumíra (rad. -gulumir-) v. intr. être en feu,
̧́
tanyıgonzesy’ oko byályá byagu laisse-moi prendre feu ekísuki kyámágulumíra la
goûter à ta nourriture brousse prend feu
erigoragóra (rad. -goragor-) v. intr. devenir erigulumiríra (rad. -gulumirir-) v. être consumé
crépusculaire par le feu enyú̧mba yage yámágulumiríra
erigorána (rad. -goran-) v. intr. affluer ma maison a été consumée par le feu
erıgósi ̧́ ̧ (rad. -gósi)̧ n. 5/6 une maladie de la erigu ̧ ̧ lu̧miri ̧ ri
̧ bwâ
̧ (rad. -gulumir-ir-ibu-)̧ v.
peau consistant en de petits boutons être consumé complètement
erígosóla (rad. -gósol-) v. trans. donner au erigu ̧ ̧ lu̧mú̧ka (rad. -gu̧ lumuk-) v. désespérer,
visiteur quelque chose en retour de ce qu’il a quitter brusquement une assemblée ou sa
apporté erígosol’omu̧ géni ̧ donner un présent famille parce qu’on n’a pas gain de cause
au visiteur en retour de ce qu’il a apporté. erigu ̧ ̧ lyâ (rad. -guli ̧-) v. vendre eri ̧gu̧ ly’ émbene
C’est l’habitude chez les Nande. On peut vendre une chèvre. Et jamais : vendre sa fille
aussi dire erısu ̧́ ̧ by’omo kitíri ‘remettre dans ́ ̧ ̧́ma (rad. -gú̧m-) v.
erıgu supporter
le panier’. On peut remettre des biens en ̧́ m’omútíma supporter l’insupportable
erıgu̧
nature (de la nourriture qu’on sait rare chez erigu ̧ ̧ mangiryâ ̧ (rad. -gumangiri ̧-) v. malmener
le visiteur) ou en espèces (de l’argent, mais en poussant ici et là
pas nécessairement l’équivalent) erigu ̧ ̧ máta (rad. -gu̧ mat-) v. remplir la bouche
̧́
erıgosyâ (rad. -gósi-) ̧ v. regarder avec de mauvais de nourriture erigu ̧ ̧ mat’ eríbugu fourrer une
yeux banane plantain dans la bouche. Se dit des
erígotóla (rad. -gótol-) v. trans. redresser (la ogres qui, d’après les contes, avalaient leurs
houe) erígotol’ eyısu̧ ̧́ ́ka redresser la houe victimes d’une seule bouchée
erigotséra (rad. -gotser-) v. dormir erigu ̧ ̧ matyâ (rad. -gumati ̧-) v. faire avaler
erigotser’otúlo, erigotser’otu̧ gotséri ̧ dormir quelque chose à quelqu’un d’une seule
̧
ehigotserı ̧́ hikámwi
̧ ̧
bâ il s’endort (litt. : ‚le bouchée en lui remplissant la bouche de cette
sommeil le vole’) úgótsere mirembe dors en nourriture
paix ngándigotserá yó bibiri je passerai erigumbáha (rad. -gumbaha) v. devenir stérile.
deux nuits là-bas La stérilité est un défaut intolérable chez la
erigóya (rad. -goy-) Var. : erígóya v. se balader, femme. Elle provoque un divorce immédiat
aller en pirogue ou bien la femme stérile autorise son époux à
erígóya (rad. -góy-) v. se balader, aller en pirogue avoir des relations matrimoniales avec une
erigúla (rad. -gula) v. acheter erigul’ émbene de ses sœurs fertiles. La stérilité est causée
acheter une chèvre. Bien que la dot soit par un esprit malveillant ou un sorcier
élevée (dix chèvres), son équivalent en erigumbahyâ ̧ (rad. -gumbahi ̧-) v. causer la
argent fluctue avec la monnaie ; mais on ne stérilité chez une personne, par exemple en
dira jamais ‘acheter une fille’ l’ensorcelant
́ ̧ ̧ lınga
erıgu ̧́ (rad. -gu̧ling-) v. arrondir erıgu ̧́ ̧ ling’
̧ erigumbána (rad. -gumban-) v. devenir stérile
enyúngu arrondir de la terre glaise pour en ngyônó nágúmbene voici que je suis devenu
faire une marmite. Le terme s’utilise stérile
également dans le sens figuré ‘je vais erigu ̧ ̧ miryâ ̧ (rad. -gumir-i ̧-) v. pousser, bousculer
t’arrondir‘ ̧́
ngándíkú̧gu̧ lınga táhi je erigu ̧ ̧ myâ (rad. -gumi ̧-) v. supporter, tenir
t’arrangerai, mon cher, pour dire : je vais te ferme, inébranlable eri ̧gu̧ my’ omútíma tenir
erigúnda 59 erihahamúka
le cœur inébranlable poule à une ou plusieurs chèvres
erigúnda (rad. -gundá) n. 5/6 un orage erihabíra (rad. -habir-) v. dire quelque chose de
̧ ̧ ́nda (rad. -gu̧nd-) v. intr. vieillir (en parlant
erigu déplacé à
d’un objet) erihabúka (rad. -habuk-) v. être sauvé d’une
̧ ̧ ndagu̧ndyâ (rad. -gundagund-i ̧-)
erigu v. catastrophe (physique ou morale). Être sauvé
faire la bordure d’un habit en zigzag d’un grand dénuement námáhabúka léro,
erigundíra (rad. -gundir-) v. trans. saisir, prendre kundi wámâsâ cette fois-ci je suis sauvé car
erigundirána (rad. -gundiran-) v. intr. se battre tu viens
erigúndu (rad. -gundu) n. 5/6 désobéissance, ̧
erihabu ̧ kyâ (rad. -habuki ̧-) v. recevoir un
manque d’égards. Le fait d’être têtu awíty’ visiteur, sauver eri ̧habu̧ ky’ omu̧ géni ̧
erigúndu il est têtu recevoir une visite d’un hôte chez soi
erigundúka (rad. -gunduka) v. intr. devenir fou erihabúla (rad. -habul-) v. corriger
erigúndwê (rad. -gundúe) n. 5/6 un combat eríhabwâ (rad. -hábu-) v. être donné
d’enfants erihabyâ̧ (rad. -hab-i-) ̧ v. faire un faux-pas en
erigúnga (rad. -gunga) Var. : olugúnga n. 5/6, parlant, faire un lapsus linguae léro
11/6 feuille de bananier. On s’en sert pour wámáhabyâ cette fois, tu fais un faux-pas en
couvrir les aliments dans la maison, comme parlant. Ceci n’exige pas un payement en
parapluie, ou comme literie pour les feuilles compensation, comme pour erihába. Si l’on
sèches a commis un lapsus linguae, il suffit de
erigúnga (rad. -gung-) v. délirer, devenir fou, redresser immédiatement son erreur en
être extravagant wámâgúnga kwéhìí? est-ce demandant qu’on soit excusé. Cela se fait en
que tu es devenu fou ? Se dit de quelqu’un poussant un ‘há! múngányire hélas!
qui était normal et qui devient brusquement pardonnez-moi
fou à la suite d’une maladie erigungá ly’ eríhagalála (rad. -hágalal-) v. être dressé, être
amagétse une tempête dru esulú yámáhagalála le pénis est dru,
erigungagúnga (rad. -gungagung-) v. perdre dressé ukányihagalalá kúti comment te
tout équilibre tiens-tu ainsi debout à côté de moi ?
erígungagúnga (rad. -gúngagung-) v. perdre ̧́
erıhagalalyâ (rad. -hágalali ̧-) v. tenir droit,
tout équilibre tenir dru erıhagalaly'esúlú̧ tenir le pénis
erigungáma (rad. -gungam-) v. confesser Syn. : droit, dressé erıhagalaly’ ̧́ omútwê tenir sa
eríbikúla tête toute droite avec fierté
erigu ̧ ̧ ́nza (rad. -gu̧nz-) v. finir, terminer. Pour eríhagáma (rad. -hágam-) v. se dresser taleby’
Kavutirwaki, ce terme est surtout employé en ebitwá ebyámáhagamá birya regarde ces
plaine Syn. : eríbúga monts qui se dressent là-bas
erígúsa (rad. -gús-) v. trans. jeter, abandonner ̧́
erıhagamyâ (rad. -hágami ̧-) v. tenir élevé
erígus’ ámesó w’ahísi regarder par terre à ̧́
erıhagamy’ emi ̧nywâ tenir les lèvres en
cause de la honte (litt. : ‘jeter les yeux par haut
terre’) eríhagáta (rad. -hágat-) v. porter
erígúsa (rad. -gús-) v. lancer (une énigme) ̧́
erıhagatyâ (rad. -hágat-i ̧-) v. trans. faire porter
erígus' obúsindi donner une énigme à un objet en le tenant avec la main au-dessus
laquelle on doit répondre, sinon on est battu de la tête erıhagaty’ ̧́ omu̧ ́kalı ̧́ y’ ekitíri faire
erígusánga (rad. -gúsang-) v. jeter ici et là, porter à la femme un panier
disperser erihagúka (rad. -haguk-) v. battre rapidement
́ ̧ ̧ su̧kaliryâ
erıgu ̧ ̧ v. écraser sur
(rad. -gúsukalir-i-) (en parlant du cœur)
̧́ su̧ kali ̧ry'omútwé w’ ahísi écraser la
erıgu̧ erihagu ̧ ̧́ka (rad. -hagu̧ k-) v. palpiter omútim’
tête par terre ámáhagú̧ka mon cœur bat rapidement. Le
́ ̧ ̧ su̧kalyâ (rad. -gúsukali ̧-) v. écraser
erıgu cœur subit un choc lors d’une mauvaise
erígusungúla (rad. -gúsungul-) v. aiguiser nouvelle. Souvent, des vibrations, même
erígusungul’omúgúsu aiguiser la serpette lointaines, font palpiter le cœur. On dit que
erıgu ̧́ ̧ ́ta (rad. -gú̧ta) Var. : amágú̧ta n. 5/6 l’on s’en doutait bien car le cœur, depuis le
l’huile, particulièrement l’huile de palme moment de l’incident, ne cessait de palpiter
eríhâ (rad. -há-) v. donner eríh’omundú erihagukíra (rad. -hagukir-) v. se précipiter sur
y’émbene donner une chèvre à quelqu’un erihagukir’ ebyályâ se précipiter sur la
nyíhe donne-moi umba donne-moi nourriture
erihába (rad. -hab-) v. commettre un outrage ; erihagu ̧ ̧ kyâ (rad. -haguk-i-)̧ v. faire sursauter
prononcer une parole qui choque et pour erihagu ̧ ̧ ky’ omútíma faire sursauter le cœur
laquelle il faut une réparation rituelle. Cette erihahamúka (rad. -hahamuk-) v. parler
erreur se situe au niveau de la parole. Pour la précipitamment sans arrêt (surtout pendant
réparer, on paie suivant la gravité de le sommeil) ebi ̧nywá by’ erihahamúka les
l’erreur ; cette compensation peut aller d’une paroles lancées dans la colère et sans
̧
erihahu̧ kyâ 60 erihána
contrôle ̧́
erıhali ̧
syâ ̧ v. intr.
(rad. -hálisi-) se vanter
̧
erihahu̧ kyâ (rad. -hahuki-)̧ v. trans. faire palpiter omu̧lwan’oyú̧ akáhalisaya ̧ nábî ce garçon
eri ̧hahu̧ ky’omútíma faire palpiter le cœur se vante un peu trop (litt. : ‘ce garçon vante
eríháka (rad. -hák-) v. peindre, mettre une mauvais’)
couleur sur eríhak’ émbembá y’oko eríhalúla (rad. -hálul-) v. raser, polir, râper,
lu̧ hımbo ̧́ peindre le mur avec de la chaux raboter
eríháka (rad. -hák-) v. intr. être en état de ̧́
erıhalu ̧ likyâ ̧ (rad. -hálul-ik-i-) ̧ v. trans. aider à
gestation, en parlant des animaux. émbene polir, aider à enlever les restes de nourriture
yage yámáháka ma chèvre est en état de leká ngáku̧ ́halu̧ li ̧kay’ enyúngu laisse-moi
gestation t’aider à nettoyer la casserole
eríhakába (rad. -hákab-) v. enduire eríhakab’ érihálwâ (rad. -halúa H) Var. : ámahálwâ
amágú̧ta s’enduire d’huile. En général, on (-ahul-) n. 5/6 le surnom, le sobriquet (le
souhaite que la peau d’une femme soit claire. mot dérive probablement de la racine -ahul-
Ainsi, les mûlatresses sont considérées dans eryâhúla ‘nommer’)
comme des femmes très belles ̧
erihalyâ (rad. -hali ̧-) v. intr. commettre un
eríhakabána (rad. -hákaban-) v. intr. se battre sacrilège. Ainsi, par exemple, quiconque met
̧́
erıhakabyâ (rad. -hákab-i ̧-) v. trans. enduire au monde un monstre commet un sacrilège et
̧́
erıhakaby’omundú y’amágu̧ ́ta enduire doit de ce fait procéder à des réparations
quelqu’un d’huile rituelles pour effacer cet outrage. Le même
eríhakaháka (rad. -hákahak-) v. peindre partout terme s’utilise pour ceux qui manquent
de manière désordonnée eríhakahak’ d’égards à l’endroit des beaux-parents. Ils
émbembá y’oko lu̧ hımbo ̧́ mettre la chaux doivent aussi payer un dédommagement
partout sur les murs de la maison ̧́
erıhalyâ (rad. -háli ̧-) v. abîmer, faire pourrir
eríhakíra (rad. -hákir-) v. trans. mettre les ̧́
erıhaly’émbene ̧́
yıkérı ̧́
rwê faire pourrir la
détritus (ebınyı ̧́ nyí̧ )̧ qui ont servi à brasser la viande de chèvre en ne la boucanant pas
bière tout autour de la pirogue à bière pour erihámba (rad. -hamb-) v. trans. saisir, prendre,
préparer sa fermentation recevoir son salaire
eríhakíra (rad. -hákir-) v. trans. dissimuler les pis erihámba (rad. -hamb-) v. tenir, attraper
d’une vache avec la bouse pour empêcher le nabírihamb’ekíkohólo j’ai attrapé la toux
veau de sucer le lait erihamba̧ (rad. -hamba (-L%)) Var. : amahamba
eríhakúla (rad. -hákul-) v. trans. enlever la n. 5/6 les nouvelles constructions
chaux ayireyi ̧ ̧
kal’omo mahamba il est allé
̧́
erıhakyâ (rad. -hák-i ̧-) v. engrosser, causer une s’installer dans les nouvelles constructions
grossesse chez un animal erıhaky' ̧́ émbene (dans le nouveau quartier)
rendre une chèvre enceinte erihambúla (rad. -hambul-) v. intr. se causer un
erihála (rad. -hal-) v. intr. résister malheur, causer un grand préjudice. Par
eríhála (rad. -hál-) v. polir, rendre lisse, raser (un exemple : tuer, mettre enceinte une jeune
terrain) eríhal’olupágo rabotter, polir une fille
planche erihamúla (rad. -hamul-) v. dire d’une personne
̧́
erıhalalu ̧ ́ka (rad. -hálalu̧ k-) v. courir très vite qu’elle est dure ou méchante
eríhalámba (rad. -hálamb-) v. louer, surestimer erihamul’omúndu dire d’une personne
les forces, les mérites, les capacités de qu’elle est dure ou méchante
quelqu’un eríhalamba Nyamuhanga eríhamúla (rad. -hámul-) v. trans. provoquer
glorifier Dieu, le magnifier, le surestimer l’abondance de nourriture par la parole
eríhálha (rad. -hálh-) v. avoir la diarrhée eríhamúla (rad. -hámul-) v. permettre, autoriser
enyamá yıháli ̧́ ̧re de la viande pourrie ekíro ki ̧hamwıre ̧́ le jour autorisé
erihalíka (rad. -halik-) v. maltraiter, oser se eríhamulíra (rad. -hámulir-) v. intr. autoriser,
mesurer eriyihalik’okó ̧́ ̧
mwıbi oser permettre ekíro kihamwıre ̧́ le jour autorisé
s’attaquer à un voleur ̧́
erıhamyâ (rad. -hámi-) ̧ v. dresser, se redresser
̧
erihali ̧
kanı á̧ (rad. -halikani-)̧ v. exagérer dans par orgueil
le nombre d’épouses, en avoir trop, en avoir erihána (rad. -han-) v. trans. conseiller Erihan’
partout omundú yó ndeke bien conseiller quelqu’un.
̧́
erıhalikanı á̧ (rad. -hálikan-i ̧-) v. exagérer dans Pratiquement, toute l’éducation chez les
le nombre d’épouses, en avoir trop, en avoir Nande repose sur l’ensemble des conseils
partout. Le peuple nande d’autrefois était qu’un individu reçoit dès sa naissance. Cette
polygame. Mais une polygamie légale pédagogie informelle prend quand même une
abákali ̧ báháli ̧kanıbwê ̧́ trop de femmes forme didactique admirable lorsqu’on sait
pour un seul homme, lesquelles femmes sont qu’elle est étayée par les récits des contes que
plutôt considérées comme des concubines et l’individu (enfant ou adulte) écoute tous les
non des épouses soirs autour du feu ; et, d’autre part,
erihanána 61 erihanúla
lorsqu’on sait que pendant plusieurs mois le kahánga cette personne est un homme ou
jeune homme séjournera dans la forêt pour la femme de fer, une personne très difficile,
circoncision rituelle au cours de laquelle une intraitable
formation est donnée de manière plus eríhánga (rad. -háng-) v. attacher eríhang’
systématique et plus ordonnée émbené y’omókíkoba attacher une chèvre
erihanána (rad. -han-an-) v. se conseiller avec une corde
mutuellement omúlumé n’omú̧kali ̧ eríhangabála (rad. -hángabal-) v. être
bakáhananâ les époux se conseillent turbulent, être agité et bruyant et quelque
mutuellement Syn. : erihanangána peu désobéissant (pour l’enfant)
erihanangána (rad. -hanangan-) v. se conseiller ̧́
erıhangahangyâ (rad. -hángahang-i ̧-) v.
mutuellement ne pas savoir sur quel pied danser. Être
erihánda (rad. -hand-) v. trans. planter en ̧́
perturbé erıhangahangy’omútima avoir le
enfonçant avec une certaine insistance cœur perturbé
erihand’ omútíma être endurant, persévérer erihangáma (rad. -hangam-) v. intr. se tenir droit
(litt. : ‘planter le cœur’) erihand’ oko de manière impeccable, se tenir droit à côté
mundú kw’ erıso ̧́ fixer quelqu’un du regard de quelqu’un qui travaille sans l’aider dans
erihand’ amárwı ̧́ w’ ahísi s’agenouiller son travail
(litt. : ‘planter les genoux au sol’) erihand’ ̧
erihangamyâ (rad. -hangam-i ̧-) v. faire dresser,
emırı ̧́ hi ̧́ ̧ être inamovible, s’installer d’une faire tenir debout, droit ; faire redresser
manière permanente (litt. : ‘planter les ̧
Syn. : erikokolomyâ
racines’) eríhangána (rad. -hángan-) v. intr. se lever
erihanda ̧ (rad. -handa (-L%)) n. 5/6 le gobelet lorsqu’on était couché ou assis. Se dit aussi
̧́
erınyw' amahand’ abiri boire deux gobelets de quelqu’un qui était très malade et qui, à
de bière présent, commence à se lever. Se dit
̧
erihandabu ̧́ka (rad. -handabu̧k-) v. intr. ne également d’un homme devenu riche
savoir que faire, chercher de fausses raisons ̧́
erıhanganı á̧ (rad. -hángan-i-)̧ v. redresser
pour se défendre, être aux abois quelqu’un ou quelque chose qui était tombé
̧
erihandabu ̧ kyâ (rad. -handabu̧ k-i ̧-) erihangíka (rad. -hangik-) v. trans. créer. Se dit
v. trans. malmener eri ̧handabu̧ ky’omúndu uniquement de Dieu Nyamuhanga
malmener quelqu’un physiquement ou mwáhángik’ ekíhúgo Dieu a créé la terre
moralement erihangikwâ (rad. -hangik-u-) v. être créé
erihandíka (rad. -handik-) v. trans. écrire twahangikáwa na Nyamuhanga nous avons
erihandik’ebharúha écrire une lettre été créé par Dieu Créateur
erihandikíra (rad. -handikir-) v. écrire à eríhangíra (rad. -hángir-) v. mettre des étais
erihandikira mugalá wábó y’ebharúha (arbustes) sur les plants de haricots
écrire une lettre à son frère erihángo̧ (rad. -hango) n. 5/6 un bois en forme
̧
erihandi ̧ ri
ki ̧ ryâ̧ (rad. -handikiriri-)̧ v. accuser de fourche
injustement et ce, avec insistance et fermeté eríhangúla (rad. -hángul-) v. trans. détacher
eri ̧handi ̧ki ̧ri ̧ry’ omundú y’obwıbi ̧́ ̧ accuser ukándinyíhangulir’ émbene yage táhi vous
injustement quelqu’un de vol et ne pas tenir allez détacher ma chèvre, mon cher
compte de ses explications justificatives erihangwâ (rad. -hangu-) v. être prédestiné
erihandíra (rad. -handir-) v. trans. mettre des ekindw’ekyó kılwé ̧́ ki ̧nyi ̧hangi ̧rwê cette
étais pour soutenir les plantes rampantes chose m’était prédestinée
(haricots, ignames, etc.) ̧́
erıhangyahangyâ ̧
(rad. -hángiahangi ̧
-) v.
erihandukála (rad. -handukal-) v. intr. quitter ni ne pas savoir sur quel pied danser, être
mundú syálihandukal’omo nyu̧ ́mba c’est ̧́
perturbé erıhangyahangy’omútíma avoir le
une personne qui ne quitte jamais la maison cœur perturbé
erihandu ̧ ̧ kyâ (rad. -handuki ̧-) v. réprimander erihaníka (rad. -hanik-) v. trans. suspendre,
facilement pendre oyó ni ̧ muhanikı ̧ ̧́ w’omúhemba
erihandúla (rad. -handul-) v. trans. inciser pour celui-là est la personne qui suspend le sorgho
ôter ce qui est solidement planté (pour dire qu’il est de grande taille)
erihánga (rad. -hang-) v. trans. faire le beau eriháno ̧ (rad. -hano) n. 5/6 le conseil, la bonne
temps par un rite quelconque, par exemple parole táhulikirira eri ̧hanó rino: akábu̧ li ̧
en sifflant dans une corne spéciale, mettre katôwá kaków’omútwé ınaly’okó ̧́ ̧́
lıko
une papaye dans les cendres du foyer écoute ce conseil : une brebis qui n’entend
erihánga ̧ (rad. -hangá) n. 5/6 racine d’une pas entend seulement lorsque sa tête est sur
plante sauvage, racine servant de fétiche le feu. C’est une manière d’apprendre aux
̧́
erıhir’omo mundú mw’amahánga enfants à suivre les conseils de leurs
ensorceler quelqu’un, lui mettre des fétiches supérieurs
dans le corps afin de le subjuguer oyó ni erihanúla (rad. -hanul-) v. trans. payer le tribut,
erihanúla 62 ̧
erihembu̧ ́ lo
réparer un méfait en payant quelque chose, yámâháya, mbíno halı ̧́ mwıbi ̧́ ̧ mon chien
réparer un sacrilège, une offense quelconque. aboie, il y a peut-être un voleur
Quand, par exemple, on a prononcé par erihayaháya (rad. -hayahay-) v. aboyer à
mégarde le nom d’un beau-parent, on doit lui plusieurs reprises émbwá yámáhayahayá
apporter une poule kwéhi ̧ yabéréki ̧ le chien aboie à plusieurs
erihanúla (rad. -hanul-) v. décrocher ce qui est reprises, qu’y a-t-il ?
pendu ou suspendu eríhayíka (rad. -háyik-) v. servir de support
eríhára (rad. -hár-) v. intr. avoir la diarrhée omúty’oyú̧ wáhayıkı ̧́ ry'embóko
̧́ léro cette
eriharangúra (rad. -harangur-) v. trans. ouvrir fois-ci, c’est cet arbre qui sert de support à ce
largement les yeux eriharangur’ améso bananier
ouvrir largement ses yeux erihayíra (rad. -hayir-) v. trans. gronder, parler à
eriharáta (rad. -harat-) v. intr. poursuivre. Se dit quelqu’un d’un ton élevé et fâché
dans l’expression eriharata okó mwıbi ̧́ ̧ ̧́
erıhebhereryâ (rad. -hébhereri-)̧ v. intr.
‘poursuivre un voleur’ demander avec les yeux, particulièrement
eríharúra (rad. -hárur-) v. trans. égratigner lorsqu’on a faim et qu’on est prêt à manger
̧
eriharu ̧ tsyâ (rad. -haruts-i ̧-) v. égratigner n’importe quoi
omúsaly’ámányi ̧haru̧ tsyâ la lamelle du ̧́
erıhedu ̧ ́ka (rad. -hédu̧ k-) v. intr. se trémousser à
roseau m’égratigne l’aide du tronc, danser
erihása (rad. -has-) v. trans. se dit du coq qui erihegúla (rad. -hegul-) v. mettre de côté
chante aux premières lueurs du jour éngoko ̧́
erıhehelyâ (rad. -héheli-)̧ v. intr. balayer très
yámáhas’ obu̧ ́tu̧ ́ku̧ le coq annonce le début bien wé yôyó wabırı ̧́ hehely’
̧́ enyu̧ ́mba je
du jour en chantant vois que vous avez bien balayé la maison
erihása (rad. -has-) v. commencer. Se dit du coq (litt. : ‘toi là tu as nettoyé la maison’)
qui chante aux premières lueurs du jour. Les erihehéra (rad. -heher-) v. intr. être doux,
voyageurs pour un très long trajet se malléable. Se dit de tout objet qui était dur
réveillent à ce signal et commencent leur auparavant (cordes, peaux, etc.)
voyage. Les cultivateurs également ̧
eriheheryâ (rad. -heheri ̧-) v. trans. asperger,
commencent à travailler à ce signal mouiller u̧ tsú̧ky’ éri ̧hehery’ omúsabúká
erihas’eriríma commencer un nouveau ímówagénda commencez par asperger la
champ plante avant de partir
eríhasáma (rad. -hásam- (-gásam-)) Var. : erihéka (rad. -hek-) v. trans. porter (supporter le
erígasáma v. intr. S’étonner en ouvrant la poids de) erihek’omó mútíma apprendre
bouche par cœur (litt. : ‘porter par cœur’)
eriháta (rad. -hat-) v. éplucher, peler, décortiquer erihéma (rad. -hem-) v. trans. quémander,
eríhatatána (rad. -hátatan-) v. intr. être mendier
compressé, être trop serré eríhémba (rad. -hémb-) v. trans. récompenser,
émbatatany’éyobuhyá búnéne l’étroitesse rémunérer
de la fosse à attraper le gibier erıhembȩ́ (rad. -hémbe (-L%)) n. 5/6 corne
̧́
erıhatatanı á̧ (rad. -hátatani ̧-) v. mettre les gens eríhemberéra (rad. -hémberer-) v. trans. flatter
dans une situation où ils se sentent serrés omu̧ ́kali ̧ syálíkó hemberéra on ne flatte pas
eríhátha (rad. -háth-) v. être au plus chaud de la une femme (litt. : ‘la femme n’a pas à flatter’)
guerre olúhi lwámáhátha la guerre est à son En d’autres mots, quand bien même vous
point culminant lwámáhátha la situation flattez une femme, elle finira toujours par
empire, en parlant d’un ménage qui en arrive vous causer des problèmes
aux mains, ou en parlant de la guerre qui erihembúka (rad. -hembuk-) v. intr. guérir
arrive à son point culminant omu̧ konı ̧́ ámábyas’ ákahembúka le malade
erihatikána (rad. -hatikan-) v. intr. persévérer, commence à guérir
poursuivre sans relâche, tenir opiniâtrement erihembu ̧ ̧ ́lo (rad. -hembu̧ lo) n. 5 janvier. Selon
à une idée les notes de Kavutirwaki, ce mois est dédié
erihati ̧ ̧
kanı á̧ (rad. -hatikan-i-)̧ v. forcer, sommer aux Swága, un des clans nande. Selon lui, ses
eri ̧hati ̧kanı ̧́ ’ómwaná y’ebyályâ forcer un proverbes sont : (a) enzirá síríbwira
enfant à manger eri ̧hati ̧kani ̧ omundú mu̧ géndi ̧ le chemin n’avertit jamais le
y'omu̧ ́kali ̧ insister pour que l’homme prenne voyageur du danger qu’il rencontrera (b)
la femme embu̧ ku̧ lı ̧́ sítsúm’úkáhalá kíbanza la souris
eríhatíra (rad. -hátir-) v. être calé, caler, ne maudit jamais celui qui racle la cour. Ces
s’enliser deux proverbes se situent en début d’année.
̧́
erıhati ̧
ryâ (rad. -hátir-i ̧-) v. trans. faire bloquer, Ce début est comme les premiers pas sur un
faire enliser olóndo mólwahatıry’ ̧́ omútoka chemin. Il se pourrait que des dangers se
la boue a fait enliser l’automobile présentent tout au long de celui-ci, mais il
eriháya (rad. -hay-) v. aboyer émbwá yage ne vous en avertira jamais. Il en est de même
erihemúka 63 eríherúka
pour l’année qui commence. Son début régulièrement pratiquée par les agents
(janvier) ne saurait nous prédire tout ce qui sanitaires du temps colonial
se passera le long de son déroulement. Ce eríheréka (rad. -hérek-) v. trans. placer dans le
début d’année est comme un endroit que l’on champ un objet qui agit par magie contre le
débroussaille pour en faire une cour voleur ngándikúheréka táhi mon cher, je
erihemúka (rad. -hemuk-) v. éprouver une t’arrangerai
honte publique à cause d’une attitude, un ̧́
erıherekereryâ (rad. -hérekereri-) v. placer un
geste, acte ou vêtement indécent, être contrefort à un objet pour l’empêcher de
embarrassé Syn. : erıhu̧ ̧́ tahu̧ ́ta tomber
erihemúla (rad. -hemul-) v. trans. déshonorer ̧́
erıheréko (rad. -héreko) n. 5/6 un épouvantail.
eríhénda (rad. -hénd-) v. partir très tôt le matin, Objet parfois composite et effrayant que l’on
partir avant l’aube place dans le champ afin que des voleurs ne
̧́
erıhenenge (rad. -hénenge (-L%)) Var. : touchent pas aux fruits (moisson) du champ.
amáhenenge n. 5/6 la poliomyélite On peut le faire comme ceci : on place dans
eríhenengúka (rad. -hénenguk-) v. être brisé en un ensemble de pailles un os quelconque, un
plusieurs morceaux, avoir les membres brisés crâne d’homme, et d’autres objets avec ces
de fatigue os : une petite houe usée ou une serpette
eríhenengúla (rad. -hénengul-) v. trans. briser usée, des morceaux de haillon, etc.
en plusieurs petits morceaux, frapper en ̧́
erıherekyâ (rad. -héreki-) ̧ v. placer
battant momentanément son bétail chez autrui pour
erihenenúla (rad. -henenul-) v. rendre ridicule qu’il s’y multiplie et y prospère. Ainsi, on
en public, déshonorer en dévoilant par évite de susciter la jalousie de ceux qui nous
exemple un défaut de quelqu’un qui était verraient trop riche en bétail. Lorsque le
jusqu’alors inconnu du public bétail s’est ainsi développé, l’éleveur a droit à
eríhenéra (rad. -héner-) v. trans. frapper un certain nombre de têtes d’animaux
violemment en écrasant la victime sous un ̧́
ngándıhereky’ éngoko yagy’ eyi ̧ je vais
poids quelconque nery’ámáhener’omwátsi, placer cette poule chez autrui pour qu’on
ámáhener’omwátsi et alors il raconta la l’élève là-bas
nouvelle, il raconta la nouvelle d’une eríheréra (rad. -hérer-) v. trans. sacrifier
manière pathétique eríherera Nyamuhangá y’émbené nyéru
eríhengéka (rad. -héngek-) v. mettre de travers, sacrifier au Dieu créateur une chèvre blanche
écarter ̧́
erıhereranı á̧ (rad. -hérerani-)̧ v. être dans le
eríhengéma (rad. -héngem-) v. intr. incliner. Ne voisinage de ábahererénıȩ́́ bakáwati ̧kanayâ
pas être droit, être incliné. Se dit d’un arbre les voisins s’entraident nyi ̧hererénıȩ́́
qui ne pousse pas droit, ou d’un projectile n’omúsyakúlu je suis dans le voisinage de
qui n’atteint pas son objectif mon vieux ‘papa’
eríhengemúla (rad. -héngemul-) v. redresser ce ̧́
erıhereryá (rad. -héreri-) ̧ v. trans. mettre
qui était courbé quelque chose dans la main de quelqu’un,
̧́
erıhenı á̧ (rad. -héni ̧-) v. intr. être blanc, être donner
propre. Se dit du corps humain qui, grâce à erıhéro ̧́ (rad. -héro) Var. : amáhéro n. 5/6 (on
certains produits, devient clair, se dit aussi utilise plutôt le pluriel amáhero) le
de tout ce qu’on lave et qui devient propre cimetière. Il est situé dans un bosquet. Celui-
eríhénya (rad. -hény-) v. raconter ci est supposé hanté par tous les esprits des
l’invraisemblable, casser eríheny’omwátsi morts qui y rôdent. On a peur d’aller au
raconter une histoire avec force eriheny’ cimetière seul. Parfois on offre des sacrifices
omúndu frapper quelqu’un sur les tombes, surtout lorsqu’il s’agit du
erihéra (rad. -her-) v. trans. planter,semer cimetière d’un chef. On y tue des poules ou
eríhéra (rad. -hér-) v. intr. se perdre, périr, des chèvres. Il est supposé que les esprits des
s’égarer trépassés sucent ce sang. On laisse sur la
eríhéra (rad. -hér-) v. sacrifier Syn. : eríheréra tombe les ustensiles que le défunt utilisait de
erıhére ̧́ (rad. -héré) n. 5/6 le tilapia son vivant car, dans le monde des esprits, ils
eríhérê (rad. -héree) n. 5/6 un type de poisson continuent à utiliser leurs propres ustensiles.
syn. : eri ̧kokê Sur la tombe, on plante un arbre appelé
̧́
erıherebu ̧́ka (rad. -hérebu̧ k) v. avoir un ventre omugóma comme signe distinctif de
vide à cause de la faim l’endroit où repose un tel ou un tel
̧́
erıherebu ̧ kyâ (rad. -hérebuki-)̧ v. rendre le eríherúka (rad. -héruk-) v. intr. aller dans la
ventre vide à cause de la faim maison nuptiale, se marier. Après
̧
eriherebyâ (rad. -herebi ̧-) v. déplacer les objets à l’achèvement de la dot, au soir du jour fixé,
l’extérieur afin de tuer les souris se trouvant un cortège formé des membres des deux
dans la maison. Cette coutume était familles et de tous les amis des futurs époux
̧́
erıheryâ 64 ̧ mbu
erihi ̧ ̧ kála
se forme, ces derniers en tête, et progresse à nettoyer l’enfant Syn. : eríhíga
partir de la maison paternelle de la fiancée erihihúla (rad. -hihul-) v. trans. changer
vers la résidence du futur mari. On chante, quelque chose de place, pour qu’il y ait un
on danse, on proclame dans les chants les espace libre kúmbe úlyahihula ebıtu̧ ̧́ mbı ̧́
qualités de l’un et de l’autre. Pendant ce by’ omonzíra il serait mieux d’enlever les
temps, et longtemps encore après la fin du chaises du passage Syn. : erihigúla
cortège, la tante maternelle de l’homme se ̧ hyâ
erihi ̧ (rad. -hihi-) ̧ v. rendre non tranchant
tient à côté de la jeune fille, lui transmet erihi̧ hy'omuhámba
̧ rendre un couteau non
conseils et façons d’agir dans sa nouvelle vie tranchant
de mariée, sans oublier certaines techniques ̧ ka
erihı ̧́ (rad. -hi ̧k-) v. intr. arriver, ensorceler
pratiques relatives à l’acte conjugal qu’elle va eri ̧hi ̧k’ oko múndu ensorceler quelqu’un.
devoir faire pour la première fois. Car à la fin L’ensorcellement est considéré comme une
de la procession, lorsque la jeune fille entre possession du sorcier par son esprit sur la
sous le toit du jeune homme, en ce moment personne ensorcelée. Par exemple, quand on
précis, le mariage est conclu. Donc, comme souffre d’une hémiplégie, on dit que le
ils vont devoir faire leur première union sorcier est venu s’installer dans une partie de
matrimoniale, si la jeune fille est encore votre corps et que c’est pour cela que cette
vierge, le drap blanc sur lequel ils dorment partie est paralysée. Ainsi donc, l’esprit
sera inévitablement taché de rouge. Ainsi, au envoie son double, son esprit (identique à
lever, tous les anciens du village attendent à lui-même)
l’extérieur pour être témoins de la virginité erıhi ̧́ ka ̧ (rad. -hıka ̧́ (-L%)) n. 5/6 le foyer où l’on
de la mariée. Si tel est le cas, le jeune homme prépare la nourriture
sera obligé de récompenser les parents de sa erihi̧ kahi ̧ ̧
kána (rad. -hi ̧kahi ̧kan-) v. intr. être au
jeune femme. Il leur payera une chèvre pour complet, convenir parfaitement
avoir aussi bien su garder la virginité de leur erihi ̧ kána ̧ ̧
(rad. -hikan-) v. se convenir ingye ̧
fille. Cette description concerne uniquement n’omu̧kály oyú̧ twámáhikána ̧ cette femme
le premier mariage entre un jeune homme et et moi, nous nous convenons
une jeune fille erihi ̧ keréra ̧ (rad. -hi ̧kerer-) v. dire les quatre
̧́
erıheryâ (rad. -hér-i ̧-) v. trans. perdre quelque vérités à quelqu’un d’une manière tranchante
chose ou quelqu’un, aller très loin de manière et assez sèche
qu’on ne vous retrouve plus erihi ̧ kyâ ̧ (rad. -hiki-) ̧ v. épouser, se marier Syn. :
eríhésa (rad. -hés-) v. trans. forger, travailler le ̧
eritahyâ
fer erihi ̧ kyâ ̧ (rad. -hi ̧ki ̧-) v. recevoir des visiteurs
erihéta (rad. -het-) v. produire des fruits eri ̧hi ̧ky'abagéni ̧ recevoir des visiteurs
erihetúka (rad. -hetuk-) v. intr. monter, grimper, erihi ̧ máta ̧ (rad. -hi ̧mat-) v. trans. presser, masser,
escalader erihetuk‘'obwíruka escalader une frictionner eri ̧hi ̧mat’okugúlu masser la
montée jambe
erihı ̧ ̧̂ (rad. -hii)̧ n. 5 moisissure erihímba (rad. -himb-) v. intr. s’annoncer (se dit
erıhı ̧́ ga ̧́ (rad. -hıga) ̧́ Var. : amáhıga ̧́ n. 5/6 les de la pluie qui s’annonce) émbu̧ lá
pierres du foyer. Le foyer est constitué de yámâhímba la pluie s’annonce
trois pierres entre lesquelles on allume et erihı ̧ mba ̧́ (rad. -hi ̧mb-) v. trans. bâtir, construire.
alimente le feu sur lequel on pose la marmite Voici comment on construit un mur en pisé :
eríhíga (rad. -híg-) v. trans. chasser (a) on plante des pieux ou des sticks de bois
eríhíga (rad. -híg-) v. vouloir, souhaiter eríhig’ dans des trous assez profonds (b) autour des
erigénda vouloir partir eríhigir’ ówundí pieux on lie des paires de roseaux de part et
y'etsémê souhaiter le bonheur à quelqu’un d’autre (c) dans l’espace vide entre les
eríhíga (rad. -híg-) v. trans. nettoyer (le caca de roseaux et les sticks de bois on met de la
l’enfant) boue (d) on égalise toute la surface en
́ ̧ gahi
erıhi ̧ ̧
ganı á̧ (rad. -hígahigani-) v. chasser enduisant le tout avec une autre quantité de
partout, ne pas laisser quelqu’un en paix boue plus molle (e) quand le tout est bien
erihigukála (rad. -higukal-) v. intr. se retirer sec, on l’enduit avec du kaolin ou de la chaux
momentanément pour laisser passer un autre bien blanche (f) on construit une petite
erihigúla (rad. -higul-) v. trans. changer quelque clôture de roseaux de plus ou moins un mètre
chose de place, pour qu’il y ait un espace de hauteur pour empêcher les chèvres de
libre Syn. : erihihúla venir se frotter contre les murs et les
erihı ̧ ha ̧́ (rad. -hih-) ̧ v. intr. être pâle (en parlant détériorer
du teint) erihimbíka (rad. -himbik-) v. ressentir un début
erihı ̧ ha ̧́ (rad. -hi ̧h-) v. devenir non tranchant de maladie, un début de fièvre
eríhíha (rad. -híh-) v. trans. nettoyer l’enfant erihi ̧ mbu ̧ ̧ kála (rad. -hi ̧mbukal-) v. intr. se
quand il a fait caca Eríhih’ ómwána démolir enyu̧ ́mba yage yi ̧ri ̧mu̧ hi ̧mbu̧ kála
̧ mbu
erihi ̧ ̧ ́la 65 eríhobóla
ma maison commence à se détruire erihingukála (rad. -hingukal-) v. se tenir à
̧ mbu
erihi ̧ ̧́la (rad. -himbul-)
̧ v. démolir l’écart un moment
eri ̧hi ̧mbu̧ l' enyu̧ ́mba démolir une maison erihingúla (rad. -hingul-) v. disculper
erihína (rad. -hin-) v. échouer olugendó erihiníra (rad. -hinir-) v. intr. faire un faux pas
lwámâhína le voyage vient d’échouer, il en marchant, marcher clopin-clopant
n’aura plus lieu ̧ noléra
erihi ̧ (rad. -hi ̧noler-) v. trans. piétiner,
erihı ̧ na ̧́ (rad. -hin-) ̧ v. trans. débarrasser les tripes écraser sous les pieds ou sous les doigts,
de leur bouse (en pressant les intestins entre écraser quelque chose avec n’importe quoi
les doigts de haut en bas) erihi ̧ nongóla
̧ (rad. -hi ̧nongol-) v. trans. écraser
erihı ̧ na ̧́ (rad. -hi ̧n-) v. avoir une figure triste, entre deux masses
fâchée erihíra (rad. -hir-) v. intr. tonner obu̧ ́tu̧ ku̧ ́
erihı ̧ nda ̧́ (rad. -hi ̧nd-) v. trans. cogner, fermer, bwámâhíra le ciel tonne
être le dernier (en fermant le rang) erihi ̧ nd’
̧ erıhi ̧́ ra ̧ (rad. -hıra ̧́ (-L%)) Var. : amáhira ̧ n. 5/6
okugulú kwokwibwê ̧ cogner le pied contre le pus ekirondá kyámâsá mó máhira ̧ la
une pierre eri ̧hi ̧nd’ olú̧yi ̧: fermer la porte plaie produit du pus
eri ̧hi ̧nd’ omulóndo fermer le rang, en étant ́ ̧ ra
erıhı ̧́ (rad. -hır-) ̧́ v. mettre, placer, déposer
le dernier erıhi ̧́ ̧r’ enyúngú y'okó lıko ̧́ mettre la
erihi ̧ ndána ̧ (rad. -hi ̧ndan-) v. trans. rencontrer, marmite sur le feu Syn. : erítéka
être au complet esyómbene syámáhindána ̧ eríhiri (rad. -híri (-L%)) n. 5/6 le crabe. Les
les chèvres (de la dot) sont au complet Nande ne mangent pas en général ce crustacé
erihi ̧ ndanı ̧ á̧ (rad. -hi ̧ndani ̧-) v. trans. obtenir le et on a tendance à considérer les ethnies de
nombre requis nabírísalá nahi ̧ndani ̧a la plaine, comme les Mbuba, Talinga, Pere,
esyómbené sy’ omu̧ tahyô j’ai finalement Pakombe, arriérées car elles se nourrissent de
obtenu le nombre requis de chèvres pour la ces crustacés
dot erihiríka (rad. -hirik-) v. trans. essayer, oser,
erihindúka (rad. -hinduk-) v. intr. devenir, tenter de erihirik’ erihı ̧ mba
̧́ essayer de
changer enyamá yámáhinduka múndu construire
l’animal devient un homme ́ ̧ ri
erıhi ̧ ki ̧ rı ̧ ra ̧́ (rad. -hırikirir-) ̧́ v. soutenir,
erihindúla (rad. -hindul-) v. trans. retourner, empêcher de tomber en mettant un appui
mettre dans l’autre sens Syn. : eríbindúla erıhí̧ ̧ri ̧ki ̧ri ̧r’ enyúngu mettre quelque chose
erihi ̧ ndu ̧ ̧́la (rad. -hindul-) ̧ v. trans. ouvrir contre la marmite pour l’empêcher de tomber
erihi̧ ndu̧ ̧ l' omulángo ouvrir la porte eríhiririkána (rad. -híririkan-) v. être empressé
erihínga (rad. -hing-) v. trans. échanger de faire quelque chose
erıhi ̧́ nga ̧ (rad. -hınga ̧́ (-L%)) n. 5/6 une dent erıhí ̧ ri ̧ ri ̧ kanı ̧ á̧ (rad. -híririkani ̧-) v. presser
superposée suite au fait que l’on a eu peur quelqu’un de faire quelque chose rapidement
d’arracher la dent de lait Syn. : eríhalíka
eríhínga (rad. -híng-) v. aller au champ pour erıhi ́ ̧ syâ ̧ (rad. -hısi ̧́ -) ̧ v. trans. brûler, avoir de la
cultiver ou pour récolter, aller exécuter boisson ahisı ̧ rye ̧́ bisyá bíngáhi combien de
n’importe quel travail calebasses de bière a-t-il obtenu ? (litt. :
eríhínga (rad. -híng-) v. faire sien. Se dit des ‘combien de calebasses a-t-il brûlé’) erıhi ̧́ ̧sy’
poisons ou des médicaments homéopathiques óbwabu̧ avoir de la boisson
eríhing’obúti chercher un poison erıhi ́ ̧ syâ ̧ (rad. -hısi ̧́ ̧-) v. trans. être en ovulation, en
eríhing'obú̧baly’ óbw’ ekıku ̧́ ̧́ba chercher un parlant des animaux comme la chèvre
médicament pour traiter la poitrine erıhi ́ ̧ syâ ̧ (rad. -hısi ̧́ -) ̧ v. trans. chasser un sorcier
eríhingána (rad. -híngan-) v. être condamné à erıhi ̧́ ̧sy’ omu̧ loyı ̧́ w'oko mulhongo chasser
cause de námáhingana ná mu̧ ́kalı ̧́ wage je un sorcier du village. Pour cela, on brûlait
suis condamné à cause de ma femme. On tout simplement sa case
m’en veut, par exemple parce qu’elle est très erıhi ̧́ ta ̧ (rad. -hıta ̧́ (-L%)) n. 5/6 un grand coup de
belle vent
erihi ̧ nganı ̧ á̧ (rad. -hingani-)̧ v. trans. s’échanger eríhíta (rad. -hít-) v. intr. avoir la diarrhée
tu̧ kándi ̧hi ̧ngani ̧ esyómbene nous allons eríhitána (rad. -hítan-) v. se fâcher, être en colère
échanger des chèvres eri ̧hi ̧ngani ̧ olukímba erıhi ́ ̧ tanı ̧ á̧ (rad. -hítan-i ̧-) v. trans. mettre en
échanger un habit colère
́ ̧ nganı
erıhi ̧ á̧ (rad. -híngan-i ̧-) v. condamner erihitúka (rad. -hituk-) v. intr. monter,
eríhingíra (rad. -híng-ir-) v. aller au champ escalader, grimper Syn. : erihetúka
eríhingir' emólı ̧̂ aller au champ erıhi ́ ̧ tyâ ̧ (rad. -híti-) ̧ v. donner gratuitement
erihi ̧ ngohı ̧ ̧́
ngo (rad. -hi ̧ngohi ̧ngo) n. 5/6 un eríhóba (rad. -hób-) v. mendier de la nourriture
grand troupeau awíty’ eri ̧hi ̧ngohi ̧ngó de porte à porte Syn. : erihóba, eríhópa
ly’esyómbené n’esyondê il possède un eríhobóla (rad. -hóbol-) v. trans. frapper. La
grand troupeau de chèvres et de bovins signification originelle du mot est : retirer le
̧́
erıhodokyâ 66 erihubikiríra
prépuce du pénis ubyáhó ngándikúhobóla peau à une bête égorgée
reste là, je vais te taper eríhongóla (rad. -hóngol-) v. mettre la bière
̧́
erıhodokyâ (rad. -hódoki ̧-) v. faire le creux de dans des cruches très tôt le matin
l’abdomen ̧
erihongyâ (rad. -hong-i ̧-) v. faire fâner
erihóha (rad. -hoh-) v. être humide eri ̧hongy’ olúkómá lw’oko mulíro faire
erihohóla (rad. -hohol-) v. décortiquer faner une feuille de bananier sur le feu
̧́
erıhohyâ (rad. -hóhi-) ̧ v. rendre humide ̧́
erıhonı á̧ (rad. -hóni-)̧ v. trans. créer une crevasse
eríhokomóla (rad. -hókomol-) v. jouer de la ou un pli sur un outil comme la houe, la
flûte avec beaucoup d’adresse serpette ou la machette
eríhóla (rad. -hól-) v. mourir, trépasser, décéder. ̧́
erıhonı á̧ (rad. -hóni ̧-) v. intr. désirer sans
On croit que l’on ne meurt pas réellement nécessairement obtenir abandú
mais que l’esprit continue à vivre à côté du banámú̧honery’ oko byályâ il y a des gens
corps. La preuve en est qu’au cimetière on qui désireraient avoir de la nourriture (litt. :
dépose les objets que le décédé utilisait ‘des gens sont en train de désirer sur la
(casseroles, assiettes, autres instruments ou nourriture’)
objets). On lui offre aussi à manger eríhonóka (rad. -hónok-) v. se blesser
eríholána (rad. -hólana) v. intr. s’apaiser. Se dit légèrement en produisant une égratignure
de la guerre ulinde mupáka olúhi luholánê eríhonokála (rad. -hónokal-) v. perdre la
attends jusqu’à ce que la guerre s’apaise croûte de la blessure ekirondá
eríholéra (rad. -hól-er-) v. trans. aimer beaucoup kyámáhonokála la blessure perd sa croûte
(litt. : ‘mourir pour’) námáholer’ oko musík’ eríhonóla (rad. -hónol-) v. enlever la croûte sur
oyu̧ j’aime vraiment beaucoup cette fille une plaie, relever le prépuce pour les
(litt. : ‘je meurs pour cette fille’) incirconcis
eríholóka (rad. -hólok-) v. devenir froid, devenir eríhonongóka (rad. -hónongok-) v. avoir des
tiède Syn. : erihu ̧ ̧ hirı
̧ rá̧ égratignures eyısu ̧́ ̧ ká yabíríhonongóka la
̧́
erıholokyâ (rad. -hólok-i-) ̧ v. trans. refroidir, houe a maintenant des égratignures, elle
attiédir n’est plus tranchante
̧́
erıholyâ (rad. -hól-i ̧-) v. tuer, faire mourir ̧́
erıhonongyâ (rad. -hónongi ̧-) v. trans. rendre
eríhóma (rad. -hóm-) v. fermer à clé, fermer en peu tranchant erıhonongy’ ̧́ ̧́ ́ka rendre
eyısu̧
utilisant le cadenas eríhomer’ ómwaná y’ la houe peu tranchante omuhámba
omonyú̧mba enfermer l’enfant dans la abíríhonongok’ omomabwê le couteau est
maison devenu peu tranchant suite au fait qu’on l’a
eríhóma (rad. -hóm-) v. trans. coller la boue employé sur des pierres
eríhom’ epotó y’okonyu̧ ́mba coller la boue erihoromóka (rad. -horomok-) v. parler d’une
sur le mur de la maison manière précipitée
eríhomahomána (rad. -hómahoman-) erihoróra (rad. -horor-) v. égratigner
v. intr. serrer (les plantes) wámányíhoror’ omó nyala syagu tu
̧
erihombyâ (améso) (rad. -hombi-)̧ v. trans. m’égratignes avec tes ongles Syn. : eríharúra
tenir les yeux baissés par honte ou timidité eríhóta (rad. -hót-) v. intr. avoir de la jalousie
eríhomokála (rad. -hómokal-) v. intr. se décoller eríhotóka (rad. -hótok-) v. intr. dégonfler
enyu̧ ́mba yabíríhomokalá kw’ epoto la eríhotóla (rad. -hótol-) v. danser Syn. : erisáta
maison a perdu la boue qui lui est collée erıhotolê ̧́ (rad. -hótolee) Var. : amáhotolê
eríhomoléra (rad. -hómoler-) v. détacher n. 5/6 la danse Syn. : amáhotole
eríhomoler’embwâ détacher un chien et le ̧́
erıhotsyô (rad. -hótsio) ̧ n. 5/6 la laitue ; sorte
laisser partir d’herbe que l’on donne aux femmes ayant
erihónda (rad. -hond-) v. intr. pourrir récemment accouché pour qu’elles aient
erihondéra (rad. -honder-) v. traiter un malade beaucoup de lait Syn. : erıbotsyô ̧́
avec des pratiques et des méthodes eríhubahúba (rad. –húbahub-) v. intr. fouiner
traditionnelles erihu ̧ ̧ bhelelyâ (rad. -hu̧bheleli-)̧ v. intr. regarder
erihóndo ̧ (rad. -hondó) n. 5/6 une varieté de comme un malheureux, regarder avec le
crabe regard d’une personne malheureuse qui
̧
erihondyâ (rad. -hond-i ̧-) v. faire pourrir attend une aide quelconque u̧ lwahó
erihónga (rad. -hong-) v. intr. se fâner, se flétrir u̧ káhu̧ bhelelaya nábi sors de là, avec ton
erihongéra (rad. -honger-) v. être fatigué regard d’un malheureux qui attend de l’aide
eríhongóka (rad. -hóngok-) v. commencer un erihubíka (rad. -hubik-) v. trans. crier fort,
voyage móngámúhongokererâ je suis venu chanter fort.
très tôt le matin à cause de lui erihubikiríra (rad. -hubikirir-) v. trans. se
̧́
erıhongokyâ (rad. -hóngok-i ̧-) v. faire partir, précipiter pour expliquer une chose sans en
faire lever quelqu’un pour le voyage être informé
erihongóla (rad. -hongol-) v. trans. enlever la erihubikiríra (rad. -hubikirir-) v. crier fort,
̧ ̧ du̧dú̧ka
erihu 67 ̧ ̧ mbıka
erihu ̧́
chanter fort erihubikirir’ olwímbo chanter reconnaissance pour la réussite de
fort l’accouchement
erihu ̧ ̧ du̧dú̧ka (rad. -hu̧ duduk-) v. s’enfoncer eríhulukíra (rad. -húluk-ir-) v. intr. apparaître
dans un marais, s’enliser ebitíkótiko móbikátúhulukirâ des choses
́ ̧ ̧ du̧dú̧ka (rad. -hú̧duduk-) v.
erıhu s’affaisser étranges nous sont apparues
ekitaká kyámáhu̧ du̧ dú̧ka la terre s’affaisse ́ ̧ ̧ lu̧kyâ (rad. -húluk-i ̧-) v. trans. faire sortir
erıhu
erihu ̧ ̧ du̧du̧kála (rad. -hu̧dudukal-) v. intr. erihulúla (rad. -hulul-) v. trans. récolter (le
s’enfoncer de soi-même haricot), prendre une liane, une tige
erihugúta (rad. -hugut-) v. intr. s’enfuir quelconque et tirer dans la main en
́ ̧ ̧ ́ha (rad. -hú̧h-) v. intr. avoir chaud (dans son
erıhu détachant les gousses ou les graines
lit) erihulúla (rad. -hulul-) v. trans. ronfler en
eríhúha (rad. -húh-) v. se dit de la rivière, ou dormant
éventuellement de la pluie qui fait du bruit erihululíra (rad. -hululir-) v. ingurgiter, boire
avec ses eaux une liqueur, une boisson d’un coup à l’aide
eríhúha (rad. -húh-) v. fuir, s’enfuir d’une paille qu’on appelle omúseke, aspirer
erihu ̧ ̧ hirı ̧ ra
̧́ (rad. -hu̧ hirir-) v. intr. être froid (se erihu ̧ ̧ lu̧mú̧ka (rad. -hu̧ lumuk-) v. intr. partir
dit des liquides ou de l’atmosphère), être brusquement en étant fâché. Très souvent, ce
renfermé, réservé, timide terme s’applique aux femmes qui, fâchées,
erihu ̧ ̧ hú̧ka (rad. -huhu̧k-) v. être empressé de quittent le toit conjugal et partent se réfugier
faire quelque chose et cela, de manière sous le toit paternel. Mais le jour où elles
précipitée et irréfléchie eri ̧huhu̧ ki ̧r’ ebyályâ regagnent le domicile matrimonial, elles
se précipiter sur la nourriture devront apporter un dédommagement à leurs
erihuhúla (rad. -huhul-) v. drainer, traîner maris, une poule si la séparation n’a été que
derrière soi pour débarrasser un lieu de quelques jours ; si la séparation a été de
eríhuhúla (rad. -húhul-) v. trans. exécuter, faire longue durée, ce dédommagement peut aller
avec courage eríhuhul' omu̧bıri ̧́ ̧ exécuter un jusqu’à une chèvre
travail avec courage erihúma (rad. -hum-) v. trans. cogner, frapper
erihu ̧ ̧ hú̧ma (rad. -hu̧ hum-) v. gonfler obu̧ hóti ̧ d’un coup rapide et sec
bwámáhu̧ hu̧ ́ma les haricots gonflent ́ ̧ ̧́ma (rad. -hú̧m-) v. intr. déménager
erıhu
erihu ̧ ̧ hu̧mána (rad. -hu̧ human-) v. être déprimé, eríhúma (rad. -húm-) v. grogner, pousser un cri
être renfermé de mécontentement ou de désaccord
erıhú ̧ ̧ hyâ (rad. -hú̧hi-)̧ v. chauffer erıhu ̧́ ̧ hy’ eríhúma (rad. -húm-) v. intr. ronronner
amagétse chauffer l’eau omuthéré w’omúthok’oyú̧ syátáhumá
erıhu ́ ̧ ̧ ́ka (rad. -hú̧k-) v. trans. cuire, préparer à ndeke le moteur de ce véhicule ne ronronne
manger pas bien
erihu ̧ ̧ kahú̧ka (rad. -hu̧ kahu̧ k-) v. battre eríhumána (rad. -húman-) v. intr. être bouché,
rapidement. Se dit du cœur omútim’ être obstrué énindo ̧ yage yámáhumána
ámáhu̧kahú̧ka le cœur bat très vite mon nez est bouché
erıhu ́ ̧ ̧ kú̧la (rad. -hú̧kul-) v. trans. servir à manger erihumánga (rad. -humang-) v. cogner, frapper
en enlevant la nourriture de la casserole et en à plusieurs reprises
la déposant dans les plats erıhú ̧ ̧ manía (rad. -húman-i ̧-) v. trans. boucher,
erihu ̧ ̧ lahu̧lyâ (rad. -hulahuli ̧-) v. ajouter petit à ̧́
obstruer erıhumani ̧ omúlenge obstruer la
petit voix
eríhulikiríra (rad. -húlikirir-) v. écouter eríhumatangána (rad. -húmatangan-) v.
attentivement, tenir compte des conseils être serré
donnés émbulikirire maison (le mot dérive eríhumayíra (rad. -húmayir-) v. haleter
du verbe) Syn. : eryôwâ erihúmba (rad. -humb-) v. glaner erihumb’
erihu ̧ ̧́lo (rad. -hu̧ lo) n. 5/6 une part de nourriture obu̧ hóti ̧ glaner des haricots
que l’on donne à quelqu’un erıhu ́ ̧ ̧́mba (rad. -hú̧mb-) v. battre du mil, du
erıhu ̧́ ̧́lo (rad. -hú̧lo) n. 5/6 l’écume haricot, du blé, du sorgho erıhu ̧́ ̧ mb’obu̧hóti ̧
eríhulúka (rad. -húluk-) v. sortir de la maison, se battre les haricots erıhú̧̧ mb’ engáno battre le
montrer à l’extérieur, sortir de son lit ou blé (pour enlever les graines)
après l’accouchement. Faire les relevailles erıhu ́ ̧ ̧ mbánga (rad. -hú̧mbang-) v. battre
pour une femme qui a accouché. Cette plusieurs fois
cérémonie a lieu dès que le cordon ombilical erihumbéra (rad. -humber-) v. intr. faire nuit, se
de l’enfant est tombé. On fait porter à la dit de la nuit qui tombe ou de la lumière qui
nouvelle mère une natte descendant de la s’éteint, s’éteindre omulirw’ ámáhumbéra le
tête aux pieds en passant par le dos. Sur la feu s’éteint
tête, elle porte un plat de viande ou de poulet erihu ̧ ̧ mberyâ (rad. -humberi ̧-) v. trans. éteindre
qu’elle va offrir à la sage-femme en signe de erihu ̧ ̧ mbıka ̧́ (rad. -hu̧ mbik-) v. trans. cuire dans
̧́ ̧ mbú̧la
erıhu 68 ̧́ ̧ tahu̧tyâ
erıhu
des feuilles sur les braises se précipiter sur le plat de nourriture (se dit
́ ̧ ̧ mbú̧la (rad. -hú̧mbul-) v.
erıhu frapper surtout des enfants dans une famille
violemment erıhu̧ ̧́ mbu̧ l’ omúndu rosser un nombreuse)
homme eríhungu (rad. -húngu (-L%)) n. 5/6 un petit pot
́ ̧ ̧ mbú̧la (rad. -hú̧mbul-) v. trans. ne pas
erıhu rarement utilisé. Le terme désigne aussi la
payer erıhu̧ ̧́ mbu̧ l’ omúndu ne pas payer la partie inférieure de la corbeille, c’est-à-dire la
dette de quelqu’un partie sur laquelle repose la corbeille
́ ̧ ̧ mbu̧líra (rad. -hú̧mbulir-) v. tomber
erıhu erihungukála (rad. -hungukal-) v. partir
̧́ mbu̧ li ̧r’ omútwé w’ ahísi tomber sur
erıhu̧ momentanément
la tête erihu ̧ ̧ ngu̧kalyâ (rad. -hungukali ̧-) v. cacher,
erihu ̧ ̧ mbyâ (rad. -humbi ̧-) v. cesser eri ̧hu̧ mby’ mettre de côté
eríryâ cesser de manger erihungúla (rad. -hungul-) v. trans. placer de
erihumíra (rad. -humir-) v. trans. cogner côté momentanément pour mettre à l’abri,
erıhú ̧ ̧ mu̧kála (rad. -hú̧mukal-) v. tomber en dérober furtivement
ruines, se désagréger olu̧ hi ̧mbó ́ ̧ ̧ ngyâ (rad. -húngi ̧-) v. trans. faire tourner
erıhu
lwámáhu̧ mu̧ kála le mur se désagrège, il erıhú̧̧ ngy’ akaswéndé kútsy’ akapípi faire
tombe en ruines tourner en l’air le sifflet qui annonce et invite
erıhu ́ ̧ ̧ múla (rad. -hú̧mul-) v. broyer, frapper très les jeunes gens à la circoncision rituelle. Ce
fort moment est redouté par les femmes et les
erıhu ́ ̧ ̧ mú̧la (rad. -hú̧mul-) v. trans. piler jeunes filles, car les jeunes gens agissent mal
erıhú̧̧ mu̧ l’ omúhóko piler le manioc envers elles avant de se retirer dans la forêt
eríhumúla (rad. -húmul-) v. soupirer omútim’ où ils passeront une longue période de
ámáhumulikána le cœur soupire formation au cours de la circoncision rituelle.
erıhu ́ ̧ ̧ mu̧ngú̧la (rad. -hú̧mungul-) v. trans. Ils peuvent même aller jusqu’au viol.
chercher ici et là en déplaçant des objets ̧́ ̧ ngyahu̧ngy’ amátwı ̧̂ tourner les
erıhu
eríhumwâ (rad. -húmu-) v. être satisfait parce oreilles ici et là. Avoir la tête en l’air
qu’on en a eu de trop erıhu ̧́ ̧ nu̧ (rad. -húnu̧ (-L%)) Var. : amáhu̧ nu̧
erihúna (rad. -hun-) v. trans. s’abstenir de ̧́
n. 5/6 le taro, la colocase Syn. : erınyangwa
répondre à quelqu’un ́ ̧ ̧ nu̧ngú̧la (rad. -hú̧nungul-) v. découvrir en
erıhu
erihúnda (rad. -hund-) Var. : erihund’ otúlo ôtant le couvercle à plusieurs reprises ou sur
v. trans. dormir profondément (litt. : ‘enterrer plusieurs choses
le sommeil’) erihununukála (rad. -hununukal-) v. intr. se
erihúnda (rad. -hund-) v. intr. se ramollir. Se dit défaire (en parlant d’un fil qui se défait de
des cossettes de manioc qui ont été trempées lui-même)
dans de l’eau en vue de les préparer à la erıhú ̧ ̧́nza (rad. -hú̧nz-) v. trans. frapper, battre
prochaine étape qui est le séchage. Une fois erihúra (rad. -hur-) v. traverser ou casser de part
sèches, ces cossettes peuvent être broyées et et d’autre Syn. : erihúla
moulues pour devenir la farine de manioc erihurubána (rad. -huruban-) v. trans. tirer
omuhók’ abírihundá ndeke les cossettes de brutalement, traîner quelque chose par terre
manioc se sont bien ramollies eríhurúmba (rad. -húrumb-) v. emporter avec
erihúnda (rad. -hund-) v. obstruer erihund’ un certain empressement et une certaine
olu̧ hımbo ̧́ obstruer les crevasses dans le mur force physique
erihundíra (rad. -hundir-) v. enfouir erihundir’ erihurumúra (rad. -hurumur-) v. mettre bas
ekirı ̧ ̧́ ky’omó lıko ̧́ enfouir une patate douce prématurément, avorter
dans les cendres du feu erihundir’omúhóko eríhurungána (rad. -húrungan-) v. intr. être
entasser les cossettes de manioc qui ont été transpercé de part et d’autre, être ouvert des
préalablement trempées dans de l’eau deux côtés
pendant trois jours afin de les sécher et de les erıhu ́ ̧ ̧ ru̧nganıá̧ (rad. -húrungan-i ̧-) v.
rendre prêtes à être broyées pour servir de transpercer de part et d’autre
farine de manioc. C’est une telle farine dont erihurúta (rad. -hurut-) v. intr. ronfler
on se sert pour faire la pâte de manioc erihu ̧ ̧ ru̧tyâ (rad. -hurut-i ̧-) v. faire ronfler
erihundukála (rad. -hundukal-) v. intr. erıhu ́ ̧ ̧ tahú̧ta (rad. -hú̧tahu̧ t-) v. intr. chercher
déboucher d’un air désemparé. Se dit de quelqu’un qui
erihundúla (rad. -hundul-) v. déboucher cherche partout en se baissant, regardant ici
erihúnga (rad. -hungá) n. 5 le vent erihúnga et là et ne trouvant rien, agir avec une
lyámálába le vent souffle (litt. : ‘le vent extrême inattention jusqu’au point de se
passe’) rendre ridicule, être tellement honteux qu’on
erihúnga (rad. -hung-) v. trans. tresser (du fil) ne sait plus où mettre la tête
erihung’ engóha tresser le fil erıhu ́ ̧ ̧ tahu̧tyâ (rad. -hú̧tahut-i ̧-) v. rendre
erihu ̧ ̧ ́nga (rad. -hu̧ ng-) v. rafler eri ̧hu̧ ng’ebyályâ quelqu’un ridicule aux yeux des autres en lui
eríhutála 69 ̧́
erıkaku̧
faisant exécuter des tâches risibles (patates douces, ignames, etc.) erıtw’ ̧́
eríhutála (rad. -hútal-) v. se blesser avec un amahyá w’omwiríma travailler de façon à
instrument tranchant former des monticules dans le champ
́ ̧ ̧ talyâ (rad. -hútal-i ̧-) v. blesser omuhámbá
erıhu eríhyá (rad. -hí-) v. intr. cuire, brûler, avoir des
̧́ talyâ le couteau me blesse
ámányıhu̧ brûlures ou des callosités aux mains en
eríhutangála (rad. -hútangal-) v. être blessé à travaillant. Avoir des champignons dans son
plusieurs endroits vagin après un acte sexuel
́ ̧ ̧ tangalyâ (rad. -hú̧tangal-i-)̧ v. blesser
erıhu erikâ ̧ (rad. -ikV-) ̧ v. intr. descendre ngándiki ̧ rá ̧
partout mwámwıtı ̧́ ry’
̧́ ábi ̧mu̧ ́hu̧ tangaly’ hano je vais descendre ici (de la voiture)
omó rıtu̧ ̧́ ́mo il l’a tué après l’avoir blessé ̧́
erıkabakabyâ (rad. -kábakab-i ̧-) v. réprimander,
partout avec la lance gronder wámátásyángabakaby’ úti batáhi
́ ̧ ̧ ́tha (rad. -hú̧th-) v. intr. claquer, crépiter,
erıhu comment se fait-il que tu me grondes ainsi ?
exploser, se dit d’une bombe ou d’une balle eríkabangúra (rad. -kábangur-) v. ouvrir les
qui éclate. Se dit aussi des grains de maïs qui yeux plusieurs fois en raison d’un vif
claquent sur les braises quand on les grille sentiment de honte eríkabangur’ ámesó
embundú yámáhu̧ ́tha il y a un coup de fusil ng'omu̧ nı ̧́ w’ oko nzíra ouvrir les yeux
́ ̧ ̧ thánga (rad. -hú̧thang-) v.
erıhu crépiter comme celui que l’on surprend en train de
ekikúsá kyámáhu̧ thánga le maïs crépite satisfaire ses grands besoins sur la route
erıhú ̧ ̧ thangíka (rad. -hú̧thangik-) v. intr. claquer Syn. : -tubungur- eritubungúra
plusieurs fois ̧́
erıkabanguryâ (rad. -kábangur-i-) ̧ v. faire
erıhu ́ ̧ ̧ thyâ (rad. –hú̧th-i ̧-) v. shooter, tirer, faire ouvrir plusieurs fois les yeux à quelqu’un
claquer suite à un vif sentiment de honte
erihuthúka (rad. -huthuk-) v. apparaître ̧́
erıkabhi ̧
syâ (rad. -kábhisi ̧-) v. nier ce que
soudainement l’autre dit d’une manière ferme
erihututúla (rad. -hututul-) v. trans. jouer de la eríkabhúla (rad. -kábul-) v. diviser
flûte erihututula enyámúlere jouer à la eríkabukála (rad. -kábukal-) v. intr. sortir
flûte brusquement et se montrer de manière
eríhwa (rad. -húa (-L%)) Var. : amáhwa n. 5/6 inattendue
l’épine. Pour dire qu’une situation est bonne erikabúra (rad. -kabur-) v. arracher avec les
et belle mais pleine de dangers, on cite racines sans les endommager, couper
l’expression ni kísáka kyowéne náho erikabur’omu̧nyóku (w’omó méno)
kyoswıré ̧́ mo máhwa c’est un bon buisson, arracher un morceau de viande (avec les
mais plein d’épines. Il faut donc beaucoup de dents)
prudence et de clairvoyance eríkabúra (rad. -kábur-) v. trans. couper d’une
eríhwâ (rad. -ho-) v. intr. être fini, être terminé manière abrupte
esyofuránga syámányíhwéra je n’ai plus erikadi̧ ̧ (rad. -kadi ̧ (-L%)) n. 5/6 vin de bananes
d’argent (litt. : ‘l’argent est terminé sur moi’) plantains. On laisse les bananes mûrir
̧
erihwedelyâ (rad. –huedeli-) ̧ v. intr. paraître complètement, puis on les découpe en
faible à cause de la maladie morceaux qu’on laisse fermenter dans l’eau.
erihwéka (rad. -huek-) v. intr. se dit de la femme Ce vin est très capiteux et sert de matière
ou de la fille qui part à la recherche d’un première pour la fabrication de l’alcool
homme pour forniquer et qui y reste comestible appelé akabhali ̧
longtemps, vivre en concubinage eríkadúla (rad. -kádul-) v. intr. fixer un prix
erihwényê ̧ (rad. -huenyée) n. 5/6 type de rat élevé eríkadul’ omundú y’ omo béyi ̧ fixer
eríhwerekeréra (rad. -húerekerer-) v. maigrir, un prix élevé à quelqu’un
être consumé, devenir trop maigre omuliró eríkága (rad. -kág-) v. trans. refuser de donner
ámáhwerekeréra le feu se consume omubirí Eríkag’ ómwaná y’ ekíndu refuser de
wage abéré ng’ ahwerekerére je me sens donner quelque chose à l’enfant
faible (litt. : ‘mon corps est comme s’il est erikakála (rad. -kakal-) v. intr. être très irrité
faible’) erikákáma̧ (rad. -kakámá) n. 5/6. la sève Syn. :
eríhweréra (rad. -hóererer-) v. intr. finir, être amátsitsi
fini, être exterminé complètement eríkakamána (rad. -kákaman-) v. sécher, se
̧́
erıhwetsyá (rad. -húetsi ̧-) v. trans. frapper, battre raidir
fort avec un bâton ̧́
erıkaki ̧
ryâ (rad. -kákiri ̧a) v. protéger, faire écran
erıhwi ̧́ ̧ ri
ri ̧ kanı
̧ á̧ (rad. -húiririkani-)̧ v. faire erıkakí̧ ̧
ry’ omú̧kali ̧ protéger une femme
succéder des travaux sans relâche, travailler (contre un danger)
sans s’arrêter en passant d’une tâche à une erıkaku ̧́ ̧ (rad. -káku̧ (-L%)) Var. : amákaku̧
autre n. 5/6 des injures, des paroles fâcheuses et
erihyâ (rad. -hia) Var. : amahyâ n. 5/6 la plate- très injurieuses mw’ákámúbwir’ amákaku̧ il
forme dans laquelle on plante quelque chose lui a lancé des paroles très injurieuses
eríkakulána 70 erikandúla
eríkakulána (rad. -kákulan-) v. avoir les tout (toute banane mais surtout la banane
premiers rapports sexuels plantain, la banane à bière ou la banane
̧
erikakyâ (rad. -kaki ̧-) v. trans. tirer tendre) Syn. : eríbugu, éki ̧nyámu̧ ́nyu̧ ,
eri ̧kaky’omuméro aspirer très fort à la paille eki ̧thıka ̧́
et avaler beaucoup de bière de la calebasse eríkamathána (rad. -kámathan-) v. être épais,
ou de la cruche devenir épais, se coaguler
erikála (rad. -kal-) v. trans. boucaner, sécher à la eríkamathíka (rad. -kámath-ik-) v. coller à
fumée erikal’enyáma boucaner la viande ̧́
erıkamathi ̧
ky’omundú y’okó mú̧kali ̧ faire
erikála ̧ (rad. -i ̧kal-) v. intr. habiter, s’asseoir coller une femme à un homme
eri ̧kalá hágumá n’ abábú̧ti ̧ habiter avec les eríkámba (rad. -kámb-) v. déprécier Syn. :
parents eripóna
erıkála ̧́ (rad. -kála) n. 5/6 le charbon, la braise eríkamúka (rad. -kámuk-) v. intr. être
eríyitonger’ okw’ıkála ̧́ critiquer quelqu’un partiellement sec (habit, viande, terrain)
alors qu’il est présent à notre insu ou le Syn. : eríkamukála
critiquer devant un des siens que nous eríkamukála (rad. -kámukal-) v. s’égoutter, être
ignorons et qui lui rapportera tout partiellement sec tel un habit que l’on a
eríkála (rad. -kál-) v. être fort, être sévère, être trempé, la viande qu’on boucane, un terrain
méchant, être intransigeant, être têtu Oyó après la pluie. Cela signifie aussi mourir
akalakálıre ̧́ celui-là est un têtu ou un subitement sans une longue maladie ou un
intransigeant omu̧nyokw’ oyú̧ akalakálire ̧ accident
cette chair est dure olúhi lw’ ámakála la eríkamúla (rad. -kámul-) v. trans. tordre,
guerre est à son point culminant étrangler eríkamul’olukímba tordre un
eríkalakála (rad. -kálakal-) v. être dur, ardu, habit
résistant. Commencer à acquérir de la force ̧́
erıkamu ̧ tsyâ (rad. -kámutsi ̧-) v. trans. traire
lorsqu’on est resté longtemps malade complètement une chèvre ou une vache sans
ómwan’ álimúkalakála l’enfant commence laisser de lait pour son enfant
à devenir fort ̧́
erıkamyâ (rad. -kámı-) ̧́ v. serrer davantage, être
̧́
erıkalakalyâ (rad. -kálakal-i ̧-) v. fortifier éveillé et très attentif à tout, ne rien laisser
eríkalánga (rad. -kálang-) v. trans. griller échapper erıkamy’ ̧́ ekíkoba serrer davantage
eríkalang’ ákalhángá kútsy’ enyáma griller une corde
des arachides ou frire de la viande erikána (rad. -kan-) v. trans. lier fort, étirer,
eríkalayíra (rad. -kálayir-) v. trans. bien rétrécir en serrant
entretenir un champ de bananiers erıkandá̧ (rad. -kánda (-L%)) n. 5 gazon des
esyómbóko ní mbókó ısi ̧́ ̧kaláyıre ̧́ un champ vaches, hyperhemia Syn. : ekíkúyu
de bananiers n’a de valeur que s’il est bien erikandáma (rad. -kandam-) v. être coagulé, se
entretenu (litt. : ‘les bananes sont des coaguler. Se dit de la graisse, du lait. Être
bananes quand on les entretient’) eríkalayir’ rigide ékindá ̧ kyabírikandamána le cadavre
esyómbóko travailler dans un champ de est devenu rigide
bananiers erikandána (rad. -kandan-) v. devenir gros,
eríkalayíra (rad. -kálayir-) v. trans. sécher (au épais, congelé, gélatineux comme de la
soleil) eríkalayira olukímbá lw’okó mwisi graisse
sécher l’habit au soleil ̧
erikandanyâ (rad. -kandan-i ̧-) v. rendre épais,
eríkalhabhása (rad. -kálhabhas-) v. intr. devenir rendre quelque chose gros, épais comme de
sec engobı ̧́ yakalhabhásıre ̧́ la peau de la la graisse
chèvre est devenue trop sèche et dure eríkandayíra (rad. -kándayir-) v. désirer
eríkalíha (rad. -kálih-) v. intr. être amer endulú ardemment eríkandayir’olugéndo désirer
yi ̧kalıhı̧́ rȩ́ la bile est amère ardemment voyager
̧́
erıkali ̧
hyâ (rad. -kálih-i ̧-) v. rendre amer ou eríkandayiríra (rad. -kándayirir-) v. intr.
mettre trop de sel wámákalihy’ ̧ ebyályâ tu insister nyinámúkandayirir’erigend’
rends les mets amers, tu mets un peu trop de eBútembo je voudrais vraiment partir à
sel dans la nourriture Butembo
̧́
erıkalyâ (rad. -kál-i ̧-) v. fortifier, rendre méchant, erikandíra (rad. -kandir-) v. trans. avoir la
rendre intraitable nostalgie de, désirer revoir quelqu’un ou son
eríkáma (rad. -kám-) v. trans. brasser, traire, pays natal erikandir’ omúndu, erikandir’
extraire en pressant eríkam’óbwabu̧ brasser ekíhugo k’ íwe désirer revoir quelqu’un,
la bière eríkam’'émbene traire une chèvre avoir la nostalgie de revoir son pays natal
̧́
erıkamahyâ (rad. -kámahi ̧-) v. donner erikandukála (rad. -kandukal-) v. être en état
l’impression d’être riche erıyi ̧́ ̧kamahyâ se d’être débarrassé de ses herbes. Se prêter
donner l’impression qu’on est riche aisément à cette opération
erıkamáta ̧́ (rad. -kámata) n. 5/6 la banane erikandúla (rad. -kandul-) v. désherber,
eríkánga 71 erikanyukála
débarrasser un champ des herbes coupées erikangiríra (rad. -kangirir-) v. trans. montrer,
kandul’ erirímá ngandiher’ ómo bu̧hóti ̧ dévoiler ce qui était caché
débarrasse le champ de ses herbes coupées erikangirir’oyú̧bi ̧samıre ̧́ dévoiler celui qui
afin que je plante les haricots était caché
eríkánga (rad. -káng-) v. intr. briller, être ̧
erikangi ̧ ryâ
ri ̧ (rad. -kangirir-i ̧-) v. enseigner,
reluisant eríkangá ng’ éngu̧ nu̧ ́nu̧ ̂ briller apprendre eri ̧kangi ̧ri ̧ry’ ómwaná y’ emítsyé
comme une étoile omú̧kali ̧ oyú̧ akángıre ̧́ yowéne apprendre à l’enfant de bonnes
cette femme est vraiment belle, elle est habitudes
éclatante de beauté eríkangúla (rad. -kángul-) v. étrenner. Quand tu
̧́
erıkangabanı á̧ (rad. -kángabani ̧-) v. étinceler, portes un habit pour la première fois, tes
être brillant olukímb’ olu̧ ́ lu̧ kangabénıȩ́ cet amis te disent : lungúnya! makú̧ta mbıli ̧́ ̧ na
habit brille de propreté sénge! ‘nouveauté, deux pièces de monnaie
̧́
erıkangabasanı á̧ (rad. -kángabasani-)̧ v. et un centime’ et tu es obligé de payer
briller. Se dit par exemple d’une femme qui quelque chose à ces amis-là, ne fût-ce qu’un
est très belle erıkangabasanı ̧́ á̧́ ng' eryúba verre de bière
briller comme le soleil ̧
erikangyâ (rad. -kangi ̧-) v. trans. montrer
eríkangagatána (rad. -kángagatan-) v. quelque chose à quelqu’un eri ̧kangy’
devenir rigide, être dur esabhu̧ ́ni ̧ omu̧ genı ̧́ y’' enzíra montrer le chemin au
yámákangagatanir’ okó mwisi le savon visiteur ou à l’étranger
durcit au soleil erikanı̧ á̧ (rad. -kani-)̧ v. intr. parler, bavarder,
eríkangalamála (rad. -kángalamal-) v. causer eri ̧kani ̧á n’omu̧ ́kali ̧ converser avec
briller une femme, solliciter une femme
eríkangalamána (rad. -kángalaman-) v. erikaníra (rad. -kanir-) v. attendre quelqu’un de
se tenir droit dans le chemin, obstruer le pied ferme erikanir’omúndu attendre
passage eríkangalaman’omo nzíra obstruer quelqu’un de pied ferme pour le gronder
le chemin par sa présence erikani ̧ ̧
ryanı á̧ (rad. -kanirani-)̧ v. parler entre
eríkangáma (rad. -kángam-) v. être intraitable, soi eri ̧kani ̧ryanıá̧́ háguma se parler entre
se tenir coi Syn. : eríkangagatána plusieurs personnes ensemble
eríkangamíra (rad. -kángamir-) v. boire au erikanúka (rad. -kanuk-) v. intr. mourir
goulot, boire directement à un récipient brusquement. On attribue une mort aussi
(calebasse, cruche, casserole, marmite) subite et brusque à l’action d’un esprit
eríkangamir’oko nyúngu boire directement malveillant envoyé par le sorcier ou
à la marmite quelqu’un ayant mauvais cœur pour venir
eríkangamúka (rad. -kángamuk-) v. être trop étrangler et liquider cette malheureuse
joyeux et de ce fait trop entreprenant, être personne
sans gêne ómwan’oyu̧ ́ akangamú̧kıre ̧́ cet erikánya (rad. -kany-) v. intr. augmenter, être
enfant est très éveillé abondant obundú bwámâkánya la pâte
̧́
erıkangamu ̧ kyâ (rad. -kángamuk-i-)̧ v. augmente de quantité, contrairement à ce
rendre très éveillé, trop entreprenant que l’on avait prévu awıty’ ̧́ ̧́
ekıkánya elle a
eki ̧su̧ ngú̧ ki ̧kánkangamu̧ kayâ la civilisation le don de faire augmenter la pâte qu’elle
occidentale rend les enfants trop éveillés prépare
eríkangamúla (rad. -kángamul-) v. dresser les eríkánya (rad. -kány-) v. trans. manger sec sans
oreilles émbwá yikákangamul’ amátwı ̧̂ le sauce ni viande. Lorsqu’on mange la pâte et
chien dresse les oreilles que la sauce vient à manquer, pour
̧́
erıkangamyâ (rad. -kángam-i ̧-) v. ériger, dresser demander un supplément, on dit à la cuisine :
̧́
erıkangamy’erı ̧́ ́mo ériger la lance en signe
tu̧ éngokolume yasámbırého ̧́ ‘le coq a renversé
de protestation la sauce en marchant dans le plat’
̧
erikanganı á̧ (rad. -kangani ̧-) v. montrer, pointer erikanyayíra (rad. -kanyayir-) v. augmenter en
du doigt erikangani ̧ ̧ omundú y’enzíra nombre, se trouver à plusieurs tout d’un coup
montrer le chemin à quelqu’un erikanyayíra (rad. -kanyayir-) v. intr. briller
eríkangarára (rad. -kángarar-) v. être d’une manière exagérée kundy’ómwisy’
turbulent, étourdi, avoir la tête en l’air et ámákanyayírá, émbu̧ l’ íkándiwâ comme il
agir sans réflexion ómwan’ábiríkangarára y a trop de soleil, il va pleuvoir (litt. : ‘car la
l’enfant est devenu impossible à contrôler lumière brille trop, la pluie tombera’)
̧́
erıkangararyâ (rad. -kángarar-i-) ̧ v. rendre eríkanyayíra (rad. -kányayir-) v. intr. accablant.
quelqu’un étourdi, se moquer de Se dit du soleil. Se dit aussi d’un grand
̧́
erıkangarary’ omwána se moquer de nombre, fourmiller esyómbene
l’enfant, le ridiculiser syámákanyayir’omw’' iríma les chèvres
eríkangátsa (rad. -kángats-) v. punir en fourmillent dans le champ
frappant fort Syn. : -húetsi ̧- erıhwetsyâ ̧́ erikanyukála (rad. -kanyukal-) v. se briser, se
̧́
erıkanzagu̧ lyâ 72 erikekéna
casser pour tout habillement neuf
̧́
erıkanzagu̧ lyâ (rad. ̧
-kánzaguli-) v. trans. erikatíka (rad. -katik-) v. trans. tendre (un arc)
manger eríkatsánga (rad. -kátsang-) v. couper en petits
̧́
erıkanzakanzyâ (rad. -kánzakanzi ̧-) morceaux
v. trans. manger ̧́
erıkátsi ̧ (rad. -kátsi ̧) n. 5/6 le martyr
̧́
erıkánzi ̧ (rad. -kánzi ̧) n. 5/6 la banane, banane erikatúla (rad. -katul-) v. trans. détacher ce qui
plantain Syn. : eríbugu est lié et attaché ensemble erikatul’
erikára (rad. -kar-) v. trans. forcer une personne ékyambatana détacher les deux bananes
à s’exécuter, obliger collées ensemble dès la germination. Une
erikarába (rad. -karab-) v. intr. se laver (les femme enceinte ne peut pas manger de telles
mains) Syn. : erinába bananes de peur qu’elle n’enfante des
erikarabúra (rad. -karabur-) v. rouer de coups jumeaux collés également l’un à l’autre
erikarabur’ómwaná y’omo makófi ̧ rouer erikatulána (rad. -katulan-) v. se séparer,
un enfant de coups divorcer
eríkaragása (rad. -káragas-) v. finir eríkéba (rad. -kéb-) v. intr. regarder en arrière ou
eríkaragas’eriríma; eríkaragas’ ekíribwa à côté sans se retourner complètement mais
terminer (de travailler) un champ, terminer en tournant uniquement la tête
de manger une patate douce eríkebéra (rad. -kéber-) v. trans. regarder en
eríkaragáta (rad. -káragat-) v. intr. être rude au arrière ou à côté sans se retourner
toucher (normalement à cause de la saleté). complètement mais en tournant uniquement
Rester collé (adhérer à une chose) ebyályá la tête eríkeber’omú̧kali ̧ regarder
byámákaragatira' omo nyúngu la attentivement une femme et l’aimer
nourriture reste collée dans la marmite ̧́
erıkebu ̧ liryâ
̧ (rad. -kébulir-i ̧-) v. jeter un coup
eríkaragáta (rad. -káragat-) v. intr. marcher d’œil rapide, porter occasionnellement un
dans des conditions difficiles eríkaragat’ regard sur
olugendó lw’ omó mwisi poursuivre un eríkéda (rad. -kéd-) v. trans. se moquer de
voyage sous un soleil brûlant quelqu’un en le dédaignant
eríkaragatíra (rad. -káragatir-) v. intr. coller à ̧
erikédê (rad. -kedée) n. 5/6 singe
ebi ̧kokyó byabíríkaragatir’ omonyúngu les ̧́
erıkedu ̧́la (rad. -kédu̧ l-) v. se moquer de
restes de nourriture sont collés au fond de la quelqu’un en le dédaignant par un geste des
marmite yeux beaucoup plus accentué que dans le cas
erikaráma (rad. -karam-) v. intr. être méchant, de eríkéda
s’énerver eríkéha (rad. -kéh-) v. intr. diminuer ebyályá
eríkarasúka (rad. -kárasuk-) v. être rude au byámákéha la nourriture diminue, elle est
toucher, être dur à manger esıságá ̧́ insuffisante
si ̧karasu̧ ́kıre
̧́ les légumes verts sont durs à eríkehakéha (rad. -kéhakeh-) v. décroître,
manger diminuer progressivement mónakehakehıry’ ̧́
erikása (rad. -kas-) v. étrangler, serrer ebyályâ (erıkehi ̧́ ̧
akehi ̧
a) j’ai diminué
erikas’erıku̧ ̧́ ́ndo serrer un nœud erikas’ progressivement la nourriture (faire
áméno serrer les dents, claquer des dents diminuer)
erikása̧ (rad. -kasa) n. 5/6 morceau de viande ̧́
erıkehyâ (rad. -kéh-i ̧-) v. diminuer de volume ou
cuite wámáhu̧ ku̧ la makasá mánené de nombre erıkehy’ ̧́ oko bu̧ hóti ̧ diminuer la
mánéne vous sortez de trop gros morceaux quantité de haricots
de viande eríkéka (rad. -kék-) v. couper eríkek’ omó
erikáta (rad. -kat-) v. trans. tendre erikat’obútâ músarángáti couper avec un morceau de
tendre l’arc erikat’ omúbanga arquer ou roseau sec en guise de couteau
courber un arbuste qui sert à resserrer la eríkekána (rad. -kékan-) v. devenir petit,
corde devant servir à attraper le butin dans le diminuer
piège (voir -talo endálo) ̧́
erıkekehyâ (rad. -kékeh-i-) ̧ v. diminuer,
erikatána (rad. -katan-) v. pron. se séparer après décroître en parlant, par exemple, d’un
avoir été amis, ou avoir habité ensemble montant d’argent
eríkátha (rad. -káth-) v. avoir un nouvel habit. Ce eríkekelúha (rad. -kékeluh-) v. vieillir (surtout
mot s’applique surtout aux femmes qui, pour d’aspect physique, se dit d’une femme). Pour
s’habiller avec une nouvelle pièce de pagne, l’homme, on dit erísyekelúha ou
vont acheter un wax qu’elles coupent avec erísyakelúha
des ciseaux pour fabriquer les diverses pièces ̧́
erıkekelu ̧ hyâ (rad. -kékeluhi-)̧ v. rendre vieux.
de leur habillement (blouse, pagne principal, Se dit des femmes
pagne secondaire, pagne pour la tête). Ce erikekéna (rad. -keken-) v. intr. craquer. Se dit
terme vient du swahili standard « kukáta » d’un arbre dont le vent fait craquer les
‘couper’. Aujourd’hui ce terme s’applique branches. Se dit aussi de tout ce que le vent
̧
erikekyâ 73 eríkerebúla
fait craquer avant que ça ne s’écroule (mur, eríkengéta (rad. -kénget-) v. trans. couper avec
pont, etc.) une machette, une hache eríkenget’omúti
̧
erikekyâ (rad. -keki ̧-) v. couper le bord couper un arbre
soigneusement avec une lame fine eri ̧keky’ ̧
erikeni â̧ (rad. -ken-i ̧-) v. faire craquer omú̧si ̧ki ̧
olukímba couper soigneusement les mwákákenay’ enyu̧ ́mba le tremblement de
bordures d’un habit avec une lame fine terre a fait craquer la maison
eríkelébha (rad. -kélebh-) v. blaguer, jouer, eríkenyegúka (rad. -kényeguk-) v. se briser, se
s’amuser, se moquer de, faire un tour à démembrer. Se dit surtout d’un régime de
quelqu’un bananes dont les mains se défont et se
̧́
erıkelebhyâ (rad. -kélebh-i ̧) v. intr. parler fort détachent Syn. : erímenyengúka
abálumé bali ̧mú̧kelebhery’ okó bwabu̧ les eríkenyengukála (rad. -kényengukal-) v.
hommes sont en train de parler à voix haute être en train de se fissurer ekitaká
au sujet de leur boisson kirimúkenyengukalá busaná n’ ómwisí
eríkeléma (rad. -kélem-) v. tourner en dérision, múnéne le sol est en train de se fissurer à
se moquer de, parler beaucoup pour les cause de la grande chaleur
femmes eríkenyúka (rad. -kényuk-) v. se détacher, être
eríkemakeméra (rad. -kémakemer-) v. détaché d’un tronc d’arbre ou d’un régime de
défier bananes eríbugu lyakenyu̧ ́kıre ̧́ une banane
erikembȩ (rad. -kembe (-L%)) n. 5/6 instrument s’est détachée du régime
de musique constitué d’une petite caisse de eríkenyúla (rad. -kényul-) v. trans. détacher
résonance saisissable dans la main pendant d’un tronc d’arbre ou d’un régime de bananes
qu’avec les pouces on appuie sur des petites eríkenyul’ omútahí w’okó múti détacher
barres de fer fixées sur la caisse de résonance une branche d’un arbre Syn. : -kónol-
et qui forment la gamme. Les sons sont rudes eríkonóla
et très métalliques. Cet instrument est eríkénza (rad. -kénz-) v. trans. couper avec tout
d’origine étrangère instrument tranchant, procéder à une
erikéna (rad. -ken-) v. intr. craquer, produire un cérémonie rituelle pour la jeune mariée qui
bruit de craquement constate qu’elle est enceinte (on lui met une
eríkendéra (rad. -kénder-) v. intr. être troublé natte pliée sur le dos, on lui fait porter une
par le bruit corbeille de vivres, et puis on la conduit dans
̧́
erıkenderyâ (rad. -kénder-i-) v. déranger par les champs où elle se met à couper quelques
un bruit. Demander quelque chose à plantes d’une manière assez svelte et rapide.
quelqu’un sans relâche ngenderayého laisse- Puis elle revient à la maison. Le sens de cette
moi tranquille cérémonie est de dire à la fille que même si
eríkénga (rad. -kéng-) v. trans. respecter, avoir elle est enceinte, elle ne cessera pas les
des égards envers quelqu’un travaux des champs ; le verbe signifie aussi :
eríkeng’omúkwê; eríkeng’omú̧sóni ̧ être enceinte de deux mois. Lorsque une
respecter le beau-fils, respecter le beau- femme est dans cet état, on fait une
parent. C’est une grande qualité à cérémonie qui consiste à lui faire porter une
promouvoir dès le plus jeune âge chez les natte sur le dos et on avance en dansant
Nande eríkenz’ embóko couper un bananier
̧́
erıkengalyâ (rad. -kéngali ̧-) v. intr. limer eríkenzénga (rad. -kénzeng-) v. couper en
erıkenge ̧́ (rad. -kénge (-L%)) n. 5/6 le strabisme, plusieurs petits morceaux
l’œil qui louche erıkw’ ̧́ ̧́
erıkenge avoir un erikéra (rad. -ker-) v. trans. égorger
œil qui louche erike’rémbene égorger une chèvre. Quand
̧́
erıkengelyâ (rad. –kéngeli ̧-) v. limer, avec l’idée quelqu’un égorge une chèvre, il en donnera
de faire briller un tout petit peu à tous les membres de sa
eríkengemeréra (rad. -kéngemerer-) v. famille eríby’omo kerakerwa être entre
regarder attentivement en cherchant à voir et deux décisions, indécis, entre deux feux
à connaître ce qui ne doit pas être vu ou erıkérá ̧́ mbú̧la (rad. -kérá mbú̧la) n. 5/6 eau de
connu. Regarder furtivement pluie qui reste dans les rigoles
eríkengemerer’obu̧ ́sonı ̧́ bw’ omúndu erikerakerwâ (rad. -kerakeru-) v. être indécis
regarder furtivement le sexe de quelqu’un qui eríkereberéra (rad. -kéreberer-) v. être ou rester
le laisse à découvert par mégarde et que l’on seul longtemps i ̧ngyé yônó nákereberere
aperçoit et cherche à voir plus explicitement voici que j’ai été délaissé ou voici que je n’ai
̧́
erıkengemereryâ (rad. -kéngemerer-i-) ̧ v. pas trouvé de conjoint
̧́
regarder vers erıkengemerery’ey’ omundw’ ̧́
erıkerebereryâ (rad. -kérebereri-) v. faire
ákásirâ regarder par où quelqu’un vient traîner quelqu’un de manière qu’il reste seul
̧́
erıkengeretani â̧ (rad. -kéngeretani ̧-) v. très longtemps
rendre froid, glacé eríkerebúla (rad. -kérebul-) v. ne pas prêter
̧́
erıkerebu̧ lyâ 74 ̧́ rána
erıki ̧
attention, douter ngáby’ íngákerebúla je eríkikukáàla (rad. -kíkukal-) v. intr. s’éclaircir
doute continuellement en parlant du temps nuageux Obú̧tu̧kú̧
̧́
erıkerebu ̧ lyâ (rad. -kérebuli ̧-) v. faire douter bulimúkikukála le temps commence à
̧́
erıkerebu̧ ly’ omúndu faire douter quelqu’un s’éclaircir
eríkeregéta (rad. -kéreget-) v. ronger, grincer eríkikúla (rad. -kíkul-) v. déboucher
des dents embu̧ ku̧ lı ̧́ yámákereget’ oko ́ ̧ ma
erıkı ̧́ (rad. -kım-) ̧́ v. intr. descendre
lu̧hımbo ̧́ la souris est en train de ronger le ́ ̧ mu
erıki ̧ ̧ kála (rad. -kımukal-) ̧́ v. descendre d’un
mur sommet d’une manière précipitée et rapide
̧
erikérérê (rad. -kerérée) n. 5/6 la fraise erıki ̧́ ̧mu̧ kalyâ faire descendre
sauvage précipitamment
erıkerérê ̧́ (rad. -kérerée) Var. : amákerérê erıkí ̧ myâ ̧ (rad. -kımi ̧́ ̧-) v. trans. descendre
n. 5/6 mûre de ronce, mûrier sauvage Syn. : quelque chose erıki ̧́ ̧my’ endımo ̧́ descendre
̧
erikérérê une orange
eríkereréra (rad. -kérerer-) v. rester éveillé toute erikı ̧ na ̧́ (rad. -kin-) ̧ v. intr. être noir, être sale
la nuit obu̧ ́tu̧ kú̧ bwámákereréra passer une olukímba lwámâkına ̧́ l’habit est sale
nuit blanche ̧́
erıkínda (rad. -kínd-) v. trans. renverser erıki ̧́ ̧nd’
̧́
erıkerereryâ (rad. -kérerer-i ̧-) v. veiller, rester omúndu renverser quelqu’un dans un
éveillé, passer une nuit blanche. Le cas combat corps à corps
s’applique surtout dans les soirées, les erikínga (rad. -kingá) n. 5/6 le sortilège (artifice
veillées de deuils. Rester éveillé assez de sorcier, de guérisseur). Un acte mystérieux
longtemps pour diminuer un tant soit peu la dont on ne comprend pas la portée et la
durée d’une nuit qui paraîtrait interminable signification mais qui produit néanmoins des
̧́
erıkesyá (rad. -kési ̧-) v. intr. dormir, passer la effets visibles. Un tabou erıhi ̧́ ̧r’oko mundú
nuit mwâkésyá yó bisátu il y a passé trois kw’erikínga lancer un tabou à quelqu’un
jours erikínga (rad. -king-) v. trans. fermer
erikéta (rad. -ket-) v. transgresser sítulitok’ eriking’olú̧yi ̧ fermer la porte. La porte peut
eriket’ eki ̧nywá kíwe nous ne réussissons être faite en planches avec deux vitres dans
pas à transgresser sa parole la partie supérieure. La porte primitive de
eriketá yomó yindi (rad. -ket-) v. être payé huttes était faite en une seule claie, qu’on
double, récompenser poussait avec un pied et les mains pour la
eríkétsa (rad. -kéts-) v. trans. ronger, manger (en glisser le long du mur. On pouvait y mettre
parlant d’un rongeur) aussi un cadenas. Mais, généralement, il
eríkíga (rad. -kíg-) v. trans. barrer Eríkig’ suffisait de la glisser dans la porte pour
amagétse barrer l’eau empêcher que des serpents ou d’autres
́ ̧ gakı
erıki ̧ ga ̧́ (rad. -kıgaki ̧́ ̧g-) v. tomber à la guerre animaux n’y pénètrent et y fassent des dégâts
eríkíka (rad. -kík-) v. trans. mettre de travers, eríkingiritána (rad. -kíngiritan-) v. sécher, avoir
barrer Eríkikir’ ómwaná y’ obusára la mère grand froid, être glacé Syn. :
met la paume de sa main sur la lèvre ̧́
erıkengeresanı ̧́
a, ̧́
erıkengeregeregesanı ̧́
a,
inférieure du bébé et y verse de la bouillie erıgeretanı ̧́ á̧
pour que l’enfant la boive Eríkik’ ólu̧ ́si ̧ eríkingirigitána (rad. -kíngirigitan-) v.
barrer la rivière (pour que l’on ramasse du sembler stupide
poisson en aval de cette rivière devenue alors erikingukála (rad. -king-ukal-) v. s’ouvrir de
sèche) soi-même
eríkikána (rad. -kíkikan-) v. être endigué erikingúla (rad. -king-ul-) v. trans. ouvrir (la
sínyasy’ólu̧ sy’ olu̧ ́ ngalwanákikikana je ne porte)
sais pas si nous arriverons vraiment à eriki ̧ nı ̧ á̧ (rad. -ki ̧ni ̧-) v. salir, noircir
endiguer cette rivière erıkı ̧́ nza ̧́ (rad. -kınza) ̧́ n. 5/6 l’os
eríkikíka (rad. -kíkik-) v. être mis de travers, être erıki ́ ̧ nzı ̧ ka ̧́ (rad. -kınzik-) ̧́ v. mettre en travers
retenu, être arrêté, empêché erıki ̧́ nzi ̧ k’omútí
̧ w’omó mbálu mettre un
erikikikána (rad. -kikikan-) v. qui peut être bois en travers du chemin
endigué, barré ̧́
sınyasy' ólu̧ sy'olú̧ eriki ̧ nzu ̧ ̧ kála (rad. -ki ̧nzukal-) v. intr. s’écrouler,
ngalwanákikikána je ne sais pas si nous s’ébouler. Se dit d’un terrain qui s’éboule lors
arriverons vraiment à endiguer cette rivière d’un tremblement de terre ou lors des
́ ̧ ki
erıki ̧ ri̧ ryâ ̧ (rad. -kíkirir-i ̧-a) v. entraver, grandes pluies
mettre des étais, empêcher Syn. : erıki ̧́ ri
̧ ryâ
̧ eriki ̧ nzu ̧ ̧ ́la (rad. -kinzul-) ̧ v. trans. couper un
erıkí ̧ ki ̧ ryâ
̧ (rad. -kíkir-i-)̧ v. soutenir en mettant gros morceau de motte de terre omukíngi
des étais erıki ̧́ ̧ry’ embóko mettre un étai à ámáki ̧nzu̧ kála le mur du champ dégringole
un bananier pour le soutenir et l’empêcher de erikı ̧ ra ̧́ (rad. -i ̧kir-) v. atterrir. Se dit des oiseaux et
tomber, surtout à cause du poids du régime des avions
de bananes erıki ̧́ rána ̧ ̧́
(rad. -ıkiran-) v. devenir calme, être
̧́ ranı
erıki ̧ á̧ 75 erikokokála
calmé omútim’ ámıki ̧́ rána
̧ léro cette fois les trois pierres du foyer sur lesquelles on
mon cœur est calmé pose le pot ou la marmite
́ ̧ ranı
erıki ̧ á̧ (rad. -kírani ̧-) v. soulager, consoler, erikóba (rad. -kob-) v. danser une certaine danse
faire cesser les pleurs, calmer Mú̧ki ̧rani ̧a à la file indienne. Cette danse est destinée à
nom de l’esprit consolateur. Il est aussi chasser les mauvais esprits
employé comme nom propre eríkóba (rad. -kób-) v. aller ici et là sans but
erıki ̧́ rani ̧ â̧ (rad. -ıkiraní̧ ̧ v. trans. calmer
-) précis, comme un chien Syn. : eríkóbha.
eriki ̧ ri ̧ ryâ ̧ (rad. -ikiriri-) ̧ v. accepter eriki ̧ ri
̧ ryá
̧ eríkóbha (rad. -kóbh-) v. intr. se promener sans
likáhwa lu̧ ́ba accepter ou dire oui est chose but précis
vite faite. Il faut dire oui pour éviter toute eríkobhakóbha (rad. -kóbh-) v. se promener
discussion sans but
erikiro (rad. -kiro (-L%)) n. 5/6 place pour les eríkobóla (rad. -kóbol-) v. faire tomber les dents
ordures dans laquelle on jette les vieilles Syn. : erikobóla
feuilles mortes ̧
erikófi ̧ (rad. -kofı)̧́ n. 5/6 la gifle eríh’ erikófi ̧ ̧
eríkirúka (rad. -kíruk-) v. trans. sauter, passer donner une gifle
au-dessus de. Il est impoli de passer au- ̧́
erıkoherereryâ (rad. -kóherereri ̧-) v. faire un
dessus des pieds d’un grand personnage clin d’œil exprès
eríkiruk’ekıhu̧ ̧́ ́na sauter un trou ̧́
erıkohereri ̧
bwâ (rad. -kóhereri ̧bu-) v. être
́ ̧ ru
erıki ̧ ̧ kanıá̧ (rad. -kírukani-)̧ v. traverser l’objet d’un clin d’œil suite à l’intérêt d’une
énzoká yêryá yámákiru ̧ ̧ kanıá̧ voilà le tierce personne
serpent qui traverse le chemin ou qui passe ̧́
erıkohereryâ (rad. -kóhereri ̧-) v. faire un clin
de part et d’autre d’œil pour son propre profit, son propre
erıkí ̧ ru ̧ ̧ kyâ (rad. -kíruk-i ̧-) v. faire traverser avantage
erıki ̧́ ̧ru̧ ky’ómwaná y’okó lú̧si ̧ aider l’enfant ̧́
erıkoheryâ (rad. -kóheri ̧-) v. trans. cligner de
à traverser la rivière l’œil pour faire signe erıkohery’ ̧́ omú̧kali ̧
eriki ̧ ryâ ̧ ̧
(rad. -ikiri ̧ v.
-) déposer par terre cligner de l’œil pour faire signe à une femme,
i ̧ki ̧ray'ékibó ky’ ahísi dépose la corbeille par généralement pour l’inviter à une aventure
terre amoureuse
erıki ̧́ ryâ ̧ (rad. -ıkiri ̧́ ̧-) v. laver erıki ̧́ ̧ry’omó bu̧ ́sû̧ erikohô ̧ (rad. -kohoo) n. 5/6 l’ogre (dont on
se laver la figure parle dans les contes), un bois qu’on creuse
erıki ̧́ ryâ ̧ (rad. -kíri-) ̧ v. calmer, surtout calmer un pour en faire un récipient, quelqu’un de dur,
enfant qui pleure en le portant sur le dos et d’intraitable, de difficile. Les hommes
en produisant de petites secousses, on lui léopards sont aussi appelés ainsi
chante gentiment : 1) omwána omwána erikohô ̧ (rad. -kohoo) n. 5/6 sac en bois dans
dıya ̧́ ulembéré ndekê ô cher enfant, cher lequel on porte la sauce
enfant, garde bien les enfants ; 2) mwána eríkohóla (rad. -kóhol-) v. intr. tousser soit parce
mwán' ukálirá ki ̧ ee u̧káliraki ̧ ee? qu’on a la toux, soit pour signaler sa présence
ukáliráki ̧ kóyo wagú áyiréhi ̧ ô enfant, ô quelque part
enfant, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi ̧́
erıkohyâ (rad. -kóhi ̧-) v. intr. fermer et ouvrir
pleures-tu, où serait ta maman ? On répète rapidement les yeux, cligner
ces chansons jusqu’à ce que l’enfant se calme eríkóka (rad. -kók-) v. trans. frapper
ou s’endorme eríkok’omundú y’okó mútwê frapper
erıki ́ ̧ syâ ̧ (rad. -kísi-) ̧ v. venger end’ ú̧ngisaye ̧ va quelqu’un sur la tête
me venger erikokê ̧ (rad. -kokee) n. 5/6 le tilapia Syn. :
eríkíta (rad. -kít-) v. aller à côté dans le sens ̧́
erıhére
physique ou moral butakita sans s’écarter du ̧́
erıkokeranı ̧́ (rad. -kókerani-) v. se souhaiter
-a
chemin la bienvenue mutuellement, se recevoir
erıki ́ ̧ tanyâ ̧ (rad. -kítani ̧-) v. se croiser en chemin mutuellement à la maison, s’appeler
eríkitíra (rad. -kítir-) v. quitter sa route pour mutuellement de loin (de colline à colline)
aller quelque part eríkitir’omú̧bú̧ti ̧ rendre eríkokobíka (rad. -kokobik-) v. intr. faire le
visite à un parent le long du chemin cocorico. Le cocorico est le réveil du village.
erıki ́ ̧ tsı ̧ ka ̧́ (rad. -kıtsik-) ̧́ v. trans. mettre en Quand on doit voyager et qu’on veut se lever
travers tôt, on se réveille au premier chant du coq.
erıko ̧́ (rad. -ıko) ̧́ Var. : améko n. 5/6 foyer Et comme celui-ci chante à peu près toutes
érıko ̧́ (rad. -iko ̧ H) Var. : áméko, améko n. 5/6 les heures, les gens se basent sur ce chant
endroit où l’on fait du feu pour la cuisson de pour lire l’heure (évidemment, ils regardent
la nourriture. Au sujet des trois pierres du en même temps la position du soleil)
foyer, il existe la devinette suivante : si l’un erikokokála (rad. -kokokal-) v. se détacher de
de mes trois frères part en voyage, nous ne eríbugu ryámákokokal’okó búbugu la
mangeons plus. Qui est-ce ? Réponse : ce sont banane se détache de son régime
erikokóla 76 eríkomóla
erikokóla (rad. -kokol-) v. trans. gratter la croûte de bananiers ne se détruit pas
d’une surface, détacher Erikokol’ enyúngu eríkoleréra (rad. -kólerer-) v. faire expressément
gratter la croûte dans une marmite erikokol’ eríkolerer’ekíndu faire quelque chose
amábugu détacher des mains de bananes expressément (même si c’est défendu de le
plantains de leur régime faire)
erikokoléka (rad. -kokolek-) v. enlever (la peau ̧́
erıkoleryâ (rad. -kóleri ̧-) v. trans. éclairer avec
extérieure) olu̧himbó
̧ lw‘ enyú̧mba la lumière physique ou spirituelle abálimu ̧ ̧́
lulimukokoléka le mur de la maison perd bángoleraye nímínyé nga nıki ̧́ ̧ que les
son revêtement omubirí wage esprits m’éclairent pour que je sache ce que
alimukokoléka mon corps pèle c’est
eríkokolóma (rad. -kókolom-) v. se tenir droit, ̧
erikólhô (rad. -kolhóo) n. 5/6 coup de doigt sur
par orgueil la tête d’autrui eríh’ ómwaná y’ eri ̧kólhô
̧́
erıkokolomu ̧ ́ka (rad. -kókolumu̧k-) eríkolhóbha (rad. -kólhobh-) v. frapper du
v. intr. commencer à s’évanouir doigt et de préférence par la frange du doigt
̧
erikokolomyâ (rad. -kokolomi ̧-) v. se vanter replié
̧́
erıkokolomyâ (rad. -kókolomi ̧-) v. dresser, erikolobóka (rad. -kolobok-) v. travailler
redresser, faire saillir erıkokolomy’ ̧́ omútwê comme un esclave
dresser la tête haute par orgueil ̧́
erıkolu ̧ ́ka (rad. -kólu̧ k-) v. intr. avoir une
erikokóma (rad. -kokom-) v. intr. marcher le cicatrice ómwan’oyú̧ akákolu̧ka nábî cet
dos voûté pour faire le fier enfant a habituellement de vilaines cicatrices
eríkokongóla (rad. -kókongol-) v. trans. enlever ̧́
erıkolyâ (rad. -kól-i ̧-) v. trans. faire arriver à bon
un à un eríkokongol’ ámerú w’oko bu̧ tımo ̧́ ̧́
port erıkoly’omundú y’ékâ faire arriver
enlever les bananes du régime une à une quelqu’un chez lui (ou chez soi)
̧́
erıkokotyâ (rad. -kókoti ̧-) v. trans. arranger, eríkóma (rad. -kóm-) v. intr. repasser un habit,
réparer erıkokoty’ ̧́ ekítego fabriquer un battre l’écorce d’un arbre appelé
piège omukímbakímba pour faire un tissu
̧́
erıkokyâ (rad. -kóki ̧-) v. recevoir quelqu’un chez eríkom’ olukímba repasser un habit
̧́
soi erıkoky’omu̧ géni ̧ recevoir un visiteur eríkóma (rad. -kóm-) v. intr. être éclatant de
chez soi. Souhaiter la bienvenue à celui qui beauté omubirí w’'íwe abíriyákomerá yô
nous arrive en lui disant tunéko ‘nous y son corps est devenu éclatant de beauté là-
sommes’. Souvent on emprunte le terme bas
swahili « karíbu » ‘sois le bienvenu’ eríkóma (émbwá) (rad. -kóm-) v. trans.
eríkóla (rad. -kól-) v. trans. travailler, faire un attacher un chien
ouvrage eríkol’omu̧ bıri ̧́ faire un travail erikombamíga (rad. -kombamig-) v. agir dans
ísiwákol’okó mu̧ ́kali ̧ wá bene ne touche un total libertinage
pas la femme d’autrui, c’est-à-dire ne couche ̧́
erıkombereryâ (rad. -kómbereri ̧-) v. lécher
pas avec la femme d’autrui kol’okó nindo ̧ complètement
(tu̧l’ okó nindo) ̧ cache ta nudité, litt. : ̧́
erıkombogorotyâ (rad. -kómbogoroti-) ̧ v.
‘touche le nez’ eríkol’ okó mwána toucher consommer tout entièrement. Se dit de la
un enfant, sur la tête par exemple. Ce geste nourriture. Ne rien laisser du tout
est mal vu parce que des gens mal eríkombóla (rad. -kómbol-) v. substituer
intentionnés l’utilisent pour jeter le mauvais eríkombol’omundú y’omó mu̧ ́lıki ̧́ ̧ faire
sort ou envoyer des vibrations négatives. sortir quelqu’un de la prison
C’est toujours mal vu de toucher la tête de ̧́
erıkombyâ (rad. -kómbi-) ̧ v. trans. vider
l’enfant d’autrui complètement un récipient en mangeant tout
eríkóla (rad. -kól-) v. arriver eríkol’ekú̧li ̧mu aller ce qu’il contient, lécher
aux enfers eríyikol’ omo muméro introduire eríkomeréra (rad. -kómerer-) v. devenir beau
son doigt dans la gorge afin de provoquer un de corps
vomissement eríkomeréra (rad. -kómerer-) v. clouer, crucifier
eríkóla (rad. -kól-) v. briller, être lumineux, être Syn. : eríkongomeréra
clair ómwisy’ ámákóla le soleil brille eríkomogóla (rad. -kómogol-) v. enfoncer en
̧́
erıkolakolyâ (rad. -kólakol-i ̧-) v. toucher martelant, insister sur quelque chose en
quelque chose plusieurs fois erıkolakoly’ ̧́ disant la vérité eríkomogol’omwána
omunwé w’' omó múkubi tourner son doigt conseiller un enfant avec une grande
dans la soupe insistance
erikoléra (rad. -koler-) v. émonder, élaguer (les eríkomóla (rad. -kómol-) v. trans. répudier
bananiers, par exemple) esyómbóko syáli ̧ry’ eríkomol’omu̧ ́kali ̧ répudier une femme
ekísará n’omu̧ koléri ̧ les bananiers ont eríkomóla (rad. -kómol-) v. cuire un récipient
mangé la serpe avec la personne qui les pour le rendre imperméable et non poreux
élague. C’est une façon de dire qu’un champ eríkomol’enyúngu cuire une marmite
̧́
erıkomyâ 77 ̧́
erıkosyâ
fraîchement modelée Syn. : eríkwangúla de donner une patate douce à un enfant. On
̧́
erıkomyâ ̧ v. trans.
(rad. -kóm-i-) rendre lisse la lui montre, puis on la cache derrière le dos
̧́
erıkomy’ enzíra emprunter un sentier juste au moment où il veut s’en saisir
plusieurs fois eríkongóta (rad. -kóngot-) v. intr. toquer
eríkóna (rad. -kón-) v. trans. faire coucher eríkongot’okó lu̧ ́kyô toquer (frapper) à la
l’herbe, débarrasser un arbre de ses branches porte
erikónda (rad. -kond-) v. abattre (un arbre) ̧́
erıkongotsyâ (rad. -kóngotsi-) ̧ v. intr. devenir
eriyikonderá kw’emigógo vivre longtemps très maigre et de ce fait être près de la mort
(litt. : ‘faire tomber les arbres qu’on coupe eríkonokála (rad. -kónokal-) v. intr. se détacher
sur soi’) erikond’ omúti abattre un arbre d’un tronc d’arbre, d’un régime de bananes,
̧́
erıkondolu ̧ ́ka (rad. -kóndolu̧ k-) v. intr. devenir du tronc du corps humain omútahy’
très maigre et très faible. Le terme laisse ámákonokála
entendre que l’on atteint cet état parce qu’on eríkonóla (rad. -konol-) v. trans. arracher les
est consumé par le chagrin feuilles d’un arbre, d’un arbuste, briser d’un
erikondóma (rad. -kondom-) v. intr. être courbé coup
̧
erikondomyâ (rad. -kondom-i ̧-) v. trans. faire eríkonongóka (rad. -kónongok-) v. intr.
courber s’affaiblir, se sentir très faible
eríkónga (rad. -kóng-) v. cogner, heurter eríkonongóla (rad. -kónongol-) v. détacher les
erikóngô ̧ (rad. -kongóo) n. 7/8 morceau de branches d’un tronc d’arbre, détacher les
bois dont on se sert pour marcher ou pour bananes d’un régime de bananes
frapper quelque chose eríkópa (rad. -kóp-) v. trans. émonder une
eríkongobóla (rad. -kóngobol-) v. trans. enlever bananeraie (en coupant les feuilles qui sont
le manche (d’une houe) eríkongobol’ devenues jaunes)
eyısu̧ ̧́ ́ka enlever le manche de la houe erikóra (rad. -kor-) v. enlever les écailles du
erikongóla (rad. -kongol-) v. rassembler des poisson
gens erikongol’ abandú b’oko mu̧yı ̧̂ ̧́
erıkorogosanı á̧ (rad. -kórogosani-) ̧ v.
rassembler les gens du village pour une tâche importuner, provoquer
déterminée eríkorogóta (rad. -kórogot-) v. trans. prélever,
erikongóla (rad. -kongol-) v. écorcher gratter Eríkorogot’ omungosó womw’
erikongol’ eki ̧ku̧ ku̧ ́ ky‘okó múti enlever ̧́ ́ha prélever la moelle d’un os
ıku̧
l’écorce d’un arbre omúty’oyú̧ eríkorogot’enyúngu gratter la marmite
akákongoleka c’est facile d’enlever l’écorce ̧́
erıkorokotsyâ (rad. -kórokotsi-) ̧ v. parfaire,
de cet arbre fignoler jusqu’aux moindres détails, bricoler
̧́
erıkongolu ̧ ́ka (rad. -kóngolu̧ k-) v. intr. devenir ̧́
erıkorokotsy’omu̧ ̧́ ̧ parfaire un travail
bıri
très mince jusqu’aux moindres détails
erikongolwâ (rad. -kongol-u-) v. être écorché ̧
erikoromanı á̧ (rad. –koromani ̧-) v. faire souffrir
erikongóma (rad. -kongom-) v. s’enorgueillir, à l’extrême
faire le gros dos ̧́
erıkorombotyâ (rad. –kóromboti-) ̧ v. racler les
eríkongoméra (rad. -kóngomer-) v. clouer restes dans une casserole erıkoromboty’ ̧́
eríkongomer’ éndu̧ yi ̧ fixer solidement un enyúngu racler le fond de la casserole Syn. :
poteau eríkorogóta
eríkongomeréra (rad. -kóngomerer-) ̧́
erıkorongyâ (rad. -kórongi ̧-) v. trans. dissoudre,
v. trans. fixer solidement, clouer Syn. : du sel par exemple
eríkomeréra erikoróra (rad. -koror-) v. trans. nettoyer un
eríkongomóka (rad. -kóngomok-) v. intr. champ, une cour erikoror’ eriríma nettoyer
appeler d’une voix forte un champ
eríkongomóka (rad. -kóngomok-) v. intr. ̧
erikororyâ (rad. -koror-i ̧-) v. trans. égratigner
enlever le manche (d’une houe) eyısu̧ ̧́ ká avec quelque chose (ongle, morceau de bois
yabíríkongomóka la houe n’a plus de etc.), tracer une ligne erikorory’ ̧ omundú y’
manche omo mugóngo égratigner quelqu’un au dos
eríkongomóla (rad. -kóngomol-) v. trans. eríkósa (rad. -kós-) v. pécher, enfreindre un
enlever le manche (d’une houe) interdit
eríkongomol’ eyısu̧ ̧́ ́ka enlever le manche de eríkósa (rad. -kós-) v. s’exciter esulú yámákósa
la houe le pénis est en état d’érection
̧
erikongomyâ (rad. -kongomi-) ̧ v. relever eríkósa (rad. -kós-) v. se déclencher en parlant
̧
fièrement erikongomy’omútwê relever la de la gachette d’un piège qui se défait en
tête et la tenir haute fièrement ayant attrapé le gibier ou sans en avoir
erikongoni̧ â̧ (rad. –kongoni ̧-) v. montrer un attrapé erıkosy’ ̧́ ekítego déclencher la
objet puis le retirer sans le donner gachette d’un piège
eri ̧kongoni ̧’ ómwaná y’ eki ̧ri ̧ faire semblant ̧́
erıkosyâ (rad. -kós-i ̧-) v. trans. avoir une
̧́
erıkosyâ 78 ̧ ̧ ́ku̧lhû̧
eriku
érection omusík’oyú̧ ámálek’ inakósyâ ̧ ́ ̧ ̧ bú̧la (rad. -kú̧bul-) v. trans. raser la tête (à
erıku
cette fille cause une érection en moi ras) ; rite de deuil consistant à raser toute la
̧́
erıkosyâ (rad. -kós-i ̧-) v. trans. faire déclencher tête une semaine après la mort, abîmer sıtu̧ ̧́ lı ̧́
un piège pour que le gibier soit attrapé twasi ̧swâ on ne nous a pas encore fait le rite
erikóta (rad. -kot-) v. intr. mûrir, devenir très de la coupe de cheveux abırı ̧́ ku̧
̧́ bu̧ la
vieux, durer longtemps dans la vie humaine, emítibito yage il a abîmé mes plantes de
animale ou végétale taro
eríkótha (rad. -kóth-) v. trans. frapper d’un coup eríkubúla (rad. -kúbul-) v. trans. réprimander
sec et rapide Syn. : eríkubungúla
erikóti ̧ ̧ (rad. -kotı)̧́ n. 5/6 une veste (emprunt à eríkubulíra (rad. -kúbulir-) v. couvrir
l’anglais « coat ») eríkubulir’okó lúmekeké kw’embuléte
eríkotokála (rad. -kótokal-) v. être détaché couvrir le bébé avec la peau de chèvre
Syn. : erítahúka eríkubungúla (rad. -kúbungul-) v. trans. tourner
eríkotóla (rad. -kótol-) v. trans. cueillir et retourner une chose, crier sans cesse sur
erikótsa (rad. -kots-) v. lécher, frire erikots’ quelqu’un pour le reprendre omu̧ ́kalı ̧́
okw’ ıku̧ ̧́ ́ha lécher l’os w’akákubungúlo une femme qui aime
̧́
erıkotsyâ (rad. -kótsi ̧-) v. rôtir gronder les gens
̧
erikotyâ (rad. -kot-i ̧-) v. laisser grandir, laisser erıku ̧́ ̧ bya (rad. -kúbi ̧a (-L%)) n. 5/6 plante
pousser erikoty’ ̧ esyondéru̧ laisser pousser médicinale
la barbe eriku ̧ ̧ ́da (rad. -ku̧d-) v. faire l’amour Syn. : erítéta
erikoyóla (rad. -koyol-) v. pisser ómwaná ́ ̧ ̧ ́da (rad. -kú̧d-) v. trans. forniquer, faire
erıku
mwákáyikoyolerák’omo ngíngo l’enfant a l’amour
pissé sur lui-même dans le lit eriku ̧ ̧ dú̧ma (rad. -ku̧ dum-) v. être courbé
́ ̧ ̧́ba (rad. -kú̧b-) v. intr. être trop peu cuit
erıku normalement sous le poids de l’âge ou d’une
erıku ̧́ ̧ b’ otúlo perdre son sommeil erıku ̧́ ̧ bá maladie
tô (otúlo) perdre une partie de son sommeil, ́ ̧ ̧ gaku̧ganıá̧ (rad. -kúgakugani-)̧ v. trans.
erıku
rester éveillé sans dormir, avoir des malmener
insomnies omu̧ konı ̧́ mwákálek’ ıtwaku̧ ̧́ bá erikúha (rad. -kuh-) v. intr. chercher péniblement
tô nous n’avons pas pu dormir de la nuit à ngákuhir’omúthoka je travaille dur pour
cause du malade acheter une voiture
eríkúba (rad. -kúb-) Var. : eríkub’ obúháka erıku ̧́ ̧́ha (rad. -kú̧ha) n. 5/6 l’os
v. trans. discuter en parole sans en venir aux eríkuhakuhána (rad. -kúhakuhan-) v. trans.
mains malmener
eríkúba (rad. -kúb-) v. intr. grimper eríkub’ erikuhíra (rad. -kuhir-) v. couvrir avec le sol
okómúti grimper sur un arbre erikuhir’ebitsungu couvrir les pommes de
eríkubánga (rad. -kúbang-) v. arroser, jeter de terre dans un champ avec de la terre
l’eau sur eríyikubangá kw’amagétse se erıkú ̧ ̧ hyâ (rad. -kú̧hi-)̧ v. raccourcir, abréger
laver rapidement (litt. : ‘jeter de l’eau sur soi- eriku ̧ ̧ ́ka (rad. -ku̧k-) v. intr. forcer
même’) eríkubang’ amagetsé w’ oko mawâ anámu̧ ku̧ kaku̧ ́k’ oko lu̧ ́yi ̧ il essaie de forcer
arroser les fleurs la porte
erıku ̧́ ̧ bebe (rad. -kú̧bebe (-L%)) n. 5/6 un type eriku ̧ ̧ ́ka (rad. -ku̧ k-) v. intr. devenir sale
de plante avec des épines qui croît dans un ekisomekó kyage kyabıri ̧́ ̧kú̧ka ma chemise
marais est déjà très sale
erıku ̧́ ̧ bere (rad. -kú̧bere (-L%)) Var. : eriku ̧ ̧ ́ka (rad. -ku̧k-) v. trans. semer en
amáku̧ bere n. 5/6 le lait d’une femme qui a rapprochant les plantes les unes des autres
perdu son enfant qui suçait encore. Litt. : ‘le eríkúka (rad. -kúk-) v. trans. ramasser
lait du mort’ (amáberé w'omú̧kû̧) erıku ́ ̧ ̧ káma (rad. -kú̧kam-) v. intr. s’agenouiller
eríkubhána (rad. -kúbhan-) v. intr. convenir erıkú̧̧ kam’émberé sy’ ómwami s’agenouiller
parfaitement ekisomekó kyámákubhaná ne devant un chef
pantalô la chemise convient parfaitement au eriku ̧ ̧́ke (rad. -ku̧ké) n. 5/6 un fruit non mûr
pantalon erıku ́ ̧ ̧ kehyâ (rad. -kúkehi ̧-) v. raccourcir, abréger
eríkubhítha (rad. -kúbhith-) v. trans. verser ̧́ kehy’ ekisoméko raccourcir la chemise
erıku̧
brusquement le contenu d’un vase eriku ̧ ̧́ko (rad. -ku̧ ko) n. 5/6 intelligence,
́ ̧ ̧ bu̧kála (rad. -kú̧bukal-) v. être dans un
erıku troupeau
état tel que l’on a la tête rasée, être confus, erıku ̧́ ̧ ku̧ (rad. -kú̧ku (-L%)) n. 5/6 la bosse, le
honteux goitre olu̧himbó
̧ lwáberé kó
eríkubukála (rad. -kúbukal-) v. intr. venir de, máku̧ kúmáku̧ ku̧ le mur a des bosses partout
surgir móbule omu̧ ́si ̧ngw’oyu̧ ́ eríkukubála (rad. -kúkubal-) v. intr. être étonné,
akákubukalirá hayi kwéhi ̧ d’où vient cette s’étonner
satanée personne ? eriku ̧ ̧́ku̧lhû̧ (rad. -ku̧ kúlhuu) n. 5/6 un fruit non
̧ ̧ kú̧ma
eriku 79 eríkunamíra
mûr eríkumakumíra (rad. -kúmakumir-) v.
̧ ̧ kú̧ma (rad. -ku̧kum-) v. porter une charge
eriku rassembler des objets dispersés, avoir de
lourde l’habileté professionnelle, du savoir-faire
eríkukúmba (rad. -kúkumb-) v. trans. soulever eríkumayíra (rad. -kúmayir-) v. intr. avoir de la
une charge renommée
́ ̧ ̧ ku̧mbıra
erıku ̧́ (rad. -kú̧kumbir-) v. parler très erikúmba (rad. -kumb-) v. intr. sentir (mauvais
lentement en général) erikumbá ndeke; erikumba
́ ̧ ̧ kyâ (rad. -kú̧k-i-)̧ Var. : erıku
erıku ̧́ ̧ ky’ améno nábi; erikumba tsutsutsu sentir bon, sentir
v. trans. perdre les dents de lait mauvais, sentir très mauvais omusasy’'
eríkúla (rad. -kúl-) v. intr. croître, grandir ákákumbâ le sang provoque une sensation
eríkúla (rad. -kúl-) v. arracher, déraciner de fraternité. Des gens d’une même famille
eríkul’omúhóko arracher le manioc eríkul’ sentent instinctivement qu’ils ont un lien
omúti déraciner un arbre commun et se connaissent
eríkulánga (rad. -kúlang-) v. arracher, déraciner ́ ̧ ̧ ́mba (rad. -kú̧mb-) v. trans. tenir fermé (la
erıku
en plusieurs endroits ou plusieurs fois main, la bouche) erıku̧ ̧́ mb’ ebyála;
́ ̧ ̧ lhu̧kú̧ma (rad. -kú̧lhukum-) v. marcher en
erıku ̧́ mb’ obúno tenir la main fermée,
erıku̧
étant courbé garder la bouche fermée
́ ̧ ̧ lhu̧lhú̧mba (rad. -kú̧lhulhumb-) v. intr.
erıku erikumbagála (rad. -kumbagal-) v. intr.
s’accrocher en étant suspendu dégringoler eribwé ̧ ryámákumbagal’ oko
̧́ ̧ lhu̧lhu̧mb’ okó múti s’accrocher en se
erıku kitwâ la pierre dégringole de la montagne
balançant sur un arbre (de la colline)
erıkú ̧ ̧ lhú̧ma (rad. -kú̧lhum-) v. intr. murmurer ́ ̧ ̧ mbáta (rad. -kú̧mbat-) v. trans. embrasser,
erıku
erıku ́ ̧ ̧ lú̧ka (rad. -kú̧luk-) v. intr. quitter les tenir serré autour de sa poitrine
champs après le travail eríkumbáta (rad. -kúmbat-) v. embrasser, tenir
erıku ́ ̧ ̧ lu̧kyâ (rad. -kú̧luk-i-)̧ v. apporter à la serré autour de sa poitrine
maison eríkumbatíra (rad. -kúmbatir-) v. trans.
erikulúla (rad. -kulul-) v. tirer erikulul’omú̧ki ̧ embrasser Syn. : eríkumbáta
fumer la pipe (litt. : ‘tirer la fumée’) erikumbíra (rad. -kumbir-) v. intr. indisposer
eríkululíra (rad. -kúlulir-) v. devenir très vieux. quelqu’un par une odeur ou non omúsang’
Se dit de tout être vivant éngokolume yage ámángumbíra les fleurs m’envoient leur
yámákululíra mon coq devient trop vieux parfum bien odorant amarásí w'omú̧kalı ̧́
erikululúka (rad. -kululuk-) v. intr. marcher à ámátukumbíra le parfum de la femme sent
quatre pattes (pour les enfants avant leurs eríkumbíra (rad. -kúmbir-) v. trans. travailler en
premiers pas) vue d’une récompense
eriku ̧ ̧ lu̧lu̧kyâ (rad. -kululuk-i ̧-) v. faire ramper eríkumbiríra (rad. -kúmbirir-) v. travailler
un enfant pour une récompense eríkumbirir’omu̧ ́kali ̧
erıku ́ ̧ ̧ lu̧ngú̧tha (rad. -kú̧lunguth-) v. passer et travailler chez un homme pour avoir sa fille
repasser pour ramasser les dernières petites en récompense eríkumbirir’esyofuráng’
choses que l’on doit emporter ésyerigul’ omúthoka travailler pour pouvoir
erıku ́ ̧ ̧ lyâ (rad. -kúl-i ̧-) v. faire grandir obtenir de l’argent pour payer un véhicule
eriku ̧ ̧́ma (rad. -ku̧ m-) v. ramper sur ses genoux erıkú ̧ ̧ mbú̧la (rad. -kú̧mbul-) v. trans. révéler un
pour supplier ou implorer eri ̧ku̧ m’ okw’ secret, trouver la clé de l’énigme, ouvrir
isínda ramper sur la tombe (comme font les quelque chose que l’on tenait fermé.
sorcières) erıku ̧́ ̧ mbu̧l’ébyála ouvrir la paume de la
eríkúma (rad. -kúm-) v. trans. rassembler, mettre main
ensemble, réunir eríkumir’obuyíngo eriku ̧ ̧ mbyâ (rad. -kumb-i ̧-) v. faire sentir,
souhaiter le bonheur, bénir quelqu’un répandre une odeur amarásy’ámáku̧ mby’
eríkúma (rad. -kúm-) v. trans. refuser enyú̧mba le parfum fait sentir la maison
eríkum’omundú y’okó bwabu̧ refuser de erıku ̧́ ̧́mi ̧ (rad. -kúmi)̧ n. 5/6 dix omu̧tahyó nı ̧́
donner de la boisson à quelqu’un mben’ ıku ̧́ ̧́mi ̧ la dot consiste en dix chèvres
erıku ́ ̧ ̧ makú̧ma (rad. -kú̧maku̧m-) v. chercher eríkumúla (rad. -kúmul-) v. trans. rassembler
quelque chose dans des coins et recoins en se endá ukumúly’ ebíti by’ omoririma va
tenant le dos courbé et en essayant de ne pas amasser l’herbe dans le champ
divulguer le fruit de ses recherches. C’est ce eriku ̧ ̧ ́na (rad. -ku̧ n-) v. trans. pousser, bousculer
que font les guérisseurs pour préparer leurs eríkunáma (rad. -kúnam-) v. intr. laisser voir ses
sortilèges organes sexuels par mégarde. Quand
eríkumakúma (rad. -kúmakum-) v. rassembler quelqu’un se trouve dans cet état, on lui dit :
kumakum’abandú bagu tugéndy’ oko lúhi kol’ okó ni ̧ndo ‘touche ton nez’ (c’est pour
rassemble tes hommes, nous partons à la lui dire de bien se tenir)
guerre eríkunamíra (rad. -kúnamir-) v. s’asseoir
erikúnda 80 erikurugúta
drôlement en faisant voir par mégarde ses anus sur le sol en guise d’insulte à quelqu’un
parties génitales eriku ̧ ̧ ngu̧niry’ ̧ omúndu maudire quelqu’un
erikúnda (rad. -kund-) v. trans. enterrer en faisant passer son anus à soi sur le sol tout
eriku ̧ ̧́nda (rad. -ku̧ nd-) v. trans. enfouir, enterrer en prononçant des paroles négatives. Quand
quelque chose (sauf un cadavre d’homme c’est un père qui maudit ainsi son enfant, le
pour lequel on dit erítâ), faire une fausse malheur frappe inévitablement celui-ci
couche. Une femme qui fait continuellement eríkungúta (rad. -kúngut-) v. trans. secouer,
des fausses couches est parfois accusée de enlever la poussière
sorcellerie ; on dit que c’est elle qui mange ́ ̧ ̧ ngu̧tsiri
erıku ̧ ryâ
̧ (rad. -ku̧ ́ngutsiriri ̧-) v. trans.
tous ses enfants bercer un enfant qui pleure pour qu’il soit
eriku ̧ ̧́nda (rad. -ku̧ nd-) v. avoir un accouchement apaisé
long et pénible. Quand une jeune épouse se ́ ̧ ̧ ngu̧tú̧ka (rad. -kú̧ngutuk-) v. intr. tomber
erıku
trouve dans cet état, les sages-femmes lui en lambeaux
demandent de nommer à haute voix tous ses eriku ̧ ̧ ngyâ (rad. -kungi-)̧ v. hululer, appeler en
amants. Mais avouons que certains poussant des youyous. Ce terme s’utilise
interdisent à leurs jeunes maîtresses de les uniquement pour les humains
citer et préfèrent la mort à cette trahison. erıkú ̧ ̧ ngyâ (rad. -kúngi ̧-) v. appeler en sifflant
L’enfant qui naît s’appelle Kahongya ou après avoir mis ses doigts pour former un
Mu̧hongya sifflet
́ ̧ ̧́nda (rad. -kú̧nd-) v. intr. et trans. se saoûler
erıku erıku ́ ̧ ̧ nınga ̧́ (rad. -kú̧ning-) v. trans. boucher
̧́ nd’ óbwabu̧ se saoûler avec la bière
erıku̧ avec un bouchon
́ ̧ ̧ ndıka
erıku ̧́ (rad. -kú̧ndik-) v. trans. lier, faire un erıku ́ ̧ ̧ ningı ̧ ra ̧́ (rad. -kú̧ning-ir-) v. trans. couvrir
nœud (un récipient en mettant un couvercle)
erıku ̧́ ̧ ́ndo (rad. -kú̧ndo) n. 5/6 le nœud (de eríkunukála (rad. -kúnukal-) v. tomber de soi-
corde), la pomme d’Adam même (en parlant des arbres et des pierres)
erıkú ̧ ̧ ndu̧kála (rad. -ku̧ndukal-) v. intr. se délier, omúty’ ámákunukála l’arbre tombe
se défaire ómwamy’ ámákunukála le chef tombe, il
erikundúla (rad. -kundul-) v. trans. déterrer perd sa situation
erikundul' ebi ̧rı ̧̂ déterrer des patates douces eríkunúla (rad. -kúnul-) v. trans. déraciner,
erıku ́ ̧ ̧ ndú̧la (rad. -kú̧ndul-) v. délier, défaire arracher, mettre de côté, déplacer (une
erıku ̧́ ̧ ndu̧l' omú̧lıki
̧́ ̧ délier la corde grosse pierre, un gros objet, une grosse
eríkúnga (rad. -kúng-) v. trans. conseiller, dire à masse)
quelqu’un de ne pas faire quelque chose en eríkunungúka (rad. -kúnunguk-) v. être
lui disant très souvent kóko ‘attention’ ébranlé, tomber enyu̧ ́mba yaku̧ nu̧ ngu̧ ́kıré ̧́
eríkungakúnga (rad. -kúngakung-) v. busaná n’omu̧ ́si ̧ki ̧ la maison s’est écroulée à
empêcher quelqu’un à plusieurs reprises de cause du tremblement de terre
faire une bêtise, conseiller sans cesse erıku ́ ̧ ̧ nu̧ngú̧la (rad. -kú̧nungul-) v. trans.
eríkungána (rad. -kúngan-) v. se conseiller soulever le couvercle de plusieurs ustensiles
mutuellement, s’empêcher mutuellement de pour voir ce qu’ils contiennent, déboucher
faire des bêtises abáguma bakákunganâ les eríkunungúla (rad. -kúnungul-) v. trans.
gens d’une même famille se conseillent déraciner, renverser en tenant la chose par en
mutuellement de ne pas commettre de fautes bas eríkunungul’ amabwé w’omó mbálo
erikungíra (rad. -kungir-) v. trans. couvrir de déterrer et enlever les pierres de la route
terre ou de poussière, enfoncer erikungir’ eriku ̧ ̧ nu̧nú̧ka (rad. -ku̧nunuk-) v. intr. sourdre,
eki ̧rı ̧́ ky’ omwıbu̧ ̧́ ̂ couvrir la patate douce de sortir de terre, poindre à l’horizon. Se dit des
poussière pour la cuire sources, des champignons, du soleil, des
eriku ̧ ̧ ngiryâ ̧ (rad. -kungiri ̧-) v. hululer, appeler étoiles qui pointent à l’horizon
de loin erıku ́ ̧ ̧ ́nya (rad. -kú̧ny-) v. trans. plier
eriku ̧ ̧ ngu̧mána (rad. -ku̧nguman-) v. rester Erıku ̧́ ̧ ny’amagúlu plier les jambes
inactif, hébété et ayant l’air peu malin erıku ́ ̧ ̧ nziki ̧ rı
̧ rá̧ (rad. -ku̧nzikirir-) v. trans. bercer
erıku ́ ̧ ̧ ngu̧mána (rad. -kú̧nguman-) v. intr. avoir erikúra (rad. -kur-) v. trans. tirer, traîner
froid eríkuru (rad. -kúru (-L%)) Var. : amákuru
eríkungumúla (rad. -kúngumul-) v. trans. vider n. 5/6 les nouvelles, l’histoire du passé
un récipient en versant le contenu soit par omúsakí w’amákurú w’ekíhúgo
terre soit dans un autre vase erikurubána (rad. -kuruban-) v. trans. tirer avec
eriku ̧ ̧ ngu̧nıá̧ (rad. -kunguni-)̧ v. nettoyer l’anus une certaine force et une certaine barbarie
sur le sol eri ̧ku̧ ngu̧ ni ̧ry’ omúndu insulter erıku ́ ̧ ̧ ru̧gú̧sa (rad. -kú̧rugus-) v. intr. être rugueux
quelqu’un (litt. : ‘essuyer son derrière à son ebitsungu byábi ̧rıku̧ ̧́ ru̧ gu̧ ́sa les pommes de
égard’) terre ont déjà une peau rugueuse
eriku ̧ ̧ ngu̧niryâ ̧ (rad. -kunguniri-) v. essuyer son erikurugúta (rad. -kurugut-) v. trans. frotter
̧́ ̧ ru̧gú̧ta
erıku 81 erikyambulíka
erikurugut’ ebisándo frotter les pieds (pour ̧
erikwalhu̧ ́ka (rad. -kualhu̧k-) v. intr. trébucher
les laver) Syn. : erikurúta et, par conséquent, être dans un état
́ ̧ ̧ ru̧gú̧ta (rad. -kú̧rugut-) v. devenir très sale,
erıku temporaire de perte de connaissance
être rude et laid eríkwáma (rad. -kúam-) v. trans. suivre,
erikurumbúka (rad. -kurumbuk-) v. intr. être poursuivre
rude et laid, ne pas être très beau ̧́
erıkwamani ̧
syâ (rad. -kúamanisi ̧-) v. trans.
erikurumbútsi (rad. -kurumbutsi) n. 5/6 une accompagner
banane mangée sans accompagnement ̧́
erıkwangu ̧ kára (rad. -kúangu̧kar-) v. s’ébouler,
erikurúta (rad. -kurut-) v. trans. frotter se dit de la terre qui cède pour former un
́ ̧ ̧́sa (rad. -kú̧s-) v. rester nain
erıku précipice
erıkú ̧ ̧ syâ (rad. -kúsi ̧-) v. avorter eríkwangúra (rad. -kúangur-) v. récolter des
erıku ́ ̧ ̧́ta (rad. -kú̧t-) v. intr. se cacher derrière tubercules (manioc, patates douces, etc.)
quelque chose eríkwangur’ebíribwa récolter des patates
erıku ́ ̧ ̧ takú̧ta (rad. -kú̧taku̧t-) v. intr. aller par-ci douces
par-là, sans trouver de solution, en s’exposant ̧
erikwararyâ (rad. -kuarari ̧-) v. écrire, tracer une
aux moqueries des autres ligne Syn. : erihandíka
erıku ́ ̧ ̧ taku̧tyâ (rad. -ku̧ taku̧ ti ̧-) v. trans. rendre ̧
erikwaryâ (rad. -kuari ̧-) v. faire marcher
très humble omúlumy’oyú̧ wámángwarya ndámbi ̧ táhi tásalá
akáyiku ̧ ̧ taku̧taya cet homme se rend très wandeká mbolere tu me fais marcher depuis
humble (au point d’être stupide) longtemps, laisse-moi enfin en paix
erikutíra (rad. -kutir-) v. cacher très fort, enfouir erıkwékwe ̧́ (rad. -ku̧ ́ekeku̧ e (-L%)) Var. :
dans le sol asi ̧ eríkutir’ebi ̧nywâ il sait amákwékwe n. 5/6 éclats de rire erisek’
cacher les choses amákwékwe rire aux éclats
erıku ́ ̧ ̧ tú̧ka (rad. -kú̧tuk-) v. intr. s’arracher d’un erikwésa (rad. -kues-) v. trans. fouiller un tas
danger en s’enfuyant, se détacher d’un tronc, d’herbes, un tas de fumier pour chercher
s’éteindre complètement omulirw’ quelque chose
ámáku̧ tu̧ ́ka le feu s’éteint tout à fait erikwesakwésa (rad. -kuesakues-) v. défaire,
erıku ́ ̧ ̧ tu̧kála (rad. -kú̧tukal-) v. tomber d’un déranger ómwan’ âbírikwesakwes’ engíngo
arbre, d’une branche l’enfant a déjà défait le lit
erıku ́ ̧ ̧ tu̧kyâ (rad. -kú̧tuk-i ̧-) v. exterminer, brûler erikweta ̧ (rad. -ku̧ eta (-L%)) n. 5/6 le repos
complètement ̧́ ̧ tu̧ky’
erıku enyú̧mba eríkwíka (rad. -kúik-) Var. : eríkwik’ olú̧si ̧
consumer une maison par le feu v. trans. barrer une rivière eríkwik’ekilálo
erıku ́ ̧ ̧ tú̧la (rad. -kú̧tul-) v. trans. arracher, construire un pont eríkwik’engíngo monter
détacher, cueillir un lit
erıku ́ ̧ ̧ tu̧ngú̧ka (rad. -kú̧tunguk-) v. s’émietter eríkwíka (rad. -kúik-) v. intr. produire beaucoup
ekikúsá kyámáku̧ tu̧ ngu̧ ́ka la carotte de ebitsungu byakwıkı ̧́ re
̧́ oko kirimó kino il y
maïs s’émiette (les grains tombent les uns a eu une bonne moisson de pommes de terre
après les autres) cette saison (litt. : ‘les pommes de terre ont
erıku ́ ̧ ̧ tu̧ngu̧kála (rad. -kú̧tungukal-) v. produit beaucoup cette saison’) ebyályá
s’émietter ekikúsá kyámáku̧ tu̧ ngu̧ kála les bikákwiká omúgulú w’omukéne il y a
grains de maïs s’émiettent, ils tombent les beaucoup de nourriture lors de la bonne
uns après les autres saison de moisson
erıku ́ ̧ ̧ tu̧ngú̧la (rad. -kú̧tungul-) v. enlever les eríkwinakwína (rad. -kúinakuin-) v. marcher
graines (de maïs, du café) drôlement à cause d’un trop large postérieur
eríkuyíra (rad. -kúyir-) v. trans. finir de tresser ̧́
erıkwirwâ (rad. -ku̧ ́ir-u-) v. devenir veuf ou
(une corbeille) eríkuyir’ ékıbo ̧́ faire la veuve
finition de la corbeille ̧́
erıkwi ̧
syâ (rad. -kúisi ̧-) v. avorter, avoir un
erıkwâ ̧́ (rad. -ku̧ ́-) v. intr. mourir, être blessé, mort-né
avoir une maladie erıkw’obuhére ̧́ avoir la erikyâ ̧ (rad. -iki-) ̧ v. trans. mettre en bas, déposer
gale erıkw’obu ̧́ ̧ lıge
̧́ avoir pitié erıkwa ̧́ busâ eriky’̧ amagetsé w’ ahísi mettre l’eau par
subir une perte, ne rien obtenir pour quelque terre (cela suppose que l’on portait l’eau sur
chose ̧́
erıkw’ esyónyê dedaigner la tête) eri ̧ky’ omundú y’ obúbugu aider
̧́
erıkw’otúkunzu ̧́
avoir honte erıkw’amágála quelqu’un à déposer sur le sol un régime de
avoir plusieurs maladies à la fois erıkw’ ̧́ bananes eri ̧kyá nga watíníra être abasourdi
esyómbéku̧ avoir le hoquet erıkw’ ̧́ ekını ̧́ gá̧ eríkyâ (rad. -ké-) v. intr. faire beau temps
être fâché erıkw’ ̧́ ólu̧sú̧sû̧ avoir des vertiges obú̧tu̧kú̧ bwámákyâ la nuit est claire, donc
̧́
erıkw’ enzála avoir faim erıkw’amábı ̧́ ̧̂ avoir il fait jour obu̧ ́sú̧ bukére un visage joyeux et
envie de déféquer (faire caca) erıkw’ ̧́ amasû lumineux kyámákyá éé comment-ça va ?
avoir envie de pisser erıkw’esyónyu̧ ̧́ nza suer (salut matinal)
̧́
erıkw’enyóta avoir soif erikyambulíka (rad. -kiambulik-) v. exécuter ce
̧́
erıkyekyâ 82 ̧
erilegaleyıá̧
qu’on demande de faire, être fidèle et loyal attraper
erikyambulik’okw’ ıba ̧́ ryowéne c’est bien erilambáma (rad. -lambam-) v. s’étendre sur
d’être fidèle à son mari quelque chose erilambam’ oko ngíngo
̧́
erıkyekyâ (rad. -kíeki ̧-) v. couper le bord s’étendre sur le lit
soigneusement avec une lame fine erıkyeky’ ̧́ erilambíka (rad. -lambik-) v. trans. étendre
olukímba couper soigneusement les bords ̧
erilambu ̧ kalyâ (rad. -lambukali ̧-) v. trans. tuer
d’un habit avec une lame fine ̧
erilambyâ (rad. -lambi-) ̧ v. trans. allonger (les
erílába (rad. -láb-) v. intr. passer outre, dépasser jambes)
̧́
erılabanganı á̧ (rad. -lábangani ̧-) v. intr. aller erilánda (rad. -land-) v. trans. coudre ában’
dans tous les sens ábomondá nguma bakálandanákô les
erílabukíra (rad. -lábukir-) v. intr. dépasser la enfants issus d’un même ventre (d’une même
période propice de la récolte ou du sarclage famille) doivent s’occuper les uns des autres
d’un champ eriland’okó mwána surveiller l’enfant ebíti
erilága (rad. -lag-) v. trans. saluer en partant. Se byámábilandir’oko nyú̧mba les herbes
dit de celui qui part et qui salue ou de celui rampent jusque sur la maison
qui reste et qui salue le partant. L’expression erilandalánda (rad. -landaland-) v. ramper sur
que l’on utilise est la suivante : u̧ sigálé énzoká yámálandaland’oko lu̧ hımbo ̧́ le
búholo reste en paix ; ugéndé búholo pars serpent rampe le long du mur
en paix ; ou tout simplement búholo paix erílandamiríra (rad. -lándamirir-) v. poursuivre
erilagála (rad. -lagal-) v. intr. tomber l’un après sans relâche, faire une sommation, forcer
l’autre, en grand nombre, par exemple pour quelqu’un à exécuter un ouvrage
les feuilles omúsang’ ámálagála les fleurs erilandúla (rad. -landul-) v. trans. découdre
tombent abandú bámálagála les hommes erilangíra (rad. -langir-) v. trans. voir
tombent les uns après les autres dans une erílangúla (rad. -lángul-) v. trans. tuer, faire
guerre tomber
erilagána (rad. -lagan-) v. pron. se promettre ̧́
erılangyâ (rad. -láng-i-) ̧ v. intr. faire redresser
mutuellement son pénis, désirer avoir des rapports sexuels
erilagúla (rad. -lagul-) v. trans. faire le devin, erílása (rad. -lás-) v. intr. germer ebíti byalásıry’ ̧́
chercher à déterminer celui qui est le omoriríma des herbes ont poussé dans le
coupable dans une affaire (mort, maladie, champ
calamité, etc.) erilagul’omu̧kóni ̧ chercher erílasúka (rad. -lásuk-) v. intr. pleurer en criant.
celui qui a ensorcelé le malade Se dit des pleureuses lors du deuil
erilahíra (rad. -lahir-) v. intr. jurer, faire un erílasukála (rad. -lásukal-) v. mourir
serment. Actuellement on a emprunté une brusquement
expression swahili : « Múngu móya » ‘Dieu eriláta (rad. -lat-) v. trans. ne pas aimer,
unique’. Cette expression est accompagnée dégoûter erilat’ omo byályâ ne pas aimer la
d’un geste du doigt qui fait un trait à la nourriture
gorge : c’est-à-dire que le Dieu unique me tue erilayíra (rad. -lagir-) v. trans. envoyer (un
si je mens. Donc, il n’y a pas à discuter. Ce message ou un messager) Ce verbe dérive de
que je dis est vrai comme il est vrai que Dieu erilága ‘envoyer un message’
est unique súlilahir’ ebíkwangwá úté erilayiríra (rad. -layirir-) v. trans. maudire
wakumbagála vous ne parlez pas d’une erilebéka (rad. -lebek-) v. trans. envoyer en
manière regrettable des descentes tant que faisant porter par quelqu’un
vous n’êtes pas encore tombé ̧
erilebereryâ (rad. -lebereri-)̧ v. regarder par
erilahúka (rad. -lahuk-) v. intr. être éjecté curiosité, faire le curieux, chercher à voir des
eríláka (rad. -lák-) v. intr. crier erílakir’ omúndu choses qu’on ne doit pas voir emılébererya ̧́
crier vers quelqu’un pour lui demander la curiosité, la façon de chercher à tout voir
secours et à tout observer
̧́
erılakyâ (rad. -láki-) ̧ v. trans. frapper, battre erilebyâ ̧ (rad. -lebi-) ̧ v. trans. regarder
erílaláma (rad. -lálam-) v. intr. regarder en haut attentivement
erílalíra (rad. -lálir-) v. trans. couver erılega ̧́ (rad. -léga (-L%)) n. 5/6 la cruche. On
̧
erilalyâ (rad. -lali ̧) v. trans. couper du bois frais l’emploie pour garder l’eau
eriláma (rad. -lam-) v. intr. guérir, échapper à une eríléga (rad. -lég-) v. trans. accuser à tort
catastrophe, trouver à manger contre toute eríléga (rad. -lég-) v. intr. rester accroché
attente enyonyú̧ yage yalégiry’ ̧ omó múti mon
erilamáta (rad. -lamat-) v. intr. brûler, oiseau reste accroché dans l’arbre
s’enflammer erilegaléga (rad. -legaleg-) v. intr. être détendu
̧
erilamatyâ (rad. -lamati ̧-) v. trans. allumer erilegaleyı ̧ á̧ (rad. -legalegi ̧-) v. assouplir,
erilámba (rad. -lamb-) v. trans. guetter, épier, détendre eri ̧legaley’ ekíkoba détendre la
attendre soigneusement pour pouvoir corde
̧́
erılegemereryá 83 erilengeréra
̧́
erılegemereryá ̧
(rad. -légemereri-) v. trans. erilembéra (rad. -lember-) v. intr. tomber en
mettre (une cruche en-dessous d’un jet d’eau syncope
pour qu’elle se remplisse) erılegemerery’ ̧́ erílembéra (rad. -lémber-) v. trans. garder (un
̧́
erırega ry’okó músalala mettre la cruche enfant) et l’élever
sous le jet d’eau ̧́
erılembesanı á̧ (rad. -lémbesani ̧-) v. trans. flatter
erilegeréra (rad. -legerer-) v. intr. être sur le ̧́
erılembesanı á̧́ ómwaná ímwágan’ ísyalíra
point de tomber flatter l’enfant pour qu’il ne pleure plus
erílegeréra (rad. -légerer-) v. intr. être sur le erilembúka (rad. -lembuk-) v. intr. être
point de tomber visqueux. Se dit des sauces, des médicaments
̧́
erılegereryâ (rad. -legereri ̧-) v. mettre une chose liquides, etc.
dans une situation telle qu’elle soit sur le erilemwâ (rad. -lem-u-) v. se trouver battu, se
point de tomber trouver dans l’état de ne pas réussir ce que
erílehéma (rad. -léhem-) v. intr. devenir l’on a entrepris, échouer
handicapé unámundisyásalá wálehemer’ erílendéra (rad. -lénder-) v. intr. se promener,
omobihandikó byaw’ebi ̧ vous finirez par partir en voyage, se balader ómwanamúto
devenir handicapé à cause de vos écrits (litt. : wage ábery’ ákálendéra ma fille a
‘vous finirez pas être handicapé dans les commencé à se promener (avec de mauvais
écrits de vous ici’) garçons)
eriléka (rad. -lek-) v. trans. Cesser, laisser erílenderéra (rad. -lénderer-) v. se promener,
eriléka (rad. -lek-) v. trans. laisser (verbe employé aller visiter quelqu’un
comme auxiliaire) kısi ̧́ ̧ u̧ ́léke nyigénde je ̧́
erılenderyâ (rad. -lénderi) v. faire promener
vous en prie, laissez moi partir ̧́
erılenderery’ omu̧ genı ̧́ y’omo mu̧ yı ̧̂ faire
erıléka ̧́ (rad. -léká) Var. : amáléka n. 5/6 eau de visiter le village au visiteur
pluie recueillie du toit de chaume ̧́
erılendyâ (rad. -léndi ̧-) v. trans. influencer
eríléka (rad. -lék) v. stagner amagetsy’ ámálek’ quelqu’un à tel point qu’il oublie ce qu’il
omo butála l’eau stagne dans la cour avait à faire, faire rêver
erilekéra (rad. -leker-) v. trans. jeter, pondre erilénga (rad. -leng-) v. trans. ensorceler, jeter
erileker’ ebísugú by’ oko kyábu̧ jeter les une maladie, une infirmité, un mauvais sort
épluchures sur le fumier sur quelqu’un
erílekéra (rad. -léker-) v. trans. recueillir l’eau de erilénga (rad. -leng-) v. trans. mesurer, rationner
pluie qui tombe du toit erileng' obu̧hóti ̧ mesurer la quantité de
erílekéra (rad. -léker-) v. pondre haricots
twámábiyámúlekéra nous venons de erílénga (rad. -léng-) v. dépasser. Souvent, ce
l’enterrer, nous venons de le jeter (ce sens est terme résume tout état de supériorité dans
sujet aux variations dialectales, selon tous les domaines nabírimúlengákô je l’ai
Kavutirwaki) déjà dépassé en tout eríleng’oko múndu
erilekúla (rad. -lekul-) v. intr. mourir, rendre le dépasser quelqu’un en distance, en taille, en
dernier souffle avoirs, etc.
̧
erilekyâ (rad. -leki ̧-) v. séparer des personnes erílénga (rad. -léng-) v. disparaître à l’horizon
qui se battent, concilier, réconcilier ámâbílénga il a disparu derrière l’horizon
omu̧ ́lékya celui qui intervient entre les ̧
erilengekanı á̧ (rad. -lengekani ̧-) v. trans. penser,
combattants pour qu’ils s’entendent réfléchir
̧́
erılelémba (rad. -lélemb-) v. intr. se pendre, se erílengemererwâ (rad. -léngemereru-)
balancer éhyaná hikánzá v. intr. s’embrouiller
híkányilelembákô les petits enfants aiment móngálengemererawá indí mu̧ nábwi ̧ré ni ̧
se pendre à mon cou Syn. : erílerémba yéngâ je me suis embrouillé en pensant
̧́
erılelembyâ (rad. -lélemb-i ̧-) v. trans. pendre, qu’aujourd’hui c’est dimanche
laisser pendre ngándigendá ̧́
erılengemeryâ (rad. -léngemer-i ̧-) v. intr.
̧́ nálelembı
ınyi ̧ ̧́
ry’ engunza je vais partir en décevoir omúlwana abıri ̧́ mu
̧ ̧ ́lengemeryâ le
laissant pendre mon sac (dans mes mains) garçon a déjà réussi à le décevoir (en lui
eriléma (rad. -lem-) v. intr. ne pas réussir quelque racontant des paroles suaves)
chose de lourd, ne pas finir une tâche lourde ̧
erilengéra (rad. -lengera) Var. : amalengéra
ebyályá byámányiléma je n’arrive pas à n. 5/6 le coucher de soleil
terminer ce repas car il y en a beaucoup trop erilengeréra (rad. -lengerer-) v. trans. prévoir
erilémba ̧ (rad. -lembá) Var. : erirémba ̧ n. 5/6 juste. Viser juste erilengerer’ ebyályâ
une zébrure sur la peau d’un animal, d’un prévoir juste ou viser juste l’heure du repas.
serpent ou sur le plumage Se dit des pique-assiettes. Voici comment ces
erílémba (rad. -lémb-) v. trans. traiter avec pique-assiettes agissent. Ils entendent que
délicatesse, caresser erílemb’omú̧kali ̧ traiter telle famille pile le manioc. Quand ils
une femme avec délicatesse, la cajoler n’entendent plus les coups de pilon, ils se
erílengúka 84 ̧ ndi
erili ̧ kyâ
̧
disent qu’on est en train de tamiser la farine. boucher okú̧tú kwage kwálıbene ̧́ mon
Il est évident qu’après cela, on se mettra à oreille s’est bouchée
chauffer l’eau de la pâte. Ainsi donc, après un ́ ̧ batangána
erıli ̧ (rad. -lıbatangan-)̧́ v. intr.
laps de temps jugé suffisant pour faire s’embrouiller
bouillir l’eau, ils se présentent et on leur erili ̧ bu ̧ ̧ ́la (rad. -li ̧bul) v. trans. payer une amende
souhaite la bienvenue. Chez les Nande, oyu̧ ́kali ̧bu̧ li ̧rá mú̧kalı ̧́ wíwe syálíbya náye
quiconque arrive à l’heure du repas doit une personne qui paye une amende à sa
nécessairement prendre part à ce repas s’il le femme ne reste pas longtemps avec elle. Un
désire. Être pique-assiette est néanmoins très tel couple finit par se séparer
mal vu par la societé nande erili ̧ bu ̧ ̧ ́la (rad. -li ̧bul) v. trans. révéler
erílengúka (rad. -lénguk-) v. intr. se renverser. ́ ̧ ga
erılı ̧́ (rad. --lıg-) ̧́ v. trans. accepter, être d’accord
Se dit d’un homme assis et dont la chaise erilíha (rad. -lih-) v. trans. payer, dédommager
cède erilih’omundú y’émbene payer à quelqu’un
erilengulíra (rad. -lengulir-) v. guérir la une chèvre pour le dédommager ou pour
personne qu’on avait soi-même ensorcelée compenser une erreur à son égard
̧́
erıùlengyâ (rad. -léng-i ̧-) v. trans. faire erili ̧ hi ̧ kyâ ̧ (rad. -lihiki ̧-) v. trans. aider quelqu’un
disparaître à l’horizon à payer ukánzabá ng’u̧ kándi ̧syanyi ̧li ̧hi ̧ky’
̧́
erılenzyalenzyâ (rad. -lénz-i ̧-) v. trans. négliger, okó bwab’ obu̧ tu me supplies comme si tu
en parlant de la nourriture allais m’aider à payer cette bière
eriléra (rad. -ler-) v. intr. planer en parlant de erilíka (rad. -lik-) v. trans. faire bouillir l’eau
l’épervier (pour préparer la pâte)
erílerémba (rad. -léremb-) v. être suspendu. erilı ̧ ka ̧́ (rad. -li ̧k-) v. faire bouillir l’eau,
Pour les gens qui se pendent, on emprunte le généralement pour préparer la pâte
mot swahili et on dit eríyitundíka ‘se eri ̧li ̧k’obúndu mettre de la farine sur de
pendre’. Ce qui est une très grave erreur. Si la l’eau bouillante en vue de préparer la pâte
pendaison a raté, la personne coupable doit erilı ̧ ka ̧́ (rad. -lik-) ̧ v. intr. perdre pour de bon
offrir une chèvre aux villageois, qu’ils esyofrángá syage syabıri ̧́ ̧lıka
̧́ mon argent
mangeront avec un certain cérémonial est perdu pour de bon
accompagné de divers rites erılí ̧ kyâ ̧ (rad. -lík-i-) v. trans. aider quelqu’un à
eríleréta (rad. -léret-) v. flotter, épier (c’est manger ngándıli ̧́ ̧ri ̧ky’ ómwána je vais aider
comme si on flottait sur quelqu’un) l’enfant à manger (en mangeant avec lui). Ce
eríléta (rad. -lét-) v. trans. apporter, ramener, mot dérive du verbe eríryâ ‘manger’
donner erılı ́ ̧ ma ̧́ (rad. -lım-) ̧́ v. trans. exterminer
erílhása (rad. -lhás-) v. trans. atteindre avec un erılı ́ ̧ ma ̧́ (rad. -lım-) ̧́ v. intr. éteindre
projectile, jeter un projectile erıli ́ ̧ malı ̧ ̧́
ma (rad. -lımali ̧́ ̧m-) v. intr. être ébloui,
erílhóbha (rad. -lhóbh-) v. trans. pêcher être aveuglé
erílhobhéka (rad. -lhóbhek-) v. trans. tremper, erilı ̧ mba ̧́ (rad. -limb-) ̧ v. trans. cacher la vérité,
faire fermenter le manioc dans l’eau tromper
erílhobhek’ esyongímba tremper les habits erili ̧ mbalı ̧ ̧́
mba (rad. -li ̧mbali ̧mb-) v. trans. parler
erilhombóka (rad. -lhombok-) v. intr. être faible d’une manière floue de façon à cacher la
omu̧ ́kaly'oyu̧ ́ álhómboki ̧re nábî cette vérité akáli ̧mbali ̧mb’ omwátsi il ne raconte
femme a l’air d’être très faible pas clairement la nouvelle (sous-entendu, car
erilhu̧ ̧ lhu̧mána (rad. -lhu̧lhuman-) v. intr. il cherche à cacher la vérité)
bouder et garder un froid glacial dans ses erili ̧ mbu ̧ ̧ syâ (rad. -limbus-i ̧ ̧
a) v. surprendre en
attitudes, être blasé arrivant d’une façon inopportune et à
erilhu ̧ ̧ lhu̧manıá̧ (rad. -lhu̧ lhuman-i ̧-) l’improviste en vue de décrouvrir un secret
v. trans. causer ou provoquer un état blasé erili ̧ mbyâ ̧ (rad. -li ̧mbi ̧-) v. trans. guetter, épier
chez quelqu’un (pour surprendre)
́ ̧ ̧ lhú̧mba (rad. -lhú̧lhumb-) v. intr. être
erılhu erili ̧ mu ̧ ̧́la (rad. -limul-) ̧ v. trans. rembourser (la
suspendu, être accroché dot) erili ̧ mu ̧ ̧ l’ esyómben’ ésyomu̧tahyô
erílhulhúmba (rad. -lhúlhumb-) v. soulever et remettre les chèvres de la dot
porter ómwanyá w’erikikur’ ahísi, erıli ́ ̧ myâ ̧ (rad. -lımi ̧́ ̧) v. trans. tromper quelqu’un
ulhulhúmbé kyô au lieu de le tirer par terre, erıli ̧́ ̧m’ esyofránká sy'oko múndu tromper
soulève le et porte le ! quelqu’un en lui prenant son argent
erilhúnga (rad. -lhung-) v. se marier erıli ́ ̧ myâ ̧ (rad. -lím-i-) ̧ v. trans. éteindre erılimy’ ̧́
erilhu ̧ ̧ ́ta (rad. -lhu̧t-) v. intr. s’abîmer en parlant omulíro éteindre le feu
de la boisson erilínda (rad. -lind-) v. trans. attendre
erilı ̧ ba
̧́ (rad. -li ̧b-) v. trans. couvrir un trou, erili ̧ ndi ̧ kyâ̧ (rad. -lindiki ̧-) v. trans. attendre
obstruer, boucher avec ngáku̧ li ̧ndi ̧kay’ omútoka je te tiens
erili ̧ bána
̧ (rad. -li ̧ban-) v. intr. s’obstruer, se compagnie pendant que tu attends le
erilindiríra 85 erilúnga
véhicule pardonné)
erilindiríra (rad. -lindirir-) v. attendre avec une ̧́
erılolokyâ ̧
(rad. -lóloki-) v. trans. rendre (le
certaine insistance cœur) inconfortable ebyály’ebı ̧́
̧́
erılínga (rad. -lıng-) ̧́ ̧́
v. plier erılíng’ omúkéka byámáloloky’ omútima wage cette
plier la natte nourriture rend mon cœur inconfortable
erilingána (rad. -lingan-) v. être comme, erilónda (rad. -lond) v. trans. juger ólu̧ twıkı ̧́ re
̧́
ressembler lólukálondawâ on juge l’affaire qui s’est
erili ̧ nganı
̧ á̧ (rad. -lingan-i-)̧ v. égaliser déclenchée (litt. : ‘c’est ce qui est coupé qui
erilingirirána (rad. -lingiriran-) v. intr. être égal est jugé’) eri ̧londyâ juger
à ̧
erilondyâ (rad. -londi ̧-) v. trans. juger, examiner
́ ̧ ngokála
erıli ̧ ̧́
(rad. -lıngokal-) v. intr. se délier ̧
erilongolyâ (rad. –longoli ̧-) v. trans. gronder
́ ̧ ngóla
erıli ̧ ̧́
(rad. -lıng-ol-) v. déplier erıli ̧́ ̧ngol’ erílopóla (rad. -lópol-) v. trans. enlever de l’eau
omú̧lıki ̧́ ̧ déplier une corde (faire sortir de l’eau)
erilíra (rad. -lir-) v. trans. pleurer (soit en criant, erílóta (rad. -lót-) v. trans. rêver erílot’
soit en laissant simplement couler des larmes esyonzolı ̧́ syowéne faire de bons rêves
sans crier) erilu ̧ ̧ bıka ̧́ (rad. -lu̧ bik-) v. trans. immerger
erílirá mútsópi ̧ (rad. -lír-a (mú̧tsópi ̧)) v. eri ̧lu̧ bik’ olukímbá lw’omo magétse
manger en se servant des deux mains, l’une plonger l’habit dans l’eau
pour tenir la pâte, l’autre pour conduire les erilu ̧ ̧ bú̧ka (rad. -lu̧buk-) v. trans. ressusciter
mottes dans la bouche erilúha (rad. -luh-) v. intr. être fatigué
erılí ̧ syâ ̧ (rad. -lísi ̧-) v. trans. nourrir, faire eriluhúka (rad. -luhuk-) v. intr. se reposer
manger, faire du pâturage pour le bétail (les eri ̧lu̧ hu̧ kyâ faire reposer ngálu̧ hu̧ kay’
chèvres, les vaches, etc.) erıli ̧́ ̧sy’émbene omútíma je me repose (litt. : ‘je repose mon
faire manger la chèvre âme’)
erıli ́ ̧ talı ̧ ta ̧́ (rad. -lıtali ̧́ t-) ̧ v. intr. errer, ne pas erilúka (rad. -luk-) v. trans. tresser
savoir où aller éngoko yikáli ̧ ̧ tâ
tali ̧ la poule erilukíra (rad. -lukir-) v. trans. éparpiller de la
erre farine sur la surface de l’eau de pétrissage de
erili ̧ tóha ̧ (rad. -li ̧toh-) v. intr. être lourd ekitirí la pâte de manioc
̧́ tohi
kılı ̧́ ̧re le panier est lourd erílule (rad. -lúle (-L%)) Var. : amálule n. 5/6
erilobóka (rad. -lobok-) v. intr. être sain et sauf l’intelligence, la perspicacité, le discernement
erilóga (rad. -log-) v. trans. ensorceler, syáwíté málule il n’est pas malin
empoisonner. Comment ensorcèle-t-on ? On erilu ̧ ̧ ́ma (rad. -lu̧m-) v. intr. être animé (en parlant
empoisonne la nourriture ou la boisson. Ou d’une fête ou d’une danse)
bien les personnes ayant de très étroites erílúma (rad. -lúm-) v. intr. faire mal ekirondá
relations avec les mauvais esprits implorent kyámálúma la blessure fait mal
ceux-ci pour qu’ils portent malheur à un tel. erílúma (rad. -lúm-) v. trans. mordre ómwan’
Ces activités macabres se déroulent surtout la ámálum’ erıbére ̧́ l’enfant mord le sein
nuit. Il peut arriver que le sorcier concentre erílumánga (rad. -lúmang-) v. trans. mordre à
la malchance sur un objet (stylo, billet plusieurs reprises
d’argent, etc.) et le laisse tomber sur le ́ ̧ ̧ ́mba (rad. -lú̧mb-) v. trans. chercher de la
erılu
sentier, de préférence à un carrefour. Celui bière, demander la bière chez autrui mwi ̧rá
qui ramasse cet objet emportera la wage áyi ̧re yálu̧ ́mba mon mari est parti
malchance chercher à boire
erílokalóka (rad. -lókalok-) v. intr. avoir envie erilumbagána (rad. -lumbagan-) v. intr. devenir
de vomir sale ábi ̧ri ̧lu̧ mbagani ̧a enyu̧ ́mba yage il a
erilóla (rad. -lol-) v. trans. arracher déjà sali ma maison (en ne prenant pas bien
minutieusement soin d’elle)
erilóla (rad. -lol-) v. intr. se diriger vers éri ̧na ̧́
erılumbu ̧ ́ka (rad. -lú̧mbuk-) v. intr. rentrer à la
líwe rikábyá ngarinyílóleréko son nom maison en sortant d’un débit de boisson
donne l’impression de ressembler au mien, en erilúnda (rad. -lund-) v. intr. être gâté (en parlant
d’autres mots, c’est comme s’il appartenait à des haricots qui sont attaqués par de
ma famille minuscules insectes)
erilóla (rad. -lol-) v. trans. regarder, voir erilol’ erílúnda (rad. -lúnd-) v. trans. stocker
ebítsulê regarder quelqu’un d’un mauvais erílundíka (rad. -lúndik-) v. trans. stocker
œil móngálol’ okó mú̧kalı ̧́ wagé k’ omo erilu ̧ ̧ ndyâ (rad. -lund-i-)̧ v. trans. faire gâter (en
kátále j’ai vu ma femme au marché parlant de haricots)
erilólo ̧ (rad. -lolo) n. 5/6 le péché (contre les erilúnga (rad. -lung-) v. trans. saler, mettre une
commandements de Dieu ou de l’Église, ou couche fine de farine sur l’eau bouillante lors
un acte contre la tradition ancestrale et qui de la préparation de la pâte de manioc ou de
exige des purifications rituelles pour être blé, offrir du tabac à quelqu’un
erilúnga 86 erímba
erilúnga (rad. -lung-) v. unir, joindre ce qui est à manger à quelqu’un, surtout un enfant,
séparé, ce qui est cassé l’exclure du repas communautaire. C’est la
erilungukála (rad. -lungukal-) v. intr. redresser punition la plus courante pour les enfants
omúty’ oyu̧ ́ álúngukere cet arbre est bien récalcitrants
droit erímagamága (rad. -mágamag-) v. intr.
erilungúla (rad. -lungul-) v. trans. redresser ce tergiverser, ne savoir que faire
qui était courbé, tordu erímáka (rad. -mák-) v. intr. être très étonné et
erilu̧syâ (rad. -lusi-)̧ v. enlever un habit, n’avoir rien à dire ámâlw’ ınamaká ̧́
déshabiller nábimúbwíra il est devenu coi après que je
erilu ̧ ̧ syâ (rad. -lu̧ si ̧-) v. trans. déshabiller eri ̧lu̧ syá le lui ai dit
y’ ámaha désespérer eri ̧lu̧ syá y’ omútíma erímakiríra (rad. -mákirir-) v. intr. rester
désespérer (litt. : ‘enlever de là le cœur’) attaché à ómwaná abírinyímakirirákô
eriluyiríra (rad. -luyirir-) v. intr. être parfait, l’enfant est resté attaché à moi
être droit erímáma (rad. -mám-) v. trans. être collant à
eriluyirirána (rad. -luyiriran-) v. intr. être cause de la saleté enyúngu yábirímáma la
parfait, être droit marmite est devenue tellement sale que les
erilu ̧ ̧ yiri ̧ ranı
̧ á̧ (rad. -luyirir-an-i ̧-) v. trans. faire mains y restent collées
la finition, redresser bámábi ̧lu̧ yi ̧ri ̧rani ̧a erímamáta (rad. -mámat-) v. trans. palper,
olútwé l’ oko nyú̧mbá kó ndeke ils ont fini toucher doucement un endroit
de bien redresser le toit sur la maison erímamúla (rad. -mámul-) v trans. détacher.
erilwâ (rad. -lu-) v. intr. se disputer, se battre ; se ̧̂
erımána (rad. -i ̧man-) v. s’arrêter, se tenir
bagarrer debout.
erilwâ ̧ (rad. -lu̧ -) v. intr. suinter. Se dit d’un toit erímanangúla (rad. -mánangul-) v trans. frapper
ou d’un récipient qui laisse passer l’eau plusieurs fois.
obúkulé bw’ ámâlwâ faire une fausse erímangúla (rad. -mángul-) v. trans. frapper avec
couche (litt. : ‘la grossesse coule’) quelque chose que vous jetez
erilwâ ̧ (rad. -lu̧ -) v. trans. quitter ngábi ̧lwa éká y’ móngámúmangula omokinóngwê je l’ai
oko saha tánu j’ai quitté la maison à frappé avec une motte de terre dure
11 heures tu̧ kándilw’ ıtwagénda ̧́ nous erímáta (rad. -mát-) v. trans. serrer
allons directement partir (ici eri ̧lwa est erímatamáta (rad. -mátamat-) v. trans. chercher
employé comme auxiliaire). Les gens de (dans l’obscurité) nabú̧lıré
̧́ ngo
Butuhe diraient : tu̧kándilwaho ıtwagénda ̧́ ngáyimatamatâ je ne sais que faire (litt. : ‘je
‘nous quitterons (l’endroit) et nous partons’ manque comment me toucher’)
erílwála (rad. -lúal-) v. intr. devenir malade erímatána (rad. -mátan-) v. intr. coller ébyumá
erílwalúka (rad. -lúaluk-) v. intr. être dans la byabírímatána les deux morceaux de fer se
période de récupération et de guérison après sont déjà collés Syn. : eryámatána
une maladie erímatangúla (rad. -mátangul-) v. trans. frapper
erilwı ̧ ka ̧́ (rad. -lu̧ik-) v. trans. laisser ce qu’on plusieurs fois erímatangul’omundú y’omo
tenait en main, céder makófi ̧ frapper quelqu’un plusieurs fois en le
̧́
erılyabalyába ̧́
(rad. -lıabali ̧ab-) v. intr. être un giflant
peu ivre ̧́
erımatanı á̧ (rad. -mátani ̧-) v. trans. coller
̧́
erılyambyâ (rad. -líambi ̧-) v. déranger, par ensemble erımatanı ̧́ á̧ ébyumá by’ omo
exemple en pleurnichant mulíro coller deux morceaux de fer avec du
erilyáta (rad. -liat-) v. intr. piétiner feu (souder)
erilyatíra (rad. -liatir-) v. piétiner, marcher sur erímatíka (rad. -mátik-) v. trans. attacher, coller
erilyátsa (rad. -liats-) v. intr. lécher erilyats’ oko erímatíra (rad. -mátir-) v. intr. se coller à,
munwê lécher le doigt (litt. : ‘lécher sur le adhérer à
doigt’) ̧́
erımati ̧
ryâ (rad. -mátir-i ̧-) v. trans. pincer, tenir
erilyátsi ̧ ̧ (rad. -liatsi)̧ n. 5/6 la souffrance d’un serré entre deux objets, faire coller, faire
animal qui n’a pu voir le danger adhérer une chose à une autre
erilyatsíra (rad. -liatsir-) v. lécher erilyatsir’ erímatúka (rad. -mátuk-) v. intr. se détacher
omunwê lécher le doigt ukándyatsámo tu erímatukála (rad. -mátukal-) v. intr. séparer
lèches mon intérieur (un type d’insulte) ékyambana kyabírímatukála la banane
erílyéra (rad. -líer-) v. intr. vagabonder géminée s’est séparée
̧́
erılyolyâ (rad. -líoli-) ̧ v. guérir, notamment d’un erímatúla (rad. -mátul-) v. trans. détacher
ensorcellement omútahw’akályolay’ quelque chose qui était collé, cueillir (un
ábálóyi ̧re le guérisseur diagnostique et fruit)
guérit ceux qui sont ensorcelés erímatulána (rad. -mátulan-) v. intr. se séparer
erımâ ̧̂ (rad. -ım- ̧́ (-ımV-))
̧́ v. refuser de donner l’un de l’autre
̧́
erım’omundú y’ ebyályâ refuser de donner erímba (rad. -mbá) n. 5/6 mensonge,
erîmbâ 87 erinána
supercherie, tromperie erímóka (rad. -mók-) v. trans. avoir envie de
erîmbâ (rad. -ímb- (-ímbV-)) v. trans. chanter vomir erímok’ ebyályâ avoir envie de vomir
erímb’olwímbo chanter une chanson. Une la nourriture
fille qui chante en mangeant sera mariée par erimoléka (rad. -molek-) v. trans. mettre au
un homme de loin : ce qui signifie par un dessus
inconnu, et le plus souvent par un ogre erímoléka (rad. -mólek-) v. trans. superposer
déguisé. Dans le contexte actuel, cet homme abíríyimolek’ okó mútoka il est déjà sur le
inconnu serait un bandit, un meurtrier, un véhicule (sous-entendu, un véhicule qui est
drogué, etc. C’est dans le cadre de l’éducation déjà plein de marchandises)
des filles à la politesse, tout comme en erímololóka (rad. -mólolok-) v. intr. crier,
Europe on défend aux enfants de parler la pleurer
bouche pleine ̧́
erımotyâ (rad. -móti ̧-) v. trans. fumer la pipe (en
erimbuda (rad. -mbuda (-L%)) n. 5/6 feuilles de étant tranquillement assis dans un coin)
colocase Syn. : eritekére ̧ ́ ̧ ̧ gamú̧ga (rad. -mú̧gamu̧g-) v. trans.
erımu
erimbu ̧ ̧ ́lhâ (rad. -mbu̧ lháa) n. 5/6 un parapluie chercher avec acharnement
(mot d’emprunt au français) erimu ̧ ̧ ́ka (rad. -i ̧muk-) v. se lever et fuir
erimbwatha ̧ (rad. -mbwatha (-L%)) brusquement
n. 5/6 canard erímúma (rad. -múm-) v. trans. fermer (la main,
eriméka (rad. -mek-) v. intr. bien s’allumer la bouche) Erímum’ébyála, óbúno fermer la
erimekaméka (rad. -mekamek-) v. intr. bien main, la bouche ákawu íwayísánza,
s’allumer ákábene íwáyimuma lorsque c’est le tien, tu
̧́
erımenyamenyâ (rad. -ményi ̧amenyi ̧a) es heureux (litt. : ‘tu t’étales’), lorsque c’est
v. intr. se pavaner omú̧kaly’ oyó pour l’autre, tu es calme (litt. : ‘tu te plies’)
akámenyamenyay’ ámenó wó lingi cette erımyâ ̧̂ (rad. -ími ̧-) v. prendre, saisir
femme aime se pavaner (litt. : ‘aime erınâ ̧̂ (rad. -ın- ̧́ (-ın’lá
̧́ ̧́ ómwisi provoquer
n’erın’
beaucoup montrer ses dents’) la pluie et créer le beau temps. Selon
erímenyengúka (rad. -ményenguk-) Kavutirwaki, la dernière née d’une famille
v. intr. se briser, se fissurer ekisandó prend une jeune papaye, l’enfonce dans la
kyámámenyengukir’ omó mwisi la plante cendre du foyer entre les trois pierres et la
du pied se fissure au soleil Syn. : laisse là. Ce geste arrête la pluie ou
erímenyangúka l’empêche de tomber akábu̧gá éby’ erınâ ̧̂ il
erímenyengukála (rad. -ményengukal-) dit des choses impossibles
v. intr. se briser, se fissurer érına ̧́ (rad. -i ̧na H) Var. : áména n. 5/6 le nom. À
eriméra (rad. -mer-) v. trans. avaler erimer’ part le nom de naissance donné d’office, un
amatándê avaler la salive autre nom, le nom de circonstance,
erimeréka (rad. -merek-) v. intr. être absorbable circonstances dans lesquelles l’enfant est
Syn. : eritomeréka venu au monde, ou le nom dédicace relevant
̧́
erımetyametyâ (rad. -métimeti ̧ ̧
-) v. trans. de la théodicée nande : ámen’ébuhángwa
gronder (noms de prédestination). On trouve aussi
́ ̧ kamı
erımi ̧ ̧́ (rad. -mıkami
ka ̧́ ̧k-) v. agoniser des noms proverbes
erımi ̧́ ̧kyami ̧kyâ faire agoniser Syn. : erinába (rad. -nab-) v. intr. se laver, se baigner
eríbakíra Ce verbe est aussi utilisé au sujet Syn. : eríyikósa, erikarába
d’une personne qui se sent gravement erinága (rad. -nag-) v. intr. devenir imbibé. Se dit
coupable et qui trouve difficilement les mots des haricots cuits qui sont devenus imbibés
pour se justifier ali ̧mu̧ ́mi ̧kami ̧ka atıki ̧́ ̧ d’eau obu̧ hóti ̧ bwabírinága les haricots sont
qu’est-ce qu’il dit maintenant ? devenus imbibés d’eau
erímína (rad. -min-) v. intr. gonfler erínagukála (rad. -nágukal-) v. intr. sortir de
́ ̧ nu
erımi ̧ ̧ kyâ (rad. -mínuki ̧-) v. intr. jouer, manière abrupte mwákálw’ ınianagúkála ̧́
s’amuser ahálw’ ıkérȩ̂ il est sorti abruptement de là
eríminúla (rad. -mínul-) v. trans. battre, frapper où il était assis
erimínya (rad. -miny-) v. trans. savoir, connaître erinahukála (rad. -nahukal-) v. intr. se détacher
eriminyeréra (rad. -minyerer-) v. reconnaître, erinahúla (rad. -nahul-) v. trans. détacher
deviner ce qui est caché erinahul’ ekísanzá ky’ okó múti détacher
eriminyikála (rad. -minyikal-) v. apparaître, se une branche de l’arbre
remarquer, s’identifier, se montrer tel que erínaku (rad. -náku (-L%)) n. 5/6 envie de
l’on est, se dévoiler omú̧mınyi ̧́ kalya
̧ le manger
détecteur erínamíra (rad. -námir-) v. intr. avoir grand faim
erimi ̧ nyi ̧ kalyâ ̧ (rad. -minyikali ̧-) v. faire erinána (rad. -nan-) v. intr. durcir obundú
découvrir bwabírinaná ndeke la pâte de manioc a
erimı ̧ ra ̧́ (rad. -mi ̧r-) v. trans. se moucher durci de la bonne manière
̧
erinanási ̧ 88 ̧
erinyangwa
̧
erinanási ̧ (rad. -nanası)̧́ n. 5/6 ananas (emprunt enfants qui laissent couler leur nez
au français) ̧ na
erinı ̧́ (rad. -nin-)
̧ v. enlever une partie de l’eau
erinaníka (rad. -nanik-) v. trans. réprimander qui bout pour la préparation de la pâte, soit
erinanúka (rad. -nanuk-) v. intr. étendre que l’on constate qu’on en a prévu plus que
erinanukála (rad. -nanukal-) v. intr. étendre la quantité de farine, soit qu’on veuille
omupíra akánanukalá esáha ukáfu̧ lhágo réduire la quantité de pâte à préparer
omo magétse le tricot s’épanouit lorsque erininganínga (rad. -ninganingá) n. 5/6 boucle
vous le lavez avec de l’eau d’oreille Syn. : eriningita
erinanúla (rad. -nanul-) v. trans. tirer pour eriningita (rad. -ningita (-L%)) n. 5/6 boucle
étendre, étirer quelqu’un pour le torturer. d’oreille Syn. : erininganínga
Omú̧li ̧mu̧ ́ ámámunanúla l’esprit (mauvais) eriningitha (rad. -ningitha (-L%)) n. 5/6 boucle
l’étire. Se dit des cas de possession diabolique d’oreille
erindíwa (rad. -tiwá) n. 5/6 pomme de terre erinô ̧ (rad. -noo) n. 5/6 l’orteil
Syn. : ekitsungu érıno ̧́ (rad. -ıno ̧́ H) Var. : áméno n. 5/6 la dent
eríndobandóba (rad. –ndóbandob-) v. intr. être éri ̧no lyage lyámálúma j’ai mal à la dent
ample (en parlant d’un habit qui ne serre erínóga (rad. -nóg-) v. intr. être bien battu. Se dit
pas) du fait de battre le blé ou le mil, être bien
erínegéna (rad. -négen-) v. intr. se quereller moulu, bien écrasé
anegéne na mú̧lıkyabo,
̧́ ̧
kyálékir’ ̧́
erınogoberyâ ̧ v. intr. marcher
(rad. -nógoberi-)
̧́
ınálwámô elle s’est querellée avec son lentement
compagnon, c’est pour cela qu’elle a quitté erínogónga (rad. -nógong-) v. intr. être bien
son foyer écrasé
̧́
erınegenı á̧ (rad. -négeni ̧-) v. trans. provoquer erinóka (rad. -nok-) v. intr. être bien cuit en
une querelle, une dispute, chercher noise à parlant de la sauce
quelqu’un anegenır’ ̧́ ıba
̧́ elle s’est querellée erınónô ̧́ (rad. -nónóo) n. 5/6 la patte d’un
avec son mari animal
erinéka (rad. -nek-) v. intr. bien s’allumer erinúba (rad. -nub-) v. intr. vivre dans la misère,
omuliró abírineká ndeke le feu s’est déjà dans une souffrance continuelle
bien allumé erinubukála (rad. -nubukal-) v. intr. souffrir
erinekéra (rad. -neker-) v. intr. souffrir, être beaucoup, avoir beaucoup de soucis
maudit námâbísalá nanubukalir’ ómwagú munô
̧
erinekeryâ (rad. -nekeri-)̧ v. condamner à, j’ai finalement beaucoup souffert dans cette
souffrir dans eri ̧nekery’ omundú y’omo maison qui est la vôtre
muliró w’esi ̧tháni ̧ condamner quelqu’un à erinu ̧ ̧ byâ (rad. -nub-i ̧-) v. trans. faire souffrir
souffrir dans le feu du diable erınu ̧́ ̧ bya (rad. -núbi ̧a (-L%)) n. 5/6 le besoin,
erínéna (rad. -nén-) v. trans. manger cru l’envie qu’un animal éprouve de garder
erínenéha (rad. -néneh-) v. intr. grossir, forcir quelque chose pour le lendemain
eringâ ̧ (rad. -ngáa) Var. : amangâ n. 5/6 noix erinu ̧ ̧́na (rad. -nu̧n-) v. intr. exsuder de la graisse
dont on se sert pour jouer un jeu erínúna (rad. -nún-) v. trans. sucer avec la
eringélâ ̧ (rad. -ngeláa) Var. : amangélâ n. 5/6 ventouse, appliquer la ventouse sur
eau prélevée de celle destinée à la quelqu’un (pour retirer de lui les objets qui le
préparation de la pâte de manioc Syn. : rendent malade ou qui lui causent la
amánınâ ̧́ mauvaise chance)
erîngíra (rad. -íngir-) v. intr. entrer, pénétrer erinyága (rad. -nyag-) v. intr. se répandre
eríhwa lyámíngir’omo kisándo l’épine erínyagalála (rad. -nyágalal-) v. intr. durcir
pénètre dans le pied erínyagasalála (rad. -nyágasalal-) v. intr. durcir,
éringíringi (rad. ringíringi) n. 5 trouble, gésir (en parlant d’un cadavre)
préoccupations, avoir des relations sexuelles. erínyagúla (rad. -nyágul-) v. trans. saisir,
C’est une expression et le terme ne s’emploie prendre de force avec la main
pas au pluriel. Il est possible que le radical erínyámba (rad. -nyámb-) v. trans. lâcher un
du mot soit lingílingi ; bany’ ómo pet omundú múbí syálínyambira mundú
ringíringi ils sont en train d’avoir des múguma une mauvaise personne ne cause
relations sexuelles (litt. : ‘ils ont dans les pas du tort à une seule personne (litt. : ‘ne
préoccupations’) lâche pas un pet sur une seule personne’)
erinía (rad. -ne-) v. trans. déféquer omu̧nı ̧̂ la ̧́
erınyambyâ (rad. -nyámbi-)̧ v. trans. frapper
personne qui défèque (jusqu’à ce que celui que l’on frappe lâche
erinı ̧ ga ̧́ (rad. -ni ̧g-) v. trans. étrangler des pets)
eríníga (rad. -níg-) v. intr. se foutre de erinyámu ̧ ̧ ́nyu̧ (rad. -nyamú̧nyu̧) n. 5/6 sorte de
erinı ̧ na ̧́ (rad. -ni ̧n-) v. intr. suinter (pour un toit, bananes
un mur, une marmite). Se dit aussi des erinyangwa ̧ (rad. -nyangua (-L%)) n. 5/6. taro,
̧́
erınyangwa 89 eripekúra
̧́ ̧ nu̧
colocase Syn. : erıhu ̧
erinzanza (rad. -nzanza (-L%)) n. 5/6 la tôle
̧́
erınyangwa (rad. -nyángua (-L%)) Var. : enyú̧mbá y’erinzanza ̧ une maison en tôle
amányangwa n. 5/6 la colocase, le taro eripakála (rad. -pakal-) v. devenir aigre
Syn. : amáhu̧ nu̧ eyısandé ̧́ yámápakála le jus de banane
erínyanyíka (rad. -nyányik-) v. trans. frapper devient aigre
erinyánza ̧ (rad. -nyanzá) Var. : amanyánza ̧
eripakalyâ (rad. -pakal-i ̧-) v. trans. rendre aigre
n. 5/6 banane employée pour la fabrication awíté byala bıpákalı ̧́ ̧́
rya elle a des mains
de la bière qui rendent la nourriture aigre
̧́
erınyatsyâ (rad. -nyatsi ̧-) v. trans. frapper ̧́
erıpalapalyâ (rad. -pálapali ̧-) v. cligner (des
erinyéga (rad. -nyeg-) v. trans. piller, dépouiller, yeux)
saisir par la force ̧́
erıpali ̧
ryâ (rad. -páliri ̧-) v. trans. cligner, avertir
̧́
erınyegesyâ (rad. -nyégesi-) v. trans. faire ou solliciter une personne par un clin d’œil
sourire erıpali ̧́ ry’ ̧ omú̧kali ̧ faire un clin d’œil à une
erinyegúla (rad. -nyegul-) v. trans. saisir femme (pour la courtiser)
̧
erinyegu ̧ lyâ (rad. -nyeguli ̧) v. trans. arracher ̧́
erıpalyâ (rad. -páli ̧-) v. intr. cligner, ouvrir et
erinyenyéta (rad. -nyenyet-) v. intr. briller refermer les paupières
omubirí wíwe ányényeti ̧re son corps brille erípámba (rad. -pámb-) v. trans. embellir
erinyéta (rad. -nyet-) v. intr. briller, devenir une ̧
eripambalı ̧́
ma (rad. -pambali ̧m-) v. chercher
belle personne en grandissant. Se dit surtout quelque chose dans l’obscurité et ne pas
des garçons ou filles qui, en grandissant, pouvoir le trouver
arrivent à l’état de se fiancer ̧́
erıpambalı ma ̧́ (rad. -pámbali ̧m-) v. intr. oser
erinyigítsa (rad. -nyigits-) v. trans. chatouiller, faire quelque chose tout en sachant qu’on ne
égrener. Pour faire rire un enfant triste, on réussira pas
lui chatouille les côtes Erinyigits’ eki ̧gu̧ ma eripánga (rad. -pang-) v. intr. camper, s’éterniser
égrener une graine telle que celle d’un quelque part (se dit surtout d’un visiteur qui
chapelet ne veut pas s’en aller assez vite et qui, de ce
erínyinanyína (rad. –nyínanyin-) v. intr. Se fait, perturbe l’organisation de la famille qui
promener un peu trop, vagabonder l’a accueilli)
erinyóla (rad. -nyol-) v. trans. tordre eripánga (rad. -pang-) v. trans. semer en laissant
erínyóma (rad. -nyóm-) v. trans. écrire de grands espaces entre les plantes
erinyomóla (rad. -nyomol-) v. trans. enlever eripánza (rad. -panz-) v. trans. éparpiller
̧
erinyorosyâ (rad. -nyorosia) ̧ v. trans. polir eripanzapanz’ obu̧hóti ̧ éparpiller les grains
eri ̧nyorosya akálega polir la petite cruche de haricots partout omu̧ panzi ̧ mutsibú
erínyóta (rad. -nyót-) v. trans. pincer akáyipanzirá mbúto le malheureux
erínyotongóla (rad. -nyótongol-) v. trans. pincer éparpilleur finit par éparpiller ses propres
en plusieurs endroits semences
erinyubukára (rad. -nyubukar-) v. intr. être eripanzukála (rad. -panzukal-) v. intr. s’ouvrir
écorché (par le feu, par l’eau bouillante) eripanzúla (rad. -panzul-) v. trans. séparer avec
erinyu ̧ ̧ gu̧sú̧la (rad. -nyu̧ gusul-) v. trans. égrener un instrument (couteau, machette, bois, etc.)
eri ̧nyu̧ gu̧ su̧ l' engáno égrener les grains de ̧́
erıpapalyâ (rad. -pápali ̧-) v. cligner des yeux
blé Syn. : erıpalapalyâ, ̧́ ̧́
erıbabalyâ
erinyu ̧ ̧́ka (rad. -nyu̧ k-) v. trans. saisir eripapu ̧ ̧ ́ka (rad. -papu̧ k-) v. intr. palpiter
brutalement et tordre, froisser, chiffonner omútim' ákápapukâ le cœur palpite
erinyu ̧ ̧ ka engóbi ̧ tordre la peau sèche d’une eripapu ̧ ̧ ky' omútíma faire palpiter le cœur
chèvre, par exemple pour la rendre douce. eripapu ̧ ̧ ́ra (rad. -papu̧ r-) v. trans. travailler très
Cela se fait avant de la lubrifier avec l’huile vite abakolhó babıri ̧́ ̧papu̧ r’ eriríma les
de ricin élèves ont déjà fini de travailler sur le champ
erinyumbúra (rad. -nyumbur-) v. trans. enlever (et ils ont terminé tout le champ)
la peau erinyumbura ebitsali ̧ ̧ enlever la eriparátsa (rad. -parats-) v. trans. faire le cadre
peau des petits pois d’une maison avec des roseaux omu̧parátsi ̧
erinyunganyúnga (rad. -nyunganyung-) la personne qui travaille sur le cadre de la
v. trans. forcer, traiter d’une manière rude maison avec des roseaux
erínyungutíra (rad. -nyúngutir-) v. trans. sucer eripatsyâ ̧ (rad. -patsi ̧-) v. trans. bouger (en
pour extraire parlant d’une personne qui est sur le point de
̧́
erınyu ̧́nya (rad. -nyú̧ny-) v. trans. sucer Syn. : mourir) akinápátsáy’ ̧ amagúlu il bouge
erínyungutíra encore ses jambes
̧́
erınywâ (rad. -nyu̧ ́-) v. trans. boire eripatsyapatsyâ ̧ (rad. -patsi ̧apatsi ̧-) v. trans.
̧́
erınywi ̧
syâ (rad. -nyu̧ ́is-i ̧-) v. trans. faire boire bouger à plusieurs reprises
̧́
erınywisy’ ómwaná y’ amagétse faire boire eripekúra (rad. -pekur-) v. être blanc Syn. :
de l’eau à l’enfant eritukúra
eripenéha 90 ̧́
erıpyáma
eripenéha (rad. -peneh-) v. intr. se foutre de, erípolongóka (rad. -pólongok-) v. crépiter (en
refuser complètement Syn. : eríníga parlant des céréales que l’on grille)
̧́
erıpenı á̧ (rad. -péni ̧-) v. intr. illuminer d’une eripóna (rad. -pon-) v. trans. ne pas prendre en
manière intermittente considération, être mécontent au sujet de
̧
eripepanı á̧ (rad. -pepani ̧-) v. intr. se battre, quelque chose, déprécier
s’entre-chasser ̧́
erıpopolyâ (rad. -pópoli ̧-) v. trans. croquer
eripepyâ ̧ (rad. -pepi-) ̧ v. trans. chasser, menacer ̧́
erıposogolyâ (rad. -pósogoli-) ̧ v. trans. manger
eripéta (rad. -pet-) v. intr. s’aggraver, en parlant lentement quelque chose de dur, manger du
de la guerre olúhi lw’ ámâpéta la guerre bout des dents ıba ̧́ wage akásibá
devient insupportable ákáposogoly’ akanyamá
eripéta (rad. -pet-) v. intr. rater, ne pas avoir lieu akángalw’ínáméra mon mari ne fait que
olugendó lw’ ámâpéta le voyage échoue, il manger du bout des dents la viande qu’il
n’aura plus lieu pouvait directement avaler
̧́
erıpetsyâ (rad. -pétsi-) ̧ v. trans. frapper (avec un eripóta (rad. -pot-) v. trans. écraser
bâton) eripótha (rad. -poth-) v. écraser
́ ̧ ka
erıpı ̧́ (rad. -pık-) ̧́ v. trans. tirer au fusil sur, tirer eripótsa (rad. -pots-) v. trans. travailler en
un coup sur retournant la terre d’une manière
eripi ̧ kapı ̧ ̧́ (rad. -pi ̧kapi ̧k-) v. intr. palpiter
ka superficielle
́ ̧ ma
erıpı ̧́ (rad. -pım-) ̧́ v. trans. mesurer (en eripu ̧ ̧ ́ka (rad. -pu̧k-) v. trans. préparer de la pâte
longueur, largeur), peser, essayer, oser eripúlúngû (rad. -pulúngúu) n. 5/6 noix de
erípimbína (rad. -pímbin-) v. intr. essayer d’une palme Syn. : eri ̧yanga, obu̧ yanga
manière dure erípúma (rad. -púm-) v. trans. frapper, taquiner,
eripi ̧ nu ̧ ̧ ́ka (rad. -pi ̧nuk-) v. intr. fuir omú̧lwana provoquer quelqu’un
mwákálw’ i ̧nápınu̧ ̧́ ka le garçon a ́ ̧ ̧ mbu̧tú̧ka (rad. -pú̧mbutuk-) v. intr.
erıpu
directement fui dégringoler erıyi ̧́ pu
̧ ̧ mbu̧tu̧kákô dégringoler
eripípa (rad. -pip-) v. trans. glorifier, vanter les de soi-même
mérites de eripúnda (rad. -pund-) v. intr. avoir faim
eripı ̧ pa ̧́ (rad. -pi ̧p-) v. intr. trembler de froid erípunyapúnya (rad. -púnyapuny-) v. trans.
eripi ̧ peréra ̧ (rad. -pi ̧perer-) v. intr. se trémousser faire quelque chose sans y mettre beaucoup
à l’aide des membres supérieurs de soin
eripi ̧ pi ̧ kána
̧ (rad. -pipikan-) ̧ v. intr. travailler erípúpa (rad. -púp-) v. trans. frapper avec un
anámu̧pipi ̧ kan’
̧ omo mafıkâ ̧́ elle est en train bâton, manger cru, croquer erípup’ erıku ̧́ ̧ ́ha
de travailler à la cuisine croquer un os
eripı ̧ tsa ̧́ (rad. -pi ̧ts-) v. intr. agiter ses membres, eripupukála (rad. -pupukal-) v. intr. vouloir tout
palpiter, tomber en syncope akanyu̧ nyú̧ le temps manger
kámápi ̧tsapıtsa ̧́ l’oiseau s’agite beaucoup erípupúra (rad. -púpur-) v. trans. griller
(car il est sur le point de mourir) eríyápupur’ oko birı ̧ ̧̂ aller griller des patates
eripokéra (rad. -poker-) v. trans. recevoir, douces
souhaiter la bienvenue. Mot d’emprunt au eripúra (rad. -pur-) v. tonner furieusement
swahili « kupokea » ‘recevoir’ obu̧ ́tu̧ ku̧ ́ bwámâpúra il tonne, le tonnerre
móbanyípókeré ndeke eyónáy’ omóbúkwé retentit, le tonnerre gronde
bwage on m’a bien reçu là où je suis allé eripu ̧ ̧ ́ra (rad. -pu̧ r-) v. trans. arracher avec force.
chez mes beaux-parents ukápokera síngáhy’ Se dit des herbes qu’on arrache ou de la
okó mwisi combien gagnez-vous par mois ? viande que l’on mange en la coupant avec les
(litt. : ‘combien recevez-vous par mois ?’) dents
nabyá mu̧ saıbhá ̧́ múnéne, eripu ̧ ̧ rıka ̧́ (rad. -pu̧ rik-) v. intr. s’échapper, fuir
móbanyípókery'omó ngoko j’étais un eripuríra (rad. -purir-) v. crier sur quelqu’un
visiteur important. On m’a reçu avec une pour le réprimander
poule eripu ̧ ̧ ru̧rú̧ka (rad. -pu̧ruruk-) v. intr. s’envoler
eripokyâ ̧ (rad. -poki-) ̧ v. trans. négliger omú̧kali ̧ eriputapúta (rad. -putaput-) v. trans. activer (le
wíwe angábyá ng'amu̧ ́pókıryê ̧́ c’est comme feu), battre plusieurs fois eriputaput’
si sa femme le néglige omulíro activer le feu d’une manière plus ou
̧́
erıpokyá (rad. -poki ̧-) v. trans. dédaigner, moins désordonnée
mépriser eri ̧poky’ omúndu mépriser eripu ̧ ̧ ́tsa (rad. -pu̧ ts-) v. trans. mettre en désordre
quelqu’un eripu ̧ ̧ ́tsa (rad. -pu̧ts-) v. trans. déplumer (un
eripolesyâ ̧ (rad. -polesi-) v. trans. calmer oiseau)
erípolhopónya (rad. -pólhopony-) v. trans. eripu ̧ ̧ tsána (rad. -puts-an-) v. intr. se battre
confisquer, être injuste avec quelqu’un ri ̧ri ̧mu̧ pu̧ tsanir’ ahıkw’ ̧́ aha ils se battent là
eripolóme ̧ (rad. -polomé) n. 5/6 un diplôme en bas (litt. : ‘il se bat...’)
(emprunt au français) ̧́
erıpyáma ̧́
(rad. -pıam-) v. intr. se coucher (pour
̧̂
erırâ 91 ̧́ ̧ ngyâ
erıru
dormir) une serpette ou une machette. Les Nande
̧̂ (rad. -ır-
erırâ ̧́ (-ırV-))
̧́ v. faire nuit obú̧tu̧kú sont de très grands cultivateurs et il va de soi
bwámırâ ̧̂ la nuit tombe que la première qualité d’une femme est de
̧́
erırabyâ (rad. -rábi ̧-) v. intr. faire des éclairs rester aux champs le plus longtemps possible
obu̧ ́tu̧ kú̧ bwámárabyâ le ciel fait des éclairs erilim’ omúhóko cultiver du manioc
eriragána (rad. -ragan-) v. intr. forniquer, faire eriri ̧ mbo ̧ (rad. -ri ̧mbo (-L%)) n. 5/6 porte en
l’amour avec une personne autre que son roseaux Syn. : ekirago
épouse ou son époux eriri ̧ mu ̧ ̧ ́la (rad. -rimu ̧ ̧ l-) v. trans. restituer la dot
eriragása (rad. -ragas-) v. trans. exterminer (litt. : ‘restituer les chèvres’) eri ̧ri ̧mu̧ l’
eriráha (rad. -rah-) v. trans. disperser esyómbene restituer la dot (litt. : ‘les
eriráhi ̧ ̧ (rad. -rahi ̧) Var. : eri ̧rahı ̧́ lyomú̧sıtu̧ ̧́ n. 5 chèvres’)
une forêt touffue erirínda (rad. -rinda) n. 5/6 sept ıku̧ ̧́ mı ̧́ n’
̧
eriramu ̧ kyâ (rad. -ramu̧ki-)̧ v. trans. saluer erirínda dix-sept (dix et sept)
eriramyâ̧ (rad. -rami-) ̧ v. trans. adorer, pisser erirínda (rad. -rind-) v. trans. attendre
ngáyaramayâ je vais pisser (utilisé par les eriríra (rad. -rir-) Var. : erilíra v. intr. pleurer
femmes) ómwan’ ámâlíra l’enfant pleure tukálir’
erirandamíra (rad. -randamir-) v. trans. ómwami nous faisons le deuil du roi
travailler dur pour quelque chose, vouloir erıri ̧́ ryâ ̧ ̧́
(rad. -ıriri ̧-) v. passer une partie de la nuit
quelque chose à tout prix chez des filles en train de causer
eriránga (rad. -rang-) v. trans. ouvrir grandement eriri ̧ tóha ̧ ̧
(rad. -ritoh-) Var. : erili ̧ tóha
̧ v. intr.
erirang’ omulángo ouvrir grandement la être lourd
porte eríróba (rad. -rób- (-lhóbh-)) Var. : erílhóbha
eriránga (rad. -rang-) v. trans. garder, faire le v. trans. pêcher (au filet, à la ligne, à la nasse,
gardien de etc.)
erirángâ ̧ (rad. -rangáa) n. 5. type de fleur dont erirobê ̧ (rad. -robee) n. 5/6 un bassin, une
la racine est comme un oignon sauvage. On grande assiette
s’en sert pour se protéger contre la mauvaise erirobóra (rad. -robor-) v. trans. enlever
chance. On croit que c’est une plante qui erirobor’ erıso ̧́ enlever l’œil
possède des pouvoirs mystiques erirógo ̧ (rad. -rogo) n. 5/6 fétiche, objet
erírangúra (rad. -rángur-) v. trans. acheter en d’ensorcellement utilisé par les sorciers. Pour
grande quantité (en vue de revendre) le préparer, le sorcier se sert d’un objet de sa
eriraryâ ̧ (rad. –rari-) ̧ v. trans. chasser victime : ongle, cheveu, dent ou un peu de
eri ̧rary’omwıbi ̧́ ̧ chasser un voleur, faire fuir terre prélevée dans l’empreinte des pieds, un
un voleur bout d’étoffe portée par sa victime. C’est ce
eríráta (rad. -rát-) v. intr. ne pas trouver un qui explique pourquoi le Munande tient
prétendant au mariage, être une ratée car on toujours à cacher les ongles ou les cheveux
manque de partenaires qu’il s’est coupés afin qu’ils ne soient pas
erırega ̧́ (rad. réga (-L%)) Var. : amálega n. 5/6 utilisés par un sorcier Syn. : ekyábo
pot à eau, cruche avec un col long et étroit erirónda (rad. -rond-) v. trans. vouloir, désirer,
eríréga (rad. -rég-) v. trans. soupçonner, accuser à chercher Syn. : erisónda
tort ̧
erirondyâ (rad. -rond-i ̧-) v. trans. chercher
erirémba ̧ (rad. -lembá) n. 5/6 une zébrure sur ̧́
erırorotsyâ (rad. -rórotsi ̧-) v. intr. épier
la peau ou sur le plumage erıru ̧́ ̧ ̂ (rad. -rú̧u) Var. : amárû̧ n. 5/6 genou
̧́
erırerembyâ (rad. -rérembi-) ̧ Var. : eriruba (rad. -ruba (-L%)) n. 5/6 lettre, lettre
̧́
erılerembyâ v. trans. pendre d’alphabet
erirı ̧ ba ̧́ (rad. -ri ̧ba) n. 5/6 étang, un endroit erıru ̧́ ̧ ́go (rad. -rú̧go) n. 5/6 le grelot que l’on met
profond dans la rivière, là où les enfants au cou du chien lors de la chasse
apprennent souvent à nager erirúka (rad. -iruk-) v. intr. monter
eriri ̧ bu ̧ ̧́la (rad. -ribul-) ̧ Var. : erili̧ bu
̧ ̧ ́la améso eriruk’obwíruka monter sur une montagne
v. trans. ouvrir (les yeux) (litt. : ‘monter une montée’)
eriri ̧ bu ̧ ̧ ngú̧la (rad. -ri ̧bungul-) Var. : erirumbíka (rad. -rumbik-) v. trans. remplir
eri ̧li ̧bu̧ ngu̧ ́la améso v. trans. ouvrir d’une manière exagérée erirumbik’
grandement les yeux omonyúngú mw' ebırı ̧́ ̧̂ remplir la marmite
́ ̧ ga
erırı ̧́ (rad. -rıg-) ̧́ v. trans. accepter, être d’accord de patates douces
Syn. : erılı ̧́ ga ̧́ erirúnda (rad. -rund-) v. intr. grossir
eriríha (rad. -rih-) v. trans. payer erírúnda (rad. -rúnd-) v. entasser
eriríma (rad. -lima) n. 5/6 le champ eriru ̧ ̧ ́ndi ̧ (rad. -rundı)̧́ n. 5 hanneton
eriríma (rad. -lim-) Var. : erilíma v. trans. erirúngu (rad. -rungu) n. 5/6 la plaine, par
cultiver, retourner la terre avec la houe, opposition aux montagnes
couper les herbes du champ, défricher avec ́ ̧ ̧ ngyâ (rad. -rúngi ̧-) v. trans. jeter
erıru
erirurúma 92 ̧́
erısakale
erirurúma (rad. -rurum-) v. intr. grogner, être devient trop grasse, elle ne pond plus
mécontent erísabúka (rad. -sábuk-) v. intr. être sauvé
erírurúmba (rad. -rúrumb-) v. trans. soulever (un erísabukála (rad. -sábukal-) v. être sauvé d’un
poids) Syn. : eríkukúmba danger. Le terme s’utilise surtout pour le
̧ ̧ ru̧myâ (rad. -rurumi ̧-) v. trans.
eriru vrombir, sauvetage lors des noyades
faire vrombir erísabúla (rad. -sábul-) v. trans. sauver, tirer de
erirutwâ (rad. -rutu-) v. intr. se plaindre úbégere l’eau
erinyirutwá kó busanáki? pourquoi aimes- erísága (rad. -ság-) v. trans. Craindre, avoir peur
tu te plaindre à mon sujet ? de quelqu’un, avoir de la révérence pour
erirwarúka (rad. -ruaruk-) v. intr. fuir quelqu’un erísag omu̧ ́sóni ̧ avoir de la
erırwı̧́ ̧̂ (rad. -rúi ̧) n. 5/6 le genou révérence pour un beau-parent. On ne peut
eríryâ (rad. -li-) v. trans. manger eríry’obúndu fixer des yeux un beau-parent. Un dicton dit
manger la pâte. La pâte est la nourriture de justement : obú̧sú̧ bw’omú̧sonı ̧́ ni
base chez les Nande. Même quand on mange matendére ‘le visage d’un beau-parent est
de la viande, alors on la mange avec certains une boue glissante’, c’est-à-dire que l’on ne
fruits amers appelés éndakala, ou tout peut regarder de face un beau-parent, sinon
simplement avec de l’eau salée appelée on risque de le trouver attirant et de désirer
omúswaswa faire l’amour avec lui
eríryâ (rad. -lí-) v. manger. Dans un sens erisagalirána (rad. -sagaliran-) v. intr. être mal à
péjoratif : ensorceler une personne et la l’aise en claquant des dents lors d’un bruit
manger. Dans un sens, omu̧ ́lı ̧́ n’est pas ̧́
erısagísyâ (rad. -ságisi ̧-) v. trans. effrayer
purement et simplement le mangeur, mais le erisagúla (rad. -sagul-) v. trans. arracher quelque
sorcier qui mange ses victimes ou le sorcier chose des mains de quelqu’un
qui tue síbírya balima proverbe du mois de sagul’ómwaná y’omuhámba arrache le
février qui signifie que ce ne sont pas couteau des mains de l’enfant
toujours les cultivateurs qui mangeront ce ̧
erisagu ̧ liryâ
̧ (rad. -sagulir-i-) ̧ v. trans. déplacer
qu’ils cultivent. En milieu nande, la (une chèvre) en l’amenant là où elle peut
nourriture est toujours partagée entre toutes trouver de l’herbe à brouter ngátsu̧ k’
les personnes présentes. Quand quelqu’un eri ̧yasagu̧ li ̧ry’ émbene yage je vais d’abord
arrive juste au moment où on se lève de déplacer ma chèvre Syn. : eri ̧segu̧ li ̧ryâ
table, on lui dit wábutáw’ omo nzála ‘tu es erísagwâ (rad. -ság-u-) v. être effrayant, inspirer
né en temps de disette, de famine’. Par de la peur
contre, lorsqu’on trouve les gens en train de erisahukíra (rad. -sahukir-) v. trans. agir avec
manger, on leur dit wábutáw’omo mukéne une grande avidité et précipitation
‘tu es né en temps d’abondance’ erisahukir’ ebyályâ se précipiter sur la
eríryátsa (rad. -lyats-) v. intr. lécher Syn. : nourriture
erilyátsa erisáka (rad. -sak-) v. trans. chercher des vivres
eríryatsíra (rad. -lyatsir-) v. trans. lécher chez autrui, chercher du feu chez autrui
erisába (rad. -sab-) v. trans. demander erisáka (rad. -sak-) v. intr. chercher du feu
erisab’omundú y’ekikúsa demander un erisáka ̧ (rad. -saka) n. 5/6 un type de rat noir au
maïs à quelqu’un ventre blanc, recherché à cause de son
erísába (rad. -sáb-) v. trans. prier excellente chair
erísába (rad. -sáb-) v. trans. donner des cadeaux erısáka ̧́ (rad. -sáka-) n. 5 un rat comestible de
lors d’une cerémonie de mariage couleur rousse Syn. : erisáka ̧
erísabíka (rad. -sábik-) v. tremper dans l’eau. erísáka (rad. -sák-) v. trans. tatouer
Erísabik’enyáma faire bouillir légèrement la erísak’obú̧su̧ ̂ tatouer le visage. Les
viande pour la conserver plus longtemps par spécialistes marquaient les ventres des filles
la suite avec de beaux tatouages qui constituaient un
erisabiríra (rad. -sabirir-) v. demander avec excitant pour l’acte sexuel. La plupart des
insistance et en importunant quelque peu filles et plusieurs hommes se faisaient un
erisabúha (rad. -sabuh-) v. devenir stérile après tatouage le long du nez de haut en bas. Ce
avoir mis bas. Se dit seulement des animaux. verbe signifie aussi ‘écrire’ car l’écriture est
La femme stérile est dite omugúmbâ comme un tatouage
erísabúha (rad. -sábuh-) v. intr. être en erísáka (rad. -sák-) v. être de reste ebyályá
ménopause, en parlant d’un animal byámásáka il y a un restant de nourriture
̧
erisabu ̧ hyâ (rad. -sabuh-i-)̧ v. rendre une femelle erisakála (rad. -sakal-) v. trans. couvrir de
stérile, par exemple en l’engraissant de trop chaume le toit d’une maison
erísabúka (rad. -sábuk-) v. être tellement grasse erısakale ̧́ (rad. -sákale (-L%)) n. 5/6 plante dont
qu’on devient stérile éngoko yikábyá la racine est employée pour soigner les maux
yamásabuká sırı ̧́ syátwâ
̧́ quand une poule de gorge
erísakána 93 erísaríka
erísakána (rad. -sákan-) v. intr. créer une défaire une maison ou les cheveux
alliance, faire une alliance par le sang. On ̧́
erısamyasamyâ ̧
(rad. -sámiasami-) v. trans.
organise une cérémonie au cours de laquelle menacer
on mélange le sang de deux parties, lequel erísandakála (rad. -sándakal-) v. jaillir
sang est versé dans une coupe de bière de ̧
erisandu̧ ́ku̧ (rad. -sandu̧ kú̧) n. 5/6 valise
bananes. Ils en boivent tous. À partir de ce (emprunt au swahili « sanduku »)
moment, ils sont considérés comme frères erisangála (rad. -sangal-) v. intr. être étonné
d’un même père et d’une même mère et cela, erisangána (rad. -sangan-) v. trans. rencontrer
avec toutes les obligations et tous les devoirs erisangan’omúndu rencontrer une personne.
qui en découlent erísakan’ekihángo Lorsqu’on effectue un voyage ou que l’on
conclure un pacte de sang. Lors d’une grande part pour une affaire, rencontrer un homme
fête où les deux familles sont invitées, on en premier lieu est un bon présage. Très
mélange dans une coupe le sang des souvent, on demande à son fils ou à son frère
contractants. Ceux-ci boivent ensuite à la de partir jusqu’à une certaine distance, puis
coupe. À partir de cet instant, les deux de revenir, ainsi on est sûr que la démarche
contractants sont frères. On dit aussi : sur le voyage aura de bons résultats. Il arrive
̧́
erınywan’omusási, ‘boire le sang l’un de aussi qu’on rencontre des êtres bizarres, un
l’autre’ pour confirmer cette union fraternelle homme par exemple, mais qui disparaît
erísakírâ (rad. -sákiráa) n. 5/6 un tatouage à la aussitôt qu’on l’a dépassé. Il s’agit d’esprits
figure Syn. : erihi̧ ndána
̧
erísakúla (rad. -sákul-) v. effacer les écrits, erisangíra (rad. -sangir-) v. trans. partager
raturer, gommer ce qui est écrit ensemble, exécuter un travail en commun
erısákwâ ̧́ (rad. -sákúa) Var. : amásákwâ n. 5/6 erisangir’ ebyályâ manger tous ensemble.
l’aisselle Au village, pour manger, chacun ne dispose
̧́
erısakyâ (rad. -sákı-) ̧́ v. laisser un reste erısaky’
̧́ pas d’un couvert personnel, on verse la
ebyályâ laisser un reste de nourriture. C’est nourriture sur un plat commun, tout le
un signe que l’on est rassasié monde se met autour et mange avec les
erísála (rad. -sál-) v. trans. vomir ámásal’alí mains
k’obúkulê elle est finalement enceinte erisangiríra (rad. -sangirir-) v. intr. travailler
ámásal’ âgénda il part finalement (sous- ensemble, travailler en équipe
entendu, on commençait à en avoir marre) tukándisangirir’ eririmá ímótwáríbugá
erísalalúka (rad. -sálaluk-) v. gicler, se dit du lú̧ba nous travaillerons ensemble sur le
sang qui gicle champ pour pouvoir le terminer vite Syn. :
erisamalíra (rad. -samalir-) v. trans. regarder erisangíra
avec une certaine attention Syn. : eri ̧lebyâ erisangúla (rad. -sangul-) v. trans. essuyer
̧
erisamali ̧
ryâ (rad. -samalir-i ̧-) v. trans. regarder erisangul’oko mundú k’ olúbanza laver
avec les yeux d’un mendiant, regarder avec quelqu’un de son délit
des yeux quémandeurs erisánza (rad. -sanz-) v. étendre
erisamba ̧ (rad. -samba (-L%)) n. 5/6 l’aigle erisanz’olukímba étendre un habit pour le
erísámba (rad. -sámb-) v. intr. monter (sur faire sécher au soleil ákawu íwayísánza,
quelque chose), plaider sa cause au tribunal ákábene íwáyimuma lorsque c’est le tien, tu
éngokolum’ ikásamb’okw’ ıbu̧ ̧́ ́ti ̧ le coq es heureux (litt. : ‘tu t’étales’), lorsque c’est
monte sur la poule (pour la féconder) Syn. : pour l’autre, tu es calme (litt. : ‘tu te plies’)
erirúka, erihetúka ̧́
erısanza (rad. -sánza (-L%)) n. 5/6 le rameau
erísambagalána (rad. -sámbagalan-) v. ̧́
erısanzabu ̧ lyâ (rad. -sánzabul-i ̧-) v. trans.
être accablé, écrasé de souffrances et de élaguer, couper le sommet de l’arbre
peines, être près de la mort. Mettre un erisanzukála (rad. -sanzukal-) v. s’ouvrir, être
morceau de bois en bouche pour ne pas se étendu
mordre la langue en cas de grande souffrance erisanzúla (rad. -sanzul-) v. trans. étendre (des
̧́
erısambagalanı á̧ (rad. -sámbagalani-)̧ feuilles qui étaient unies), écarter (les
v. trans. éparpiller jambes)
̧
erisambali ̧
syâ (rad. -sambalisi ̧-) v. trans. erísára (rad. -sár-) v. trans. couper avec une lame
éparpiller tranchante nzariré kalyá íní káwenyu̧
̧́
erısambi ̧
syâ (rad. -sámbisi ̧-) v. provoquer une coupe-moi un morceau de cette viande si
plaidoirie celle-ci est propriété d’un membre de la
erisambukála (rad. -sambukal-) v. se défaire famille
enyu̧ ́mba yámásambukála la maison se erísaríka (rad. -sárik-) v. avoir une coupure
défait d’elle-même ébyala byage byámásaríka je porte une
erisambúla (rad. -sambul-) v. trans. défaire incision à ma main, j’ai une coupure dans la
erisambul’enyú̧mba kuts’ esyónzwíri main
erísása 94 eriserúka
erísása (rad. -sás-) v. trans. museler avancer
erísasayíra (rad. -sásayir-) v. intr. être excité erisegúla (rad. -segul-) v. donner un cadeau à un
erisasíra (rad. -sasir-) v. trans. pardonner invité ou à un esprit pour gagner ses faveurs
erísasíra (rad. -sásir-) v. désister, laisser tomber ̧
erisegu̧ liryâ
̧ (rad. -seguliri ̧-) v. trans. changer
une affaire. Pardonner, oublier, ne pas l’animal de place quand il a fini de brouter
poursuivre l’affaire l’herbe de son rayon eri ̧segu̧ li ̧ry’ émbene
erísasúka (rad. -sásuk-, -sésuk-) Var. : erísesúka changer la chèvre de place pour brouter
v. devenir jaunâtre, jaunir eríséha (rad. -séh-) v. trans. dénigrer en paroles
̧́
erısasu ̧ kyâ (rad. -sásuk-i ̧-) v. faire jaunir Syn. : ̧
erisehyâ (rad. -sehi-) v. intr. parler avec une
̧́
erısesu̧ kyâ certaine excitation pour amuser
erisaswâ (rad. -sasu-) v. intr. prendre quelqu’un eriséka (rad. -sek-) v. trans. rire, se moquer de,
par la bouche sourire
erisáta (rad. -sat-) v. trans. danser; jouer erisat’ erísekéra (rad. -séker-) v. trans. sarcler
amasáta exécuter une danse (un jeu) eríseker'obu̧hóti ̧ sarcler les haricots
̧́
erısatangyâ (rad. -sátangi ̧-) v. trans. couper en ̧
erisekereryâ (rad. -sekereri ̧-) v. trans. se moquer
plusieurs petits morceaux de eri ̧sekerery’ ówundi se moquer de l’autre
erísatasatíka (rad. -sátasatik-) v. être déchiré erisekyâ ̧ (rad. -sek-i ̧-) v. trans. faire rire, faire
en plusieurs endroits rigoler, faire sourire
̧
erisatasatyâ (rad. -satasati-)̧ v. amuser, faire erisémba (rad. -semb-) v. intr. aboyer (se dit des
jouer, bercer (un enfant qui pleure et chiens)
empêche sa mère de travailler) erisembyâ ̧ (rad. -semb-i ̧-) v. trans. montrer du
̧́
erısatasatyâ (rad. -sátasati ̧-) v. déchirer en doigt (pour dire du mal de quelqu’un)
plusieurs endroits erisemebúla (rad. -semebul-) v. intr. grogner,
erisatíka (rad. -satik-) v. intr. être en mesure de murmurer, manifester son mécontentement
se couper erísénda (rad. -sénd-) v. intr. être emporté par
̧́
erısatyâ (rad. -sáti-) ̧ v. trans. déchirer erısaty’ ̧́ l’eau, être noyé, couler amagetsy’
olukímba déchirer un habit awákásendâ l’eau qui coule
̧́
erısayâ (rad. -ság-i ̧-) Var. : erısagyâ ̧́ v. faire ̧́
erısendyâ (rad. -sénd-i ̧-) v. trans. couler, noyer
échapper erisénga (rad. -seng-) v. trans. lier, emballer
̧́
erısayi ̧
syâ (rad. -ságis-i ̧-) Var. : erısagi
̧́ ̧syâ v. eriseng’endúbi faire un paquet
effrayer ısi ̧́ wásagi
̧ ̧
say’omwána n’effraye pas erisénga (rad. -seng-) v. trans. être en gestation
l’enfant Syn. : eryú̧bahisyâ ̧ en parlant d’un chien
erısê ̧́ (rad. -sée) n. 5/6 la bouse (de vache, de erísénga (rad. -séng-) v. intr. souffrir, être à plat à
chèvre). Il est à noter que les excréments des cause de la fatigue eri ̧hi ̧ki ̧bwá ní sénga se
animaux sauvages tels que l’éléphant, le marier, c’est souffrir (expression souvent
buffle, l’antilope, etc., ne portent pas le nom entendue des épouses abandonnées ou
de cette bouse dont il est question ici, mais continuellement battues en ménage)
ils portent le nom amábî, comme chez eriséngo ̧ (rad. -sengo) n. 5/6 les castagnettes
l’homme ; il en est ainsi également pour les erisengúla (rad. -sengul-) v. trans. ouvrir (un
chiens et les chats. Mais les rats et les souris paquet)
sont traités au même titre que la vache ou la erísénya (rad. -sény-) v. trans. chercher du bois
chèvre. Notons que lorsqu’on utilise le terme ou des roseaux secs pour alimenter le feu,
amábı ̧́ pour les animaux sauvages, on précise couper le bois eríseny’olú̧kwı ̧̂ couper le bois
de quel animal il s’agit : amáby’ ênzógu̧ ‘la de chauffage
bouse de l’éléphant’. Pour les excréments erísénya (rad. -sény-) v. trans. raconter (une
d’oiseaux, entre autres la poule, le canard, le histoire) eríseny’ omwátsi raconter une
nom spécifique est emitotô histoire
̧́
erısebhyâ (rad. -sébhi ̧-) v. trans. taquiner ̧́
erısenzebetyâ (rad. -sénzebeti ̧-) v. trans. passer
quelqu’un avec des mots durs devant, promouvoir, mettre en vue
eriséga (rad. -seg-) v. intr. serrer erísenzegéta (rad. -sénzeget-) v. trans. tamiser
̧
eriseganı á̧ (rad. -segan-i ̧-) v. trans. bouger un peu erisenzéra (rad. -senzer-) v. intr. glisser
omu̧ konı ̧́ ali ̧mu̧ yi ̧segaseganıá̧ le malade ̧́
erıserebetyâ (rad. -sérebeti ̧-) v. trans. exposer,
commence à bouger (comme pour dire qu’il mettre quelqu’un au devant de la scène
pourra guérir) comme pour chercher à le promouvoir
erísegéma (rad. -ségem-) v. intr. s’appuyer, ̧́
ábégere erıserebetya mugalá wábo il aime
mettre sa tête sur un appui, mourir ngyé venir avec son frère dans l’intention de le
yônó ngásegema me voici près de mourir promouvoir
erísegeméra (rad. -ségemer-) v. s’appuyer sur eriserúka (rad. -seruk-) v. intr. être très chaud,
erisegéra (rad. -seger-) v. intr. reculer, avancer bouillir amagetsyámábiserúka l’eau est déjà
eriseger’enyu̧ ́ma; eriseger’ embére reculer, très chaude ómwan’ ámáserúka l’enfant a
erisésa 95 ̧́ ndayíra
erısi ̧
de la fièvre (litt.: ‘l’enfant est très chaud’) émbutó y’ omoriríma aller semer des
erisésa (rad. -ses-) v. trans. faire le lit, étendre par graines dans le champ
terre erises’ amákómá w’ ahísi étendre des erisíga (rad. -sig-) v. intr. parier, les deux parieurs
feuilles de bananier au sol omú̧kali ̧ croisent leurs petits doigts (auriculaires) et
akáseser’omúlumé y’ engíngo la femme une tierce personne place le tranchant de sa
arrange le lit pour son mari main sur les petits doigts des parieurs en les
erısésa ̧́ (rad. -sésá) n. 5 plantes poussant dans les séparant comme si sa main servait de
marécages et dont on couvre les toits machette. Elle ratifie ainsi le pari et est
erísésa (rad. -sés-) v. intr. chatouiller, avoir une invitée à suivre la bonne exécution du pari
démangeaison Okúbokó kwámásésa le bras ́ ̧ ga
erısı ̧́ (rad. -sıg-) ̧́ v. trans. abandonner, laisser
chatouille ou le bras me démange, ou j’ai une derrière. Ce terme peut avoir le sens de
démangeaison au bras mésestimer, par exemple la femme délaissée,
erisesê ̧ (rad. -sesee) n. 5/6 la partie inférieure du comme cela apparaît dans les contes
régime de bananes enzamá yó ́ ̧ ga
erısı ̧́ (rad. -sıg-) ̧́ v. trans. être sur le point de
yikály’amasesé wó kabiri seul l’indigent nyílwé ınyi ̧́ ̧ki ̧sıg' ̧́ ínagénda j’étais sur le
mange deux fois la partie inférieure du point de partir
régime de bananes (parce qu’il est incapable erısí ̧ gála ̧ (rad. -sıgal-) ̧́ v. intr. rester, ne pas être
de sortir de cette situation) du nombre
erisése ̧ (rad. -sesé) n. 5/6 petites bananes sur un erısi ́ ̧ gali ̧ ̧
ryâ (rad. -sıgaliri ̧́ ̧ v.
-) contaminer
régime de bananes omundú syálíry’amasésé erısí̧ gali̧ ̧
ry’ ehóma y’omúndu contaminer
wó kabiri on ne mange pas les dernières quelqu’un avec un rhume
bananes du régime deux fois, autrement dit, erısi ́ ̧ galyâ ̧ (rad. -sıgali ̧́ ̧-) v. hériter de la femme
on doit se dégourdir et se débrouiller pour ne de son frère
pas être humilié continuellement erísigúla (rad. -sígul-) v. trans. transplanter
̧́
erıseseganı á̧ (rad. -sésegani-)̧ v. être erisíha (rad. -sih-) v. intr. être doux (parlant de la
transparent saveur), être délicieux omú̧kaly’ ásıhi ̧́ re
̧ les
eríseséra (rad. -séser-) v. intr. se faufiler dans un relations sexuelles avec la femme sont de
passage étroit, passer en-dessous de quelque qualité excellente
chose erisihiríra (rad. -sihirir-) v. être délicieux
eríseséra (rad. -séser-) v. intr. étouffer à la gorge comme le sucre
amagetsy’ ámányíseséra l’eau m’étouffe erisı ̧ ka ̧́ (rad. -sik-) ̧ v. intr. être ferme et solide,
̧́
erıseseryâ (rad. -séseri-) ̧ v. insérer avoir du poids
erísesúka (rad. -sésuk-) v. intr. devenir jaune. Se erísíka (rad. -sík-) v. glorifier erísika
dit de ceux qui souffrent de la jaunisse. Se dit Nyamuhanga glorifier Dieu
aussi des feuilles d’arbres qui jaunissent erisi ̧ kyâ ̧ (rad. -sik-i ̧-) v. trans. respecter, glorifier
avant de tomber, ou qui jaunissent par lítóleré ıwásı ̧́ ̧́
ky’ abandú bákulu il faut
manque d’entretien Syn. : erísasúka respecter les personnes âgées
̧́
erısesu ̧ kyâ (rad. -sésuk-i-)̧ v. faire jaunir Syn. : erisı ̧ ma ̧́ (rad. -sim-) ̧ v. trans. être satisfait, content
sásuk-i ̧- erısasu̧ ̧́ kyâ erısı ́ ̧ mba ̧́ (rad. -sımb-) ̧́ v. intr. gémir, geindre (à
erisesúla (rad. -sesul-) v. trans. défaire le lit cause d’une souffrance physique) ekisandó
̧́
erısesu ̧ liryâ
̧ (rad. -sésuliri-) v. intr. manger kyámásımba ̧́ le pied fait mal
quelque chose en vue de faire disparaître erisimbíra (rad. -simbir-) v. empêcher quelqu’un
l’amertume ou le mauvais goût de manger parce qu’il a commis une faute
erisíba (rad. -sib-) v. passer beaucoup de temps erisimbiríra (rad. -simbirir-) v. intr. tenir pour
mónásíbi ̧ré yó bíro bisátu j’ai passé trois ne pas tomber erisimbirir’okó múti tenir un
jours là-bas ómwisí ási ̧bi ̧ré ákákóla il a fait bâton, un arbuste, un arbre, pour ne pas
beau temps aujourd’hui wási ̧bi ̧rye é? ingâ tomber
nawú no? comment as-tu passé la journée ? erisi ̧ mbi ̧ ri̧ ryâ ̧ (rad. -simbiriri ̧-) v. s’appuyer sur
Bien, et toi alors ? erisi ̧ mbi ̧ ri̧ ry'oko ̧ manô s’appuyer sur les
erısı ̧́ bhí̧ ̧ (rad. -sıbhı ̧́ )̧́ n. 12/13 type de petit orteils
oiseau erisimóla (rad. -simol-) v. trans. courtiser
erisi ̧ bi ̧ kyâ ̧ (rad. -sibiki ̧-) v. tenir compagnie à erisi ̧ móla ̧ (rad. -si ̧mol-) v. trans. dire (de
quelqu’un pour l’aider soit physiquement (au quelqu’un), informer (au sujet de quelqu’un)
travail), soit moralement (dans une épreuve, eri ̧si ̧mol’omúndu informer au sujet de
un deuil) quelqu’un
erisibíra (rad. -sibir-) v. passer le temps omú̧kali ̧ erisi ̧ moléra ̧ (rad. -simoler-) ̧ v. blesser en
ályanyisibirá mu̧ nóbwi ̧re la femme a passé parlant des chaussures esyongetá syage
toute la journée avec moi aujourd’hui syámánzi ̧moléra mes sandales me font mal
erisi ̧ byâ ̧ (rad. -sibi ̧-) v. trans. faire traîner erısi ́ ̧ ndayíra ̧ (rad. -sındayir-) ̧́ v. battre (en
erísíga (rad. –síg-) v. trans. semer eriyásig’ parlant du cœur, du pouls, de la pluie etc.)
erisindúla 96 ̧
erisoboleryâ
erisindúla (rad. -sindul-) v. trans. déterrer, kandi erisi ̧ rȩ́ ríwe ryabíribéha sa folie est
découvrir en creusant et en déracinant en encore plus grande
même temps (une carotte de manioc, etc.) erisi ̧ ri ̧ mu ̧ ̧ ́ka (rad. -si ̧rimuk-) v. intr. être sage,
erisı ̧ nga ̧́ (rad. -si ̧nga) n. 5/6 un grand feu être éduqué
́ ̧ nga
erısı ̧́ (rad. -sıng-) ̧́ v. trans. vaincre, gagner erisi ̧ rı ̧ pa ̧́ (rad. -si ̧rip- si ̧lip-) Var. : eri ̧si ̧lıpa ̧́ v.
wámási ̧nganá kúkyô tu gagnes cela enduire un mur de boue. Ce terme est un
erísínga (rad. -síng-) v. intr. régner, être investi emprunt au swahili
roi Kalemire ̧ ní mwami asıngı ̧́ re
̧́ Kalemire erísirisíta (rad. -sírisit-) v. intr. se promener sans
est chef investi Syn. : eritabála but
erisingáma (rad. -singam-) v. intr. rester, être erísiriyíta (rad. -síriyit-) v. intr. se promener sans
debout but précis
́ ̧ ngána
erısi ̧ (rad. -sıngan-)̧́ v. intr. avoir raison, ́ ̧ sa
erısı ̧́ (rad. -sıs-) ̧́ v. trans. couper les cheveux
avoir gain de cause erisi ̧ si ̧ kána ̧ (rad. -sisi ̧ kan-)
̧ v. intr. respirer
erısí ̧ nganı ̧ á̧ (rad. -síngani-)̧ v. trans. alimenter le pronfondément, comme pour se reposer après
feu en y ajoutant du bois ou des roseaux, en avoir appris une mauvaise nouvelle
soufflant dedans, en poussant erisi ̧ si ̧ mu ̧ ̧ ́ka (rad. -si ̧simuk-) v. se réveiller en
continuellement les morceaux de bois ou de sursaut, être surpris
roseaux dans le foyer erisi ̧ sı ̧ ra ̧́ (rad. -si ̧sir-) v. intr. être effrayé,
erisı ̧ ngi ̧́ ̧ (rad. -singi)̧ n. 5 l’inamovible. Se dit de sursauter
la vieille femme qui reste toujours à la erisi ̧ si ̧ ryâ ̧ (rad. -sisiri ̧ -)̧ v. trans. effrayer, faire
maison, incapable de se rendre aux champs, sursauter
et qui de ce fait surprend les petites histoires ́ ̧ syâ
erısi ̧ (rad. -sısi ̧́ ̧-) v. interroger à fond pour
et scènes qui se passent au village (petits avoir des éclaircissements, terminer
larcins, aventures amoureuses, surtout avec complètement léro námási ̧sy’ otúlo cette
les jeunes épouses, etc.) fois j’ai bien dormi (litt. : ‘j’ai terminé le
erisingíka (rad. -singik-) v. trans. ériger sommeil’)
erisingíra (rad. -singir-) v. intr. commettre erısı́ ̧ ta ̧́ (rad. -sıt-) ̧́ v. intr. hésiter (emprunt au
l’adultère, forniquer français) ni ̧ki ̧násıtá ̧́ kutsibutsíbu j’hésite
erisi ̧ ngı ̧ ra ̧́ (rad. -si ̧ngir-) Var. : erisingíra v. intr. encore beaucoup
forniquer, commettre un adultère erisitíka (rad. -sitik-) v. rendre beau
erisingiríra (rad. -singirir-) v. intr. être en voie erisi ̧ tu ̧ ̧ ́ka (rad. -situk-) ̧ v. intr. sursauter (emprunt
d’arriver, balancer obú̧tu̧kú̧ bwámásingirira au swahili « kushtuka »)
mi ̧dı ̧̂ il est presque midi (litt. : ‘le temps erísitúka (rad. -sítuk-) v. intr. se lever
arrive vers midi’) erisingirir’ okó kıtu̧ ̧́ mbi ̧ se brusquement (pour parler, agir, etc.)
balancer sur la chaise erisi ̧ tu ̧ ̧ ́la (rad. -si ̧tul-) v. trans. sursauter (emprunt
erisi ̧ ngi ̧ ri ̧ ryâ ̧ (rad. -singiriri ̧-) v. balancer sur la au swahili « kushtuka ») wámátanyi ̧si ̧tú̧lá !
tête tu me fais sursauter !
erisi ̧ ngı ̧ ti ̧́ ̧ (rad. -singiti)̧ n. 5/6 tronc d’arbre erísiyíra (rad. -síyir-) v. trans. semer
servant dans la construction des ponts érıso ̧́ (rad. -ıso ̧́ H) Var. : áméso n. 5/6 œil omó
erisı ̧ ngo ̧́ (rad. -si ̧ngo) n. 5/6 un petit feu brûlant mesw'age devant mes yeux ámesw’ âtwıre ̧́
un tas d’herbes dans un champ à longueur de des yeux clairs qui ne laissent rien échapper
journée eri ̧homby’ améso avoir les yeux baissés, par
erisingúla (rad. -singul-) v. trans. détrôner un honte ou par timidité erígusagusang’ améso
chef regarder (litt. : ‘jeter les yeux’) ici et là eryu̧t’
erisi ̧ ni ̧ kyâ ̧ (rad. -siniki ̧-) v. trans. montrer les ámesó w’ ahísi baisser les yeux
dents eri ̧si ̧ni ̧ky’ améno montrer ses dents erıso ̧́ áméso (rad. -i ̧so H) n. 5/6 un œil
(suite à un handicap physique de la bouche) éri ̧sw’eri ̧ n'éri ̧ndy’ éri ̧ ryasir’okó mútwe
erísinimbiríra (rad. -sínimbirir-) v. intr. marcher kw’ erílangíra, ndángiraye cet œil-ci et cet
sur la pointe des pieds autre-ci sont apparus sur la tête pour voir,
erisiningúla (rad. -siningul-) v. ironiser Syn. : vois pour moi ériso ̧ lílángira mubúya,
erisimbíra sírílángir’úbaholá lú̧ba l’œil qui voit une
erísiningúla (rad. -síningul-) v. déshonorer, belle personne ne voit pas qu’elle peut
déprécier, discréditer mourir vite, c’est-à-dire que quand on voit
erísinóla (rad. -sínol-) v. trans. fouler, piétiner une personne jolie, on ne pense pas à son
erısı ́ ̧ nza ̧́ (rad. -sınz-) ̧́ v. trans. égorger, dépecer éventuelle disparition
(une bête) erisobóla (rad. -sobol-) v. trans. ouvrir la
erisinzimíra (rad. -sinzimir-) v. intr. se retenir bouche pour dire quelque chose, parler avec
erısi ̧́ nzı ̧ ro ̧́ (rad. -sınziro) ̧́ n. 5/6 autel pour les une certaine solennité. Ainsi, un roi ou un
sacrifices d’animaux pour Dieu ou les esprits Dieu parle de la sorte
erisíre ̧ (rad. -si ̧re) n. 5 la folie, l’extravagance erisoboleryâ ̧ (rad. -soboler-i ̧) v. expliquer
̧
erisobolyá 97 erisosána
̧
erisobolyá ̧ v. trans. clarifier
(rad. -soboli-) élus
̧́
erısodyâ ̧ v. intr. amincir, rendre
(rad. -sódi-) erisoméra (rad. -somer-) v. trans. ingurgiter un
mince Ekisomekw’ ekyó ki ̧káku̧ ́sodaya liquide par le nez et la bouche qui va vous
nábî cette chemise te rend drôlement mince étrangler. Se dit par exemple d’un enfant
̧
erisogasoganı á̧ (rad. -sogasogani ̧-) v. trans. mort-né. Si la mère, lors de l’accouchement,
arranger ne pousse pas suffisamment l’enfant de son
̧́
erısogyâ (rad. -sógi-) ̧ v. fleurir ventre, cet enfant peut ingurgiter le liquide
erisóha (rad. -soh-) v. trans. pêcher, ourdir un amniotique. On dit alors ómwaná
complot, prononcer un jugement contre ámásoméra. Ce terme s’emploie également
quelqu’un lorsque quelqu’un se noie
erisohóla (rad. -sohol-) v. trans. détacher en erisónda (rad. -sond-) v. trans. vouloir, désirer,
cassant. Se dit du maïs qu’on détache de sa chercher erisondá n’ amágáli ̧ vouloir de
tige toutes ses forces Syn. : erirónda
erisohóla (rad. -sohol-) v. intr. produire les ̧
erisondekanı á̧ (rad. -sondekani-)̧ v. essayer de
premières fleurs. Se dit du maïs nyi ̧námu̧ sondekanıá̧ erímúsúnga j’essaie
erisohóra (rad. -sohor-) v. trans. goûter la bière de le voir
avant qu’on ne la donne au public erisondóla (rad. -sondol-) v. trans. commencer,
erisóka (rad. -sok-) v. trans. presser précéder
erisok’ebitsungú by’ omo kitíri presser les ̧
erisondolyâ (rad. -sondoli-) ̧ v. trans. guider,
pommes de terre dans le panier conduire vers un but précis, diriger (un
erísóka (rad. -sók-) v. trans. franchir (la rivière) groupe d’hommes)
erísokóda (rad. -sókod-) v. trans. couper la partie erisónga (rad. -song-) v. trans. percer (l’oreille)
supérieure des feuilles de manioc en vue de ̧
erisongasongeryâ (rad. -songasongeri ̧-)
les frire et de les cuire v. trans. rassembler, mettre ensemble
erísokóla (rad. -sókol-) v. trans. becqueter ou ̧
erisongasongyâ (rad. -songasongi-) ̧ v. ramasser
béqueter, picorer, picoter éngokw’ ikályá ici et là, glaner
íyinémúsokóla la poule mange en picorant erısongo ̧́ (rad. -sóngo (-L%)) n. 5/6 une taie
erísokongóla (rad. -sókongol-) v. trans. dans l’œil ów’ eri ̧songo akábyá ayátó
becqueter plusieurs fois íniabérwá ngalyabálıre ̧́ lorsqu’une personne
erisóla (rad. -sol-) v. payer l’impôt avec une taie dans l’œil dort, il a l’impression
erisóla (rad. -sol-) v. trans. récolter que sa taie est guérie
erısole ̧́ (rad. -sóle (-L%)) n. 5/6 petit oiseau beau erísongokála (rad. -sóngokal-) v. intr. se
chanteur. Ce terme peut aussi se référer à décanter amásabu̧ awásongokwére le lait
une jeune et belle femme pur
erısóle ̧́ (rad. -sólé) n. 5/6 petit oiseau chanteur ̧́
erısongokalyâ (rad. -sóngokali ̧-) v. filtrer
erisolhô ̧ (rad. -solhoo) n. 5/6 bavardage ̧́
erısongokaly’ amágu̧ ́ta filtrer l’huile
erisolóla (rad. -solol-) v. trans. trier, choisir erisongolyâ ̧ (rad. -songoli-) ̧ v. trans. filtrer, faire
erisolol’ obu̧hóti ̧ trier les haricots pour en passer dans la passoire, fabriquer un vin de
enlever ceux qui sont pourris palme de toute première qualité eri ̧songoly’
erisolóma (rad. -solom-) v. trans. récolter, amásabu̧ faire passer le lait frais dans la
moissonner (les haricots, colocases, ignames, passoire
maïs) erisongyâ ̧ (rad. -songi ̧-) v. trans. ramasser
erísolongóta (rad. –sólongot-) v. trans. enlever ̧
erisongyasongyâ ramasser par-ci par-là,
de son enveloppe glaner
̧́
erısolyâ (rad. -sóli ̧-) v. intr. montrer son erísonogéra (rad. -sónoger-) v. intr. marcher sur
mécontentement par un bruit strident qu’on la plante des pieds
émet dans la bouche avec les dents ̧́
erısonokalyâ (rad. -sónokali ̧-) v. trans. dire,
̧́ ̧solyâ montrer son mécontentement avec
erıyi révéler íkíwanátásonokalaya oko ki ̧nyw’
un bruit strident produit dans la bouche ekyo ne révélez rien de ceci, je vous en prie
erisóma (rad. -som-) v. trans. lire ̧́
erısonokyâ (rad. -sónoki-) ̧ v. révéler un secret à
erisóma (rad. -som-) v. trans. boire Syn. : voix basse
̧́
erınywâ erísononóka (rad. -sónonok-) v. intr. tomber
erisóma (rad. -som-) v. trans. prier nyíbéger’ goutte à goutte
erisom’ okó kyákasátu j’ai l’habitude d’aller erısoronyondo ̧́ (rad. -sóronyondo (-L%))
à la troisième messe (litt. : ‘j’ai l’habitude de n. 5/6 un paquet dont on ignore le contenu
prier sur le troisième’) erisósa (rad. -sos-) v. trans. ressembler à
erísómba (rad. -sómb-) v. trans. discriminer erisósa (rad. -sos-) v. trans. enfoncer
erísomb'omu̧ ́kali ̧ tenir une femme à l’écart erisosána (rad. -sosan-) v. pron. se ressembler
erisombóla (rad. -sombol-) v. trans. trier, choisir abáguma bakásosanâ ceux d’une même
abásómbwere ceux qui ont été choisis, les famille se ressemblent
̧
erisosekanıá̧ 98 erísúna
̧
erisosekanıá̧ (rad. -sosekani-)̧ v. trans. trouver amagétse se gargariser la bouche avec de
une ressemblance avec námáku̧sosekania̧ l’eau
na mugalá wényu̧ je trouve que tu erísugusúla (rad. -súgusul-) v. trans. frotter des
ressembles à ton frère feuilles sèches entre les mains erísugusul’
erisosokála (rad. -sosokal-) v. intr. surgir de engáno frotter des épis de blé entre les
(d’un endroit où on était invisible, un mains
bosquet, la brousse, un recoin, etc.), être erisúha (rad. -suh-) v. intr. se sentir démodé, ne
détaché pas convenir. Se dit de tout ce qui ne
erisosóla (rad. -sosol-) v. trans. sortir, retirer convient pas en parlant de la mode (habits,
erisosol’ erıtu̧ ̧́ mó ry’ omo nyáma enlever la attitudes, etc.) et qui fait qu’on est mal à
lance qui était enfoncée dans le gibier l’aise dans une assemblée et qu’on risque de
erisosoléka (rad. -sosolek-) v. intr. être provoquer la moquerie
détachable erisuhukála (rad. -suhukal-) v. intr. bien
̧́
erısosotyâ (rad. –sósoti-) ̧ v. trans. questionner s’habiller, être élégant
judicieusement ́ ̧ ̧́ka (rad. -sú̧k-) v. être pris dans un piège. Se
erısu
erisosyâ ̧ (rad. -sos-i ̧-) v. trans. faire ressembler dit des animaux qui tombent dans les pièges
lebayá ng’ okó wámátayi ̧sosy’ omó rıbu̧ ̧́ ̂ qui leur sont tendus
regarde à quoi tu ressembles maintenant à erisukúla (rad. -sukul-) v. trans. découvrir, laver
cause de la poussière erísukwasukwâ (rad. -súkua-suku-)
erisoyâ ̧ (rad. -sói-)̧ v. commencer à avoir les v. intr. se troubler, avoir de l’appréhension
premières fleurs ou les premiers cheveux erisu ̧ ̧ kyâ (rad. -suki ̧-) v. trans. soulever avec
blancs l’intention de peser mentalement
̧́
erısoyâ (rad. -sói ̧a (-sóyi ̧-)) v. intr. fleurir, erisu ̧ ̧ kyâ (rad. -suki ̧-) v. trans. mélanger eri ̧su̧ ky’
grandir, vieillir, produire des fleurs qui sont obu̧ hóti ̧ mélanger le haricot qu’on prépare et
déjà trop vieilles et qui commencent à qui se trouve dans une marmite sur le feu
produire des graines erisulíka (rad. -sulik-) v. trans. mettre au-dessus
erísúba (rad. -súb-) v. intr. ressusciter, guérir, ámásulika omúgúlí w’oko kísáka il place le
recouvrer la santé, ses forces après une piège sur le point culminant de la broussaille
maladie erıyi ̧́ ̧su̧ bya omondâ sauter du coq à erísulubiríra (rad. -súlubirir-) v. trans. prendre
l’âne (litt. : ‘se faire rentrer dans le ventre’) soin de, soigner
erísúba (rad. -súb-) v. intr. répéter erísub’omo erísulusúta (rad. -súlusut-) v. intr. tournoyer,
̧
kinywâ répéter un mot (litt. : ‘répéter dans regarder, veiller
un mot’) erísúmba (rad. -súmb-) v. soulever, élever
erisubála (rad. -subal-) v. trans. uriner Syn. : erísumb’ omu̧ si ̧ko soulever une charge
erikoyóla erísumb’omúlenge élever la voix
erísubíra (rad. -súbir-) v. revenir pour reprendre erisumbíra (rad. -sumbir-) v. intr. déclarer,
abírísubirá múkalı ̧́ wíwe il a repris sa proclamer solennellement Nyamuhanga
femme mwásúmbir’ ati : éryubá libyê Dieu
́ ̧ ̧ biryâ
erısu ̧ (rad. -súbiri ̧-) v. répondre proclama : que le soleil soit
erísubúka (rad. -súbuk-) v. trans. suivre, venir erísumbúka (rad. -súmbuk-) v. intr. grandir
en second lieu dans l’ordre de naissance émbene yámâbísumbúka la chèvre a déjà
́ ̧ ̧ bu̧kanıá̧ (rad. -súbukani ̧-) v. faire suivre
erısu grandi
l’un après l’autre erısu ̧́ ̧ bu̧kani ̧ okó bána ́ ̧ ̧ mbu̧kyâ (rad. -súmbuki-)̧ v. trans. visiter
erısu
engendrer sans relâche une femme qui vient de mettre au monde. En
erísubúla (rad. -súbul-) v. intr. rentrer, revenir à général, la maman vient avec une poule
la maison erísubul’ omó kírô rentrer la nuit lorsqu’elle vient ainsi visiter son enfant qui a
erısú ̧ ̧ byâ (rad. -sú̧bi ̧-) v. trans. répondre erısu̧ ̧́ by’ mis au monde
oko ki ̧nywâ répondre à un mot erisu ̧ ̧ mıra ̧́ (rad. -su̧ mir-) v. entrer dans, pénétrer
erısu ́ ̧ ̧ byâ (rad. -súb-i-)̧ v. remettre, répondre, námásu̧mir’ ̧ omo líhwa je me suis pris une
ressusciter erısu ̧́ ̧ by’ enyúngú y’ okó lıko ̧́ épine
remettre la casserole sur le feu Krıstu̧ ̧́ erisu ̧ ̧ miryâ ̧ (rad. -sumiri ̧-) v. tomber dans
mwásu̧ ́bya Lazáre Jésus-Christ a ressuscité eri ̧su̧ mi ̧ry’ ekisandó ky’ omwíhwa se
Lazare prendre une épine dans son pied
erisu ̧ ̧ ́ga (rad. -su̧ g-) v. trans. prendre soin de erısú ̧ ̧́na (rad. -sú̧n-) v. intr. devenir broussailleux.
omundú akásu̧g’ omú̧kali ̧ w’ íwe on prend Se dit d’un champ qui a trop d’herbes et qui
soin de sa femme émbwá yitasu ̧ ̧ gawá doit être débroussaillé eririmá ryámású̧na le
yikáminyikalâ on remarque facilement un champ est devenu broussailleux
chien dont on ne prend pas soin erísúna (rad. -sún-) v. intr. avoir les seins
erisugúnda (rad. -sugund-) v. intr. siffler développés à la puberté
erisugúsa (rad. -sugus-) v. gargariser erisugus’ erísúna (rad. -sún-) v. trans. pincer
erisunáma 99 eritabúla
erisunáma (rad. -sunam-) v. intr. s’accroupir pourrir ebíribwa byámâbímúswayirákô les
erísunáta (rad. -súnat-) v. trans. dédaigner, avoir patates commencent à pourrir
du mépris à l’égard de eriswéka (rad. -suek-) v. intr. s’étonner
erísúnga (rad. -súng-) v. trouver namásung’ eriyiswekéra s’étonner soi-même d’un
ebindú ıni ̧́ ̧ngáhi ̧kayâ si je trouve la dot (les événement
choses), je me marie eriswéka (rad. -suek-) v. intr. tomber, en parlant
erísungíka (rad. -súngik-) v. intr. être trouvable des bananes embóko yámâswéka les
erisúngu (rad. -sungú) n. 5/6 un rat de brousse bananes se détachent et tombent
qu’on trouve surtout dans les champs de blé eriswíka (rad. -suik-) v. couvrir
erisunukála (rad. -sunukal-) v. intr. s’échapper, ́ ̧ ryâ
erıswi ̧ (rad. -súiri ̧-) v. trans. frapper, taper
se libérer d’une emprise Syn. : erıhúnza, ̧́ ̧́
eríhenéra, erıpetsyâ
erisunúla (rad. -sunul-) v. trans. desserrer, erísyakulúha (rad. -síakuluh-) v. intr. vieillir
laisser échapper quelque chose qu’on tenait erísyalagánda (rad. -síalagand-)
en mains, détacher v. se reposer, se débattre (par terre à la suite
erisúnza (rad. -sunz-) v. intr. gonfler de colère, de blessures, de coups, de maladie)
bouder erisunzumána bouder et rester sans erísyekelúha (rad. -síekeluh-) v. intr. devenir
mot dire avec une attitude comme colérique. vieux, avoir l’apparence d’un vieux, d’une
Quand on voit une personne dans cette vieille femme
attitude, on a peur de l’approcher et de lui ̧́
erısyéra (rad. -sıer-) ̧́ v. produire un cri strident
parler comme celui de la sauterelle ou du criquet
erisu ̧ ̧ nzikanı ̧ á̧ (rad. -sunzikani ̧-) v. intr. ekindú kikábyá kyásyerá, ámenw'âge
supposer, comparer ngásu̧ nzi ̧kanaya nyiti akágegerâ quand il y a un bruit strident, mes
mwabíríryâ je suppose que vous avez déjà dents grincent
mangé mwákányi ̧su̧ nzi ̧kanaya na mugalá erıtâ ̧̂ (rad. -ıt-̧́ (-ıtV-)) ̧́ v. tuer, assommer, abattre,
wetu il m’a confondu (comparé) avec mon attraper un gibier ou avoir quelque chose que
frère l’on cherchait, trouver omuhámb’
erisúnzu (rad. -sunzu) n. 5/6 la touffe de abıri ̧́ ̧mwi ̧t’ okó kúbóko le couteau l’a blessé
cheveux sur le devant de la tête au bras
erisu ̧ ̧ nzu̧manıá̧ (rad. -sunzuman-i ̧-) erítâ (rad. -tá-) v. enterrer un cadavre
v. intr. sembler terrifiant eritába (rad. -tab-) v. trans. enfouir
erisúra (rad. -sur-) v. trans. pincer avec les doigts erîtába (rad. -ítab-) v. répondre à un appel
ubyáho ngándisur’ amátwı ̧́ wawu reste là, akítab’ omu̧galımu ̧́ il répond à l’enseignant
je vais te tirer les oreilles erítabagána (rad. -tábagan-) v. intr. être trop
erisúra (rad. -sur-) v. trans. arracher (des feuilles) pressé
erisur’ ebítí by’omo riríma arracher de la eritabála (rad. -tabal-) v. régner ómwamy’
mauvaise herbe du champ akátabal’ okó kíhugo kíwe le roi règne sur
́ ̧ ̧ ́sa (rad. -sú̧s-) v. trans. avoir très froid, être à
erısu son territoire
maturité (en parlant des pommes de terre) ̧
eritabalyâ (rad. -tabali-) ̧ v. trans. enterrer,
námâbısu̧ ̧́ si ̧r’omómbehó ye Maseréka je installer un roi pour qu’il règne
suis devenu très froid à cause du vent froid ̧́
erıtabangu ̧́la (rad. -tábangu̧ l-) v. brouiller
de Masereka ebitsungu byage byábi ̧rısu̧ ̧́ ́sa ̧́
erıtabangu̧ ’ eriríma travailler (un champ)
mes pommes de terre sont déjà mûres (pour d’une manière très désordonnée
qu’on les récolte) ̧́
erıtabatabanı á̧ (rad. -tábatabani-)̧ v. trans.
erísúsa (rad. -sús-) v. trans. frire erísus’engáno pourchasser Syn. : erıhi ̧́ gahi
̧ ̧
ganı á̧
frire le blé. Avant de moudre le blé sur une ̧́
erıtabatabanı á̧ (rad. -tábatabani ̧-) v. rendre
pierre, on doit d’abord le frire quelqu’un confus en lui demandant de faire
erisu ̧ ̧ su̧mána (rad. -susu̧ man-) v. intr. avoir l’air un peu trop de choses
blasé et froid, voire même terrifiant eritabúka (rad. -tabuk-) v. regretter
erisu ̧ ̧ su̧mána (rad. -su̧suman-) v. intr. être ̧́
erıtabu ̧ ́ka (rad. -tábu̧k-) v. intr. devenir trouble
étonné Syn. : erisangála, eriswéka (se dit de l’eau de la rivière ou du ruisseau)
erisu ̧ ̧ su̧mánıá̧ (rad. -susumani ̧-) v. intr. sembler eritabukála (rad. -tabukal-) v. être déterré
terrifiant ̧́
erıtabu ̧ kála (rad. -tábu̧ kal-) v. intr. devenir
erisuyíra (rad. -suyir-) v. trans. punir trouble, devenir sale ólu̧ sı ̧́ lwámátabu̧ kalá
eriswâ (rad. -so-) v. trans. moudre omu̧ swı ̧̂ busaná n’embu̧ ́la l’eau de la rivière est
meunier devenue trouble à cause de la pluie
eríswága (rad. -súag-) v. intr. commencer à eritabúla (rad. -tabul-) v. trans. déterrer (soit un
pourrir, commencer à se détériorer cadavre, soit quelque chose qui a été enfoui)
ebitsungu birimúswága les pommes de ngasalá nayatabul’ ebikúsá byage je vais
terre commencent à se détériorer finalement déterrer mes maïs (en vue de les
eríswayíra (rad. -súag-ir-) v. intr. commencer à piler pour fabriquer une boisson alcoolisée
̧́
erıtabú̧la 100 eritamíra
qu’on appelle ‘arak’) ̧́
erıtaku̧ nyánga (rad. -táku̧ny-ang-) v. trans.
̧́
erıtabú̧la (rad. -tábu̧l-) v. trans. rendre trouble mâcher Syn. : ̧́
erıtaku ̧́nya,
l’eau de la rivière ou de la source erıtabu̧ ̧́ l’ ̧́
erıtaku̧ nyangu̧ lyâ
amagétse rendre l’eau trouble ̧́
erıtaku ̧ nyangu̧lyâ (rad. -táku̧ ny-ang-ul-i ̧-)
̧́
erıtadyâ (rad. -tádi ̧-) v. gronder, réprouver Syn. : v. trans. mâcher Syn. : erıtaku̧ ̧́ nyánga,
erítsumánga erıtaku̧ ̧́ ́nya
erítága (rad. -tág-) v. désirer, souhaiter, avoir erítála (rad. -tál-) v. intr. se perdre, s’égarer
envie de Syn. : eriyi ̧ su
̧ ̧ ́nza erítála (rad. -tál-) v. intr. ne pas avoir námátal’
erítagalála (rad. -tágalal-) v. être dressé esulú oko byályâ je n’ai pas eu de nourriture (car
yage yámátagalála mon pénis est dressé je suis arrivé tard)
omu̧ ́ty’oyu̧ ́ ámátásyátagalal’ áty’ omonzíra ̧
eritalamu ̧ ́ka (rad. -talamu̧ k-) v. dégringoler (un
comment se fait-il que cet arbre se dresse emprunt au swahili « kutelemúka »
ainsi sur le chemin ? ‘descendre’)
erítagalanwâ (rad. -tágalanu-) v. trans. oublier erıtále ̧́ (rad. -tálé) n. 5/6 minerai de fer
námátásyátagalanw’ éri ̧na ríwe j’oublie eritalíka (rad. -talik-) v. trans. mettre des bananes
tout juste son nom à mûrir dans un trou ou sur une étagère de la
erítagalwâ (rad. -tágalu-) v. trans. oublier cuisine
námátagalw’ éri ̧na lyagu j’oublie ton nom erítalika (rad. -tálik-) v. trans. superposer
erítagangalwâ (rad. -tágangalu-) v. ne plus erítalik’ obúbugú bw’ oko kitíri mettre le
reconnaître ábery’ ákátagangalw’ abándu il régime de bananes au-dessus du panier
n’a plus jamais reconnu les gens eritalikíra (rad. -talikir-) v. trans. suspendre au-
erítagatága (rad. -tágatag-) v. marcher dessus de eritalikir’ émbené y’oko mulíro
péniblement en essayant d’écarter les cuisses suspendre un quartier de viande de chèvre
en raison d’un mal au bas-ventre erítagatagá sur le feu
busaná n’eribhéndê marcher péniblement à eritalikiríra (rad. -talikirir-) v. sécher, hâter le
cause du gonflement des testicules séchage ou la maturation des bananes
eritáha (rad. -tah-) v. intr. rentrer à la maison le eritali ̧ kyâ ̧ (rad. -taliki ̧-a) v. avoir les dents
soir (se dit surtout des poules et des canards, visibles eri ̧tali ̧ky’ áméno laisser voir ses
rarement des humains) dents
erítahangúka (rad. -táhanguk-) v. intr. se briser erítalúka (rad. -táluk-) v. intr. ne pas réussir, ne
en petits morceaux pas atteindre ce qu’on visait
erítahangúla (rad. -táhangul-) v. trans. détacher erítalukána (rad. -tálukan-) v. devenir
en plusieurs morceaux erítahangul’ éngoko impossible, être soudainement malade
démembrer une poule ómwan’ámátalukána l’enfant devient
erítahúka (rad. -táhuk-) v. être détachable soudainement malade
erítahúla (rad. -táhul-) v. détacher ̧́
erıtalyâ (rad. -táli ̧-) v. trans. perdre (quelque
̧
eritahyâ (rad. -tahi-) ̧ v. trans. doter (une fille), se chose)
marier ̧́
erıtalyâ (rad. -táli-) ̧ v. trans. aiguiser
eritáka (rad. -tak-) v. intr. bouillir. Se dit de l’eau ̧́
erıtaly’omuhámbá ̧́
w’okó rıtalyô aiguiser le
eritaka ̧ (rad. -taka (-L%)) n. 5/6 l’os couteau sur l’aiguisoir
erıtáko ̧́ (rad. -táko) Var. : amátáko n. 5/6 les erítámba (rad. -támb-) v. intr. aller de-ci de-là
fesses, le derrière omu̧ ́kalı ̧́ w‘ amátáko une sans but précis, se promener
femme dont le postérieur est bien développé. erítambir’omokisu ̧ ̧ ngû̧ vivre dans la
Ce fait est surtout apprécié des femmes civilisation occidentale (litt. : ‘se promener
mariées chez les Blancs’)
erıtáko ̧́ (rad. -táko) n. 5/6 part de boisson eritambátsi ̧ ̧ (rad. -tambatsi ̧) n. 5/6 tromperie,
réservée, par exemple, aux brasseurs, fourberie, hypocrisie
transporteurs, etc. C’est une partie de la erítambíka (rad. -támbik-) v. trans. mettre sur
boisson que l’on prend à la fin les genoux asy’útambík’ ómwan’
eritakúka (rad. -takuk-) v. souffrir à un haut ámánzandya viens prendre l’enfant sur les
degré, être très abîmé ekitaká genoux car il m’ennuie
kyabíritakúka la terre (les champs) est très erítambíra (rad. -támbir-) v. purifier un champ,
abîmée, la terre est brûlée par le soleil une maison en y jetant des petits grains de
comme le désert obukwa
eritakúka (rad. -takuk-) v. parler beaucoup à erítambíra (rad. -támbir-) v. intr. marcher vers,
cause de la colère se promener vers ngátambir’ elútamby’
eritakúla (rad. -takul-) v. trans. labourer la terre, éryâ je me promène de ce côté-là
faire un trou dans la terre erítambúka (rad. -támbuk-) v. trans. passer d’un
̧́
erıtaku ̧́nya (rad. -táku̧ ny-) v. trans. mâcher lieu à un autre; traverser un endroit plat
̧́
Syn. : erıtaku̧ ̧́
nyánga, erıtaku̧ nyangu̧ lyâ eritamíra (rad. -tamir-) v. intr. être saoûl,
eritamirúka 101 ̧
eritegyâ
s’enivrer mbín’ ú̧támire ̧ quelle extravagance ̧́
erıtangatanganı á̧ (rad. -tángatangani-)̧ v. trans.
(litt. : ‘tu es peut-être ivre’) empêcher quelqu’un d’agir en gênant ses
eritamirúka (rad. -tamiruk-) v. être dessoulé mouvements
námábitamiruúká, linó erítangiríra (rad. -tángirir-) v. trans. devancer,
twanganátásyáhongóka je suis dessoulé à être avant les autres
présent, nous pouvons recommencer le eritangúka (rad. -tanguk-) v. sauter, faire de
voyage grands sauts
erítamwâ (rad. -támu-) v. intr. en avoir assez eritangúra (rad. -tangur-) v. trans. ouvrir (la
námátamw’ ebyályâ j’en ai assez de cette porte) wasıgı ̧́ ry’ ̧́ ̧́
omulángó ınanátángwi ̧re
nourriture vous avez laissé la porte grande ouverte
eritánda (rad. -tand-) v. poursuivre sans relâche à erítaratára (rad. -táratar-) v. intr. errer
cause d’une affaire grave, empirer, s’aggraver erıtaraya ̧́ (rad. -táraya (-L%)) n. 5/6 os sans
ekirondá kyabíritánda la blessure s’est viande ngyé yônó náberé ngályáyó
aggravée eritandy’ ̧ omundú y’ ebyályá mátaraya voici que j’y mange seulement des
ályátu̧ lákô forcer quelqu’un à prendre la os sans viande
nourriture qu’il a touchée ̧
eritaru ̧ kyâ (rad. -taruki ̧-) v. trans. claquer
eritánda (rad. -tand-) v. trans. ouvrir (la bouche) eri ̧taru̧ ky’ olu̧ ́yi ̧ claquer la porte
eritand’ óbunó ngó bw’ eri ̧kokê ouvrir la eritaryâ̧ (rad. -tari ̧-) v. trans. chasser.
bouche comme celle d’un poisson. Ceci se dit eritatyâ ̧ (rad. -tati-) ̧ v. trans. imiter, faire comme
lorsqu’on ne sait plus que dire ̧́
erıtatyâ (rad. -táti-) ̧ v. se moquer de Syn. :
̧
eritánda (rad. -tandá) Var. : amatánda n. 5/6 erıtadyấ̧
grêle eritéba (rad. -teb-) v. trans. tromper, jouer un tour
erítandála (rad. -tándal-) v. devenir difficile à quelqu’un eritebána se tromper
omútoká ámányítandála j’ai des difficultés mutuellement
avec la voiture omwan’ ámányítandála j’ai eritebereryâ̧ (rad. -tebereri-) ̧ v. trans. mentir en
des difficultés à m’occuper de l’enfant vue d’induire en erreur eriteberery’ ̧
erítandalwâ (rad. -tándalu-) v. échouer, rater omusíka flirter avec une fille (litt. : ‘lui
Syn. : erítalúka, erilemwâ mentir jusqu’à ce qu’elle accepte de faire
eritandamúla (rad. -tandamul-) v. ouvrir l’amour avec vous’, par exemple)
grandement eritandamul’obúno ouvrir eritebu ̧ ̧ lyâ (rad. -tebuli ̧-) v. trans. rendre mou,
grandement la bouche être cuit eritebu ̧ ̧ ly’ ebirı̧ ̧̂ rendre les patates
erítandayíra (rad. -tándayir-) v. escalader molles
erítandíka (rad. -tándik-) v. commencer eritebyâ ̧ (rad. -tebi-) v. décevoir
erítandik’ eriríma commencer à travailler erítéga (rad. -tég-) v. trans. piéger (tendre un
sur un champ Syn. : erıtsu̧ ̧́ ́ka piège pour attraper le gibier)
eritandúla (rad. -tandul-) v. trans. ouvrir erítegéka (rad. -tégek-) v. trans. agir, faire
eritandul’ obúno ouvrir la bouche quelque chose, ourdir un complot, arranger
̧
eritandyâ (rad. -tand-i-) ̧ v. trans. obliger une affaire, dire quelque chose
quelqu’un à accepter quelque chose erítegek’erıtegéko ̧́ faire une action
eri ̧tandy’omundú y’ekíribwa obliger erítegekeréra (rad. -tégekerer-) v. faire exprès,
quelqu’un à accepter la patate douce agir délibérément Syn. : eriyiriríra
eritánga (rad. -tang-) v. trans. peler les bananes erıtegéko ̧́ (rad. -tégeko) n. 5/6 un acte, un bon
mûres en vue de les brasser eritang’ áméru acte
peler les bananes mûres ̧́
erıtegekyâ (rad. -tégeki-) ̧ v. faire agir
erítánga (rad. -táng-) v. intr. précéder, être le wámámu̧ ́tegekya kibúya tu lui fais faire du
premier. Il est à noter que ce verbe s’emploie bien
aussi comme auxiliaire comme dans les erıtego ̧́ (rad. –tégo (-L%)) n. 5 chance de
exemples mótwatángırı ̧́ tagénda
̧́ ‘nous toujours attraper du gibier dans ses pièges
sommes d’abord partis’, twatángırı ̧́ ţ́ ıba
̧̂ awíty’ erıtego ̧́ il a toujours du gibier dans
‘nous avons d’abord volé’. L’auxiliaire ici est ses pièges
tángırı ̧́ ̧́ ta qui vient probablement de táng- erítegúla (rad. -tégul-) Var. : erítegúra v.
̧́ ta où ta est un marqueur de l’aspect
ıre renverser, faire un croc-en-jambe à
̧
eritanganyu ̧ ́ka (rad. -tanganyu̧ k-) v. essayer de quelqu’un ; défaire un piège
courir vite sans y parvenir. Ceci arrive erítegúla (rad. –tég-ul-) défaire un piège
surtout dans les rêves : on tente d’échapper à ̧́
erıtegu ̧́la (rad. –tégu̧l-) marcher lentement et
un danger imminent mais on n’arrive pas à solennellement abalhunga balimwasá
courir aussi vite que l’on voudrait bákátegú̧la les jeunes mariés sont en train
̧́
erıtanganyu̧ ky’ omúndu empêcher d’avancer lentement et solennellement
quelqu’un de courir vite pour échapper à un eritegyâ ̧ (rad. -tegi ̧-) v. trans. garder
danger imminent minutieusement u̧ ́tégáyé ndeke ekítego
erítéha 102 ̧́
erıtharangyâ
kyage garde bien mon piège ̧́
erıtengyâ ̧
(rad. -téngi-) v. trans. faire revenir à
erítéha (rad. -téh-) v. trans. puiser (de l’eau, de la la mémoire quelque chose qu’on avait oublié
bière, etc.) nagu wánzi ̧ry’ erıtengy’̧́ ebi ̧nywa
erítehúla (rad. -téhul-) v. puiser dans un ebyábirílába toi aussi tu aimes réveiller les
récipient pour le vider problèmes du passé
erítehulíra (rad. -téhulir-) v. transvaser eríténya (rad. -tény-) v. blaguer erítenyer’oko
erítehulir’ amásabú̧ w’ omo nyúngu múndu blaguer sur quelqu’un
transvaser le lait dans la marmite eritéra (rad. -ter-) v. intr. tomber par terre
erítéka (rad. -ték-) v. trans. placer, mettre, omuty’ámâtéra l’arbre tombe par terre
déposer Syn. : erıhi ̧́ ̧ra omúti mwákamuterera kô l’arbre est tombé
erítéka (rad. -ték-) v. être calme, tranquille Syn. : sur lui
erítekána ̧
eriteryâ (rad. -teri ̧-) v. faire tomber eri ̧tery’
erítéka (rad. -ték-) v. donner mwátékıré ̧́ mben’ omúti faire tomber un arbre
̧ ri
ibi ̧ il a donné deux chèvres ̧́
erıtesyâ (rad. -tési-) ̧ v. intr. avorter, faire une
erítekána (rad. -tékan-) v. intr. être calme fausse couche, ne pas arriver à accoucher
engetsé yámátekána la mer est calme d’un enfant dans les délais normaux, avoir un
̧
eritekére (rad. -tekere) n. 5/6 la feuille de enfant mort-né
colocase (apprêtée comme légume ou se erítéta (rad. -tét-) v. trans., intr. flirter avec
trouvant encore sur sa tige) quelqu’un, forniquer erítet’omú̧kali ̧ faire
̧́
erıtekyâ (rad. -téki-)̧ v. trans. tenir compagnie à l’amour avec une femme, flirter avec une
l’hôte en mangeant avec lui femme Syn. : -singir- erisingíra
erítelelekwâ (rad. -téleleku-) v. rester debout erítéta (rad. -tét-) v. couper erítet’ esyónyála
sans rien faire couper les ongles
erítelúla (rad. -télul-) v. soulever une charge erítetémba (rad. -tétemb-) v. trans. soulever une
lourde erítelul’ enyúngú y’okó lıko ̧́ enlever charge erítetembwâ n’ erítet’ émbwâ être
la marmite du feu soulevé et forniquer un chien
erıtéma ̧́ (rad. -téma) n. 5/6 la joue ̧́
erıtetemu ̧ ́ka (rad. -tétemu̧ k-) v. intr. bégayer
erítéma (rad. -tém-) v. trans. abattre en coupant ̧́
erıtetemyâ (n' omú̧kali)̧ (rad. -tétemi ̧-) v. intr.
̧́
erıtembesyâ (rad. -témbesi ̧-) v. trans. faire vivre longtemps (en compagnie d’une
marcher, guider, montrer le chemin femme) erıtetemyá ̧́ n’ omu̧ ́kali ̧ vivre
eriteméka (rad. -temek-) v. être très fatigué longtemps en compagnie d’une femme
eríteméka (rad. -témek-) v. être défrichable ̧́
erıtetengalyâ (rad. -tétengali-) ̧ v. couper en
̧́
erıtemekyâ (rad. -témeki ̧-) v. aider à défricher petits morceaux Syn. : erıtetengu̧ ̧́ lyâ
un champ as' u̧ ́ndémekáye eririmá ryagé erítetengúla (rad. -tétengul-) v. couper en
ngaryanáhwá lu̧ ba viens m’aider à défricher petits morceaux
mon champ pour que nous puissions vite erítetéra (rad. -téter-) v. caqueter. La poule,
terminer avant de pondre, tournoie en caquetant
̧́
erıtemekyâ (rad. -témeki-) ̧ v. fatiguer à eritéya (rad. -tey-) v. devenir fatigué comme un
l’extrême, épuiser obúkulé bulimwasá vieux, s’écrouler
bu̧ ́kámú̧temekyâ la grossesse commence à ̧́
erıteyâ (rad. -tégi ̧-) v. garder erıtey’ ̧́ omwána
l’épuiser garder l’enfant
eritendéra (rad. -tender-) v. intr. glisser (sur la eriteyı ̧ á̧ (rad. -teyi ̧-) v. trans. soigner (avec
boue, sur une peau de banane, etc.), être tendresse), fatiguer obúkulé bwabıri ̧́ mu
̧ ̧ teyâ
reluisant omubirí wíwé áténderé ndeke elle le fait d’être enceinte la fatigue
a un beau corps, un corps reluisant eriteyı ̧ á̧ (rad. -teyi ̧-) v. trans. épier
erítendéra (rad. -ténder-) v. trans. louer erithakátha (rad. -thakath-) v. intr. être propre
omúlumy’ oyu̧ ́ akátenderá mu̧ ́kalı ̧́ wíwe erithakathi ̧sy’ ekisoméko rendre la chemise
cet homme aime louer sa femme propre, nettoyer la chemise
eritenderéra (rad. -tenderer-) v. exagérer dans ̧́
erıthali ̧
ngána (rad. -thálingan-) ̧ v. intr.
une habitude embrouiller ̧́
erıthali ̧
ngani ̧ ebihandíko
eriténga (rad. -teng-) v. trans. distribuer la bière embrouiller les écrits
soit en en donnant un peu à chacun, soit en eríthamwâ (rad. -thámu-) v. être plus que
remplissant les calebasses, puiser la boisson satisfait eríthamw’eyıswî ̧́ avoir mangé trop
de la calebasse et la distribuer de viande et finalement on en est dégoûté
erítengúla (rad. -téngul-) v. trans. provoquer un Syn. : erígambwâ, eríhumwâ
être redouté comme terrible alors qu’il eríthangathánga (rad. -thángathang-) v.
gardait son calme vagabonder
̧́
erıtengyâ (rad. -téngi ̧-) v. trans. pourchasser un eritharangyâ̧ (rad. -tharangi ̧-) v. trans.
gibier pour qu’il tombe dans une embuscade malmener
(un piège) ̧́
erıtharangyâ (rad. -thárangi ̧-) v. malmener
eritharúra 103 ̧́ na
erıtı ̧́
eritharúra (rad. -tharur-) v. ouvrir violemment patates du champ avant qu’elles ne soient
eritharur’olú̧yi ̧ ouvrir une porte violemment prêtes pour la récolte
eríthéra (rad. -thér-) v. trans. frapper ́ ̧ ̧ mıka
erıthu ̧́ (rad. -thúmi ̧k-) v. intr. travailler
violemment avec un bâton (emprunt au swahili)
erithi ̧ lı ̧ ̧̂ (rad. thilii ̧) n. 5/6 lieu de nettoyage des erithúna (rad. -thun-) v. trans. presser
vaches quelqu’un, forcer quelqu’un à faire quelque
́ ̧ li
erıthi ̧ ngána
̧ ̧́
(rad. -thılingan-) v. être chose rapidement
embrouillé eríthúnga (rad. -thúng-) v. trans. inventer léro
́ ̧ li
erıthi ̧ nganı
̧ á̧ (rad. -thilingani ̧-) v. embrouiller oyó ni mwátsi ukáyithungirágô cette fois,
erıthi ̧́ ̧li ̧ngani ̧ omwána embrouiller un c’est là une nouvelle que tu inventes
enfant, faire embrouiller l’enfant erithu ̧ ̧ ngú̧lhu̧ (rad. -thungulhú̧) n. 5/6 l’oignon,
erithokóma (rad. -thokom-) v. intr. bouillonner. le poireau
Il y a une historiette, mise en garde aux eríthúra (rad. -thúr-) v. se frayer un passage
femmes avares pour le partage de la eríthur’ ekísuki se frayer un chemin à
nourriture. Une femme étant en train de travers la brousse
préparer de la viande, vit brusquement à erithútha (rad. -thuth-) v. frapper violemment
l’entrée du village un visiteur. Ne voulant pas erithu ̧ ̧ ́tha (rad. -thu̧ th-) v. trans. frapper
du tout que cet intrus goûte à son repas, elle violemment
ôta du feu la marmite et la plaça aux pieds eritibíta (rad. -tibit-) v. intr. courir (faire une
du lit. Mais comme la marmite en terre cuite course), s’enfuir (s’échapper d’un lieu où on
continuait à bouillonner, le visiteur lui était enfermé ou gardé) eritibit’okó ngoko
demanda ce que c’était. Et la femme dut alors poursuivre une poule erimutibitá kô le
dévoiler son avarice et partager renvoyer eritibitá kúbô les poursuivre
honteusement son repas eriti ̧ bi ̧ tyâ ̧ (rad. -tibit-i ̧-) v. laisser s’échapper
erithokótha (rad. -thokoth-) v. bouillir eriti̧ bi ̧ ty’̧ ákanyú̧nyu̧ laisser l’oiseau
eríthóra (rad. -thór-) v. choisir et prendre s’échapper
eríthor’ émbene choisir une chèvre dans un erítíga (rad. -tíg-) v. bloquer twanabirikira
troupeau eríthor’ómwanamúto choisir une etelefóné íyátíga nous avons appelé, le
fille parmi tant d’autres teléphone était bloqué
erithubhíka (rad. -thubhik-) v. trans. dire un erítigánda (rad. -tígand-) v. couper le bois dans
mensonge la forêt ou dans la brousse
erithúda (rad. -thud-) Var. : erithudathúda eritikatíka (rad. -tikatik-) v. intr. hésiter
v. trans. battre, piler erithudathud’ eritíma (rad. -tim-) v. trans. tromper quelqu’un,
esyongímba laver les habits rapidement prendre une part supérieure à celle qu’on
comme si on les battait dans l’eau ubyáho devrait avoir, donc une manière de tromper
ngándísalá nakuthúda attends-moi là-bas, son partenaire
je vais finir par te taper. C’est quelque chose eritı ̧ ma ̧́ (rad. -tim-) ̧ v. trans. éplucher eriti ̧ m’
̧
qu’une mère dit facilement à son enfant qui amábugu éplucher les bananes
la dérange ́ ̧ matı
erıti ̧ má̧ (rad. -tımati ̧́ ̧m-) v. agir à
erithúha (rad. -thuh-) v. se gonfler l’aveuglette, marcher à tâtons
erithu ̧ ̧ hu̧myâ (rad. -thuhumi ̧-) v. gonfler, faire eritı ̧ mba ̧́ (rad. -ti ̧mb-) v. intr. contourner
gonfler (l’eau qui fait gonfler les haricots), eri ̧ti ̧mb’ oko múndu agir à l’insu de
exaspérer quelqu’un, le tromper (litt. : ‘contourner
erithu ̧ ̧́lha (rad. -thu̧lh-) v. intr. ne pas être quelqu’un’)
consommé. Se dit quand on a préparé trop de eritı ̧ mo ̧́ (rad. -ti ̧mo) Var. : obu̧ tímo n. 5/6, 14/6
nourriture pour le repas óbwabu̧ la banane tendre qu’on cuit à l’eau ngáyagul’
bwabıri ̧́ ̧thu̧ ́lha la boisson manque obu̧ tımo ̧́ je vais acheter un régime de
d’amateurs pour la consommer bananes
erithulhumána (rad. -thulhuman-) v. intr. être eritı ̧ mo ̧́ (rad. -timo) ̧ n. 5/6 banane à manger cuite
blasé, être furieux eriti ̧ móla ̧ (rad. -timol) ̧ v. trans. brûler óbwirá ̧
erithu ̧ ̧ lhu̧manıá̧ (rad. -thulhumani-) v. bw’ abákali ̧ ní bwa mulíro, ukánanzágo
rendre blasé, rendre furieux kutsibú ásyaku̧ ti ̧móla aimer les femmes,
erithúma (rad. -thum-) v. bouder, gonfler c’est comme aimer le feu : si tu aimes
ómwan' ámâthúma l’enfant boude beaucoup le feu, ça finit par te brûler
erithu ̧ ̧ ́mâ (rad. -thu̧máa) n. 5/6 repas de eriti ̧ myâ ̧ (rad. -timi-) ̧ v. trans. brûler eriti ̧ my’
̧
plantains pilés ebítí by’omw’ iríma brûler l’herbe dans le
erithu ̧ ̧ mbú̧ra (rad. -thu̧ mbur-) v. trans. enlever champ
eri ̧thu̧ mbu̧ ra ebi ̧rı ̧́ by’ okó lıko ̧́ enlever les erıtı ̧́ na ̧́ (rad. -tına) ̧́ n. 5/6 la racine, la souche, la
patates du feu avant qu’elles ne soient cuites base du roseau eríkul’amátına ̧́ déraciner les
eri ̧thu̧ mbu̧ ra ebi ̧rı ̧́ by'emólı ̧̂ enlever les souches des roseaux
̧́ na
erıtı ̧́ 104 eritóka
̧́ na
erıtı ̧́ (rad. -tıná)
̧́ ̧́ n. 5/6 roseaux
Var. : amátına eritoberéra (rad. -toberer-) v. intr. s’enfoncer
erítinangíra (rad. -tínangir-) v. trans. faire profondément
tomber ̧
eritoberyâ (rad. -toberi ̧-) v. trans. mettre dans
́ ̧ nda
erıtı ̧́ ̧́
(rad. -tınd-) v. intr. mourir, être un trou, enfoncer, payer en retour eri ̧tobery’
exterminé Abandu báti ̧ndi ̧re, Mugalá wage émbene payer une chèvre aux amis avec
áti ̧ndi ̧re les hommes furent exterminés, mon lesquels on a conclu un contrat
fils est mort erıtobo ̧́ (rad. -tóbo (-L%)) n. 5 un mauvais
erítínga (rad. -tíng-) v. trans. effrayer quelqu’un conseil wangáhána ngú̧bı ̧́ y'ıtobo ̧́ vous êtes
en le surprenant une personne dangereuse (litt. : ‘vous
eritíngi (rad. -tingí) n. 5/6 monstre, enfant qui pourriez donner un mauvais conseil à un
naît avec une malformation orphelin’) ukándinyihan’ ıtobo ̧́ táhi c’est
eritingirána (rad. -tingiran-) v. intr. trembler, comme si vous alliez me donner un mauvais
être ébranlé conseil
erítingirána (rad. -tíngiran-) v. trembler, être erítobóka (rad. -tóbok-) v. être troué olukímba
ébranlé enyu̧ ́mba yámátingirána la maison lwámátobóka l’habit est troué
est ébranlée erítobokála (rad. -tóbokal-) v. intr. se trouer,
erítingiranwá (rad. -tíngiran-u-) v. intr. avoir un être déchirable
pressentiment (par exemple qu’un proche erítobóla (rad. -tóbol-) v. trans. trouer,
parent est malade, qu’il est mort, ou qu’il va transpercer
nous rendre visite). La présence de l’abeille erítobongóla (rad. -tóbongol-) v. trouer en
qui vient voltiger dans la maison renforce ce plusieurs endroits léro ngáyákútobongolâ
sentiment et signifie qu’il y aura un visiteur cette fois-ci, je vais te tuer (souvent dit par
eriti ̧ ngi ̧ tána ̧ (rad. -tingi ̧tan-) v. intr. être triste les femmes en colère)
ngeryo omúsyakulw’ oyú̧ , iyó pápá we ̧
eritobyâ (rad. -tobi ̧-) v. trans. affaisser omu̧ ́si ̧ky’
rómá akándisyábyá áholá abandú akátobay’ ekitáka le tremblement de terre
bakásyatingi ̧ tána̧ lorsque le pape, qui est affaisse la terre
déjà vieux, mourra, les gens seront erítóga (rad. -tóg-) v. intr. tomber d’en haut
probablement très tristes ebi ̧nyw’ ebyó byámátoger’ omóku̧ ́tu̧ ̂ j’ai
erítingwâ (rad. -tíngu-) v. intr. rencontrer un bien compris ce conseil (litt. : ‘ces mots
esprit, ou un sorcier tombent dans mon oreille’)
eriti ̧ ni ̧ kyâ ̧ (rad. -tiniki-) ̧ v. montrer ses dents erítogéra (rad. -tóger-) v. tomber dans erítoger’
eriti ̧ ni ̧ nı ̧ á̧ (rad. -tinini-)̧ v. montrer les dents omó kítego tomber dans un piège
Syn. : eri ̧ti ̧ni ̧kyâ erítogéra (rad. -tóger-) v. prendre de la
erítiníra (rad. -tínir-) v. trans. faire tomber, nourriture par à-coups erítoger’ ebyályâ
laisser tomber eríyitiníra se renverser prendre de la nourriture à petits intervalles
erítisyâ (rad. -ıtisi ̧́ ̧-) v. trahir, causer un malheur, erítogokála (rad. –tóg-ukal-) v. intr. tomber de
être ou mettre en position de danger soi-même oko kágálá k’omúkama
ómwana nanabuta yówanámányiti ̧ syá
̧ esyonzigu ̧ ̧ ́ sikándogokalákô par la force du
batáhi c’est mon propre enfant que j’ai Seigneur, les ennemis me quittent (litt. :
engendré qui me cause ce malheur, mes chers ‘tombent de moi d’eux-mêmes’)
amis erítogónga (rad. -tógong-) v. intr. tomber
́ ̧ ta
erıtı ̧́ (rad. -tıt-) ̧́ v. trans. payer une dot erıti ̧́ ̧tá émbu̧ lá yirimútogónga la pluie commence à
mbene payer une dot avec des chèvres tomber
́ ̧ ti
erıti ̧ bu ̧ ̧́la (rad. -tıtibul-) ̧́ v. trans. frapper eritogóta (rad. -togot-) v. être exterminé abandú
sevèrement batogoti ̧re! vraiment les hommes furent
erititimána (rad. -titiman-) v. intr. trembler (de exterminés. Dans ce sens, on peut utiliser
peur, de froid) aussi le terme -tınd- ̧́ ̧́ nda
erıtı ̧́ qui s’applique
eriti ̧ ti ̧ manı
̧ á̧ (rad. -titiman-i ̧-) v. trans. faire tant aux humains qu’aux animaux.
trembler ̧
eritogoty’emyáka faire exterminer les
erítitimbíra (rad. -títimbir-) v. intr. bégayer, plantations de vivres
avoir les mains qui tremblent ̧
eritogotyâ (rad. -togot-i ̧-) v. trans. perdre
erititíra (rad. -titir-) v. intr. danser, se trémousser eri ̧togoty’ éngebe perdre sa vie
eriti ̧ tyâ ̧ (rad. -titi ̧-) v. dégarnir eri ̧ti ̧ty’ omúti eritóha (rad. -toh-) v. intr. être gravement
enlever tout ce qui est feuilles et fruits d’un malade obúsaki bwagu
arbre eriyi ̧ ti ̧ tyâ
̧ se dévêtir bóbwámátásyamu̧tohyákô c’est votre
eritóba (rad. -tob-) v. intr. fléchir, s’affaisser médicament qui le rend plus malade
eritobéra (rad. -tober-) v. intr. s’enfoncer (dans eritóka (rad. -tok-) v. trans. réussir, pouvoir, être
un trou), perdre un pari et en payer le prix capable de eritok’ erigénda pouvoir partir,
eritober’ okó búruma adhérer à un club de pouvoir marcher akinayítóka il a encore de
consommation de boisson la vitalité eritenditokekána, eritokekána
̧
eritokê 105 eritsága
être impossible, être possible ̧́
erıtonga (rad. -tónga (-L%)) n. 5/6 la mue, un
̧
eritokê (rad. -tokee) n. 5/6 une banane tendre, panier pour transporter sa volaille pour la
jeune carotte de maïs préserver des ravages des voleurs ou des
̧
eritokesyâ (rad. -tok-es-i ̧-) v. faire réussir carnassiers
erítokóla (rad. -tókol-) v. trans. couper les feuilles erítónga (rad. -tóng-) v. trans. parler de quelqu’un
tendres d’une plante (manioc, ou divers en mal en son absence eríyitonger’okw’
légumes qu’on ramasse dans les champs) ̧́
ıkála critiquer quelqu’un en ne sachant pas
erítóla (rad. -tól-) v. trans. ramasser des choses qu’un de ses amis est présent (litt. : ‘se
par terre, en les prenant l’une après l’autre critiquer sur la braise’)
erítol’emısyenenȩ́ ramasser les sauterelles erítongóla (rad. -tóngol-) v. trans. terme utilisé
erítolatóla glaner pour la danse et qui consiste à inviter une
eritoléra (rad. -toler-) v. intr. convenir à fille (une femme) à danser. Les joueurs de
olukímba lumútólere l’habit lui convient tambours sont au milieu, tout autour de ces
lítólery’ íwálíma tu devrais travailler joueurs se placent les hommes, le dos tourné
eritolerána (rad. -toleran-) v. se convenir aux tambours. Ils chantent et jouent de la
mutuellement iyô Múmbéré bana Kanyeré flûte, puis les femmes viennent clôturer ce
bátólerene Mumbere et Kanyere se cercle en tournant en rond, dansant et
conviennent chantant. Les hommes invitent ces femmes
eritólu ̧ ̧ (rad. -tolu̧) n. 5/6 épine une à une, les couples dansent ainsi ensemble
erítóma (rad. -tóm-) v. intr. mettre de côté (en pendant quelques instants, soit en
parlant de la nourriture cuite) erítom’oko s’approchant des joueurs de tambours, soit en
byályâ mettre un peu de nourriture de côté poursuivant leur ronde
lorsqu’on est rassasié erıtomyâ ̧́ donner de la ̧́
erıtongolyâ (rad. -tóngoli ̧-) v. trans. peler (les
nourriture à quelqu’un avec l’espoir d’en bananes) erıtongoly’ ̧́ emi ̧tángi peler les
recevoir de lui un jour. C’est comme si on bananes destinées à la fabrication du vin de
constituait une caisse d’épargne banane
erítoméka (rad. -tómek-) v. trans. mettre au- ̧́
erıtonı ̧́ (rad. -tónık-)
ka ̧́ v. heurter un endroit
dessus, ajouter à, superposer douloureux, toucher par mégarde la blessure
erítomekéra (rad. -tómeker-) v. trans. ajouter un de quelqu’un. ̧́
erıtoni ̧k’omundú
surplus erítomeker’ oko myátsí kw’ éyindi y’okokirónda toucher quelqu’un à sa
ajouter aux nouvelles d’autres, exagérer blessure par mégarde
̧́
erıtomengekanı á̧ (rad. -tómengekani-)̧ v. ̧́
erıtoni ̧
kála (rad. -tónikal-) ̧ v. intr. se blesser
superposer les choses les unes sur les autres námátoni ̧kal’ oko kirónda je me blesse à la
eritoméra (rad. -tomer-) v. trans. avaler blessure
rapidement énzirámír’ ikátomer’ émbene le ̧́
erıtonokyâ (rad. -tónoki ̧-) v. trans. révéler un
python avale la chèvre Syn. : eriméra secret, laisser échapper un mot
eritomeréka (rad. -tomerek-) v. intr. pouvant ̧́
erıtonongolyâ (rad. -tónongoli-) v. trans.
être avalé Syn. : erimeréka gronder, révéler, dire akábıyi ̧́ tonongoly’
̧
erítónda (rad. -tónd-) v. trans. arranger, disposer okw’ıkála ̧́ il a dit quelque chose en présence
en ordre. Kátonda est une autre appellation de celui qui va le trahir (litt. : ‘il a dit
de Dieu, qui signifie littéralement quelque chose sur les braises’)
‘l’arrangeur’, celui qui met les choses en eritóta (rad. -tot-) v. intr. être humide, être
ordre ; c’est lui qui a mis toutes les créatures mouillé, se dit d’une pâte trop liquide et pas
en ordre et à leur place après les avoir créées bonne à manger obundú bw’ ámâtóta la
erítónda (rad. -tónd-) v. plaider sa cause oyó asi ̧ pâte est liquide
̧́
erıtondekani ̧’ ebi ̧nywâ celui-là sait ̧́
erıtotereryâ (rad. -tótereri ̧-) v. trans. bercer (un
argumenter (il sait placer ses paroles en enfant) en le faisant danser sur les genoux
ordre) eritotóla (rad. -totol-) v. trans. mettre des
erítondéka (rad. -tóndek-) v. trans. disposer en morceaux de pâte dans de l’eau bouillante en
ordre mais en superposant vue de cuire cette pâte à nouveau
̧́
erıtondesyâ (rad. -tóndesi ̧-) v. faire plaider sa erítotóla (rad. -tótol-) v. extraire une petite
cause partie de
eritóndi ̧ ̧ (rad. -tondi ̧) n. 5/6 une goutte d’eau erítotoléka (rad. -tótolek-) v. être divisible en
eri ̧tondi ̧ tondı ̧́ ryo na magétse goutte par plusieurs morceaux
goutte, cela fait de l’eau, cela signifie : petit à ̧
eritotyâ (rad. -toti-) ̧ v. trans. rendre mou, être cuit
petit l’oiseau fait son nid eritoty’̧ obúndu rendre la pâte molle, être
erítondogóla (rad. -tóndogol-) v. trans. prêt dans la cuisson de la nourriture
énumérer eritsága (rad. -tsag-) v. parcourir avec l’idée de
erítondóla (rad. -tóndol-) v. enlever les choses chercher quelque chose eritsag’ ekíhúgo
une à une d’un tas parcourir le monde
erítsagamíra 106 eritsímba
erítsagamíra (rad. -tságamir-) v. être wámátú̧tsangyatsangyá ndeke tu nous a
complètement arrêté, ne plus progresser bien amusés
eritsáha (rad. -tsah-) v. travailler ou porter eritsanúla (rad. -tsanul-) v. trans. peigner
quelque chose au-delà de ses forces, au-delà eritsanul’esyónzwíri peigner ses cheveux
de ce dont on est capable eritsahatsáha eritsápa (rad. -tsap-) v. intr. être mouillé,
rester longtemps en train de faire un travail trempé, imbibé d’eau
au-delà de ses forces ̧
eritsapyâ (rad. -tsapi-) ̧ v. mouiller, tremper,
̧
eritsahyâ (rad. -tsahi-) ̧ v. faire travailler uriner
quelqu’un au-delà de ses forces Syn. : ̧́
erıtsaraganı á̧ (rad. -tsáragani ̧-) v. trans.
eri ̧tswahyâ dépraver
erıtsáı ̧́ ̧́
dongo (rad. -tsáıdóngo ̧́ (-L%)) n. 5/6 erítsarára (rad. -tsárar-) v. gicler
gâteau de maïs. Selon Kavutirwaki, on ne erıtsáro ̧́ (rad. -tsáro) n. 5/6 les hanches
peut pas l’emporter comme provision lors eritsátsa (rad. -tsats-) v. trans. chasser. Lors de
d’un voyage, sinon il sera mangé par les cette chasse, chaque personne essaie
esprits d’attraper du gibier pour lui-même.
eritsáka (rad. -tsak-) v. trans. chercher (Habituellement lorsqu’on chasse des rats
soigneusement dans la brousse)
erıtsákwa ̧́ (rad. -tsákú̧a) n. 5/6 singe eritsátsa (rad. -tsats-) v. être furieux
erítsámba (rad. -tsámb-) v. trans. critiquer, se eritsátsa (rad. -tsats-) v. s’abîmer, en parlant de la
moquer de ubyáhó nourriture cuite qui commence à fermenter
ngándisyákútsambir’omo sóko sois là, je te erítsatsánga (rad. -tsátsang-) v. disperser
critiquerai publiquement (au marché) eritsatsúha (rad. -tsatsuh-) v. devenir sévère,
erítsambatsámba (rad. -tsámbatsamb-) v. farouche eri ̧tsatsu̧ hy’ esoro rendre le
avoir des nausées et avoir envie de vomir léopard furieux
omútim’ámátsambatsámba j’ai envie de ̧́
erıtsayatsayâ (rad. -tsáyatsayi-) ̧ v. agir à la
vomir (litt. : ‘le cœur a la nausée’) olu̧kondi ̧ légère
lwámátsambatsamby’ omútíma la sauce eritsekemána (rad. -tsekeman-) v. intr. craquer
me donne envie de vomir Syn. : erílokalóka erítselewâ (rad. -tsélegu-) v. intr. être en retard,
erítsambúla (rad. -tsámbul-) v. choisir et trier arriver en retard mónatselegırwe ̧́ oko
(les feuilles de manioc) erítsambul’ esómbe kalhási j’ai été en retard à l’école. Ce mot est
trier les feuilles de manioc emprunté au swahili « kuchelewa » et il garde
erítsánda (rad. -tsánd-) v. intr. être abîmé, se sa forme passive dans la conjugaison
détériorer, souffrir moralement erítséma (rad. -tsém-) v. trans. être heureux, se
̧́
erıtsandyâ (rad. -tsánd-i ̧-) v. abîmer, détériorer réjouir mabúnd’ átsemi ̧re gens fortunés, tels
̧́
erıtsandy’ olukímba abîmer un habit (en le que les commerçants, les politiciens (litt. :
salissant ou en le cousant mal) ‘ventres qui sont heureux’)
erítsánga (rad. -tsáng-) v. s’amuser, jouer, être erítseméra (rad. -tsémer-) v. trans. aimer
content erıyi ̧́ tsangatsangyâ
̧ se distraire ̧́
erıtsemesyâ (rad. -tsémesi-)̧ v. rendre joyeux,
ábaná banémútsangir’ eyıhyâ ̧́ les enfants causer une grande joie, un grand plaisir, un
sont en train de s’amuser dehors bonheur immense chez autrui
erítsangamúka (rad. -tsángamuk-) v. être eritsengu ̧ ̧̂ (rad. -tsengú̧u) n. 5/6 une grosse tête
détendu et joyeux (le terme est un emprunt eritsibúha (rad. -tsibuh-) v. intr. être en bonne
au swahili « kuchangamuka ») santé
erítsangarára (rad. -tsángarar-) v. être de trop eritsi ̧ bu ̧ ̧ hyâ (rad. -tsibuhi-)̧ v. sauver d’une
bonne humeur, à tel point qu’on devient catastrophe ou d’un danger
irresponsable de ses actes eritsíga (rad. -tsig-) v. nager
̧́
erıtsangararyâ (rad. -tsángarari ̧-) v. rendre trop eritsigítsa (rad. -tsigits-) Var. : eritsiyítsa v.
joyeux et, de ce fait, irresponsable óbwabu̧ frotter eritsigits' okú̧tu̧ ̂ se frotter les oreilles
bu̧kátsangararay’ omúndu l’alcool rend eritsi ̧ gu ̧ ̧ ́ka (rad. -tsigu̧k-) v. ternir, perdre de son
trop joyeux et, par là même, irresponsable éclat neuf. Se dit surtout des habits qui avec
erítsangatsánga (rad. -tsángatsang-) v. le temps, et surtout après des lessives
être rayonnant, disperser ici et là ní mú̧kaly’ successives, perdent leur teinte d’origine
atsangatsángıre ̧́ c’est une femme très eritsíha (rad. -tsih-) v. intr. nager
souriante, rayonnante. C’est une qualité de eritsíka (rad. -tsik-) v. intr. se perdre
première importance pour les femmes, car définitivement
cela met toujours à l’aise les visiteurs et les eritsi ̧ kyâ ̧ (rad. -tsiki-) ̧ v. perdre définitivement
hôtes erítsangatsang’ ebindú byó ́ ̧ lyâ
erıtsi ̧ (rad. -tsíli ̧-) v. être horrible
kityákityâ disperser les choses pêle-mêle eritsímba (rad. -tsimb-) v. trans. saisir quelqu’un
̧́
erıtsangatsangyâ (rad. -tsángatsangi ̧-) Var. : eritsímba (rad. -tsimb-) v. planter dans la terre
̧́
erıtsangyatsangyâ v. trans. égayer eritsimb’emítibito planter les boutures de
eritsimbúla 107 erítsóra
taro eritsimb’erıtu ̧́ ̧ mó ry’omo nyáma n. 5/6 bananes à bière
planter la lance dans le corps de l’animal ̧ pa
eritsı ̧́ (rad. -tsip-)
̧ v. regarder avec une grande
eritsimbúla (rad. -tsimbul-) v. arracher ce qui curiosité, regarder très attentivement
est solidement planté eritsíra (rad. -tsir-) v. intr. se repentir. Avoir
eritsimbungála (rad. -tsimbungal-) v. arracher l’intention de ne plus recommencer
à la suite plusieurs choses plantées námâtsíra léro cette fois-ci, j’ai l’intention et
erítsimíta (rad. -tsímit-) v. trans. transpercer je prends la décision de ne plus
erítsimitánga transpercer en plusieurs recommencer. Cette phrase figure dans la
endroits prière catholique appelée ‘Acte de contrition’
erítsínda (rad. -tsínd-) v. employer un únziré ngoko wanatsir’amábery’âkóyô
euphémisme pour éviter de prononcer un laisse-moi tranquille comme tu as cessé de
mot tabou, cacher une partie du sens d’un prendre le sein de ta mère
mot, camoufler erítsind’ekinywâ ̧ dire erítsiríka (rad. -tsírik-) v. trans. arrêter, prévenir
quelque chose à moitié pour camoufler la une maladie, un désastre, un mauvais sort
vérité par la médecine traditionnelle ou par
erítsindíka (rad. -tsíndik-) v. accompagner un l’invocation d’esprits erítsirik’ omúndu
hôte à son retour, accompagner (le cercueil mettre quelqu’un à l’abri de tout mauvais
au cimetière) sort, de toutes sortes de maladies, placer un
eritsindúka (rad. -tsinduk-) v. intr. partir très objet quelconque dans un champ, objet
tôt le matin communément appelé épouvantail
eritsindukíra (rad. -tsindukir-) v. visiter (erıheréko), ̧́ chargé du pouvoir magique de
quelqu’un très tôt le matin nuire
eritsi ̧ ndu̧ ̧ kyâ (rad. -tsinduk-i ̧-) v. apporter de eritsi ̧ ri ̧ syâ ̧ (rad. -tsirisi ̧-) v. faire cesser
très bon matin eri ̧tsi ̧ndu̧ ky’ ekıbo ̧́ apporter erítsitsi (rad. -tsítsi (-L%)) n. 5/6 la sève
la corbeille très tôt le matin ́ ̧ tsi
erıtsi ̧ galyâ ̧ (rad. -tsítsigali-) ̧ v. étendre le
eritsínga (rad. -tsing-) v. intr. bouger, chanceler long de Syn. : erıtsi ̧́ tsi
̧ kalyâ
̧
eriyitsingirákô somnoler eri ̧tsi ̧ngy’ omútwê ́ ̧ tsı
erıtsi ̧ ka ̧́ (rad. -tsıtsi ̧́ ̧k-) v. trans. placer
secouer la tête en signe de refus erıtsi ̧́ ̧tsi ̧k’omútí w’ omonzíra placer un
eritsingatsínga (rad. -tsingatsing-) v. basculer, tronc d’arbre sur le chemin erıyi ̧́ ̧tsi ̧tsi ̧k’ oko
chanceler omúty’ ámátsingatsínga l’arbre ngíngo se coucher sur le lit
chancelle eritsi ̧ tsi ̧ kalyâ ̧ (rad. -tsítsikali-) ̧ v. étendre le
eritsi ̧ ngatsi
̧ ̧
ngyâ (rad. -tsingatsing-i-) ̧ long de Syn. : erıtsi ̧́ tsi
̧ galyâ
̧
Var. : eri ̧tsi ̧ngyatsi ̧ngyâ v. faire basculer, eritsiyítsa (rad. -tsiyits-) v. trans. presser avec
faire chanceler les doigts, gratter avec les doigts. Les enfants
́ ̧ ngı
erıtsi ̧ tsa ̧́ (rad. -tsıngits-)
̧́ v. verser grattent les côtes de leurs amis pour
brusquement le contenu d’un vase en le provoquer l’éclat de rire
vidant complètement d’un seul coup Syn. : eritsodóha (rad. -tsodoh-) v. intr. être
eríkubhítha, eryu̧tú̧la complètement mouillé
́ ̧ ngi
erıtsi ̧ tsyâ ̧ ̧́
(rad. -tsıngits-i ̧-) v. verser ̧
eritsokomyâ (rad. -tsokomi ̧-) v. provoquer
brusquement Syn. : erıtsi ̧́ ̧ngıtsa ̧́ l’envoûtement dans une masse d’hommes
eritsi ̧ ngyâ ̧ (rad. -tsing-i ̧-) v. secouer, agiter erítsomána (rad. -tsóman-) v. s’en faire, faire
eri ̧tsi ̧ngy’ omútí w’ehémbê secouer le grand cas de, prendre en considération
manguier afin que les mangues mûres sínzoméne je ne m’en fais pas
tombent kíhangala tsingyá ̧ mútwé, nage ísiwánzomanâ ne te préoccupe pas de moi
ngándi ̧tsi ̧ngyágo lézard, secoue ta tête, moi eritsomyâ ̧ (rad. -tsomi ̧-) v. trans. se moquer de
aussi je secouerai la mienne. C’est là une eritsónga (rad. -tsong-) v. entailler un morceau
phrase que les enfants lancent lorsqu’ils de bois, rendre pointu un morceau de bois ou
voient des lézards, de cette manière ils un pieu
provoquent et s’amusent en les voyant agiter eritsongéra (rad. -tsonger-) v. trans. dénoncer
leurs têtes. Voici une brève histoire erítsópa (rad. -tsóp-) v. trans. tresser (un
expliquant la cause de cette manie : les bracelet) erítsop’ ekigulíro tresser un
lézards, un beau jour, se rassemblèrent tous bracelet
sur un arbre, croyant qu’ils ne pesaient pas ̧́
erıtsopolyâ (rad. -tsópoli ̧-) v. regarder
lourd. L’arbre s’écroula sous leur poids et attentivement en essayant de déceler ce qui
beaucoup périrent dans cet incident. Les est caché, interroger quelqu’un sur la véracité
rescapés enseignèrent à leurs descendants de ses dires
qu’il faut être prudent dans la vie et vérifier erítsóra (rad. -tsóra) Var. : erítsyóra v. sortir
chaque fois la solidité des choses en agitant furtivement (à la sauvette). Le mot est sans
la tête doute emprunté au swahili, d’autant plus que
eritsi ̧ pa ̧ (rad. -tsi ̧pa (-L%)) Var. : amatsi ̧pa la consonne -c-, une affriquée palatale
eritsótsa 108 erítsúndo
sourde, ne se retrouve pas en kinande en enfant, c’est là la plus forte des malédictions.
général La mère peut aussi maudire en soulevant
eritsótsa (rad. -tsots-) v. trans. tresser seulement son sein à l’encontre de son enfant
erítsótsa (rad. -tsóts-) v. trans. lier le bout d’un erítsumánga (rad. -tsúmang-) v. gronder,
panier en le tressant avec un fil adresser des reproches, sermonner,
̧́
erıtsotsangyâ (rad. -tsótsangi ̧-) v. disperser réprimander
Syn. : erítsatsánga eritsúmba (rad. -tsumb-) v. trans. cuire,
̧
eritsotsomereryâ (rad. -tsotsomereri-) ̧ v. préparer à manger, mélanger de la terre avec
provoquer Syn. : eri ̧tsomyâ de la boue pour faire une sorte de ciment que
eritsotsomyâ (rad. -tsotsomi ̧-) v. provoquer l’on met sur les murs de la maison
Syn. : eri ̧tsotsomereryâ eritsumbir’ abáhıngi ̧́ ̧ préparer de la
̧́
erıtsotsongyâ (rad. -tsótsongi ̧-) v. égayer, nourriture pour ceux qui sont venus cultiver
amuser, calmer erıtsotsongy’ ̧́ ómwána votre champ eritsumbir’ omúndu préparer
égayer l’enfant de la nourriture (de la pâte) pour quelqu’un
eritsubúka (rad. -tsubuk-) v. intr. venir, arriver eritsumbúka (rad. -tsumbuk-) v. intr. se réveiller
brusquement (quand on ne s’attendait pas à brusquement, se réveiller la nuit alors que
cette arrivée) eritsubukir’omúndu arriver à l’on est en plein sommeil : on suppose que
l’improviste chez quelqu’un l’on continue à dormir ómwan’ âlíng’
eritsubungúka (rad. -tsubunguk-) v. palpiter ámátsumbúka c’est comme si l’enfant se
omútimá ámátsubungúka le cœur palpite réveillait
eritsubungúra (rad. -tsubungur-) v. refuser de eritsu̧ ̧ mbu̧kanıá̧ (rad. -tsumbukan-i ̧-)
faire quelque chose, se rebeller, contredire, v. trans. surprendre eri ̧tsu̧ mbu̧ kani ̧ omwıbi ̧́ ̧
nier un fait prendre un voleur en flagrant délit,
eritsúda (rad. -tsud-) v. trans. jeter par terre, surprendre un voleur
flanquer par terre eritsudatsuda eritsu ̧ ̧ mbu̧kyâ (rad. -tsumbuk-i-)̧ v. avoir une
esyongímba laver les habits en les battant visite à l’improviste nátsú̧mbu̧kérye mu̧géni ̧
chaque fois sur une pierre tambweká yó mbene j’ai une visite
eritsugúma (rad. -tsugum-) v. intr. grossir improvisée, prête-moi une chèvre
́ ̧ ̧ gu̧matyâ (rad. -tsúgumati ̧-) v. encourager
erıtsu erítsumíka (rad. -tsúmik-) v. cuire sans eau en
quelqu’un à travailler vite eri ̧tsu̧ gu̧ mati ̧ri ̧ryâ tournant la casserole au-dessus d’un grand
encourager quelqu’un à travailler vite feu. Griller rapidement, par exemple une
́ ̧ ̧ gu̧misyâ
erıtsu ̧ (rad. -tsúgumisi-) ̧ v. encourager grande quantité de sauterelles qui peuvent
quelqu’un à travailler vite s’échapper ; eryôkyâ en serait le synonyme
eritsúha (rad. -tsuh-) v. avoir très faim après un mais ce dernier ne suppose pas
long jeûne nécessairement une casserole. C’est, au
eritsu ̧ ̧ hyâ (rad. -tsuhi-) v. battre le soufflet à la contraire, disposer directement sur les braises
forge eritsu ̧ ̧ mikyâ
̧ (rad. -tsumik-i-)̧ v. être nombreux
eritsu ̧ ̧ ka (rad. -tsu̧ka (-L%)) n. 5/6 salive Syn. : abandú balimwasá bákatsu̧mikyâ ̧ les gens
amatándê commencent à être nombreux
́ ̧ ̧ ́ka (rad. -tsú̧k-) v. trans.
erıtsu commencer, eritsu ̧ ̧ miti ̧ ri
̧ ryâ̧ (rad. -tsumititiri ̧-) v. remplir un
débuter erıtsu̧ ̧́ k’ omu̧ ́kali dépuceler une vide
̧́ k’ eríkóla commencer à faire
fille erıtsu̧ erítsumúla (rad. -tsúmul-) v. ôter la malédiction
eritsúku (rad. -tsuku) Var. : amatsúku n. 5/6 par un rite bien particulier
grêle Syn. : erítwâ, amátwâ erítsumwâ (rad. -tsúm-u-) v. être maudit oyó
eritsúku (rad. -tsuku) n. 5/6 un froid hivernal atsu̧ mırwȩ̂́ celui-là est maudit
suivi d’un grand vent eritsúkú ly’ ́ ̧ ̧ myâ (rad. -tsú̧mi ̧-) v. retarder
erıtsu
eMaseréka le froid de Masereka (où la eritsúna (rad. -tsun-) v. trans. aider quelqu’un
température descend très souvent au-dessous dans un travail (cultiver, transporter une
de zéro pendant la nuit) charge, préparer à manger) Syn. :
erıtsú ̧ ̧ kú̧da (rad. -tsú̧kud-) v. boiter eryangiríra
erıtsu ́ ̧ ̧ ku̧dyâ (rad. -tsúkudi ̧-) v. trans. faire erítsúnda (rad. -tsúnd-) v. saisir pour malaxer
marcher clopin-clopant erítsund’ ekınyu̧ ̧́ ́nyo saisir l’ensemble de
erítsulíka (rad. -tsúlik-) v. retourner les mottes pailles à malaxer les bananes dans la
de terre fabrication du vin de banane. Presser en bas
erítsúma (rad. -tsúm-) v. maudire. On maudit entre les bananes pour la fabrication du vin
soit par simples paroles imprécatoires, soit de banane
par un certain cérémonial qui consiste eritsundamíra (rad. -tsundamir-) v. trans. saisir
notamment à ôter sa culotte en public (ou en tombant dessus éboha móyátsú̧ndami ̧ry’
esquisser uniquement ce geste) et traîner son émbene yage le léopard a attrapé ma chèvre
séant par terre. Si l’on fait cela pour son erítsúndo (rad. -tsúndo) n. 5/6 une poignée
eritsúnga 109 eritubungúla
erítsundó ly’ebíbaya une poignée d’herbes ̧
eritswahyâ ̧
(rad. -tsuahi-) v. faire travailler
eritsúnga (rad. -tsung-) v. garder quelqu’un au-delà de ses forces Syn. :
eritsung’omwána garder un enfant eri ̧tsahyâ
erítsungána (rad. -tsúngan-) v. être partout erítswangalíka (rad. -tsúangalik-) v. intr.
abasudá batsungéné áhosıhosı ̧́ ̧̂ il y a des mélanger
soldats partout ̧́
erıtswangali ̧
kanıá̧ (rad. -tsúangalikani ̧-)
̧́
erıtsunganı á̧ (rad. -tsúngani-)̧ v. trans. mélanger v. mélanger pêle-mêle Syn. : eritu ̧ ̧ lu̧nganıá̧
eritsungíra (rad. -tsungir-) v. forcer à, garder erítswatswâ (rad. -tsúatsua) v. devenir
eritsungir’okó mwaná kw’ebyályâ forcer quelqu’un sur qui l’on ne peut compter,
l’enfant à manger (litt. : ‘forcer sur l’enfant la devenir un margoulin
nourriture’) unyítsúngiry' ómwana wage ̧
eritswayi â̧ (rad. -tsuagi ̧-) v. répandre Syn. :
garder mon enfant pour moi eri ̧bwagyâ, eri ̧bwayıá̧
erítsungúra (rad. -tsúngur-) v. trans. causer le erítswekeréra (rad. -tsúekerer-) v. être perverti
vertige obu̧konı ̧́ bwabírimútsungúra la à jamais
maladie lui a causé le vertige ̧
eritswekereryâ (rad. -tsuekereri ̧-) v. pervertir
́ ̧ ̧ ngyâ (rad. -tsúngi ̧-) v. jeter quelque chose
erıtsu ábi ̧ri ̧mu̧ tswekereryâ il l’a déjà perverti à
au loin avec violence (comme pour s’en jamais sans nul espoir de retour
défaire), projeter ̧́
erıtswekyâ (rad. -tsúeki ̧-) v. trans. pervertir,
eritsu ̧ ̧ ́pa (rad. -tsu̧p-) v. trans. plumer eritsu ̧ ̧ p’ ̧́
changer en mal erıtsweky’omwána pervertir
éngoko plumer une poule (en vue de la un enfant
préparer) ̧́
erıtswengeryâ (rad. -tsúengeri ̧-) v. jeter Syn. :
erítsúra (rad. -tsúr-) v. trans. envier, avoir de la erígúsa
jalousie ábányıtsu̧ ̧́ ́rıre
̧́ mes ennemis (litt. : erítswéra (rad. –tsó-ir-) v. sanctionner
‘ceux qui m’envient’) erítswer’omundú y’émbene imposer à
erítsúro (rad. -tsúro) n. 5/6 la jalousie, l’envie, le quelqu’un une sanction d’une chèvre
fait d’envier ce qu’on n’a pas ̧́
erıtswesyâ (rad. –tsó-isi-) ̧ v. aider quelqu’un à
eritsurúma (rad. -tsurum-) v. intr. devenir fou, ̧́
s’évader erıtswesy’ omundú y’omó mu̧ ́lıki ̧́ ̧
être très furieux akáby’ábıku̧ ̧́ ndá aider quelqu’un à s’échapper de la prison
akátsurumir’ okó bána une fois soûl, il erítswíra (rad: -tsúir-) v. crier en parlant d’une
devient furieux et commence à battre les souris ou d’un rat embebá yámátswíra le rat
enfants est en train de crier
́ ̧ ̧ tsánga (rad. -tsú̧tsang-) v.
erıtsu découper eritu ̧ ̧ ̂ (rad. -tuu̧) n. 5 grondement qui annonce la
̧́ tsang’omutsótso découper une carotte
erıtsu̧ tombée imminente de la pluie
de manioc erítû (rad. -túu) n. 5/6 maladie de l’orteil
erıtsu ̧́ ̧ ya (rad. -tsú̧ya (-L%)) n. 5/6 la cloison consistant en un chatouillement, une
Syn. : ekisénge démangeaison entre les orteils
́ ̧ ̧ yâ (rad. -tsú̧ya- (tsúi-))
erıtsu ̧ v. trans. filtrer de la erítû (rad. -túu) n. 5/6 grêle Syn. : amatsúku
bière eritúba (rad. -tubá) n. 5/6 un panier pointu fait
erítswâ (rad. -tsó-) v. intr. se dérober furtivement, avec des feuilles de bananiers pour y mettre
s’évader, s’échapper des haricots, du blé, du millet, etc.
erítswâ (rad. -tsó-) v. trans. commander erıtu ̧́ ̧ ́ba (rad. -tú̧ba) n. 5/6 un bassin en bois
erítsw’omundú y’ émbene commander une eritububúka (rad. -tububuk-) v. intr. sortir
chèvre auprès de quelqu’un wámánzwáki ̧ brusquement d’un lieu
̧́
ıno? que me demandes-tu de t’apporter eritububúla (rad. -tububul-) v. parler indûment
alors ? wámâgénda íno táhi eritububul’ eki ̧nywá ky'omó búno sortir de
námákútswáyó mbené ngi ̧ma tu pars ! eh la bouche une parole qu’on ne devait pas
bien, mon cher, je te demande de m’apporter prononcer
une chèvre eríyítsw’ omu̧ bıri ̧́ ̧ faire un travail eritubúka (rad. -tubuk-) v. intr. arriver, survenir
de sa propre initiative lwámátswámô il est eritubukála (rad. -tubukal-) v. intr. venir,
mort (litt. : ‘ça vient d’échapper de lui’, c’est- survenir, arriver
à-dire la vie vient de s’échapper de son corps) eritubukána (rad. -tubukan-) v. dire des mots
eritswága (rad. -tsuag-) v. être en crue, se irréfléchis sans en connaître le sens
répandre ólu̧ sí lwámâtswága la rivière est eritu ̧ ̧ bu̧kára (rad. -tu̧ bukar-) v. avoir la peau
en crue Syn. : eribwága enlevée
erítswága (rad. -tsúag-) v. être trop rempli, eritubúla (rad. -tubul-) v. sortir brusquement
déborder ebyályá byámátswag’ omo eritubul’ ésamá y’omo buhyâ enlever
nyúngu la casserole déborde de nourriture l’antilope de la fosse
eritswáha (rad. -tsuah-) v. intr. travailler ou eritubungúla (rad. -tubungul-) v. trans. ouvrir
porter au-delà de ses forces, au-delà de ce grandement (ses yeux) eritubungul’ améso
dont on est capable Syn. : eritsáha ouvrir grandement ses yeux
eritubungúra (améso) 110 eritunáma
eritubungúra (améso) (rad. -tubungur-) v. morceaux
regarder avec de grands yeux eritubungur’ erítulangíka (rad. -túlangik-) v. intr. se briser en
améso regarder avec de grands yeux (pour plusieurs morceaux
marquer l’étonnement) ́ ̧ ̧ leryâ (rad. -túleri ̧-) v. trans. calmer, apaiser
erıtu
eritúga (rad. -tug-) v. trans. presser (quelqu’un ̧́ lery' omwána apaiser l’enfant
erıtu̧
pour qu’il exécute un travail) eritulhumána (rad. -tulhuman-) v. intr. bouder
erítugu (rad. -túgu (-L%)) n. 5/6 l’igname, type ́ ̧ ̧ lıka
erıtu ̧́ (rad. -tú̧lik-) v. trans. renverser
de fruit comestible de la plante grimpante erítulíka (rad. -túlik-) v. se déchirer, éclater. Se
eki ̧handakú̧lhû dit d’un abcès, d’un pot, d’un œuf, etc.
eritúha (rad. -tuh-) v. intr. bouder ́ ̧ ̧ lirána
erıtu ̧ (rad. -tu̧ ́liran-) v. intr. se calmer,
́ ̧ ̧ ́ha (rad. -tú̧h-) v. intr. devenir non tranchant
erıtu s’apaiser
omuhámb’ abırı ̧́ tu̧
̧́ ́ha le couteau est devenu ́ ̧ ̧ liranı
erıtu ̧ á̧ (rad. -tú̧liran-i ̧-) v. apaiser, calmer
non tranchant eritulugána (rad. -tulugan-) v. intr. mûrir
́ ̧ ̧ ́ha (rad. -tú̧h-) v. intr. payer une dette
erıtu eríbugu lirimutulugána la banane plantain
̧́ h’ edénı ̧̂ payer une dette
erıtu̧ commence à mûrir
erıtú ̧ ̧ hangyâ (rad. -túhangi ̧-) v. trans. rendre peu ́ ̧ ̧ lu̧kaliryâ
erıtu ̧ (rad. -túlukaliri ̧-) v. trans.
tranchant dénoncer ısi ̧́ ̧wanátanyıtu̧ ̧́ lu̧ kali ̧raya oko
erituhíka (rad. -tuhik-) v. trans. harceler nzi ̧gu̧ ́ yage s’il vous plaît, ne me dénoncez
erituhirána (rad. -tuhiran-) v. intr. se gonfler, pas à mon ennemi
faire le gros dos erıtú ̧ ̧ lu̧kalyâ (rad. -túlukali-)̧ v. trans. dévoiler
erituhúla (rad. -tuhul-) v. dégorger (un secret)
erituhul’ekitû ouvrir un paquet et le vider eritu ̧ ̧ lu̧lu̧nganıá̧ (rad. -túlulungani ̧-) v.
de son contenu erituhul’omo mundú m’ mélanger pêle-mêle, confondre Syn. :
omwátsi forcer quelqu’un à vous raconter ̧́ lhu̧ nganıá̧
erıbu̧
une nouvelle erıtu ́ ̧ ̧ lu̧nganıá̧ (rad. -túlungani-) ̧ v. trans.
erıtu ́ ̧ ̧ hú̧la (rad. -tú̧hul-) v. détruire erıtu ̧́ ̧ hu̧l’ mélanger
olu̧ hımbó̧ détruire le mur erítúma (rad. -túm-) v. envoyer erítum’
erıtu ́ ̧ ̧ hu̧lyâ (rad. -túhuli ̧-) v. intr. se venger ómwaná y’ amagétse envoyer l’enfant
erıtu ́ ̧ ̧ hyâ (rad. -tú̧hi ̧-) v. demander, réclamer son chercher de l’eau
dû à celui qui a emprunté chez nous erítúma (rad. -túm-) v. trans. causer, laisser
eritukúra (rad. -tukur-) v. être propre, pur, (verbe employé comme auxiliaire)
blanc Syn. : eripekúra, eríbuyiríra wámátumá ínyitasyagénda tu fais en sorte
erıtu ́ ̧ ̧ ́la (rad. -tú̧l-) v. toucher erıtu̧ ̧́ l’oko nyúngu que je ne parte plus Syn. : eriléka
toucher la casserole eritu ̧ ̧́mba (rad. -tu̧ mb-) v. intr. avoir la couleur de
erıtu ́ ̧ ̧ ́la (rad. -tú̧l-) v. raconter, annoncer la fumée, ne pas avoir bonne mine, produire
erıtú̧̧ l’omwátsi annoncer une nouvelle tu̧ lá de la fumée
molo, tátu̧lá molo raconte une nouvelle plus erítumbi (rad. -túmbi (-L%)) n. 5/6 en pleine
douce et non pas une nouvelle horrible (c’est nuit ngábyas’omw’ ítumbi je suis venu en
une exclamation qu’on lance à celui qui vient pleine nuit
annoncer une nouvelle horrible, à peine eritu ̧ ̧ mbo (rad. –tu̧ mbo (-L%)) n. 5/6 un couteau
croyable, par exemple la mort d’un être cher) de circoncision à dos légèrement courbé
erítúla (rad. -túl-) v. déchirer, écraser eritumbukára (rad. -tumbukar-) v. intr.
mwákándulirá k’ olukímba lwage il m’a échapper, sortir, se débarrasser de son carcan
déchiré l’habit sur moi erítul’ enzirá y' eritumbúla (rad. -tumbul-) v. humilier,
omókísuki se frayer un chemin dans la oppresser, traiter comme un esclave, sortir de
brousse gros mots sans vergogne akátásyatumbul’
erítúla (rad. -túl-) v. durer emyáts’ eyitúlâ les ów’omwíwé yo nábi il maltraite son épouse
nouvelles qui ont toujours existé wámátulá eritumbul’ ebi ̧nywá byó kityá kityâ sortir
yo ndámbi vous avez duré là-bas abátula, de gros mots sans aucune retenue
ábatúlâ les ancêtres (litt. : ‘ceux qui ont duré eritumbururúka (rad. -tumbururuk-)
dans le passé’) sítutúlá tutyâ nous n’avions v. intr. grandir vite, pousser vite (comme une
pas l’habitude d’être ainsi batúlá bákagend’ herbe)
omotu̧ tu̧ tu̧ ils avaient l’habitude de partir tôt erıtu ̧́ ̧ ́mo (rad. -tú̧mo) n. 5/6 la lance
le matin eritúna (rad. -tun-) v. trans. plisser un habit
erítulagána (rad. -túlagan-) v. intr. mûrir eritun' esyóngige ̧ froncer les sourcils
eríbugu lirimútulagána la banane plantain eritúna (rad. -tun-) v. forcer à agir
commence à mûrir eritunála (rad. -tunal-) v. intr. s’étonner, regarder
erıtu ́ ̧ ̧ láma (rad. -tú̧lam-) v. intr. être à l’envers tout en restant étonné
(en parlant des habits) eritunáma (rad. -tunam-) v. intr. s’accroupir,
erítulánga (rad. -túlang-) v. déchirer en petits veiller aux aguets
erítunayíra 111 ̧ ̧ tyâ
eritu
erítunayíra (rad. -túnayir-) v. battre fort ́ ̧ ̧ ngisyâ
erıtu ̧ ̧ v. enrichir, amasser
(rad. -túngisi-)
ekirondá kyámátunayíra la blessure bat beaucoup de biens
fort en me faisant mal omútim’ámátunayíra ́ ̧ ̧ ngú̧la (rad. -tú̧ngul-) v. couper un bout en
erıtu
mon cœur bat fort. cueillant, enlever les grains des carottes de
eritúnda (rad. -tund-) v. trans. gagner, ̧́ tu̧ ngú̧la
maïs Syn. : erıku̧
augmenter en volume, gonfler obu̧ hóti ̧ eritu ̧ ̧ ngú̧lu̧ (rad. -tungulu̧ ) n. 5/6 l’oignon, le
bukátundir’ omo magétse les haricots poireau, l’ail
augmentent de volume dans l’eau eritungutána (rad. -tungután-) v. être très
eritúnda (rad. -tund-) v. être sale et non d’une chaud, en parlant du temps qu’il fait.
propreté éclatante obu̧ ́su̧ ́ bwagu bú̧tú̧ndi ̧re eKinzás’ ítúngutene kutsíbu à Kinshasa il
votre figure est sale fait trop chaud
eritúndâ (rad. -tundáa) n. 5/6 fruit eritunúka (rad. -tunuk-) v. intr. donner
eriher’amatúndá n’erıtw’amatúndâ ̧́ planter l’apparence neuve, vigoureuse
des arbres fruitiers et cueillir des fruits ómwanamútw’ átú̧nu̧kire ̧ la fille présente
́ ̧ ̧ ́nda (rad. -tú̧nd-) v. alimenter le feu en
erıtu une bonne apparence
poussant le combustible au fond du foyer eritunúka (rad. -tunuk-) v. être accablé par
(bois, roseaux secs, etc.), guider (les chèvres eritunuká n’enzála être accablé par la faim
par exemple) erıtu̧ ̧́ nd’omulíro entretenir le Syn. : eritunukála
feu erıtu ̧́ ̧ nd’ esyómbene pousser les chèvres eritunukála (rad. -tunukal-) v. être accablé par
devant soi omuliró akásondy’ ınatu ̧́ ̧ ́ndwâ il eritunukalá n’embého être accablé par le
faut alimenter le feu froid
eritundatúnda (rad. -tundatund-) v. intr. être eritunukála (rad. -tunukal-) v. donner
sale, dégoûtant. Se dit de tout ce qui n’est pas l’apparence neuve, vigoureuse, s’améliorer
lavé ou nettoyé à fond amábery’ámábyas’ákatunukál les seins
eritu ̧ ̧ ndatu̧ndyâ (rad. -tundatund-i-)̧ v. commencent à bien se former ; en d’autres
salir eritu ̧ ̧ ndatu̧ndy’olukímbá ómwanyá w’ mots, la jeune fille commence à briller par sa
eryêryálô salir un habit au lieu de le laver jeunesse et sa beauté
eritu ̧ ̧ ndisyâ ̧ (rad. -tundisi ̧-) v. faire gagner eritu ̧ ̧ nu̧kalyâ (rad. -tunukali ̧-) v. accabler
beaucoup de biens mugalá wetw’ ́ ̧ ̧ nu̧ku̧lyâ (rad. -túnukuli ̧-) v.
erıtu découvrir
ábi ̧ri ̧mu̧ tu̧ ndi ̧syá kwenene mon frère l’a quelque chose qui était couvert
vraiment rendu riche eritu ̧ ̧ nu̧kyâ (rad. -tunuki-)̧ v. accabler
eritundubála (rad. -tundubal-) v. intr. rester coi, ́ ̧ ̧ nzyâ (rad. -túnzi-)̧ v. agiter violemment
erıtu
être stupéfait, abasourdi eríturúka (rad. -túruk-) v. avoir la diarrhée
́ ̧ ̧ ndú̧la (rad. -tú̧ndul-) v. écraser avec une
erıtu eríturúra (rad. -túrur-) v. trans. donner, offrir en
pierre ou un pilon erıtu̧ ̧́ ndu̧ l’ obulíga grande quantité
écraser les bananes plantains pour en faire de eritúta (rad. -tut-) v. intr. avoir la trouille,
la farine Syn. : erithwánga trembler de peur
eritundúma (rad. -tundum-) v. intr. gonfler eritu ̧ ̧ tangyâ (rad. -tutangi-)̧ v. presser, masser
eritundumána (rad. -tunduman-) v. être blasé, par-ci par-là
rester interloqué eritutubána (rad. -tutuban-) v. devenir jaune,
eritu ̧ ̧ ndu̧manıá̧ (rad. -tundumani ̧-) v. rendre être en train de mûrir, être en train de
blasé et interloqué devenir jaune suite à une maladie
eritu ̧ ̧ ndyâ (rad. -tundi-)̧ v. salir eritu ̧ ̧ tu̧kála (rad. -tu̧tukal-) v. avoir la peau
eritu ̧ ̧ ndyâ (rad. -tund-i-)̧ v. faire gagner des écorchée (soit par le feu, par l’eau bouillante,
biens, faire gonfler eri ̧tu̧ ndy’ omúndu faire ou par un arbre)
gagner de l’argent à quelqu’un ou des biens à erıtú ̧ ̧ tu̧kála (rad. -tú̧tukal-) v. intr. être écorché
quelqu’un amagetsy’ ámátu̧ ndy’ obu̧ hóti ̧ (par le feu, l’eau bouillante, etc.)
l’eau fait gonfler les haricots eritu ̧ ̧ tu̧kára (rad. -tu̧ tukar-) v. avoir la peau
erítúnga (rad. -túng-) v. élever des animaux, enlevée
domestiquer, enfiler (des perles, des eritu ̧ ̧ tú̧la (rad. -tu̧tul-) v. écorcher
sauterelles sur un fil) erítutúla (rad. -tútul-) v. emmener, apporter
erítúnga (rad. -túng-) v. intr. produire de bons sans cesse, transporter une grande quantité
épis, en parlant du maïs mugénde mututúlé omúsege allez
erítunganána (rad. -túnganan-) v. intr. être transporter le sable
droit, être correct erítutulíka (rad. -tútulik-) v. être transportable
eritungeréra (rad. -tungerer-) v. regarder eritu ̧ ̧ tú̧ma (rad. -tu̧tum-) v. trans. prendre en
attentivement grande quantité eri ̧tu̧ tu̧ m’ embóka manger
eritúngi (rad. -tungí) n. 5. la journée eritúngi en prenant une grande quantité de sauce
lyámırâ ̧̂ une éclipse (litt. : ‘le jour devient eritu ̧ ̧ tyâ (rad. -tuti ̧-) v. palper, toucher et presser
nuit’) entre les doigts pour tester la résistance ou la
̧́
erıtwâ 112 eriyâ
solidité de la chose ́ ̧ nı
erıtwi ̧ á̧ (rad. -túini-)̧ v. balancer le derrière (se
̧́
erıtwâ (rad. -tú̧-) v. couper, circoncire, émettre un dit des femmes quand elles marchent)
jugement, être tranchant, cracher erítyagánda (rad. -tíagand-) v. couper des
omuhámba alimwasá ákátwâ le couteau arbres dans la brousse, dans la forêt
commence à être tranchant erıtw’ ̧́ olúbanza erítyála (rad. -tíal-) v. être tranchant omuhámbá
causer un grand dommage, par exemple wage léró ámásal’ átyála cette fois-ci, mon
mettre enceinte la fille d’autrui couteau est bien tranchant
erıtw’ebi ̧́ ̧
nywâ rendre un jugement (litt. : ̧́
erıtyalyâ (rad. -tíali-) ̧ v. aiguiser
‘couper les paroles’) erıtw’ ̧́ amatándê ̧́
erıtyalyô (rad. -tíali ̧o) n. 5/6 l’aiguisoir, une
cracher pierre sur laquelle on aiguise les couteaux,
̧́
erıtwâ (rad. -tú̧-) v. pondre erıtw’ ̧́ amayáya les houes, les serpettes, etc.
pondre des œufs erítyegánda (rad. -tíegand-) v. trans. couper le
erítwâ (rad. -tó-) v. être plein, en parlant de la bois dans la brousse Syn. : erítyagánda
pleine lune omugend’ámátwâ la lune est eriwâ (rad. -wa-) v. tomber, faire faillite, avoir la
pleine et il y a clair de lune maladie d’épilepsie émbu̧ lá yámátuwíra,
erítwâ (rad. -tó-) v. cultiver erítw’ eriríma émbu̧ lá yámâwâ nous avons de la pluie
cultiver un champ (litt. : ‘la pluie nous tombe’), il pleut ábery’
erítwâ (rad. -tó-) v. affiler omuhámba akátwera ákawâ il est devenu épileptique (litt. : ‘il
oko matimó ̧ úkahatá múgô le couteau tombe chaque fois’)
devient mieux aiguisé lorsqu’on l’emploie eriwâ (rad. -ua) n. 5/6 fleur eriher’ amawâ
pour éplucher (litt. : ‘le couteau s’affile sur planter des fleurs
les bananes pendant que vous l’utilisez pour eriwá lô (rad. -gu- wa-) v. rater un procès, être
éplucher’) vaincu dans un procès
erítwa amátwa (rad. -túa (-L%)) n. 5/6 grêle eríwasawása (rad. -wásawas-) v. être nerveux,
Syn. : eritsúku agité
erítwála (rad. -túal-) v. prendre avec soi twal’ eríwáta (rad. -wát-) v. intr. être solide enyú̧mba
ómwan’ oyu̧ prends cet enfant avec toi éri ̧so yámáwáta la maison est solide
lílángira síritwala un œil qui voit n’emporte eríwat’engóma battre un tambour
pas. En d’autres mots, parfois il faut se eríwat’oko múndu tenir quelqu’un
limiter au regard, se contenter de voir et ne eríwat’'oko mundú k’ obwıbi ̧́ ̧ accuser
pas toujours vouloir prendre tout ce qu’on faussement quelqu’un d’un vol
trouve beau eriwatéya (rad. -watey-) v. être plein de
erítwalanıá̧ (rad. -túalani ̧-) v. prendre avec soi amanyu̧ ́mbá ámábiwateyá mw’ esyondê
erihúnga lyámátwalani ̧ olútwê le vent a ̧́
erıwati ̧
kanı á̧ (rad. -wátikani ̧-) v. s’entraider
emporté le toit ̧́
erıwati ̧
kyâ (rad. -watiki ̧-) v. aider
erítwalíra (rad. -túalir-) v. apporter à erítwalir’ ̧́
erıwati ranı̧ á̧ (rad. -wátirani ̧-) v. serrer ensemble
omúsyakulú y’ ebyályâ apporter de la avec
nourriture au vieux père ̧́
erıwatyâ (rad. -wát-i-) ̧ v. serrer fort, resserrer
erítwalirirwâ (rad. -túaliriru-) v. se comporter eriwayawáya (rad. -wayaway-) v. intr. errer, se
comme un fou ukátwaliriraw’útî comment promener
se fait-il que tu te comportes comme un fou ? eriwíra (rad. -wir-) v. intr. avoir faim
̧́
erıtwána (rad. -tú̧an-) v. allumer un nouveau feu eriwíra (rad. -wir-) v. tomber sur (en parlant de
eritwánga (rad. -tuang-) v. piler eritwang’ la pluie) émbu̧lá yámányiwíra ;
omúhóko piler le manioc (prononcer mwíkányiwirâ la pluie tombe sur moi, il a
erithwánga) plu sur moi enyu̧ ́mba yámámuwirákô la
erítwangána (rad. -túangan-) v. passer outre maison tombe sur lui, sa maison se détériore
̧́
erıtwanganı á̧ (rad. -túangani ̧-) v. faire passer eriwirána (rad. -wiran-) v. lutter corps à corps,
wámányıtwanganı ̧́ á̧ kw’ omugalá wagé combattre, s’empoigner
̧́
ısyalítandoláko tu fais passer mon enfant eriwiríra (rad. -wirir-) v. trans. saisir
outre sans qu’il me voit eriwi ̧ syâ̧ (rad. -wisi-) ̧ v. faire tomber, causer une
erítwaníra (rad. -túanir-) v. garder un malade faillite óbwabu̧ bu̧ káwi ̧saya bandú bánéne
(litt. : ‘allumer le feu pour’) la boisson ruine beaucoup de gens
erítwatwa (rad. -túatua (-L%)) n. 5/6 maladie eriwi ̧ syâ ̧ (rad. -wisi ̧-) v. trans. terminer de monter
des orteils eri ̧wi ̧sy’obwíruka arriver au sommet de la
́ ̧ ka
erıtwı ̧́ (rad. -tu̧ik-) v. intr. se couper, se casser montée
́ ̧ kála
erıtwi ̧ (rad. -tú̧ikal-) v. trébucher eriyâ (rad. -y- (-yV-)) v. aller, partir, c’est un
́ ̧ kangála
erıtwi ̧ (rad. -tu̧ ́ikangal-) v. trébucher à auxiliaire allant avec tous les verbes eriy’
plusieurs reprises eBútembo aller à Butembo eriyábána;
erítwikíra (rad. -túikir-) v. emmancher eriyambúla; uyálébáye (eriyalebyâ) aller
erítwikir’ eyısu̧ ̧́ ́ka emmancher une houe visiter, se dévêtir, vas-y voir (aller voir)
eriyâ 113 eríyihánga
eriyâ (rad. -ya-) v. pondre eriyibuhá kô (rad. -yibuh-) v. intr. s’embellir,
eriyâ (rad. -ya-) v. raconter des histoires, pondre être tiré à quatre épingles (litt. : ‘souffler sur
éngoko yikáy’amáyi ̧ la poule pond les œufs soi-même, comme si l’on chassait la poussière
omúsyakulw’ ákáy’ olugáno le vieillard sur soi en soufflant) omu̧ ́lwan’
narre un conte ábíriyibuhákô le bonhomme est bien habillé
eriyâ (rad. -ya- (-ya-)) v. tester, essayer, tenter eríyibulabúla (rad. -yí-bulabul-) v. intr. souffrir.
eriyibwâ être testé (pour voir, par exemple, S’emploie dans l’expression eríyibulabulá
si l’on peut voler) mw’omútíma souffrir (litt. : ‘manquer en soi
eríya (rad. -yá) Var. : amáya n. 5/6 l’œuf Syn. : un cœur’)
eríyi, amáyi,eri ̧yáya, amayáya eríyibutíka (rad. -yíbutik-) v. pron. s’asseoir
eriyá tô (rad. -ya tóo) Var. : erıku̧ ̧́ bá tô v. n’importe où, n’importe comment
sommeiller (litt.: eriya otu̧ gotséri ̧ ‘aller le eriyibwéka (rad. -yibuek-) v. trans. emprunter
sommeil’) erıku ̧́ ̧ bá tô perdre son sommeil, eriyibwek’ esyofuránga emprunter de
rester éveillé (litt. : ‘ne pas mûrir le l’argent (pour soi-même)
sommeil’) ̧ dedemesyâ
eriyi ̧ (rad. -yidedemesi ̧-) v.
eriyá tô (rad. -ya- too) v. dormir mónáyi ̧ré tô agir comme un malade pour éviter de
j’ai dormi (litt. : ‘je suis allé sommeil’) nyíyé travailler
tô que je dorme ̧ fu
eriyi ̧ ̧ ́na (rad. -yifu̧ n-) v. s’enorgueillir, être fier
eriyábikúla (rad. -yá-bikul-) v. trans. aller (mot d’emprunt au swahili « kujivuna »)
annoncer une mauvaise nouvelle, comme eriyi̧ galyagalyâ
̧ ̧
(rad. -galiagali ̧ v. se rouler
-)
celle de la mort pendant que l’on couche par terre
eriyanga ̧ (rad. -yanga (-L%)) Var. : obu̧ yanga eriyigangíra (rad. -yigangir-) v. pron. prendre
n. 5/6 14/6 noix de palme Syn. : eripúlúngû tout pour soi
eriyanu ̧ ̧ lyâ (rad. -yanuli ̧-) v. intr. changer de eríyigéka (rad. -yígek-) v. se déplacer un peu,
peau (se dit d’un serpent qui mue) s’abriter, se mettre momentanément à l’abri,
eriyayúka (rad. -yayuk-) v. fondre amágu̧t’ se cacher
ámáyayukir’ okó mwisi l’huile fond au eriyigendéra (rad. -yi-gender-) v. s’en aller
soleil eríyigobéka (rad. -yígobek-) v. intr. se cacher, se
eriyayu ̧ ̧ kyâ (rad. -yayuk-i ̧-) v. faire fondre placer quelque part de façon à ne pas être vu
ómwisi akáyayu̧ kay’amágu̧ ́ta eriyi ̧ gondyâ ̧ (rad. -yigondi ̧-) v. pron. traîner en
eriyayúla (rad. -yayul-) v. ouvrir la bouche pour marchant, marcher nonchalamment
bâiller eriyigónga (rad. -yi-gong-) v. intr. se faire
eriyéga (rad. -yeg-) v. trans. façonner (les dents) pardonner
eriyeg’ améno façonner ses dents de sorte eriyigongagónga (rad. -yigongagong-)
qu’elles deviennent pointues v. intr. demander pardon pour soi-même en
̧́
erıyénga (rad. -yéng-) v. se promener dimanche flattant la personne que l’on a offensée
̧́
erıyengayénga (rad. -yéngayeng-) v. se balader, eriyi ̧ gu ̧ ̧ lu̧miryâ ̧ (rad. -yi-gulumir-i-) ̧ v. se jeter
se promener en pleine nature en prenant l’air corps et âme dans
et en se détendant eríyigusánga (rad. -yígusang-) v. intr. faire du
́ ̧ bendyabendyâ
erıyi ̧ (rad. -yí-bendi ̧abendi ̧-) commerce (litt. : ‘se jeter ici et là’). L’idée est
v. intr. venir (de soi-même sans être invité) qu’un commerçant doit nécessairement aller
́ ̧ bhandi
erıyi ̧ ̧ syâ
ki ̧ (rad. -yíbhandikisi ̧-) v. à plusieurs endroits pour vendre ses
se coller à, s’adjoindre à un groupe malgré marchandises. C’est comme s’il se jetait ici et
tout et contre le gré de tous là
eriyi ̧ bhu ̧ ̧ lhú̧tha (rad. –yi-bhulhut-) v. intr. se eríyihâ (rad. –yí-ha-) v. intr. péter
pavaner eriyi ̧ hambu ̧ ̧ lyâ (rad. -yihambuli-) v. trouver des
erıyí ̧ bhu ̧ ̧ mbu̧lhu̧gu̧thu̧ká kô (rad. –yí- excuses, des échappatoires
bhumbulhuguthu̧ k-) v. tomber eriyihandangúla (rad. -yihandangul-)
soudainement de soi-même v. intr. marcher vite
eriyibobóta (rad. -yi-bobot-) v. intr. être bien eriyihandíka (rad. -yihandik-) v. résister
habillé Syn. : eriyipopóta violemment, refuser catégoriquement
erıyi ́ ̧ bu ̧ ̧ gangisyâ ̧ (rad. -yíbugangisi ̧-) v. eriyihandikiríra (rad. -yihandikirir-) v.
murmurer, trouver des prétextes pour ne pas refuser absolument et sans recours
accomplir son devoir et se mettre à eriyi ̧ hanı ̧ á̧ (rad. -yihani ̧-) v. intr. se plaindre, se
bredouiller comporter de façon à montrer que l’on ne
eriyibuhá kô (rad. -yibuh-) v. intr. s’enfuir à veut pas faire ce que l’on vous demande de
toute vitesse eribuhuh’okó mwıbi ̧́ ̧ faire
poursuivre un voleur qui s’enfuit ómwi ̧bı ̧́ eríyihánga (rad. –yí-hang-) v. intr. bien s’habiller
mwákáyibuhá kô le voleur s’est enfui à (litt.: ‘s’attacher’). Lorsqu’un jeune garçon va
toutes jambes à la recherche des filles, il s’habille bien pour
eriyihéka 114 ̧́ lhu
erıyi ̧ ̧́tha
attirer leur attention entièrement sur la nourriture’)
eriyihéka (rad. -yihek-) v. intr. se vanter eríyikóda (rad. -yíkod-) v. exagérer dans la
́ ̧ hı
erıyi ̧ ka
̧́ (rad. -yıhik-)
̧́ v. appuyer sur nourriture, la boisson eríyikod’okó bwabu,
eriyi ̧ hu
̧ ̧ gu̧tyâ (rad. –yi-hugut-i ̧-) v. intr. s’enfuir à eríyikod'oko byályâ
toutes jambes, courir très rapidement ́ ̧ kokolomyâ
erıyi ̧ (rad. –yíkokolomi ̧-)
̧ hu
eriyi ̧ ̧ ngetsyâ (rad. –yi-hungets-i ̧-) v. intr. ne v. pron. se pavaner
pas s’en faire, ne pas faire attention à ce eríyikóla (rad. -yíkol-) v. pron. introduire
qu’on vous dit quelque chose dans la gorge pour provoquer
eriyi ̧ kakami
̧ ̧ ryâ
ri ̧ (rad. -yikakamiriri ̧-) un vomissement
v. intr. faire prévaloir son point de vue ́ ̧ kongolhogosanı
erıyi ̧ á̧ (rad. –
eriyi ̧ kakyâ̧ (rad. -yikaki ̧-) v. intr. s’étirer yíkongolhogosani ̧-) v. intr. vaquer à
eriyi ̧ kakyakakyâ
̧ (rad. -yikaki ̧akaki ̧-) plusieurs petites occupations en même temps
v. intr. hésiter beaucoup. C’est comme si on eriyikonongóla (rad. -yikonongol-) v. se sentir
s’étirait les membres plusieurs fois, comme faible lorsqu’on a bu de la boisson, être peu
pour retarder une prise de décision bu̧ g’ enthousiaste, être relax, détendu, très relâché
ébiry’ okó mútimá wámáby’ eriyi ̧ korosyâ
̧ (rad. -yi-korosi ̧-) v. intr. toucher
úkayi ̧kakyakakya nábî dis ce que tu penses, légèrement, s’égratigner eri ̧yi ̧korosy’ oko
tu hésites beaucoup pour rien (litt. : ‘dis ce lu̧ hımbo ̧́ toucher le mur légèrement,
que tu as sur le cœur, tu t’étires beaucoup s’égratigner au mur
d’une mauvaise manière’) eríyikósa (rad. -yíkos-) v. pron. se laver, prendre
́ ̧ kamahyâ
erıyi ̧ (rad. -yíkamahi ̧-) v. donner un bain Syn. : erinába
l’impression que l’on est riche, par exemple, eríyikotakóta (rad. -yíkotakot-) v. regarder s’il
alors qu’il n’en est rien n’y a rien qui est resté derrière Syn. :
eriyikánga (rad. -yikang-) v. intr. s’essayer à un eríyikóta
travail nage ngándiyikang’ oko kindw’ eki ̧ eríyikubánga (rad. –yíkubang-) v. intr. aller ici
moi aussi je vais m’essayer à cette chose pour et là, jeter de l’eau sur soi-même à la hâte
prouver que je peux le faire eríyikubangá kw’ amagétse jeter de l’eau à
eriyi ̧ kanganı ̧ á̧ (rad. -yikangani ̧-) v. intr. se la hâte sur soi-même
montrer, se vanter erıyí ̧ ku ̧ ̧ byâ (rad. -yíkubi ̧-) v. regretter ses actes
eriyikaníra (rad. -yikanir-) v. fournir des efforts passés omu̧ ́kaly’akáby’ áswi ̧ri ̧bwá n’ ıbá ̧́
pour déféquer ou pour expulser le bébé lors ̧́ áyi
ıni ̧ ku ̧ ̧́byá b’ómó ati ekyalek’
de l’accouchement ̧́
ınáhi kı̧ bwá
̧́ nıki ̧́ ̧ batáhi lorsqu’une femme
eríyikaragáta (rad. -yíkaragat-) v. parler avec est battue par son mari, elle regrette et se
beaucoup d’éloquence et de véhémence dit : mais pourquoi me suis-je mariée, mes
eriyikása (rad. -yikas-) v. s’efforcer, faire des amis ? erıyi ̧́ ̧ku̧ byá b'ómô regretter
efforts eriyikuhakuhíra (rad. -yikuhakuhir-)
eriyikáta (rad. -yikat-) v. s’arc-bouter v. intr. gagner péniblement sa vie, se
eriyikatúla (rad. -yikatul-) v. se disloquer débrouiller
eriyikatul’ okúbóko s’enlever un bras eríyikukúmba (rad. -yíkukumb-) v. se vanter, se
eríyikebéra (rad. -yíkeber-) v. se regarder pavaner
fièrement, être fier de soi, être orgueilleux eriyi ̧ ku ̧ ̧ mánga (rad. -yi-ku̧ m-ang-) v. trans. se
́ ̧ keketsyâ
erıyi ̧ (rad. -yíkekets-i ̧-) v. intr. bien gaver omu̧ ́bu̧ ge syáli ̧yi ̧ku̧ mangawa nga
s’habiller bu̧hóti ̧ il ne faut pas trop parler (litt. : ‘le
erıyí ̧ kelebhyâ ̧ (rad. -yíkelebh-i-) ̧ v. intr. se parler ne se mange pas en grande quantité
vanter erıyi ̧́ ̧kelebhery’ okó bwabu̧ se vanter comme le haricot’)
car on possède actuellement de la boisson eríyikúnga (rad. -yíkung-) v. se corriger, se
eríyikendéka (rad. –yíkendek-) v. intr. se retenir de faire une bêtise eríyikungá
promener avec l’intention de se faire plaisir lyowéné kúlab’ eríkungwâ mieux vaut se
eriyiketéra (rad. -yiketer-) v. avoir confiance en retenir que de devoir être retenu de faire une
eriyiketer’oko Nyamuhanga avoir foi en bêtise
Dieu erıyi ́ ̧ ku ̧ ̧ tyâ (rad. –yíkuti ̧-) v. intr. se vanter
eriyi ̧ ketsyâ ̧ (rad. -yiketsi ̧-) v. intr. prendre soin erıyi ́ ̧ kwangu ̧ ̧ tsyâ (rad. –yíkuangutsi ̧-)
de soi-même, se protéger v. intr. fuir, s’échapper en filant, filer
erıyi ́ ̧ ki ̧ syâ ̧ (rad. -yıkisi ̧́ ̧-) v. intr. se venger eriyi ̧ landi ̧ ̧
kanı á̧́ ko (rad. -yi-landikani ̧-)
erıyi ́ ̧ kobobyâ ̧ (rad. -yí-kobobi-) ̧ v. intr. v. trans. garder sur soi akánz’
s’improviser eriyi ̧ landi
̧ ̧
kanı á̧́ kw’abákali ̧ il aime avoir
eriyikóda (rad. -yikod-) v. pron. s’adonner à, se des femmes en sa compagnie (litt. : ‘il aime
satisfaire entièrement en faisant quelque garder sur lui des femmes’)
chose léro ámábiyikod’ oko byályâ cette erıyi ́ ̧ lhu ̧ ̧ ́tha (rad. -yílhut-) v. intr. tomber
fois, il mange trop (litt. : ‘il se satisfait erıyi ̧́ ̧lhu̧ th’ oko ngíngo dormir sur le lit
̧ li
eriyi ̧ ̧ 115 eriyitáha
comme si l’on était tombé là-dessus s’amuser sans faire aucun travail
̧ li
eriyi ̧ ̧ (rad. –yili ̧ (-L%)) n. 5/6 le milieu de la eriyisamambúla (rad. -yisamambul-) v.
forêt, le fond de la forêt ne pas croire, être contre quelque chose
eriyi ̧ loleryâ̧ (rad. -yiloleri ̧-) v. intr. ne pas eríùyisandabúla (rad. –yísandabul-)
regarder, ne pas s’en faire v. intr. jouer d’une manière endiablée,
eriyi ̧ lu ̧ ̧ mbaganıá̧ (rad. -yilumbagani ̧-) s’amuser
v. intr. se rouler eriyi ̧ lu̧ ̧ mbagani ̧ omó rıbú̧ ̧ ̂ ́ ̧ sandabu
erıyi ̧ ̧ lyâ (rad. –yísandabuli-)̧
se rouler dans la poussière (lors d’un deuil, v. intr. jouer erıyi ̧́ sandabu
̧ ̧ ly’ oko masáta
par exemple) danser (litt. : ‘jouer d’une manière endiablée
eríyimálha (rad. -yímalh-) v. intr. se suffire sur à danser’)
le plan financier ́ ̧ sandokyâ
erıyi ̧ (rad. -yísandoki-) v. se sentir
eríyimenyénga (rad. -yímenyeng-) v. intr. avoir mieux en convalescence
des fissures, avoir des crevasses eriyi ̧ sebhelyâ̧ (rad. –yisebheli-) ̧ v. intr. se sentir
́ ̧ mondi
erıyi ̧ ̧
amondyâ (rad. -yímondiamondi̧ ̧
-) heureux, être joyeux
v. intr. commencer à guérir eríyisengúla (rad. -yísengul-) v. pron. se
eriyi ̧ nekyâ ̧ (rad. -yineki ̧-) v. intr. se plaindre, en trémousser en dansant Syn. : eriyisindúla
parlant de l’enfant qui feint de pleurnicher eriyisíga (rad. -yi-sig-) v. intr. se sacrifier
eriyingíra (rad. -yingir-) v. trans. tamiser Syn. : eríyisíka (rad. -yísik-) v. se vanter
eriyingúla eriyi ̧ sı ̧ na ̧́ (rad. -yisin-) ̧ v. pron. se foutre de
eriyingúla (rad. -yingul-) v. trans. tamiser (la quelque chose ou de quelqu’un
farine) eríyisindibúla (rad. -yí-sindibul-) v. intr. mentir
eríyinyogongóla (rad. -yínyogongol-) v. eriyisindíka (rad. -yisindik-) v. pron. se percher
se tortiller, agir de manière relax, avec une eriyisindúla (rad. -yisindul-) v. pron. danser
certaine lenteur et paresse eriyisínga (rad. -yising-) v. intr. accepter
eriyipopóta (rad. -yi-popot-) v. intr. être bien ámábiyisingá ng’ okó yu̧nalyátw’
habillé Syn. : eriyibobóta olúbanza il vient d’avouer que c’est lui qui a
eriyipotapóta (rad. -yipotapot-) v. intr. devenir commis le méfait
très mou obu̧ hóti ̧ bwabíriyipotapóta les eriyi ̧ sogasoganı
̧ á̧ (rad. -yi-sogasogani ̧-)
haricots sont devenus trop mous v. intr. s’arranger, se préparer
eríyiputhíka (rad. –yíputhik-) v. intr. s’asseoir erıyí ̧ solyâ ̧ (rad. -yí-soli ̧-) v. intr. montrer son
d’une manière rude, comme si l’on tombait mécontentement avec un bruit strident
sur le siège produit par la succion des lèvres
eriyíra (rad. -yir-) v. trans. faire, agir, avoir, eríyisubá-kô (rad. -yí-sub-a kô) v. intr. changer
posséder d’opinion omundw’ oyu̧ ́ ánzi ̧re eríyisubákô
eriyı ̧ ra ̧́ (rad. -yi ̧r-) v. trans. refuser quelque chose cette personne aime changer d’opinion. Le
parce qu’on juge que c’est trop peu. Se dit verbe emploie la même racine verbale -súb-
surtout de la nourriture erísúba ‘ressusciter’
eriyı ̧ ri ̧́ ̧ (rad. -yiri) ̧ n. 5/6 la forêt dense, la forêt eríyisulubiríra (rad. -yísulubirir-) v. prendre
vierge eri ̧yi ̧rı ̧́ ry’ omu̧ ́sıtu̧ ̧́ la forêt dense grand soin de soi-même
́ ̧ ri
erıyi ̧ gondyâ ̧ (rad. -yírigondi ̧-) v. traîner en eriyi ̧ su ̧ ̧ myâ (rad. -yisumi ̧-) v. se résigner à son
marchant, marcher nonchalamment akásá sort
ákáyi ̧ri ̧gondyá ng’ómwan’ ákíg’olugéndo il eríyisunánga (rad. -yísunang-) v. intr. se gratter
vient très lentement, comme un enfant qui eriyi ̧ su ̧ ̧ ́nza (rad. -yisu̧nz-) v. désirer, souhaiter
apprend à marcher akáyisu ̧ ̧ nza bindú bínéne il désire beaucoup
eriyı ̧ rı ̧́ ma ̧́ (rad. -yi ̧rımá)
̧́ n. 5/6 type d’oiseau qui de choses Syn. : erítága
vient manger derrière les cultivateurs dans erıyi ́ ̧ su ̧ ̧ ́nza (rad. -yísu̧ nz-) v. intr. désirer pour
les champs soi-même
eriyiriríra (rad. -yiririr-) v. agir expressément eriyiswíka (rad. -yisuik-) v. intr. se couvrir
Syn. : erítegekeréra eriyisyâ ̧ (rad. -yisi-) ̧ v. enseigner, faire apprendre
eriyiriríra (rad. -yiririr-) v. intr. pleurer de soi- eríyisyandíra (rad. -yí-siandir-) v. intr. être
même, avoir pitié de soi-même joyeux
ngáyiririrákó busaná n’ amáligó mangi je eriyisyéta (rad. -yi-siet-) v. s’habituer à une
pleure à cause de beaucoup de malheurs situation ngáyisyet’ okó lulyâ je m’habitue
(dont je fais l’objet) à cette situation
eriyı ̧ ri ̧́ ryâ ̧ (rad. –ya-ır-ir-i ̧́ ̧ v. intr. aller passer la
-) erıyı ́ ̧ ta ̧́ (rad. -yıta) ̧́ v. se tuer
soirée quelque part, souvent dans la hutte des eríyitága (rad. -yítag-) v. avoir envie de, désirer
filles námáyitag’ eri ̧hi ̧kyâ j’ai le désir de me
eriyi ̧ ryâ ̧ (rad. -yiri ̧-) v. faire accoucher marier
eriyisáha (rad. -yi-sah-) v. intr. se ceindre eriyitáha (rad. -yitah-) v. pron. désirer quelque
eríyisalagánda (rad. –yísalagand-) v. intr. chose
eríyitatúla 116 eryahâ
eríyitatúla (rad. –yítatul-) v. pron. se vanter, ́ ̧ wati
erıyi ̧ ̧
kanı á̧ (rad. -yí-watikani-) ̧ v.
parler fièrement de soi-même persévérer, travailler avec ardeur
́ ̧ tegekanı
erıyi ̧ á̧ (rad. -yítegekani ̧-) v. intr. se erıyí̧ ̧wati ̧kani ̧ oko mubıri ̧́ ̧ travailler avec
débrouiller ardeur
́ ̧ tegereryâ
erıyi ̧ (rad. -yítegereri ̧-) v. regarder eriyi ̧ yi̧ nı̧ á̧ (rad. -yiyini ̧-) v. pron. continuer une
attentivement tâche malgré les difficultés, supporter une
eríyitéka (rad. -yıtek-) ̧́ v. intr. s’asseoir eríyitek’ peine
ahísi s’asseoir eríyolobéka (rad. -yólobek- (-yi-olobek-))
erıyí ̧ tekeryâ ̧ (rad. -yí-tekeri ̧-) v. intr. être calme, v. intr. agir de façon bon enfant, ne pas être
se laisser faire compliqué, avoir un comportement qui ne
eriyi ̧ tendegu ̧ ̧ lyâ (rad. -yitendeguli ̧-) v. cause pas de problèmes, être doux
marcher très péniblement en sortant d’une ̧́
erıyombombyâ (rad. -yí-ombombi ̧-)
longue maladie v. intr. marcher furtivement
eriyithénga (rad. -yi-theng-) v. intr. marcher à eríyoméka (rad. -yómek-) v. intr. rester coi, se
grandes enjambées placer quelque part et ne plus causer de
eríyithigathíga (rad. -yıthigathig-) ̧́ v. intr. problèmes
hésiter beaucoup en partant puis en rentrant ̧́
erıyowâ (rad. -yów- (-yi-owV-)) v. intr. être fier
car on n’arrive pas à se décider (litt. : ‘s’écouter’)
eríyitinangíra (rad. -yítinangir-) v. pron. tomber eriyu ̧ ̧ hırá̧ (rad. -yu̧hir-) v. trans. sarcler (un
constamment champ de blé)
eríyitiníra (rad. -yítinir-) v. pron. tomber eriyu ̧ ̧ ndánga (rad. –yi-u̧ nd-ang-) v. intr. aller
eríyitsangúra (rad. -yítsangur-) v. sautiller de dans tous les sens pour essayer de gagner sa
joie, sursauter de joie vie. Le terme vient de eryu̧ ̂ndâ ‘laisser
eríyitsára (rad. -yítsar-) v. engendrer, mettre au tomber’, eryu̧ ndánga ‘laisser tomber à
monde eríyitsar’ omúndu engendrer plusieurs reprises et sans faire attention’
quelqu’un eriyungúla (rad. -yungul-) v. trans. tamiser
eríyitsára (rad. -yí-tsar-) v. aller quelque part eróndô (rad. -rondóo) n. 9/10 un couvre-feu
pendant un court laps de temps (mot d’emprunt au français ‘la ronde’)
námátáyitsará hano (námátáyigusá hano, eronyê (rad. -ronyee) Var. : esyoronyê n. 9/10
námátáyitsadá hano) je rends une toute l’oignon (emprunt au français)
petite visite ici erópô (rad. -ropóo) n. 9/10 une robe (mot
eriyitsímba (rad. -yi-tsimb-) v. intr. rester fixé, d’emprunt au français)
camper sur ses positions (litt. : ‘se fixer erotê (rad. -rotee) n. 9/10 la flûte
comme on fixe une lance’) erubirubi (rad. -rubirubi (-L%)) n. 9 une hâte
eríyitsínga (rad. -yítsing-) v. persévérer, faire exagérée
un effort eríyitsing’ oko mu̧ bıri ̧́ ̧ travailler erugurugu (rad. -rugurugu (-L%)) n. 9/10 le fait
sans relâche de faire quelque chose avec empressement
eriyitsingirá kô (rad. -yitsingira kóo) v. nyılu ̧́ ̧ sáyé kw’ erugurugu yawe ne
somnoler m’embrigade pas dans ton empressement
eriyi ̧ tsokatsokanı
̧ á̧ (rad. -yitsokatsokani ̧-) (litt. : ‘enlève-moi ton empressement’
v. intr. commencer quelque chose erwésê (rad. -ruesée) n. 9/10 plante médicinale
erıyi ́ ̧ tsombyâ ̧ (rad. -yí-tsombi ̧-) v. intr. marcher éryâ adv. 24 là-bas très loin éryá yi ̧kási ̧rá kı?̧̌
lentement qu’est-ce qui vient de là-bas très loin ?
erıyi ́ ̧ tsu ̧ ̧ lyâ (rad. -yıtsul-i ̧́ ̧ v. se tracasser, s’en
-) eryagaliranı ̧ á̧ (rad. -agalirani-)̧ v. trans. fâcher
faire sınyı ̧́ yi ̧́ ̧tsu̧ lıryê ̧́ je ne m’en fais pas eryagalirwâ (rad. -agaliru-) v. se fâcher
eriyi ̧ tsu ̧ ̧ ́tsa (rad. -yi-tsu̧ ts-) v. désirer námágalirwâ bhási vraiment je suis fâché
ardemment, convoiter, avoir envie de eryagalwâ (rad. -agalu-) v. intr. souffrir à la suite
eri ̧yi ̧tsu̧ ts’ ebindú by’ ábandi bándu d’une épreuve physique ou morale
convoiter les biens d’autrui eryagalyâ (rad. -agali-)̧ v. trans. faire souffrir
erıyi ́ ̧ tsu ̧ ̧ ́tsa (rad. -yítsu̧ts-) v. désirer quelque amágáli ̧ sıta ̧́ múndu les souffrances ne tuent
chose pas quelqu’un
eríyitulíra (rad. -yí-tulir-) v. intr. puer (litt. : eryagorána (rad. -agoran-) v. être étendu ou être
‘couper dans quelque chose par soi-même’) étalé sur un grand espace eryagoran’ ebindú
erıyi ́ ̧ tu ̧ ̧ ndikanı ̧ á̧ (rad. -yítu̧ ndikani ̧-) by’ eyıhyâ ̧́ étaler la marchandise dehors
v. réussir à partir d’une petite affaire eryahâ (rad. -ahV-) v. trans. suspecter eryah’
erıyi ́ ̧ twâ ̧ (rad. –yítu̧-) v.intr. se comporter omundú m’omu̧lóyi ̧ suspecter quelqu’un de
erıyí̧ ̧twá múhanda se comporter de manière sorcellerie
étrange eryahíka (rad. -ahik-) v. trans. crier sur
eríyitwengéra (rad. -yıtuenger-) ̧́ v. intr. se trahir eryahâ (rad. -ahV-) v. trans. suspecter eryah’
soi-même par ses paroles omundú m’omu̧ lóyi ̧ suspecter quelqu’un de
eryahíra 117 eryôhâ
sorcellerie. eryahik’ omwıbi ̧́ ̧ crier sur un eryangúha (rad. -anguh-) v. intr. aller vite, agir
voleur vite
eryahíra (rad. -ahir-) v. trans. crier sur quelqu’un eryanu̧lyâ (rad. -anuli ̧-) v. intr. muer. Se dit des
eryahir’ oko nyu̧ ́nyu crier sur un oiseau reptiles qui changent de peau
pour le faire partir eryahir’okó mwıbi ̧́ ̧ crier eryanzâ (rad. -anz- (-anzV-)) v. trans. aimer
sur un voleur pour le faire déguerpir eryasâ (rad. -as- (-asV-)) v. intr. venir, arriver
eryâhúla (rad. -áhul-) v. trans. nommer, dire le eryegâ (rad. -eg- (-egV-)) v. se gratter eriyeg’
nom de quelqu’un ou de quelque chose. omugóngo se gratter le dos
eríyahúla se glorifier eryéganıá̧ (rad. -égani ̧-) v. intr. se rencontrer
eryáhulána (rad. -áhulan-) v. intr. parler l’un de eryêgéka (rad. -égek-) v. mettre quelque chose
l’autre, se calomnier momentanément de côté, soustraire à la vue
éryahúlwâ (rad. -ahulú-a) Var. : ámahúlwâ eryêgéma (rad. -égem-) v. s’appuyer, poser la
n. 5/6 le surnom, le sobriquet tête sur un appui, dormir, mourir
eryakâ (rad. -ak- (-akV-)) v. intr. être allumé, eryégeméra (rad. -égemer-) v. intr. se pencher
être brûlé omulirw’ ámâkâ le feu brûle, le eryégukála (rad. -égukal) v. intr. sortir de soi-
feu est allumé ebyályá byámákiríra la même
nourriture devient carbonisée (dans la eryegúla (rad. -egul-) v. gratter avec les ongles
marmite) eriyegul' ok' omugóngo se gratter le dos
eryakyâ (rad. -aki-)̧ v. allumer un feu eryêhâ (rad. -éh- (éhV-)) v. cueillir des fruits ou
eryalíka (rad. -alik-) v. chauffer l’eau pour pétrir des champignons. Pour les patates douces, les
la pâte pommes de terre, les taros ou les colocases,
eryalikwâ (rad. -aliaku-) v. être fort bouilli on utilise le terme eri-solóma
eryâmâ (rad. -ám- (-ámV-)) v. intr. bêler (pour les eryêméra (rad. -émer-) v. intr. s’appuyer sur
chèvres), beugler (pour les vaches) eryendyâ (rad. -end-i ̧-) v. trans. vendre
eryámakiríra (rad. -ámakirir-) v. intr. coller à eryendy’ebíndu vendre de la marchandise
eryámakirir’ oko múndu rester collé à (litt. : ‘vendre des choses’)
quelqu’un eryendyâ (rad. -end-i ̧-) v. trans. taquiner,
eryamála (rad. -amal-) v. intr. traîner wámáli ̧re tourmenter, provoquer, lancer un défi úléky’
eyó úlyayâ tu as traîné là où tu es allé eryendy’ ómwána cesse de taquiner l’enfant
eryamalyâ (rad. -amal-i ̧-) v. faire traîner, Eryendy’ ómwaga chercher noise, taquiner
empêcher quelqu’un d’agir vite eryêrâ (rad. -ér- (-érV-)) v. être propre (se dit des
eryámatána (rad. -ámatan-) v. intr. coller habits), être mûr (se dit des fruits et de la
ébyumá byabíryámatána les deux récolte). Pour les bananes à vin, elles ne
morceaux de fer se sont déjà collés Syn. : doivent pas nécessairement avoir une couleur
erímatána jaune pour être coupées en vue de la
eryambála (rad. -ambal-) v. trans. s’habiller, préparation du vin de banane. On les coupe
mettre un habit. Ce verbe est défectif dans même vertes. Elles mûrissent soit dans le trou
certaines de ses formes avec l’emploi de la soit sur la haie au-dessus du foyer. Il faut
terminaison –ite nyímbite/nyámbite, dans tous les cas qu’elles aient une maturité
úmbite/wámbite, ámbite, suffisante (pas trop jeunes) omwéreré ngéro
túmbite/twámbite, múmbite/mwámbite, la banane qui mûrit en plein champ avant
bámbite je porte un habit, tu portes…, il d’être coupée et rapportée à la maison
porte…, nous portons…, vous portez…, obú̧tu̧kú̧ bwábyá ngererê le ciel était clair
ils/elles portent un habit sínyímbite je suis sans un seul nuage
nu (litt. : ‘je ne porte pas d’habit’) eryêryâ (rad. -éri ̧-) v. trans. nettoyer. S’utilise
eryambúka (rad. -ambuk-) v. trans. se souvenir, uniquement pour les choses comme les
se rappeler assiettes, vêtements, maison, et jamais pour
eryambú̧kyâ (rad. -ambuk-i ̧-) v. trans. rappeler se baigner
eryambúla (rad. -ambul-) v. trans. déshabiller, eryôgâ (rad. -óg- (-ógV-)) v. intr. faire un
ôter un vêtement lavement
eryâmyâ (rad. -ámi ̧-) v. intr. appeler (se dit d’un eryôgâ (rad. -óg- (-ógV-)) v. intr. se baigner, se
buveur qui crie) laver eryóg’ oko mubíri se baigner, prendre
eryándagála (rad. -ándagal-) v. intr. descendre un bain (litt. : ‘se laver sur le corps’)
eryangâ (rad. -angV-) v. trans. aider eryógokála (rad. -ógokal-) v. intr. quitter
ngándikwangá wahiká ̧ halyâ je vais vous eryôgú̧ta (rad. -ógu̧t-) v. intr., trans. être rassasié
aider lorsque vous arriverez là-bas eryógu̧t’ obúndu être rassasié de pâte
eryángétse (rad. -angétsé) n. 12/13 un type de námôgú̧ta je suis rassasié
petit oiseau eryôhâ (rad. -óhV-) v. trans. récolter eryóhawâ
eryangiríra (rad. -angirir-) v. trans. aider Syn. : être récolté eryóh’ eki ̧léti ̧ récolter les fleurs
eritsúna de pyrèthre
eryohóla 118 eryu̧namyâ
eryohóla (rad. -ohol-) v. trans. décortiquer tête sera sur le feu óbu̧tôwa la surdité, la
(enlever l’écorce) Syn. : erikongóla désobéissance, l’incompréhension ómwana
eryokyâ (rad. -oki ̧-) v. trans. griller au feu u̧ tyówa kya nyi ̧nyá akégay’ ólu̧ sı ̧́ ıloswı̧́ ̧́
re
eryôlâ (rad. -ól- (-ólV-)) v. trans. enlever les un enfant qui n’entend pas les conseils de sa
braises de la fosse dans laquelle on les a mère trouve la rivière remplie (et risque ainsi
préparées eryól’ amákalá w’omo kyu̧ ́na de se noyer)
enlever les braises de la fosse eryôwána (rad. –ógu̧an-) v. intr. être beau,
éryóli ̧ (rad. -oli ̧ H) n. 5/6 la courge devenir progressivement beau, guérir
eryôlóba (rad. -ólob-) v. intr. devenir faible, eryówanangâ (rad. -óu̧ an- ngaa) v. intr. être très
devenir docile (se dit de celui qui ne l’était belle, très beau
pas auparavant) eryóloberéra s’affaiblir eryówanıá̧ (rad. -ówani ̧-) v. trans. embellir,
énormément rendre beau
eryóloberéra (rad. -óloberer-) v. intr. faiblir, être eryúba (rad. -úba) n. 5. le soleil (astre)
trop mûr pour une banane éryúba (rad. -uba H) Var. : eryúba n. 5 le soleil
eryólobyâ (rad. -olob-i ̧-) v. trans. baisser de prix (l’astre) éryubá lyámákóla le soleil se lève
i ̧bhwá u̧ nátásyálobayá hákê táhyeée si eryûbáha (rad. -úbah-) v. trans. craindre, avoir
vous pouviez encore réduire le prix un tout peur de quelqu’un ou de quelque chose,
petit peu mon ami respecter (un plus grand que soi)
eryômbóla (rad. -ómbol-) v. trans. dérober eryú̧bahisyâ̧ (rad. -úbahisi-) ̧ v. trans. effrayer,
furtivement provoquer la peur, la crainte
eryômbómba (rad. -ómbomb-) v. intr. marcher à eryu̧gu̧mangiryâ ̧ (rad. -u̧ gumangiri ̧-) v.
pas feutrés malmener, pousser ici et là
eryómbomberyâ (rad. -ómbomberi ̧-) eryu̧gu̧miryâ ̧ (rad. -u̧ gumiri ̧-) v. pousser
v. trans. dire quelque chose à l’oreille avec eryu̧gu̧myâ (rad. -u̧ gumi ̧-) v. endurer, être
recommandation de ne le dire à personne courageux eryu̧gu̧my’ omútíma tenir bon
d’autre malgré tout
eryómbombyâ (rad. -ómbombi ̧-) v. trans. eryûhâ (rad. -úh- (-úhV-)) v. trans. enlever (les
marcher à pas feutrés, dire en sourdine, en braises de la fosse) eryúh’amákalá
cachette w’omobuhyâ enlever les braises du fossé
eryôméka (rad. -ómek-) v. trans. cacher, mettre à eryu̧hıra ̧́ (rad. -u̧ hir-) v. trans. sarcler
l’abri eryu̧hu̧hiri ̧ ryâ
̧ (rad. -u̧huhiriri-) ̧ v. refroidir
eryómotyâ (rad. -ómoti-)̧ v. trans. fumer eryu̧hú̧la (rad. -u̧hul-) v. sortir la nourriture de
(tranquillement) la marmite Syn. : erıhu̧ ̧́ kú̧la
eryôndobána (rad. -óndoban-) v. intr. s’affaiblir, eryu̧hú̧lo (rad. -u̧ hulo) n. 5/6 la partie de pâte
être très fatigué qui est mise en réserve
eryóndobandóba (rad. -óndobandob-) eryû̧kú̧la (rad. -ú̧kul-) v. prendre le petit
v. intr. se desserrer ekisomekó déjeuner
kımu ̧́ ̧ ́ndobandobıréko
̧́ la chemise est trop eryûmâ (rad. -úm- (-úmV-)) v. intr. sécher, être
grande pour lui (la chemise ne lui serre pas sec olukímba lw’ámûmâ l’habit est sec
bien du tout) eryûmbúla (rad. -úmbul-) v. déjeuner, manger
eryôndónda (rad. -óndond-) v. intr. marcher très la nourriture du matin, les restes de la veille
lentement eryû̧mbyâ (rad. -úmbi ̧-) v. trans. cesser
eryôngâ (rad. -óng- (-óngV-)) v. trans. téter, en eryú̧mby’ oko kási ̧ cesser de travailler,
parlant d’un animal émbene yikôngâ la arrêter de travailler d’une manière
chèvre est en train de téter temporaire
eryongoberéra (rad. -ongoberer-) v. intr. eryu̧mú̧ka (rad. -u̧ muk-) v. intr. fuir, courir
s’enfoncer dans la terre ou dans l’eau eryûmúka (rad. -úmuk-) v. intr. sécher
eryóngoberéra (rad. -óngoberer-) v. intr. esyongímba syámâbímuká mw’ amagétse
s’enfoncer, s’enliser les habits sont en train de sécher (litt. : ‘les
eryôngyâ (rad. -óngi-)̧ v. trans. faire téter habits sont en train de sécher de l’eau’)
eryônzóla (rad. -ónzol-) v. trans. voler, eryúmukála (rad. -úm-ukal-) v. intr. sécher, ne
commettre un larcin plus être mouillé
eryôsú̧la (rad. -ósu̧ l-) v. intr. être rempli, être eryu̧mu̧kyâ (rad. -u̧ muki ̧-) v. trans. faire lever
plein eryu̧ mu̧ ky’ olu̧ tu̧ tû faire lever la poussière
eryósu̧lyâ (rad. -ósuli-)̧ v. trans. remplir eryû̧myâ (rad. -úm-i-)̧ v. trans. sécher
eryôtâ (rad. -ót- (-ótV-)) v. trans. se chauffer eryu̧náma (rad. -u̧nam-) v. intr. se pencher en
eryôwâ (rad. -óu̧ - (-ógu̧ -)) v. écouter, entendre, avant (pour les personnes), faire un lavement
obéir, comprendre akábu̧ li ̧ katyôwá kaków’ eryu̧ nam’ omondâ faire un lavement du
omútw’ ınaly’ ̧́ okó lıko ̧́ la brebis qui ventre
n’entend pas conseil comprendra quand sa eryu̧namyâ (rad. -u̧ nami ̧-) v. trans. incliner,
eryu̧ndâ 119 ̧́
esısóni ̧
faire pencher eryu̧namy’ omútwê incliner la récolte leurs excréments mêlés aux urines
tête ésabwê (rad. -sábue) n. 9/10 une bête en
eryu̧ndâ (rad. -u̧ ndV-) v. trans. faire tomber ménopause
eryu̧ nd’ ekitirí ky’ ahísi faire tomber le ésagama (rad. -ságama (-L%)) n. 9/10 le sang
panier sur le sol d’une manière brusque et dans une plaie
délibérée eri ̧yu̧ n’ ahísi se faire tomber par esáhâ (rad. -saháa) n. 9/10 une montre (emprunt
terre au swahili)
eryu̧ndánga (rad. –u̧nd-ang-) v. trans. laisser esaháni ̧ (rad. -sahanı)̧́ Var. : esyosaháni ̧ n. 9/10
tomber à plusieurs reprises et sans faire cuvette
attention esakasaka (rad. -sakasaka (-L%)) n. 9/10 grande
eryûngúla (rad. -úngul-) v. trans. trier peur, avoir des appréhensions erıkw’ ̧́
eryu̧ngú̧ma (rad. -u̧ ngum-) v. être bien réputé, esakasaka avoir grandement peur et en
avoir une grande renommée souffrir, avoir des appréhensions
eryu̧ngu̧myâ (rad. -ungumi-)̧ v. trans. rendre esáki ̧ (rad. -sakı)̧́ n. 9/10 sac (emprunt au
célèbre français)
eryu̧nú̧ka (rad. -u̧ nuk-) v. avoir la gale esakuta (rad. -sakuta (-L%)) n. 9/10 l’inconnu
eryu̧nu̧kyâ (rad. -unuki ̧-) v. trans. faire surgir, esálâ (rad. -saláa) n. 9/10 la prière
faire apparaître obúsaky’obu̧ ́ bu̧ kú̧nu̧ kay’ ésama (rad. -sáma (-L%)) n. 9/10 antilope, son
oluheré lw’ oko mubiri ce médicament aide nom scientifique est Kobus ellipsiprymnus
à faire surgir la gale sur la peau esamala (rad. -samala (-L%)) Var. :
eryu̧nzâ (rad. -u̧ nz- (-u̧ nzV-)) v. trans. surveiller le esyosamala n. 9/10 buffle
piège (voir s’il a attrapé du gibier) eri ̧yu̧ nz’ esamba (rad. -samba (-L%)) n. 9/10 un esprit
ebítego aller contrôler les pièges pour voir si mâle
on a attrapé du gibier esamba (rad. -samba (-L%)) n. 9/10 ministre
eryusâ (rad. -us- (-usV-)) v. arrêter d’une religion. La personne qui s’occupe des
temporairement de faire quelque chose rites d’une religion ou du culte aux esprits
eríhingá butúsâ aller aux champs sans trêve esambulhuma (rad. -sambulhuma (-L%))
(sans jamais s’arrêter) n. 9/10 une chose négligeable
éryusê (rad. -usee H) n. 5. maladie de téter esandú̧ku̧ (rad. -sandukú̧) n. 9/10 une valise
eryusúla (rad. -usul-) v. trans. enlever eryusul’ (emprunt au swahili)
embebá y’omó kítego enlever le rat du esapwê (rad. -sapu̧e) n. 9/10 chapeau (emprunt
piège au français) Syn. : esapû̧
eryu̧tâ (rad. -u̧ t- (-u̧ tV-)) v. verser par terre, faire esaso (rad. -saso (-L%)) n. 9/10 la casserole (en
faillite nábi ̧ryu̧ tâ j’ai déjà fait faillite métal). La marmite en terre cuite est
eryu̧tánga (rad. -u̧ tang-) v. trans. verser en enyúngu)
plusieurs endroits ésekenule (rad. -sékenule (-L%)) Var. :
eryu̧tangíka (rad. -u̧tangik-) v. être versé esekenule n. 9/10 un grand feu. Syn. :
partout amagetsy’ ámútangíka l’eau se erisı ̧ ngo ̧́
verse partout esekeseke (rad. -sekeseke (-L%)) n. 9/10 un
eryu̧tıká̧ (rad. -u̧ tik-) v. se renverser óbwabu̧ grand feu de roseaux Syn. : esekenule
bwámu̧ ̂tıka ̧́ la bière se renverse esénzi ̧ (rad. -senzı)̧́ n. 9/10 un type de pomme
eryu̧tú̧la (rad. -u̧ tul-) v. trans. verser dans un de terre
autre récipient ̧
esikarı ̧́ ̧ (rad. -sikarisı)̧́ n. 9 ascaris (emprunt au
si
eryu̧tu̧lıra ̧́ (rad. -u̧tulir-) v. verser dans eryu̧tu̧lir’̧ français)
amagetsé w’omo nyúngu verser esimı̧ si ̧́ ̧ (rad. -simisı)̧́ Var. : esyosi ̧mısi ̧́ ̧ n. 9/10
(transvaser) l’eau dans la casserole chemise (mot d’emprunt au swahili)
eryûwáma (rad. -ú̧wam-) v. intr. s’abriter de la esine ̧ (rad. -si ̧ne (-L%)) n. 9/10 une chèvre noire,
pluie très noire, bleu foncé
eryû̧wána (rad. -ú̧wan-) v. être beau Syn. : esingi (rad. -singi (-L%)) Var. : oko singi n. 9, 17
erinyenyéta, eríkóma sommet erihi ̧ k’
̧ oko singí y’ ekitwâ arriver
eryú̧wana ngâ (rad. -ú̧wan- ngaa) v. être très au sommet de la montagne
beau, être très belle esıságấ̧ (rad. -ságáa) Var. : olúságâ n. 11/10
ésabayıri ̧́ (rad. -sábayiri ̧) n. 9/10 le cheval, sorte de légumes amers que l’on trouve dans
sauvage ou domestique la brousse et qui servent souvent pour
esabhâ (rad. -sabhaa) n. 9/10 l’adresse, habileté accompagner la pâte
esábo (rad. -sabo, -saboo) Var. : esabô n. 9/10 ̧́
esısesékérê (rad. –sésekérée) Var. :
l’engrais provenant des excréments mêlés aux ̧́
eyısesékérê n. 9/10 sorte de termites
urines du bétail. L’engrais provenant du esısogo ̧́ (rad. -sógo (-L%)) Var. : olúsogo
obútara, sorte de plancher sur lequel n. 11/10 légumes verts très amers
dorment les chèvres et moutons et d’où l’on esısóni ̧́ ̧ (rad. -sóni ̧) n. 10 la honte erıkw’̧́ ̧́
esısóni
esísúli 120 etsotso
avoir honte, être confus erıt’ ̧́ esısóni
̧́ ̧ causer etákókola (rad. -takókóla (-L%)) n. 9/10 un
de la honte obú̧sóni ̧ parties sexuelles avare omúlume w’ íwe ni tákókola son
esísúli (rad. -súlí) n. 10/11 lianes mari est avare (litt. : ‘il ne se sépare pas de
esofısí̧ ̧ (rad. -sofisı)̧́ n. 9 syphilis quelque chose’)
esómbe (rad. -sombé) n. 9/10 feuilles de manioc etákú̧nika ̧ (rad. -takú̧nık-
̧́ (-L%)) n. 9/10 avare.
qui servent de légumes Le mot vient du verbe eri ̧kú̧na ‘pousser’ et
esómo (rad. -somó) Var. : esyosómo n. 9/10 vin signifie : ‘celui qui ne se laisse pas pousser’
de banane au deuxième jour de la etalama (rad. -talama (-L%)) n. 9/10 bêtises,
fermentation Syn. : omutágáta enfantillage nyíléké kw’etalama ne fais pas
esoro (rad. -soro (-L%)) Var. : esyosoro n. 9/10 de bêtises avec moi Syn. : olusása
le léopard etamíro (rad. -tamiro) Var. : esyotamíro n. 9/10
esú̧fu̧lérê (rad. -su̧ fúlerée) n. 9/10 chou-fleur ivresse ndu̧ ́sáyé kw’ etamiró yagu laisse-
(emprunt au français) moi en paix (litt. : ‘enlève ton ivresse de
esuhéne (rad. -suhene) n. 9/10 une jeune moi’)
chèvre étasungika (rad. -tasungika H (-L%))
esu̧héne (rad. -su̧ hene) n. 9/10 une chèvre Var. : éndasungika n. 1, 7/8 un introuvable
pubère, une chevrette, un chevreau ómwan’ oyó ní tasungika cet enfant est
esúka (rad. -suká) n. 9/10 la fin esúká introuvable
y’oluganó yêyô c’est la fin du conte ethabha (rad. -thabha) n. 9/10 la grenouille
esu̧kári ̧ (rad. -sukarı)̧́ n. 9/10 sucre (emprunt au ethabu̧lyéri ̧ (rad. -thabulierı)̧́ n. 9/10 tablier
français) (emprunt au français)
esúlu (rad. -sulu) n. 9/10 le pénis, la verge, le ethárasi (rad. -tharási (-L%)) n. 9/10 terrasse
phallus (emprunt au français)
esungúra (rad. -sungurá) Var. : esyosungúra ethémbo (rad. -thembó) Var. : esyothémbo
n. 9/10 un lapin n. 9/10 l’éléphant Syn. : etabinduka
esupa (rad. -supa (-L%)) n. 3/4 plante médicinale ethiri ̧ kô̧ (rad. -thirikoo)̧ n. 9/10 un tricot
esú̧pu̧ (rad. -supú̧) n. 9/10 la soupe (emprunt au (emprunt au français)
français) ethoko (rad. -thoko (-L%)) n. 9 le tumulte, le
esyóbhu̧nangu̧lyâ (rad. -bhú̧nanguli ̧a) bruit ndu̧ ́sáyé kw’ethoko yagu laisse-moi
n. 9/10 pattes de rats cuites que les enfants tranquille avec tes bruits inutiles et
mangent comme apéritif dérangeants
esyomámbo (rad. -mambo) n. 9/10 bâtons que ethombolâ (rad. -thombolaa) n. 9/10 loterie
l’on place aux différents bouts d’une peau (mot emprunt au swahili)
afin de la sécher ethóndo (rad. -thondó) n. 9/10 l’huile de ricin
esyómbúba (rad. -búbá) Var. : olúbúba ethu̧ku̧thú̧ku̧ (rad. thukuthukú̧) n. 9/10
n. 11/10 paille de blé motocyclette (appelée ainsi à cause du bruit
esyonderê (rad. -leree) Var. : olulerê n. 11/10 qu’elle fait)
feuilles séchées de bananier etóyo (rad. -toyó) n. 9/10 un malheur
esyondyô (rad. -ti ̧o) n. 11/10 les poils du pubis etsakatsaka (rad. -tsakatsaka (-L%))
esyondyo esi ̧ ces poils du pubis. Notez que Var : esyotsakatsaka n. 9/10 multitude
la glide dans esyondy’esi ̧ est plutôt comme etsakatsaká y’abándu une multitude de
la glide qui se prononce dans le terme ‘lui’. gens
C’est une semi-voyelle que je (Mutaka) n’ai etsáki ̧ (rad. -tsakı)̧́ n. 9/10 la craie (emprunt à
pas pu retrouver dans d’autres mots l’anglais « chalk »)
esyónyê (rad. -ónyee) n. 10 dédain erıkw’ ̧́ etsáyi ̧ (rad. -tsayı)̧́ n. 9/10 thé (emprunt au
omundú y’esyónyê dédaigner quelqu’un swahili « chai »)
(litt. : ‘mourir quelqu’un de dédain’) etsekê (rad. -tsekee) n. 9 une maladie
esyonyegére (rad. -nyegere) n. 11/10 une vénérienne
plante comestible utilisée comme légume etsémê (rad. -tsemée) Var. : esyotsémê n. 9/10
esyónyınyi ̧́ ̧ (rad. -nyınyi
̧́ )̧ n. 9/10 un type de la joie, le plaisir, le bonheur
feuilles amères dont on se sert comme ̧
étsihyâ (rad. -tsíhi ̧a) Var. : esyótsi ̧hyâ,
légumes ebıtsi ̧́ ̧hyâ n. 9/10, 9/8 éternuement
esyonzándo (rad. -nzando) n. 10 maladie de erítw’esyótsi ̧hyâ éternuer (litt. : ‘couper
pied l’éternuement’)
etába (rad. -taba) Var. : esyotába n. 9/10 le ̧́
etsındu ̧ kya (rad. –tsindúkia̧ (-L%))
tabac (emprunt au français) n. 9/10 la boisson que l’on apporte au chef le
étabinduka (rad. -tábinduka (-L%)) n. 9/10 matin dans une petite calebasse
éléphant Syn. : ethémbo étsitsa ̧ (rad. -tsıtsa ̧́ (-L%)) Var. : ̧́ ̧tsa
eyıtsi
étagúsíka (rad. -tágusíká) n. 9 ce qui n’est pas esıtsí̧ ̧tsa n. 9/10 porc-épic Syn. : éndi ̧ko
jetable parce que trop précieux etsotso (rad. -tsotso (-L%)) Var. : esyotsotso
etsugurutsuguru 121 ̧́
eyıswı ̧̂
n. 9/10 paroles au sujet de quelqu’un met ses provisions de route eyısahó ̧́
etsugurutsuguru (rad. -tsuguru-tsuguru y’oyúty'âhó yóyikánáhi ̧ ̧
rawá mw’amabwê
(-L%)) n. 9 bruit, brouhaha causé par des c’est dans le sac de l’absent qu’on met des
gens pierres à la place de la nourriture. C’est-à-
etsú̧ku̧du̧ (rad. -tsukúdu̧ (-L%)) n. 9/10 une dire que les absents ont toujours tort
bicyclette en bois, la trottinette ̧
eyisambyô (rad. -sambi ̧o) Var. : esi ̧sambyô.
etsu̧litsu ̧ ̧ li ̧ (rad. -tsulitsuli
̧ ̧ (-L%)) n. 9/10 coma, n. 9/10 la prophétie. Le fait que les choses se
extase passent comme on l’avait dit auparavant
etsú̧pâ (rad. -tsu̧ páa) Var. : esyotsú̧pâ n. 9/10 ̧́
eyısandê (rad. -sándee) n. 9 le vin de banane
une bouteille (emprunt au swahili) frais et sucré
etúndu (rad. -tundú) n. 9/10 banane à bière eyıséga ̧́ (rad. -séga) n. 9/10 la mâchoire abákali ̧
etu̧pu̧ (rad. -tu̧ pu (-L%)) n. 9 l’éléphant Syn. : bakábyá balírá, omúlum’ínialum’ okw’
enzógu̧, akagese, étabinduka ̧́
ıséga quand les femmes pleurent (par
etu̧tu̧tu̧ (rad. -tu̧tu̧tu̧ (-L%)) très tôt le matin exemple en cas de deuil), l’homme mord la
etwiki ̧ roko
̧ (rad. -tu̧ ikiroko (-L%)) Var. : mâchoire, autrement dit, l’homme ne pleure
esyotwi ̧ki ̧roko n. 9/10 carrefour pas comme une femme
etyanga (rad. -ti ̧anga (-L%)) Var. : ehi ̧tyanga eyísegúla (rad. -ségulá) n. 9/10 une récompense
n. 9 l’éléphant Syn. : enzógu̧ , akagese, donnée à une personne qui a tué son ennemi
étabinduka eyisénge ̧ ̧
(rad. -isenge) n. 9/10 le sanglier
ewábo (rad. -abó) pron. 20 chez-eux à la maison, eyısenge ̧́ (rad. -ısengȩ́ (-L%)) Var. : ̧́
esısenge
chez elles n. 9/10 le sanglier, le phacochère
ewabolera (rad. -wabolera (-L%))Var. : eyiséngi ̧ ̧ (rad. -sengı)̧́ n. 9/10 porc-épic sans
esyowabolera n. 9/10 un animal qui gémit épines, un chat sauvage
en général eyısere ̧́ (rad. -ıserȩ́ (-L%)) Var. : esısere ̧́ n. 9/10
ewahawaha (rad. -wahawaha (-L%)) l’hippopotame
n. 9/10 vacarme eyıserê ̧́ (rad. -yiséree) Var. : esíserê n. 9/10
ewánziréndi ̧ (rad. -wanzırendí)̧́ n. 9 élection hippopotame
(litt. : ‘qui aimes-tu ?’) eyiséso ̧ (rad. -seso) n. 9/10 un lit ané omw’
ewayumira (rad. -wayumira (-L%)) n. 9/10 un i ̧séso il est gravement malade (litt. : ‘il est au
arbre qui sèche de lui-même lit’)
ewetsa (rad. -wetsa (-L%)) Var. : esyowetsa, eyisímbi (rad. -simbi) n. 9 une gencive
ekiwetsa n. 9/10 une variété de singe d’éléphant qui servait de monnaie
éwetu (rad. -wetu H (-L%)) à la maison. À notre eyisímbi (rad. -yisimbí) Var. : esyoyisímbi
endroit ou place. Là où j’ai grandi. Là où akayisímbi n. 9/10 cauris, petit coquillage
j’étais. Il est mis au pluriel parce qu’il blanc utilisé comme monnaie
appartient également à tous ceux qui eyisı ̧ mbi ̧́ ̧ (rad. -yisimbi ̧) n. 9 coquillages servant
viennent du même endroit de monnaie
ewewê (rad. -wewee) n. 9/10 un vieillard du eyisínda (rad. -sinda) Var. : esisínda n. 9/10 le
troisième âge cimetière, la tombe olúgutú lw’ eyisínda
eyála esyoyála (rad. -yalá) n. 9/10 gobelet l’enclos de la tombe
Syn. : eri ̧handa, ekikómbe eyisohéra ̧ (rad. -yi ̧soherá) Var. : esyoyi ̧sohéra
eyéhe (rad. -eyéhe) adv. inv. non n. 9/10 une variété de moustique aux ailes
eyéngâ (rad. yengáa) Var. : esyoyéngâ, longues et fréquentant les marécages. Sa
amayéngâ n. 9/10 9/6 dimanche, semaine, piqûre est douloureuse
jour férié eyısombi ̧́ ̧ (rad. -ısombi ̧́ ̧ (-L%)) n. 9/10 anguille,
̧
eyibhaka (rad. -bhaka (-L%)) n. 9/10 la mouche un type de poisson de la Semliki. Syn. :
eyigúlu (rad. -igulu) adv. en haut eyigul’ oko omukobu
nyu̧ ́mba en haut, sur la maison, au-dessus de eyısowésowê ̧́ (rad. -ısowesówee) ̧́ n. 9/10 un
la maison omútim’ ál’ igulugúlu mon cœur type d’un petit oiseau
est excité, je ne suis pas à mon aise eyısu ̧́ ̧́ka (rad. -sú̧ka) n. 9/10 la houe
eyíhi ̧ eyéhe (rad. eyíhi) non eyısu ̧́ ̧́ki ̧ (rad. -súkí) Var. : ̧́ ́ki ̧
esısu̧ akásu̧ ́ki ̧
eyıhyấ̧ (rad. -yihıa) ̧́ n. dehors n. 9/10 mouche
eyindibatira (rad. -indibatira (-L%)) eyısu ̧́ ̧́ku̧ (rad. -súkú̧) Var. : esısu̧ ̧́ ́ku̧ olú̧su̧ ́ku
n. 9/10 feu (terme littéraire, poétique et n. 9/10 antilope, chevrotain aquatique
noble) eyísúli (rad. -súlí) Var. : esísúli n. 9/10 l’osier
eyírahakuti (rad. -eyiráhakuti (-L%)) très loin eyıswı ̧́ ̧̂ (rad. -súi)̧ n. 9/10 la viande, le poisson
abıri ̧́ ̧hi ̧k’ eyírahakuti il est déjà loin (litt. : ákali omwıswı ̧́ ̧́ n’ ıswı ̧́ ̧̂ ce qui est dans une
‘il est déjà arrivé très loin’) sauce de viande fait partie de cette viande
eyısáho ̧́ (rad. -sáho) n. 9/10 le sac que l’on (c’est-à-dire qu’il ne faut pas faire trop
porte sur soi. Il est généralement petit et on y attention aux petites vermines qui se
̧
eyisyáno 122 ̧́
ıba
trouveraient dans une sauce) stratégie
̧
eyisyáno ̧
(rad. -siano) ̧
Var. : esisyáno n. 9/10 ̧́ tsa
eyıtsi ̧ (rad. -tsıtsa
̧́ ̧́ tsa
(-L%)) Var. : esıtsi ̧ n.
farine, pâte as’u̧ ̂ly’ óko ki ̧syano viens espèce de rat
manger de la pâte eyô adv. 24 là eyó síri mwátsi il n’y a pas de
̧
eyiténde (rad. -i ̧tende) n. 9 le stratagème, la nouvelles de là

F-f

Faléri ̧ n. Valère (emprunt au français) Syn. : ̧́


ıkabı ̧́ heni
rı ̧́ ̧a kati fyee la banane était déjà
Fwaléri ̧ très mûre
̧́ ̧ n. Félix
Felısi fyô idéophone tôt le matin ályatsinduka omo fyô
Fere n. Ferdinand il est parti très tôt le matin
Furaswâ n. François Furuníka n. Véronique
fyee idéophone tout blanc akalóle kálwé

G-g

gala (rad. gala (-L%)) sur sa faim omu̧tombı ̧́ geregere (rad. -geregere (-L%)) parfait, exact,
mwiga akásosaya omúsinó wo gala un parfaitement, exactement omundu geregere
apprenti qui n’est pas versé dans l’art de faire omugeregere une personne parfaite, intacte
l’amour laisse le clitoris sur sa faim gogono (rad. gogono (-L%)) à jeûn erisiba
geragéra (rad. -gerager-) v. être honnête, être gogono rester à jeûn
droit, être exact

H-h

hâá (rad. -háaa) non sympathie à l’égard de quelqu’un qui se


háguma (rad. hagúma (-L%)) adv:tm 16 avec, blesse, par exemple, patience (en français
ensemble Wákáhungu ná Wakikóróro camerounais, or ashia en pidgin
bábyá bikeré ̧ háguma l’épervier et le camerounais) Syn. : mbômbô
corbeau habitaient ensemble (texte d’un handi (rad. handi (-L%)) autre part uhıry’ ̧́ ekitirí
conte) kyó handi mets le panier autre part
hágumirira (rad. hagúmirira (-L%)) adv. Hángi n. Dieu Syn. : Nyamuhanga
ensemble kúmby' ítwagéndá hágumirira il hano (rad. hano (-L%)) ici wásé hanô; asá hano
faut que nous partions ensemble viens ici, viens ici
hákê (rad. hakée) un peu, peu hakisı ̧ yá
̧́ háké Haryâ n. Henri
̧
íniása encore un peu, il arrive kó na hákê hatyâ Var. : hatya adv. maintenant ngágendá
jamais hatya je pars maintenant
hákiri (rad. hakíri (-L%)) heureusement hákiri hatyáhatyâ adv. à l’instant même ngágendá
wámâsâ heureusement que tu arrives hatyáhatyâ je pars à l’instant même
̧ yâ
hakisı ̧́ il reste encore haki ̧sıyá
̧́ bíro bibirí hayi adv. où, à quel endroit ulí hayi ̧ alí hayi où
ítwagénda encore deux jours, et nous es-tu ? Où est-il ?
partons Heremáni ̧ n. Hermann
háku̧hi ̧ (rad. -hakú̧hi (-L%)) n. 16 près de wásé hô (rad. hoo) là ugéndé hô va là
háku̧ hi ̧ viens tout près, approche aháku̧ hı ̧́ hu̧lu̧hu̧lu̧ (rad. hu̧ luhulu (-L%)) trop plein
n’' enyú̧mba près de la maison enyúngu yoswıre ̧́ hu̧ lu̧ hu̧ lu̧ la marmite est
halyâ adv. inv. (16) là-bas Enyúngu yêryá halyâ trop pleine
la casserole est là-bas hu̧mwéhu̧mwê adv. aveuglément akágendá
hámale (rad. hamále (-L%)) interjection de hu̧mwéhu̧mwê il marche aveuglément

I-i

̧́ (rad. i ̧bá) Var. : abıba


ıba ̧́ abwi ̧ba n. 1/2 le mari ̧́
de abwıba betu balwére nos maris sont
̧́
ıbhwâ 123 Kahámbu̧
malades kályô offrir de la nourriture à son grand-
̧́
ıbhwâ ̧
(rad. ibhúa) alors père. La coutume veut que l’on dépose un
ibô eux ibó móbakátokâ eux ont réussi peu de nourriture quelque part dans la
igâ, ingâ oui maison pour le grand-père, ou pour les
igulugúlu superficiellement akálim’ igulugúlu ancêtres en général. Ils sont supposés venir
il travaille (la terre) superficiellement absorber spirituellement ces mets. On en
̧
ikoho ̧
(rad. -ikoho (-L%)) difficile, intraitable, dépose très peu
inflexible oy’ ábirı ̧ by’i
̧́ ̧
koho celui-là est ̧́ ga
ısi ̧ adj. feu (en parlant d’une personne qui est
devenu intraitable décédée). Le terme vient de erısı ̧́ ga
̧́ ̧́
(-sıg-)
indi (rad. indi (-L%)) je dis que... ̧́ ̧gá mu̧ ́holi ̧ Tániámákê feu
‘laisser’ ısi
ingâ (rad. ingaa) adv. inv. oui Taniamake
̧
ingyê (rad. i ̧ngie) moi i ̧ngy’u̧ wenewene moi- ̧
itwê pron. nous i ̧twé tú̧lwé tu̧ sondi ̧ré tuti
même kúmby ’iwagénda nous, nous voudrions que
̧
ingyówene pron. moi seul móngás’ ingyówene ̧ vous partiez
je suis venu seul ngándi ̧ku̧ ́kwamanisy’ iwê toi iwé súlíkola mu̧ bıri ̧́ ̧ toi, tu ne fais aucun
i ̧ngyówenewene c’est moi-même qui vais travail
t’accompagner iyê (rad. -iyee) lui, elle iyé mwátalú̧kıry’ ̧́ oko
ıni ̧́ ̧ ebhíni (rad. -inı)̧́ quatre n’ıku̧ ̧́ mı ̧́ ná bhíni masi ̧ndáno lui, il a échoué aux examens
c’est quatorze (dix et quatre) iyéhe non. Ou bien on agite la tête en la secouant
íno alors íno ámbe ebyákányíbirikirira alors en signe de négation
qu’il me donne ce pour quoi il m’appelle iyényóndi (rad. -nyondí) Var. : nyóndi n. un tel
inywê ̧ vous là i ̧nywé mwingírê vous, vous (dont vous oubliez le vrai nom) ekı ̧́ ni kindú
entrez ! kyá nyóndi cet objet appartient à un tel dont
̧́
ırangaranga ̧́
(rad. ırangaranga (-L%)) j’oublie le nom
adv. sans souci, sans se couvrir, sans se iyó (rad. iyó-) une particule de désignation iyó
contrôler alw’ ágotser’ ırangaranga ̧́ il Kámbale Kambale
dormait sans bien se contrôler (en montrant, iyó sô (rad. -sóo) Var. : abósô n. 1/2 père
par exemple, ses organes génitaux) iyóndi qui (pour commencer une interrogation)
ıse ̧́ (rad. i ̧sé) Var. : abıse ̧́ n. 1/2 son père Syn. : iyóndi yó wákúbwirá kwê qui vous a dit ?
tatâ íyoóo exclamation marquant un sentiment vif (de
ısekulu ̧́ ̧
(rad. isékulu (-L%)) Var. : ̧́
abısekulu dégoût, de gaieté, d’étonnement). On lance
n. 1/2 le grand-père eríh’ısekulú ̧́ y’oko cette exclamation en s’écriant

K-k

ka exclamation ka síwulírya mais tu ne manges ‘puisque tant d’autres sont morts déjà avant
jamais ! lui, et, de surcroît, il est malingre !’ Il est
Kábirâ, Bíra (rad. Kabíraa) n. 12 nom maladroitement écrit Kavutirwaki.̧ Il a le
chronologique donné chez les Nande à même radical que -bút- eríbúta ‘engendrer,
l’enfant de sexe féminin né en second lieu. Il naître’
est synonyme de Bíra, Katsirábwénge Kábú̧yahya (rad. Kabúyáhi ̧a (-L%))
Kabú̧go (rad. Kabu̧go) n. 12 nom chronologique n. 12 nom chronologique nande donné au
nande désignant le troisième enfant de sexe troisième garçon et synonyme de Máte,
féminin. Il est synonyme de Kaswera Kámatê, Nzeréka, Kaseréka. Ce nom est du
Kábúkê (rad. Kabúkée) n. 12 nom propre donné même radical que -buyah- eribuyáha ‘être
à un enfant maigre à la naissance ou pendant heureux, content’
l’enfance. Il signifie ‘celui ou celle qui est Kadegû̧ (rad. Kadeguu̧ ) n. 12 nom propre chez
petite de taille’ les Nande donné à un enfant dont la santé est
Kábunga (rad. Kabúnga (-L%)) n. 12 nom propre précaire. Il est du même radical que -degu̧m-
donné à un enfant né en cours de route, que ̧́
erıdegu ̧ ́ma ‘agoniser’
ce soit un garçon ou une fille. Il est Kageni ̧ (rad. Kageni ̧ (-L%)) n. 12 nom propre
synonyme de Kanzíra donné à un enfant né au cours d’un voyage
Kábú̧sa (rad. Kabú̧sá) n. 12 nom propre ou d’une visite à l’étranger
chronologique donné au sixième enfant mâle, Kahalwıre ̧́ (rad. Kahaluıre) ̧́ n. 12
une variante de Mbúsa nom propre chez les Nande donné à un
Kabu̧tírwáki (rad. Kabu̧tirúakí) n. 12 nom garçon qui, à sa naissance, était dépourvu de
propre chez les Nande signifiant ‘pourquoi ce cheveux ou en avait très peu
petit homme naît-il encore?’, sous-entendu, Kahámbu̧ (rad. Kahambú̧) n. 12 nom
Kahándu̧kya 124 Kámbale
chronologique désignant l’enfant de sexe l’enfant qui obstrue le ventre. Le nom est
feminin né en quatrième lieu. Il est composé, il signifie littéralement ‘celui qui
synonyme de Mbámbu̧ , Mbambu̧ ̂ ferme (kali ̧ba) le ventre (ndâ)’. Ce nom est
Kahándu̧kya (rad. Kahandúki ̧a (-L%)) donné à une fille. Celle-ci est censée mettre
n. 12 nom propre chez les Nande signifiant un terme à la fécondité de la mère. Elle
‘qui réprimande ouvertement’ et qui est ‘obstrue’ le sein maternel
donné à un garçon ou à une fille qui a la ̧́
kalıbho ̧
(rad. kalibhó) n. inv. soyez le bienvenu !
manie de réprimander publiquement les Káligo (rad. Kalígo (-L%)) n. 12 nom propre
autres, sans tact. C’est plutôt un surnom. Il a donné à un enfant naissant lorsque le village
le même radical que -handuki ̧- eri ̧handu̧ kyâ ou la famille est en deuil, en peine, en
‘réprimander ouvertement’ souffrance
Kahánga (rad. -hanga) n. 12, 1 un personnage Kalımbwî ̧́ (rad. Kalimbúi ̧) n. 12 nom propre
au caractère très difficile chez les Nande donné à un garçon ou à une
Kahánga (rad. Kahangá) n. 12 nom propre chez fille qui, à la naissance, a une chevelure
les Nande signifiant ‘le terrible’. Il est donné parsemée de cheveux blancs. Il est synonyme
à un garçon ou à une fille qui a la manie de de Kasógya
réprimander publiquement les autres, ‘un Kálíra (rad. Kalírá) n. 1 nom propre chez les
sans tact’. C’est plutôt un surnom. Son Nande signifiant ‘qui pleure’. Celui ou celle
synonyme est Kahándu̧kya qui porte ce nom se serait distingué par ses
Káhanya (rad. Kahánya (-L%)) n. 12 nom propre pleurs et ses cris. Ce nom est différent de
chez les Nande signifiant ‘malheureux’ et ceux de Kasóni ̧a ou Machózi ̧ ‘larmes’ qui
donné à un enfant né alors que sa famille indiquent que l’enfant est né lors d’un deuil
était en deuil. Il emploie le radical -hánya en famille ou au village
(-L%) obúhanya ‘le malheur’. Il est Kalısyá̧ (rad. Kalisıá̧ (-L%)) n. 12 c’est le nom
synonyme de Kasónıá̧ ‘larmes’, de plus en donné à l’Esprit protecteur des animaux
plus remplacé aujourd’hui par celui de domestiques et sauvages. Avant la chasse, on
Machózi ‘larmes’ emprunté au swahili lui offre un sacrifice pour attraper du gibier.
Káhési ̧ (rad. Kahési ̧) n. 12 nom propre chez les On raconte qu’il est démesurément grand et
Nande signifiant ‘le petit forgeron’ et nous très effilé et tient un bâton de berger entre
renseignant ainsi sur la profession ou la ses mains
spécialité artisanale d’un des grands-parents. Kalú̧mbi ̧ (rad. Kalumbı)̧́ n. 12 nom donné chez
Il a le même radical que -hés- eríhésa les Nande à l’enfant né quand il y a du
‘forger’ brouillard
Kahíndo (rad. Kahindó) n. 12 nom propre donné Kalúngero (rad. Kalungéro (-L%)) n. 12 nom
au premier enfant, garçon ou fille, de sexe donné chez les Nande à l’enfant né pendant
opposé, c’est-à-dire qui change de sexe. Le que l’on revient des champs. Il signifie ‘il
nom vient du verbe -hindul- erihindúla revient des champs’ akálw’engéro
‘changer’ Kámabu̧ (rad. Kamábu̧ (-L%)) n. 12 nom propre
Kahongya (rad. Kahongi ̧a (-L%)) n. 12. nom chez les Nande signifiant ‘amateur de la
propre chez les Nande donné à un enfant bière’, donné à un garçon qui manifeste un
venant au monde après un accouchement très certain penchant pour la bière et, dans ce
laborieux. Il est du même radical que -hong- cas, il s’agit d’un surmom. Nom aussi donné à
erihónga ‘être fané’ et signifie ‘celui ou celle un enfant dont le père est un soûlard invétéré
qui fait faner’. Sa variante est Mu̧hongya ou à un enfant né pendant qu’on brassait la
kahú̧lhû̧ adv. pour la bonne forme akábu̧ ga bière
okó kahu̧ ́lhû̧ il parle pour la bonne forme Kámatê (rad. Kamátee) n. 12 nom propre donné
Kákitsi (rad. Kakítsi (-L%)) n. 12 nom propre au troisième enfant mâle. Il est synonyme de
chez les Nande donné à un enfant dont Kábu̧ ́yahya, Nzeréka, Kaseréka. Selon le
l’accouchement a tellement duré qu’on pasteur Kamate Basolene du Campus pour
craignait pour la mère et pour l’enfant. Il est Christ de Yaounde, le nom de Kamate est
du même radical que -kítsi éngitsi donné au troisième garçon s’il y a une fille
‘l’angoisse’ et signifie ‘sujet d’angoisse’. Sa qui vient avant. S’il n’y a que des garçons qui
variante est Kángitsi précèdent, l’enfant porte le nom de
Kákulê (rad. Kakúlee) n. 12 nom chronologique Kasereka, Kamate ou Kasereka est
donné au quatrième enfant mâle. Il est généralement donné à un enfant. Une fois
synonyme de Kule que l’on est adulte ou que l’on est marié, on
̧
Kalibandâ (rad. Kali ̧bandaa) n. 12 nom propre devient Mate. Et si l’on devient grand-père,
chronologique donné à un enfant que l’on on devient Kimate
croit être le dernier à naître. Il a le même Kámbale (rad. Kambále (-L%)) n. 12 nom
radical que -líb- eri ̧lıba ̧́ ‘obstruer’. C’est chronologique Nande donné à l’enfant de
Kámbére 125 Kátende
sexe mâle né en second lieu après un enfant radical que -ság- erísága ‘avoir peur,
de même sexe. Il est synonyme de Kómbi,̧ craindre, chercher à échapper à un danger’.
Kákómbi ̧, Tsóngo, Kátsóngo. D’autres Ses synonymes anthroponymiques sont :
synonymes sont : Bwámbale, Kámbasu̧ . Ndibíto ‘la fuite’, Lúhi ‘la guerre’
Bwámbale est surtout employé chez les Kaseréka (rad. Kasereka) n. 12 nom
Konjo en Ouganda chronologique nande donné au troisième
Kámbére (rad. Kambéré) n. 12 nom enfant mâle et synonyme de Kábúyahia, ̧
chronologique nande donné au fils premier- Máte, Kámatê
né. Il est synonyme de Kámúha, Muháso, ̧́
Kasıgwâ (rad. Kasi ̧gúa) n. 12 nom donné chez
Múmbere les Nande à un enfant né après la mort de son
̧́ ̧ n. Camille
Kamıli père ou dont la mère serait morte en
Kámúha (rad. Kamúhá) n. 12 nom accouchant ou quelques jours après
chronologique nande donné au fils premier- l’accouchement. Il est du même radical que
né. Il est synonyme de Múmbére, Kigíro, ̧́ erısı
-sıg- ̧́ ga
̧́ ‘laisser’ et signifie ‘celui ou celle
Kyabíro. Kámuha signifie ‘ce qu’il lui a qu’on a laissé(e)’
donné’, du verbe -há eríhâ. Le premier-né Kasónıá̧ (rad. Kasonıa) ̧́ n. 12 nom propre donné
mâle est de loin le plus précieux don d’une à un enfant né alors que sa famille était en
femme à son mari deuil. Il a le même radical que sonıá̧ H
kamutsérê (rad. -kamutserée) n. 12 commissaire ómu̧sónıá̧ ‘larme’ et est de plus en plus
(emprunt au français) remplacé par Machózi ‘larmes’ emprunté au
kámwanya alternativement kámwanyá swahili
íwagénda mieux vaut pour toi partir Kasóya (rad. Kasogıá̧ (-L%)) n. 12 nom propre
Kándara (rad. Kandára (-L%)) n. 12 petit donné à un garçon ou à une fille qui, à la
xylophone. Nom propre chez les Nande naissance, avait une chevelure parsemée de
donné à l’enfant qui naît pendant la période cheveux blancs. Il est synonyme de
de la danse avec cet instrument de musique Kalımbwı̧́ .̧̂ Il est du même radical que -sógi-̧
animant la danse du même nom et exécutée ̧́
erısoyı á̧ ‘fleurir’
en l’honneur d’un haut dignitaire, ou pour Kásu̧abene (rad. Kasú̧abene (-L%)) n. 12 nom
clôturer certaines cérémonies rituelles propre donné à une fille née bien longtemps
(circoncision, sacrifices à Dieu créateur ou à après le terme normal de la grossesse. Il est
un Esprit supérieur) et qui dure plusieurs donné aussi à un enfant qui, comme Jean-
jours. Le nom est du même radical que -tára Baptiste des Évangiles dans le christianisme,
(-L%) éndara ‘xylophone’. Une expression naît sur le tard, d’une mère qu’on croyait
dit : éndara síríkó múlimba ‘il n’y a pas de stérile. Si c’est un garçon, on lui donne le
mauvais danseur au xylophone’. C’est parce nom de Katúlámo ‘il y a duré’
que la danse au xylophone est tellement Kaswera (rad. Kasuera (-L%)) n. 12 nom
facile qu’elle est accessible à tous. Il suffit de chronologique chez les Nande donné à la
tourner à la ronde avec les autres tout en se troisième fille. Sa variante est Swera
trémoussant comme on veut Katalíko (rad. Katalikó) n. nom propre donné à
kandi adv. encore (dans le sens ‘ajoute encore’) un enfant né pendant que la famille
kandi é é encore, dans le sens exclamatif s’apprêtait à préparer de la boisson. Il a
kangi plusieurs fois eríby’omó kangí kangi ne comme synonyme Ndalíko
savoir quoi dire ni quoi faire, être embarrassé katangási adv. beaucoup
Kanyerê (rad. Kanyeree) n. 12 nom Kátémbo (rad. Katémbo) n. 12 nom
chronologique donné chez les Nande au chronologique nande donné au cinquième
premier enfant de sexe féminin. Il est enfant mâle et ayant comme variante Témbo
synonyme de Mu̧ sóki ̧, Kasóki ̧, Másikâ Kátende (rad. Katénde (-L%)) n. 12 nom propre
Kanzála (rad. Kanzala) n. 12 nom propre chez chez les Nande signifiant ‘nouvellement
les Nande donné à un enfant né pendant la circoncis’. Traditionnellement, les
famine ou la disette. Il est synonyme de adolescents d’un même âge étaient
Nzála rassemblés en un lieu éloigné des profanes,
Kanzíra (rad. Kanzira) n. 12 nom propre donné à des femmes ou de tout mâle incirconcis, et de
l’enfant né en cours de voyage. Il est du préférence dans la brousse où les jeunes gens
même radical que -yira enzíra ‘le chemin’ vivaient en réclusion en compagnie des
kápa adj. bredouille námalwáyo kápa j’en initiateurs. C’est au cours de cette réclusion
reviens bredouille qu’on initiait les jeunes gens aux mystères de
Kasáyi ̧ (rad. Kasayı)̧́ n. 12 nom propre donné la vie (initiation sexuelle) et qu’on pratiquait
chez les Nande à l’enfant mâle né lorsque ses la circoncision dans un ensemble
parents étaient en exil à la suite d’une guerre. d’entraînements ascétiques pour former le
Il est synonyme de Mu̧ sáyi ̧. Il est du même jeune homme. C’était là une véritable école.
̧́
Katharına 126 Kínani
Si une fille naissait pendant cette période, on kera (rad. -kera (-L%)) jadis, autrefois asá
l’appelait Nyábátende ‘la mère des kerákera il est venu il y a longtemps
circoncis’. Il est du même radical que -ténde kerákera (rad. kerakéra (-L%)) adv. autrefois
omútende ‘le circoncis’ kerákera twábyá tw’i ̧ker’ eBénı,̧̂ náhó
Katharına ̧́ n. Catherine linó, tw’ıker’ ̧́ eMutwánga autrefois nous
Kátólo (rad. Katólo) n. 12 ancien nom de habitions à Béni, mais maintenant nous
Bútembo. C’était le nom d’un marché près de habitons à Mutwanga (le village de feu
Bútembo appelé Kátále. Ce dernier signifie Kavutirwaki Kambale) kerákerá
‘marché’ Nyamuhanga mwáhángik’ ekíhúgo jadis,
Katonda (rad. Katonda (-L%)) n. 12 nom de Dieu créa l’univers
Dieu, dans le sens de celui qui a arrangé et ki ̧ (rad. ki ̧) rien omongunza mu̧ lı ̧́ ki ̧? sımu̧ ̧́ lı ̧́ ki ̧
arrange toutes choses Qu’y a-t-il dans le sac ? Il n’y a rien. La
Katsirá-bwénge (rad. Katsira-búengé) rivière Semliki, devenant plus loin le fleuve
n. 12 nom chronologique chez les Nande Nil, n’était pas à l’origine appelée ainsi, mais
désignant le deuxième enfant de sexe Kalemba (ceinture). Quand les explorateurs
féminin, synonyme de Bıra, ̧́ Kábi ̧râ. Il est du trouvèrent cette rivière, ils demandèrent à
même radical que celui de -tsir- eritsíra nos ancêtres ıko ̧́ ̧́ ̧? ‘qu’est-ce que c’est ?
nıni
‘cesser de faire quelque chose’. Il signifie quel est son nom ?’. Ceux-ci, voulant
littéralement : ‘cesser la générosité’. Avec la préserver leurs poissons, répondirent
venue au monde de cette deuxième fille, les sımú̧ ̧ lıki
̧́ ̧ ‘il n’y a rien’. Les blancs écrivirent
parents commencent à limiter les dons et SEMLIKI qui, comme tel, n’a aucun sens en
cadeaux nande
katsíro la dernière fois ki, ki ̧ (rad. -ki-, -ki ̧-) marqueur d’objet quand il est
Katsongéri ̧ (rad. Katsongeri ̧) n. 12 nom propre placé comme infixe, ou de question comme
(litt. : ‘petit accusateur’) suffixe uká-ki-handá hayi où le plantez-
Kátsuba (rad. Katsúba (-L%)) n. 12 nom propre vous ? ukályá-ki qu’est-ce que tu manges ?
donné à l’enfant qui naît après un autre Kıbi ̧́ ri ̧ ryô
̧ (rad. Kíbíriri ̧o) n. 7 nom propre chez
enfant mort et qui, pour ainsi dire, le les Nande qui signifie ‘endroit où l’on jette
remplace ou le fait renaître. Les Nande les ordures’. Il est souvent remplacé par le
croient à la réincarnation. Donc, celui qui est terme emprunté au swahili « Yalála » ‘la
décedé renaîtrait en son frère cadet ou en sa poubelle’. L’endroit derrière la case où on
sœur cadette. Ses variantes sont : Mútsuba, jette les immondices. Ce nom est donné à
Músubáho, Nzúbâ. Il est du même radical l’enfant qui naît lors d’un deuil en famille ou
que -súb- erísúba ‘revivre’ au village. Comme on enterre justement
Katsumbáno (rad. Katsumbano) n. ce nom est derrière la hutte, c’est un peu comme si le
donné à un enfant presque unique dans une mort était jeté dans la poubelle avec les
famille où les autres enfants avant lui ne immondices. Son synonyme est Kyábu
faisaient que mourir ‘immondices’. Le nom est donné
Kátulámo (rad. Katúlamó) n. 12 nom propre indifféremment à un garçon ou à une fille
donné à un garçon né bien longtemps après kıbú̧ ̧ te bu̧tya prudemment akákolá kıbu̧ ̧́ te
le terme normal de la grossesse. Il est aussi bu̧ tya il agit très prudemment
donné à un enfant qui naît sur le tard, d’une Kíhára (rad. kihárá) n. esprit vengeant les vols,
mère qu’on croyait stérile. Si c’est une fille, pierre dans laquelle cet esprit est censé avoir
on lui donne le nom de Kásu̧abere ‘elle a sa demeure
fermenté’ kíhumbala (rad. húmbala (-L%)) n. 7/8 froid,
Katúngu (rad. Katungú) n. 12 nom non réchauffé eríry’ omutó mó kíhumbala
chronologique chez les Nande donné à une manger une soupe sans la rechauffer au
fille née après Kúle ou Káku̧ lê, généralement préalable
la quatrième fille Kıku ̧́ ̧ mu̧ (rad. Kikúmu̧ (-L%)) n. 7 nom propre
Kawálına ̧́ (rad. Kawalına) ̧́ n. 12 nom propre chez les Nande signifiant guérisseur et nous
donné chez les Nande à un enfant qui renseignant ainsi sur la profession ou la
perturbe l’ordre de naissance d’une série spécialité artisanale d’un des grands-parents.
homogène. Il est donné indifféremment aux Il a le même radical que -kúmu̧ omu̧ ́ku̧ mu̧
garçons et aux filles. C’est pour l’enfant qui ‘le guérisseur’. Il a comme synonyme
naît après deux ou plusieurs enfants de même anthroponymique Mú̧ku̧mu̧
sexe Kilára n. Claire
Kayéngâ (rad. Kayengáa) n. 12 nom propre Kiléti ̧ ̧ n. Anaclet
emprunté au swahili et qui signifie Kínani (rad. Kináni (-L%)) n. 7 nom propre qui
‘dimanche’. Il est donné à l’enfant né le est un emprunt au français ‘bonne année’. Il
dimanche est donné à un enfant qui est né le jour de la
kíngaha 127 ku̧ndu̧
bonne année devoirs maternels. Il est aussi une
kíngaha tant de choses kíngahá síkibya rien de confirmation de l’accomplissement par les
tel ne s’est jamais passé époux de leurs obligations conjugales envers
kíngana (rad. -ngána (-L%)) comme, aussi grand la famille et le clan, entre autres celle de
que olu̧ hóti ̧ ní lúnganá n’olu̧ la quantité de perpétuer la famille du mari. Il faut aussi
ce haricot est aussi grande que celle-ci Var. : noter que ce premier-né est l’heureux résultat
bíngana, búngana produit par la toute première expérience
kírébe (rad. -rébé) tel kírébe na mungoso un sexuelle des parents, avec tous les
tel avec sa moelle (ceci signifie : ‘que chacun tâtonnements que cela comporte
s’occupe de ses oignons’) ko que (c’est une conjonction) abú̧gá kw’
Kírô (rad. Kiróo) n. 7 nom propre donné à un ámâgénda il disait qu’il partait
enfant né la nuit omó kírô pendant la nuit kô une exclamation d’étonnement kô bándu oh,
̧
kirori ̧ (rad. -rori ̧ (-L%)) flou ébiso ̧ ̧
birori ̧ des mon Dieu (litt. : ‘oh hommes’) kô ngáyíré
yeux qui ne voient pas clairement líti batáhi que faire mes amis ! kó nagu
kiryâ (rad. -ria) là olú̧kyó lulyâ cette porte-là wámátásyábu̧ g’ u̧ tıki ̧́ ̧ que dis-tu encore toi
ebindú biryâ ces choses-là okúbokó kulyâ aussi ?
ce bras-là Var. : kulyâ, mulyâ ko, oko (rad. ko) une particule qui peut signifier
kısí̧ ̧ (rad. kisı)̧́ s’il vous plaît umb’ákerıhi ̧́ ̧r’omó beaucoup de choses : à, chez, ça, etc. erıtu̧ ̧́ l’
buno kısi ̧́ ̧ donnez-moi quelque chose à me oko nyúngu toucher (à) la casserole
mettre sous la dent s’il vous plaît. En ̧́
erıb’oko nyáma voler de la viande
insistant davantage, on répète l’interjection eríkolákô y toucher sí wá kw’iyê il n’est pas
et exclamation : kısi ̧́ ̧kısi
̧́ ̧ ‘s’il vous plaît de sa famille unyígúlékô achète chez moi
vraiment’ kóko (rad. kokó) non ! Exclamation d’interdiction
Kitahı ̧ ̧́ (rad. Kitahi ̧rée) n. 7 nom propre chez
rê pour dire à quelqu’un de cesser ce qu’il est en
les Nande donné au prématuré car il n’est pas train de faire, ou bien exclamation de regret.
arrivé à terme. Ces enfants prématurés kóko! huna non ! tais-toi !
étaient pratiquement voués à la mort s’ils ne kokolíríkoko cocorico, le chant du coq
trouvaient pas immédiatement une mère kólóbérâ adv. très tôt le matin mwágéndi ̧re oko
nourricière ayant beaucoup de lait maternel, kólóbérâ il est parti très tôt le matin
car on ne connaissait guère de couveuse. Il Kolodına ̧́ n. Claudine
signifie ‘le cru, le non-cuit’ Kolokê (rad. Kolokee) n. Clotilde
Kithara n. 7 nom d’un village en Ouganda. C’est Kómbi ̧ (rad. Kombı)̧́ nom propre Syn. :
de ce village que vinrent les Nande il y a Kámbale, Tsóngo
quelques siècles kotokoto (rad. kotokoto (-L%)) adv.
Kítsa (rad. Kitsá) n. 7 celui des jumeaux qui naît complètement ómwana anarondáyá
en second lieu, celui venant en premier lieu ábokókíhandá ínábabula kotokoto l’enfant
étant Ngurû chercha les membres de la famille, elle les
kitsárutsáru (rad. -tsarútsarú) adv. 7 drôlement, manqua complètement
sur un côté erigenda kitsárutsáru marcher kotsikotsi (rad. kotsikotsi (-L%))
drôlement en se courbant d’un côté catégoriquement erigana kotsikotsi refuser
kitsiga (rad. kitsiga (-L%)) mieux vaut. C’est catégoriquement
une expression qui introduit une exclamation kóyô (rad. koyóo) n. la mère Syn. : nyınya ̧́
̧́
kitsig’ıwalwáhó ̧́
ıwágénda Il vaut mieux ku̧ ku̧ ku̧ (rad. ku̧ ku̧ ku̧ (-L%)) idéophone pour
que tu partes tout de suite le bruit de craquement
kítswe kya ndâ adv. à moitié námágu̧ tá kuhi (rad. kuhi (-L%)) de quel village, d’où ní
kítswe kya ndâ je suis à moitié rassasié wá kuhi de quel village est-il ?
(litt. : ‘je suis rassasié une partie du ventre’) Kú̧le (rad. Ku̧ lé) n. nom propre donné au
kitu ̧ ̧ mbu̧mo (rad. -tumbu̧ mo (-L%)) quatrième enfant mâle
adj. 7 impoli, sans manières eríbya Kulétha n. Colette
kitu ̧ ̧ mbu̧mo être sans manières, très impoli kúlhembelhembe (rad. -lhémbelhembe (-L%))
kityâ (rad. kitia) en désordre akágendá n. 15/6 de manière gauche, maladroitement
kityákityâ il marche d’une manière eríwat’oko kindú kó málhembelhembe
désordonnée Var. : kityákityâ saisir quelque chose maladroitement
kityákityâ (rad. -kityákityâ) sans soucis kúmbe pour que nyısóndi ̧́ ̧re indi kúmbe íniása
Kiyíro (rad. Kigiro) Var. : Kigíro n. 7 nom propre je voudrais qu’il vienne
donné au premier enfant et signifiant kundi (rad. kundi (-%L)) adv. car, parce que
‘l’apprentissage’. Ses synonymes ngásalá naluhuká kundi námâlúha je me
anthroponymiques sont Kámbére, Palúku, repose finalement car je suis fatigué
Kámúha. Le premier-né est l’enfant par ku̧ndu̧ (rad. kundu̧ (-L%)) très ; extrêmement
lequel la mère apprend à s’acquitter de ses owéne ku̧ ndu̧ elle est très belle
kundulabirénge 128 lúháyáháya
kundulabirénge (rad. kundula-birengé) n. parents de garder pour longtemps cet enfant
un sorcier omulumy’oyú̧ ni qui naît après plusieurs frères ou sœurs morts
kundulabirénge cet homme est un sorcier ̧́
Syn. : Kabu̧ tırwáki ̧ Li ̧nalyábúta, Syágúswâ
kusangwâ (rad. kusangua) n. inv. parce que Kyábu̧ (rad. Kiabu̧ ) n. 7 nom propre signifiant
kútse (rad. kutsé) soit, ou alors ukángwamá ‘poubelle’
kútse u̧ kási ̧galâ vous me suivez ou vous kyabu̧likı
̧ ra
̧́ (rad. Kiabu̧ likira) n. 7 nom propre
restez signifiant : ‘ce qui est finalement obtenu
kutsíbu (rad. kutsibu) fort múhámbe kutsibú après une longue attente, une longue
kundi akálıre ̧́ tiens-le fort car il est doué recherche’. Il peut signifier aussi ‘heureux
d’une force physique extraordinaire akálıre ̧́ hasard’
kutsibutsibu il est très très fort Kyámákyâ (rad. Kyamákía) n. 7 nom propre
kwá mú̧hwá (rad. kwá mú̧hwá) peut-être Syn. : donné à un enfant né quand il fait enfin jour,
mbíno juste avant que l’enfant lui-même ou un
kwángu (rad. kuangú) rarement, peu ngámulolá membre de la famille ne meure, ce que l’on
ko kwángu je le vois rarement craignait justement
kwé nawe toi aussi kwé nawe wámátásyábyá Kyámôlóba (rad. Ki-amá-ólob-a) n. nom propre
wúti mais toi aussi, qu’est-ce qui t’arrive ? qui signifie : ‘c’est devenu bon marché’
Syn. : kó nagu Kyasonda (rad. Kyasonda (-L%)) n. 7 nom
kwé támi exclamation signifiant ‘vraiment, mais propre signifiant ‘c’est ce qu’il a cherché’. Il
non’ vient du verbe erisónda ‘chercher, désirer’,
kwê támi (rad. kué tamı)̧́ non mon cher et il a une double interprétation. (a) Le
kwéhi ̧ donc kwéhi ̧ akátamba ná múka peuple nande apprécie beaucoup les mâles
Kámbalé donc il se promène avec la femme sans pour autant dédaigner les femmes.
de Kambale (en d’autres mots, ce sont des Comme il arrive qu’un foyer n’ait que des
partenaires sexuels) enfants d’un même sexe, ce qui mécontente
kwenene (rad. kuenene (-L%)) adv. vraiment le père, quand la femme met au monde un
kwenene mówasu̧ ́ngıre ̧́ mugalá wagé y’ enfant de sexe opposé, on l’appelle
eBútembo as-tu vraiment rencontré mon fils Kyasónda ‘Désiré’. (b) Une femme a passé
à Butembo ? outre les conseils de ses parents qui
kwési ̧ (rad. -kuesı)̧́ alors, dans ce cas s’opposaient à son mariage. L’homme la
kwómú̧hwâ (rad. kwómú̧hwá) Var. : maltraite. Elle peut alors donner à son enfant
kwámú̧hwâ adv. inv. peut-être Syn. : le nom de Kyasónda ou Kyasonda. Dans ce
kwámu̧ ́hwâ cas, nous rejoignons le proverbe qui dit :
Kyabíro (rad. Kiabiro) n. 7 nom propre donné à ekyo wayibanda síkyélumâ ‘la blessure que
un enfant, traduisant le peu d’espoir des tu t’es faite toi-même ne doit pas te faire mal’

L-l

Lambê n. Lambert ̧́ n. Élizabeth


Lısa
lébe n. quelqu’un Iyó lébe yulyámba eki ̧rı ̧̂ c’est lítólere il faut. Ce verbe vient de eritoléra
quelqu’un qui m’a donné la patate douce ‘convenir’. Il peut aussi s’employer avec
lelele (rad. lelele) adv. très déprimé léro d’autres personnes : nyítólere, útólere,
wámányiyira lelele cette-fois vous m’avez átólere, tútólere, mútolere, bátólere pour
beaucoup déprimé signifier ‘il faut que je…’, ‘il faut que tu...’, ‘il
léro (rad. leró) adv. cette fois, cette fois-ci léro faut qu’il...’, ‘il faut que nous…’, ‘il faut que
námâgénda, léro námábúga cette fois-ci, je vous...’, ‘il faut qu’ils…’ útóler’
pars, cette fois-ci j’ai fini íwanátâgénda (íwanátágenda nga ngendó
Lhobhê n. Albert káguma) il faut partir (partir au moins une
lhú̧ngú̧lhu̧ngu̧ adv. avec lamentations akábu̧ga fois)
omó yiri nga lhú̧ngú̧lhu̧ngu̧ il parle tout en lú̧ba vite lu̧bálú̧ba très vite
se lamentant Lu̧bhıni ̧́ ̧ n. Albin
̧
Libéri ̧ n. Floribert Lufónzi n. Alphonse
Lıfe ̧́ n. Olivier Lufungúla (rad. Lufungulá) n. 11 nom propre
Liki ̧ sâ
̧ n. Alexandrine emprunté au swahili qui signifie ‘clé’. Son
̧
Linalyábúta ̧
(rad. Linalyabúta) n. 5 Lina. Nom synonyme est Lufungulo
propre chez les Nande signifiant ‘ce n’est Lugéndo (rad. Lugendo) n. 11 nom propre
qu’un nom que de l’engendrer’ donné à un enfant né au cours d’un voyage
linô (rad. linoo) maintenant lúháyáháya (rad. -háyáháya) adv. à la manière
Lúhi 129 mbômbô
du bouc akáteta lúháyáháya il couche les Lúsenge est censé rendre enceinte une femme
femmes à la manière d’un bouc restée longtemps sans concevoir et qui, pour
Lúhi (rad. Luhí) n. nom propre donné à un cela, passait pour stérile. Cette femme est
garçon né alors que ses parents s’étaient supposée avoir été choisie comme épouse par
réfugiés dans un autre pays ou dans un autre Lúsenge. Aussi, si, en fin de compte, elle
village suite à une guerre Syn. : Ndibíto, enfante contre tout espoir, son enfant
Mú̧sáyi ̧ Kásáyi ̧ s’appellera Lúsenge si c’est un garçon, ou
Lu̧kerési ̧ n. Lucrèce Mbólu̧, si c’est une fille
lundílundi adv. d’une manière spéciale akátetá Lu̧syâ n. Lucie
lundílundi il fait l’amour d’une manière Lutsaríya n. Rosalie
spéciale lutsibutsíbu (rad. -tsibutsibu) n. 11 de manière
Lúsenge (rad. Lusénge (-L%)) n. nom propre méchante akábyá ínianémúkola
donné à un garçon dont la mère est censée lutsibutsíbu il agit chaque fois de manière
avoir été mise enceinte par l’Esprit Lúsenge. méchante

M-m

mabyala (rad. mábiala (-L%)) Var. : n. 1/2 l’homonyme, la personne portant le


abómabyala n. 1/2 belle-mère même nom que soi
mágálígáli (rad. -gálígálí) adv. fièrement mbáhimbáhi adv. immédiatement, à l’instant
akágenda mágálígáli il marche fièrement même únyíleteréky’oko mbáhimbáhi
Magúlu (rad. Magulu) n. nom propre signifiant amène-le moi immédiatement
‘jambes’. Ce nom donné à un garçon peut Mbambû̧ (rad. Mbambu̧ u) n. nom
traduire la plainte de la mère qui, mal vue chronologique désignant l’enfant de sexe
par la famille de son mari, regrette en féminin né en quatrième lieu Syn. :
quelque sorte sa présence dans cette famille Kahámbu̧
maína (rad. mainá) n. 1/2 belle-sœur (emprunt mbê! (rad. mbê) eh bien ! Ce mot s’emploie
au swahili « maina ») comme exclamation kwê mbê! ambu
Malanıá̧ n. Mélanie yabéréki ̧ eh bien ! qu’est-ce qui se passe
Malengéra (rad. Malengerá) n. nom propre (litt. : ‘alors quoi ! il dit qu’il y a quoi’)
donné à un garçon né lors du coucher du Mbíndule (rad. Mbindúle (-L%)) n. nom propre
soleil (entre 16 et 18 heures) d’un enfant qui perturbe l’ordre des
̧́ n. Marie-Thérèse
Malıte naissances d’une série homogène. Le nom est
mamâ (rad. mamaa) n. 1a. la mère, la maman donné à l’enfant qui naît après un, deux, ou
Syn. : kóyô plusieurs enfants de sexe différent Syn. :
mangaha (rad. mangaha (-L%)) adv. à une heure Muhíndo, Kahíndo
pareille mbíno (rad. mbinó) adv. inv. peut-être
Mangarıta ̧́ n. Marguerite mbírírimbíríri différent emítsyé yikábya
Mangata n. Madeleine mbírírimbíríri les caractères des gens sont
Manwíli n. Manuel différents
Márata n. Marthe mbírírimbírírî différent abandú bali
Máriko n. Marc mbírírimbírírî les gens sont différents les
Másikâ (rad. Masíkaa) n. nom propre donné à uns des autres
l’enfant de sexe féminin né en premier lieu. mbolere (rad. mbolere (-L%)) adv. en paix
Selon Kavutirwaki, c’est un nom emprunté au mugéndé mbolere allez en paix
peuple Bhıra.̧́ Ce peuple, ne sachant pas Mbólu̧ (rad. Mbolú̧) n. nom propre donné à une
comment s’ordonnent les noms de personnes fille dont la mère est censée avoir été
chez les Nande, appelaient indifféremment fécondée par l’Esprit Lúsenge. Celui-ci est
Másikâ toute jeune fille et Balúku tout jeune censé rendre enceinte une femme restée
garçon. longtemps sans concevoir et qui, pour cela,
másule sans souci. Le mot est employé dans passait pour stérile. Cette femme est
l’expression erigotserá másule ‘se coucher supposée avoir été choisie comme épouse par
en mettant les mains sur ses organes Lúsenge. Lorsqu’elle enfante contre tout
génitaux, dormir sans se contrôler’ espoir, son enfant s’appellera Mbólu̧ si c’est
Máte (rad. Maté) n. nom propre donné au une fille, ou Lúsenge si c’est un garçon
troisième garçon Syn. : Kábú̧yahya, mbômbô adv. interjection que la personne près
Nzeréka, Kaseréka de vous utilise lorsque vous trébuchez ou que
matsinâ ̧ (rad. matsi ̧naa) Var. : abomatsi ̧nâ vous vous blessez
Mborósi 130 mu̧su̧ni ̧
Mborósi n. Ambroise Mú̧ku̧mu̧ (rad. Mukúmu̧ (-L%)) n. nom propre
Mbú̧sa (rad. Mbu̧sá) n. nom propre donné au signifiant ‘le guérisseur’
sixième enfant mâle Syn. : Kábu̧ ́sa Múlakirwa (rad. -lákirua (-L%)) n. 1 esprit divin
Mbwíno peut-être mbwíno anámundyasâ peut- qui veille sur nous. En cas de danger, on crie
être qu’il viendra son nom, on lui offre des sacrifices annuels et
mê wê oh mon Dieu ! c’est une façon de il intervient
s’exclamer Mú̧lékya (rad. Mulékıá̧ (-L%)) n. nom propre
̧
Midéyi ̧ n. Amédée signifiant ‘le conciliateur’. Une mésentente
minimini (rad. minimini (-L%)) adv. entre les conjoints prend parfois souvent fin à
hâtivement, très pressé akátu̧ ́hi ̧ra omó yiri la naissance d’un enfant. La réconciliation est
nga minimini il nous met dans la situation alors considérée comme l’œuvre de l’Esprit
d’agir très hâtivement supérieur Mu̧ ́lékya. Aussi donne-t-on son
mirembe (rad. mirembe (-L%)) paix. On emploie nom à l’enfant, symbole de la réconciliation.
ce mot pour souhaiter la paix à quelqu’un Ce nom est donné à un garçon
móbulé espèce de móbulé mú̧si ̧ngo w’ıku̧ ̧́ ́li ̧mu̧ Mú̧lembéri ̧ (rad. Mulémberi ̧) n. nom propre
espèce de revenant souterrain signifiant ‘le gardien’. Mu̧ ́lembéri ̧ est l’Esprit
momó- (rad. momó-) bien que, même si supérieur qui veille sur les petits enfants en
(s’emploie comme préfixe) l’absence de la mère. Donner son nom à son
momótwanámákú̧lıga, ̧́ ̧́
sınyası ̧́ ng’ ulí ndi enfant, c’est placer celui-ci sous la protection
même si nous t’acceptons, je ne sais pas qui privilégiée de Mú̧lembéri.̧
tu es mu̧ligólo
̧ (rad. muli ̧golo) n. hier
mónzo attention, donc monzw’ i ̧yéhe attention, Múmbére (rad. Mumbéré) n. nom propre donné
c’est non mónzo ka wé yôyo vous voici au fils premier-né Syn. : Kámúha, Kigíro,
donc ! Muháso, Kámbére, Nzánzu, Palúku
múhanda (rad. muhánda (-L%)) de manière mu̧nábwıre ̧́ (rad. mu̧nabúire) ̧ aujourd’hui
étrange abó ni bandú múhanda ces gens Múnika n. Monique
sont étranges múraha (rad. -ráha (-L%)) aussi grand que ní
Muháso (rad. Muhaso) n. 1 nom propre donné múrahá nage il est aussi grand que moi
au fils, premier né Syn. : Múmbére, Palúku, Var. : kíraha
Nzánzu musâ (rad. -saa) Var. : kisâ, hasâ n. seulement,
Múháso (rad. -háso) n. 1/2 un nom donné au simplement, singulièrement, gratuitement,
fils premier né ayant le même sens que nu, pour rien uyíkétere Nyamuhanga musâ
Múmbére, Nzánzu ou Palúku. Le mot est aie confiance uniquement en Dieu créateur
formé du même radical -has- erihása ukámba busâ vous me donnez gratuitement
‘commencer’ ábana basabasâ seulement les enfants
Mú̧hési ̧ (rad. Muhésı)̧́ n. nom propre signifiant eríbya busâ être nu erıkwa ̧́ busâ mourir
‘le forgeron’ pour rien, souffrir pour rien eríkola busâ,
Múhíma (rad. Muhímá) n. 1 un esprit protecteur eríkola buyíra travailler pour rien. L’autre
de la famille auquel on sacrifie parfois. On forme est donc un synonyme
dépose tous les jours un peu de nourriture Mú̧sabú̧li ̧ (rad. Musábuli ̧) n. nom propre
dans la maisonnette qui lui est destinée signifiant ‘sauveur’. Mú̧sabú̧li ̧ est un esprit
Muhíndo (rad. Muhindo) n. 1. nom propre invoqué quand la famille a des difficultés ou
donné à un enfant qui vient interrompre une lorsqu’un homme a échappé à un danger
série homogène d’enfants de même sexe imminent. Ce nom est donné à un garçon en
Mu̧hongya (rad. Muhongi ̧a (-L%)) n. nom donné souvenir d’un bienfait quelconque de la part
à un enfant venant au monde après un de l’esprit Mú̧sabu̧ ́li ̧, lequel esprit n’est autre
accouchement très laborieux Syn. : que Nyamuhanga, Dieu
Kahongya Mú̧sáyi ̧ (rad. Musáyı)̧́ n. nom propre donné à un
múka (rad. -ká) n. 1/2 l’épouse de. Ce mot doit garçon né lorsque ses parents s’étaient
obligatoirement être suivi du nom du mari, réfugiés dans un autre pays ou dans un autre
múká Kabu̧ tírwáki ̧ Kámbale ‘l’épouse de village suite à une guerre
Kabu̧ tírwáki ̧ Kámbale’ Mu̧sóki ̧ (rad. Musoki ̧) n. 1 nom propre donné à
múkakâ (rad. -kákaa) n. 1/2 la grand-mère la fille aînée. Il est synonyme de Kanyerê
paternelle ou maternelle. La grand-mère est Músubáhô (rad. Musúbahóo) n. nom propre
considérée comme l’épouse du petit-fils et ils signifiant ‘celui qui a remplacé l’autre’
s’adonnent ensemble à des jeux de músúne gibier ekítego kiri músúne le piège a
complaisance comme entre mari et femme un gibier Var. : ekítegó músúne
Múkándirwa (rad. Mukándírua (-L%)) n. mu̧su̧ni ̧ (rad. -suni ̧ (-L%)) adv. état de piège. Le
nom propre donné à un enfant bien aimé terme s’emploie dans l’expression émbwá
dont on n’aimera pas se séparer ̧́
yıkere mu̧ su̧ ni ̧ ; émbwá yıkere ̧́ mu̧ su̧ ni ̧ le
Mú̧téti ̧ 131 Ntónde
chien est assis de façon à pouvoir attraper un avant-hier ásá mwálindilindi il est venu
gibier avant-hier mwálindí ímónagénda je pars
Mú̧téti ̧ (rad. Mutéti ̧) n. nom propre signifiant ‘le après-demain
fornicateur’. Il est donné comme surnom à un mwálindi (rad. mualíndi (-L%)) n. avant-hier
homme coureur de jupons mwanya alternativement mwanyá ínaholá
Mútsuba (rad. Mutsúba (-L%)) n. nom propre nyitanátátheseká nyityâ mieux vaut mourir
donné à l’enfant qui naît après un autre que de souffrir ainsi
enfant mort et qui, pour ainsi dire, le mwanyá ndá adv. manière de ní mwanyá ndá
remplace ou le fait renaître. Les Nande ̧́ ga tuti sítwendísyagénda c’est une
w'erıbu̧
croient à la réincarnation. Donc celui qui est manière pour nous de dire que nous ne
décédé renaîtrait en son frère cadet ou en sa partons plus
sœur cadette Syn. : Kátsuba
mwálindi (rad. -álindi (-L%)) n. après-demain,

N-n

na avec, et i ̧ngyé na mugalá w’etu moi et mon arrivé, il s’est alors endormi
frère (litt. : ‘moi et notre frère’) nga comme, si ali nga Kámbale il est comme
nábî mal eríwat’ omundú yo nábî maltraiter Kambale ngá tu̧nalyagendá lú̧bá,
quelqu’un erıli ̧́ sy’̧ omundú yo lúbî faire tunálwandihiká ̧ oko sáhâ si nous étions
manger quelqu’un dans de mauvaises partis plus tôt, nous serions arrivés à temps
conditions eríwat’ omundú yo búbíbúbi Ngabhu̧lyéri ̧ n. Gabriel
maltraiter quelqu’un Syn. : lúbî, búbî nganábî (rad. -ngánabii) adj. beaucoup Halí
náhináhi depuis des temps immémoriaux mbene sínganábî il y a beaucoup de chèvres
Náhináhi kobyanabyá bitya les choses ont ngéndo (rad. ngendo) fois. Le mot dérive du
toujours été comme cela verbe eri-génda ‘aller’ et il est employé
náho mais, alors, donc kwé náho mwakwıré ̧́ comme multiplicatif ngendó kabiri deux fois
yóki ̧ dis donc, qu’est-ce que vous faites là- erigenda ngendongéndo aller plusieurs fois
bas ? Var. : ngendongéndo
nákwá vraiment ? c’est un mot employé pour ngererê (rad. N-ke-reree) adv. sans nuages
poser une question obú̧tu̧kú̧ bwábyá ngererê le ciel était clair,
námú̧hwâ souvent sans un seul nuage. Le terme dérive de
ndangalıri ̧́ ̧ tard wámíbukira amákalá wo eríkyâ (-ké-) ‘faire jour’
ndangalıri ̧́ ̧ vous vous souvenez des braises Ngerikóri̧ ̧ n. Grégoire
assez tardivement nginga quand bien même, même si ná nginga
ndeke adv. bien wıkalé ̧́ ndeke assieds-toi bien unálwéré u̧káthu̧mikâ ̧ quand bien même tu
Ndibíto (rad. Ndibito) n. nom propre donné à un es malade, tu continues à travailler Var. : ná
enfant né pendant la fuite liée à une guerre. nginga
Le terme signifie ‘fuite’ du verbe eritibíta ngoko (rad. nga oko) comme, ainsi que anási ̧
‘fuir’ Kámbale ngokw’ âbyá ínabírigul’
Ndiríya n. André amatúnda il sait que Kambale avait déjà
Ndóni ̧ n. Antoine acheté les fruits anásı ̧́ ngoko Kámbale
ndulinduli (rad. ndulinduli (-L%)) adv. très akándyasá mu̧nábwıre ̧́ il sait que Kambale
rempli ekitirí kyoswıre ̧́ ndulinduli le panier viendra aujourd’hui
est très rempli, au point que la nourriture qui ngongotê (rad. ngongotee) adv. Vide. Le terme
se trouve au-dessus peut se déverser par terre est employé dans l’expression eritengá
ndú̧mbû̧ (rad. ndu̧ mbúu) complètement nu ni ̧ ngongotê puiser la bière de la calebasse tout
mú̧kali ̧ ali ̧ ndú̧mbû̧ c’est une femme qui est en montrant aux gens présents que c’est vide
complètement nue Ngorikóri ̧ ̧ (rad. Ngorikorı)̧́ n. Grégoire
Ndú̧ngo (rad. Ndu̧ngó) n. nom chronologique Ngosi ̧ n. Augusti
donné au septième enfant de sexe masculin ni v. c’est nı ̧́ mú̧kalı ̧́ múkulu c’est une femme
ou féminin, qui est censé être le dernier-né âgée
de la famille Syn. : Kátu̧ ́ngo ̧́
nıbhwâ alors, mais Syn. : nıkwâ ̧́
neryó neryo adv. immédiatement kw’ níbyâ (rad. nibía) alors, dans ce cas, en fait
ánámálw' ınásá ̧́ neryó neryo il est alors nıkwấ̧ alors, mais
venu immédiatement níndi c’est qui ?
neryo neryó... (rad. nerio (-L%)) alors ámáby’ Noro n. Norbert
ábi ̧hıká,
̧́ nery' ámágotséra après qu’il soit Ntónde (rad. Ntondé) n. nom propre d’un esprit
nya 132 obu-
supérieur. Selon les recherches de ‘sais-je !’ u̧kándıryá ̧́ ki ̧ nage nyasi ̧ que
Kavutirwaki, il est le fils de la déesse mangerez-vous ? Le sais-je ? (litt. : ‘moi je
Nyabingi, l’esprit de l’abondance, et son sais !’)
sanctuaire s’appelle éngórwê Nyási ̧ n. Ignace
nya (rad. nya-) particule signifiant ‘mère de’ nyiki̧ sı ̧ yâ
̧́ (rad. -ki ̧si ̧yáa) Var. : u̧ ki ̧sıyâ,̧́ etc. v.
Kámbale, nyaKámbale Kambale, la mère de être sur le point de. C’est un verbe défectif.
Kambale Seul le marqueur du sujet est préfixe au
Nyábátende (rad. Nyabáténde (-L%)) n. verbe hakisíyá ̧ bíro bisatú íniagénda il ne
Nom propre signifiant la mère des circoncis. reste plus que trois jours pour qu’il parte
Traditionnellement, les adolescents d’un nyıri ̧́ ngyê
̧ (rad. nyí ri i ̧ngye) mais. Litt. : ‘si
même âge étaient rassemblés en un lieu c’était moi’. D’autres formes sont áliyê ‘si
éloigné des profanes, femmes ou tout mâle c’etait lui’, tú̧li ̧twê ‘si c’était nous’. Toutes
incirconcis, et de préférence dans la brousse ces formes peuvent se traduire par ‘mais’
où les jeunes gens vivaient reclus en nyiwíte (rad. -wité) Var. : uwíte, awíte, tuwíte,
compagnie des initiateurs. C’est au cours de muwíte, bawíte v. verbe défectif signifiant
cette réclusion qu’on initiait les jeunes gens ‘avoir’. Il est formé du marqueur de sujet et
aux mystères de la vie (initiation sexuelle) et du radical -wíte
qu’on pratiquait à vif la circoncision dans un nyóko (rad. nyoko) Var. : abonyóko n. 1/2 ta
ensemble d’entraînements ascétiques pour mère nyokw’ áyiréhi ̧ où ta mère est-elle
former le jeune homme. C’était une véritable allée ?
école. Si l’enfant qui naissait durant cette nyókólúme (rad. nyokólúme) Var. :
période était une fille, on lui donnait le nom abonyókólúme n. 1/2 oncle maternel (litt. :
de Nyábátende ‘la mère des circoncis’ et si ‘la femme homme’
c’était un garçon, on l’appelait Kátende. Nzáma (rad. Nzama) n. 9 nom propre signifiant
Nyábingi (rad. nyabíngi (-L%)) n. nom propre ‘le malheureux, le pauvre’. Il est donné à un
signifiant ‘mère de l’abondance’ donné à enfant mâle né au moment où ses parents
l’enfant né au temps de l’abondance. Il faut traversaient une crise économique
distinguer celle-ci de Nyábingi, l’Esprit Nzánzu (rad. -nzanzú) Var. : enzánzu n. 9/10 le
supérieur féminin de l’abondance. La fille qui premier enfant mâle Syn. : Kanyerê;
manifeste les signes révélateurs de sa Kámúha, Palúku, Balúku̧
présence est médium, porte son nom et Nzéli ̧ n. Anselme
entretient sa présence au sein de la famille. Il Nzeréka (rad. Nzereka) n. nom propre donné au
arrive aussi que Nyabingi fasse connaître, troisième enfant mâle Syn. : Kaseréka,
par les songes ou l’intermédiaire d’un Kábúhahya, Máte, Kámatê
médium, le désir qu’une fille à naître lui soit nzi ̧ le bruit du grand tambour
vouée. Les parents sont obligés alors de Nzúbâ (rad. Nzubáa) n. nom propre donné à
donner son nom à la première fille qui naîtra l’enfant qui naît après un autre enfant mort,
nyamahindi (rad. -nyamahindi (-L%)) et qui pour ainsi dire le remplace ou le fait
Var. : abonyamahindi n. 1/2 une personne renaître. Les Nande croient à la
avec de très larges hanches (litt. : ‘la mère réincarnation. Donc celui qui est décédé
des hanches, l’origine des hanches’) renaît en son frère cadet ou en sa sœur
Nyamuhanga (rad. nyamuhanga (-L%)) n. cadette Syn. : Kátsuba, Músubáhô
Dieu, le dieu suprême chez les Nande. Le Nzyábakê (rad. -Nzyábakê) n. nom propre
terme vient de deux autres : nya ‘la mère’, donné au septième enfant de sexe féminin et
erihangíka ‘créer’. Il est donc la mère de la qui signifie nyi ̧-ki ̧-sıgá ̧́ bákê ‘il m’en reste
création, l’origine de la création peu’, un euphémisme pour dire ‘je n’en aurai
nyána mot employé comme insulte wáyírá mo plus beaucoup’. On donne ce nom à l’enfant
na nyáná! ngangándi ̧kú̧lakya vous semblez qu’on croit être le dernier à naître ou qui
plaisanter avec moi ! Je vais vous frapper précède le cadet de la famille
nyasi ̧ (rad. nyasi ̧ (-L%)) exclamation qui signifie

O-o

obhulafô (rad. -lafoo) n. 14 plafond (emprunt óbólo (rad. -olo H) n. 14 la douceur de caractère
au français) obóngo (rad. -bongó) n. 14 la cervelle
óbhwosélyâ (rad. -óselıa)
̧́ Var. : óbhosélyâ obu- (rad. -bu-) préfixe nominal -bu- de la classe
n. 14 un type d’arbre (ce mot est 14 indiquant la façon de faire quelque chose
probablement un emprunt) ou la récompense relative à cette action.
óbúba 133 obu̧gılı
̧́ gi
̧́ li
̧ ̧
Cette récompense consiste la plupart du chose à plusieurs, la récompense donnée
temps en un morceau de viande ou une pour une scission ou un partage
portion de nourriture supplémentaire à la obu̧gábi ̧ (rad. -gabi ̧) n. 14 le partage, la divison
ration ordinaire. Ce préfixe aussi peut entre plusieurs, la récompense donnée à la
indiquer le lieu personne qui partage (normalement la
óbúba (rad. -uba H) n. 14/6 la peur, la crainte, personne qui est chargée de partager un
une extrême révérence morceau de viande entre plusieurs autres
obú̧balya (rad. -bália̧ (-L%)) n. 14/6 le personnes s’attribue un morceau
médicament (litt. : ‘ce qui fait échapper, ce supplémentaire et prétend que c’est la
qui sauve’) récompense pour son travail)
obúbámbê (rad. -bámbée) n. 14 l’étalage de la obúgága (rad. -gágá) n. 14 les habitudes, les
peau manières
obúbátsi (rad. -bátsi) n. 14/8 le médicament, le obú̧gáli ̧ (rad. -gálı)̧́ n. 14, 6 Var. : amágáli ̧ la
remède, le poison. Ce terme fait penser aux souffrance, la peine. Le terme est
écorces d’arbres que l’on taille avec la hache généralement utilisé au pluriel, amágáli ̧.
et que l’on utilise comme médicament, Cependant, pour les peines et souffrances
spécialement pour le lavage de l’estomac et d’ordre moral, on utilise amáligo. amágálı ̧́
pour guérir plusieurs sortes de maladies dont w'omútwê les maux de tête
on croit que l’origine est liée à des toxines obúgáli (rad. -gálí) n. 14 empreinte de pied
situées dans l’estomac obugánda (rad. -Ganda) n. 14 Ouganda.
obúbhese (rad. -bhése (-L%)) n. 14 les restes de L’Ouganda (pays d’origine des Nande) d’où
pâte qui sont collés dans la marmite ils sont sortis au XVIIe siècle à la suite d’une
obubhóndê (rad. -bhondée) n. 14 la relation des grande disette causée par les sauterelles
frères et sœurs, d’un conjoint, le repas offert venant du Sahel. Les Nande s’en allèrent à la
à cause de cette relation Obubhóndebhóndê recherche de nouvelles terres arables et
l’exagération dans le profit qu’on tire du fait vinrent s’installer sur le territoire actuel
d’avoir cette relation, d’être frères ou sœurs obugánda (rad. -gandá) n. 14 le célibat Syn. :
d’un conjoint obusímbi
obú̧bhu̧nê (rad. -bhúnee) n. 14 une entorse obu̧ganyıri ̧́ ̧ (rad. -ganyiri ̧) n. 14 pitié, pardon
Syn. : obú̧bhu̧ ni ̧ki ̧re omútimá w’obu̧ ganyıri ̧́ ̧ un cœur plein de
obú̧bhu̧niki̧ rȩ (rad. -bhú̧nikire (-L%)) pitié, un cœur miséricordieux
n. 14/6 une entorse Syn. : obú̧bhu̧nê obú̧gasu̧ (rad. -gásu̧ (-L%)) n. 14/6 la royauté, le
obúbî (rad. -bíi) n. 14 caractère de ce qui est sultanat
mauvais, méchant, laid obúgáta (rad. -gáta) n. 14 paresse. Faire la
obú̧bisóbı
̧ ̧́ (rad. -bıso)
so ̧́ n. 14/6 secrètement, grasse matinée est aussi considéré comme
en cachette eríryá bu̧ ́bi ̧sobi ̧so manger en une manifestation de paresse (ne pas pouvoir
cachette se lever tôt pour commencer le travail). En
obubóndo (rad. -bondó) n. 14/6 palmier, général, les Nande se lèvent au premier chant
raphia du coq (vers 5 ou 6 h) pour commencer les
obúbóno (rad. -bóno) n. 14 le ricin émbóno, travaux des champs ou commencer un long
esyómbóno ricin, grains pour la fabrication voyage. Comme le soleil se lève tôt, il faut
de l’huile de ricin qu’on le devance avant qu’il ne vienne
obúbugu (rad. -búgu (-L%)) n. 14/6 le régime de ramollir l’organisme
bananes plantains, le bananier eríbugu la obu̧gémbi ̧ (rad. -gembi)̧ n. 14 récompense
banane plantain ekísáká ky’obúbugu une donnée à la personne qui coupe les cheveux
main de bananes plantains obúgéndero (rad. -géndéro (-L%)) n. 14 la
obubúya (rad. -buya) n. 14 la beauté du corps, procédure pour réussir eriminy’oko mundú
un bel aspect physique kw’obúgéndero savoir comment s’y prendre
obudingo (rad. -dingo (-L%)) n. 14 rachitisme avec quelqu’un
Syn. : obumenzemenze obúgére (rad. -géré) n. 14 l’intelligence
obudo (rad. -do (-L%)) n. 14 champignon, sorte obú̧gérya (rad. -gerıá̧ (-L%)) n. 14 la
de champignon comestible poussant sur les récompense donnée à la personne qui goûte à
troncs d’arbre dans la forêt la nourriture pour voir si elle est à point
obúdúndê (rad. -dúndée) n. 14 le fait de faire le (récompense consistant généralement en un
mouvement de ressort, le fait pour une petit morceau de viande ou en une autre
femme (grosse en général) de faire trembler partie de la nourriture). Le terme s’applique
son postérieur en marchant aussi pour un partenaire (surtout une femme)
obúduwê (rad. -dúwee) n. 14 un type de serpent qu’on envoie pour tester si elle fait bien
obúgábane (rad. -gábane (-L%)) n. 14 scission, l’amour
le fait de faire scission ou de se partager une obu̧gılı̧́ gi
̧́ li
̧ ̧ (rad. -gilıgíli
̧́ ̧ (-L%)) n. 14 le silence
obugóma 134 obuhyâ
obugóma (rad. -goma) n. 14/6 juillet, mois allé’)
dédié aux Bito. ̧ Selon Kavutirwaki, leurs obúhanyahanya (rad. -hányahanya (-L%))
proverbes sont : (a) amáligw’akámbalaya adv. 14 d’une manière très malheureuse
ngóhe ‘la misère fait habiller d’un fil’. Il obúhára (rad. -hárá) n. 14 relation parentale
signifie qu’à force d’être miséreux et dans entre une personne et son ou ses neveux, fils
l’extrême pauvreté, on finit par ne plus rester du frère. Ces neveux peuvent se lancer de
qu’avec un seul fil mince de son habit qu’on grosses injures impunément
avait quand on était dans l’abondance ; (b) obú̧hasi ̧ (rad. -hási ̧ (-L%)) n. 14 malheur
ów’ óbuno bwangú bukámugobolerâ ‘qui a obú̧hasyô (rad. -hási ̧o) n. 14/6 le malheur
la parole facile, parlant de tout facilement et obúhatatanê (rad. -hátatanee) n. 14 étroitesse,
de n’importe quelle manière, cela lui attire le fait d’être à l’étroit. Tout incident venant
des ennuis’. Ceci signifie que le silence est de ce fait
d’or obúhému (rad. -hémú) n. 1/2 le fait d’être
obugómbe (rad. -gombé) n. 14 la servitude pingre, l’avarice
obú̧gú̧li ̧ (rad. -gúlı)̧́ n. 14 la vente, la récompense obuhére (rad. -here) n. 14/6 la gale
qu’on donne à celui qui a réussi à nous obúherê (rad. -héree) n. 14/6 le sacrifice
procurer à bon prix une denrée rare obú̧herú̧ki ̧ (rad. -héruk-i ̧) n. 14 les noces.
obú̧gú̧lya (rad. -gúli ̧a (-L%)) n. 14 prix de la Lorsque la future mariée quitte le toit
vente paternel et se rend dans la maison nuptiale,
obúguma (rad. -gúma (-L%)) n. 14 l’union, la elle est accompagnée de toute sa famille et
solitude, le fait d’être enfant unique ou d’être de tous ses amis et amies. Durant le trajet, on
seul dans une affaire danse, on chante
obugúndâ (rad. -gundáa) n. 14 le fait d’être sous obuhigulíro (rad. -higuliro) n. 14 endroit de
la juridiction d’un chef dépôt omondá símuli buhigulíro il n’y a
obu̧gu̧ru̧gú̧ru̧ (rad. -guru̧guru̧) n. 14 étrangeté, pas de dépôt dans le ventre
banditisme, comportement bizarre obúhíma (rad. -hímá) n. 14 une maisonnette
lek’obu̧ gu̧ ru̧ gú̧ru̧ cesse le banditisme dans les champs où l’on sacrifie aux esprits,
óbuha (rad. -ha H (-L%)) n. 14 rival omú̧kalı ̧́ par extension, le temple, l’église
w’óbuha la femme rivale obú̧hıngi
̧́ ̧ (rad. -híngi ̧) n. 14 nourriture pour les
obúhaga (rad. -hága (-L%)) n. 14 le camp des travailleurs
lépreux. Ce sont les colonialistes qui ont obúholerwa (rad. -hólerua (-L%)) n. 14/6 le
introduit l’habitude de placer les lépreux veuvage
dans des camps. Autrefois, ils restaient dans obúholo (rad. -hólo (-L%)) n. 14/6 la paix, la
leurs familles et vivaient sans discrimination tranquillité, le calme. Pour dire au revoir, on
aucune, même lors des repas utilise le terme búholo ou bien u̧ si ̧gálé
communautaires où l’on mangeait avec les búholo ‘reste en paix’, ugéndé búholo ‘pars
mains en paix’
obúháka (rad. -háká) n. 14 la discussion obúhongolê (rad. -hóngolee) n. 14 action de
eríkub’obúháka discuter en paroles sans en dépecer une bête sans lui briser un os
venir aux mains obu̧hóti ̧ (rad. -hotı)̧́ n. 11/14 le haricot. C’est la
obúhákáháka (rad. -hákáháká) n. 14 la façon nourriture de base chez les Nande
de discuter indéfiniment obú̧hû̧ (rad. -hú̧u) n. 14 le froid
obúháko (rad. -hák-o) n. 14/6 la mamelle d’une obúhugu (rad. -húgu (-L%)) n. 14 l’amitié oyú̧
femelle (animal) en gestation ou donnant le ̧
nitasi ̧ búhugu celui-ci est un visiteur qui

sein tient à partir après qu’il a mangé plusieurs
obu̧hangámi ̧ (rad. -hangami ̧) n. 14 la paix, la poules partout où on le reçoit
récompense donnée au conseiller obúhula (rad. -húla (-L%)) n. 3/4 vermine qui
obu̧hangıki ̧́ ̧ (rad. -hangiki ̧) n. 14 la création, le habite dans un trou dans le sol Syn. :
fait de créer. La récompense attribuée à celui omúswâ
qui nous a créés (notamment les sentiments obuhulúla (rad. -hulula) n. 14/6 la chaîne
de reconnaissance sans cesse adressés à Dieu óbu̧hwa (rad. -u̧ hua H (-L%)) n. 14/6 la jalousie
pour avoir créé l’univers) (notamment entre co-épouses chez le
obuhángwa (rad. -hangúa (-L%)) n. 14 la polygame), le fait d’être des neveux, la
prédestination éri ̧ná ly’obuhángwa le nom relation qui se crée entre une personne qui
dédicace, le nom de prédestination vit en concubinage avec celle qui est
obúhanya (rad. -hánya (-L%)) n. 14/6 le légalement mariée syátáhıbwê, ̧́ ̧
agendire
malheur búhanya bwage malheur à moi okó bu̧ hwa elle n’est pas mariée, elle est
obúhanya sıbu̧ ̧́ lw’ ohóbwáyi ̧re le malheur allée seulement cohabiter avec un homme
ne quitte jamais l’endroit où il s’est installé qui était déjà marié
(litt. : ‘le malheur ne vient pas de là où il est obuhyâ (rad. -hia) n. 14/6 la fosse creusée dans
obúhya 135 obúkérê
la forêt pour attraper le gibier erítoger’omo obúkanga (rad. -kánga (-L%)) n. 14/6 sorte de
buhyâ tomber dans une affaire, une situation jeu qui exige un partenaire Syn. : entebha,
difficile dont on ne sait pas sortir. Litt. : eyi ̧sımbi
̧́ ̧
‘tomber dans une fosse’ obúkánga (rad. -kángá) n. 14/6 sorte de jeu
obúhya (rad. -hía (-L%)) n. 14 une blessure qu’on appelle en swahili « Mángulâ », la toile
résultant d’une brûlure d’araignée
obúhyê (rad. -híe) n. 14 la brûlure (lésion obúkangírâ (rad. -kángiráa) n. 14 chaleur
produite sur le corps sous l’action de la provenant du feu
flamme, de la chaleur ou de quelque chose de obú̧kángiri ̧ rya ̧ (rad. -kángiriri ̧a (-L%)) n. 14
chaud) professorat Syn. : -ig-is-i-a (-L%) obwıgi ̧́ ̧sya
obú̧hyô (rad. -hıo) ̧́ n. 14 le troupeau d’animaux obú̧kangırya ̧́ (rad. -kángirıá̧ (-L%))
(domestiques ou sauvages) n. 14/6 la beauté éclatante
obukâ (rad. -bukaa) n. 14 l’amitié óbu̧kálw’ obukanyiramunga (rad. -kanyiramunga
omó bundi buká bu̧kánokay’ óbundi. Ce (-L%)) n. 14/6 une pile de choses déposées
qui vient d’une relation d’amitié renforce une les unes sur les autres
autre amitié. Ceci se dit d’un cadeau que l’on obúkányirámunga (rad. -kányíramúnga
reçoit et que l’on envoie chez une autre (-L%)) n. 14 une pile de beaucoup de
personne. C’est, par exemple, lorsqu’on reçoit obúkárame (rad. -káráme (-L%)) n. 14/6 une
plusieurs calebasses de bière. On préparera grande colère, la force avec laquelle on agit
des cadeaux pour celui qui a envoyé la bière, violemment sur un autre
mais le récepteur de ces calebasses de bière obúkatanê (rad. -kátanee) n. 14 la séparation,
peut en envoyer ailleurs, question de le divorce
renforcer son amitié avec cette tierce obukatarakatara (rad. -katarakatara (-L%))
personne n. 14 le vagabondage
obukágáti (rad. -kagátí) n. 14 les écailles obúkatikanê (rad. -kátikanee) n. 14 la façon de
obúkalakalirê (rad. -kálakaliree) v. 14 la force, tendre quelque chose (un arc, par exemple)
l’entêtement obú̧kátsi ̧ (rad. -kátsi) n. 14/6 le fait d’être
obú̧kalángi ̧ (rad. -kálangi ̧) n. 14 une martyr
récompense donnée à la personne qui a grillé obúkatulê (rad. -kátulee) n. 14/6 la façon de
quelque chose et qui consiste généralement séparer deux choses intimement liées
en une portion supplémentaire de ce qu’elle a obúkê (rad. -kée-) n. 14 la petitesse (de taille)
grillé obúké síkíréma la petitesse de taille n’est
obúkalê (rad. -kálee) n. 14/6 la force, la sévérité, pas un handicap obúkébúké bwíwe
la méchanceté, l’intransigeance bu̧ labıryê ̧́ son amaigrissement dépasse la
obúkáli (rad. -káli) n. 14/6 la force physique, la mesure, il est trop maigre
méchanceté obúkalí bw’etába la force du obúkébúkê (rad. -kébúkée) n. 14/6
tabac amaigrissement obúkébúké bw’ íwe
obúkalihê (rad. -kálihee) n. 14 l’amertume, le bu̧labıryê ̧́ son amaigrissement est exagéré, il
goût de trop salé obúkalihé bw’ ebyályá est trop maigre
bwámátum’íbitásíha l’amertume de trop obúkébúkê (rad. -kébúkée) n. 14 rougeole
saler ôte sa saveur à la nourriture Syn. : obúsérwê
obú̧kalihya
̧ (rad. -kálih-i-a (-L%)) n. 14/6 obúkehê (rad. -kéhee) n. 14 le fait de diminuer
l’amertume ou le fait de mettre trop de sel de volume ou de quantité
dans la nourriture, ou encore le don obukekéra (rad. -kekera) n. 14/6 une racine
malheureux de rendre toute nourriture que comestible
l’on touche amère et immangeable omú̧kaly’ obukénde (rad. -kendé) n. 14 amaigrissement au
oyú̧ awíté kıkalı ̧́ ̧́
hya cette femme rend niveau des hanches Syn. : obwína
amère toute nourriture sur laquelle elle met obúkengê (rad. -kéngee) n. 14 respect, égard
la main obúkenyulirê (rad. -kényuliree) Var :
obúkalikáli (rad. -kálikáli) n. 14 résistance, emíkenyulirê n. 14, 4 la façon de couper ou
entêtement omúkalíkáli le têtu, l’intraitable de détacher une carotte de maïs. Un
obúkama (rad. -káma (-L%)) n. 14/6 le fait propriétaire du champ récolte ses carottes de
d’être roi ou chef. Le territoire sur lequel on maïs bien autrement qu’un voleur de carottes
règne comme un chef. La royauté. La dîme de maïs. Dans ce cas, on utilise le pluriel, car
que l’on reçoit de ses sujets du fait qu’on est ce sont deux façons différentes de récolter
chef ou roi obúkérê (rad. -kérée) n. 14 la récompense
obúkamáta (rad. -kámatá) n. 14/6 banane donnée à celui qui a égorgé (la chèvre) et qui
obú̧kamú̧li ̧ (rad. -kámul-i ̧) n. 14 le prix qu’on consiste en un petit morceau de viande qu’on
donne au brasseur pour son action lui donne pendant le repas communautaire,
obukánga (rad. -kangá) n. 14 la toile d’araignée en supplément de sa part habituelle
obúki, óbúki 136 obukwa
obúki, óbúki (rad. -úki) n. 14/5 miel erisihá métaphysique qu’est la vie
ng’obúki être délicieux comme le miel Syn. : obukónzo (rad. -konzó) n. 14 la montagne, les
omusónge montagnes habitées
obúkíkê (rad. -kíkée) n. 14/6 le barrage obúkótê (rad. -kótée) n. 14 longue vie ngákúha
obúkíké bw’ekísalala le barrage d’un búkótê je te souhaite longue vie (litt. : ‘je te
torrent donne une longue vie’)
obú̧kimi
̧ re ̧ (rad. -kımire ̧́ (-L%)) Var. : emıki ̧́ mi ̧ re ̧ obu̧kóthi ̧ (rad. -kothi)̧ n. 14 cogner, récompense
n. 14, 4 la façon de descendre (d’un arbre ou donnée à celui qui a cogné un porc, par
d’une colline) exemple en le tuant
obú̧kimı̧ ro ̧́ (rad. -kımiro) ̧́ n. 14 une descente, un obúkû (rad. -kúu) n. 14 plante médicinale
endroit très incliné tukábísenyer’ obúkubhithire (rad. -kúbhithire (-L%))
omóbú̧ki ̧mıro ̧́ nous avons coupé le bois de n. 14 la manière de verser ou de renverser
chauffage dans la descente quelque chose
obú̧kimu ̧ ̧ kalire (rad. -kımukalire ̧́ (-L%)) n. 14 obúkubhithiro (rad. -kúbhithiro (-L%)) n. 14
la manière de descendre, la façon de s’y le lieu où l’on verse ou renverse des choses,
prendre pour descendre précipitamment d’un le lieu prévu à cet effet
sommet quelconque obúkubhítho (rad. -kúbhitho) n. 14 le fait de
obú̧kindi ̧ ̧ (rad. -kíndi ̧ (-L%)) Var : amáki ̧ndi ̧ verser ou de renverser
n. 14/6 le foie obú̧kú̧bi ̧ (rad. -kú̧bi) n. 14 le fait de rester
obú̧kınê ̧́ (rad. -kınée) ̧́ n. 14 la noirceur, la saleté orphelin
obu̧ ́kıné ̧́ bw’omútíma la noirceur du cœur obú̧ku̧bu̧kê (rad. -kú̧bukee) n. 14/6 la honte, la
(de celui qui a des mauvais sentiments) confusion, meurtrissure eriw’okó mútoka
óbwi ̧ragu̧ lu̧ si ̧bu̧ ́kınê ̧́ le fait d’être noir ne mú̧lyámu̧ ́si ̧galıryȩ́́ máku̧ bu̧ kê le fait de
signifie pas être sale tomber de la voiture lui a laissé des
obú̧kıru ̧́ ̧ (rad. -kíru̧) n. 14 le fait d’être muet. La meurtrissures
sottise. L’imbécillité. La stupidité. Le manque obúkubungula (rad. -kúbungula (-L%))
d’intelligence n. 14/6 la lutte
obú̧kiru ̧ ̧ ́kıru ̧́ ̧ (rad. -kíru̧ kíru̧ ) n. 14 de manière obúkubungulê (rad. -kúbungulee) n. la façon
très idiote, très stupide eríkolá bú̧ki ̧ru̧ ́kıru̧ ̧́ de malmener quelqu’un
agir de manière très idiote obú̧ku̧hi ̧ (rad. -kú̧hi ̧ (-L%)) n. 14 le fait d’être
obú̧kitsi ̧ ki̧ rê ̧ (rad. -kıtsikiree-)
̧́ n. 14 la manière court, petit
de mettre en travers obúkuku (rad. -kúku (-L%)) n. 14/6 l’avarice, le
obúkíyi (rad. -kíyí) n. 14 un empêchement fait d’être pingre
obú̧kókya (rad. -kókıá̧ (-L%)) n. 14/6 l’accueil obúkukúmbâ (rad. -kúkumbáa) n. 14 insectes
obúkolobo (rad. -kólobo (-L%)) n. 14/6 minuscules qu’on trouve sur les poules
l’oppression obúkulê (rad. -kúlee) n. 14/6 la grossesse
obukóndo (rad. -kondo) n. 14 la fornication, obúkulu (rad. -kúlu (-L%)) n. 14 le fait d’être
l’adultère. Jadis, un homme surpris en grand de taille ou de grade
flagrant délit d’adultère était obligé de faire obu̧kú̧mbo (rad. –ku̧ mbo) n. 14 gonflement,
l’amour dans un trou de terre jusqu’à ce que enflure. C’est comme une sorte d’enflure qui
son pénis s’écorche ou se meurtrisse. Un se forme à la nuque de certaines femmes
homme surpris dans cette erreur est obligé de âgées
payer une chèvre au mari de son amante, obú̧ku̧mu̧ (rad. -kúmu̧ (-L%)) n. 14/6
chèvre appelée émbené y’obu̧singı ̧ ri ̧́ ̧ ‘la médicament utilisé avec des incantations
chèvre de l’adultère’ et que les hommes du obukúngu (rad. -kungú) Var. : omukúngu
village mangent en compagnie du mari n. 14, 3 la poussière
offensé obú̧ku̧si ̧ (rad. -kú̧si ̧) n. 14 le fait d’être nain, le
obukóndo (rad. -kondó) n. 14 la servitude nanisme
Syn. : obugómbe obu̧kú̧to (rad. -ku̧to) n. 14 petites épines qui
obu̧kóni ̧ (rad. -koni)̧ n. 14/6 la maladie. Chez les proviennent d’un fruit sec, d’une herbe
Nande, toute maladie a une cause sauvage. Ces épines collent sur l’habit
métaphysique. La cause principale est obú̧ku̧tu̧ (rad. -kú̧tu (-L%)) n. 14 silence, calme,
l’ensorcellement par des gens mauvais (les le fait d’être taciturne obú̧ku̧ tu̧ ni mwándu
jaloux surtout). Lorsqu’un bébé tombe le silence est d’or (litt. : ‘le silence est un
malade, c’est que des sorciers veulent sa mort héritage, c’est-à-dire que le silence est
afin qu’ils le mangent. Il en est ainsi de précieux’)
toutes les maladies. Comment ces sorciers obú̧ku̧tu̧ku̧tu̧ (rad. -kú̧tukutu (-L%)) n. 14 un
mangent-ils un individu ? Ils le mangent grand silence, état d’une personne qui reste
spirituellement en lui laissant ce corps trop calme, trop silencieuse
physique vidé de sa substance spirituelle et obukwa (rad. -ukua (-L%)) n. 14 du mil
obukwâ 137 obúlími
finement moulu obú̧léndi ̧ (rad. -léndi)̧ n. 14 bière, liqueur
obukwâ (rad. -kua) n. 14 sorte de petites graines obu̧léngekania̧ (rad. -lengékania̧ (-L%))
d’arbre de la forêt dont la fumée sert à n. 14 la pensée
chasser les mauvais esprits ou à nous les obúlengere (rad. -léngere (-L%)) n. 14/6
rendre favorables l’horizon
óbukwa (rad. -ukua H (-L%)) Var. : ámukwa obúlengéro (rad. -léngero) n. 14/6 l’horizon
n. 14/6 du mil finement moulu obu̧léngi ̧ (rad. -lengi)̧ n. 14 Le mauvais sort jeté
obú̧kwakali ̧ (rad. -kú̧akali ̧ (-L%)) n. 14 veuvage sur quelqu’un. Ainsi par exemple une bosse
de la femme sur la nuque, un goitre à la gorge et toute
obúkwé (rad. -kúe) n. 14 la résidence des beaux- infirmité en général sont le fait d’un mauvais
parents sort jeté sur une personne
obukwelê (rad. -kwelee) n. 14 bière de basse obu̧lengu̧lıri ̧́ ̧ (rad. -lenguliri ̧) n. 14/6 La
qualité manière utilisée pour guérir la personne
obúkwésê (rad. -kúesée) n. 14 la manière de qu’on avait soi-même ensorcerlée. Le fait lui-
fouiller, la découverte d’un objet précieux même de procéder de cette façon-là
retrouvé grâce à la fouille, la récompense obú̧lengya (rad. -léngi ̧a (-L%)) n. 14 l’ouest
attribuée à celui qui a fouillé obulhalha (rad. -lhalha (-L%)) n. 14 les poils sur
obú̧kwirwa̧ (rad. -ku̧ ́irua (-L%)) n. 14 le la poitrine de l’homme
veuvage obú̧lı ̧̂ (rad. -lıi)̧́ n. 14/6 le cannibalisme, la
obú̧lakiryô ̧ ̧
(rad. -lákirio) n. 14/6 3/4 un lieu gourmandise. La sorcellerie qui consiste à
propice pour frapper, omu̧ ́lakiryô signifie ‘la manger mystiquement la chair humaine
façon de s’y prendre pour frapper’ obúli (rad. -lí) n. 14 la longueur. La grandeur de
obulámbo (rad. -lambo) n. 14/6 le plateau taille. Pour celle-ci, quand on indique la taille
obu̧lámbya (rad. -lambıá̧ (-L%)) n. 14/6 banane d’un être humain, on ne tourne pas la paume
à manger cuite de la main vers le sol (sinon on risque de le
obulamíro (rad. -lamiro) n. 14/6 ce qui sauve rendre nain), mais on évalue la grandeur, par
ahó hóhaly’obulamiró bwage c’est là que exemple de l’enfant, par le bout du poignet.
se trouve ce qui va me sauver On garde le poignet avec les doigts élevés
obu̧langıti ̧́ ̧ (rad. -langitı)̧́ n. 14/6 la couverture obú̧lıbê ̧́ (rad. -lıbee) ̧́ n. 14/6 la récompense
(emprunt à l’anglais « blanket ») attribuée à la personne qui a couvert, obstrué
obú̧lania̧ (rad. -lánia̧ (-L%)) n. 14/6 le fait ou bouché un trou. Le fait d’exécuter cette
d’avoir une progéniture nombreuse action
obu̧layirı ̧ ri ̧́ ̧ (rad. -layiriri ̧) n. 14/6 la obulíga (rad. -liga) n. 14 la banane plantain
malédiction, le fait de maudire, la séchée ou tout autre type de banane séchée
recommandation prête à être écrasée et tamisée pour faire la
obúlegalegere (rad. -légalegere (-L%)) Var. : pâte appelée obúndu
emílegalegere n. 14/4 la faiblesse d’une obu̧lıge ̧́ (rad. -lige) ̧ n. 14 la compassion, la pitié
chose obúlegalegeré bw' ekíkoba nı ̧́ twiká ̧ oyú ni mundú w’obu̧lıge ̧́ ; ólyá syálikwa
lyákyo une corde qui se détend implique bu̧ lıge ̧́
qu’elle va se casser obu̧lıhi ̧́ ̧ (rad. -lihı)̧́ n. 14 le prix payé, le
obúléma (rad. -léma) n. 14 l’infirmité, dédommagement, la compensation
l’impotence obú̧limali ̧ ̧
ma ̧́
(rad. -lımali ̧ma (-L%))
obú̧lembéri ̧ (rad. -lémberi)̧ n. 14 la n. 14/6 aveuglément, sans lumière
récompense, la rémunération qu’on donne à obúlimba (rad. -límba (-L%)) n. 14/6 Le fait de
celui qui garde l’enfant ne pas savoir danser ou chanter comme il
obu̧lembú̧ki ̧ (rad. -lembuk-i ̧) n. 14/6 le fait faut
d’être visqueux pour un liquide. La viscosité obú̧lımbê ̧́ ̧́
(rad. -lımbee) n. 14/6 le fait de
obúlémérwâ (rad. -lémérua) Var. : cacher la vérité ou de tromper
omúlémérwâ n. 14/6 1/2 l’échec, la façon obu̧limbı ̧ ̧́ (rad. -limbiro)
ro ̧ n. 14/6 le fait de
d’échouer, la personne qui a échoué dans son cacher la vérité, le fait de tromper
entreprise obú̧lımbu ̧́ ̧ sya (rad. -lımbus-i ̧́ ̧a (L%)) n. 14 la
obúlenderéro (rad. -lénderero) n. 14/6 un lieu façon de surprendre par une arrivée
où l’on peut aller en promenade, en voyage. inopportune et à l’improviste en vue de
Là où se trouve la jeune fille ou le jeune percer un secret
homme que l’on vient voir fréquemment pour obu̧lımê ̧́ (rad. -limée) n. 14/6 l’obscurité,
la courtiser ou le courtiser, par exemple l’aveuglement
obú̧lendi ̧ (rad. -léndi ̧ (-L%)) n. 14/6 la bière de obúlímê (rad. -límee) n. 14/6 le fait de
banane ou toute sorte de bière. Ce terme est travailler
plus noble que óbwabu̧ et s’utilise surtout obúlími (rad. -lími) n. 14 un handicap dans le
dans les milieux de la haute noblesse parler akábu̧ gá búlími il a des problèmes de
obú̧limya
̧ 138 obú̧pókya
langage dans sa façon de s’exprimer obúndu (rad. -ndu) n. 14/6 pâte de manioc ou de
obú̧limya
̧ ̧́ a̧
(rad. -lımi (-L%)) n. 14/6 la blé ukánditsumbir’ obundú bw’ abasaıbha ̧́
récompense donnée à celui qui a mis fin à un vous allez préparer de la pâte pour les
incendie ou à un début d’incendie. visiteurs
L’extermination des gens. Le fait d’exterminer obúnéne (rad. -néne) n. 14 la grosseur (le fait
une population d’être gros)
obúlíndê (rad. -líndée) n. 14/6 le fait obunéro (rad. -nero) n. 14/6 l’anus, par
d’attendre, le prix donné du fait qu’on a extension ce terme signifie aussi le vagin
attendu óbunga (rad. -unga H (-L%)) Var. : ótunga,
obu̧lindéra
̧ (rad. -li ̧ndera) n. 14 fleur de maïs éhyunga n. 19 la boisson
qui se trouve au bout de la carotte obu̧ngû̧kû̧ (rad. -nguúkuu̧ ) n. 14 sorte de petits
obúlire (rad. -líre (-L%)) n. 14/6 place où l’on insectes qui collent sur les feuilles de haricots
peut manger souvent Syn. : obúliro et peuvent ainsi détruire tout un champ de
obu̧lıto ̧́ (rad. -lito)
̧ n. 14 la lourdeur d’une haricots
charge obú̧nınê ̧́ (rad. -nınée) ̧́ n. 14 la façon de suinter
obu̧lô (rad. -u̧ loo) n. 14/6 une charge (de bois de óbúno (rad. -uno H) Var. : ámúno n. 14/6 la
chauffage) obu̧ ló bw’ esyóngwı ̧̂ une charge bouche awíty’ obúno il est trop bavard ów'
de bois de chauffage óbuno butsibú bu̧ kámwi ̧ti ̧sayâ la personne
obúlo, olúlo (rad. -ló) n. 14 ou 11 le mil, à la bouche malheureuse (qui parle trop)
l’éleusine s’attire des ennuis à cause de ses paroles
obúlolô (rad. -lóloo) n. 14 mil óbuno ná nındo ̧́ voisinage, le fait d’être
obu̧lóyi ̧ (rad. –log-i ̧) n. 14 ensorcellement, voisins (litt. : ‘bouche et nez’)
pouvoir d’un homme de faire du mal à obú̧nú̧ni ̧ (rad. -nú̧ni ̧) n. 14 le tatouage
quelqu’un avec des moyens métaphysiques obú̧nwáàni ̧ (rad. –nwáànı)̧́ n. 14 l’amitié
obúlúme (rad. -lúme) n. 14 la virilité obúnyambíro (rad. -nyámbiro) n. 14 l’anus
obúlumélúme (rad. -lúmelúme) n. 14 obu̧nyámbyâ (rad. -nyambıa) ̧́ n. 14 la guirlande
l’entêtement u̧ kándi ̧gotsery’ omu̧ genı ̧́ y'oko ngingó y'
obú̧lú̧mi ̧ (rad. -lúmi ̧) n. 14/6 la souffrance, le fait obu̧ nyámbyâ tu feras dormir le visiteur sur
de mordre le lit en guirlande
obú̧lu̧ndu̧ (rad. -lúndu̧ (-L%)) n. 14 la paresse, obunyánza (rad. -nyanza) n. 14/6 le bananier
l’envie de ne rien faire, le manque d’intérêt et dont les bananes servent pour la fabrication
d’entrain ngwíry’ obú̧lu̧ndú̧ bw’ eriyásénya de la bière
j’ai la paresse de me déplacer pour aller obúnyátsi (rad. -nyátsí) n. 11/14 paille pour
chercher du bois de chauffage dans la couvrir les maisons
brousse obúnyolé búnyole (rad. -nyóle-búnyóle
obú̧lwanalwana (rad. -lú̧analu̧ ana (-L%)) (-L%)) n. 14 en zigzag, très finement
n. 14, 1/2 à la manière d’un jeune garçon obu̧nyú̧mbâ (rad. -nyu̧mbáa) n. 14 le foyer, le
étourdi omú̧lwanalwana un tout jeune ménage
homme obúnyúnzu (rad. -nyúnzú) n. 14 poils de maïs
obúlwere (rad. -lúere (-L%)) n. 14 la maladie obú̧nywáni ̧ (rad. -nyúani ̧) n. 14/6 l’amitié, la
obu̧lyagalyaga (rad. –li ̧agali ̧aga (-L%)) n. 14 camaraderie omu̧ ́nywáni ̧ abánywáni ̧ l’ami,
une multitude obu̧ lyagalyagá bw’abándu les amis
une multitude de gens Syn. : óbutégánzika obúpe (rad. -pé) n. 14 prêtrise erigend’ oko
obúlyanyáma (rad. -líanyama) n. 14 un rite de búpe poursuivre la carrière de prêtrise
célébration de mariage. Après le mariage, les obú̧pikı
̧ ro ̧́ (rad. -pıkiro) ̧́ n. 14/6 l’endroit que
mariés reviennent chez la mariée avec divers l’on doit viser pour abattre le gibier
dons, entre autres avec un panier plein de obupiko (rad. -piko (-L%)) n. 14 une stratégie,
viande. D’où le nom de obúlyanyáma (la un artifice
cérémonie qui consiste à manger de la obu̧piko ̧ (rad. -piko ̧ (-L%)) n. 14/6 stratégie,
viande) artifice
obúmba (rad. -umba) n. 14/6 odeur obú̧pimê ̧ (rad. -pımee) ̧́ n. 14 le fait de mesurer,
obumbanda (rad. -mbanda (-L%)) n. 14 la d’essayer, d’oser obu̧ ́pi ̧mé bw’ olukímba le
jalousie liée à la rivalité existant entre les fait d’essayer un habit
femmes partenaires d’une même personne obú̧pıpê ̧́ (rad. -pıpée) ̧́ n. 14 le tremblement du
obu̧mbinê ̧ (rad. mbinee) ̧ n. 11/14 petits corps à cause du froid
haricots obúpípê (rad. -pípée) n. 14 la gloire
óbumbúlâ (rad. -umbuláa H) n. 14/6 la pâte obú̧pıtsê ̧́ (rad. -pıtsée) ̧́ n. 14 la palpitation
préparée la veille et que l’on mange le matin obúpítsi (rad. -pítsi-) n. 14 artifice, stratégie
obumenzemenze (rad. -menzemenze (-L%)) Syn. : obupiko
n. 14 rachitisme Syn. : obudingo obú̧pókya (rad. -pókıá̧ (-L%)) n. 14 1/2 le
obupúndê 139 obú̧singani
̧ a̧
dédain, le mépris omú̧pókya la personne qui l’on place sous un régime de bananiers pour
dédaigne ou qui méprise qu’il ne tombe pas
obupúndê (rad. -pundée) n. 14 la grande faim obú̧ségu̧lirya ̧ (rad. -ségúliri ̧a (-L%)) n. 14
obú̧pyamê (rad. -pıamee) ̧́ n. 14 le sommeil récompense donnée à la personne qui change
obúpyamíro (rad. -píamiro) n. 14/6 endroit l’animal de place. Lorsqu’on égorge une
pour dormir, le lit Syn. : engíngo chèvre, on donne au berger qui était chargé
oburara (rad. -rara (-L%)) n. 14 les poils sur la de la faire paître un morceau de sa viande.
poitrine de l’homme Syn. : obulhalha C’est son óbú̧ségu̧lirya. ̧ Dans les viscères de
oburóndo (rad. -rondó) n. 14 le fait d’épier la chèvre, il existe une partie d’intestin
quelqu’un. Le terme s’emploie dans appelée endyábáli ̧sya (litt. : ‘ce que mangent
l’expression eríry’omundú y’oburóndo. les bergers’), mais cette partie n’est pas
Eríry’omundú y’oburóndo ‘épier quelqu’un’ appelée obu̧ ́ségu̧ li ̧rya
obúruma (rad. -rúma (-L%)) n. 14 ristourne de obu̧séku̧ (rad. seku̧) n. 14/6 la partie du
bière ngásyaku̧toberaya okó búruma chaume de la hutte sous laquelle on s’abrite
bwetu je ferai en sorte que tu sois un de la pluie
membre de notre association de buveurs de obu̧sémbi ̧ (rad. -semb-i ̧-) Var. : emi ̧sémbi ̧
bière n. 14/4 le fait d’aboyer
obu̧sábi ̧ (rad. -sabi ̧) n. 14 le fait de demander. La obu̧semebú̧li ̧ (rad. -semebuli ̧) n. 14 le fait de
demande. La récompense donnée à la grogner, de murmurer, de manifester son
personne qui demande (et qui est la chose mécontentement
demandée) obúsenyere (rad. -sényere (-L%)) n. 14 le lieu
obúsabulê (rad. -sábulee) n. 14 le salut où l’on peut aller chercher le bois de
obúsagíro (rad. -ságiro) Var. : obúsayíro n. 14/6 chauffage
le refuge obu̧séru̧ (rad. -seru̧ ) n. 14/6 une queue d’animal
obu̧sahika ̧ (rad. -sahika ̧ (-L%)) Var. : obu̧sahıka
̧́ dont on se sert comme éventail ou comme
n. 14/6 une mode de taille des dents chasse-mouches Syn. : ekiyónga
obu̧sakáli ̧ (rad. -sakali ̧) n. 14 le fait de couvrir obúsérwê (rad. -sérúe) n. 14 rougeole Syn. :
de chaume le toit d’une maison. Le prix payé obúkébúkê
à la personne qui couvre de chaume le toit obúsésule (rad. -sésúle (-L%)) n. 14 le
d’une maison. Le terme s’applique aussi pour découvrement du lit
les tuiles et la tôle obusî (rad. -sii) n. 14 le goût ebyályá síbirí mo
obú̧sáki ̧ (rad. -sáki)̧ n. 14/6 le fait de tatouer, le busî la nourriture ne goûte pas bien (litt. : ‘la
tatouage, le prix payé au tatoueur nourriture n’a pas de goût’) oyowalung’
obúsaki (rad. -sáki (-L%)) n. 14 le remède, le abákali ̧ mwási ̧yıryáhô, ̧́ kúmbe obusí nga
fétiche bwábiríbug’ abálúme celui qui a assaisonné
obusakuta (rad. -sakuta (-L%)) n. 14/6 le fait les femmes était prudent (litt. : ‘n’est pas allé
d’être inconnu jusqu’au bout’), sinon l’appétit pour les
obú̧salangu̧ (rad. -sálangu̧ (-L%)) Var. : femmes aurait déjà tué (litt. : ‘fini’) les
̧́
ekısalangu̧ n. 14/6, 7/8 le désordre, les hommes
choses en désordre, une personne négligée obú̧sıbi
̧́ kya ̧ (rad. -síbíki ̧a (-L%)) n. 14 une petite
obúsalíro (rad. -sáliro) n. 14/6 le vomitoir, récompense pour avoir tenu compagnie à
l’occasion que l’on a de vomir quelqu’un
obusáma (rad. -sama) n. 14/6 la pauvreté obúsíhê (rad. -síhée) n. 14 le fait d’être délicieux
obúsamba (rad. -sámba (-L%)) n. 14/6 un trou (comme la viande, le poisson, le champignon,
de rat. Ce trou se trouve tant dans la maison la sauterelle). La saveur
que dans la brousse. À son extrémité, le rat obú̧sıkȩ̂́ (rad. -sıkée) ̧́ n. 14 la gloire, le poids (car
ou la souris construit son nid pour y déposer eri ̧sıka ̧́ signifie ‘avoir du poids’, erísíka
ses petits ou pour y dormir énzoká signifie ‘glorifier’)
̧́ kwi
sıyı ̧́ ̧ r’
ri ̧ omó búsamba on ne poursuit obusímbi (rad. -simbi) n. 14 le célibat
pas un serpent dans son terrier. Autrement obu̧simóli ̧ ̧ (rad. -simoli̧ )̧ n. 14 la calomnie, la
dit, il ne faut pas chercher noise à quelqu’un médisance
qui est dans sa maison, car il est bien armé obúsindi (rad. -síndi (-L%)) n. 14 un proverbe,
obúsambasambire (rad. -sámbasambire un langage ésotérique
(-L%)) n. 14/6 manque d’appétit, ne pas obú̧singane ̧ (rad. -sınganȩ́ (-L%)) n. 14 le gain
avoir de goût pour la nourriture de cause, la victoire
obú̧sambu̧sambu̧ (rad. -sámbu̧sambu̧ (-L%)) obú̧singanê ̧ ̧́
(rad. -sınganee) n. 14 le fait
n. 14/6 la bêtise d’avoir raison
obusángâ (rad. -sangáa) n. 11/14 perles obú̧singani ̧ a̧ (rad. -síngani ̧a (-L%)) n. 14
obusára (rad. -sara) n. 14 la bouillie activation du feu, la récompense donnée à la
obuségése (rad. -segésé) n. 14 sorte d’arbre que personne qui active le feu pendant la cuisson
obú̧singani
̧ ̧
ryô 140 obu̧tıti
̧́ ̧
omú̧singani
̧ a̧ la personne qui active le feu digitalia, synodon
obú̧singani
̧ ̧
ryô ̧́
(rad. -sınganiri ̧
o) n. 14 le obúswa (rad. -súa (-L%)) n. 14 espèce de petits
meilleur angle à partir duquel on active le champignons blancs comestibles. Ils poussent
feu de cuisine. C’est une place réservée à la très serrés dans la brousse ou la forêt et
femme de la maison emısi ̧́ ̧ngani ̧ryô la façon donnent l’impression d’une nappe blanche
d’activer le feu obútâ (rad. -táa) n. 14/6 l’arc
obú̧sıngê ̧́ (rad. -síngée) n. 14 le triomphe, la óbutágánzika (rad. -tagánzíka H (-L%)) n. 14
victoire innombrable
obú̧sıngi ̧́ ̧ (rad. -sıngi ̧́ ̧) n. 14 la victoire omu̧ ́sıngí̧ ̧ óbutakenga (rad. -takenga H (-L%)) n. 14
le vainqueur, le gagnant, le gagneur manque de respect
obú̧sıngi ̧́ ̧ (rad. -sıngi ̧́ ̧) n. 14/6 intronisation obutála (rad. -tala) n. 14/6 la cour (espace
comme roi, le fait d’être investi roi omu̧ ́sıngi ̧́ ̧ découvert dépendant d’une habitation)
la personne investie comme roi omu̧tamirı ̧ ̧́ akásubala omobutála;
obu̧singı
̧ ri ̧́ ̧ (rad. -singiri)̧ n. 14 la fornication, omobutalatála l’ivrogne urine en plein air,
l’adultère omu̧ si ̧ngıri ̧́ ̧ la personne qui devant tout le monde
commet l’adultère ou la fornication obútara (rad. -tára (-L%)) n. 14/6 plateforme de
obú̧singı ̧ ri ̧́ ̧ (rad. -síngiri ̧) n. 14 danse de morceaux de bois ou de planches sur laquelle
funérailles célébrant la mort d’une dorment les animaux, et où l’on dépose
personnalité certains objets, le bercail
obu̧sıngo
̧́ (rad. -singo) ̧ n. 14 le feu obtenu en obútéga (rad. -tégá) n. 14 anneaux de fibres
frottant deux morceaux de bois ornant les jambes des femmes, surtout les
obu̧sıngo ̧́ (rad. -si ̧ngo) n. 14 grossissement au femmes des chefs, des rois, ou des femmes de
niveau du cou dû au fait de prendre trop de la noblesse
poids óbutégánzika (rad. -tegánzík-a H (-L%)) n. 14
obú̧sıngo ̧́ (rad. -sıngo) ̧́ n. 14 la victoire une multitude óbutégánziká bw’abándu
obu̧sıngu ̧́ ̧ (rad. -singu̧) n. 14/6, 14/8 copeaux une multitude de gens (litt. : ‘ce qui ne peut
obu̧sita ̧ (rad. -si ̧ta (-L%)) n. 14/6 la nourriture pas être compté’, voir erigánza ‘compter’)
cuite Syn. : obu̧ lyagalyaga
obusólo (rad. -solo) n. 14 la queue de serpent obútekane (rad. -tékane (-L%)) n. 14 la paix, le
wamasond’ amábi ̧ná w’ enzóká, íwatwá calme, la tranquillité
kúyó k’ obusólo si vous voulez voir la danse obútekê (rad. -tékee) n. 14, 1 le foyer, le fait de
d’un serpent, il faut lui couper la queue posséder tout ce qu’il faut pour vivre à l’aise
obu̧sóndi ̧ (rad. -sondi ̧) n. 14 la volonté dans sa famille (argent et autres biens
obú̧sóndolya (rad. -sóndóli ̧a (-L%)) n. 14, 1/2 matériels), une personne mariée
le fait de conduire un groupe d’hommes vers obutémbe (rad. -tembé) Var. :
un but précis, le fait de conduire un troupeau obutémbetémbe n. 14 un type de bananier
omú̧sóndolya le conducteur d’un groupe sauvage dont les fruits ne sont pas
d’hommes vers un but précis, le conducteur comestibles
d’un troupeau obútende (rad. -ténde (-L%)) n. 14
obusongéra (rad. -songera) n. 14/6 la pointe, circoncision, mois d’avril. La circoncision
quelque chose de pointu, un pic obusonger’ rituelle se fait généralement en avril
ób’ omúti la pointe (cime) d’un arbre obútetéro (rad. -tétero) n. 14 endroit où on peut
obú̧sóni ̧ (rad. -sóni)̧ n. 14 vagin, pénis (litt. : aller commettre l’adultère, où il y a des filles
‘honte’) C’est un euphémisme pour parler des ou des femmes légères qui cèdent facilement
parties sexuelles aux sollicitations des hommes
obú̧sû̧ (rad. -u̧ súu) Var. : amú̧sû̧ n. 14/6 figure obúthara (rad. -thara (-L%)) n. 14 l’étable pour
bawíty’ ehyu̧ ́sú̧ hyowéne ils ont de belles les chèvres
figures obuthímba (rad. -thimbá) n. 14/6 le filet (pour
obúsû (rad. -súu) n. 14 la jalousie omú̧kaly’ oyó attraper les poissons) Syn. : ekisóhi ̧ ̧
ní w’obúsû cette femme est jalouse obuthúthúru (rad. -thuthúrú) n. 14 la variole
obúsúhê (rad. -súhée) n. 14 la honte obúti (rad. -tí) n. 14 poison awity’ omútimá
óbu̧su̧nê (rad. -u̧ sunee H) Var. : ámu̧ sunê, w'obúti il a un mauvais cœur síndale okó
áku̧ sunê n. 14 nudité erigotserá bu̧ su̧ nê kinó i ̧rısyá ̧́ búti (sí-nyi-tálé okó kinó
dormir nu i ̧kálisaya obúti) avoir l’habitude de vouloir
obú̧sú̧ngi ̧ (rad. -súngi)̧ n. 14 fiançailles manger coûte que coûte, ce qui fait qu’on
omú̧sú̧ngi le jeune homme qui cherche une finit par manger du poison
fille pour se fiancer obútimba (rad. -tímba (-L%)) n. 14 marais,
obú̧sú̧nzê (rad. -su̧ nzée) n. 14 le désir, le endroit marécageux
souhait obu̧tıti
̧́ ̧ (rad. -titi ̧-) n. 14/4 brouillard fin, brume
obú̧sú̧su̧ (rad. -sú̧sú) n. 7/8 plante médicinale, Syn. : ekíhóhe
obu̧tóki ̧ 141 obwénda
obu̧tóki ̧ (rad. -toki)̧ n. 14 le pouvoir (puissance, obútútsi (rad. -tútsí) n. 14 vin de banane
possibilité d’agir sur quelque chose ou sur préparé sans eau, c’est le vin de meilleure
quelqu’un) qualité oyó ni bútútsi cette personne est
obutotólo (rad. -totolo) n. 14/6 restes de pâte vraiment difficile, forte comme le meilleur
qui collent dans la casserole vin de banane
obútsana (rad. -tsána (-L%)) n. 14 esclavage obuyamára (rad. -yamará) n. 14/6 fraternité de
obútsangarere (rad. -tsángarere (-L%)) n. 14 le baptême. Le fait d’être baptisé ensemble
fait d’être trop actif, trop joyeux, étourdi constitue comme une fraternité, une
obútsemê (rad. -tsemee) n. 14 le bonheur consanguinité. On reçoit un yamára comme
obútsemé bukátsu̧ k’ omo nyú̧mba le l’on reçoit un frère ou une sœur
bonheur commence dans la famille. Une obu̧yanga (rad. -yanga (-L%) (-i ̧anga)) Var. :
façon de dire qu’il ne faut pas chercher le eri ̧yanga, amayanga n. 14/6 5/6 la noix de
bonheur à l’extérieur de son foyer en palme erıtu ̧́ ̧ ndu̧l’ amayanga écraser les noix
pratiquant la promiscuité, par exemple de palme Syn. : eripúlúngû
obutsibíra (rad. -tsibira) n. 11/14 graines pour obu̧yengu̧ (rad. -yengu̧ (-L%)) n. 14/6
faire le rosaire lamentation excessive, peine entraînant ou
obutsibungâ (rad. -tsibungaa) Var. : non des larmes
omutsibungâ n. 14 1/2 un très grand obú̧yikehyô
̧ (rad. -yíkehi ̧o) n. 14 humilité, le
pouvoir, terrible, méchant ábere fait de se rendre humble et de se comporter
mutsibungâ il est devenu terrible avec un en conséquence, par exemple en s’effaçant
grand pouvoir dans ce domaine devant les autres
obu̧tsipa̧ (rad. -tsi ̧pa (-L%)) n. 14/6 le bananier obuyímbi (rad. -yimbí) n. 14 les orties
qui donne la bière obuyíngo (rad. -yingo) n. 14 la vie, la longévité
obútsoko (rad. -tsóko (-L%)) n. 14 guirlande qui obuyingo butabáhwâ la vie éternelle (litt. :
sert comme matelas de fortune ‘la vie qui ne finira jamais, la vie sans fin’)
obutsúmbútsumbu (rad. -tsumbútsúmbu obúyisogere (rad. -yísogere (-L%)) n. 14
(-L%)) n. 14 laisser-aller Syn. : obútsweka solitude, choix dans le sens de
obutsúra (rad. -tsurá) n. 14/6 un payement à discrimination, se retirer d’un groupe d’amis
tour de rôle. Une sorte de cagnotte ou de et choisir la solitude
club privé mais où chacun paie à son tour ; se obuyô (rad. -yoo) n. 14/6 domicile, place où l’on
dit aussi des gens qui ont subi ensemble la peut séjourner, s’établir et manger síngwíte
circoncision rituelle et qui mangent buyô je n’ai nulle part où aller
régulièrement une poule, une chèvre, etc. à obúyúyu (rad. -yúyú) n. 14 le fait d’avoir la
tour de rôle obutsúrá bw'etu bulíhi où est chair de poule à la vue d’une chose
notre nourriture spéciale (poule, chèvre) car désagréable
c’est ton tour de l’offrir pour notre réunion ? óbwabu̧ (rad. -abu̧ H (-L%)) n. 14/6 la bière,
obutswatswâ (rad. -tsuatsua) n. 14 le fait de se toute boisson alcoolisée importée ou
comporter comme un margoulin fabriquée à base de produits locaux
obútsweka (rad. -tsúeka (-L%)) n. 14 le óbwalala (rad. -alala H (-L%)) n. 14/6 Var. :
margoulinage, l’escroquerie. Ce terme ámalala le fait d’être enceinte de deux mois
indique toutes sortes de margoulinage óbwalikê (rad. -alikee H) n. 14/6 l’eau très
d’ordre financier, tels qu’extorquer de chaude, normalement prête à la cuisson
l’argent à quelqu’un, voler purement et óbwami (rad. -ami H (-L%)) n. 14 la royauté
simplement, ou d’ordre moral contraire aux óbwána (rad. -ana H) n. 14 l’enfance, le jeune
bonnes habitudes (forniquer, commettre âge
l’adultère, provoquer un avortement...) On ne óbwanánâ (rad. -ananáa H) n. 14 l’enfantillage
dira point cela d’un polygame ou des fiancés (le fait d’agir comme un enfant, sans sagesse)
qui se rencontrent et font l’amour óbwandagala (rad. -andagala H (-L%)) n. 14
obútubukê (rad. -túbukee) n. 14/6 contusion descente
obú̧tú̧ku̧ (rad. -túku̧) n. 14 le jour, la nuit obwángu (rad. -angu) n. 14 rapidité
obu̧ ́tu̧ kú̧ bwámákyâ le jour se lève (litt. : ‘le óbwarara (rad. –arara H (-L%)) n. 14 Var.:
jour est clair’) obú̧tu̧ ku̧ ́ bwámîrâ la nuit óbwerere le désert
tombe (litt. : ‘la nuit est sombre’) obú̧tu̧ kú̧ óbwasima ̧ (rad. –asi ̧ma H (-L%)) n. 14 le geste
bwámâpúra il tonne, il y a du tonnerre de reconnaissance, le remerciement
(litt. : ‘le jour crie furieusement’) óbwáto (rad. -ato H) n. 14/6 la pirogue, la
obú̧tu̧li ̧ (rad. -tú̧li (-L%)) n. 14/6 à l’envers, barque
l’envers námámbal' olukímbá lw' óbu̧ ́tu̧ li ̧ je obwénda (rad. -endá) n. 14/6 épreuve du
porte l’habit à l’envers poison. Cette épreuve consiste, par exemple,
óbutúsa (rad. -tusá H) n. 14 sans répit, sans à faire boire aux habitants d’un village une
trêve eríkol’óbutúsa travailler sans repos boisson empoisonnée. Ceux qui
óbwénda 142 ógundi
succomberont sont censés être les coupables sens moral et surtout financier, sur lequel on
óbwénda (rad. -enda H) n. 14 l’épreuve du compte pour vivre
poison. Cette épreuve consiste, par exemple, obwímbo (rad. -imbo) Var. : óbwímbo n. 14 la
à faire boire aux habitants d’un village une guirlande. Ce sont en fait des sortes de
boisson empoisonnée. Ceux qui mousses sur des lianes dans la forêt
succomberont sont censés être coupables obwína (rad. -iná) n. 14 amaigrissement au
obwénge (rad. -engé) n. 14 la bonté niveau des hanches Syn. : obukénde
óbwénge (rad. -enge H) n. 14 la bonté, la óbwína (rad. -ina H) n. 14/6 large postérieur (se
générosité dit des animaux, et notamment du chien).
óbwera (rad. era H (-L%)) Var. : obwéra n. 14 Cela vient du verbe eríkwinakwína ‘avoir
malhonnêteté ómwan’úkasyábyá mwéra, une démarche inélégante à cause d’un trop
akálangir’émbene yá ̧́
ben’ıkálabá, large postérieur’
íníámér’amatándî un enfant qui sera óbwingiríro (rad. -ingiriro H) n. 14/6 la porte,
malhonnête, quand il voit la chèvre d’autrui l’endroit par où on peut entrer, pénétrer
passer, il salive. Si on s’habitue à désirer les Syn. : omulángo
bonnes choses d’autrui, on finit par voler ̧́ (rad. -i ̧nó) n. 14 encre Syn. : omu̧ tsú̧tso
obwıno
óbwerere (rad. -erere H (-L%)) n. 14 désert Le óbwırá̧ (rad. -i ̧ra H) n. 14/6 l’amitié, l’intimité
terme est surtout utilisé en plaine tandis óbwi ̧rá bu̧ léngıre ̧́ bugála l’amitié est plus
qu’en montagne on utilise souvent que la fraternité. En effet, tu n’auras pas
óbwarara, variante de émbwarara. Le toujours ton frère à tes côtés pour t’aider,
dernier terme laisse plutôt entendre le sens mais tu auras toujours un ami. Donc, faisons-
de vide (une plaine vide sans champ ni nous des amis partout où nous sommes
habitation) eryo twasir’ebugánda, óbwiragu̧ ̧ lu̧ (rad. -i ̧ragulu̧ H (-L%)) n. 14 le fait
mútwalab’omó bwereré búnéne quand d’être noir, la noirceur óbwi ̧ragu̧ lu̧ si ̧
nous arrivâmes de l’Ouganda, nous bú̧kınê ̧́ la noirceur n’est pas une saleté
traversâmes une grande plaine vide, ‘un óbwiranda ̧ (rad. -iranda ̧ H (-L%)) n. 14 la
grand désert’ liberté, l’indépendance
óbwéru (rad. -eru H) n. 14 la blancheur, la obwíruka (rad. -íruka (-L%)) Var. : amíruka
propreté n. 14/6 la montée eryándagal’oko bwíruká
obwesa (rad. -esa (-L%)) n. 14 un jeu kw’endata descendre à partir du sommet de
obwéya (rad. -eyá) n. 14 poils la montée
̧́ ̧ (rad. -ibi
óbwıbi ̧ H) n. 14 vol (le fait de dérober obwisegesa ̧ ̧
(rad. -isegesa (-L%)) n. 14 mois de
quelque chose) juin, dédié aux Hámbo. Un des proverbes
óbwibı̧ ro ̧́ (rad. -ibi ̧ro H) Var. : ámi ̧bıro ̧́ n. 14/6 signalé par Kavutirwaki pour ce mois est :
la place où l’on peut voler. Un caissier a la oko nzirá sıkwehi ̧́ ̧mba wá búno ‘un homme
meilleure place pour voler à la bouche longue n’habite point le long du
obwíga (rad. -iga) n. 14 le lieu d’aisance. Il se chemin’, car quiconque parlant de tout et
situe dans la bananeraie derrière la case. Au n’importe comment, s’il habite sur la route,
village, on a ainsi trois séries de huttes : (a) s’attirera des ennuis
la maison principale où l’on séjourne, mange obwisegese (rad. -isegese (-L%)) n. 14 un temps
et dort ; (b) la cuisine ; (c) le lieu d’aisance. Il pluvieux
consiste en un trou que l’on recouvre d’un óbwiyi ̧ sya
̧ (rad. -igisi ̧a H (-L%)) n. 14/6 l’école,
couvercle après usage. Quant au papier de l’endroit où l’on fait un apprentissage
toilette, on utilise des feuilles molles óbwogu̧tê (rad. -ogu̧tee H) n. 14/6 le fait d’être
poussant à proximité rassasié, l’état de celui qui est rassasié
óbwigire (rad. -igire H (-L)) n. 14/6 la manière óbwólo (rad. -olo H) n. 14 la faiblesse, la docilité
d’apprendre, la place où l’on apprend obwóloku̧ (rad. -olóku̧ (-L%)) Var. : obóloku̧
óbwiha ̧ (rad. -i ̧ha H (-L%)) n. 14 à jeun erisibá n. 14 grains sur les arbres du ki ̧lıma ̧́
bwiha ̧ rester à jeun obwóngo (rad. -ongó) n. 14/6 la trompe
obwikálo̧ ̧
(rad. -ikalo) n. 14 demeure, domicile. d’éléphant
Là où on s’assied obwóngo (rad. -ongó) n. 14/6 le cerveau, le
obwıko ̧́ (rad. -ıkó) ̧́ n. 4/6 danger ̧́
akálıré cervelet
ng’obwıko ̧́ il est dur comme la mort óbwongobere (rad. -ongobere H (-L%)) n. 14
obwíkwiká (rad. -kúik-) Var. : obwíkwiká enlisement, profondeur
máhıga ̧́ n. 14/6 la première nourriture que óbwotere (rad. -otere H (-L%)) n. 14/6 endroit
l’on prépare pour les gens lorsqu’on où l’on se réchauffe
emménage à un nouvel endroit. Le mot vient óbwowa (rad. -ou̧ a H (-L%)) n. 14 obéissance
de eríkwik’ amáhi ̧ga ‘installer les pierres du ógundi (rad. ogúndi (-L%)) Var. : ówundi
foyer’ adj. 1/2 autre ógundi múndu une autre
óbwimanı ̧ ̧́ ̧ (rad. -i ̧maniri ̧ H) n. 14 l’appui au
ri personne
oko 143 olúgálê
oko (rad. oko-) préfixe de la classe 17 qui signifie olúbátu (rad. -bátu) n. 11 plante médicinale
à, sur enyú̧mba, okonyú̧mba une maison, olúbese (rad. -bése (-L%)) Var. : olúpese
sur la maison olu̧ ́si, erigend’okó lu̧ ́si la n. 11/6 sorte de jeu
rivière, aller à la rivière olúbete (rad. -béte (-L%)) n. 11 tissu que l’on
okúbóko (rad. -bóko) n. 15/6 le bras okúbokó porte entre les jambes, un grand siège
kw’amálí n’okúbokó kw’amálembe le bras olúbhese (rad. -bhése (-L%)) n. 11 un jeu de
droit et le bras gauche eryangu̧hy’ okúbóko cubes ou jeu de tablettes à tirer au sort (c’est
être facilement enclin à frapper un jeu de hasard)
okugúlu (rad. -gulu) n. 15/6 la jambe amagulu olúbíbi (rad. -bíbi) n. 11 la limite séparant deux
mangú ni mabuy’ıwi ̧́ ̧tıre
̧́ les jambes rapides champs
sont heureuses quand on a attrapé du gibier olú̧bika
̧ (rad. -bıka ̧́ (-L%)) n. 11 col entre deux
omwangumwangú akát’ okó bhání, montagnes
ínianémúlyá n’okó mbené syábo un olubíngu (rad. -bingu) Var. : ekibíngu n. 11, 7/8
homme intrépide en enterre quatre à la fois la brousse de roseaux erísenyer’ esıseké ̧́ sy’
et mange ainsi des chèvres qu’on offre à ceux omo kibíngu aller couper des roseaux dans
qui participent aux funérailles la brousse de roseaux. Le roseau coupé et
okúlembe (rad. -lémbe (-L%)) n. 15/6 la gauche désséché sert à la construction des cases ou
okúbokó kw’ amálembe le bras gauche des clôtures
okúli (rad. -lí) n. 15 la droite mwáse mwıkale ̧́ olú̧biryô
̧ (rad. -bírio)̧ n. 11, 7/8 le balai
oko kúli kwage venez vous asseoir à ma ólubo (rad. -ubo H (-L%)) Var. : ámubo n. 11/6
droite loler’oko kúli kwagu prends la droite le fourreau de la lance ou de l’épée
okú̧tû (rad. -tú̧u) n. 15/6 l’oreille eríteg’okú̧tû̧ olú̧bóbi ̧ (rad. -bóbı-)̧́ Var. : esyóbóbi ̧ n. 11/10 cil
écouter attentivement (litt. : ‘piéger l’oreille olu̧ ́bóbi ̧ lwámíngir’omó lıso ̧́ le cil entre
ou mieux tenir l’oreille en position de piège dans l’œil
pour capter le message’) olúbóno (rad. -bóno) n. 11 le ricin
ólhufu (rad. -lhúfu (-L%)) Var. : amálhufu n. olubû (rad. -ubuu) n. 11/6 la taille, la mesure
mille (mot d’emprunt au swahili « Elfu moja » ámáhi ̧k’ omo lubú lwáhi quelle taille a-t-
‘un mille’) il ? Quel âge a-t-il ? Syn. : olubwâ, ekiréngo
olhu̧mbo (rad. -lhu̧mbo (-L%)) n. 11 pièce olúbugábúga (rad. -búgabúga) n. 11 la cour
d’étoffe passant entre les jambes (mode olúbúla (rad. -búla) n. 11 le ciel où sont les
masculine), une fine poussière astres et les nuages. Le lieu où habitent les
eryambal’olhu̧mbo; eryu̧mu̧ky’olhu̧mbo êtres spirituels dont Dieu, les anges et les
s’habiller en faisant passer un morceau de saints enzir’ éy’ elúbúla le chemin du ciel
pagne entre les jambes, soulever de la olúbulá lwámâpúra on entend le tonnerre
poussière en dansant, en marchant (litt. : ‘le ciel parle furieusement’)
olhu̧mbo (rad. -lhu̧mbo (-L%)) n. 11 une fine olúbunanga (rad. -búnanga (-L%)) Var. :
poussière eryu̧mu̧ky’olhu̧mbo soulever de la esyómbunanga n. 11/10 plante grimpante
poussière en dansant, en marchant olúbundu (rad. -búndu (-L%)) n. 11/6 chat
olhúngo (rad. -úngo) Var. : amúngo n. 11/6 le sauvage
van. On prétend que les sorciers et sorcières olúbungíro (rad. -búngiro) n. 11/6 lieu de
se déplacent sur des vans pour parcourir de promenade
longues distances olúbuta (rad. -búta (-L%)) n. 11 ventre élargi à
ólokwê (rad. -okue H) n. 11/14 le champignon la suite de plusieurs grossesses
olóndo (rad. -ondó) Var. : ebyóndo n. 11/8 la olúbutáno (rad. -bútano) n. 11/6 génération
boue olúbúto (rad. -búto) n. 11 la descendance
olúbáko (rad. -báko) n. 11/6 une place privée olubwâ (rad. -bua) n. 11 comme, de la même
comme la chambre à coucher taille que ámátahi ̧k’ omo lubwá lwa
olúbáko (rad. -báko) n. 11/6 une liane utilisée Kámbale il est du même âge, même taille
préventivement contre les voleurs, un type de que Kambale
maladie que l’on attrape si on vole dans un olubwâ (rad. -ubua (-bua)) n. 11 la taille (un
champ protégé par une touffe de feuilles homme)
dotées de pouvoir magique (eríhereko) olufungúra (rad. -fungurá) n. 11/6 la clé
olu̧bámbi ̧ (rad. -bambi ̧) n. 11 la feuille de (emprunt au swahili « funguo ») Syn. :
bananier (allusion au fait que cette feuille olusungúra
couvre le pot des aliments pendant la olufurángâ (rad. -furangáa) n. 11/10 argent
cuisson) (emprunt au swahili « furanga ») Syn. :
olúbanza (rad. -bánza (-L%)) Var. : olusurángâ
esyómbanza n. 11/10 une affaire grave, un olugága (rad. -gagá) Var. : esyongága n. 11/10
gros ennui eri ̧tw’ olúbanza causer un gros bracelets de femmes entourant les bras
ennui olúgálê (rad. -gálée) n. 11/10 van. Soit pour
olúgángo 144 olúhô
vanner le mil, le riz, le sorgho, soit, et c’est n. 11/4 3/4 faux-pas dans la parole, sacrilège
ce qui est courant, pour y déposer des grains haté luhabó íhalí búholo là où il n’y a
de riz ou les haricots afin d’en éliminer le guère de faux-pas, il y a la paix. Ceci signifie
sable ou les grains abîmés. On se sert que beaucoup de conflits proviennent des
également du van pour traiter la farine de malentendus et d’interprétations
manioc ou pour la contenir simplement avant malheureuses de beaucoup de mots lancés et
la cuisson de la pâte. Une fois le manioc pilé, surtout des lapsus linguae
sa farine tamisée est déposée sur le van olúhabwa (rad. -hábua (-L%)) n. 11/6 le don de
duquel on la prendra pour mettre la pâte recevoir. Quand on a ce don, on reçoit de
dans de l’eau bouillante. Lors de la levée du tout le monde ce dont on a besoin
deuil de son mari, la veuve porte le van au olúhala (rad. -hála (-L%)) Var. : esyómbala
dos et parcourt une certaine distance en n. 11/10 la calvitie
chantant et en dansant. C’est pour que olúhálo (rad. -hálo) n. 11/6 la cour, espace
l’esprit du conjoint soit pacifié par le vent, débarrassé d’herbes olúhalo lubuyá
car le van vanne les choses pour les purifier mólwabug’ábana ba ngwáli la belle cour
au son du vent. Il a une puissance extermina les enfants de la perdrix. En
purificatrice d’autres mots, il ne faut pas s’arrêter aux
olúgángo (rad. -gángo) n. 11/6 cadre en bois apparences des choses, sinon on risque d’être
dans la fondation d’une maison déçu. Ne dit-on pas aussi obubuyá sí
olugáno (rad. -gano) n. 11/10 le conte. Une mútíma ‘la beauté n’est pas le cœur’ pour
histoire à peine croyable. La chantefable dire que ce n’est pas parce qu’on est beau
eriy’olugáno raconter un conte qu’on a un bon cœur ou un bon caractère.
olugémbe (rad. -gembé) n. 11/10 le rasoir de Beaucoup de gens gâchent leur vie en
type traditionnel s’attachant uniquement à la beauté physique
olugéndo (rad. -gendo) n. 11 le voyage. Au de leurs amants
diminutif, akagéndo signifie un voyage oluhánde (rad. -handé) n. 11 le côté, la moitié
fructueux nagéndi ̧re kagéndo j’ai fait un olúhangirwa (rad. -hángirua (-L%)) n. 11 la
excellent voyage qui a abouti à ce que je chance d’avoir beaucoup de bétail awíty'
voulais erıtw’̧́ olugéndo commencer un olúhangirwa il a la chance d’avoir beaucoup
voyage de bétail qui se multiplie
olugétse (rad. -getse) Var. : amagétse n. 11/6 olúhángo (rad. -hángo) n. 11/6 l’enclos
l’eau obuyingó bw’etu ni magetsy’ délimitant une parcelle ou un emplacement
ákásendâ notre vie est de l’eau qui coule. pour faire paître son bétail
Elle n’a aucune consistance, elle s’écoule olúháyáháyâ (rad. -háyáháyaa) n. 11 à la
comme l’eau manière du bouc akáteta lúháyáháyâ il
ólúgo (rad. -ugo H) Var. : esyónyúgo n. 11/10 couche les femmes à la manière du bouc
bercail olú̧héku̧ (rad. -hékú̧) Var. : esyómbéku̧ n. 11/10
olúgóbe (rad. -góbé) n. 11/10 traces laissées par un fil de palmier sauvage, très dur
un animal dans la brousse lors de son oluhénde (rad. -hendé) n. 11/6 l’anus,
passage, ornière eriland’omolúgóbe suivre hémorroïdes ukály’oluhénde lwage tu
les traces d’un animal manges mon anus (c’est une insulte)
olúgótse (rad. -gótse) n. 11/14 un ensemble de oluherehére (rad. -herehere) n. 11/14 la gale
perles autour de l’avant-bras des femmes des olúheséro (rad. -hésero) n. 11/6 la forge
chefs olúhi (rad. -hí) n. 11 la guerre, se dit aussi des
olugúba (rad. -guba) n. 11 feuille de bananier gens du gouvernement car ils troublent la
qui sert à couvrir les aliments solides dans la population
marmite sur le feu ou qui sert aussi très olu̧hikyô
̧ (rad. -hiki ̧o) n. 11 mariage
souvent de parapluie olu̧hımbo ̧́ (rad. -hi ̧mbo) n. 11/6 le mur
olú̧gu̧ba (rad. -gú̧ba (-L%)) n. 11/4 la peau olu̧hındi ̧́ ̧ (rad. -hindı)̧́ n. 11/6 l’incendie, le feu
(d’animal) tannée et prête à être portée de brousse
olúguba (rad. -gúba (-L%)) n. 11/6 la feuille de olú̧hita ̧ (rad. -hıta ̧́ (-L%)) n. 11/6 l’endroit
bananier servant à couvrir les aliments devant le feu à la cuisine omu̧ ́kali ̧ ubagenda
solides dans la marmite sur le feu ou qui sert syátagálána, akıkala ̧́ omó lu̧ ́hi ̧tá mo nga
aussi très souvent de parapluie mu̧ géni ̧ une femme qui ne restera pas
olúgutu (rad. -gútu (-L%)) n. 11 enclos, haie, longtemps dans son foyer (litt. : ‘qui
clôture quittera’) est reconnaissable, elle s’assied
ólugwa (rad. ugua H (-L%)) n. 11/6 un grave devant le feu de sa cuisine comme une
problème eriy’ ólugwa avoir un grave étrangère
problème Syn. : olúbanza olúhíto (rad. -híto) n. 11/6 la diarrhée
oluhábo (rad. -habo) Var. : omuhábo emihábo olúhô (rad. -uhóo) Var. : esyúhô n. 11/10 la
olúhóha 145 olu̧léru̧
peau eribamb’olúhó lw’ émbene tanner la souvent d’une cale ou d’un morceau de bois
peau d’une chèvre qui renforce la fermeture de la porte, surtout
olúhóha (rad. -hóhá) n. 11 le cil la nuit
olúhólo (rad. -hólo) n. 11/6 la mort, le deuil olúkogo (rad. -kógo (-L%)) Var. : olúkógo,
áyi ̧ry’okó lúhólo il est allé au deuil olukogô n. 11 l’amour, la grâce, la faveur
olu̧hóti ̧ (rad. -hotı)̧́ Var. : obu̧ hóti ̧ n. 11/14 le ásu̧ ngi ̧ry’ olúkogó lwa Nyamuhanga il a
haricot trouvé faveur ou grâce auprès de Dieu
olúhû (rad. -húu) n. 11 la peau d’un animal olukóko (rad. -koko) Var. : olukokô, esyongóko
fraîchement tannée n. 11/10 la croûte du lait bouilli. Enlever
óluhu (rad. -uhu H (-L%)) Var. : ámuhu n. 11/6 cette fine croûte, se dit avec le verbe
l’enclos erigelúla
olú̧hu̧nda (rad. -hú̧nda (-L%)) n. 11 un grave olúkóma (rad. -kómá) n. 11/6 la feuille de
problème, beaucoup erıtw’olu ̧́ ̧ ́hu̧nda causer bananier. On s’en sert souvent comme
un grave problème tel que rendre une fille couvercle pour la cuisson d’aliments tels que
enceinte, incendier une maison, etc. awít’ le manioc ou les bananes avec des haricots,
ebindú by’olu̧ ́hu̧ nda il a beaucoup de les taros, les ignames, les courges, etc.
choses olukónda (rad. -konda) n. 11/6 la bave
olú̧hú̧nzo (rad. -hú̧nzo) n. 11 la façon de frapper erísendá kw’olukónda laisser la bave couler
olú̧kabakabyô (rad. -kábakabio) ̧ n. 11 traiter sur soi
quelqu’un de façon à lui montrer qu’on n’a olu̧kondi ̧ (rad. -kondi ̧ (-L%)) n. 11/6 l’eau avec
pas confiance en lui laquelle on prépare les haricots et qui, salée
olúkanda (rad. -kánda (-L%)) n. 11 la et parfois huilée, sert de sauce pour la pâte
discussion, la ténacité dans la défense de ce erírir’ obundú bw’ omolu̧ kondi ̧ manger la
qu’on croit être son droit, la persévérance pâte avec l’eau des haricots en guise de sauce
awíty’ olúkanda il a de la ténacité dans la olukorótso (rad. -korotso) Var. : esyongorótso
discussion n. 11/10 chiendent
olukándo (rad. -kando) n. 11/10 la nostalgie olúkorotso (rad. -kórotso (-L%)) n. 11 le désert,
olukánga (rad. -kangá) n. 11/10 la côte du la brousse avec peu d’arbustes
corps erıkw’ ̧́ olukánga souffrir d’une olukúka (rad. -kuka) n. 11 un terrain rocailleux
pneumonie olú̧ku̧lhu̧mbê (rad. -kú̧lhumbee) n. 11/6
olukanyayira (rad. -kanyayira (-L%)) n. 11/6 arbuste à fleurs violettes
chaleur immense, l’éclat, la lumière crue olukúrútsu (rad. -kurútsú) n. 11 champ
olúkengero (rad. -kéngero (-L%)) n. 11 improductif
obéissance olúkwesese (rad. -kúesese (-L%)) n. 11 un
olúkengerwa (rad. -kéngerua (-L%)) n. 11 désert
l’honneur olúkengerwa lwa Nyamuhanga olú̧kwı ̧̂ (rad. -kú̧i ̧) Var. : esyóngwı ̧̂ n. 11/10 le
l’honneur de Dieu bois à brûler
olúkénzo (rad. -kénzo) n. 11/6 environnement, olú̧kyô (rad. -kıo) ̧́ n. 11/10 la porte (l’ouverture
l’endroit qui a été coupé qui permet d’entrer ou de sortir) Okó lú̧kyó
olukera (rad. -kera (-L%)) n. 11/10 un plat kuli múndu il y a quelqu’un à la porte !
olukerébe (rad. -kerebe) n. 11 gale qui fait (Interjection qu’on lance en plein conte pour
sortir un liquide gluant éveiller l’attention de l’assistance)
olukerére (rad. -kerere) n. 9 eczéma olulâ (rad. -laa) Var. : amalâ n. 11/6 intestin
olú̧kıga ̧́ (rad. -kıga) ̧́ n. 11/10 le cil Syn. : -kóhe olulá lw’ émbene l’intestin de la chèvre
olúkóhe olúlépe (rad. -lépé) Var. : amálépe n. 11/6 la
olukímba (rad. -kimbá) n. 11/10 l’habit, le tripe. Terme surtout usité au pluriel
vêtement Nyıhu̧ ̧́ ki ̧ry’ okó málépe prépare-moi des
olú̧kindi ̧ ̧ (rad. -kındi ̧́ (-L%)) n. 11/6 le foie tripes
olú̧kınga ̧́ (rad. -kınga) ̧́ n. 11/10 le fil de raphia. olulerê (rad. -leree) n. 11/10 La feuille de
Ces fils sont très solides et on s’en sert bananier sèche. L’ensemble de ces feuilles
comme si c’étaient des chaînes d’acier. Ils forme la literie. Une seule feuille sert souvent
peuvent servir de bracelets. On s’en sert aussi à emballer un morceau de viande, un
pour serrer des bâtonnets sur un instrument quartier de poulet que l’on doit rapporter aux
musical ou pour couper une tranche de pâte parents pour leur montrer où l’on a été en
de manioc ou de pain de bananes plantains visite, où l’on a eu un repas. Quant au
mûres pilées erítul’obundú bw’omó quartier du poulet, les parents apprécient
lú̧kınga ̧́ couper la pâte avec un fil de raphia l’importance du poulet à la grosseur du dos
olu̧kingu
̧ ̧ ́li ̧ (rad. -kinguli ̧) n. 11/10 le cadenas de ce poulet. Le dos du poulet est réservé au
qu’on met sur une malle ou sur la porte de la chef de famille
maison. Pour la porte, on se contente très olu̧léru̧ (rad. -léru̧ ) n. 11/10 la barbe esyonderú̧
olúlími 146 olútsegetsege
sí búkulu barbe n’est pas vieillesse. Ce n’est l’enfantillage répété awíte lusasasása il agit
pas parce que l’on a de la barbe qu’on est comme un enfant en taquinant sans cesse
grand esyonderu̧ ́ sí bwénge (ou esyonderu̧ ́ olúseke (rad. -séke (-L%)) Var. : ̧́
esıseke
sí ménge) la barbe n’est pas synonyme de n. 11/10 le roseau (la tige, dégagée de ses
sagesse feuilles et prête à servir dans la construction
olúlími (rad. -lími) n. 11/10 la langue (organe) ou à être brûlée pour alimenter le feu)
olú̧lwanalwana (rad. -lú̧analu̧ana (-L%)) n. 11 oluséko (rad. -seko) n. 11 la moquerie
la façon de se comporter des jeunes ólú̧si ̧ (rad. -usi ̧ H) Var. : olú̧si ̧ esyónyú̧si ̧ ákú̧si ̧
olumámba (rad. -mamba) n. 11 clou en bois n. 11/10 une rivière, un ruisseau
qui sert à fixer la peau d’une bête au sol afin olusido (rad. -sido (-L%)) Var. : ekisido n. 11/8
qu’elle sèche au soleil ou 7/8 la chique ou la tique (qui pénètre
olumámbo (rad. -mambó) n. 11/10 morceau de dans la peau), la puce ou le puceron (qui
bois que l’on enfonce aux quatre coins de la saute dans les chux)
peau pour la faire sécher olusô (rad. -usoo) Var. : esyonyusô n. 11/10 la
ólu̧mbu̧ (rad. ú̧mbu (-L%)) n. 11/6 la poussière meule
qui stagne bi ̧ray’ enyu̧ ́mba yámósu̧ lá m’ olusô (rad. -soo) Var. : esisô n. 11/10 la meule
ólu̧ mbu balaie la maison, elle est pleine de olusugúndo (rad. -sugundo) n. 11 le sifflement
poussière Syn. : olu̧ tu̧ tu̧ ̂ enzugúndo sifflet
olu̧mbu̧ka (rad. -mbu̧ka (-L%)) Var. : olúsúli (rad. -súlí) Var. : esísúli n. 11/10 une
esyombu̧ka n. 11/10 argent ficelle provenant d’une plante sauvage et que
ólu̧mbú̧mbû̧ (rad. -u̧ mbumbúu H) n. 11/6 la l’on emploie pour tresser les corbeilles
poussière dans l’air eryu̧ mu̧ ky’ ólu̧ mbú̧mbû̧ olusúmba (rad. -sumba) n. 11 la circoncision
soulever la poussière rituelle
olúmekeke (rad. -mékeke (-L%)) n. 11/10 le olusúmba (rad. -sumba) n. 11 un morceau de
bébé bois sur lequel on peut reconnaître une figure
olumímbi (rad. -mimbi) Var. : esyomímbi humaine ou animale. On lui attribue toutes
n. 11/10 herbes coupées à la machette sortes de pouvoir, notamment celui de nuire
olunanda (rad. -nanda (-L%)) n. 11 sauce de à ceux qui le voient sans être initiés aux
haricot Syn. : olu̧ kondi ̧, olutsamba secrets du mukumo à moins que le coupable
olunége (rad. -nege) n. 11 plaisanterie, ne soit disposé à payer une amende
enfantillage Syn. : olútsegetsege ólu̧sú̧sû̧ (rad. -su̧súu H) n. 11 vertige erıkw’ ̧́
olúnyála (rad. -nyála) n. 7/8 l’ongle des doigts ólu̧sú̧sû̧ avoir des vertiges (litt. : ‘mourir de
ou des orteils vertige’)
olúnyátsi (rad. -nyátsí) Var. : obúnyátsi n. 11, ólu̧ta (rad. -ta H (-L%)) n. 11 puanteur provenant
14 sorte de chaume dont on recouvre les toits des toilettes
ólu̧nza (rad. -u̧ nza H (-L%)) Var. : esyónyu̧ nza olútakala (rad. -tákala (-L%)) n. 11/10 arbuste
n. 11/10 la sueur erıtw’ ̧́ ólu̧nza transpirer dont le fruit est employé contre les maux de
olupágo (rad. -pagó) Var. : esyombágo n. 11/10 ventre
cuillère, planche (mot d’emprunt au swahili) olú̧téhi ̧ (rad. -téhi ̧) Var. : esyóndéhi ̧ n. 11/10
olupángo (rad. -pangó) n. 11/6 14/6 une gobelet
parcelle (construite ou non) obupángo le olutekeráno (rad. -tekerano) n. 11/10 le dicton,
campement la devinette, l’énigme
olú̧pwê (rad. -pú̧e) Var. : esyómbwê n. 11/10 le olutémbe (rad. -tembé) n. 3/4 plante sauvage
cheveu blanc dont l’écorce donne des fibres avec lesquelles
olú̧pwı ̧̂ (rad. -pú̧i) Var. : esyómbwı ̧̂ n. 11/10 on fabrique des cordes ou des sacs
cheveux blancs esyómbwı ̧́ síbúsyakúlu olutérê (rad. -luterée) Var. : amalutérê n.
avoir des cheveux blancs n’est pas synonyme l’hôtel (emprunt au français) Syn. : oluthérê
de vieillesse Syn. : olu̧ ́pwê olu̧thámbi ̧ (rad. -thambı)̧́ n. 11 mèche de
olúsáko (rad. -sáko) Var. : eyısako, ̧́ ̧́
esısako lampe, dynamite
n. 9/11/10 le tatouage oluthera (rad. -thera (-L%)) n. 11 type de rat de
olusángâ (rad. -sangáa) Var. : obusángâ brousse avec des rayures
n. 11/14 la perle. Les perles précieuses olútóngo (rad. -tóngo) n. 11 la critique en
intervenaient comme monnaie d’échange (on l’absence de l’intéréssé omu̧ ́kalí w’ olútóngo
les évaluait alors selon la quantité) la femme qui critique
olu̧sangıda ̧́ (rad. -sangida) ̧ n. 11/14 haricot olutsamba (rad. -tsamba (-L%)) n. 11 eau dans
Syn. : ekikóle laquelle on cuit des haricots et qui sert de
olusása (rad. -sasa) n. 11 la taquinerie, la blague sauce Syn. : olu̧ kondi ̧
ndu̧ ́sáyé k’olusasá lwawe ôte de moi tes olutsatsúho (rad. -tsatsuho) n. 11 la fureur, la
taquineries, laisse-moi tranquille véhémence, la brutalité
olusasasása (rad. -sasasasa) n. 11 la moquerie, olútsegetsege (rad. -tségetsege (-L%)) n. 11
olutsibíra 147 omu̧bábálı ̧̂
bruit, plaisanterie ndú̧sáyé boisson dans un petit récipient sans manche
kw’olútsegetsege laisse-moi tranquille (litt. : qu’on tient entièrement dans la main droite.
‘ôte de moi la plaisanterie’). Ce terme s’utilise Avant de présenter cette coupe (eri ̧handa) à
fréquemment pour les jeux de cajoleries ou son collègue, la coutume veut qu’on goûte
d’attouchements entre époux d’abord (parce que l’on ne se passe pas ainsi
olutsibíra (rad. -tsibira) n. 11/14 une petite la bière comme on se passe de l’eau). En en
graine provenant d’une fleur poussant dans buvant ainsi, on en profite pour glisser le
les pays chauds pouce empoisonné dans le gobelet. C’est ainsi
olutsíkénde (rad. -tsikéndé) n. 11 sauce de que l’expression eríh’omundú y’ekíkúmo ou
haricot Syn. : olu̧ kondi ̧, olunanda, eríh’omundú y’ekyála signifie empoisonner
olutsamba quelqu’un. Pour jeter un mauvais sort à
olútsirama (rad. -tsírama (-L%)) n. 11 genre de quelqu’un, on utilise aussi le doigt (de
petit rongeur préférence l’index)
olutsopa (rad. -tsopa (-L%)) n. 11/6 perle de olu̧yáni ̧ (rad. -yanı)̧́ n. 11/9 page, feuille d’un
grosse dimension livre, une herbe
olutsubáno (rad. -tsubanó) n. 11 ficelle, une olú̧yi ̧ (rad. -uyi ̧) Var. : esyonyú̧yi ̧ n. 11/10 la
corde provenant de l’écorce du palmier porte Syn. : omulhángo
̧́
sauvage Syn. : olu̧ ́kınga oluyikungíro (rad. -yikungiro) Var. :
olu̧tsú̧mbi ̧ (rad. -tsumbi)̧ n. 11/6 un don en esyoyikungíro amayikungíro n. 11/10 11/6
nature, généralement une chèvre offerte à la refuge
belle famille quand on vient demander la fille oluyímbi (rad. -yimbí) n. 11/14 feuilles en
en mariage. Un cadeau ou de la nourriture forme de poils qui causent une sensation de
offerte aux hôtes quand on rend visite brûlure
erígosol’olu̧ tsú̧mbi ̧ donner un présent à oluyímbíyimbi (rad. -yimbíyímbi (-L%)) n. 11
l’invité tripe Syn. : ekírikíri
olu̧tsu̧tsatsu̧tsa (rad. -tsu̧tsatsu̧tsa (-L%)) n. 11 olú̧yırí̧ ̧ (rad. -yıri) ̧́ Var. : obú̧yıri ̧́ ̧ n. 11/14 la
état continuel de fièvre fourmi noire
olútswamba (rad. -tsúamba (-L%)) n. 11 sorte oluyô (rad. -yoo) n. 11/10 un morceau de pot
de chiendent qui rend le sol stérile cassé. On peut s’en servir pour griller les
olútswére (rad. -tsúeré) n. 11/6 un panier arachides ou autres oléagineux
fermement tressé oluyúmbu (rad. -yumbú) n. 11 un type de
olutû (rad. -utuu) Var. : esyonyutû n. 11/10 nid plante sauvage
d’oiseau situé généralement dans les arbres olúywíri (rad. -yúiri) Var. : esyónzwíri n. 11/10
olútû (rad. -útuu) n. 11 le toit Syn. : olútwê le cheveu
olu̧tu̧mbwê (rad. -tu̧ mbwee) Var. : olwánzo (rad. -anzo) n. 11 l’amour, la charité
esyondumbwê n. 11/10 plante dont la olwéya (rad. -eyá) n. 11/14 un poil
feuille est employée pour faire mettre des ólwímbo (rad. -imbo H) n. 11/10 le chant, la
ventouses chanson
olu̧tú̧ndi ̧ (rad. -tundı)̧́ n. 11/19 11/14 espèce de ólwokwê (rad. -okue H) n. 11/14 champignon
haricot de couleur noire et de petite taille (comestible)
olu̧tú̧ndya (rad. -tundıá̧ (-L%)) n. 11/14 une ólyâ (rad. olía) adj. a. celui-là ómwan’ ólyâ,
variété de haricots. Ils sont petits et noirs, ekindú kiryâ, olu̧ yı ̧́ lulyâ cet enfant-là, cet
mais une fois plongés dans l’eau, ils objet-là, cette porte-là
augmentent de volume, d’où leur nom qui omo fyô (rad. fio) ̧ n. très tôt le matin
signifie ‘ce qui gonfle’ omó kátıkátı ̧́ ̧̂ (rad. -kátıkátı
̧́ ̧́ adv. au milieu
i)
olútúngo (rad. -túngo) n. 11/6 l’élévage, le fait erıtwi ̧́ ̧r’ ekíseké ky’omó kátıkátı ̧́ ̧̂ couper la
d’avoir des bêtes de bétail ou de la volaille canne à sucre au milieu
émbené y’olútúngo une chèvre destinée à omokárúkárû adv. aube, très tôt le matin Syn. :
continuer la lignée et, donc, qu’on ne tue pas ómwitsángê
olu̧tu̧tû̧ (rad. -tutu̧u) n. 11 poussière ómolotwê (rad. -olotue H) n. 3/4 le majeur, le
olútwê (rad. -útue) Var. : esyónyútwê n. 11/10 plus long doigt
le plafond, le toit omóngyakyâ (rad. -ngíakia) demain matin
olúyála (rad. -yála (-iála)) Var. : ekíyála, Syn. : omúngyakyâ
ekyála ebíyála n. 11 ongle ebíyála au ómoya (rad. -ói ̧a (-L%)) n. 3/4 la partie
pluriel, a un sens péjoratif et signifie ‘gros tranchante d’un couteau
ongles, de sales ongles, des ongles trop longs’ ómoyia̧ (rad. -omoyia̧ H (-L%)) n. 9 bière de
eríh’omundú y’ekyála empoisonner seconde qualité
quelqu’un. La poudre du poison est ómúba (rad. -uba H) Var. : omúba n. 1/2 un
normalement mise dans l’ongle du pouce peureux, un craintif, un homme trop prudent
droit. Quand on boit en groupe, on met la omu̧bábálı ̧̂ (rad. -babálíi ̧) n. 3/4 plante
omúbagúlo 148 omúbúngo
médicinale extrêmement mince
omúbagúlo (rad. -bágulo) n. 3/4 le fait de omú̧bibi
̧ ̧ (rad. -bıbi
̧́ (-L%)) n. 3/4 gonflement à
partager des aliments ou le fait de ravir l’endroit où l’on a tapé
quelque chose par force omúbíbu (rad. -bíbú) n. 3/4 une enflure à la
omú̧balámi ̧ (rad. -bálami ̧) n. 1/2 visiteur suite d’un coup reçu Syn. : ekíthurúgúnyu
omúbale (rad. -bále (-L%)) n. 3/4 fougère omú̧bıhi
̧́ ̧ (rad. -bíh-i ̧) n. 1/2 le menteur
omúbanga (rad. -bánga (-L%)) n. 3/4 arbuste omubímba (rad. -bimba) n. 3/4 une gousse de
arqué d’un piège haricot (fécondée ou non), avec ou sans
omúbangu (rad. -bángu (-L%)) n. 3/4 une graines formées omubimbá w’etába une
portion de pâte Syn. : akákeke, omúbege gousse de cigarette (en effet, la cigarette se
omu̧bangú̧ki ̧ (rad. -banguki ̧) n. 3/4 la lune, le présente sous forme de gousse)
quart de lune omú̧bimbi ̧ ̧ (rad. -bımbire
re ̧́ (-L%)) n. 3/4 la
omú̧bángu̧kya (rad. -bángúkia̧ (-L%)) n. 3/4 la façon de se gonfler
lune, la durée d’un mois Syn. : omugenda, omubinga-nzála (rad. -binga-nzala) v.
omugeséra serpette (litt. : ‘chasseur de la faim’) Syn. :
omubarángúsu (rad. -barangúsú) n. 3/4 un omu̧ ́temi ̧ omúgúsu
type d’arbre omú̧bıni ̧́ ̧ (rad. -bıni ̧́ ̧) n. 1/2 sorcier (un danseur
omúbatúko (rad. -bátuko) n. 3/4 pas d’un de nuit)
enfant qui apprend à marcher tukábitsumba omú̧bıre ̧́ (rad. -bıre) ̧́ n. 1/2 la femme mère qui
ekyámúbatúko nous avons préparé un peu vient d’accoucher
de pâte (litt. : ‘celui d’un petit pas d’un omubíri (rad. -biri) n. 3/4 le corps humain
enfant’) omubirí w’omundú nı ̧́ kıku̧ ̧́ ku̧ le corps
omúbebo (rad. -bébo (-L%)) n. 3/4 l’odeur qui humain est une écorce (il n’est pas solide)
résulte du fait de brûler les poils d’un animal omu̧bırí̧ ̧ (rad. -bi ̧ri) n. 3/4 le travail omu̧ bi ̧ry’
lors de sa cuisson âkólıre ̧́ syálímó múke un travail déjà
omúbege (rad. –bége (-L%)) n. 3/4 une portion accompli n’est pas peu de chose. C’est une
de pâte Syn. : akákeke, omúbangu expression proverbiale qui, en langage
omú̧bégerya (rad. -bégéri ̧a (-L%)) n. 1/2 la fille normal, se rendrait par omu̧ bi ̧ri ̧ owá
d’honneur qui accompagne la jeune mariée le kolırwé ̧́ (ow’ ábíríkolwâ) syálímó múkê ‘le
jour des noces et reste avec elle un certain travail accompli (qui a été accompli) n’est
temps. Selon Kavutirwaki, le marié peut faire pas petit’
l’amour avec cette fille. C’est une manière omu̧birı ̧ ri ̧́ ̧ (rad. -biriri)̧ n. 3/4 un arbuste dont
d’apprendre à la jeune épouse comment les feuilles sont très amères. On se sert des
satisfaire les appétits sexuels de son époux. Il feuilles de cet arbuste comme herbes
est tout simplement nécessaire que la mariée médicinales pour soigner des maux de ventre
danse (fasse des mouvements d’ondulations) eríkalihá ng’omu̧ bi ̧rıri ̧́ ̧ être amer comme
avec ses hanches l’arbre aux feuilles amères, être sévère,
omúbéhere (rad. -béhére (-L%)) n. 3/4 odeur intraitable
eriwá liwíte múbéhery’ owéne la fleur sent omú̧biri ̧ ri̧ ̧ (rad. -bıriri ̧́ (-L%)) n. 3/4 plante
bon médicinale
omú̧béhi ̧ (rad. -béhi ̧) n. 1/2 le menteur ou omúbirobiro (rad. -bírobiro (-L%)) n. 3/4 petit
quiconque disant la vérité mais en des rongeur à peau blanche sous le ventre
circonstances indues omú̧behı ̧́ syálíbihira omubóga (rad. -boga) n. 3/4 végétation
mundú mú̧yima ̧ le menteur ne ment pas à luxuriante
une seule personne omubógo (rad. -bogo) Var. : eri ̧bógo n. 3/4, 5/6
omúbesebese (rad. -bésebese (-L%)) n. 3/4 la fertilité du sol, la bananeraie eri ̧bógo la
sorte d’arbre dont la sève est très amère bananeraie, la plantation de bananiers
omu̧bháki ̧ (rad. -bhakı)̧́ n. 1/2 l’arrière (au omubómbo (rad. -bombo) n. 3/4 chèvre galeuse
match de football). C’est un emprunt à omúbonde (rad. -bónde (-L%)) Var. : akábonde
l’anglais « back » n. 3/4 12 l’amaigrissement akábonde
omúbhándu (rad. -bhándu) n. 3/4 une kakámúbugâ il devient trop maigre
nourriture dure omú̧bu̧ge (rad. -bú̧ge (-L%)) n. 3/4 le parler, la
omubhángâ (rad. -bhangáa) n. 3/4 machette langue, le langage, le dialecte
Syn. : omupángâ omú̧bu̧lárına ̧́ (rad. -búla-rına) ̧́ n. 3/4 plante
omu̧bhindo
̧ (rad. -bhindo ̧ (-L%)) n. 3/4 pièce médicinale
d’étoffe que les hommes portent entre les omúbule (rad. -búle (-L%)) n. 3 sorte de múbulé
jambes, cache-sexe (que l’on ne porte plus de mwıbí ̧́ espèce de voleur
nos jours) omú̧bú̧mbi ̧ (rad. -búmbi ̧) n. 1/2 le créateur
omú̧bhondu̧ (rad. -bhóndu̧ (-L%)) n. 3/4 une (Dieu), le potier
chèvre qui est très mince, un animal omúbúngo (rad. -búngo) n. 3 la promenade, la
omúbúru 149 omugáso
sortie Syn. : omúlendéro de son argent. Ce mot est un emprunt,
omúbúru (rad. -búrú) n. 3/4 bouton sur le corps surtout employé par les Bakonzo de
omú̧bú̧ti ̧ (rad. -búti ̧) n. 1/2 parent, le père ou la l’Ouganda. C’est comme cela qu’ils désignent
mère certains commerçants de Butembo. Le g dans
omubúya (rad. -buya) n. 1/2 l’homme beau, la ce mot est l’occlusive vélaire sonore
femme belle, en parlant du physique omugála (rad. -gala) n. 1/2 le fils bakáhu̧ ki ̧r’
abábu̧yirı ̧ re
̧́ les saints (ceux qui sont abagalá ba bóbô ils préparent de la
parfaits) wamahikya ̧ omubuya nourriture pour leurs frères ólyá ni mugalá
ukámútsománá, ınu̧ ̧́ kándi ̧syákwi ̧r’ oko wá Kákulê celui-là est le fils de Kakule
nzíra si tu te maries avec une belle personne omú̧gala (rad. -gála (-L%)) n. 3/4 l’imbécile,
et que tu t’occupes trop d’elle, tu mourras sur l’ignorant Syn. : omu̧ ́galasu̧
la route (car à chaque fois que tu es avec elle, omú̧galasu̧ (rad. -gálasu̧ (-L%)) n. 1/2
les gens la regardent et tu peux en être l’ignorant, l’imbécile
jaloux, éventuellement tu commences à te omúgále (rad. -gálée) Var. : omúgálê n. 3/4
battre et tu meurs à cause de cela) une grande quantité de pâte donnant
omú̧bu̧yirı
̧ re
̧́ (rad. –búgiri ̧re) n. 1/2 le saint, le l’impression que cette pâte est large comme
parfait abábu̧ yi ̧rıre
̧́ les saints, ceux qui sont un van as’ûlyé oko múgálé w’obundu viens
parfaits manger de cette énorme quantité de pâte
omubwéko (rad. -bueko) n. 3/4 le prêt omu̧galımu ̧́ ̧ (rad. -galimú̧) n. 1/2 un enseignant
omúdangwa (rad. -dángua (-L%)) n. 3/4 (emprunt au swahili)
promenade inutile omugalíro (rad. -galiro) n. 3/4 autel dedié aux
omu̧dáyi ̧ (rad. -dayı)̧́ n. 3/4 la pomme de terre esprits dans la pratique de la sorcellerie ou
rouge ou violette du fétichisme
omudóbu (rad. -dobú) n. 3/4 jeune corne non omugámbâ (rad. -gambáa) n. 3/4 un morceau
encore développée de bois sur le séchoir de la cuisine
omu̧dóbu̧ (rad. -dobu̧) n. 3/4 une corne non omugámbo (rad. -gambo) n. 3/4 une histoire
encore développée qu’on raconte omugambó w’ekıtu̧ ̧́ nga
omudódoma (rad. -dodóma (-L%)) n. 3/4 le ky’etu l’histoire de notre famille
narguilé (ou le narghilé) omugánda (rad. -ganda) n. 3/4 un tas
omudódóma (rad. -dodóma) Var. : omugandá w’esyóngwı ̧̂ un tas de bois de
omudódomo, omudódómo, omudódoma chauffage omugandá w’obútéga un tas de
n. 3/4 le narguilé ; le terme indique le bracelets pour femmes
narguilé fait d’une nervure de bananier omugánda (rad. -gandá) n. 1/2 le célibataire
omudolhólho (rad. -dolholho) n. 1/2 un omugánda akáhola omo mbanahi ̧kyâ un
paresseux célibataire meurt tout en se disant qu’il
omúdúndire (rad. -dúndire (-L%)) n. 3/4 la aurait dû se marier. Sans doute parce que,
manière de faire le mouvement de ressort ou quand il était malade, il n’avait personne
de faire trembler son postérieur pour s’occuper de lui
omú̧dú̧ngire
̧ (rad. -dú̧ngire (-L%)) n. 3/4 la omúgánwa (rad. -gánua (-L%)) n. 1/2 l’exclu,
manière de mélanger plusieurs liquides l’évincé. La personne qu’on n’admet pas et à
omufáno (rad. -fanó) n. 3/4 un exemple, une laquelle on ne porte aucun égard. Quand le
image, une ressemblance lérw’erı ̧́ ni mufánó degré de cette exclusion est fort élevé, chez
w’ eryúba cette fois-ci, c’est un semblant de une femme mariée, elle devient omúsombe
soleil. Le mot est un emprunt au swahili (celle qui est délaissée et qui ne voit presque
« mfano » plus jamais son mari polygame). Quand c’est
omufuluwê (rad. -fuluwee) n. 1/2 un évolué un homme qui est victime de cette exclusion
(emprunt au français) de la part de la société, il devient un
omúgábania̧ (rad. -gábáni ̧a (-L%)) n. 1/2 la excommunié et on l’appelle omukúmbírâ
personne qui provoque la scission ou le omúganza (rad. -gánza (-L%)) n. 3/4 un type
partage d’une chose entre plusieurs. La d’arbre
personne qui suscite la scission. Il est omúgánzirwa (rad. -gánzírua (-L%)) n. 3/4
différent du omugábi (cl. 1/2), ‘le diviseur’, lune (litt. : ‘ce dont on se sert pour compter
celui qui partage un morceau de viande, une les mois’)
chose entre plusieurs autres omugánzo (rad. -ganzo) n. 3/4 le comptage, le
omu̧gábi ̧ (rad. -gabi)̧ n. 1/2 la personne qui nombre
partage, qui divise. Ce sens est différent de omugarámba (rad. -garambá) n. 3/4 plante
omu-gábani ̧a, la personne qui provoque la médicinale, un arbre
scission, la division, le divorce omugáso (rad. -gaso) n. 3/4 le gain síbiri na
omugaga (rad. -gaga (-L%)) n. 1/2 une mugáso; syáli na mugáso ce sont des choses
personne qui a de l’autorité, surtout à cause inutiles, c’est une personne inutile, sans
omú̧gasu̧ 150 omugógo
valeur pouvoir de devin et qu’il diagnostique la
omú̧gasu̧ (rad. -gásu̧ (-L%)) n. 1/2 le roi Syn. : maladie
omúkama omugéra (rad. -gera) n. 3/4 une pointe en fer, un
omú̧gasu̧gasu̧ (rad. –gásu̧ gasu̧ (-L%)) n. 1/2 un poinçon, un couteau à forme effilée. Une
débrouillard, une personne qui sait toujours aiguille (pour coudre ou pour usage médical).
trouver une solution pour tout problème Pendant la période coloniale, il y avait
auquel elle est confrontée omú̧lwan’ oyú̧ nı ̧́ régulièrement des périodes de vaccinations
mú̧gasu̧gasu̧ ce garçon est un débrouillard générales sous forme d’injections. Les enfants
omúgáta (rad. -gáta) n. 1/2 un paresseux qui naissaient pendant cette période
omugemúlo (rad. -gemulo) n. 3/4 la paye, ce portaient le nom de Si ̧ndani ̧ (l’aiguille
que l’on rembourse médicale). On utilise très fréquemment le
omugenda (rad. -genda (-L%)) n. 3/4 la lune mot swahili « si ̧ndani ̧ » et on tend à oublier le
(astre, ou durée), les menstruations ali oko terme spécifiquement nande (omugéra).
mugenda elle a des règles (litt. : ‘elle est sur C’est avec cette aiguille qu’on tisse la
la lune’) ̧́
corbeille (ékıbo)
omugendáno (rad. -gendanó) n. 3/4 les actes, omugeragera (rad. -geragera (-L%)) n. 1/2
les faits actuels, l’actualité, le départ actuel circonspect
Syn. : omúgéndere, omugendéro omugereka (rad. gereka (-L%)) n. 1/2 un
omugéndê (rad. -gendée) n. 3/4 sillon, féticheur qui sait voir s’il y a un esprit
ruisseau óbolóboló b’omunyolé présent
bu̧ kákolayá w’ oko mugéndê petit à petit, omugeréka (rad. -gereka) n. 1/2 le féticheur
le ver de terre parvient à la rivière, au sillon, omúgéréra (rad. -gérérá) n. 3/4 champ qui n’a
au ruisseau eri ̧tondi ̧tondi ̧ wona mugéndê pas été travaillé pendant longtemps
goutte à goutte se forme un ruisseau omu̧géri ̧ (rad. -geri ̧) Var. : emi ̧géri ̧ n. 3/4 l’eau
omu̧géndi ̧ (rad. -gendi)̧ n. 1/2 un passant, un de pluie qui coule autour de la maison ou au
voyageur enzirá síbwira mugéndi ̧ le chemin bord de la route eritondi ̧ ̧ tondı ̧́ ryo na
n’avertit jamais le voyageur du danger qu’il mu̧ géri ̧ goutte à goutte, cela fait une rigole
peut rencontrer d’eau, en d’autres mots, petit à petit, l’oiseau
omu̧gendigéndi
̧ ̧ (rad. -gendi ̧gendi ̧) n. 1/2 un fait son nid
voyageur, une personne qui voyage très omugéro (rad. -gero) n. 3/4 pot de vin
souvent omú̧gérya (rad. -gérıá̧ (-L%)) n. 1/2 la personne
omu̧géni ̧ (rad. -geni)̧ n. 1/2 visiteur, étranger, qui goûte un peu de nourriture ou de boisson
hôte. On traite les visiteurs avec beaucoup pour voir si elle est à point
d’égards même s’ils sont inconnus omúkali ̧ omugeséra (rad. -gesera) n. 3/4 la lune Syn. :
syáya bu̧ géni ̧ une femme n’est jamais une omugenda, omu̧ bangú̧ki ̧
étrangère où qu’elle se trouve. Elle a droit omú̧getu̧ (rad. -gétu̧ (-L%)) n. 3/4 un type
aux égards tout comme l’homme, mais elle d’arbre
doit directement passer à la cuisine et aider à omú̧gima̧ (rad. -gıma ̧́ (-L%)) n. 1/2 le seul,
la préparation de la nourriture. Elle ne peut l’unique. Ce terme est surtout usité dans la
rester à côté de l’homme et attendre le repas. région des montagnes, tandis qu’en plaine on
Un des signes annonciateurs d’une visite est utilise plutôt omúguma
le chatouillement de la plante du pied. Le omú̧gimerera (rad. -gımerera ̧́ (-L%)) Var. :
visiteur ou l’hôte s’annonce également par omú̧gimerere, omú̧yimerera ̧ n. 1 toujours
une abeille qui vient tournoyer dans la la même personne
maison mais qui ne pique personne, il est du omú̧gimerere
̧ ̧́
(rad. -gımerere (-L%)) n. 1/2
reste interdit de tuer une telle abeille toujours la même personne
omu̧ genı ̧́ w’okó múlumé yo twákendere n’ omugoboléro (rad. -gobolero) n. 3/4 un long
omu̧ gení w’okó mú̧kali ̧ yo kanyúngu uya discours
okó liko ̧ le visiteur du côté de l’homme omugobólo (rad. -gobolo) n. 3/4 une affaire
s’appelle ‘vous me gênez’ et le visiteur du dangereuse oyú̧ ni ̧ tasiga ̧ mugobólo celui-ci
côté de la femme s’appelle ‘petite marmite, est un visiteur qui ne veut pas partir sans
va au feu’. C’est une façon de dire que la manger
femme prépare plus facilement de la omugógo (rad. -gogo) n. 3/4 un tronc d’arbre
nourriture pour les visiteurs de sa propre abattu et sur lequel poussent généralement
famille que pour ceux de la famille de son des champignons de forêt qu’on appelle
mari obudo ámányikonderá kw’emigógo il fait
omugenye (rad. -genye (-L%)) n. 3/4 une fissure courir des rumeurs sur moi (litt. : ‘il fait
dans la plante du pied tomber des troncs d’arbre sur mon chemin’)
omugéra (rad. -gera) n. 3/4 une récompense oyóbakégay’ oko mugogó yo ná mwıbi ̧́ ̧
donnée au féticheur afin qu’il exerce son c’est celui qu’on rencontre sur le tronc
omugóhe 151 omú̧gú̧mo
d’arbre qui est voleur. Sur ce tronc d’arbre affluence de gens
poussent de délicieux champignons appelés omúgosólo (rad. -gósolo) n. 3/4 présent qu’on
obudo. C’est celui que l’on surprend sur le offre au visiteur en retour des biens qu’il
tronc d’arbre en train de les cueillir qui est nous a apportés. Le salaire
voleur. Autrement dit : c’est celui que l’on omu̧gú̧ba (rad. -gu̧ ba) n. 3/4 le soufflet de la
surprend en flagrant délit qui est fauteur forge. Il est fait de deux sortes de tambours
omugóhe (rad. -gohe) n. 3/4 bourgeon terminal qui, en étant battus, renvoient l’air dans le
d’une plante de haricot foyer aux braises. Les deux sortes de
omúgóle (rad. -gólé) n. 1/2 la reine, la femme tambours, comme deux grosses narines,
du roi ou du chef. Par respect, et ceci est très aboutissent au foyer de braises eríwat’
généralisé, on appelle toute femme mariée omu̧ gu̧ ́ba activer le soufflet
avec ou sans enfants omúgóle. Ce terme omu̧gú̧ba (rad. -gu̧ ba) n. 3/4 le sang coagulé
remplace aujourd’hui l’appellation de jadis d’une bête égorgée. On le recueille et on le
‘madame’ qui fut bannie lors des mesures cuit pour le manger ensuite, soit seul soit
gouvernementales ‘retour aux sources’. accompagnant la pâte ou des bananes
L’homme marié s’appelle omúsyakúlu ‘le plantains, du manioc, des patates douces ou
vieillard’ encore des pommes de terre ngály’
omugóma (rad. -goma) n. 3/4 un type d’arbre omu̧ gu̧ bá w’émbene je mange le sang
qu’on plante sur le tombeau d’une personne coagulé (cuit) de la chèvre
décédée omúgúla (rad. -gúlá) n. 1/2 un ennemi du chef,
omugomagóma (rad. -gomagoma) n. 3/4 un une personne hostile au chef et qui ne peut
type d’arbre jamais visiter le chef. Selon l’anthropologue
omugómbe (rad. -gombé) n. 1/2 le serviteur Francesco Remotti de l’Université de Turin,
omugómbé w’ ebırı ̧́ mu̧
̧́ le serviteur/la c’est l’ennemi officiel du mwami car, à sa
servante des esprits Maryá mwábu̧g’ ati: mort, c’est lui qui attachera la mâchoire
nyiri mugómbé w’ ómwami Marie dit : je inférieure de son cadavre à une corde pour
suis la servante du Seigneur être arrachée par un mouton lors des
omugombwê (rad. -gombue) n. 3/4 plante à céremonies de funérailles
fleurs rouges omúgúli (rad. -gúlí) n. 3/4 un piège à oiseau en
omugóna (rad. -gona) n. 3/4 piège à rat de forme de X et dont la partie supérieure
forme conique. Il y en a de deux sortes : 1. constitue la gachette et la corde du piège
simple et sans piquants à l’entrée. On le omú̧gu̧lıngó̧ (rad. -gú̧lingo) n. 3/4 une boule
dépose et puis on y chasse les rats en criant omúgulu (rad. -gúlu (-L%)) n. 3/4 le temps, la
ha ! ha ! ha ! ha ! tout autour. Quand on en a durée okó múgulu wáhi quand ? à quel
attrapé quelques-uns, on les retire et on s’en moment ?
va. 2. Cône avec des piquants à l’entrée qu’on omúgúlwa (rad. -gúlúa (-L%)) n. 1/2 l’esclave,
utilise lorsqu’on doit laisser le piège et s’en le vendu
aller. Quand le rat y entre, il reste coincé par omuguma (rad. -guma (-L%)) n. 3/4 patate
les épines situées à l’entrée et dirigées vers douce
l’intérieur du cône omúguma (rad. -gúma (-L%)) n. 1/2 un
omugóndo (rad. -gondo) n. 3/4 la fatigue ̧́
abandw’ abó bıkery’omóbúguma ces gens
omugóngo (rad. -gongó) n. 3/4 le dos vivent dans l’unité
d’homme, d’animaux ou d’oiseaux ngwıre ̧́ omugúmba (rad. -gumba) n. 1/2 une femme
mugóngo j’ai mal au dos. Le dos de la poule stérile. La stérilité est une raison suffisante
est réservé au chef de la famille ou au pour le divorce. Se dit de toute femme qui
personnage le plus vieux. Quand on part en n’a jamais conçu, et non pas de celle qui n’a
visite et que, là-bas, on vous prépare une plus d’enfants à la suite d’une limitation des
poule, vous demandez à ceux qui vous ont naissances ou qui n’a jamais enfanté à la
servi le repas d’emballer le dos. On suite de fausses couches. La stérilité est
l’enveloppe dans une feuille de bananier fréquente dans le milieu nande. Dans ce cas,
passée légèrement sur le feu et on lie le petit l’épouse stérile autorise la cohabitation avec
paquet avec une ficelle du bananier. On sa sœur cadette en vue de donner les enfants
rapporte ainsi le dos au père de la famille. qu’elle-même ne peut pas donner
Celui-ci en mange et en distribue un petit omugúmbâ (rad. -gumbáa) n. 1/2 une femme
morceau à chacun. Ainsi tous apprécient le stérile Syn. : omugúmba
poids et la qualité de la poule erímúbulá omu̧gú̧mba (rad. -gu̧mba) n. 3/4 la gorgée
k’omútwé n’omugóngo ne pas savoir ̧́
erınyw’okwı ̧́
sandé kw’ emi ̧gu̧ mba ng’ ıbi
̧́ ̧ri ̧
comment le prendre, par où le prendre (litt. : boire deux gorgées de jus de banane
‘ne pas arriver à distinguer la tête du dos’) omú̧gú̧mo (rad. -gú̧mó) n. 3/4 un arbre très
omugoráno (rad. -gorano) n. 3/4 une foule, une grand et très touffu
omugúndâ 152 omuhê
omugúndâ (rad. -gundáa) n. 1/2 l’habitant, le omúhanda (rad. -hánda (-L%)) n. 3/4 étrange
sujet, l’homme du peuple sous la juridiction abó ni bandú m’ omúhandá ces gens sont
d’un chef étranges
omúgunda (rad. -gúnda (-L%)) n. 1/2 une omúhanda (rad. -hánda (-L%)) n. 3/4 la sorte,
personne n’appartenant pas à la lignée royale l’espèce omúhandá w’ebi ̧hóty’ ebı ̧́ owéne
omú̧gú̧nu̧ (rad. -gú̧nú) n. 3/4 ver dans une cette sorte de haricot est bonne
viande mal boucanée omuhandíko (rad. -handiko) n. 3/4 l’écriture
omu̧gu̧ru̧gú̧ru̧ (rad. -guru̧guru̧) n. 1/2 étranger, omuhandíro (rad. -handiro) n. 3/4 l’étai
bandit, au comportement bizarre omú̧hándu̧kirya (rad. -hándúkiri ̧a (-l%))
ómwan’ábere mu̧ gu̧ ru̧ gu̧ ́ru̧ l’enfant est n. 1/2 celui ou celle qui réprimande
devenu un bandit facilement
omu̧gú̧rú̧gu̧ru̧ (rad. -gurúgúru̧ (-L%)) n. 1/2 un omu̧handyô (rad. -handi ̧o) n. 3/4 le car
monstre né sans certains de ses membres omuhangahánga (rad. -hangahanga) n. 3/4
ábu̧tiréyo
̧ kigú̧rú̧gu̧ru̧ elle a accouché d’un sorte d’arbre de la brousse
monstre sans membres ou sans certains de omuhangámbógo (rad. -hangambógó) n. 3/4
ses membres plante médicinale
omúgúsu (rad. -gúsu) n. 3/4 une serpette omu̧hangámi ̧ (rad. -hangami ̧) n. 1/2 le
eminimini yi ̧kátwá múgúsu un travail sans conseiller (du roi)
relâche brise la serpette Syn. : omú̧témi,̧ omu̧hángi ̧ (rad. -hang-i)̧ n. 1/2 le faiseur de
omubinganzála beau temps
omuhábo (rad. -habo) n. 3/4 le sacrilège, omu̧hangıki ̧́ ̧ (rad. -hangik-i ̧) n. 1/2 le créateur.
l’achoppement dans la parole. Pour ne point Les ancêtres des Nande ont toujours cru en
le commettre, on utilise des termes un seul Dieu créateur et supérieur à tous les
d’évitement, comme l’exemple suivant : esprits divins tels que Nyábingi, Múlakirwa,
áhaté luhabó íhalí búholo ‘là où il n’y a ̧́
Kalısya, Ntóre
guère de faux-pas, il y a la paix’. Ceci signifie omu̧háni ̧ (rad. -han-i)̧ n. 1/2 conseiller,
que beaucoup de conflits proviennent de n’importe quelle personne à qui on donne un
malentendus et d’interprétations conseil omóbúteké ógundi akábya mu̧ hanı ̧́
malheureuses, de beaucoup de mots lancés et w’ówundi dans un couple, on est conseiller
surtout des lapsus linguae l’un de l’autre
omúhaga (rad. -hága (-L%)) n. 1/2 le lépreux. omúhanya (rad. -hánya (-L%)) n. 1/2 le
Les lépreux ne sont pas isolés. Ils vivent avec malheureux nyirí múhanya je suis
tout le monde, mangent dans le même plat malheureux
sans aucune discrimination omúhára (rad. -hára) n. 1/2 le neveu, le fils du
omúháha (rad. -háhá) n. 3/4 maladie de l’oreille frère, la nièce, une femme mariée qui vit
omú̧hahya (rad. -háhi ̧a (-L%)) n. 3/4 arbre dont avec son mari et qui ne participe plus aux
le bois sert à faire des amulettes, par exemple affaires courantes de la famille de ses parents
pour attirer les femmes omúhasa (rad. -hása (-L%)) n. 1/2 jumeau
omúháko (rad. -háko) n. 3/4 payement de la nyábáhasa, ısé ̧́ báhasa la mère des
redevance. Le tribut jumeaux, le père des jumeaux. Celui qui sort
omuhámba (rad. -hambá) n. 3/4 le couteau le premier (l’aîné) s’appelle Ngúru tandis que
omúhámbo (rad. -hámbo) n. 3/4 un paquet celui qui sort en second lieu (le cadet)
omúhambó múgum' ówo bu̧hóti ̧ une botte s’appelle Kítsa. S’il y a plus de deux enfants,
de haricots, de gousses de haricots on leur octroie des noms de circonstance.
omúhámbo (rad. -hámbo) n. 1/2 un groupe Une mère qui met au monde des jumeaux
ethnique, comme d’autres groupes ethniques commet un sacrilège (eri ̧lólo). On la fait
tels que abásu̧ , abákıra, ̧́ abámatê, marcher à quatre pattes avec une corde au
abáku̧ mu̧ , abaswága cou et on la fait brouter comme une chèvre,
omuhána (rad. -hana) n. 3/4 la cour (cet espace pour réparer son sacrilège, car seule la
qui se trouve devant une habitation humaine chèvre peut avoir deux petits à la fois
et où l’on s’assied pendant la journée quand omúháti (rad. -hátí) n. 3/4 sorte d’arbre de la
il fait beau) brousse dont on se sert pour délimiter les
omú̧hamú̧li ̧ (rad. –hámul-i ̧) n. 1/2 le champs
pourvoyeur d’aliments omu̧ ́hamulı ̧́ omu̧hatikáni ̧ ̧ (rad. -hatikani ̧) n. 1/2 celui qui
w’ebyályâ le pourvoyeur d’aliments. Il le fait sait persévérer kakálya mu̧hatikáni ̧ ̧ c’est
au cours d’un rituel celui qui poursuit sans relâche qui en mange
omuhána (rad. -hana) n. 3/4 la cour (cet espace omú̧hatyô (rad. -háti ̧o) n. 3/4 le fait de serrer
qui se trouve devant une habitation et où l’on omuháyo (rad. -hayo) n. 3/4 aboiement
s’assied pendant la journée quand il fait omuhê (rad. -hee) n. 3/4 pirogue dans laquelle
beau) on brasse des bananes mûres pour faire le vin
omúhége 153 ómuhúlo
de banane Syn. : omu̧linga
̧ cultivateur eritsumbá ng’oyú̧káhu̧kir’
̧
omúhége (rad. -hége) n. 3/4 le testicule ukály’ abáhıngi ̧́ ̧ préparer à manger comme si l’on
emíhege yagu tu manges tes testicules (c’est préparait pour des cultivateurs (c’est-à-dire
une grande injure) préparer beaucoup de nourriture)
omuhehéra (rad. -heherá) n. 3/4 sorte d’arbre omúhingi (rad. -híngi (-L%)) n. 3/4 un type de
de la brousse souris
omuhehérâ (rad. -heheráa) n. 3/4 type d’arbre omúhíni (rad. -híni) n. 3/4 la manche d’une
omu̧héki ̧ (rad. -heki)̧ n. 1/2 un porteur omu̧hekı ̧́ houe, d’un couteau, d’une machette, d’une
w’óbwabu̧ un porteur de bière serpette, etc.
omuhéko (rad. -heko) n. 3/4 corde de peau ou omú̧hıri
̧́ ̧ (rad. -hírı)̧́ n. 3/4 un panier de charbon
de fibre dont on se sert pour porter quelque de bois. Ce charbon est fabriqué dans des
chose trous où l’on brûle du bois et que l’on
omuhéko (rad. -heko) n. 3/4 une tasse de bière recouvre avec de la terre. Sac de charbon
qu’on vous permet de donner à un ami employé dans la forge
omúhemba (rad. -hémba (-L%)) n. 3/4 le omú̧hisyahi
̧ ̧
sya (rad. -hísi ̧ahisi ̧a (-L%)) n. 1/2
sorgho. Il est mangeable sous forme de pâte. un traître
Il sert le plus souvent de levure pour la omú̧hita ̧ (rad. -hıta ̧́ (-L%)) n. 3/4 la place
préparation du vin de banane devant le foyer eri ̧kal’ omó mú̧hi ̧ta s’asseoir
omúhému (rad. -hému) n. 1/2 un avare tout juste devant le feu
omúhemú syáliheka bité bya nyınya ̧́ omúhitáno (rad. -hítano) n. 3/4 la colère, le
l’avare ne porte rien qui ne soit attribué à sa courroux
mère, c’est-à-dire que quand vous lui omú̧hiti ̧ ̧ (rad. -híti ̧ (-L%)) n. 3/4 le tronc de
demandez de vous donner ce qu’il porte, il bananier
prétend toujours que c’est à sa mère et qu’il omú̧hiti ̧ hi
̧ ti ̧ ̧ (rad. -hıtihí̧ ̧ti (-L%)) n. 3/4 la tige à
ne peut donc pas se permettre d’en donner l’intérieur d’un régime de bananes
aux autres omúhiyi (rad. -hígi (-L%)) n. 1/2 chasseur. Ce
omúhérê (rad. -hérée) n. 3/4 première récolte mot dérive de eríhíga ‘chasser’
d’éleusine ngándi ̧ku̧ ́hu̧ ki ̧ra oko omú̧hodokyô (rad. -hódoki ̧o) n. 3/4 maigreur
múhéréhérê je vais te préparer de ma omúhóko (rad. -hóko) n. 3/4 le manioc
première récolte d’éleusines omúholerwa (rad. -hólerua (-L%)) n. 1/2 le
omúherehere (rad. -hérehere (-L%)) n. 3/4 veuf
plante médicinale omuhólhô (rad. -holhóo) n. 3/4. bois creux pour
omú̧heréki ̧ (rad. -hérek-i ̧) n. 1/2 le protecteur fabriquer un tambour.
des champs contre les voleurs omú̧holi ̧ (rad. -hóli ̧ (-L%)) n. 1/2 le mort
omú̧herú̧ki ̧ (rad. -héruk-i ̧) n. 1/2 la jeune mú̧holi ̧ Kaseréka le défunt Kasereka
mariée avant et après le mariage omuhólô (rad. -holóo) n. 3/4 la serpette Syn. :
omúhesáno (rad. -hésano) n. 3/4 couteau Syn. : ekísara, omúgúsu, omú̧témi ̧
omuhámba omuhómbólo (rad. -hombóló) n. 3/4 morve
omú̧hési ̧ (rad. -hési ̧) n. 1/2 le forgeron dans les narines
omuhimba (rad. -himba (-L%)) Var. : abahimba omúhómo (rad. -hómo) n. 3/4 le cadenas, un
n. 1/2 habitants de la région de Masereka morceau de bois généralement pointu qui
connus comme travailleurs acharnés sert à caler la porte
omuhimba (rad. -himba (-L%)) n. 3/4 le tronc omúhondo (rad. -hóndo (-L%)) n. 3/4 patte
de bananier coupé arrière d’un animal
omu̧hımbi
̧́ ̧ (rad. -hi ̧mbi ̧) n. 1/2 le constructeur, omú̧honia̧ (rad. –hóni ̧a (-L%)) n. 3/4 le
le bâtisseur tranchant du couteau
omúhimbi (rad. -hímbi (-L%)) n. 3/4 la jambe, omuhóta (rad. -hota) Var. : emihóta n. 3/4 la
le mollet fluxion des yeux
omu̧hinda ̧ (rad. -hinda̧ (-L%)) n. 3/4 un grand omúhugu (rad. -hugu (-L%)) n. 1/2 l’ami
tambour omú̧hu̧hya (rad. -hú̧hia̧ (-L%)) n. 1/2 la
omu̧hındani ̧́ a̧ (rad. -hindáni ̧a (-L%)) n. 3 personne qui en réchauffe une autre. En
obscurité général, dans les nuits froides, c’est le sein de
omu̧hindáno ̧ (rad. -hi ̧ndano) n. 3/4 le la femme qui réchauffe le mari
rassemblement omú̧hu̧ka (rad. -hú̧ka (-L%)) n. 1/2 la femme,
omu̧hındi ̧́ ̧ (rad. -hindı)̧́ n. 1/2 l’Indien, l’Hindou l’épouse (allusion à celle qui prépare la
omu̧hindi ̧ gı ̧ ri ̧́ ̧ (rad. -hindigiri)̧ n. 3/4 les nourriture)
excréments humains compacts omuhúli (rad. -huli) n. 3/4 la narine
omu̧hındo ̧́ (rad. -hi ̧ndo) n. 3/4 la fin, la borne, ómuhúlo (rad. -huló H) n. 3/4 calomnie, la
la frontière diffamation, propos calomnieux sur
omú̧hıngi ̧́ ̧ (rad. -híngi ̧) n. 1/2 un travailleur, un quelqu’un
omúhúlule 154 omúkanzu
omúhúlule (rad. -húlúle (-L%)) n. 3/4 le wagu nı ̧́ mú̧kalı ̧́ w’íwe on dit que ton
ronflement épouse est sa concubine omú̧kali ̧ ní wawú
omú̧hú̧mbo (rad. -hú̧mbo) n. 3/4 le bâtonnet ímuly’ oko ngíngo la femme vous appartient
pour battre le tambour ou pour battre le blé lorsque vous êtes au lit avec elle (une façon
omúhumíra (rad. -húmirá) n. 1/2 une fille de dire que les femmes trichent beaucoup sur
pubère, c’est-à-dire formée et apte à la le plan sexuel)
reproduction omúkáli (rad. -káli) n. 1/2 celui qui est rude,
omúhumírâ (rad. -húmiráa) n. 1/2 un vieillard, féroce, méchant, intransigeant
une personne âgée omú̧kalı ̧́ mútudê (rad. -káli ̧ (-L%)) n. 1/2
omúhúmo (rad. -húmo) n. 3/4 le cri awíté feuilles de manioc qui n’ont pas été grillées
múhumohúmo il jette continuellement des au feu avant de les piler
cris d’objections. Il n’est jamais content. omú̧kalihya̧ (rad. -kálihi ̧a (-L%)) n. 1/2 la
omuhunéro (rad. -hunero) n. 3/4 un grand personne qui rend amère une nourriture ou
silence qui la sale un peu trop
omuhúnga (rad. -hunga) n. 3/4 un type d’arbre omukálo (rad. -kalo) n. 3/4 la viande boucanée
Syn. : omusása omúkama (rad. -káma (-L%)) n. 1/2 le chef
omúhunga (rad. -húnga (-L%)) n. 3/4 bourgeon d’une collectivité locale ou le roi Syn. :
de bananier sous la forme d’une grande ómwami, omutsóngo
feuille enroulée omúkámbi (rad. -kámbi) n. 3/4 le reste de ce
omuhúnga (rad. -hungá) n. 3/4 une large feuille qui a été sucé ou tordu et dont on a extrait
de taro tout le jus. La pulpe de la canne à sucre. Se
omuhúnga (rad. -hungá) n. 3/4 plante dit aussi de la paille qui sert à brasser les
médicinale bananes lors de la fabrication de la bière.
omuhúngi (rad. -hungi) n. 3/4 la ceinture en Cette paille est aussi appelée ekınyu̧ ̧́ ́nyu̧
fils, en fibres ou en cuir ou une lanière de omú̧kamú̧li ̧ (rad. -kámul-i)̧ n. 1/2 le brasseur
pagne utilisée comme ceinture omúkanda (rad. -kánda (-L%)) n. 3/4 le
omúhungúlo (rad. -húngulo) n. 3/4 une petite torticolis Syn. : omúkeba
coupe obtenue en vidant une courge à longue omukánde (rad. -kandé) n. 3/4 une attache
queue qui sert de manche entre deux objets pour les empêcher de
omú̧hu̧ngyahu̧ngya (rad. -húngi ̧ahungi ̧a tomber
(-L%)) n. 1/2 un voleur omúkáne (rad. -káne) n. 3/4 une corde qui serre
omú̧hu̧ngyahu̧ngya akánia búgáli le voleur les menottes
produit des excréments d’un type spécial (je omu̧kangi ̧ (rad. -kangi ̧ (-L%)) n. 3/4 la barrière,
ne connais pas la signification de obúgáli) une ceinture sanitaire. Vers 1950, il y eut une
omu̧hú̧ni ̧ (rad. -huni ̧) n. 1/2 l’infidèle (celui qui ceinture sanitaire entre Kai ̧náma et
ne pratique pas sa religion), le taciturne Mutwánga, du fait qu’une dysenterie
omúhúni (rad. -húní) n. 3/4 la chenille sanguinolente avait éclaté à Kaináma. ̧ Selon
omú̧hu̧thya (rad. -hú̧thia̧ (-L%)) n. 1/2 un Kavutirwaki, le terme vient du lingala
soldat « kukánga » ‘fermer, enfermer’
omu̧hu̧tú̧tu̧ (rad. -hu̧ tutu) n. 1/2 taciturne omú̧kángiri ̧ rya
̧ (rad. -kángirir-i ̧-a (-L%)) n. 1/2
omú̧hwâ (rad. -hú̧a) n. 3/4 courage, zèle oyó ni le professeur, le maître, le moniteur d’école
mundú w’omu̧ ́hwâ celui-là a du courage Syn. : omwıgi ̧́ ̧sya
ómu̧hwa (rad. -u̧hua H (-L%)) n. 1/2 le neveu, la omú̧kánia̧ (rad. -kánıá̧ (-L%)) n. 3/4 la causette,
nièce la causerie, le langage, le parler
omu̧hwéki ̧ (rad. -hueki ̧) n. 1/2 une femme qui omúkánire (rad. -kánire (-L%)) n. 3/4 la
a quitté le toit conjugal, paternel ou manière de serrer quelque chose. La manière
personnel pour venir s’installer chez un de torturer avec les menottes, la manière
homme afin de cohabiter avec lui un long d’attendre quelqu’un de pied ferme
moment omúkánukire (rad. -kánúkire (-L%)) n. 3/4 la
omúhyáka (rad. -híaká) n. 1/2 le nouveau manière de mourir brusquement
ómuka (rad. -uka H (-L%)) n. 3/4 haleine omukányo (rad. -kanyo) n. 3/4 l’augmentation,
omukábhâ (rad. -kabháa) n. 3/4 une ceinture. la multiplication síhalí hábya mukanyó w’
C’est un emprunt au swahili Syn. : olúkoba, ábándu il n’y a pas encore beaucoup de gens
omuhúngi, omulémba omúkányo (rad. -kányo) n. 3/4 la boulette de
omúkágo (rad. -kágo) n. 3/4 le fait de refuser pâte que l’on mange sans la faire
quelque chose à quelqu’un accompagner de sauce, on la mange donc
omú̧kakiryô̧ (rad. -kákiri ̧o) n. 3/4 un type sèche, ou même avec un tout petit morceau
d’arbre de viande mais sans la plonger dans la sauce
omú̧kali ̧ (rad. -káli ̧ (-L%)) n. 1/2 la femme, omúkanzu (rad. -kánzu (-L%)) n. 3/4 chiffon,
l’épouse, la concubine ambw’omu̧ ́hu̧ ka haillon, reste de la canne à sucre que l’on
omúkánzu 155 omuketa
suçait. Un tendon de viande qu’on n’arrive vieille femme. Terme respectueux pour toute
pas à mâcher et à avaler femme mariée. La sage-femme abákekulu
omúkánzu (rad. -kánzu) n. 3/4 un lambeau de signifie aussi l’ensemble de toutes les aïeules,
tissu. On l’utilise dans l’allumage de la lampe en parlant de leurs esprits. Les femmes ont
tempête : il aspire le pétrole et entretient leur omúkekulu bien précise qui les assiste
ainsi la flamme. On utilise couramment le lors de tous les accouchements et qu’elles
terme swahili « lu̧thámbi ̧ ». Ce dernier terme font venir dès que les douleurs de
signifie aussi ‘explosif’ l’enfantement commencent
omúkara (rad. -kára (-L%)) n. 1/2 le prêtre de omúkelekele (rad. -kélekele (-L%)) n. 3/4
Nyábingi ou tout autre prêtre plante médicinale
omúkára (rad. -kárá) n. 1/2 prêtre de la déesse omú̧kenderyô (rad. -kénderi ̧o) n. 3/4
Nyabingi dérangement, le bruit qui dérange
omukarakára (rad. -karakara) n. 3/4 plante omukéne (rad. -kene) n. 3/4 l’abondance de
médicinale vivres. L’abondance de la moisson
omukáro (rad. -karo) n. 3/4 la violence morale wábutaw’omo mukéne vous êtes né en
ou physique période d’abondance. Cette expression est
omukê (rad. -kee) n. 1/2 le garçon qui aide aux lancée à celui ou à celle qui vous rencontre
travaux ménagers en train de manger
omúkeba (rad. -kéba (-L%)) n. 3/4 le torticolis omukénge (rad. -kengé) n. 3/4 la cloche,
omúkeberwa (rad. -kéberua (-L%)) n. 1/2 la morceau de fer, essieu d’automobile qui sert
personne qu’on regarde et qu’on aime. En de cloche eríwat’omo mukénge,
général, ce terme signifie la femme préférée eríwat’omukénge sonner la cloche
ou une femme très aimée omú̧kengelya (rad. -kéngeli ̧a (-L%)) n. 3/4 une
omukégo (rad. -kegó) n. 3/4 le flacon, la fiole. rangée de dents
Une toute petite bouteille. Avant l’arrivée des omúkengeterê (rad. -kéngeteree) n. 3/4 la
Européens, on utilisait des petites calebasses façon dont un arbre a été coupé
bien fines et effilées qu’on appelait akasyâ. omúkenzengere (rad. -kénzengere (-L%))
On y mettait les médicaments ancestraux, n. 3/4 la façon de découper quelque chose
surtout les médicaments contre les maux de omúkenzere (rad. -kénzere (-L%)) n. 3/4 la
̧́
ventre et on disait erınyw’oko kasyâ ‘boire façon de couper quelque chose. Une personne
de cette petite calebasse’. Ce médicament normale et détendue coupera un arbre ou un
était très efficace et guérissait les maux de bananier autrement qu’une personne plutôt
ventre Syn. : omukéwa folle, soûle ou fâchée. On emploiera le verbe
omúkehere (rad. -kéhere (-L%)) n. 3/4 la eríkenzénga pour ce dernier et non
manière de devenir petit ou de diminuer eríkénza
omúkékâ (rad. -kékaa) n. 3/4 la natte. La natte omukera (rad. -kera (-L%)) n. 3/4 mois,
est finement tressée avec des fils de raphia menstruation, lune eríby’oko mukera avoir
(avec les branches sèches du raphia, fissurées ses règles hámátálaba miker’ ıbi ̧́ ri
̧ ̧ il y a
et limées avec un couteau et artistement deux mois passés de cela Syn. : genda (-L%)
tressées). Ekirago n’est pas son synonyme car omugenda
celui-ci est fait de branches sèches ou omúkera (rad. -kéra (-L%)) n. 3/4 lune, le mois.
fraîches du raphia, grossièrement tressées. Voici les noms des mois sur le calendrier
Eriluk’omúkéka tisser une natte eriheky’ ̧ Nande/Konzo : Kíhembúlo janvier,
omundú y’omúkéká w'íwe faire porter à Máhúlule février, Kihéro mars, Bútende
quelqu’un sa natte, sous-entendu sa couche, avril, Kahatabánze mai, Bwísegésâ juin,
c’est le renvoyer du domicile où il vit Bugóma juillet, Mu̧ ́tu̧ ́ta août, Mú̧toheryô
omukekéne (rad. -kekene) n. 3/4 le craquement septembre, Kikáho octobre, Mu̧ ́syenene
omukékenye (rad. -kekénye (-L%)) n. 3/4 la ̧́
novembre, Kırerembyô décembre. Les jours
gousse verte du haricot, du petit pois de la semaine sont : Nyámwingira lundi,
omúkekérâ (rad. -kékeráa) n. 3/4 morceau de litt. : ‘celui qui entre’, Twátogere mardi,
bois, tronc d’arbre oyu̧ ́ ní múkekérá wándi litt. : ‘nous sommes tombés’, Lingílingi
à qui appartient ce tronc d’arbre ? Les mercredi, litt. : ‘nous ne savons que faire’,
hommes emploient cette expression dans la Sítwámínya jeudi, litt. : ‘nous ne pouvons
case afin de s’enquérir de l’identité de pas savoir’, Byáléngekánıá̧ vendredi, litt. :
quelqu’un qui est présent et dont on ne sait ‘ils ont pensé’, Byásóngyâ samedi, litt. : ‘ils
pas d’où il vient ont rassemblé’, Tulíréháguma dimanche,
omu̧kekéti ̧ (rad. -keketi ̧) n. 3/4 gué, endroit litt. : ‘nous mangeons ensemble’
d’une rivière où le niveau de l’eau est assez omukerera (rad. -kerera (-L%)) n. 3/4 la lune
bas pour qu’on puisse traverser à pied omukése (rad. -kese) n. 3/4 la mâchoire
omúkekulu (rad. -kékulu (-L%)) n. 1/2 une omuketa (rad. -keta (-L%)) n. 3/4 une offense en
omukéwa 156 omúkólo
paroles sítulitoka eriketa ekinywá ̧ kíwe revanchard Múmbére wage yoná mú̧kisya ̧
nous ne pouvons pas transgresser ses paroles wage mon premier-né Múmbére est mon seul
omukéwa (rad. -kewá) n. 3/4 le flacon, la fiole revanchard, mon vengeur
Syn. : omukégo omúkíto (rad. -kíto) n. 3/4 la transgression, la
omú̧kı ̧̂ (rad. -kıi)̧́ n. 3/4 la veine, le muscle eríkw’ rébellion, la perfidie, la traîtrise. Un écart
emıkı ̧́ ̧̂ avoir du rhumatisme omú̧kiyi̧ syô
̧ ̧́
(rad. -kıyisi ̧o) n. 3/4 la saleté qui
ómú̧ki ̧ (rad. -uki ̧ H) n. 3/4 la fumée tombe de la peau quand on la frotte après un
omu̧kigi̧ ta ̧ (rad. -kigita ̧ (-L%)) n. 3/4 vague, flot long temps sans s’être lavé. Cette saleté
Syn. : omú̧ki ̧ki ̧ta tombe sous forme de petites pellicules suite
omúkiki (rad. -kíki (-L%)) n. 3/4 berge omó au frottement
múkikí w’olu̧ ́si ̧ dans la berge de la rivière omu̧kiyi̧ ta
̧ (rad. -ki ̧yita (-L%)) n. 3/4 une pièce
omú̧kiki ̧ ta ̧ (rad. -kıkita ̧́ (-L%)) n. 3/4, 7/8 le très étroite dans la maison
flot, la vague erihúnga likáyirá mó omú̧ko (rad. -u̧ko) Var. : emyú̧ko n. 3/4 la
mıki ̧́ ki ̧ ta
̧ le vent crée des vagues Syn. : spatule avec laquelle on pétrit la pâte
omu̧ ki ̧gi ̧ta omukobê (rad. -kobee) Var. : obukobê n. 1/2,
omu̧kili ̧ yâ ̧ (rad. -ki ̧liyaa) n. 1/2 client (emprunt 14 le serviteur, la servitude, le fait d’être
au français) serviteur omúkama ni mukobé w’abálúme
omukimba (rad. -kimba (-L%)) n. 3/4 cadeau ou le chef est le serviteur des hommes
nourriture qu’on offre au sorcier ou au devin omúkobho (rad. -kóbho (-L%)) Var. :
pour qu’il devine erilagúla omúkóbho n. 3/4 la promenade sans but
omukímba (rad. -kimbá) n. 3/4 arbre dont précis. Le vagabondage
l’écorce tannée sert de vêtement Syn. : omukobu (rad. -kobu (-L%)) n. 3/4 une sorte de
omukímbakímba. poisson
omukímbakímba (rad. -kimbákimbá) n. 3/4 omu̧kódóhéryâ (rad. -kodóhérıa) ̧́ n. 1/2 un
sorte d’arbre dont l’écorce sert à fabriquer un paresseux
tissu. C’est avec ces tissus que les anciens omukógóto (rad. -kogótó) n. 3/4 sorte d’arbre
s’habillaient et que beaucoup de personnes omúkohwa (rad. -kóhua (-L%)) n. 3/4 un arbre
âgées d’aujourd’hui s’habillent. Selon les sauvage dont l’écorce donne le liège
notes de Kavutirwaki, ce tissu est très chaud omú̧kóhya (rad. -kóhıá̧ (-L%)) n. 3/4 arbuste
et fort confortable Syn. : omukímba dont l’écorce sert à fabriquer des cordes
omukíngi (rad. -kingí) n. 3/4 la berge omúkókolere (rad. -kókólere (-L%)) Var. :
omúkíngire (rad. -kíngíre (-L%)) n. 3/4 la façon obúkókolere n. 1/2, 14 une personne qui
de fermer (la porte) exagère, l’excès
omukingíro (rad. -kingiro) n. 14/6 banane à omukokoro (rad. -kokoro (-L%)) n. 3/4 rivage,
bière plage
omú̧kıra ̧́ (rad. -kıra) ̧́ n. 1/2 une sous-ethnie omú̧kókya (rad. -kókıá̧ (-L%)) n. 1/2, 3/4 le
nande ou personne de cette ethnie íse wa préposé à l’accueil, la voix lancée pour
Mutaká ní mú̧kıra ̧́ , tsé kóyó wíwe ni appeler un autre de colline à colline. La
muswága le père de Mutaka est de l’ethnie réception d’un visiteur ou la façon de
Bakira mais sa mère est Muswaga recevoir. L’accueil
omúkíra (rad. -kíra) n. 3/4 la queue (d’animal, omúkoláno (rad. -kólano) n. 3/4 l’acte, le
d’oiseau). Lorsqu’un chasseur tue un gibier, il travail, l’ouvrage omúkolanó wôyô ! bon
lui coupe d’abord la queue avant de revenir travail !
le dépecer complètement. Pourquoi ? Il y a omukole (rad. -kole (-L%)) n. 3/4 une espèce
des contes qui disent qu’après le départ du d’arbre
chasseur, il y a parfois des animaux qui omúkolere (rad. -kólere (-L%)) n. 3/4
reprennent vie parce qu’ils ont toujours leurs l’habitude, la manière de faire, d’agir
queues qui semblent être le siège et le syáwíté míkolere yowéne il n’a pas de
symbole de la vie akákirákíra une petite bonnes habitudes
queue fine et longue omúkolholho (rad. kólholho (-L%)) n. 3/4 une
omúkirarondo (rad. -kírarondo (-L%)) n. 3/4 enfilade akákolholhó k’ emısyenene ̧́ un
la chèvre à la queue coupée dédiée à ensemble de sauterelles enfilées sur une tige
Nyamuhanga, le Dieu créateur d’herbe ou sur un fil
omú̧kiru ̧ ̧ ́kıru ̧́ ̧ (rad. -kíru̧ kíru̧ ) n. 1/2 personne omú̧kóli ̧ (rad. -kóli ̧) n. 1/2 le travailleur, celui
très idiote, imbécile à l’extrême qui est assidu au travail. La femme idéale est
omú̧kiryô ̧ (rad. -kírio) ̧ n. 3/4 place où l’on doit celle qui est très assidue aux travaux des
passer soit au-dessus, soit au-dessous sans la champs
piétiner, sous peine d’avoir de la malchance omúkólo (rad. -kóló) n. 3/4 poisson séché au feu.
ou un malheur C’est différent de omukálo qui signifie ‘la
omú̧kisya ̧ (rad. -kísi ̧a (-L%)) n. 1/2 le viande boucanée’
omúkólwa 157 omúkuku
omúkólwa (rad. -kólúa (-L%)) n. 3/4 un type de de couleur beige et que l’on mange
gros poisson omú̧korobu̧ya (rad. -kórobu̧ya (-L%)) n.
omúkómo (rad. -kómo) n. 3/4 un morceau de lion Syn. : esımbấ̧
bois ou de défense d’éléphant omu̧kóróri ̧ (rad. -korórı)̧́ n. 3/4 tracé sur un
omúkomólo (rad. -kómolo) n. 3/4 l’acte de corps, trait de crayon dans un texte
répudier sa femme et qui est considéré en omu̧kósi ̧ (rad. -kosı)̧́ n. 3/4 mauvaise chance
justice pour payer certains dédommagements ú̧ndu̧sáyé k’ omu̧kósi ̧ wawu ôte de moi ta
omu̧kóndi ̧ (rad. -kond-i)̧ n. 1/2 le bûcheron mauvaise chance (c’est un emprunt au
omukóndo (rad. -kondó) n. 3/4 une des swahili)
résidences privées, lieu de séjour, résidence, omukotha (rad. -kotha (-L%)) n. 1/2 le cogneur
habitation. Contrairement au mulhongo de personnes humaines pour les tuer. Du
(village), les résidences du omukóndo ne temps colonial, il y avait une croyance fort
sont pas alignées répandue selon laquelle les Blancs étaient à
omukóndo (rad. -kondó) n. 1/2 le serviteur la recherche de chair humaine. Pour se la
omukóndó w’ ómwami le serviteur du chef procurer, ils avaient des gens à leur solde
omú̧kondoku (rad. -kóndoku̧ (-L%)) Var. : qui, la nuit ou le soir, dans des lieux isolés,
omu̧ kóndóku̧ n. 1/2 3/4 un chétif traquaient les personnes et les apportaient à
omúkongo (rad. -kóngo (-L%)) n. 3/4 tige, leurs patrons blancs. Le reste de cette chair
particulièrement la tige d’une plante de maïs était mis dans des boîtes pour la conserver.
omukóngóbokê (rad. -kongóbokee) n. 3/4 une C’est ainsi qu’on pensait que le ‘corned beef’
houe qui n’a plus de manche était de la chair humaine. Aussi on n’en
omu̧kóngólikô ̧ (rad. -kongólıkoo)̧́ n. 3/4 type mangeait pas avec beaucoup d’appétit
de petit oiseau omúkóthere (rad. -kóthére (-L%)) n. 3/4 la
omukóngóma (rad. -kongómá) n. 3/4 tige de manière de cogner
bananier au niveau de la feuille Syn. : omukóto (rad. -koto) n. 3/4 existence oko
omukóngómo mukotó wetw’ onó, kúmby’ ıtwalyá ̧́
omukóngómo (rad. -kongómó) n. 3/4 la bwi ̧randa dans notre existence présente, il
nervure de la feuille de bananier Syn. : faut que nous vivions en paix
omukóngóma omúkotolere (rad. -kótolere (-L%)) n. 3/4 la
omúkongomokê (rad. -kóngomokee) n. 3/4 manière de cueillir
une mélopée, la voix forte qui appelle de loin omú̧kû̧ (rad. -kú̧) n. 1/2 le défunt ngálir’omú̧kú̧
ou qui pleure, par exemple lors du deuil. Lors wage je pleure mon défunt
du décès d’un être cher, les Nande pleurent omú̧ku̧bê (rad. -kú̧bee) n. 1/2 le mulâtre, le
fort en se roulant par terre, en gémissant, en métis, la chose à moitié cuite
versant beaucoup de larmes, en énumérant omú̧ku̧beho (rad. -kú̧beho (-L%)) n. 1/2 frileux
tous les bienfaits accomplis par le défunt, en omú̧ku̧béku̧bê (rad. -kú̧bekú̧bee) n. 3/4 un
se plaignant maintenant de l’avenir car celui type d’oiseau
qui l’assurait n’est plus omúkubi (rad. -kúbi (-L%)) n. 3/4 potage, une
omúkongotere (rad. -kóngotere (-L%)) n. 3/4 plante qu’on appelle aussi omukwerekwére.
la manière de toquer Erisom’ omúkubí busaná n’ omulhombe
omúkongoto (rad. -kóngoto (-L%)) n. 3/4 un boire ou manger le potage pour mettre fin à
récipient vide tel qu’une bouteille vide ou un la fatigue causée par l’ivresse de la veille
panier vide omúkúbi (rad. -kúbi) n. 3/4 la sauce
omu̧kóni ̧ (rad. -koni)̧ n. 1/2 le malade omukubíri (rad. -kubiri) n. 1/2 très pauvre
omúkóno (rad. -kóno) n. 3/4 la patte avant d’un omú̧ku̧bókú̧bo (rad. -kú̧bokú̧bo) n. 3/4 plante
animal, manche omúkonó w’émbene la médicinale
patte avant d’une chèvre úhámb’ enyúngú omukúgo (rad. -kugo) n. 3/4 une envie, une
y’ okó míkóno tenez la marmite par les jalousie presque maladive causée par une
manches sorcière
omúkonongole (rad. -kónongole (-L%)) n. 3/4 omúkuhakuhane (rad. -kúhakuhane (-L%))
nonchalance omundú syálíkolá n. 3/4 le fait de malmener
n'omúkonongole ce n’est pas bien de omú̧ku̧haku̧hania̧ (rad. -kúhakuhani ̧a (-L%))
travailler avec nonchalance n. 1/2 celui qui malmène
omukónze (rad. -konzé) n. 3/4 pandanus omukúhe (rad. -kuhe) n. 3/4 un oiseau
omukónzo (rad. -konzó) n. 1/2 montagnard. migrateur proche de la perdrix
Nom donné aux Nande de l’Ouganda habitant omú̧ku̧héku̧hê (rad. -kú̧hekú̧hee) n. 3/4 type
sur les contreforts du mont Ruwenzori de petit oiseau
omu̧kopi ̧ (rad. -kopi ̧ (-L%)) n. 3/4 nourriture omukúko (rad. -kukó) n. 3/4 branche du palmier
solide dans un potage, une soupe omúkuku (rad. -kúku (-L%)) n. 1/2 l’avarice.
omukora (rad. -kora (-L%)) n. 3/4 sorte de rat C’est un grand défaut, surtout pour les
omukúkúlubê 158 omukweka
épouses. Elles doivent donner à manger à magiques pour guérir. S’il utilise des herbes,
quiconque entre chez elles. On insiste sur la il accompagne son acte de certaines
générosité dans l’éducation traditionnelle des incantations rituelles omu̧ ́ku̧ mu̧ kali ̧ une
enfants femme guérisseuse
omukúkúlubê (rad. -kukúlúbee) n. 3/4 la omú̧ku̧mu̧kali ̧ (rad. -kú̧mu̧ kali ̧ (-L%)) n. 1/2
carotte de manioc sec asá u̧ tu̧ ndu̧ ́lé une guérisseuse
emikúkúlubé twangátsúmba kisyano ̧ viens omukúndi (rad. -kundi) n. 3/4 le nombril
écraser le manioc sec pour que nous omú̧ku̧ndırya ̧́ (rad. -kú̧ndirıa)
̧́ n. 1/2 l’ivrogne,
préparions la pâte le soûlard
omu̧ku̧ku̧mo (rad. -kuku̧ mo (-L%)) n. 3/4 la omukúndúsebere (rad. -kundúsébere (-L%))
grossesse d’une jeune fille n. 3/4 arbre qu’on utilise pour faire le bac à
omúkulê (rad. -kúlee) n. 1/2 la femme enceinte bière. C’est aussi une plante médicinale
Syn. : omu̧lerémi ̧ omu̧ku̧ngú̧lhu̧ (rad. -kungulhú̧) n. 12/19 le
omú̧kú̧lo (rad. -kú̧lo) n. 3/4 la courroie paludisme, la fièvre
omu̧ ́ku̧ ló w’esyongendéro le lacet des omu̧kú̧ni ̧ (rad. -ku̧ ni ̧) n. 1/2 celui qui pousse.
souliers Du temps colonial, il y avait la corvée de
omu̧kú̧lo (rad. -ku̧ lo) n. 3/4 la persistance. Ce devoir pousser de grands troncs d’arbre pour
terme difficile à traduire est utilisé dans la construction des ponts
l’expression syálıtwi ̧́ ká
̧ m’ omu̧kú̧lo ‘il omú̧kú̧nyo (rad. -kú̧nyo) n. 3/4 le pli, la ride
n’abandonne jamais’, surtout dans le sens de omú̧kú̧nzo (rad. -kú̧nzo) n. 3/4 un tampon que
faire quelque chose de mal les femmes mettent dans l’habit qui permet
omúkulu (rad. -kúlu (-L%)) n. 1/2 le grand (par de porter l’enfant au dos erıhi ̧́ ̧r’ omu̧ ́ku̧ nzó
opposition au petit en parlant de l’âge ou des w’ omo nzombê mettre le tampon dans
grades). Ce terme désigne aussi le chef l’habit qui permet de porter l’enfant au dos
spirituel du groupement ou du clan dans la omukúro (rad. -kúro) n. 3/4 une égratignure
tradition nande. Il est le descendant du omúkurungu (rad. -kúrungu (-L%)) n. 1/2 le
premier fils de l’ancêtre tandis que le voleur obúkurungu sí bwıbi ̧́ ̧ le fait de
ómwami, chef social, est le descendant du dérober n’est pas voler
Mumbo, femme donnée au chef lors de son omú̧kú̧si ̧ (rad. -kú̧si) n. 1/2 un nain
intronisation, ou, à défaut de celle-ci, du omu̧kú̧to (rad. -ku̧ to) n. 3/4 le faîte de la hutte
deuxième fils du mwami défunt omu̧kú̧to (rad. -ku̧to) n. 3/4 saleté sur le corps
omukulúlo (rad. -kululo) n. 3/4 la courroie de quelqu’un qui ne se lave pas depuis
omukulúlo (rad. -kululo) n. 3/4 la chance de longtemps
pouvoir attirer de bonnes choses omúkúyu (rad. -kúyú) n. 3/4 une sorte de plante
omúlwan’oyu̧ ́ awíty’ omukululó w’eriyir’ omú̧kwakali ̧ (rad. -kú̧akali ̧ (-L%)) n. 1/2 veuve
ebíndu ce garçon a la chance d’obtenir des sokulu mwáhol’ íningirí mwána, nganáb’
choses ̧́ mi
ını ̧́ ry’
̧ okó bákwakali ̧ mon grand-père est
omúkuluma (rad. -kúluma (-L%)) n. 3/4 une mort quand j’étais encore enfant, sinon
danse nocturne des sorciers guérisseurs pour j’aurais pris une veuve (car c’est le grand-
invoquer les esprits père qui donne l’autorisation d’épouser une
omukumbi (rad. -kumbi (-L%)) n. 3/4 le rat de veuve)
Gambie omú̧kwalume (rad. -kú̧alume (-L%)) n. 1/2
omukúmbírâ (rad. -kumbíráa) n. 1/2 un veuf
excommunié de la société à cause d’un délit, omú̧kwámi ̧ (rad. -kúami)̧ n. 1/2 le disciple,
par exemple commettre l’acte sexuel avec celui qui vient à la suite de quelqu’un ou de
une brebis. Un tel individu est exclu du quelque chose
village et de toute vie communautaire. Il vit omu̧kwárári ̧ (rad. -kuarárı)̧́ n. 3/4 une ligne
seul, relégué dans une maisonnette à la omúkwê (rad. -kúe) n. 1/2 le gendre, le
lisière du village où il se débrouille pour se beau-fils omúkw’ ú̧pónırwé ̧́ yo bwálirw’
maintenir en vie Syn. : omukúmbírwâ omú̧ki ̧ le gendre que l’on n’aime pas
omu̧ku̧mo (rad. -ku̧ mo (-L%)) n. 3/4 un type de s’appelle ‘avec quelle sorte de sauce allons-
danse exécutée exclusivement par des nous accompagner la pâte ?’ (litt. : ‘le gendre
hommes initiés. Il est vivement conseillé aux qui n’est pas aimé c’est ça sera mangé dans
non-initiés, femmes et enfants, de se cacher quoi’)
lorsque les hommes exécutent cette danse à omukweka (rad. -kueka (-L%)) n. 1/2 un
l’aide des tambours, une secte secrète dont incirconcis omukweka syálílota lusúmba
seuls les initiés connaissent les véritables un incirconcis ne rêve pas de la circoncision
secrets oyó ni mukweka cette personne est un
omú̧ku̧mu̧ (rad. -kúmu̧ (-L%)) n. 1/2 le véritable connaisseur (Kavutirwaki ne donne
guérisseur, celui qui utilise des moyens pas cette signification, mais je sais que c’est
omukwenda 159 omúlendererwa
une signification courante dans la région de Passé ce délai du troisième jour, il devient
Luotu, Lukanga, Masereka où Mutaka est omulámba
originaire) omulambikíra (rad. -lambikira) n. 3/4 quelque
omukwenda (rad. -kuenda (-L%)) n. 1/2 chose étendu sur le sol
messager Syn. : omukwera omulamíro (rad. -lamiro) Var. : ekilamíro
omukwera (rad. -kuera (-L%)) n. 1/2 la n. 3/4 7/8 salut, le fait d’être sauvé
personne qui est envoyée omukwerá wage omúlámu (rad. -lámu) n. 1/2 la sœur de
yôyô voilà mon messager Syn. : omukwenda l’épouse. Le frère de l’époux ou de l’épouse
omukwerekwére (rad. -kuerekuere) n. 3/4 étant bhóndê et la sœur de l’époux étant
plante comestible utilisée comme légume maína (sa belle-sœur), terme emprunté au
Syn. : omúkubi swahili
omú̧kwirwa (rad. -kú̧irua (-L%)) n. 1/2 le veuf, omú̧lámya (rad. -lámıá̧ (-L%)) n. 1/2 le
la veuve médecin, le guérisseur occasionnel (le
omukya (rad. -kia H (-L%)) n. 3/4 une devinette, guérisseur professionnel est omú̧ku̧mu)
le conte sans chanson omúlándire (rad. -lándíre (-L%)) n. 3/4 la
omukya (rad. -kia (-L%)) n. 3/4 une nouvelle couture
ómukya (rad. -kia H (-L%)) n. 3/4 le conte sans omulándo (rad. -lando) n. 3/4 un endroit qui a
chanson été raccommodé
omukyakyâ (rad. -kiakia) n. 3/4 un type omulángála (rad. –langálá) n. 3/4 un type
d’arbre d’arbre, un homme de grande taille
omúkyóra (rad. -kíorá) n. 3/4 un arbuste omulángo (rad. -lango) n. 3/4 la porte
omukyôrô (rad. -kióroo) n. 3/4 une sorte omúlasukalê (rad. -lásukalee) n. 3/4 une mort
d’arbre de brousse brusque, soudaine, subite
omúlabalábo (rad. -lábalabo) n. 3 le commerce omúlasukê (rad. -lásukee) n. 3/4 le cri, le pleur
de petits ambulants qui passent partout et en omúláyirire (rad. -láyírire (-L%)) n. 3/4 la
tout temps malédiction, le commandement
omúlabire (rad. -lábire (-L%)) n. 3/4 un lieu de ukwám’êmíláyirire yage suis mes
passage ngárond’ omúlabire je cherche où recommandations, mes consignes
passer omú̧lébererya (rad. -lébéreri ̧a (-L%)) n. 1/2 le
omú̧labiri̧ ryô
̧ (rad. -lábiriri ̧o) n. 3/4 mauvaise curieux, l’observateur
habitude de vouloir toujours dépasser les omú̧lékerya (rad. -lékéria̧ (-L%)) n. 1/2 celui
autres awíty’ omúlabiri ̧ ryô
̧ il a la mauvaise qui recueille l’eau de pluie dans un récipient
habitude de vouloir chaque fois dépasser les omulémba (rad. -lembá) n. 3/4 la ceinture, un
autres (litt. : ‘il a le fait de dépasser’) cordon autour des hanches (quand on voyage
omúlágê (rad. -lágée) n. 3/4 salut d’au revoir ou ou quand on est malade, fatigué). Au
de départ diminutif, aKalémba signifie la rivière
omu̧lagú̧li ̧ (rad. -laguli)̧ n. 1/2 le devin, le Semliki (parce que, vue des montagnes, cette
médium rivière se présente comme une corde dans la
omulahíro (rad. -lahiro) Var. : amalahíro plaine de la Semliki) Syn. : omukábhâ,
n. 3/6 le serment omúkoba, omuhúngi ̧
omúlakire (rad. -lákire (-L%)) Var : emílakire omúlembê (rad. -lémbee) n. 3/4 la façon de
n. 3/4 la manière de crier caresser et de traiter avec délicatesse
omulála (rad. -lala) n. 3/4 ligne d’une carotte omúlemberê (rad. -lémberee) n. 3/4 la manière
de maïs de garder un enfant
omúlali (rad. -láli (-L%)) Var. : amálali n. 3/6 omú̧lembéri ̧ (rad. -lémberi ̧) n. 1/2 le gardien de
les yeux qui louchent Syn. : erıkenge ̧́ l’enfant
omulalika (rad. -lalika (-L%)) n. 3/4 plante omú̧lémbu̧kya (rad. -lémbúki ̧a (-L%)) n. 1/2
médicinale celui ou celle qui rend visqueux un liquide
omú̧lálya (rad. -lálıá̧ (-L%)) n. 3/4 du bois frais quelconque. Quelque chose qui a la propriété
que l’on coupe et que l’on va chercher après de rendre un liquide visqueux
lorsqu’il est déjà sec omu̧lémbya (rad. -lembıá̧ (-L%)) n. 1/2 un
omulámba (rad. -lambá) n. 3/4 vin de banane disciple
ayant dépassé ses jours de fermentation omulénda (rad. -lenda) n. 3/4 la raie, la rayure
normale. Le vin s’appelle eyísandê le jour omúlendererwa (rad. -léndererua (-L%))
même où on brasse les bananes et avant n. 3/,1/2 la manière ou la façon que l’on
qu’on y mette le sorgho pour le faire adopte pour favoriser des visites. La chance
fermenter ; il s’appelle esómo au deuxième qu’a une personne à qui on rend souvent
jour de la fermentation, il s’appelle óbwabu̧ visite, c’est comme si cette personne avait un
le troisième jour de la fermentation, où il est talisman qui attire des visiteurs. Le mot
alors excellent et bon à la consommation. signifie aussi celui ou celle que l’on vient
omú̧lendéri ̧ 160 omú̧lıbi
̧́ re
̧
voir, celui que l’on vient courtiser alors payer une chèvre aux beaux-parents qui
omú̧lendéri ̧ (rad. -lénderi)̧ n. 1/2 le promeneur. ont su garder leur fille vierge jusqu’à ce jour.
Celui qui sort ou rentre tard à la maison S’il n’y a pas de taches rouges, on tait
parce qu’il part souvent pour boire et courir l’affaire
les filles ou les garçons omúlerembere (rad. -lérembere
omúlendéro (rad. -léndero) n. 3/4 la (-L%)) n. 3/4 la façon de se trouver
promenade, la balade ané omómúlenderó suspendu
wíwe il/elle est dans sa sortie, sous-entendu, omu̧lerémi ̧ (rad. -leremi)̧ n. 1/2 une femme
il/elle est sortie, et n’est pas encore de retour enceinte
omulénge (rad. -lengé) n. 3/4 la patte omúleretere (rad. -léretere (-L%)) n. 3/4 la
omulengé w’émbene yage atwıkı ̧́ re
̧́ la patte manière de flotter, d’épier
de ma chèvre est cassée omú̧leréti ̧ (rad. -léreti ̧) n. 1/2 celui qui flotte,
omúlenge (rad. -lénge (-L%)) n. 3/4 la voix celui qui épie
omúlengekê (rad. -léngekee) n. 3/4 la banane omu̧léru̧ (rad. -leru̧) n. 3/4 l’hémorragie nasale.
mûre Saignement du nez erıtwi ̧́ ̧k’omu̧ léru̧ saigner
omú̧léngekénıá̧ (rad. -léngékeni ̧a) n. 3/4 la du nez
manière de penser à une chose omúletere (rad. -létere (-L%)) n. 3/4 la manière
omulengelénge (rad. -lengelenge) n. 3/4 d’apporter quelque chose. Parfois cela
entonnoir fait à partir d’un bout de calebasse indique la chose même qui est apportée
omúlengere (rad. -léngere (-L%)) n. 3/4 la omulhángo (rad. -lhangó) n. 3/4 la porte Syn. :
manière de jeter le mauvais sort olu̧ ́yi ̧
omúlengerê (rad. -léngeree) n. 3/4 la banane omulhombe (rad. -lhombe (-L%)) n. 3 la
(plantain) mûre. Dans les contes nande, c’est cachéxie. Un sentiment d’inconfort qu’on
la nourriture préférée des ogres. Dans la ressent si on a bu beaucoup la veille
région des Nande, c’est la nourriture préférée omulhongo (rad. -lhongo (-L%)) n. 3/4 village
des tribus de la plaine, principalement des omulhonzolhonzo (rad. -lhonzolhonzo (-L%))
Mbúba, Lese, Pakombe, Pere, Talinge, n. 1/2 très élancé
Nyanzi, et aussi des pygmées omú̧lhu̧bê (rad. -lhú̧bee) n. 3/4 un jeu de corde
omúléngere (rad. -léngére (-L%)) n. 3/4 la très apprécié des jeunes garçons et filles.
mesure, l’ensorcellement Deux personnes tiennent les bouts d’une
omúléngerere (rad. -léngerere (-L%)) n. 3/4 corde et la font tournoyer à un rythme
14/6 la manière de prévoir juste, de viser régulier. D’autres gens sautillent dans la
juste corde omusík’ oyú̧ ni karand’ omó
omu̧léngi ̧ (rad. -lengi ̧) n. 1/2 la personne qui mú̧lhu̧ bê cette fille est une experte dans le
mesure, la femme qui est avare à tel point jeu de sauter à la corde
qu’elle rationne la nourriture omu̧lhu̧mba (rad. -lhu̧mba (-L%)) n. 3/4 pièce
omuléngo (rad. -lengo) n. 3/4 la mesure d’étoffe passant entre les jambes (mode
omúlengulire (rad. -léngulire masculine)
(-L%)) n. 3/4 la guérison opérée par un omu̧lhú̧mbâ (rad. -lhu̧mbáa) n. 3/4 pièce
sorcier ou par celui qui a ensorcelé d’étoffe faite d’écorce d’arbre et qui sert soit
omúlera (rad. -léra (-L%)) n. 3/4 lignes. comme vêtement, soit comme couverture
oluthera lukáyir’ emílera le rat strié a des omulhunga (rad. –lhunga (-L%)) n. 1/2 la
lignes mariée, la femme nouvellement mariée
omulére (rad. -lere) n. 1/2 le petit (vu du point omú̧lı ̧̂ (rad. -lıi)̧́ n. 1/2 celui ou celle qui mange.
de vue de l’âge) oyó ni muleré wage celui-là Le gourmand, le sorcier (sous-entendu, ‘qui
ou celle-là est mon petit frère ou ma petite mange la chair humaine’. Le terme omu̧ ́lı ̧́
sœur utilisé tout seul signifie ‘le sorcier mangeur
omúlerémbérâ (rad. -lérembéráa) n. 1/2 la de chair humaine’. Il ne faut pas confondre le
fille d’honneur. Celle qui accompagne la sorcier mangeur de chair humaine avec le
jeune mariée le jour des noces. Le jour des cannibale. Celui-ci tue l’homme et le mange
noces, c’est elle qui a d’abord des rapports comme on mange une viande quelconque. Le
sexuels avec le jeune homme (selon sorcier mange mystérieusement ses victimes.
Kavutirwaki, mais selon Mutaka, cette fille se Celles-ci peuvent continuer leur vie physique
couche seulement entre le mari et la femme d’une manière apparente alors qu’elles ont
le jour des noces). Après, l’homme a des déjà été mangées par les sorciers
rapports sexuels avec sa femme. On aura omúli (rad. -lí) n. 1/2 celui qui est long (grand de
placé au préalable un drap blanc en-dessous taille) enzira nyíri un long chemin
du corps de la mariée. Si, après l’acte sexuel, omúlíbáhasa (rad. -líbáhása (-L%)) n. 3/4
il y a des taches rouges, c’est le signe qu’elle plante médicinale
était toujours vierge. Le jeune marié devra omú̧lıbi ̧́ re
̧ (rad. -lıbirȩ́ (-L%)) n. 3/4 la manière
omúlíbu 161 omúlume-kabiri
de boucher, couvrir ou obstruer un trou omu̧linga
̧ ̧
(rad. -linga (-L%)) n. 3/4 réceptacle en
omúlíbu (rad. -líbu) n. 3/4 le tube de courge bois ayant la forme d’une pirogue. On s’en
dont on se sert pour faire le lavement sert pour poser l’eau pour la fabrication du
omú̧lıhi ̧́ ̧ (rad. -lıhí) ̧́ n. 3/4 la racine erihand’ jus de banane Syn. : omuhê, obwáto
emılíhi ̧́ ̧ (mırı ̧́ hi ̧́ ̧ rester longtemps quelque omúlinga (rad. -línga (-L%)) n. 3/4 le cuivre
part (litt. : ‘enfoncer des racines’) omulingáte (rad. -lingaté) n. 3/4 un type
omúlíhire (rad. -líhíre (-L%)) n. 3/4 la façon de d’arbre
s’acquitter du dû de quelqu’un. La façon de omuliríra (rad. -lirira) n. 3/4 type d’arbre. On
payer emploie ses feuilles dans la magie pour
omú̧lıki ̧́ ̧ (rad. -lıki ̧́ ̧) n. 3/4 la corde, la prison. Ce attirer les femmes
terme date de l’époque coloniale omulíro (rad. -liro) n. 3/4 le feu
eriy’omómú̧lıki ̧́ ̧ aller en prison ómulísúrâ (rad. -lisúráa H) n. 1/2 un Arabe
omú̧lıkyetu ̧́ (rad. -lıkíetu ̧́ (-L%)) n. 1/2 mon ábalísúrá móbásir’ omo Nzanzibára les
voisin, mon compagnon Arabes vinrent de Zanzibar
omúlimálíma (rad. -límalíma) n. 3/4 la omú̧lisya̧ (rad. -lís-i ̧a (-L%)) n. 1/2 le berger
chauve-souris oyúté mu̧ ́li ̧syá w’ émbene syámínya
omúlimba (rad. -límba (-L%)) n. 1/2 celui qui enzibú n’ enyólo celui qui n’est pas un
ne sait pas danser ou chanter éndara síríkó berger de chèvres ne connaît pas celle qui est
múlimba le xylophone n’a pas de ‘qui ne sait méchante et celle qui est docile
pas danser ou chanter’, tout le monde sait omu̧lıtó̧ (rad. -lito)
̧ n. 1/2 l’homme respectable,
danser sur le rythme du xylophone un grand personnage, (litt. : ‘le lourd’)
omú̧lımbi ̧́ ̧ (rad. -lımbire
re ̧́ (-L%)) n. 3/4, 14/6 omu̧lógi ̧ (rad. -logi ̧) Var. : omu̧ lóyi ̧ n. 1/2
la manière de s’y prendre pour chercher à l’ensorceleur, l’empoisonneur. Les
tromper. La façon d’épier ensorceleurs tuent leurs victimes et viennent
omú̧limbu ̧ ̧ sirya
̧ (rad. -lımbusir-i ̧́ a̧ (-L%)) n. 3/4 la nuit les déterrer pour les manger ensemble
la manière de surprendre quelqu’un par son en exécutant des danses macabres. Ils
arrivée inopportune et à l’improviste en vue voyagent la nuit sur des vans et exécutent
de découvrir un secret pour l’intérêt d’une des danses macabres la nuit à la croisée des
tierce personne chemins où se rencontrent les sorciers des
omu̧lımí̧ ̧ (rad. -lim-i ̧) n. 1/2 le cultivateur divers villages. Toute maladie, toute mort est
omulimíra (rad. -limira) n. 3/4 la serpette causée par l’ensorcellement ou
omulimíro (rad. -limiro) n. 3/4 un bâton à l’empoisonnement. Quand un enfant est
l’aide duquel le travailleur coupe l’herbe avec malade ou meurt, c’est sa mère qui en est la
une machette dans un champ cause. S’il s’agit d’un homme marié, c’est sa
omú̧lımu ̧́ (rad. -límu̧ ) n. 3/4 esprit, idiot eríkol’ femme qui est accusée. Les sorciers sont très
olu̧ ́li ̧mu̧ ́lımu̧ ̧́ agir sans discernement, comme mal vus par la société. On évite tout contact
un idiot, un irresponsable abíríbyá avec eux ou avec leurs affaires. Les enfants
kıri ̧́ mu
̧ ̧ ́rımu ̧́ ̧ il a atteint le niveau d’idiotie des sorciers sont réputés être aussi sorciers.
(ou d’imbécillité) extrême On prétend que souvent la nuit ou très tôt le
omú̧lımu ̧́ ̧ (rad. -lımu) ̧́ n. 3/4 l’esprit. C’est matin, on les rencontre aux carrefours,
l’esprit animant l’homme et dont le départ parfois nus, qu’ils ont des marmites et
provoque la mort de celui-ci. Ces esprits sont casseroles spéciales réservées à leurs repas
parfois nombreux et viennent attaquer un cabalistiques
être humain Alí kó bálımu ̧́ ̧ ou alí kó mılı ̧́ mu
̧́ ̧ omulóndo (rad. -londo) n. 3/4 la caravane, la
ou encore alí kó bírímu̧ pour dire ‘il/elle est ligne, la rangée
possédé(e)’. Nos ancêtres sont considérés omulónge (rad. -longe) n. 3/4 le bambou
comme existant aujourd’hui sous cette forme. omu̧lóyi ̧ (rad. -loyi ̧) n. 1/2 le sorcier (celui,
Quand il y a un tremblement de terre, les celle qui nuit à autrui par des moyens
parents demandent à tous leurs enfants de magiques)
tenir les mains levées. Ainsi ils saluent les omu̧lú̧bo (rad. -lu̧bo) n. 3/4 la trace laissée par
esprits qui passent. Quand la femme prépare le passage d’un animal dans la brousse
de la viande de chèvre, elle met quelques omu̧lú̧mbi ̧ (rad. -lu̧ mbı)̧́ n. 3/4 le brouillard, un
morceaux délicieux sur des bâtonnets autour temps maussade et pluvieux
du foyer (foie, cœur, etc.) et dit que c’est le omú̧lú̧mbi ̧ (rad. -lúmbi ̧) n. 1/2 un chercheur de
repas que mangeront les ancêtres (les esprits boisson, l’homme qui est continuellement à
et ancêtres). Même si ces morceaux de viande la recherche de la bière chez autrui
sont mangés par les souris la nuit, on dira omúlúme (rad. -lúme) n. 1/2 l’homme, par
que ce sont les ancêtres opposition à la femme, mari oyó yô múlume
omú̧limya ̧ (rad. -lımi ̧́ ̧a (-L%)) n. 1/2 une wíwe celui-là est son mari
personne malhonnête. Litt. : ‘celui qui éteint’ omúlume-kabiri (rad. -lúme-kabiri (-L%)) n. 1
omu̧lú̧mo 162 ómunda
sorcier (litt. : ‘un homme deux fois’) (source : dont les grains sont parsemés sur l’épis
Dictionnaire de Tatsopa) omumbésa (rad. -mbesa) n. 1/2 jeune fille
omu̧lú̧mo (rad. -lu̧ mo) n. 3/4 tonnerre nubile abambesá babiri síbákolá kyólo
omúlumúna (rad. -lúmuna) n. 1/2, 14 le frère deux filles ensemble ne font pas une mince
cadet de même sexe (jamais la sœur cadette) affaire omumbesá w’óbunó syáliminy’
obúlumúna le fait d’être petit frère en âge ewábó yangahi ̧kwâ une fille qui parle
omu̧lú̧ngú̧lu̧ (rad. -lungúlú̧) n. 3/4 le termite beaucoup (dans le sens de se pavaner) ne sait
omu̧lú̧ngú̧lu̧ (rad. -lungúlú̧) n. 3/4 un arbre qui pas que l’on peut toujours visiter chez elle
sert à faire le xylophone (éndara) (pour voir comment elle vit dans sa propre
ómu̧lú̧ngú̧lu̧ (rad. -lu̧ ngúlú H) n. 3/4 une sorte famille) omumbesá u̧ tówa kya nyi ̧nyá
de sauterelle de couleur très noire Syn. : akágendá n’ eri ̧kohô une fille qui n’entend
omu̧ ́tendégu̧ ́la pas les conseils de sa mère se marie (litt. :
omú̧lwana (rad. –lú̧ana (-L%)) n. 1/2, 14 le ‘part’) avec un monstre
garçon, le jeune homme obú̧lwana la omú̧mbıri ̧́ ̧ (rad. -mbírı)̧́ n. 3/4 un arbre à gros
jeunesse fruits suspendus par un long pédoncule.
omu̧lwandâ (rad. -lu̧ andaa) n. 1/2 le prématuré Selon la tradition, si un homme a un petit
(litt. : ‘celui qui quitte le ventre’ pénis et qu’il veut avoir un gros pénis, il va
omúlwere (rad. -lúere (-L%)) n. 1/2 une cueillir un de ces fruits qui correspond au
personne qui est dans un état de maladie genre de pénis qu’il désire avoir
permanent omumbo (rad. -mbo (-L%)) n. 1/2 la mère du roi
omu̧lwı ̧̂ (rad. -lui ̧) n. 1/2 le combattant, le ou de la reine, la femme qui est couronnée
bagarreur avec le roi
omulyâlyâ (rad. -liália) n. 3/4 la gourmandise omú̧mbódi ̧ (rad. -mbódı)̧́ n. 3/4 ver dans un lieu
omúlyambéba (rad. -líambeba) n. 3/4 un jeu d’aisance
d’enfant qui consiste à passer entre les omu̧mbogû̧ (rad. -mbogu̧u) n. 3/4 un taro de
jambes de quelqu’un en position assise sans couleur rougeâtre
le toucher omúmbúba (rad. -mbúbá) n. 1/2 un groupe
omu̧lyange (rad. -li ̧ange (-L%)) n. 3/4 restes de ethnique habitant la plaine de la Semliki
nourriture omu̧ lyange akágotser’ oko mu̧ yı ̧́ entre Beni et Mutwanga
kw' ítsúro laisser dormir les restes de omumbúmba (rad. -mbumbá) n. 3/4 un arbuste
nourriture au village est une forme de à longues feuilles
jalousie (litt. : ‘les restes de nourriture omumbunda (rad. -mbunda (-L%)) n. 3/4 le
dorment dans le village par jalousie’). En pantalon
d’autres mots, on est supposé donner de la omuméro (rad. -mero) n. 3/4 la gorge
nourriture à ceux qui en ont besoin au lieu de omú̧mınyi
̧́ kalya
̧ (rad. -mínyíkali ̧a (-L%))
la laisser dormir dans la maison n. 1/2 le détecteur
omúlyángota (rad. -líangóta (-L%)) n. 3/4 un omumóle (rad. -molé) n. 3/4 un type d’arbre de
type d’arbre qui fournit un bon ombrage la forêt
omúlyángóte (rad. -líangóte) n. 3/4 un type omúnaga (rad. -nága (-L%)) n. 3 petit pot en
d’arbre terre cuite
omúlyányenze (rad. -líanyénze (-L%)) n. 3/4 omúnaga (rad. -nága (-L%)) n. 3 de la
un type d’esprit nourriture conservée et qui sera mangée plus
omúlyánzúki (rad. -líanzúkí) tard asá nyíkúhy’ okó múnaga wage viens
n. 3/4 petite plante à fleurs jaunes partager la nourriture que j’ai gardée à côté
omulyatira nzógu̧ (rad. -liatira nzogu̧ ) n. 3/4 omú̧naku̧ (rad. -náku̧ (-L%)) n. 3/4 un pauvre
plante rampante omunáma (rad. -nama) n. 3/4 un genre de
omu̧lyoko (rad. -li ̧oko (-L%)) n. habitant de poisson
montagne. Selon Kavutirwaki, lors de omunánde (rad. -nandé) n. 1/2 une personne
l’esclavagisme, les habitants s’avertissaient à appartenant à la tribu des Wanande Syn. :
l’approche des Arabes en disant ınywé ̧́ omundánde
mulyokô ‘oh vous qui êtes là’. Ainsi les omúnani (rad. -náni (-L%)) n. 3 huit omúnani
autres prenaient leurs précautions et se wôyô en voilà huit
cachaient. Les Arabes ont donc nommé les omú̧nánû̧ (rad. -nánú̧u ) n. 1/2 belle-famille. Ce
montagnards balyóko Syn. : omukónzo terme s’emploie seulement entre les parents
omú̧matirya ̧ (rad. -mátiria̧ (-L%)) n. 1/2 la d’un couple marié. Ainsi, mes parents
personne qui fait coller, fait adhérer une appellent les parents de ma femme leurs
chose à une autre bánánu̧ ̂
omumbalháka (rad. -mbalhaka) n. 1/2 une ómunda (rad. -nda H (-L%)) n. 3/4 un petit
prostituée, une femme libre morceau de bois de forme ovale employé
omumbangwâ (rad. -mbangua) n. 3/4 maïs pour polir l’intérieur et l’extérieur d’un pot
omu̧ndáli ̧ 163 omú̧nyu̧nyire
̧
fraîchement façonné. Le mot est aussi (le terme vient de erinía ‘déféquer’)
employé pour désigner une tasse faite d’une omu̧nımba
̧́ ̧
(rad. -nimba) n. 3/4 plante
petite calebasse dont la partie supérieure a médicinale
été coupée et qui a un manche. On l’emploie omu̧nıtérȩ́ (rad. -ni ̧téré) n. 1/2 un moniteur
notamment pour distribuer la bière agricole (emprunt au français ‘moniteur’)
omu̧ndáli ̧ (rad. -ndalı)̧́ n. 3/4 une médaille omunone (rad. -none (-L%)) n. 3/4 argile
(emprunt au français) omúnóno (rad. -nónó) n. 3/4 patte d’animal
omundánde (rad. -ndandé) n. 1/2 une omunthómbe (rad. –nthombé) n. 1/2
personne appartenant à la tribu nande fonctionnaire de l’État
omú̧nde (rad. -ndé) n. 3 un type de danse omunúbo (rad. -nubo) n. 3/4 la souffrance. Ce
omúndu (rad. -ndu) n. 1/2 l’homme (être mot est un dérivé de erinúba ‘souffrir’
humain) omundú syáliminyá omu̧nu̧ndú̧la (rad. -nundu̧la) n. 3/4 un arbuste
ékikándisyámúlyâ l’on ne sait jamais ce qui dont l’écorce sert à fabriquer des cordes
va vous tuer (litt. : ‘l’homme ne sait pas ce omu̧nu̧ndu̧lá w’obú̧kali ̧ une plante à larges
qui le mangera’) feuilles
omúnganga (rad. -ngánga (-L%)) n. 1/2 omú̧nwáni ̧ (rad. –núanı)̧́ n. 1/2 l’ami. Les gens
docteur, médecin, infirmier, toute personne de la plaine d’Irungu préfèrent ce terme à
qui soigne avec la médecine occidentale (le celui de ómwıra ̧́ ‘ami’ qu’ils traduisent par
terme est un emprunt au swahili) ‘époux’
obúnganga l’art de guérir, la médecine omunwê (rad. -nue) n. 3/4 le doigt. Il n’y a que
omu̧ngási ̧ (rad. -ngası)̧́ n. 3/4 une échelle deux doigts qui portent un nom : ekíkúmo
omu̧ngási ̧ (rad. -ngası)̧́ n. 3/4 une limite interne ‘le pouce’, ákasánwâ ‘l’auriculaire’
dans un champ. Ces limites ressemblent à omunya- (rad. omunya-) pref. 1/2 de,
une échelle car, pour sortir d’une portion du appartenant à (c’est un préfixe à un nom)
champ vers une autre, il faut monter. Ces omunyaMaseréka une personne de
types de limites internes dans les champs se Masereka
trouvent dans les régions montagneuses de omunyagasa (rad. -nyagasa (-L%)) n. 1/2 un
Masereka, Luotu expert, la personne qui connaît bien son
omungélê (rad. -ngelée) n. 3/4 l’antilope métier
omungelése (rad. -ngelesé) n. 3/4 maladie du omú̧nyáli ̧ (rad. -nyálı)̧́ n. 3/4 dégoût
ventre, lombalgie, lumbago omunyámwami (rad. -nyamúami (-L%)) n. 1/2
omungo (rad. -ngo (-L%)) n. 3/4 un arbre qui un enfant du chef, une personne qui vit chez
sert à faire le xylophone (éndara) le chef
omungôkwê (rad. -ngóokue) n. 3/4 sorte omunyerére (rad. -nyerere) n. 3/4 le renard, la
d’arbre de la forêt mangouste
omu̧ngólhóbhu̧ (rad. -ngolhóbhú̧) n. 1/2 un omu̧nyéti ̧ (rad. -nyeti ̧) n. 1/2 le jeune homme
étranger ághéndiré ̧ n’ omu̧ngólhó.bhu̧ elle ou la jeune fille qui arrive à maturité (pour
s’est mariée avec un étranger (litt. : ‘elle est les fiançailles)
partie avec un étranger’). En général, les omunyéto (rad. -nyeto) n. 1/2 la fille nubile
Nande se marient entre eux. Si l’on se marie omu̧nyóku̧ (rad. -nyoku̧) n. 3/4 la chair (un
à l’extérieur de la tribu nande, on fait le morceau de viande crue ou cuite)
commentaire qu’une telle fille s’est mariée omunyolá-kú̧twı ̧̂ (rad. -nyola-kútúi ̧) n. 3/4
avec un étranger Syn. : omwasa arbuste
omungoso (rad. -ngoso (-L%)) n. 3/4 la moelle omunyolê (rad. -nyolee) n. 3/4 le ver de terre
omungosô (rad. -ngosoo) n. 3/4 la moelle óbwolóbwoló bw’omunyolé
ómungu (rad. -ungu H (-L%)) Var. : émyungu bu̧ kályatayáw’ okó lú̧si ̧ la lenteur du ver de
n. 3/4 la courge terre le fait arriver à la rivière. Ce proverbe
ómu̧ngú̧he (rad. -ungu̧ hé H) n. 3/4 feuilles veut dire qu’il faut agir lentement pour
amères que mangent les lapins réussir
omu̧ngu̧rú̧mo (rad. –nguru̧mó) n. 3/4 ómú̧nyu̧ (rad. -unyu̧ H) Var. : omú̧nyu̧ n. 3/4
ronronnement, un grand bruit oyó wó sel ómu̧ nyu̧ wá mbene type de plante (litt. :
mu̧ ngu̧ ru̧ mó w’ eri ̧sû̧ celui-là est le ‘le sel de chèvre’)
ronronnement de l’avion ómu̧nyú̧ w’émbene (rad. -munyu̧ H wa
omúngyâ (rad. -ngía) n. 3 demain éngyakyâ le embéne (L%)) n. 3/4 sorte de trèfle à fleurs
jour suivant jaunes (litt. : ‘sel de chèvre’)
omúngyakyâ (rad. -ngíakia) demain matin omúnyúmu (rad. -nyúmú) n. 1/2 un avare
omúngyá bwákyá mó múngyakyâ demain ̧́
ıwanyı ̧́ ́syá kw’ obúnyúmu wagw’ obô
lu̧
lorsqu’il fait jour est demain matin Syn. : écarte loin de moi ton avarice
omóngyakyâ omú̧nyu̧nyire ̧ (rad. -nyú̧nyire (-L%)) n. 3/4 la
omu̧nı ̧̂ (rad. -ni ̧i) n. 1/2 la personne qui défèque manière de sucer
omu̧nywâ 164 omu̧sakáni ̧
omu̧nywâ (rad. -nyu̧a) n. 3/4 la lèvre (pour les arbre au moment où j’ai recueilli les données,
humains et les animaux), le bec (pour les je (Mutaka) propose ce nom emprunté du
oiseaux) masai au Kenya (murubaıni ̧́ ̧). Cet arbre y est
omú̧nywáni ̧ (rad. -nyú̧ani ̧) n. 1/2 l’ami très populaire et l’on croit qu’il guérit 40
omunzanda (rad. -nzanda (-L%)) n. 3/4 type de sortes de maladies, d’où son nom. En Luhya,
rat dont le ventre est de couleur blanche on l’appelle omwarubai ̧ne, avec le même
omunzede (rad. -nzede (-L%)) n. 3/4 pantalon sens
omu̧nzelédi ̧ (rad. -nzeledı)̧́ n. 3/4 un omu̧rú̧mba (rad. -ru̧mbá) n. 3/4 une petite
lance-pierre touffe de feuilles dont se sert le féticheur
omunzenze (rad. -nzenze (-L%)) n. 3/4 le vin de pour enlever les impuretés du corps d’un
banane fermenté malade
omúnzenze (rad. -nzénze (-L%)) n. 3/4 la bière omúrúru (rad. -rúrú) n. 3 l’insatiabilité. Se dit
de banane de ceux qui ne sont jamais rassasiés et qui
omunzidi (rad. -nzidi (-L%)) n. 3/4 la grenouille cherchent toujours à manger oyó ni mundú
omunzobonzobo (rad. -nzobonzobo (-L%)) w’ omúrúru cette personne est insatiable
n. 3/4 plante médicinale obúrúru bwagu bu̧ labıryê ̧́ ton insatiabilité
omupángâ (rad. -pangáa) n. 3/4 la machette dépasse les limites
(mot d’emprunt au swahili) Syn. : omusába (rad. -saba) n. 3/4 la banane plantain
omubhángâ verte préparée de manière à être bouillie
omu̧pángi ̧ (rad. -pangi)̧ n. 1/2 un campeur dans l’eau et que souvent on mange dans cet
omúpe (rad. -pé) n. 1/2 prêtre état
omu̧pepyô (rad. -pepi ̧o) n. 3/4 les petits pois omúsabásaba (rad. -sábasába (-L%)) n. 3/4 un
qu’on grille et dont on enlève les gousses type d’oiseau
omú̧petsya (rad. -pétsi ̧a (-L%)) n. 1/2 la omusábi (rad. -sabi) n. 3/4 la banane plantain
personne qui frappe fort avec un bâton, la cuite à l’eau et que l’on mange sans autre
personne qui fustige accompagnement
omu̧piki̧ ̧ (rad. -piki ̧ (-L%)) n. 3/4 plante omúsabíko (rad. -sábiko, -sábikoo) Var. :
médicinale omúsabikô n. 3/4 la viande qui a eté
omu̧pindo̧ (rad. -pi ̧ndo (-L%)) n. 3/4 une pièce trempée dans l’eau chaude pour qu’on la
d’étoffe entre les jambes (mode masculine) cuise plus finement par la suite
omupírâ (rad. -piráa) n. 3/4 tatouage du milieu omu̧sabisábi
̧ ̧ (rad. -sabisabi
̧ )̧ n. 1/2 la personne
du front jusqu’au nez qui demande souvent, le mendiant, le
omu̧póni ̧ (rad. -poni ̧) n. 1/2 le mécontent quémandeur
ómwana mu̧ ponı ̧́ akákwa lúbî l’enfant qui omúsabu (rad. -sábu (-L%)) n. 3/4 un type
méprise tout meurt d’une mort malheureuse d’arbre
omu̧pu̧lısí̧ ̧ (rad. -pulisı)̧́ n. 1/2 policier (emprunt omúsabúkâ (rad. -sábukáa) n. 3/4 une plante
au français) parasite sur une autre qui a été plantée, une
omu̧pyége (rad. -piegé) ̧ n. 3/4 les bébés d’une plante qui germe là où il y avait des plantes
poule similaires la saison précédente
omu̧rafú̧li ̧ (rad. -rafulı)̧́ n. 3/4 type d’arbre qui omú̧sabú̧li ̧ (rad. -sábuli ̧) n. 1/2 le sauveur.
donne le bois de construction Mú̧sabu̧ ́li ̧ est le nom d’un Esprit divin qu’on
omúrágane (rad. -rágáne (-L%)) n. 1/2 invoque en cas de danger
concubine, concubin, maîtresse omu̧sahıbha ̧́ ̧
(rad. -sahibhá) n. 1/2 visiteur (mot
omúrahakuti (rad. -ráhakuti (-L%)) n. 1/2 très emprunté d’origine inconnue) ngáhu̧kir’ ̧
élancé omú̧lwaná múrahakuti un garçon abasahıbhá ̧́ b’ éngoko je prépare un poulet
très élancé aux étrangers Syn. : omu̧ saıbha, ̧́ omu̧ géni ̧
omu̧ráhi ̧ (rad. -rahi ̧) n. 1/2 voleur, le dérobeur omu̧saibha
̧ (rad. -sai ̧bhá) n. 1/2 le visiteur.
omurángu (rad. -rangu) n. 3/4 nouvelles Terme surtout employé en montagne
omu̧ratú̧si ̧ (rad. -ratusı)̧́ n. 3/4 sorte d’arbre (Butembo, Mulo, Lubero, Magerya, Lugutu,
Syn. : omu̧rafú̧li ̧ Masereka, etc.) Syn. : omu̧géni ̧
omu̧róbi ̧ (rad. -robı)̧́ n. 3/4 un type d’oiseau, omúsáka (rad. -sáká) n. 3/4 petite hutte
grue couronnée, épervier construite derrière l’habitation et servant au
omú̧róbi ̧ (rad. -róbi ̧ (-lóbi ̧)) Var. : omu̧ ́lobi ̧ sacrifice des esprits et des ancêtres, ou bien
n. 1/2 le pêcheur simplement là où l’on dépose leur part de
omuroma (rad. -roma (-L%)) n. 3/4 une sorte de nourriture
rat de brousse omusákála (rad. -sakálá) n. 3/4 très tôt le matin
omu̧rubhaıni ̧́ ̧ (rad. -rubhai ̧nı)̧́ n. 3/4 arbre Syn. : etu̧ tu̧ tu̧ ̂, okó ngokolume, amáséli ̧a,
appelé neem. C’est une plante médicinale qui ómwi ̧tsángê
soigne la typhoïde. Comme les Nande omu̧sakáni ̧ (rad. -sakani ̧) n. 1/2 un
n’avaient pas de nom spécifique pour cet commerçant, un échangeur omu̧ ́hi ̧tya
omú̧sáki ̧ 165 omúsége
mutsibú ıni ̧́ ̧ mu̧sakáni ̧ une personne qui fántu, venant du terme français ‘vendu’.
donne beaucoup est un commerçant Après l’indépendance, il y eut un commerce
omú̧sáki ̧ (rad. -sáki) n. 1/2 l’écrivain omú̧sakı ̧́ florissant des mêmes vêtements venant de
w’endombi ̧ celui qui écrit une lettre restes de la guerre du Vietnam. On les a
omúsaki (rad. -sáki (-L%)) n. 1/2 le guérisseur, appelés et on les appelle encore les kitinámu
le féticheur, le médecin. Le féticheur entre omusango (rad. -sango (-L%)) n. 1/2 une
parfois en communication avec le monde des prostituée
esprits. Ceux-ci conversent avec lui et lui omusángo (rad. -sango) n. 3/4 une affaire
révèlent des choses cachées (origine d’une grave, la dette. Erıtw’̧́ omusángo avoir une
maladie, situation actuelle d’un membre de affaire grave. Voir émbúga. Erıtw’ ̧́
la famille parti dans l’autre monde, nouvelle omusángo avoir une affaire grave, par
d’un être cher parti dans un pays lointain, exemple mettre la femme d’autrui enceinte
sort réservé à un voyageur, décider si l’on oú̧tu̧ku̧ butékyá bukáleta musángo le
peut ou non voyager, etc.) obúsaki ní mauvais temps est source de malheur (litt. :
málule lorsqu’on va chez le guérisseur ou le ‘le jour qui n’est pas clair amène une
féticheur, on ne trouve pas nécessairement ce mauvaise affaire’). C’est un proverbe qui fait
à quoi on s’attendait ou ce que l’on avait notamment allusion au risque de la
prévu. C’est en quelque sorte une surprise promiscuité : puisqu’il fait mauvais, on reste
grâce à la sorcellerie au lit et on est plutôt tenté par des relations
omúsakire (rad. -sákire (-L%)) n. 3/4 la manière sexuelles Syn. : olúbanza, émbúga
de tatouer, l’art de tatouer omúsánzulire (rad. -sánzulire (-L%)) n. 3/4
omúsákire (rad. -sákíre (-L%)) n. 3/4 la manière l’éclosion (des fleurs). La manière de s’ouvrir,
d’aller chercher des vivres chez autrui de s’étendre, ou de s’écarter
omúsakisaki (rad. -sákisaki (-L%)) n. 3/4 omúsará nındo ̧́ (rad. -sára-ni ̧ndo) n. 3/4 la
arbuste épineux mante religieuse
omú̧saku̧saku̧ (rad. -sáku̧saku̧ (-L%)) n. 1/2 omu̧sárándu̧ (rad. -sarándu̧) n. 3/4 un habit de
une personne bien organisée, une personne deuil
qui sait se débrouiller, un planificateur omúsarángáta (rad. -sárangátá) n. 3/4 une
omu̧ ́saku̧ saku̧ syábula bwá mbúto une lame de roseau
personne qui sait se débrouiller ne manque omúsarángáti (rad. -sárangátí) n. 3/4 une
pas de semences lamelle de roseau sec qui coupe
omusalábha (rad. -musalabhá) n. 3/4 la croix omúsari (rad. -sári (-L%)) n. 3/4 une lamelle de
(emprunt au swahili) roseau qui sert éventuellement de couteau.
omúsalala (rad. -sálala (-L%)) n. 3/4 un jet La blessure occasionnée par cet instrument
d’eau omúsari (rad. -sári (-L%)) n. 3/4 une entaille
omusáláli (rad. -salálí) n. 3/4 un rayon longue et peu profonde dans la peau causée
lumineux par un roseau ou un couteau
omu̧sáláli ̧ (rad. -salálı)̧́ n. 3/4 un rayon omúsarire (rad. -sárire (-L%)) n. 3/4 la coupure,
lumineux Syn. : omusáláli la blessure, la manière de couper
omúsalire (rad. -sálire (-L%)) n. 3/4 la manière omúsáro (rad. -sáro) n. 3/4 une section, une
de vomir division, une branche de rivière
omúsalisali (rad. -sálisali (-L%)) n. 3/4 lame, omusasa (rad. -sasa (-L%)) n. 3/4 un type
un bâtonnet d’arbre qui donne d’excellents charbons
omúsamátâ (rad. -sámatáa) n. 3/4 une petite Syn. : omuhangahánga
quantité omusása (rad. -sasa) n. 3/4 un type d’arbre Syn.:
omusamba (rad. -samba (-L%)) n. 1/2 omuhúnga
européanisé, celui qui fait peur omusási (rad. -sasi) n. 3/4 le sang omusasí
omúsambányúmu (rad. -sámbanyúmú) n. 3/4 akákumbâ les gens d’une même famille se
arbuste reconnaissent entre eux ( litt. : ‘le sang sent’)
omusámbírá ngingo (rad. -sambírá ngíngo omúsasire (rad. -sásire (-L%)) Var. : emísasire
(-L%)) n. 3/4 petit morceau de viande ou n. 3/4 la manière de museler, le musellement
portion de nourriture que les amoureux omú̧satirya̧ ̧́
(rad. -satirı-a (-L%)) n. 3/4
s’offrent avant de monter dans le lit pour l’entaille, la déchirure
dormir omúsebere (rad. -sébere (-L%)) n. 3/4 sorte
omúsanga (rad. -sánga (-L%)) n. 3/4 la fleur des d’arbre de la forêt
plantes avant la formation des fruits omusége (rad. -sege) n. 3/4 une chaînette
omusángi (rad. -sangí) n. 3/4 un vêtement usé. éni ̧ndó y’ omusége l’endroit où les deux
Du temps colonial, des marchands grecs bouts d’une chaînette se rencontrent
vendaient certains vêtements usagés, des omúsége (rad. -sége) n. 3/4 le sable, l’or (au
vêtements de seconde main qu’on appelait les figuré)
omúsegeméro 166 omú̧sıngo
̧́
omúsegeméro (rad. -ségemero) n. 3/4 l’appui, diagnostiquer la présence des esprits
le chevet omú̧sige
̧ (rad. -sıge
̧́ (-L%)) n. 3/4 bracelet
omúsegémo (rad. -ségemo) n. 3/4 l’appui, le okúboko kulíhó kó kukámbalo mısi ̧́ ̧ge il
chevet n’y a qu’un bras vivant qui puisse porter des
omúseke (rad. -séke (-L%)) n. 3/4 la paille. Le bracelets, c’est-à-dire que seul un être vivant
chalumeau (tuyau de roseau, de bambou, etc. peut faire quelque chose de bien
avec lequel on tire un liquide pour boire) omusígo (rad. -sigo) n. 3/4 le pari
omúsekúlo (rad. -sékulo) n. 3/4 un mortier omúsíhire (rad. -síhíre (-L%)) n. 3/4 le goût, la
dans lequel on pile le manioc, le maïs, etc. manière de goûter au palais de la langue
Syn. : eki ̧ngyô omusíkâ (rad. -sikáa) n. 1/2 jeune fille Syn. :
omúsekwa (rad. -sékua (-L%)) n. 3/4 haricot omumbésa, ómwanamúto
vert (tendre) omu̧sikanı
̧ ó̧ (rad. -si ̧kani ̧o) n. 3/4 cloison
omúsembire (rad. -sémbire (-L%)) n. 3/4 (chambre d’une hutte séparée par des claies
l’aboiement, la façon d’aboyer de roseaux)
omú̧sémbirya ̧ (rad. -sémbiri ̧a (-L%)) n. 3/4 la omu̧sıke ̧́ (rad. -si ̧ke) n. 3/4 le bord
manière de montrer quelqu’un du doigt pour omú̧siki ̧ ̧ (rad. -síki ̧ (-L%)) n. 3/4 un tremblement
en dire du mal de terre omú̧si ̧ky’ ámálába il y a un
omusémbo (rad. -sembo) n. 3/4 aboiement. tremblement de terre (litt. : ‘un tremblement
Syn. : omuháyo de terre passe’). Chez les Nande, ce
omú̧sémbya (rad. -sémbıá̧ (-L%)) n. 1/2 la phénomène est fréquent. Ce peuple interprète
personne qui montre du doigt quelqu’un pour ce phénomène comme étant le passage des
dire du mal de lui esprits à l’extérieur. Parmi ces esprits, il y en
omúsémebulire (rad. -sémebulire (-L%)) a peut-être de nos ancêtres et il faut donc
n. 3/4 la manière de grogner, de murmurer, saluer ceux-ci en levant les mains en l’air
d’être mécontent aussi longtemps que le tremblement de terre
omú̧sendya (rad. séndia̧ (-L%)) n. 3/4 fiole dure. Les ancêtres peuvent ainsi nous
akásendy’ ák’ obu̧ ́balya une fiole de protéger quand ils voient que nous les
médicament saluons ámáhit’ ómomu̧ ́si ̧ki ̧ il a grandement
omúsengere (rad. -séngere (-L%)) n. 3/4 la peur
manière de souffrir ou d’être à plat omu̧siko ̧ (rad. -si ̧ko (-L%)) n. 3/4 une charge
omú̧sényi ̧ (rad. -sényi)̧ n. 1/2 le bûcheron. La que l’on porte (un fagot de bois, un sac plein
personne qui cherche du bois ou des roseaux de quelque chose, un tronc d’arbre, etc.)
secs pour alimenter le feu. Du temps colonial, omú̧sıku ̧́ ̧ (rad. -síkú̧) n. 3/4 sorte d’arbre de la
les Blancs avaient un bûcheron, ainsi que forêt
quelqu’un pour puiser l’eau, un cuisinier et omú̧sıkwatére ̧́ (rad. ̧́
-sıkuateré) n. 1/2
un serveur de table qu’on appelait ‘boy’ administrateur (emprunt au français)
omu̧sénzi ̧ (rad. -senzı)̧́ n. 1/2 un inculte omú̧simámbógo ̧ ̧́
(rad. -sımambógo) n. 12/13
(emprunt au swahili « mushenzi » qui, à son un type d’oiseau
tour, a emprunté le terme au français ‘mon omusímbi (rad. -simbí) n. 1/2 le célibataire
singe’) omusímbi akánia mbıro ̧́ le célibataire
omuseréro (rad. -serero) n. 3/4 le cache-sexe défèque de la suie (soit parce qu’il mange
(mode féminine) uniquement de la nourriture grillée, soit qu’il
omuséro (rad. -sero) n. 3/4 une attitude de mange avec des mains pleines de suie car il
danse par laquelle on présente à son n’a pas de femme) Syn. : omugánda
partenaire le devant de son corps de manière omú̧sımolere ̧́ ̧́
(rad. -sımolere (-L%)) Var. :
rythmée et cadencée musero ná mwána que emısı ̧́ molere
̧́ n. 3/4 la manière de calomnier
chaque geste sexuel de danse résulte en un ou de médire. La manière de dire du mal de
enfant. Ceci ne signifie pas qu’on ait parfois quelqu’un ou de s’informer au sujet de
des rapports sexuels en public lors des quelqu’un
danses, même nocturnes omúsindi (rad. –síndi (-L%)) n. 3/4 la jeune tige
omúsésa (rad. -sésa) n. 3/4 le lit, de préférence d’une plante qui germe ebikúsá bi ̧ri ̧mú̧lasy’
un tas de foins sur lequel on dort Syn. : emísindi les jeunes plantes de maïs
engíngo, engotséro, embu̧ tsáno commencent à germer
omú̧sigalya
̧ ̧́
(rad. -sıgali ̧a (-L%)) n. 1/2 la omu̧sınga ̧́ (rad. -si ̧nga) n. 3/4 un pot non-cuit.
personne qui hérite de la femme du défunt Probablement que ce mot dérive du mot
(le frère du défunt prend sa belle-sœur) erisı ̧ nga
̧́ ‘un grand feu’
omú̧sigandwa
̧ ̧́
(rad. -sıgandua (-L%)) n. 3/4 omusíngíri (rad. -singírí) n. 3/4 sorte d’arbre de
buisson, broussaille. Sorte de plante à huit la forêt
pétales et à fleurs blanches poussant dans les omú̧sıngo ̧́ ̧́
(rad. -sıngo) n. 3/4 une personne
buissons et utilisée pour chasser ou stupide. Le terme est employé comme insulte
omúsíno 167 omúsû
móbulé mú̧singo ̧ w’ ıku ̧́ ̧́limu
̧ ̧ espèce de médicinale
personne stupide venant des enfers omúsolólwâ (rad. -sólolúa) n. 3/4 arbuste dont
omúsíno (rad. -síno) n. 3/4 le clitoris la racine est employée pour guérir les maux
omú̧sınzi ̧́ ̧ (rad. -sínzi ̧) n. 1/2 le boucher de ventre
omú̧sinzi ̧ re ̧ (rad. -sınzire ̧́ (-L%)) n. 3/4 la omusóma (rad. -soma) n. 3/4 feuilles de haricot
manière d’égorger ou de dépecer employées comme légumes
omu̧sipı ̧ li ̧́ ̧ (rad. -sipilı̧ )̧́ n. 3/4 un lance-pierre omúsombe (rad. -sómbe (-L%)) n. 1/2 la femme
omu̧sıre ̧́ (rad. -sire) ̧ n. 1/2 un fou oyúté w’oko abandonnée d’un chef
mu̧ si ̧ré yúkanzá ákîmbâ C’est celui qui n’est omúsombo (rad. -sómbo (-L%)) n. 3/4 arbuste
pas le proche d’un fou qui aime la façon dont utilisé pour soigner les orteils. C’est une
il chante plante médicinale
omú̧sıri ̧́ ̧ (rad. –sírı)̧́ n. 3/4 l’espace derrière la omu̧sombóli ̧ (rad. -somboli ̧) n. 1/2 un trieur (de
maison café)
omúsiríbábâ (rad. -síribábáa) n. 3/4 le lézard omusómo (rad. -somo) n. 3/4 la boisson qui
omúsirisíto (rad. -sírisito) n. 3/4 une n’est pas encore prête pour la consommation
promenade sans but wámásalá walwa omó omu̧sondóli ̧ (rad. -sondoli ̧) n. 1/2 14 le guide
músirisíto vous rentrez finalement de la (dans la brousse, la forêt), le conseiller (dans
promenade sans but notre vie) obu̧ sondóli ̧ le fait de conduire un
omúsiriyíto (rad. -síriyito) n. 3/4 habitude, groupe d’hommes vers un but précis, le fait
comportement de conduire un troupeau
omú̧sısa ̧́ (rad. -sísa) n. 3/4 le tendon, le muscle omusóne (rad. -sone) n. 3/4 type d’arbre
omúsísi (rad. -sísí) n. 3/4 fils pour tresser ou omusónga (rad. -songa) n. 3/4 le pis (d’animal)
pour tisser une corbeille ou un panier omusónga (rad. -songa) n. 3/4 hématémèse, le
omusitíko (rad. -sitiko) n. 3/4 tilapia frais grillé patient crache du sang
Syn. : omusitúko omusónge (rad. -songé) n. 3/4 miel pur
omu̧sıtorô ̧́ ̧
(rad. -sitóroo) n. 1/2 menuisier omusónge (rad. -songé) n. 3/4 hutte conique en
omú̧sıtu ̧́ ̧ (rad. -sítu̧ ) n. 3/4 la forêt paille
omúsitukire (rad. -sítukire (-L%)) n. 3/4 omusongóra (rad. -songora) n. 1/2 nom donné
promptement eríryá n’ omúsitukire manger aux Nande habitant la région frontalière de
promptement l’Ouganda à Mbondwê en face de Kasíndi en
omusitúko (rad. -situko) n. 3/4 tilapia frais République démocratique du Congo
grillé Syn. : omusitíko omú̧sóni ̧ (rad. -sóni)̧ n. 1/2 le beau-père, la
omú̧siwa ̧ ̧́
(rad. -sıgua (-L%)) n. 1/2 un orphelin belle-mère obu̧ ́sú̧ bw’omu̧ ́sonı ̧́ ni
(litt. : ‘une personne qui a été laissée’. Le mot matendére la figure du beau-parent est
dérive du verbe erısı ̧́ gá̧ ‘laisser’) comme une boue glissante. Ceci signifie qu’il
omúsóbolera (rad. -sóbolera (-L%)) n. 1/2 ne faut jamais fixer le beau-parent dans les
l’interprète yeux car on risque de tomber amoureux de
omú̧sóbolya (rad. -sóbólia̧ (-L%)) n. 1/2 la lui et ce serait le pire des méfaits
personne qui parle avec une certaine omú̧sónıá̧ (rad. -sónıa) ̧́ n. 3/4 plante
solennité médicinale, Bidens pilosa. Pour devenir plus
omu̧sobyô (rad. -sobi ̧o) n. 3/4 plante médicinale viril au lit, les hommes mâchent les feuilles
omusóga (rad. -sogá) n. 3/4 plante médicinale ou la tige de cette plante
omusóha (rad. -soha) n. 3/4 flèche ómu̧sónıá̧ (rad. -sonıá̧ H) n. 3/4 type de plante
omusóhe (rad. -sohe) n. 3/4 la pêche médicinale
omu̧sóhi ̧ (rad. -sohi ̧) n. 1/2 le pêcheur, le juge, omú̧sósekania̧ (rad. -sósékani ̧a (-L%)) n. 1/2
le comploteur obu̧ sóhi ̧ la pêche, le jugement, 3/4 la personne qui croit trouver une
le complot ressemblance avec ; la manière de trouver
omu̧sóki ̧ (rad. -soki ̧) n. 1/2 le sujet d’un chef une ressemblance ou de confondre
omú̧sokya (rad. -sókia̧ (-L%)) n. 1/2 le passeur, obú̧sósekania̧ le fait de trouver une
la personne qui aide les gens à traverser une ressemblance, la confusion
rivière omu̧sósi ̧ (rad. -sosı)̧́ n. 1/2 un juge (emprunt au
omu̧soláni ̧ (rad. -solanı)̧́ n. 3/4 le lieu français)
d’aisance, la toilette, les W.C. Ce mot est un omúsû (rad. -súu) n. 1/2 l’avare. La légende
emprunt au swahili raconte que lorsque les ancêtres arrivèrent
omúsolanindi (rad. -sólanindi (-L%)) n. 3/4 dans le pays des Nande, ils durent traverser
type de plante médicinale la rivière Semliki sur un dos de serpent d’eau
omú̧sólesya (rad. -sólési ̧-a (-L%)) n. 1/2 ‘esprit de l’eau’. Lorsqu’ils eurent traversé, les
collecteur d’impôt leaders, pères des grandes tribus, se mirent à
omusólo (rad. -solo) n. 3/4 l’impôt manger. Tous les autres invitèrent leurs
omu̧sólólu̧ (rad. -solólú̧) n. 3/4 plante sujets, à l’exception de l’ancêtre des Basu qui
omúsubá ngolu̧ 168 omútahwa
mangea seul. On l’appela omúsû ‘l’avare’, ravin
d’où la tribu des Básû̧. obúsû ‘l’avarice’ omúsyakúlu (rad. -síakulu) Var. : abásyakúlu
omúsubá ngolu̧ (rad. -súba ngólu̧ (-L%)) n. 3 n. 1/2 le vieillard ; au pluriel, il signifie ‘les
blessure qui était auparavant guérie ancêtres masculins’ obúsyakúlu la vieillesse
omusúbi (rad. -subí) n. 1/2 le serviteur esyonderu̧ ́ síbúsyakúlu la barbe n’est pas
omúsubísúbi (rad. -súbisúbí) n. 3/4 cœur de vieillesse
bananier omúsyangírâ (rad. -síangiráa) n. 3/4 une
omú̧su̧bu̧lya (rad. -súbulia̧ (-L%)) n. 3/4 plante grande marmite dont on se sert pour préparer
médicinale de la nourriture à l’occasion des fêtes de
omúsubwákô (rad. -súbuakóo) n. 1/2 l’aîné, la mariage
personne qui précède le nouveau-né omú̧syenene (rad. -sıenene ̧́ (-L%)) n. 3/4
omú̧su̧bya (rad. -súbi ̧a (-L%)) n. 1/2 le sauterelle. Pour que les sauterelles tombent
répondeur, le ressusciteur, celui qui restitue en abondance sur le pays, le grand chef, doté
omusudâ (rad. -sudaa) n. 1/2 soldat (emprunt d’un certain pouvoir magique et spirituel,
au français) doit avoir fait au préalable des offrandes sur
omu̧sú̧ki ̧ (rad. -suki ̧) n. 3/4 animal qui tombe une grosse pierre supposée contenir ces
dans un piège sauterelles (le chef Kalemi ̧re en l’occurrence,
omusúko (rad. -suko) n. 3 jeune garçon, jeune jusqu’en 1988). Ces sauterelles périodiques
fille omusíká akiné musúko la fille est sont délicieuses et ne peuvent être mangées
encore jeune par les femmes
ómusúko (rad. -sukó H) n. 3/4 jeune fille, jeune omú̧syô (rad. -sıo)
̧́ n. 3/4 proverbe, parabole,
homme légende eriyir’ emi ̧syó y’omó kyagándâ
omúsulê (rad. -súlee) n. 3/4 un type d’oiseau raconter des paraboles (des devinettes) dans
omu̧su̧máli ̧ (rad. -sumalı)̧́ n. 3/4 un clou la case des vieillards. Voici la méthode : la
omúsumba (rad. -súmba (-L%)) n. 1/2 pygmée première personne lance une devinette (par
akályá búsumbasumba il mange à la exemple : j’ai une vache qui ne se couche que
manière d’un vrai pygmée sur un côté. Qu’est-ce ? La deuxième
omu̧su̧ngû̧ (rad. -su̧ nguu) n. 1/2 Blanc personne lance une autre devinette, par
(emprunt au swahili « muzungu ») exemple : j’ai une chèvre qui reste et broute
omu̧su̧ngû̧ (rad. -su̧ nguu) n. 1/2 patron. au milieu des épines sans être blessée. La
Pendant la colonisation, le Blanc était première personne répond à la seconde, par
naturellement le patron. C’est pour cela que exemple en disant que cette chèvre au mílieu
ce mot qui signifiait à l’origine ‘le Blanc’ des épines est la langue au milieu des dents.
signifie maintenant ‘le patron’ omu̧ su̧ ngu̧ ́ La réponse à sa devinette est la courge, qui
wage akálıre ̧́ mon patron est sevère en effet reste couchée toute sa vie sur un
omu̧su̧ngû (rad. -su̧ nguu) n. 1/2 l’Européen, côté. On fait ainsi le tour de l’assistance et on
une personne au teint clair peut ainsi passer des soirées entières, chacun
omúsúrásúrâ (rad. -súrásúráa) n. 1/2 un lançant sa devinette
menteur omútabána (rad. -tábaná) n. 1/2 jeune fille
omúsúsa (rad. -súsá) n. 3/4 feuilles de colocase. avec de gros seins, un jeune homme, un
On s’en sert comme légumes verts. Ce terme adolescent
peut aussi désigner les feuilles de haricot. ómutabuka (rad. -tabuka H (-L%)) n. 3/4 un
Dans ce cas, les feuilles de colocase sont type de rat
plutôt appelées ebísúsa et ce mot ne se met omutágála (rad. -tagálá) n. 3/4 fourche
pas au singulier Syn. : eri ̧tekére erikandul’eririmá ry’omomutágála
omú̧su̧su̧ (rad. -súsu̧ (-L%)) n. 3/4 type d’arbre débarrasser les herbes coupées dans un
omúsúsu (rad. -súsú) n. 3/4 sorte de rat qui a champ avec une fourche
une odeur nauséabonde, la musaraigne omútagala (rad. -tágala (-L%)) n. 3/4 un type
omususúli (rad. -susuli) n. 3/4 vin de banane d’arbre
de moindre qualité omutágáta (rad. -tagátá) n. 3/4 bière de banane
omúswa (rad. -súa (-L%)) n. 3/4 termite ayant un jour de fermentation
omúswâ (rad. -súa) n. 3/4 vermine qui habite omutágát’abıri ̧́ ̧mu̧ tami ̧ryâ la bière fraîche
dans un trou dans le sol lui tourne la tête Syn. : esómo
omúswaswa (rad. -súasua (-L%)) n. 3/4 eau omútáhi (rad. -táhi) n. 3/4 la branche (d’un
salée utilisée en guise de sauce pour arbre, d’un arbuste)
accompagner la pâte omútahwa (rad. -táhua (-L%)) n. 1/2 guérisseur
omú̧swirya̧ (rad. -súiri ̧a (-L%)) n. 1/2 la traditionnel qui invoque les esprits dans sa
personne qui en frappe une autre obu̧ ́swi ̧rya pratique omútahw’akályolyayâ le
le fait de frapper guérisseur diagnostique et guérit par le
omúsyâ (rad. -sía) n. 3/4 la vallée, la plaine, le pouvoir des esprits
omu̧tahyô 169 omútíma
omu̧tahyô (rad. -tahio)
̧ n. 3/4 la dot omu̧tahyó omútende (rad. -ténde (-L%)) n. 1/2 le circoncis
̧ ̧ ́gú̧li ̧ nı ̧́ bú̧lembéri ̧ la dot n’est pas une
sibu omú̧tendégú̧la (rad. -téndegú̧lá) n. 3/4 sorte de
vente mais une récompense pour avoir gardé sauterelle de couleur très noire Syn. :
la fille ómu̧ lu̧ ́ngú̧lu̧
omutáka (rad. -taka) n. 3 la terre (matière qui omú̧tesya (rad. -tési ̧a (-L%)) n. 1/2 une femme
forme la couche superficielle de la croûte qui fait toujours des fausses couches ou qui
terrestre), le sol n’arrive pas à accoucher d’un enfant dans les
omú̧taku̧ (rad. -táku̧ (-L%)) n. 1/2 ivrogne délais normaux
omutála (rad. -tala) Var. : emitála n. 3/4 un omú̧téti ̧ (rad. -téti ̧) n. 1/2 le prétendant au
défaut de la bouche dont la lèvre supérieure mariage, le fornicateur, celui qui aime faire
n’arrive pas à couvrir les incisives omundú la cour aux femmes
w’emitála une personne avec le handicap de omú̧tetu̧ (rad. -tétu̧ (-L%)) n. 3/4 bégaiement
la bouche omu̧téyi ̧ (rad. -teyi)̧ n. 1/2 le gardien, le
omutalala (rad. -talala (-L%)) n. 3/4 plante conseiller, celui qui veille sur quelqu’un, sur
médicinale les chèvres, etc. omu̧ téyi ̧ yô yú̧kategayâ le
omú̧tambya (rad. -támbi ̧a (-L%)) n. 3/4 fiole gardien est celui qui garde
omu̧tamıri ̧́ ̧ (rad. -tamiri ̧) n. 1/2 l’ivrogne, le omú̧téyi ̧ (rad. -tégi ̧) n. 1/2 le piégeur
soûlard omu̧thalımbo ̧́ (rad. -thali ̧mbó) n. 3/4 morceau
omútámo (rad. -támo) n. 3/4 les menottes faites de fer dont on se sert pour casser les pierres
de fibres dures de raphia omuthéko (rad. -thekó) n. 3/4 un piège
omutánda (rad. -tanda) n. 3/4 cloche (emprunt au swahili « mtego »)
rudimentaire en métal sur laquelle on frappe omu̧thóbhu̧ (rad. -thobhú̧) n. 3/4 maïs récolté
avec un fer précocement
omútanda (rad. -tánda (-L%)) n. 3/4 perchoir omúthoka (rad. -thóka (-L%)) n. 3/4 un véhicule
sur lequel les poules dorment omúthura (rad. -thúra (-L%)) n. 3/4 une
omútangályúba (rad. -tánga líubá) n. 3/4 nourriture qui n’est pas bien cuite mwákály’
arbuste à fleurs rouges. C’est une plante eki ̧rı ̧́ m’ómúthura il a mangé la patate
médicinale douce alors qu’elle n’était pas encore bien
omú̧tángi ̧ (rad. -tángi ̧) n. 1/2 une des sous- cuite
ethnies nande qui habitent dans la région de omúthura (rad. -thúra (-L%)) n. 3/4 une
Kayina nourriture non cuite, pomme de terre ou
omútáno (rad. -táno) n. 3/4 limite, bordure, maïs
frontière omútanó w’ eriríma la bordure du omúthuru (rad. -thúru (-L%)) Var. : omúthura
champ n. 3/4 ce qui est cru, à moitié cuit
ómutátsapa (rad. -tatsápa H (-L%)) n. 3/4 sorte omuthúrúthuru (rad. -thurúthúru (-L%))
d’insecte qui vit sous terre n. 3/4 le trognon de maïs. Le trognon sec sert
omutegengéra (rad. -tegengera) n. 3/4 type la plupart du temps comme papier de toilette
d’arbre sauvage omuthwangíro (rad. -tuangiro) n. 3/4 pilon
omu̧tegú̧le (rad. -tegu̧ lé) n. 3/4 un pagne noir erıswí̧ ̧ry’ omundú y’omo muthwangíro
omútého (rad. -tého) n. 3/4 le gobelet (petit frapper quelqu’un avec un pilon Syn. :
récipient en bois, ou une petite courge dont omutwangíro
on a vidé les graines et qu’on a séchée et qui omú̧ti ̧ (rad. -tı)̧́ n. 1/2 la personne qui enterre
sert ainsi de gobelet) kwê bándu kíngahá síkibya! ómwıtı ̧́ ̧́ yó
omútekê (rad. -tékee) n. 1/2 le père de famille, wanálwiré ̧ ınabya
̧́ ná mú̧ti ̧ oh hommes, ça,
la mère de famille, personne mariée qui c’est du jamais vu ! Que l’assassin soit celui
possède beaucoup de biens qui enterre !
omutémbe (rad. -tembé) n. 3/4 un type de omúti (rad. -tí) n. 3/4 l’arbre omúti wa ndwâ
plante sauvage dont l’écorce produit le sorte d’arbre qui produit de bonnes planches
matériel pour fabriquer les cordes omútibito (rad. -tíbito (-L%)) n. 3/4 pousse de
omu̧témbekali ̧ (rad. -tembékali ̧ (-L%)) n. 3/4 taro túhéry’ emítibitó ímótwásyály’
7/8 un type de plante sauvage dont l’écorce amányangwa plantons les pousses de taros
sert à fabriquer des cordes. Cette plante est pour que nous puissions en manger plus tard
toutefois moins solide que l’omutémbe omutikwâ (rad. -tikua) n. 3/4 un type d’oiseau
omutémbo (rad. -tembó) n. 3/4 arbre qu’on omútíma (rad. -tíma) n. 3/4 l’âme, le cœur. Les
utilise pour fabriquer les bacs à bière Nande distinguent l’âme d’un homme de son
omú̧tembu̧ (rad. -témbu̧ (-L%)) n. 3/4 le figuier esprit, tous deux réalités immatérielles.
sauvage Omútim’ ámátwıka ̧́ ‘il est mort’ (litt. : ‘l’âme
omú̧témi ̧ (rad. -témi ̧) n. 3/4 la serpette (avec se coupe, se casse, se brise’). Ceci laisse
laquelle on fait le premier débroussaillage du entendre qu’ils croient que l’âme anime
champ) réellement quelqu’un. Ceci se réalise grâce à
omú̧tiwandu
̧ ̧̂ 170 omútsumulwa
un lien quelconque avec quelque chose ou omútolo (rad. -tólo (-L%)) n. 3/4 un petit
quelqu’un qui donne la vie et l’entretient en oiseau à plumage rouge et noir
maintenant ce lien avec lui. Dès que cette omútóma (rad. -tóma) n. 3/4 sorte d’arbre dont
source de vie casse ce lien, la vie cesse. D’où l’écorce sert à fabriquer un tissu
l’expression omútim’ ámátwi ̧ka ‘on croit omu̧tómbi ̧ (rad. -tombi ̧) n. 1/2 un fornicateur
que l’âme est dans le cœur’. Par contre, omu̧ tombı ̧́ mwiga akásosaya omúsinó wo
comment comprennent-ils l’esprit ? Celui-ci gála un apprenti fornicateur rend le clitoris
est comme le double de l’homme ou de dans un état d’érection (en d’autres mots, il
l’animal car les animaux, principalement le laisse le clitoris sur sa faim)
chien, ont un esprit. Tuer un chien, c’est se omutóndi (rad. -tondí) n. 3/4 type d’arbre
porter malheur car son esprit revient chez le utilisé pour faire le xylophone
tueur et lui cause des ennuis. Quant à omú̧tóndi ̧ (rad. -tóndı)̧́ n. 3/4 plante médicinale
l’homme, son esprit peut le quitter de son omútondo (rad. -tóndo (-L%)) n. 3/4 arbuste
vivant. Il peut ainsi nuire aux hommes vers omútondotondo (rad. -tóndotondo (-L%))
lesquels on l’a envoyé grâce à quelques rites n. 3/4 petite plante à fleurs roses et blanches
magiques. Celui qui envoie est appelé omutotô (rad. -totoo) n. 3/4 la fiente (d’oiseau)
‘sorcier’ (et pas nécessairement féticheur : omútotóyo (rad. -tótoyó) n. 3/4 long discours
celui-ci au contraire aide les victimes des Syn. : omugoboléra, omuhulúlo, omúsalala
esprits). Les esprits des vivants ou des morts omu̧tóyi ̧ (rad. -toyi)̧ n. 1/2 gardien du chef,
ou les deux catégories à la fois peuvent conseiller, une personne qui vit dans
posséder une personne humaine qui alors l’entourage du chef
présentera ces quelques signes : agitation omutsámbere (rad. -tsambére (-L%)) n. 3/4
continuelle et désordonnée de tous ses plante dont la racine est employée pour
membres, étirement de ses membres en soigner les maux de ventre
faisant crier la victime, soulèvement du lit, omú̧tsambú̧tsámbu̧ (rad. -tsámbu̧tsámbu̧)
parfois soulevement jusqu’au toit et puis n. 1/2 une personne étrange, négligente, en
rechute brusque dans le lit. Très souvent, ce désordre, peu soignée
sont ces esprits qui entraînent la mort lors de omu̧tsámu̧ (rad. -tsamú̧) n. 1/2 gardien de nuit
leurs manifestations erısu̧ ̧́ by’ omútimá (emprunt au swahili « Zamu »)
w’omondâ se calmer erıbu̧ ̧́ nu̧ l' omútíma omu̧tsándına ̧́ (rad. -tsandıná)̧́ n. 3/4 une
changer d’avis (litt. : ‘retourner le cœur’) souche de bananier omu̧tsándíná w’embóko
omútim’ámálokalóka avoir envie de vomir la souche d’un bananier
(litt. : ‘le cœur a des vertiges’) omútsarara (rad. -tsárara (-L%)) n. 3/4 jet, le
omú̧tiwandu
̧ ̧ ̂ (rad. -tí wa nduu̧ ) n. 3/4 type jaillissement (du sang, par exemple, lors
d’arbre d’une coupure de veine)
omúti wa ndwâ (rad. –tí wa ndu̧ a) n. 3/4 sorte omútsawángíma (rad. -tsá-wa-ngíma) n. 3/4
d’arbre qui produit de bonnes planches Syn. : plante médicinale
omú̧tiwandu
̧ ̧̂ omutsérê (rad. -tserée) n. 3/4 le riz
omutô (rad. -too) n. 3/4 la sauce, le bouillon, omutsíbu (rad. -tsibu) n. 1/2 l’homme entêté,
(sauce de viande, de poisson, de méchant et terrible
champignon) omútsiha (rad. -tsíha (-L%)) n. 1/2 le sourd,
omutobéro (rad. -tobero) n. 3/4 un gouffre, un l’entêté
trou très profond Syn. : ekyú̧na omú̧tsıkí̧ lı ̧ ̧̂ (rad. -tsıkílii)
̧́ n. 3/4 plante
omútobo (rad. –tóbo (-L%)) n. 3/4 un panier médicinale
troué (un panier sans fond) omú̧tsili ̧ ̧ (rad. -tsılí̧ (-L%)) n. 3/4 quelque chose
omútobokê (rad. -tóbokee) n. 3/4 un panier de noir
déjà troué Syn. : omútobo omu̧tsô (rad. -u̧ tsoo) n. 3/4 un bâton dont on se
omu̧tóbu̧ (rad. –tobu̧) n. 3/4 une quantité de sert pour marcher Syn. : omu̧ ́tso
omu̧tobú̧ w’ amagétse une quantité d’eau omú̧tso (rad. -ú̧tso) Var. : emyú̧tso n. 3/4 canne,
omu̧toheryô (rad. -toherio) ̧ n. 3/4 mois de le bâton (pour soutenir la marche) Syn. :
septembre dédié aux Humbe, un des clans omu̧ tsô, emyu̧ tsô
des Nande omútsongo (rad. -tsóngo (-L%)) Var. :
omútoka (rad. -tóka (-L%)) n. 3/4 un véhicule omutsóngo n. 1/2 chef Syn. : ómwami,
omútókê (rad. -tókee) n. 3/4 partie supérieure omúkama
de la canne à sucre qui n’est pas bien sucrée. omutsótso (rad. -tsotsó) n. 3/4 manioc
omútokolere (rad. -tókolere (-L%)) n. 1/2 un omu̧tsú̧mbi ̧ (rad. -tsumbi)̧ n. 1/2 la femme
voleur (litt. : ‘celle qui prépare la nourriture’)
omútókwâ (rad. -tókúa) n. 3/4 partie omútsumúlo (rad. -tsúmulo) n. 3/4 la parole
supérieure de la canne à sucre qu’on peut pour enlever la malédiction
repiquer en vue de la reproduction omútsumulwa (rad. -tsúmulua (-L%)) n. 1/2 la
omutsungangámbo 171 omutwangíro
personne sur laquelle on enlève la feuilles épaisses et fort odorantes
malédiction omútugu (rad. -túgu (-L%)) n. 3/4 type de taro
omutsungangámbo (rad. -tsunga-ngambó) omutuhíko (rad. -tuhiko) n. 3/4 harcèlement
n. 3/4 plante médicinale omú̧tú̧ho (rad. -tú̧ho) n. 3/4 un emprunt
omu̧tsú̧ngi ̧ (rad. -tsung-i ̧) n. 1/2 le gardien wámábyá w’erilih’ omu̧ ́tu̧ ho wage il est
(d’enfants, d’animaux), pour le gardien de la grand temps pour toi de payer mon emprunt
maison, on utilise le terme employé du omutukuru (rad. -tukuru (-L%)) n. 1/2 le Blanc
swahili « omu̧zámu̧ » Syn. : omu̧su̧ngû̧
omu̧tsú̧tsa (rad. -tsu̧ tsa) n. 3/4 paludisme, omú̧tú̧li ̧ (rad. -túli ̧) n. 1/2 le traceur de rigoles,
fièvre, malaria Syn. : akapu̧ ru̧ ru̧ celui qui déchire omu̧ ́tu̧ lı ̧́ w'esyothárasi le
omu̧tsú̧tso (rad. –tsu̧ tso) n. 3/4 encre Syn. : creuseur de rigoles
obwıno ̧́ omútululu (rad. -túlulu (-L%)) n. 3/4 arbuste
ómu̧tswándına ̧́ (rad. -mutsuandına ̧́ H) n. 3/4 omutúmbúlwâ (rad. -tumbúlua) n. 1/2
un rejeton éndiná ̧ nené yikánábaniká k’ ridicule, honteux, confus ebinywá ̧ byagu
ómu̧ tsándına ̧́ la partie inférieure d’une byáléki ̧ré ínabya mutúmbúlwâ à cause de
plante qui est grande a parfois un rejeton tes paroles, je suis devenu ridicule
omutswatswâ (rad. -tsuatsua) n. 1/2 le omútumwa (rad. -túmua (-L%)) n. 1/2 le
margoulin messager, celui qui est envoyé pour remplir
omútsweka (rad. -tsúeka (-L%)) n. 1/2 vaurien, une mission
margoulin, celui qui commet des insanités de omutuna (rad. -tuna (-L%)) n. 3/4 sorte de
diverses façons mais surtout du point de vue poisson à moustaches
sexuel et par ses propos (mensonges, omu̧tu̧ndú̧li ̧ (rad. -tunduli ̧) n. 3/4 pilon Syn. :
médisances, calomnies) Syn. : omutsúmba omutwangíro
mbê, omutswatswâ omú̧tu̧ngania̧ (rad. -túngani ̧a (-L%)) n. 1/2
omú̧tswéri ̧ (rad. -tsúeri)̧ n. 1/2 le juge ekíhugó personne qui ennuie avec de vieilles histoires
ky’omú̧tswéri ̧ le territoire d’un juge omutungutáno (rad. -tungutano) n. 3/4 saison
omutsyâ (rad. -tsia) n. 3/4 une fausse nouvelle chaude, endroit où il fait trop chaud
omútsyê (rad. -tsíe) n. 3/4 une habitude. omu̧tú̧nzi ̧ (rad. -tunzi ̧) n. 3/4 tempête
S’utilise très souvent pour un homme qui, omútúsu (rad. -túsú) n. 3/4 un type d’arbre de la
dans un ménage, a des manières déplaisantes. forêt qui donne des fruits rouges semblables
On dit alors : akálumé k’ emítsyê ‘le aux raisins et qui sont comestibles
bonhomme aux manières’. Ce défaut est très omu̧tu̧ta (rad. -tu̧ta (-L%)) n. 3/4 saison des
grave et la personne qui en est porteuse pluies, généralement en août, mois d’août.
trouvera difficilement un conjoint. Ces Selon les notes de Kavutirwaki, le mois
mauvaises manières et habitudes se d’août est dédié aux Tangi et un de leurs
rapportent normalement à l’art culinaire, par proverbes est : ómwan’ubakula syálówâ
exemple un homme qui surveille sans cesse ‘l’enfant qui grandit ne peut être ensorcelé’
son épouse pour voir combien de morceaux Syn. : omú̧tú̧ta
de viande elle va mettre dans le plat des omú̧tú̧ta (rad. -tú̧tá) n. 3 harmattan, saison
visiteurs. C’est valable aussi pour un homme sèche. Il y a beaucoup de poussière dans l’air
qui tient jalousement la caisse familiale sans et on ne peut pas voir au loin
laisser la moindre initiative à sa femme omú̧tú̧tsa (rad. -tú̧tsa) n. 1/2 l’épileptique
question achats de ce qu’elle trouve utile omu̧tú̧tsi ̧ (rad. -tutsı)̧́ n. 1/2 personne de
pour la famille. Le temps des fiançailles sert l’ethnie tutsi
notamment à l’observation mutuelle des omútutu (rad. -tútu (-L%)) n. 3/4 entonnoir,
futurs mariés sur ce point essentiel. Ainsi, par partie qui dépasse dans un panier rempli
exemple, il faut que la femme soit abırı ̧́ hi
̧́ ̧r’oko kitirí k’ omútutu il a trop
accueillante et pas du tout avare ou rempli le panier (litt. : ‘il a déjà mis un
dédaigneuse erikangi ̧ ̧ ry’
ri ̧ emítsyé míbî entonnoir sur le panier’). La raison pour
apprendre à quelqu’un de mauvaises laquelle on désigne le trop-plein du panier
habitudes comme entonnoir est que ce trop-plein
omutúbúbu (rad. -tubúbú) n. 3/4 tuyau, la ressemble à un cône ou à un entonnoir
nervure de la feuille de bananier trouée pour omútwama (rad. -túama (-L%)) n. 3/4 tempe
servir de tuyau ou la nervure de la feuille de omu̧twangíngo (rad. -tú̧angingo) n. 3/4 place
colocase dans une chambre pour invoquer les esprits
omútubugu (rad. -túbugu (-L%)) n. 3/4 mots omutwangíro (rad. -tuangiro) n. 3/4 pilon
irréfléchis dits d’un air fâché et dans la ̧́
erıswi ̧ry’ omundú y’omo mutwangíro
précipitation akábu̧ gá mítubugu misamisâ frapper quelqu’un avec un pilon. Le mot se
il ne parle qu’avec des mots irréfléchis prononce plus couramment comme
omútubya (rad. -túbia (-L%)) n. 3/4 arbuste à omuthwangíro
omútwanira 172 omwánze
omútwanira (rad. -túanira (-L%)) n. 1/2 une personne qui supporte la souffrance
personne qui garde un malade, l’infirmière omú̧yıyi
̧́ ni̧ a̧ mutsibú akáyiyi̧ ni
̧ raya
̧
au sens large okondi ̧ó síwe un grand résistant à la
omútwê (rad. -túe) n. 3/4 la tête souffrance supporte même sa peine sur ses
omú̧twenge (rad. -tú̧enge (-L%)) n. 1/2 une poils du pubis
personne stupide omwága (rad. -agá) Var. : abága n. 1/2 le
omútwéro (rad. -túero) n. 3/4 burin pauvre
omútwéro (rad. -túero) n. 3/4 nourriture de ómwaga (rad. -aga H (-L%)) n. 3/4 la
chien taquinerie, le fait de chercher noise à
ómutyámutyâ (rad. -tia H (redup)) Var. : quelqu’un ; le deuxième doigt qui montre
ábatyábatyâ n. 1/2 une personne ukénd’ ómwaga tu cherches noise (à
méprisable, une personne qui ne s’en fait pas quelqu’un)
omútyána (rad. -tíana) Var. : omutyána n. 3/4 omwágálirwa (rad. -agálírua (-L%)) n. 1/2
hutte, temple pour les esprits omútyaná personne en colère
w'emırı ̧́ mu̧
̧́ le temple des esprits ómwage (rad. -age H (-L%)) le mien, chez moi
omú̧watikya ̧ (rad. -wátiki ̧a (-L%)) n. 1/2 celui (le sens dépend du genre du préfixe employé)
qui aide ów’ ómwage mon conjoint (litt. : ‘celui du
omuyága (rad. -yagá) n. 3/4 esprit mien, celui de ma maison’) akándigotser’
babírimuheká k' omuyága on lui a retiré ómwage il va dormir chez moi Var. :
son esprit ókwage, éwage, ékyage, ébyage
omu̧yali ̧ (rad. -yali ̧ (-L%)) n. 3/4 le coutelas à ómwagu (rad. -agu H (-L%)) Var. : ékyagu n. 3,
double lame, un sabre, une épée 7 le vôtre ómwagu votre maison
omuyamára (rad. -yamará) Var. : eyamára ómwáka (rad. -aka H) n. 3/4 ensemble de
abayamára n. 1/2 condisciple de classe, plantes se trouvant dans un champ émbu̧ lá
ceux qui ont été baptisés ou ont été circoncis yatsandıry’ ̧́ émyaka yetu la pluie a abîmé
ensemble. Ce terme est emprunté au swahili nos récoltes
omúyebe (rad. -yébe (-L%)) n. 1 guérisseur ómwáka (rad. -aka H) n. 3/4 l’année, la saison,
omuyeyê (rad. -yeyee) n. 3/4 la suie l’année d’étude aly’omó mwaká wá kabiri il
omuyéye (rad. -yeye) n. 3/4 la suie est en deuxième année Syn. : ekirímo
omu̧yî (rad. -yi ̧i) Var. : emi ̧yî n. 3/4 village, ómwalala (rad. -alala H (-L%)) n. 1/2 une
ensemble de maisons femme enceinte d’un ou deux mois
omuyibwéko (rad. –yi-buek-o) n. 3/4 emprunt. óbwalala, ámalala l’état d’être enceinte de
Le terme vient de eriyibwéka ‘emprunter’ deux mois
omú̧yiku ̧ ̧ tyô (rad. -yıkutio) ̧́ n. 3/4 vantardise, omwáli (rad. -alí) n. 1/2 la fille de
état d’être têtu u̧ kásyahi ̧kaya mwáli wándi qui est la
omúyilásírâ (rad. -yílasíráa) n. 3/4 une plante personne dont tu épouseras la fille mwáli wá
qui germe dans un champ sans qu’on l’ait Kabu̧tırwáki
̧́ ̧ la fille de Kavutirwaki
plantée ekitsungw’ ekı ̧́ ní múyilásírâ cette omwálikire (rad. -álikire (-L%)) Var. :
pomme de terre est une plante qui a germé amálikire n. 3/6 une eau bouillie, une eau
d’elle-même portée à très haute température
omú̧yima ̧ (rad. -yıma ̧́ (-L%)) Var. : omu̧ ́gi ̧ma omwalíro (rad. -aliro) n. 3/4 petite hutte où l’on
n. 1/2 non divisé, non découpé, non dépecé, met des objets destinés aux esprits
entier, un ómwalo (rad. -alo H (-L%)) n. 3/4 pêcherie ayire ̧
omú̧yıra ̧́ (rad. -yıra) ̧́ n. 1/2 le non-civilisé. C’est ̧
yikal’ omó mwaló w’ eBítsumbi il est allé
aussi le terme avec lequel la population habiter dans la pêcherie de Vitsumbi
Nande se désigne. Le terme n’a cependant ómwalyana (rad. -aliana H (-L%)) Var. :
plus la connotation du ‘peuple non civilisé’. Il ábalyana n. 1/2 belle-fille (tant du côté de
a plutôt un sens d’autochtone l’homme que de la femme)
omú̧yiri ̧ ma ̧ (rad. -yırima ̧́ (-L%)) n. 3/4 une ómwamba (rad. -amba H (-L%)) n. 3/4 arbre
espèce de serpent très noir qui se nourrit dont le fruit, en forme de grappe, est
d’œufs comestible
omu̧yırya
̧́ (rad. -yirıá̧ (-L%)) n. sage-femme ómwami (rad. -ami H (-L%)) n. 1/2 le roi
Syn. : omúkekulu ómwána (rad. -ana H) n. 1/2 l’enfant, la
omu̧yısa ̧́ (rad. -yi ̧sa) n. 3/4 la chance, la progéniture
bénédiction ómwanamúto (rad. -anamutó H) n. 1/2 jeune
omúyisalagánda (rad. –yísalaganda) n. 3/4 la fille
paresse, le fait de passer tout son temps en se ómwandu (rad. -andu H (-L%)) n. 3/4 héritage
promenant sans rien faire ómwanya (rad. -anya H (-L%)) n. 3/4 la place,
omú̧yitsu ̧ ̧ ́tso (rad. -yítsu̧ tso) n. 3 jalousie l’espace, le lieu
omú̧yıyi ̧́ ni̧ a̧ (rad. -yíyíni ̧a (-L%)) n. 1/2 une omwánze (rad. -anzé) n. 1/2 le bien-aimé, la
omwasa 173 orukúmba
femme préférée mwángu il se rappelle facilement
omwasa (rad. -muasa (-L%)) n. 1/2 un étranger, ómwiga (rad. -iga H (-L%)) n. 1/2 un apprenti
un allogène. Ce terme vient du verbe eryasâ ̧ sya
ómwigi ̧ (rad. -igisi ̧a H (-L%)) Var. :
‘venir’. Il signifie littéralement ‘la personne ómwi ̧yi ̧sya n. 1/2 enseignant Syn. :
qui est venue’ ómwasa na nyınya ̧́ un bâtard omu̧ galımu̧ ̧́ , omu̧ ́kángi ̧ri ̧rya
Syn. : omu̧ ngólhóbu̧ omwıgó̧ (rad. -igo) n. 3/4 une canne
ómwasa na nyınya ̧́ (rad. -asa H (na nyınya)) ̧́ ómwigo ̧ (rad. -ıgo ̧́ (-L%)) n. 3/4 un grand bâton,
n. 1/2 l’enfant qui vient avec sa mère un gourdin
omwátsi (rad. -atsí) n. 3/4 la nouvelle, ̧
omwigologólo (rad. omo-ri-gologolo) n. 18 le
l’information soir, tard dans la soirée omwigólo le soir
ómwaya (rad. -u̧ aya H (-L%)) n. 3/4 bâillement ómwımbi ̧́ ̧ (rad. -imbi ̧ H) n. 1/2 le chanteur
omwehâ (rad. -ehaa) n. 3/4 endroit où passent ómwimbi ̧ ̧ ri
rı ̧́ ̧ (rad. -imbirir-i ̧ H) n. 1/2 le soliste
fréquemment les rats autour des champs ómwımi ̧́ ̧ (rad. -imi ̧ ̧ H) n. 1/2 l’avare
omwéha (rad. -eha) Var. : omwehâ n. 3/4 ómwıni ̧́ ̧ (rad. -imi ̧ ̧ H) n. 1/2 le faiseur de pluie
endroit où passent fréquemment les rats omwinapi ̧ ̧ (rad. -inapi ̧ (-L%)) n. 3/4 quelque
autour des champs chose de noir
omwenda (rad. -enda (-L%)) Var. : emyenda ómwında ̧́ (rad. -i ̧nda H) n. 3/4 la dette eririh’
n. 3/4 une étoffe, un habit quelconque omwında ̧́ payer une dette
susceptible d’être porté ómwinongo ̧ (rad. -inongo H (-L%)) n. 3/4 une
omwénda (rad. -endá) n. 3 le nombre neuf grande fourmi rouge
máku̧ mi ̧ mwénda quatre-vingt dix (dix-neuf ómwıra ̧́ (rad. -i ̧ra H) n. 1/2 l’ami, le compagnon,
fois) erıku̧ ̧́ mı ̧́ n’omwénda dix-neuf (dix et le copain, le prochain
neuf) ómwiragu ̧ ̧ lu̧ (rad. -i ̧ragulu̧ H (-L%)) Var. :
omwénda (rad. -endá) Var. : emyénda n. 3/4 ábi ̧ragu̧ lu̧ n. 1/2 le Noir, la population noire
l’habit Syn. : omusángi par opposition à la population blanche
ómwenda (rad. -enda H (-L%)) n. 3/4 habit, ómwirímâ ̧ (rad. -irimáa ̧ H) n. 3/4 l’obscurité
vieil habit ómwisi (rad. -isi H (-L%)) n. 3/4 le soleil, la
ómwendya (rad. -endi ̧a H (-L%)) n. 1/2 un chaleur du soleil. Pour l’astre solaire, voir
vendeur eryúba. Omwisy’ ámákóla le soleil se lève,
ómwénge (rad. -enge H) n. 1/2 une personne le soleil brûle, il fait chaud
généreuse óbwénge la générosité omwísíryâ (rad. -isíria) n. 18 la maison voisine
omwéra (rad. -era H) n. 1/2 malhonnête eyísíryâ de l’autre côté ahísíryâ là de l’autre
ómwéra (rad. -era H) Var. : omwéra n. 1/2 un côté
malhonnête ómwisyo ̧ (rad. -isi ̧o H (-L%)) Var. : emi ̧syo
omwérere (rad. -erére (-L%)) n. 3/4 terme n. 3/4 la jalousie
utilisé dans le mot composé omwéreré ómwiti ̧ re ̧ (rad. -i ̧tire H (-L%)) n. 3/4 la manière
ngéro la banane qui mûrit en plein champ de tuer ou d’assassiner
avant d’être coupée et rapportée à la maison omwıti ̧́ sani
̧ a̧ (rad. -itísania̧ (-L%)) n. 1/2 un
omwéru̧ (rad. -eru̧ ) n. 1/2 celui qui a l’envie de traître
manger de la viande, du poisson ou même ómwitsángê adv. aube, très tôt le matin Syn. :
des champignons. Le terme est toujours omokárúkárû
employé au pluriel amerú̧ akámbugâ j’ai le ómwitsángê ̧ (rad. -i ̧tsangée H) n. 18 très tôt le
vif désir de manger de la viande matin eríbuk’ ómwitsángê ̧ se lever très tôt
ómwéru (rad. -eru H) Var. : omwéru n. 1/2 le le matin
Blanc, de teint clair óbwerú si bubúya le ómwogya (rad. -ogi ̧a H (-L%)) Var. : ómwoya
fait d’être de teint clair n’est pas signe de n. 1/2 un faiseur de lavement
beauté ómwólo (rad. -olo H) n. 1/2 le faible, le docile
omwéyo (rad. -eyó) n. 3/4 le cœur (emprunt au Ómwaná mwoló akálya n’ ıse ̧́ l’enfant
swahili « moyo ») docile mange avec son père (c’est-à-dire que
̧́ ̧ (rad. -ıbi
omwıbi ̧́ ̧ H) n. 1/2 un voleur óbwıbi ̧́ ̧ le l’enfant docile acquiert beaucoup de faveurs)
vol, le fait de dérober quelque chose ómwongya (rad. -ongi ̧-a H (-L%)) n. 1/2 la
ómwıbi ̧́ ̧ (rad. -i ̧bi H) Var. : omwıbi ̧́ ̧ n. 1/2 un personne qui fait téter
voleur ómwosu̧lya (rad. -su̧ li ̧a H (-L%)) Var. :
omwíbirirwa (rad. -íbirirua (-L%)) n. 1/2 ábosu̧ lya n. 1/2 la personne qui remplit
oublieux oyó ni mwíbirirwa, óbwosu̧lya le remplissage osu̧láyé kyo
ísiwamulebeka mwátsi celui-ci est tumembe remplis-le jusqu’aux bords
oublieux, il ne faut pas l’envoyer annoncer ono adj. a celui-ci, qui se trouve près de moi
une nouvelle ómwan’ ono; ekiryató kino; ebindú bino
omwíbukire (rad. íbukire (-L%)) n. 3/4 la cet enfant-ci, cette chaussure, ces objets
manière de se rappeler awíte mwíbukire orukúmba (rad. -kumbá) n. 11 tournant (mot
orusakî 174 ̧́
Rotsına
d’emprunt au swahili) de classe 11 qui n’est pas employé en
orusakî (rad. orusakii) n. 9/10 crête de coq (quel kinande
pourrait être son pluriel n’est pas clair. C’est otu̧gotséri ̧ (rad. -gotseri ̧) Var. : ehi ̧gotséri ̧
peut-être esyorusakî ou amarusakî. Il s’agit n. 13,19 le sommeil námáku̧ b’ otu̧ gotséri ̧ je
sans doute d’un emprunt) manque de sommeil ehi ̧gotserı ̧́ hikámbugâ
oru̧swami ̧ (rad. -suami ̧ (-L%)) Var. : amaswami ̧ j’ai sommeil (litt. : ‘le sommeil me termine’)
n. 11/6 petite annexe au temple de Nyábingi otúkunzu (rad. -kúnzu (-L%)) n. 13/19 la honte
destinée à Ntónde, fils de Nyábingi (ce terme otúlo (rad. -ló) n. 13 le sommeil eriy’ otúlo;
est probablement un emprunt) eriyá tô sommeiller (tô remplace otúlo)
oru̧thámbi ̧ (rad. -thambı)̧́ n. 11/6 mèche de la námákw’ otúlo j’ai sommeil Syn. :
lampe tempête, l’explosif lethá akátulang’ otu̧ gotséri ̧
amabwé w’omo ru̧ thámbi ̧ l’État fait casser otú̧lolóti ̧ (rad. -lóloti ̧) n. 13/19 sommeil léger
les pierres avec l’explosif otú̧lolotı ̧́ tukámbugâ je somnole fort
órwámo (rad. -rúamo) n. 11 amulette qui ówómwage Var. : ábómwage n. 1/2 ma femme
ressemble à celle faite de peau de civette ou (litt. : ‘celle du mien, celle de ma maison’).
de genette, appelée embíngu On peut aussi dire ógómwage
órwasákâ (rad. -asakáa H) Var. : amárwasákâ oyo que, marqueur du relatif ómwana oyó
n. 11 un petit marteau de forme plate que le nálángira; ekindu ekyó nálángira; abandu
forgeron emploie pour embellir les abó nálangira l’enfant que j’ai vu, la chose
instruments nouvellement forgés. L’origine que j’ai vue, les gens que j’ai vus
de ce terme est inconnue. En effet, ru- n’est oyô (rad. oyóo) adj. 1 celui-là qui se trouve près
pas un préfixe de classe 11 employé en de vous ómwan’oyô, ekindw’ ekyô;
kinande et le pluriel du mot emploie le akákokw’ akô cet enfant-là, cet objet-là, ce
préfixe de classe 6 comme pré-préfixe poussin-là
órwasámâ (rad. -asamáa H) n. 11 petit marteau oyu̧ (rad. oyu̧ (-L%)) adj. 1 celui-ci omú̧kali ̧ oyú̧
pour la finition. L’origine de ce terme est yó ngándisyatahyâ̧ voici la femme que
inconnue : en effet il emploie le préfixe ru- j’épouserai

P-p

pakara (rad. pakara (-L%)) éveillé jusqu’au les tourne vers le haut comme pour dire : il
matin eríkya pakara faire jour sans qu’on ait n’y a rien dans les mains
fermé les yeux bwámángera pakara j’ai pe (rad. pe (-L%)) parfaitement eríheni ̧a pe être
passé une nuit blanche (litt. : ‘il me fait jour parfaitement propre, refuser d’une manière
tout en restant éveillé’) catégorique
Palúku (rad. Palukú) n. nom propre donné au Pétere n. Pierre
premier fils. Selon Kavutirwaki, ce nom est ̧ pi
pipi ̧ ̧ idéophone très sale ekisomekó kyage
emprunté au peuple Bhira. Le peuple Bhira ̧́ ni
kıkı ̧́ re
̧ pipi
̧ pi
̧ ̧ ma chemise est vraiment très
ne sachant pas comment s’ordonnent les sale
noms des personnes chez les Nande po à l’excès (dans l’expression eríkala po,
appelaient indifféremment Baluku tout eríkala popopo) akáli ̧re po; akáli ̧re
garçon ainsi que Masika toute fille. Ce nom popopo il est dur, il est très dur
est certainement un emprunt récent car on ne po po po (rad. popopo (-L%)) excessivement
le retrouve pas chez les personnes nées avant ángálíré ko popopo il est excessivement dur
1930 à mon égard
papî adv. rien, tout est fini hámási ̧gala bíngáhi? ̧́
Polına n. Pauline
papî combien en reste-t-il ? Rien. Lorsqu’on Pólo n. Paul
utilise ce terme, d’habitude le locuteur frappe Porotô n. Protais
une fois les paumes de ses mains, et ensuite

R-r

̧́
Rotsına n. Régine
S-s

Sámweli ̧ n. Samuel son propre père


sangusangu (rad. sangusangu (-L%)) so mulére (rad. só mulere) Var. : abósomulére
immédiatement n. 1/2 oncle paternel cadet de son propre
Sebha n. Sébastien père
Seselyâ n. Cécile sokulu (rad. -sókulu (-L%)) Var. : abósokulu
Sésene (rad. seséne (-L%)) immédiatement n. 1/2 grand-père
sí- -si (rad. sí- -si) particule qui marque Sondábyô (rad. Sondabío) n. nom propre
l’insistance. Cette particule peut se placer au signifiant ‘celui qui les cherche’. Il traduit ce
début ou à la fin du verbe auquel elle est qui se trouve dans le proverbe de l’exemple.
attachée sí tuligendá kwéhi partons s’il vous Sonda bibuyá syábíbana celui ou celle qui
plaît tunámundigéndási allons-nous partir, cherche les belles choses ne les trouve pas
finalement ? toujours. C’est un avertissement des parents à
Sidi ̧ rı
̧ dá̧ (rad. Si ̧di ̧ri ̧dá) n. Gertrude leur progéniture contre la recherche effrénée
̧́
sınyasi ̧ (rad. si ̧nyási ̧ (-L%)) je ne sais pas de biens matériels
erimínya; nyinâsı ̧ ̧̂ ; sınyasi
̧́ ̧ savoir, je sais, je sóngali ̧ (rad. sóngáli ̧ (-L%)) Var. : abósóngali ̧
ne sais pas n. 1/2 tante paternelle (litt. : ‘le père-femme’)
Sipi ̧ ri
̧ ̧ (rad. Sipiri
̧ (-L%)) n. Cyprien Sórosi ̧ n. Georges
Sitani n. Stanislas Syágúswâ (rad. Siagúsúa) n. nom propre
sítwámínya Jeudi (litt. : ‘nous ne savons signifiant ‘on ne jette jamais un enfant’
jamais’) Syâgúswâ (rad. Siágusúa) n. nom propre
só múkulu (rad. só mukúlu (-L%)) Var. : abósó signifiant qu’un enfant n’est jamais jeté,
múkulu n. 1/2 oncle paternel plus âgé que quoiqu’il arrive

T-t

ta (rad. ta-) clitique, marqueur d’insistance. Il tôê (rad. -too) Var. : anétô v.intr. il dort. Le
exprime l’idée de ‘s’il vous plaît’ asa, tasaá ; terme peut littéralement se traduire par ‘ça’
genda, tagendaá, tásalá wagendaá viens, et il remplace normalement le mot
viens donc, pars, pars donc, pars enfin s’il te otu̧gotséri ̧ ou otúlo qui signifie ‘sommeil’. Il
plaît tagenda léroó partez s’il vous plaît n’a pas de forme à l’infinitif. Il peut
táhi (rad. tahí) cher ami cependant se conjuguer, comme dans les
takúngwâ (rad. -takungúa) n. 1 l’incorrigible exemples suivants : akinétô il dort encore,
támi (rad. támí) oh non ! attention mon cher álwétô il dormait, alítô il dort, il est en état
támi ̧ exclamation signifiant ‘peut-être’ támi de sommeil
súligendá peut-être que vous devriez partir Tseke Var. : Tsekelına ̧́ n. Jacqueline
kwê támi ̧e peut-être que non tsi ̧ tsi ̧ tsi ̧ (rad. tsi ̧ tsi ̧ tsi ̧ (-L%)) très noir, très sale
tâna Tu vois ! (exclamation) íno tâna tsi ̧ tsitsi̧ tsi ̧ ̧ (rad. tsi ̧ (-L%)) très sale olukímba
sínyinályakúbwirá tu vois ! je te l’ai dit lu̧ ́ki ̧ni ̧re tsi ̧tsi ̧tsi ̧ l’habit est très très sale
tatâ (rad. -tátaa) Var. : abótatâ n. 1/2 père, papa ̧́
tsıbhi ̧ le bruit de la goutte. Ce mot s’emploie dans
tatá wage mon père ce jeu de mots (avec la réponse) : kati tsıbhi ̧́ ̧
tátuma (rad. tatúma (-L%)) attends un peu Syn. : ̧
eritondı ̧́ ry’ omo buhyâ ça dit : tsibhi ̧ ̧ on
taleka répond : la goutte qui tombe dans une fosse
thabhú̧thabû̧ (rad. thabhú̧thabhû̧) adv. comme tsitsi ̧ myâ
̧ adv. rarement amalimá íní rya
un fou akábu̧ ga thabu̧ ́thabu̧ ̂ il parle comme tsi ̧tsi ̧myâ s’il travaille, il le fait rarement
un fou tsiyitsiyi (rad. tsiyitsiyi (-L%)) sans nul effort
Thanási n. Athanase Tsóngo (rad. Tsongó) nom propre Syn. :
Thékela n. Thècle Kámbale, Bwámbale, Kámbasu̧
thémbo (rad. thembó) n. nom propre donné au Tsongólına ̧́ (rad. tsongolına) ̧́ nom propre
cinquième enfant mâle Syn. : Kátémbo attribué à n’importe quel ogre dans les récits
tsê une exclamation qui commence une phrase fabuleux
tsé nagu watátsu̧ka wútí úkámúbwíra tsu tsu tsu (rad. tsu tsu tsu (-L%)) exclamation
tiens, comment as-tu commencé pour le lui pour la mauvaise odeur akábeha tsu tsu tsu
dire ? il exhale une très mauvaise odeur
tsu̧u̧u̧ 176 Yú̧li ̧
tsu̧u̧u̧ exclamation indiquant le froid Túngu (rad. Tungú) n. nom propre chez les
tumembe (rad. tumembe (-L%)) jusqu’aux bords Nande donné après Kú̧le Syn. : Katúngu
u̧ su̧ láyé kyo tumembe remplis-le jusqu’aux twâsi ̧ (rad. tu-âsi ̧) interj. je ne sais pas. Ce mot
bords ̧́
dérive de sıtwasi ̧ ‘nous ne savons pas’
tundulu (rad. tundulu (-L%)) au sol, par terre twátogere (rad. tuatógere (-L%)) mardi (litt. :
eri ̧kala tundulu s’asseoir par terre ‘nous sommes tombés dedans’)

U-u

utúmê attends un peu (exclamation) tutyâ, mutyâ, batyâ, nyityâ


utyâ (rad. -u-tia) ainsi. C’est un verbe défectif qui uwê (rad. uwee) toi Var. : iwê
a le marqueur de sujet suivi de -tia. Var. : u̧wêsa ce n’est pas vrai (exclamation)

W-w

wáhi comment ça va, quelles nouvelles (une et fables avec celui de Kasimba
forme de salutation) ? On l’emploie à wángebe (rad. wángebe (-L%)) une exclamation
n’importe quel moment. On répond : iyéhe signifiant ‘c’est seulement celui qui vit
‘non’ pour dire qu’il n’y a pas de nouvelles longtemps qui voit beaucoup de choses’
wáhy’ eyó mukásir’eyóoó iyéhe, yiné wápi ̧ non (une exclamation d’étonnement
mbolere comment ça va du côté de là où empruntée au swahili)
vous venez ? Pas de nouvelles. C’est calme ̧
wasiwási ̧ (rad. wasi ̧wası)̧́ hésitation,
̧
Wákásimba ̧́
(rad. waKásımba (-L%)) n. 1 C’est tergiversation eríby’ omowasi ̧wási ̧ hésiter,
le nom que porte Kasimba dans les contes et ne savoir que faire
fables. Kasimba est un personnage très malin ̧́
wasıngyâ ̧ merci
(rad. wasingia) eríh’
Wákítende (rad. Wakíténde (-L%)) n. 1 Nom du ̧́
ewasıngyâ remercier
personnage que l’on retrouve dans les contes

Y-y

yaá oui. C’est de cette façon qu’on répond à un yo que, marqueur du focus du complément
appel Kámbale! yaá? mu̧nábú̧kıry’ ̧́ ék’ eyó d’objet ómwaná yo Kámbale ályalangirâ
kwé? Kambale ! Oui ? Comment ça va à la c’est l’enfant que Kambale a vu ekindú kyo
maison ? Kámbale; ályalangirâ c’est la chose que
Yalála (rad. Yalalá) n. nom propre emprunté au Kambale a vue
swahili et qui signifie ‘l’endroit où l’on jette Yoro n. Germanie
les immondices’ Syn. : kyábu̧ Yoséfu̧ n. Joseph
yi (rad. yi-) forme réflexive Eríbwíra, eríyibwíra yu qui, marqueur du focus ómwaná yúlyálet’
parler, se parler ekiryáto c’est l’enfant qui a amené la
Yimi̧ lı̧ ya
̧́ n. Émilie chaussure émbene yó yíryâmâ c’est la
̧ yi
yiri ̧ ri̧ ̧ idéophone désignant quelque chose qui va chèvre qui a bêlé olúkóma lwó lúlyátulikâ,
en désordre ebindú bíwe byagendire ̧ c’est la feuille de bananier qui s’est déchirée
yiri ̧ yi
̧ ri
̧ ̧ sa richesse s’est dilapidée (litt. : ‘ses Yú̧li ̧ n. Jules
choses sont parties en désordre’)

nombre total d’entrées: 7156


A-a

à la maison n. amákâ v. eriyisínga


abandonner v. erígúsa accompagner v. erıkwamani
̧́ ̧syâ
̧́ ga
v. erısı ̧́ v. erítsindíka
abattage n. emíkóndere accouchement n. ekibúndâ
abattre n. obú̧pikı
̧ ro
̧́ accoucher v. erıbu̧
̧́ tyâ
v. erikónda ̧ ryâ
v. eriyi ̧
v. erítéma accroché v. eríléga
abcès n. ekíhúte accrocher v. erıku
̧́ ̧ lhu̧lhú̧mba
n. ekimáta accroupir v. eríbhúnda
abeille n. embu̧ hi ̧rıri
̧́ ̧ v. eríbúnda
̧́ rı
n. émbu̧ yırı ̧́ ̧̂ v. eríbundáma
̧́
n. émbolımbo v. eríbutáma
abîmer ̧́ ̧hyâ
v. erıbi v. erisunáma
̧́
v. erıhalyâ v. eritunáma
̧́
v. erıhonı á̧ accroupissement n. emísúnamire
v. eri ̧lhu̧ ́ta accueil n. obú̧kókya
v. erítsánda n. omú̧kókya
̧́
v. erıtsandyâ accumuler des biens v. eri ̧tu̧ ndi ̧syâ
aboiement n. omuháyo accuser v. eri ̧handi ̧ki ̧ri ̧ryâ
n. omusémbo v. eríléga
abois ̧
v. erihandabu̧ ́ ka v. eríréga
n. omúsembire acheter v. erigúla
abondance n. omukéne v. erigulíra
abondant v. erikánya v. erírangúra
aboyer n. obu̧ sémbi ̧ acte n. omúkoláno
v. eriháya ̧́
n. erıtegéko
v. erihayaháya actes n. omugendáno
v. erisémba actif n. obútsangarere
abriter v. eryûwáma actions n. emíkolerê
abstenir (s’—) v. erihúna n. emítegekerê
accablant (soleil) v. eríkanyayíra activation n. obú̧si ̧ngani ̧a
accablé v. eritunúka activer v. eriputapúta
v. eritunukála activer le feu v. erısi
̧́ nganı
̧ á̧
accabler v. eri ̧tu̧ nu̧ kalyâ actualité n. omugendáno
v. eri ̧tu̧ nu̧ kyâ Adelphine n. Dolofına
̧́
accepter v. eri ̧ki ̧ri ̧ryâ administrateur ̧́
n. omu̧ ́sıkwatére
̧́ ga
v. erılı ̧́
adolescent n. omútabána
̧́ ga
v. erırı ̧́
Adolphe n. Dólofu̧
adorer 178 aller

adorer v. eri ̧ramyâ aider v. eryangiríra


adresse ̧́ ̧ki ̧re
n. emıpi v. eryangâ
n. esabhâ v. eritsúna
adultère n. obukóndo ̧́
v. erıwati ̧kyâ

affaiblir v. eríkonongóka aigle n. akakorotsyô

v. eryôndobána n. eri ̧samba

affaiblissement n. ekíkonongo n. eri ̧samba

affaire n. olúbanza aigre v. eri ̧gagi ̧ryâ

n. omugobólo v. eripakála

̧́
n. akakıra v. eri ̧pakalyâ

n. omusángo aiguille ̧́
n. embındwa

n. ólugwa aiguiser v. erígusungúla


affairé n. ebhú̧nabhú̧na ̧́
v. erıtalyá

affaire grave n. émbúga ̧́


v. erıtyalyâ

n. olú̧hu̧nda aiguisoir ̧́
n. erıtyalyô

affaisser ̧́ du̧ dúka


v. erıhu̧ ail n. akatu̧ngu̧lhu̧sú̧mu̧
̧
v. eritobyâ aile ̧́ ̧ ́pa
n. ekıpu
affluer v. erigorána aimer v. eryanzâ
âgé n. omúhumírâ v. eríholéra

agenouiller n. emıku̧
̧́ kamire v. erítséméra

̧́ káma
v. erıku̧ aîné n. omúsubwákô

aggraver v. erigenderána ainsi — utyâ

v. eripéta ainsi que — ngoko


agir v. eríbangúka aire de battage de graminées n. ekıhu
̧́ ̧ mbıro
̧́
v. erítegéka aisance n. obwíga
v. erítegekeréra n. éndekê
̧́
v. erıtegekyâ aisselle ̧́
n. erısákwâ
̧́
v. erıtsayatsayâ aisselles n. amásákwa
v. eriyíra ajouter ̧ ̧ lahu̧lyâ
v. erihu
agir dans un libertinage total v. v. erítoméka
erikombamíga v. erítomekéra
agir doucement v. eríyolobéka Albert n. Lhobhê
agir expressément v. eriyiriríra Albin ̧́ ̧
n. Lu̧ bhıni
agitation ̧́ tsi
n. emıpi ̧ rȩ alcool n. akabhali ̧
agiter ̧ tsa
v. eripı ̧́ ̧ ngı
n. ekindı ̧́ ̧̂
v. eri ̧tsi ̧ngyâ n. amángwende
̧́ nzyâ
v. erıtu̧ Alexandrine n. Li ̧ki ̧sâ
agoniser v. eríbakíra alimenter le feu v. erıtu
̧́ ̧ ́nda
̧́
v. erıdegu̧ ́ ma aliments, pourvoyeur n. omú̧hamú̧li ̧
̧́ ̧kamıka
v. erımi ̧́
aller v. erigénda
aide n. omukê
v. eríkóba
n. omu̧ ́wati ̧kya ̧́ taku̧ ́ta
v. erıku̧
aller à côté 179 annoncer

̧́
v. erılabanganı á̧ ̧́
v. erıkali ̧hyâ
v. erilóla amers ̧́
n. esyónyınyi ̧
v. erítámba amertume n. obúkalihê
v. eriyâ n. obú̧kalihya
̧
v. eriyigendéra ami n. omúhugu
v. eríyikubánga ̧́
n. ómwıra
aller à côté v. eríkíta n. omú̧nwáni ̧
aller au champ v. eríhínga n. omú̧nywáni ̧
v. eríhingíra amincir ̧́
v. erısodyâ
aller bien v. erigendéka amitié n. obúhugu
aller partout v. eri ̧yu̧ ndánga n. obukâ
aller vite v. eryangúha ̧́
n. óbwıra
alliance n. ekíhángo n. obú̧nwáni ̧
v. erísakána n. obú̧nywáni ̧
allonger ̧
v. erilambyâ amollir v. eri ̧bhu̧ ́bha
allumé n. ekísosomolê amour n. olwánzo
allumer v. eri ̧lamatyâ n. olúkogo
v. eriméka amulette n. ekísámbo
v. erimekaméka ̧́
n. engısa
v. erinéka n. ékyosê
̧́
v. erıtwána ̧́
n. embıngu̧
allumer le feu v. eryakyâ n. enyása

alors ̧́
— ıbhwâ ̧́
n. órwámo. n. engısa

— íno
amusement n. ebítsangê
— kwési ̧
Anaclet n. Ki ̧léti ̧
— neryo neryó ...
̧́
— nıbhwâ
ananas n. eri ̧nanási ̧

— níbyâ André n. Ndiríya


̧́
— nıkwâ âne n. epúndâ
Alphonse n. Lufónzi angle pour activer le feu n. obú̧si ̧ngani ̧ryô
alternativement — kámwanya animal n. akakólókolô
— mwanya n. enyáma
amaigrissement n. obwína n. enyáru̧kú̧kû̧
n. obúkébúkê animal blanc n. énzéro
n. obukénde animal gémissant n. ewabolera
Ambroise n. Mborósi animal, piège n. omu̧ sú̧ki ̧
âme n. omútíma animé ̧́ ́mi ̧rya
n. emılu̧
Amédée ̧
n. Midéyi ̧ ̧ ̧ ́ ma
v. erilu
améliorer v. eritunukála anneau n. embu̧ ́ka
amende n. éngwi ̧ramusángo anneaux n. obútéga
amener ̧́
v. erıserebetyâ année n. ómwáka
amer v. eríkalíha annoncer ̧́ ́la
v. erıtu̧
Anselme 180 arbre

v. eriyábikúla apprentissage n. óbwigire


Anselme n. Nzéli ̧ n. ekigíro
antilope n. engábi appui n. émbi ̧ri ̧ki ̧ri ̧ryô
n. éngábi ̧
n. óbwimanı ̧́ ̧
ri
̧́ ̧ ́ku̧
n. eyısu n. omúsegeméro
n. elongo n. omúsegémo
n. omungélê n. eki ̧simbi ̧ri ̧ryô
n. enombı ̧̂ ̧́
v. erıherekereryâ
n. enyawasara appuyer v. eryêgéma
n. embúlhúkú v. eryêméra
n. epúlhúkû v. erísegéma
n. ésama v. erísegeméra
̧́ ̧ ́ku̧
n. eyısu v. eri ̧si ̧mbi ̧ri ̧ryâ
Antoine n. Ndóni ̧ ̧́ hı
v. erıyi ̧ ka
̧́
anus n. oluhénde Arabe n. ómulísúrâ
n. obunéro arachide n. ákalhángâ
n. obúnyambíro n. akanyóbo
apaiser v. eríholána n. ákanyóbo
̧́ ̧ liranı
v. erıtu ̧ á̧ n. ebithutha
apparaître v. eríbutúka araignée n. ekísengúlâ
v. eríbutukála arbre n. ómwamba
v. eríbutukíra n. émbálu
v. eríhulukíra n. omubarángúsu
v. erihuthúka n. omúbesebese
v. eriminyikála n. ebhéna
appât n. ekyámbo ̧́ ̧ lıbu
n. ekıbu ̧́ ̧́li ̧
̧́
n. ebıtekeryô n. ekigángo
appeler v. eryâmyâ n. omúganza
v. eríbirikíra n. omú̧getu̧
v. eríkongomóka n. omugóma
̧ ̧ ngyâ
v. eriku n. omugomagóma
̧́ ngyâ
v. erıku̧ n. ekígóye
appétit, manque d’— n. obúsambasambire n. omú̧gú̧mo

apporter n. omúletere n. omú̧hahya

v. eríléta n. omuhangahánga

v. erítwalíra n. omúháti
n. omuhehéra
apporter à la maison ̧́ lu̧ kyâ
v. erıku̧
n. omuhehérâ
apporter le matin ̧ ndu
v. eritsi ̧ ̧ kyâ
n. ekihókólo
appréhension n. émbeherwâ
n. ekihóndo
n. ámaha
n. omuhúnga
apprendre v. erîgâ n. omú̧kakiryô
̧
apprenti n. ómwiga n. omukyakyâ
arbuste 181 arracher

n. omukímba n. omúsolólwâ
n. omukímbakímba n. omúsombo
n. omúkyóra n. omusóne
n. omukyôrô n. eki ̧swalyâ
n. omukógóto n. omú̧su̧su̧
n. omú̧kóhya ̧ ̧ sú̧ti ̧
n. ekisu
n. omúkohwa n. omútagala
n. omukole n. olútakala
n. omukónze n. omútangá lyúba
n. ekikubokúbo n. omutegengéra
n. olú̧ku̧ lhu̧ mbê n. omutémbo
n. akáku̧lhú̧mbê n. omúti
n. omukúndúsebere n. omú̧tiwandu
̧ ̧̂
n. akalamáta n. omútóma
n. omúlyángota n. omutóndi
n. omúlyángóte n. omútondo
n. akályánzúki n. omútubya
n. omulángála n. akátula
n. omulingáte n. omútululu
n. omuliríra n. omútúsu
n. omu̧lú̧ngú̧lu̧ n. ewayumira
n. omú̧mbıri
̧́ ̧ arbuste n. omu̧ bi ̧rıri
̧́ ̧
n. omumbúmba n. akalindéra
n. omumóle arc n. obútâ
n. éndugunda arc musical n. énanga
n. omungo
arc-bouter v. eriyikáta
n. omungôkwê
arc-en-ciel n. ekíhára
n. omu̧nu̧ndú̧la
n. ekíma
n. ekinyábwanga
̧́
n. ékıma
n. akanyábulémbo
argent n. olufurángâ
n. enyábulémbo
n. olu̧mbu̧ka
n. omunyolá-kú̧twı ̧̂
n. óbhwosélyâ
argile n. eríbumba

n. omu̧ rafu̧ ́li ̧ n. omunone

n. omu̧ratú̧si ̧ armoire n. emalhumálhu

n. omúsabu arrachage n. emíkulire


n. omúsakisaki arracher v. erikabúra
n. omúsambányúmu v. eríkúla
n. omusása v. eríkulánga
n. omusasa v. eríkunúla
n. omúsebere ̧́ tu̧ ́la
v. erıku̧
n. obuségése v. erilóla
n. omú̧sıku
̧́ ̧ ̧
v. erinyegu̧ lyâ
n. omusíngíri ̧ ̧ ́ra
v. eripu
arracher les feuilles 182 avaler

v. erisagúla attendre v. erikaníra


v. erisúra v. erilínda
v. eritsimbúla v. eri ̧li ̧ndi ̧kyâ
v. eritsimbungála v. erilindiríra
arracher les feuilles v. eríkonóla v. erirínda
arranger ̧́
v. erıkokotyá attends — utúmê
v. eri ̧sogasoganıá̧ attends un peu — tátuma
v. erítónda attente n. obúlíndê
v. eri ̧yi ̧sogasoganıá̧ n. emílíndirire
arrêté v. eríkikíka attention — mónzo
arrêter ̧̂
v. erımána v. eríkerebúla
v. erítsagamíra atterrir ̧ ra
v. erikı ̧́
v. erítsiríka aube adv. omokárúkárû
v. eryusâ adv. ómwitsángê
arrière n. omu̧bháki ̧ n. amásélya
arriver v. eryasâ aubergine n. éndondo
̧ ka
v. erihı ̧́ augmentation n. omukányo
v. eríkóla
augmenter n. ekıkányi
̧́ ̧a
̧́
v. erıkolyá
̧́
n. ekıkanyı ̧́
rya
v. eríkubukála
v. erikánya
v. erisingiríra
v. erikanyayíra
v. eritubúka
v. eri ̧tu̧ ndyâ
arriver brusquement v. eritsubúka
Augustin n. Ngosi ̧
arrondir ̧́ lınga
v. erıgu̧ ̧́
aujourd’hui ̧́
— mu̧ nábwıre
arroser v. eríkubánga
auriculaire n. ákasánwâ
articulations des doigts n. éngonokwê
n. ákasánwê
artifice n. obupiko aussi — bíngaha
asperger v. eri ̧heheryâ autant — kíngaha
aspirer v. erihululíra n. ekíngaha
asseoir v. eríyibutíka autel n. omugalíro
v. eríyiputhíka ̧́ nzı
n. erısi ̧ ró̧
v. eríyitéka autoriser v. eríhamúla
asseoir drôlement v. eríkunáma v. eríhamulíra
v. eríkunamíra autorité n. omugaga
assez v. erítamwâ, --bhási n. ekagu̧kagu̧
assiette ̧
n. erirobê n. ekatsukatsu
assouplir v. eri ̧legaleyıá̧ autre adj. ógundi
Athanase n. Thanási n. áhandi
attache n. omukánde autre part — handi
attacher v. eríhánga autrefois adv. kerákera
v. erímakiríra autrement adv. bútébutyâ
attacher un chien v. eríkóma (émbwá) avaler v. eri ̧gu̧ matyâ
avancer 183 banane

v. eriméra aveuglément adv. hu̧ mwéhu̧ mwê


v. erimeréka n. obú̧limali
̧ ̧
ma
v. eritoméra aveuglette n. ekıtu̧
̧́ ri ̧tu̧ ́ri
v. eritomeréka ̧́ matı
v. erıti ̧ ̧́
ma
avancer v. eríbatúka avion n. efi ̧yô
v. erisegéra avocat n. efokâ
avant-hier n. mwálindi n. efukâ
avare n. omúhému avoir v. nyiwíte
̧́ ̧
n. ómwımi v. eriyíra
n. omúkuku avoir gain de cause v. erısi
̧́ ̧ngána
n. omúnyúmu
avoir peur de v. erísága
n. omúsû
avoir raison ̧́ ̧ngána
v. erısi
n. etákókola
avoir une maladie ̧́
v. erıkwâ
n. etákú̧nika
̧
avortement n. omu̧ ́tesya
avarice n. obúhému
n. obúkuku
avorter v. erihurumúra
̧́
v. erıkwi ̧
syâ
avec — na
̧́ ̧ syâ
v. erıku
adv:tm. háguma
̧́
v. erıtesyâ
aveugle ̧
n. éndimetı ̧́

aveuglément n. obu̧ lımê
̧́

B-b

babouin n. engótsya ̧ ngi


v. erisi ̧ ri
̧ ryâ
̧
bague n. embu̧ka balancer le derrière v. erıtwi
̧́ nı
̧ á̧

Bahamwiti n. Bahámwıti
̧́ ̧ balayer ̧́ ryá
v. erıbi ̧

Bahwere n. Báhwere ̧́
v. erıhehelyâ
n. Bahwere balader v. erigóya
baigner v. eryôgâ v. erígóya

baigner, se v. erinába bambou n. omulónge

bâillement n. ómwaya ̧́ mbu̧


n. ekılu̧
̧́
n. ekısólu̧
bâiller n. émyaya
v. eriyayúla
banane n. eri ̧deı ̧̂
n. ekihúna
baisser de prix v. eryólobyâ
̧́
n. erıkamáta
baisser les yeux par honte v. erihombyá
̧ (améso)
n. obúkamáta
Bakira ̧́
n. omu̧ ́kıra
̧́
n. erıkánzi ̧
balade n. omúlendéro
n. omukingíro
balai n. olú̧bi ̧ryô ̧
n. ekikothı ̧́
na
̧́ ryô
n. ekıbi ̧ n. erikurumbútsi
n. éngorokotsya n. obu̧ lámbya
balancer v. erilegeréra n. omúlengekê
̧́
v. erılegereryâ n. omúlengerê
banane, bourgeon de 184 bâton

n. akalóle n. obu̧ tsi ̧pa


n. éndawara bananier, tronc de — n. omú̧hi ̧ti ̧
n. eki ̧ngalu̧ ̂ bandit n. omu̧ gu̧ ru̧ gu̧ ́ru̧
n. éngamatayíri banque n. ebhángi ̧
n. enyagenge
baptême n. obuyamára
n. ekinyambóga
bar n. ekibhende
n. enyambúrúru
n. ekírábo
n. eki ̧nyámu̧ ́nyu̧
barbe n. olu̧ léru̧
n. eri ̧nyámu̧ ́nyu̧
n. eri ̧nyanza
barrage n. obúkíê

n. enyánza barré v. erikikikána


̧́ si
n. ekıri ̧ rya
̧ barrer n. emíkwikire
̧
n. erisése v. eríkíga
n. akasílóngo v. eríkíka
̧
n. emitángi ̧ barrer une rivière v. eríkwíka
n. eki ̧thıka
̧́ barrière ̧́
n. ekıkaki ̧ryô
n. eri ̧tımo
̧́ n. omu̧kangi ̧
n. eri ̧tımo
̧́ barrière d’eau n. ekíkígo
n. eri ̧tokê bas ̧́
— ahıkwa
̧́
n. ekıtsámbi ̧
— ahísi
̧ pa
n. eritsi ̧
n. akábúno
̧ pa
n. eritsi ̧
basculer v. eritsingatsínga
n. ekitsira-mbalabála
v. eri ̧tsi ̧ngatsi ̧ngyâ
n. etúndu
base ̧́
n. éndına
banane, bourgeon de — n. omúhunga
base du roseau ̧́ na
n. erıtı ̧́
banane collée n. ékyambatana
Basongora n. omusongóra
banane géminée n. ékyambana
bassin n. enzalinzáli
n. ékyambatítî
n. akaráyi ̧
banane mûre n. élyéru
̧
n. erirobê
n. énzu̧ kwámúgúsu
bassin en bois n. erıtu
̧́ ̧́ba
n. énzu̧ kwámu̧ ́témi ̧
bas-ventre n. akábunde
banane plantain n. eríbugu
Batangi n. omú̧tángi ̧
n. omusába
n. omusábi
bâtir v. eri ̧hımba
̧́

bananes, régime de — n. obúbugu bâtisseur n. omu̧hımbi


̧́ ̧

bananes, main de — n. ekísáki bâton ̧


n. erikóngô

banane sèche n. obulíga bâton n. ómwi ̧go


n. engómo
bananes n. eminyúrúru
n. éngómo
n. endalíko
n. eníndi
bananier n. émbóko
n. omulimíro
n. obunyánza
n. esyomámbo
n. obutémbe
n. olumámbo
n. ekítsembo
n. engwíndi
bâton de manioc 185 bercer

n. ekisokólo v. eryôwána
n. enzondo v. eryówanangâ
n. omu̧ tsô v. eryôwána
bâton de manioc n. ekwángâ v. erisitíka
bâtonnet n. omu̧ ́hu̧ ́mbo v. eryû̧wána

bâtons n. emilherémo v. eryú̧wana ngâ

n. embambalyô beau, objet n. émbanebane


̧
n. ehimbu̧ ru̧mbu̧ru̧ beau temps v. eríkyâ
̧́
n. ehısahálángu̧ ̂ beaucoup adj. ebínganábî
batteur n. abagoma adj. Ebingi
battre n. olú̧hu̧ ́nzo adj. nganábî
v. eríbhakána adv. enzi ̧yı ̧́ n'enzi ̧yi ̧
̧́
v. erıdeu̧ ́ ma adv. Katangási
v. erídeú̧ma n. endú̧ndú̧li
v. erigomóra beaucoup de n. obúkányirámunga
v. erigundirána beau-frère n. bhóndê
v. erihagúka beau-père n. omú̧sóni ̧
v. eríhakabána beauté n. obubúya
̧́
v. erıhwetsyá n. obú̧kangırya
̧́
̧ ̧ kahú̧ka
v. erihu beaux-parents, résidence des — n. obúkwé
̧́ ̧ mba
v. erıhu
bébé n. olúmekeke
̧́ ̧ mbánga
v. erıhu
n. ekíwatábálúme
̧́ ́nza
v. erıhu̧
becqueter n. emísokolere
̧́
v. erılakyâ
n. emísokongolere
v. eríminúla
v. erísokóla
v. eri ̧pepanıá̧
v. erísokongóla
̧ ̧ tsána
v. eripu
bégaiement n. omú̧tetu̧
̧́ ndayira
v. erısi ̧
v. erithúda
bégayer ̧́
v. erıtetemu̧ ́ ka

v. eritsúda v. erítitimbíra

v. erítunayíra beignet n. ekithumbúra


̧́ ́mba
v. erıhu̧ bêler v. eryâmâ
battre le soufflet v. eri ̧tsu̧ hyâ bélier n. émbangale
bavardage n. eburuburu belle-famille n. omú̧nánû̧
̧
n. erisolhô belle-fille n. ómwalyana
bavarder v. eri ̧kanıá̧ belle-mère n. mabyala
bave n. olukónda belle-sœur n. maína
beaucoup — bínganabî n. omúlámu
beau n. ekíbanebane bénédiction n. omu̧yısa
̧́
n. omubúya Benoît n. Bhenwâ
n. engali ̧ngali ̧ bercail n. ólúgo
v. erígámba bercer ̧́ ̧ ngu̧tsiri
n. emıku ̧ re
̧
v. eríkomeréra ̧́ ̧ nziki
n. emıku ̧ ri
̧ re
̧
berge 186 bois

̧́ ngu̧ tsi ̧ri ̧ryá


v. erıku̧ blâmer v. eri ̧behekereryâ
̧́ nzi ̧ki ̧rıra
v. erıku̧ ̧́ blanc n. ómwéru
̧́
v. erıtotereryâ n. énzéru
berge n. omúkiki n. omu̧su̧ngû̧
n. omukíngi n. énzéro
berger n. omu̧ ́li ̧sya ̧́
v. erıhenı á̧
bergeronnette n. akásinímbírâ v. eripekúra
n. akatsyêtsyê v. eritukúra
Bernard n. Bhirinâ blancheur n. óbwéru
Berthe n. Bhíritha blasé v. erithulhumána
bétail n. olúhangirwa ̧ ̧ lhu̧manıá̧
v. erithu

bétail placer ̧́
v. erıherekyâ v. eritundumána
v. eri ̧tu̧ ndu̧ manıá̧
bête en ménopause n. ésabwê
blennorragie n. enziko
bêtise n. obú̧sambu̧sambu̧
blé n. engáno
bêtises n. etalama
n. ekítwetwê
beurre n. amathékâ
blessé ̧́
v. erıkwâ
bicyclette n. ekıngâ
̧́
blesser v. eríhonóka
bicyclette en bois n. etsú̧ku̧du̧
v. eríhutála
bien adv. ndeke
̧́ talyâ
v. erıhu̧
bien que — momó-
v. eríhutangála
bien-aimé n. omwánze ̧́ ̧ tangalyâ
v. erıhu
bienvenu ̧́
n. kalıbho ̧ moléra
v. erisi ̧
bienvenue v. erıkokeranı
̧́ ̧́
-a ̧́
v. erıtonı ̧́
ka
bière n. óbwabu̧ ̧́
v. erıtoni ̧kála
n. obukwelê blessure n. obúhya
n. obu̧ ́léndi ̧ n. ekíhutalê
n. obu̧ ́lendi ̧ n. ekirónda
n. akálúmo n. omúsari
n. ómoyi ̧a n. omúsubá ngolu̧
n. obúruma bloquer ̧́
v. erıhati ̧
ryâ
n. omutágáta v. erítíga
̧́ ̧ ́mba
v. erılu boire ̧́
n. emınywi ̧
re
bière de banane n. omúnzenze v. eri ̧bholyâ
bière de maïs n. amandarakwâ v. eribhulyâ
n. amantharakwâ v. eríkangamíra
bile n. endúlu ̧́
v. erınywá
Bindu n. Bíndu ̧́
v. erınywi ̧
syâ

Bira ̧́
n. Bıra v. erisóma

blague n. ekísanda bois n. ekíbátsi


n. akabwira
blaguer v. eríkelebha
n. omúkekérâ
v. eríténya
n. akalamáta
bois à brûler 187 boule

n. enyaki ̧ri ̧ryô v. erisobóla


bois à brûler n. olú̧kwı ̧̂ boucher ̧́ ̧re
n. omú̧lıbi
bois creux n. omuhólhô ̧́ ̧
n. omú̧sınzi
bois de chauffage ̧́ mata
n. ekıli ̧ n. eki ̧li ̧bıro
̧́

n. obúsenyere v. eríhumána
n. omugámbâ ̧́ manía
v. erıhu̧

bois de soutien de bananier n. énzegulíro ̧́ nınga


v. erıku̧ ̧́
̧ ba
v. erilı ̧́
bois de support n. énzégo
̧ bı
n. ekili ̧ ro
̧́
bois fourche n. eri ̧hángo
bouchon ̧́ nıngo
n. ekıku̧ ̧́
bois frais n. omu̧ ́lálya
boucle n. erininganínga
bois rongé n. enúndu
n. eriningita
boisson n. ekíbhulenge
n. eriningitha
n. omuhéko
bouclier n. engábo
n. amakwangura
bouder n. emísúnzire
n. omu̧ ́lú̧mbi ̧
v. eri ̧lhu̧ lhu̧ mána
n. entúrúru
v. eri ̧lhu̧ lhu̧ manıá̧
n. akanyabulembo
v. erisúnza
n. epata
v. erithúma
n. omusómo
v. eritúha
̧́
n. erıtáko
v. eritulhumána
n. éhyunga
n. óbunga
boue n. olóndo
n. ekyóndo
boiter ̧́ ̧ kú̧da
v. erıtsu
v. eríhóma
bondir v. eridúnda
boue qui glisse n. amatendére
bonheur n. éndekê
bouger ̧
v. eripatsyâ
n. obútsemê
v. eri ̧patsyapatsyâ
bonne forme adv. kahú̧lhû̧
̧
v. eriseganı á̧
bonne humeur v. erítsangarára
v. eritsínga
bonté n. obwénge
bouilli v. eryalikwâ
n. óbwénge
bouillie n. ekibinda
bord ̧́
n. omu̧ sıke
n. obusára
bords — tumembe
n. ekisarasára
bordure n. émbakumbaku bouillir v. eribéra
borne n. omu̧hındo
̧́ v. eri ̧beryâ
bosse ̧́ ku̧
n. erıku̧ v. erilíka
bosses n. ebi ̧ndu̧ ngu̧ ndu̧ ́ngu̧ v. eritáka
bouc adv. lúháyáháya v. erithokótha
n. émbáya bouillir de l’eau v. erilı̧ ka
̧́
n. olúháyáháyâ bouillon n. omutô
boucaner v. erikála bouillonner v. erithokóma
bouche n. omutála boule ̧́
n. omú̧gu̧ lıngo
n. óbúno
boule, 188 bruit de doigts

boule, — de boue séchée n. ekiróngwê v. eríbhalhúka


boule de farine dans la pâte n. énzu̧ su̧ ̧́
v. erıbhu̧ ́na

bourgeon n. omugóhe ̧́
v. erıbhu̧ ̧́
nıka
v. eríhenengúla
bourgeon du haricot n. ekikondóla
v. erikanyukála
bousculer v. eri ̧kú̧na
v. eríkenyegúka
bouse ̧́
n. erısê
v. erímenyengúka
n. ebísê
v. erímenyengukála
v. eríhakíra
v. erítahangúka
bouteille n. engónga
v. erítulangíka
n. akapúlende
brochette n. akakólólo
n. etsú̧pâ
brochette de viande, de sauterelles n.
bouton n. omúbúru
akákokolo
bracelet n. olugága
bronchite ̧́
n. erıbeku̧ ́béku̧
n. ekigulíro
brosse n. ekyáko
n. ekikómo
brouette ̧
n. eribhu̧ réthe
n. omú̧sige
̧
brouillard n. ekıhi
̧́ ̧hi ̧
bracelets ̧
n. amahinda
n. ekíhóhe
branche n. ekísanza
n. eki ̧lú̧mbi ̧
n. omútáhi
n. omu̧ lu̧ ́mbi ̧
branche du palmier n. omukúko
̧́ ̧
n. obu̧ tıti
branches n. eki ̧hi ̧ta ebi ̧hıta
̧́
brouiller ̧́
v. erıtabangu̧ ́la
brandon ̧́ ̧ngánıkyâ
n. ekısi ̧́
broussaille n. ekísakisaki
n. ekítsitsi
broussailleux v. erısu̧
̧́ ́na
bras n. okúbóko
brousse ̧
n. eriboli ̧
brassage n. obú̧kamú̧li ̧
n. ekikóna
brasser v. eríkáma
n. ekísuki
brasseur n. omu̧ ́kamú̧li ̧ brousse de roseaux n. olubíngu
braver v. erífurukúta broyer ̧́ ̧ mu̧la
v. erıhu
bredouille adj. kápa bruit — nzi ̧
Brigitte n. Bhi ̧ri ̧sıta
̧́ n. egu̧ ru̧ gu̧ ru̧
briller n. emínyényetere n. éngonokwê
v. eríkánga n. ékyógo
̧́
v. erıkangabanıá̧ n. ekísanáná
̧́
v. erıkangabasanıá̧ n. olútsegetsege
v. eríkangalamála n. etsugurutsuguru
v. erikanyayíra ̧́
v. erıbhungyâ
v. eríkóla ̧́ ̧ yâ
v. erıbu
v. erinyenyéta v. eríhúha
v. erinyéta v. eríkendéra
brique ̧ ki
n. embirı ̧́ ̧ bruit craquement — ku̧ ku̧ ku̧
brisé v. eríhenengúka bruit de doigts n. éngonókwê
briser v. eríbhahúlha
bruit de la goutte 189 calculer

bruit de la goutte ̧́
— tsıbhi ̧ bûcheron n. omu̧ kóndi ̧
bruit de tambour n. ekinzonzo n. omú̧sényi ̧
brûlant n. engarayı ̧́ y'ómwisi buffle n. embógo
brûlé v. eríbebukála n. émbógo

brûler v. eryakâ n. engabuma

v. erigulumikíra n. énganda

v. erigulumiríra n. esamala

v. eríhyá n. enzále

̧́ ̧syâ
v. erıhi n. enzáli

v. erilamáta buisson n. ekísáka

v. eri ̧ti ̧myâ n. omú̧si ̧gandwa


̧ móla
v. eriti ̧ bureau ̧
n. ebhirô
brûler les poils v. eríbéba burin n. omútwéro
brûlure n. obúhyê bus ̧́ ̧
n. ebhısi
bûche n. akalamáta Bwambale n. Bwámbale
̧́
n. ekısanganı ̧́
kyâ Byalengerera n. Byalengeréra
bûche éteinte n. ekıri
̧́ ̧mata

C-c

cacahouète n. ekikénge cactus n. ekikanya


cache-cache, jeu de — n. akábi ̧sámo n. ekiyamba
cacher ̧́ ti ̧re
n. emıku̧ cadavre ̧́
n. ékında
̧́ sa
v. erıbı ̧́ cadeau de mariage n. olu̧ tsú̧mbi ̧
̧́ sáma
v. erıbi ̧ cadeau au devin n. omukimba
v. eribombéka cadenas ̧ ̧́li
n. ekifu
v. eryêgéka n. omúhómo
v. erigobéka n. olu̧ ki ̧ngu̧ ́li ̧
v. eri ̧hu̧ ngu̧ kalyâ cadet n. éndú̧ngo
̧́ ̧́ta
v. erıku
cadre n. olúgángo
v. erikutíra
̧́ ̧ri ̧ryô
n. ekıki
̧́
v. erilımba
v. eriparátsa
v. eryôméka
café n. ekibhende
v. eríyigobéka
n. ekírábo
cache-sexe n. omu̧ bhi ̧ndo
cahier n. eri ̧bhu̧ ́ku̧
n. omuseréro
caisse n. ekésê
n. ekisupa
cajoler v. eridémba
cachette n. ekíbikíro
v. erídémba
̧́ si
n. emıbi ̧ re
̧
̧́ ̧semukála
v. erıbi
cal ̧́
n. erıbale
̧́
n. erıbalyô
cachéxie n. omulhombe
calculer v. erigánza
cachot n. akasô
cale 190 célibat

cale n. akalê n. omútókê


calebasse n. éngaha n. omútókwâ
n. ekisyâ cannibalisme n. obú̧lı ̧̂
n. enzú̧ke caqueter v. erítetéra
calendrier n. akalandári car — busana
caler v. eríhatíra adv. kundi
callosité ̧́
n. erıbale n. omu̧handyô
̧́
n. erıbalyô n. kusangwâ

calme n. émbondékâ caractère difficile n. Kahánga

v. eribondéra carcasse n. engurúgútu


̧́ ̧rána
v. erıki carence en lait ̧ ̧ tsyô
n. eribu
v. erítéka caresse n. omúlembê
v. erítekána ̧́
n. ekısehya
̧́ ̧tekeryâ
v. erıyi caresser v. erílémba
calmer v. eribonderéra carotte n. akaróthi ̧
v. eri ̧bonderyâ carotte de maïs ̧
n. ekisolu̧
̧́ ̧ranyâ
v. erıki
carrefour n. ámahwa
̧́ ryâ
v. erıki ̧
n. etwi ̧ki ̧roko
̧
v. eripolesyâ
carton n. akarathô
̧́ ̧ leryâ
v. erıtu
case n. enyu̧ ́mba
̧́ li ̧rána
v. erıtu̧
casser v. eríbhahúka
calomnie n. ómuhúlo
̧́ ka
v. erıtwı ̧́
n. omú̧sımolere
̧́
n. obu̧ simóli ̧
casserole n. enyúngu
n. esaso
calvitie n. olúhala
castagnettes n. éngerégése
caméléon n. akanyalú̧ngu̧
n. eri ̧séngo
Camille ̧́ ̧
n. Kamıli
castrer v. eríbarúra
camion n. ekiheka
catégoriquement — kotsikotsi
̧́ la
n. ákayıtu̧
Catherine n. Katharına
̧́
camp n. ekámbi ̧
cauris n. eyisímbi
campement n. emípángire
causer v. erigambúla
camper v. eripánga
v. erítúma
campeur n. omu̧pángi ̧
causerie n. omú̧kánya
canard n. ekimbata
Cécile n. Seselyâ
n. ekimbatha
n. eri ̧mbwatha
ceindre v. eriyisáha

cancer n. akásowésowê ceinture n. omuhúngi


n. omukábhâ
cancrelat n. ényenze
n. ekilâ
canne ̧́
n. omwıgo
n. omulémba
n. omu̧ ́tso
célèbre v. eryu̧ngu̧myâ
canne à sucre n. ekigówa
célibat n. obugánda
n. ekíseke
célibataire 191 chanvre

n. obusímbi ̧́
n. ekíkwangwıryâ
célibataire n. omugánda n. ekíkwangúrâ
n. omusímbi n. eriríma
celui-ci adj. ono n. amálíro
adj. oyu̧ n. éngeru

celui-là adj. ólyâ n. ekinyandálo

adj. oyô n. eliríngi


n. eki ̧su̧ máno
cendre ̧́ ̂
n. erıbu̧
champ d’arbres n. éki ̧lımâ
̧́
cent ̧
n. erigána
champ de bataille n. endwíro
cent mille n. elákhi ̧
champ improductif n. olukúrútsu
centre — domi ̧domi ̧
̧
n. edomidomi ̧ champ, protecteur des — n. omú̧heréki ̧

cependant — áliyé champignon n. obudo


n. engómómbu̧
cerveau n. obwóngo
n. engómómu̧
cervelle n. obóngo
n. engómú̧mu̧
cesser v. eri ̧hu̧ mbyâ
n. ólokwê
v. eriléka
n. ólwokwê
v. eri ̧tsi ̧ri ̧syâ
n. obúswa
v. eryu̧ ̂mbyâ
n. ekíthosa
c’est v. ni
n. ekítsege
cette fois adv. léro champignonnière n. ekiyína
chaîne n. obuhulúla chance n. ehángi
chaînette n. omusége n. omukulúlo
chair n. omu̧ nyóku̧ ̧́
n. erıtego
chair de poule n. obúyúyu n. ekitsiga
chaise n. ekékélê changement n. amábindulê
̧́ ̧ mbi ̧
n. ekıtu changer ̧́ ̧ nú̧la
v. erıbu
châle n. ekithambála v. erihigúla
chaleur ̧́ hánıá̧
n. ekıhu̧ v. erihihúla
n. obúkangírâ v. erihindúka
n. olukanyayira ̧
v. erisegu̧ liryá
̧
n. éngolámwisi ̧
v. eriyanu̧ lyâ
n. ekitútu v. eríyisubá-kô
chaleur du soleil n. ómwisi chanson n. ólwímbo
chalumeau n. omúseke chant n. ólwímbo
chambre n. olúbáko chanter v. eríbíka
n. omu̧kiyi
̧ ta
̧ v. erîmbâ
n. ekyúmba chanter (coq) v. erihása
champ n. ekíbanda chanteur ̧́
n. ómwımbi ̧
n. omúgéréra chanvre n. ebhángi ̧
n. éngero n. elhoho
n. engwalima
chapeau 192 chèvre

chapeau n. esapwê n. omúkama


charbon ̧́ ̧
n. omu̧ ́hıri n. omútsongo
̧́
n. erıkála chef spirituel n. omúkulu
charge n. omu̧siko
̧ chemin n. émbálu
n. obu̧ lô n. ekítambi
chasse-mouche n. obu̧séru̧ n. enzíra

chasser v. eribínga chemise n. esi ̧mısi


̧́ ̧

v. eri ̧bi ̧nganıá̧ n. ekisoméko


v. eríhíga chenille n. ekíhombógólo
̧́ ̧gahi ̧ganıá̧
v. erıhi n. omúhúni
̧́ ̧syâ
v. erıhi ̧
n. ekimbi ̧
di
̧
v. eripepyâ n. énzokómbi ̧
̧
v. erirayâ n. ekinyabuyímbi
̧
v. eritaryâ cher ami — táhi
v. eritsátsa chercher ̧́ mu̧ ngu̧ ́la
v. erıhu̧
chasseur n. omúhiyi ̧́ ̧ tahú̧ta
v. erıhu
n. omúhiyi v. erikúha
chat n. olúbundu ̧́ maku̧ ́ma
v. erıku̧
n. akanyamu̧lóláti ̧ v. erímatamáta
n. akapú̧su̧ ̧́ gamu̧ ́ga
v. erımu̧
n. akapu̧ su̧ pú̧su̧ v. eri ̧pambalıma
̧́
n. epu̧ su̧ pu̧ ́su̧ ̧
v. erirondyâ
chatouillement ̧́
n. ekısési ̧ v. eritsáka

chatouiller v. erísésa chercher des vivres v. erisáka


v. erinyigítsa chercher du feu v. erisáka
chaud ̧́ ́ha
v. erıhu̧ chercher la bière v. erılu̧
̧́ ́mba
v. eriserúka chercheur de boisson n. omú̧lu̧ ́mbi ̧
v. eritungutána chers amis n. batáhi
chauffer ̧́ hyâ
v. erıhu̧ chétif n. omú̧kondoku
v. eryôtâ cheval ̧́
n. ésabayıri
chauffer l’eau v. eryalíka chevet n. omúsegeméro
chaume n. ebibíngu n. omúsegémo
n. olúnyátsi cheveu n. olúywíri
chaussure n. engendéro cheveu blanc n. olú̧pwê
n. ekiryáto cheveux n. obu̧ gémbi ̧
chauve-souris n. ekikókómbe n. ebi ̧rembwê
n. akákorokómbe v. erigebwâ
n. akákorokómbê cheveux blancs n. esyómbwı ̧̂
n. omúlimálíma n. olu̧ ́pwı ̧̂
chaux n. émbémba cheville n. akáku̧ ngu̧ ́lhu̧ ̂
chaux, enlever v. eríhakúla n. akákongu̧ ́lo
chef n. obúkama chèvre n. omubómbo
chèvre mince 193 clitoris

n. ébugúmâ ̧́
n. ekıkoheryô
n. émbene cimetière ̧́
n. erıhéro
n. omúkirarondo n. eyisínda
n. esuhéne cinq n. ébitáno
n. ekitánga n. ébitánu
̧ ̧ mbeniȩ
n. ekitu cinquante n. ekéne
̧́ bhu
n. ekıyi ̧ ̧́ngyâ
circoncire v. eríbána
chèvre mince n. omú̧bhondu̧
circoncis ̧ te
n. ekipı ̧́
chèvre noire ̧
n. esine
n. omútende
chèvre pubère n. esu̧héne circoncision n. olusúmba
chevreau n. émbenehene n. obútende
chèvres n. obu̧ ́ségu̧ lirya circoncision, lieu de n. embinda
chien n. émbwâ circonspect n. omugeragera
n. akábwana civette n. ekiténde
n. éndegetege
civilisé ̧ ̧ ngu̧su̧ngû̧
n. ekisu
chiendent n. olukorótso
civilisé, non ̧́
n. omu̧ ́yıra
n. olútswamba
clair de lune n. amagalamíra
chiffon n. omúkanzu
Claire n. Kilára
chimpanzé n. eki ̧salhû̧
clan n. ekíhanda
n. ekisalu̧ ̂
̧́ nga
n. ekıtu̧
chique ̧́ mi
n. ekısı ̧́ ̧
clapier n. akalapi ̧yê
chique ou la tique n. olusido
claquer ̧́ ́tha
v. erıhu̧
choisir v. erisombóla
̧́ ̧ thangíka
v. erıhu
v. eríthóra
̧
v. eritaru̧ kyâ
chose ̧́
n. akakıra
clarifier v. eri ̧sobolyá
n. ekíndu
Claudine ̧́
n. Kolodına
n. akátsyoto
clé n. olufungúra
chose inutilisable n. akaketekete
client n. omu̧ ki ̧li ̧yâ
choses n. ehi ̧ku̧ ́lhú̧ngu̧ tu̧
cligner ̧́
n. emıpali ̧ryô
chou-fleur n. esú̧fu̧ lérê
̧́
v. erıkoherereryâ
chute d’eau n. ekísalala
̧́
v. erıkohereryâ
cicatrice n. éngolu̧ ̧́
v. erıkohereri ̧bwâ
n. éngolu̧ ́ko ̧́
v. erıkoheryâ
n. éngu̧ ku̧ ̧́
v. erıkohyâ
n. énzaba ̧́
v. erıpalapalyâ
̧́
v. erıkolu̧ ́ ka ̧́
v. erıpalyâ
ciel n. olúbúla ̧́
v. erıpali ̧
ryâ
n. émbyani ̧ ̧́
v. erıpapalyâ
cil n. olú̧bóbi ̧ clignoter ̧́
v. erıbabalyâ
n. olúhóha clitique — sí- -si
n. olú̧kıga
̧́
— ta
n. engóhe
clitoris n. omúsíno
cloche 194 comme

cloche n. omukénge n. obúkárame


n. ékengélé ̧́ gâ
n. ekını ̧́
n. omutánda ̧́ ̧tanıá̧
v. erıhi
cloison n. omu̧ si ̧kanıó̧ coléreux n. omwágálirwa
̧́ ̧ ya
n. erıtsu Colette n. Kulétha
n. eki ̧yi ̧ta collage n. ekímatíko
clopin-clopant ̧́ ku̧ dyâ
v. erıtsu̧ collant v. erímáma
Clotilde n. Kolokê collecteur d’impôt n. omú̧sólesya
clou n. olumámba collée, banane n. ékyambatana
n. omu̧ su̧ máli ̧ coller n. omú̧mati ̧rya
n. édudu v. eryámakiríra
clouer v. eríkomeréra v. eryámatána
v. eríkongoméra v. eriganiríra
v. eríkongomeréra v. eríhóma
coagulé ̧́
n. ekıkomu̧ v. eríkamathíka
coaguler v. erídaimana v. eríkaragatíra
v. erikandáma ̧́
v. erımatána
cobaye n. ekú̧ru̧ ́ru̧ ̂ v. erímatána

cochon n. engulúbe ̧́
v. erımatanıá̧

n. éngaraya v. erímatíka

n. éngíli v. erímatíra
̧́ ̧bhandi ̧ki ̧syâ
v. erıyi
cocorico — kokolíríkoko
n. emíbikire
collier n. ekigulíro

v. eríkokobíka n. ekigulíro

cœur n. omwéyo colline n. ekitata


n. ekitúti
cœur de bananier n. omúsubísúbi
colocase ̧́ nu̧
n. erıhu̧
cogner n. omúkóthere
̧́
n. erınyangwa
n. obu̧ kóthi ̧
̧
n. erinyangwa
v. eri ̧hında
̧́
n. éndókwê
v. erihúma
v. erihumíra
colonne n. edangídalha

v. eríkónga colostrum n. amábhu̧ ndú̧gú̧lhu̧


cogneur n. omukotha coma n. etsu̧litsu
̧ ̧ li ̧

cohabiter v. erihwéka combat n. erigúndwê

cohabiter (femme) n. omu̧ hwéki ̧ n. amalwâ


n. ekísamba
coi v. eritundubála
combattant n. omu̧ lwı ̧̂
coiffure n. emígémbere
n. amamboto
combien — bíngáhi

coin n. engónde commandement n. ekilayíro

coin du foyer n. émbale commander v. erítswâ

col n. olú̧bi ̧ka comme — nga


— ngoko
colère n. omúhitáno
comme cela 195 conte

— kíngana conduire v. emísóndolere


— múraha conduite n. emígéndere
n. olubwâ n. amagendéro
comme cela — átyátyátyâ n. emígéndero
commencement n. Múháso confesser v. eríbikúla
commencer v. erihása v. erigungáma
v. erisondóla confiance v. eriyiketéra
v. erítandíka confisquer v. erípolhopónya
̧́ ́ka
v. erıtsu̧ confondre v. erıfafani
̧́ ̧syâ
v. eri ̧yi ̧tsokatsokanıá̧ ̧́
v. emısósekani ̧
rya
commencer un voyage v. eríhongóka confus ̧́
v. erıtabatabanıá̧
comment — áti confusion n. obú̧ku̧ bu̧ kê
commerçant n. omu̧sakáni ̧ congé n. ekonzê
commerce n. omúlabalábo connaître v. eriganyagánya
v. eríyigusánga v. eríganyagánya
commettre un délit v. erigobóla v. erimínya
commissaire n. kamutsérê conseil n. eri ̧háno
compagnie n. obú̧sıbikya
̧́ n. enzúmwâ
̧ bi
v. erisi ̧ kyâ
̧ ̧́
n. erıtobo
̧́
v. erıtekyá n. erítobo
compassion ̧́
n. obu̧ lıge n. énzúmwâ
compétition n. amátamba conseiller n. omu̧hangámi ̧
n. amátangwa n. omu̧ háni ̧
complet ̧ kahi
v. erihi ̧ ̧
kána n. omutéyi ̧
complètement adv. kotokoko v. erihána

complot n. émbi ̧ta v. erihanána


v. erihanangána
comporter v. erítwalirirwâ
v. eríkúnga
̧́ ̧twâ
v. erıyi
v. eríkungakúnga
compressé v. eríhatatána
v. eríkungána
comptable v. eriganzíka
considérer v. erítsomána
comptage n. omugánzo
consoler ̧́ ranı
v. erıkı ̧́ á̧
compter v. erigánza
consommer ̧́
v. erıkombogorotyâ
concasser ̧́
v. erıbhobhongolyâ
̧ ̧ ́lha
v. erithu
v. eribhótha
constipation n. émbatu
concevoir v. eríháka
n. embíhi
concubin n. omúrágane
construction ̧
n. erihamba
concubinage v. erihwéka
constructions n. amahamba
concubine n. omúrágane
construire v. eri ̧hımba
̧́
condamné v. eríhingána
consumé ̧ ̧ lu̧miri
v. erigu ̧ ri
̧ bwâ
̧
condamner v. erıhi
̧́ ̧nganıá̧
contaminer ̧́ gali
v. erısi ̧ ̧
ryâ
condisciple n. omuyamára
conte n. olugáno
conte sans chanson 196 couper

conte sans chanson n. ómukya v. eríyikúnga


contourner v. eri ̧tımba
̧́ côte n. olukánga
contrarier v. erigali
̧ ̧
ranı á̧ côté n. oluhánde
contrefort n. émberekereryô n. éndambi

contusion n. obútubukê coton n. epámbâ

convaincre v. erigongyâ
̧ cou ̧́
n. ebıkya

convenir ̧ kána
v. erihi ̧ couche n. ekyáli

v. eríkubhána n. éngeréko
v. eritolerána n. engeréko

convenir à v. eritoléra n. ekisolhóbha

converser v. eri ̧kani ̧ryanıá̧ couché n. omulambikíra

copeaux ̧́
n. obu̧ sıngu̧ coucher du soleil n. eri ̧lengéra

coq n. éngokolume coucher l’herbe v. eríkóna

n. ekolóngo coucher sur le dos v. erigaláma

n. engondábú̧tú̧ku̧ coude n. éngokólâ


coquillage n. eyisı
̧ mbi
̧́ ̧ coudre v. eri ̧gu̧ ndagu̧ ndyâ
coquille ̧́ ̧́lo
n. ekıku v. erilánda

cor n. engúbi couler v. erísénda

corbeau n. émbungu ̧́
v. erısendyâ

n. ekikóróro couleur n. erángi ̧

corbeille ̧́
n. ékıbo coup ̧
n. erikólhô

n. ényonzo n. eki ̧ku̧ ́ndi ̧

corde n. embéki ̧ coup de dent d’un buffle n. ekigúbo


n. émbohérérâ coup de pied n. ekibhakénge
n. omuhéko coup de poing n. engú̧me
n. omúkáne n. engú̧mé
n. ekíkoba coup de vent n. erıhi
̧́ ̧ta
n. engóhe coupe n. omúhungúlo
̧́ ̧
n. omu̧ ́lıki n. éngeke
̧́ ki
n. emırı ̧́ ̧ n. omúkengeterê
n. embekyô v. erisatíka
n. ekísû coupe de cheveux n. akátsu̧tsa
cordon n. omulémba couper v. eríbánda
cordon ombilical n. engúndi v. erigembwâ
corne n. omu̧ dóbu̧ v. eríkabúra
n. omudóbu v. eríkéka
̧́
n. erıhembe ̧
v. erikekyâ
n. éngulhabha v. eríkengéta
cornée n. akahwâ v. eríkénza
corps n. omubíri v. eríkenzénga
corriger n. emíkungire v. eri ̧ki ̧nzu̧ ́la
v. erihabúla v. eri ̧lalyâ
couper arbres 197 couvrir

̧́
v. erısanzabu̧ lyâ n. éryóli ̧
v. erísára n. ómungu
v. erísaríka courir ̧́
v. erıhalalu̧ ́ ka
̧́
v. erısatangyâ v. eri ̧tanganyu̧ ́ka
v. erísokóda v. eritibíta
̧́
v. erıtemekyâ couronne ̧́
n. embıta
v. erítéta n. émbi ̧ta
̧́
v. erıtetengalyâ ̧́
n. akakıra
v. erítetengúla couronne du chef n. akátehwa
̧́
v. erıtwâ
courroie n. omú̧kú̧lo
̧́ ka
v. erıtwı ̧́
n. omukulúlo
̧́ ̧ ngú̧la
v. erıtu
course n. endibíto
couper arbres v. erítyagánda
court ̧́ ̧ hi ̧
n. ekıku
couper en morceaux v. eríkatsánga
n. obú̧ku̧ hi ̧
couper le bois v. erítyegánda n. ekíri
v. erísénya
courtiser v. erisimóla
v. erítigánda
coussinet n. éngáta
couper le bord ̧́
v. erıkyekyâ
coût ̧́ ̧
n. obu̧ lıhi
couper les cheveux v. erısı
̧́ sa
̧́
couteau n. omugéra
̧́ si
n. emısi ̧ re
̧
n. omuhámba
couper les feuilles tendres v. erítokóla
n. omúhesáno
couper pâte de manioc v. eríbéga n. éngulê
couplet n. ekihâ n. eki ̧ku̧ ngu̧ ̂
coups v. erikarabúra n. eri ̧tu̧ mbo
coupure n. émbu̧nê coutelas n. omu̧ yali ̧
n. emísenyere coutume n. emíbere
v. erigebwâ couture n. omúlándire
coupure, blessure n. omúsarire couver n. emílalire
cour n. ekíbúga v. erílalíra
n. olúbugábúga couverture n. ekibombáno
n. olúhálo ̧́ ̧
n. obu̧ langıti
n. omuhána n. enzwikáno
n. obutála
couverture du toit n. obu̧sakáli ̧
cour de récréation n. ekisatíro
couvre-feu n. eróndô
courage n. omú̧hwâ
couvrir ̧́
n. obú̧lıbê
courbature n. obúkatikanê v. eribámba
courbé v. erikondóma v. eribómba
̧ ̧ dú̧ma
v. eriku v. eríbuyíra
̧́ ̧ lhu̧kú̧ma
v. erıku v. eríkubulíra
courber v. eri ̧kondomyâ v. erikuhíra
courge n. ekolu̧ko ̧́ ni ̧ngıra
v. erıku̧ ̧́
n. ekyobê v. eri ̧lıba
̧́
couvrir de chaume 198 cuisinière

v. eriswíka v. erímololóka
v. eriyiswíka v. eripuríra
couvrir de chaume v. erisakála ̧́
v. erısyéra
couvrir de terre v. erikungíra crier fort v. erihubíka
crabe n. eríhiri crinière n. ekitwiga
̧
n. erihóndo criquet n. engi ̧ke
crachat n. ebígóla n. ekísísi
craie n. éngula critique n. olútóngo
n. etsáki ̧ critiquer v. erítsámba
craindre v. erísága crocodile n. amámba
v. eryûbáha croire v. eriyisamambúla
crainte n. éngitsi croiser ̧́ ̧tanyâ
v. erıki
crapaud n. ekíkere croissance n. emíbúrurukire
craquement n. omukekéne croître v. eribururúka
craquer v. erikekéna v. eríkúla
v. erikéna croix n. omusalábha
v. eri ̧kenyâ croquer n. emíbhobholere
v. eritsekemána ̧́
v. erıbhobholyâ
crayon ̧ yô
n. ekiri ̧ ̧́
v. erıpopolyâ
créateur ̧́ ̧
n. omu̧ hangıki croûte n. eki ̧kokyô
création ̧́ ̧
n. obu̧ hangıki n. olukóko
créature n. ekihángwa ̧
n. ekikokolyô
créé, être —v. erihangikwâ croyances n. ebihaniríro
créer v. eríbúmba cru n. omúthuru
v. erihangíka cruche ̧́
n. erılega
créer la pluie v. erınâ
̧̂ n. akambu̧ ngu̧
créer le beau temps v. erihánga crue v. eritswága
crépiter v. eríbhalhangúka cueillette n. omúkotolere
v. eríbholhongóka cueillette de fruits ̧́ ̧ tu̧lire
n. emıku ̧
v. eríbulungúka cueillir v. eryêhâ
̧́ ̧ thánga
v. erıhu v. eríkotóla
v. erípolongóka cuillère n. olupágo
crépuscule v. erigoragóra cuire v. eri ̧dekyâ
crête de coq n. orusakî v. eríhyá
creux de l’abdomen, faire le v. erıhodokyâ
̧́ ̧́ ́ka
v. erıhu̧
cri n. omúhúmo ̧́
v. erihu̧ mbıka
n. omúlasukê v. eri ̧pu̧ ́ka
crier n. omúlakire v. eritsúmba
v. eryahíka v. erítsumíka
v. eryahíra cuire pot v. eríkomóla
v. erihubikiríra cuisine n. olú̧hita
̧
v. eríláka cuisinière n. eri ̧fıkâ
̧́
cuisse 199 décolorer

cuisse ̧́
n. erıgo cultivateur n. omu̧ lımi
̧́ ̧
n. ekíhinga cultiver v. eriríma
cuisson n. embumbâ v. erítwâ
cuit ̧́ ̧ bá
v. erıku cuvette ̧
n. ekibhakú̧li ̧
v. erinóka n. esaháni ̧
cuivre n. omúlinga Cyprien ̧ ri
n. Sipi ̧ ̧
culotte n. enzu̧ du̧ ́lhu̧

D-d

danger ̧́
n. obwıko danseur n. omúlimba
dangereux v. eríhátha de préf. omunya-
danse n. eri ̧bhwaya déballage n. emíséngulire
̧́
n. amábına débarrasser tripes v. eri ̧hına
̧́
̧́ ̧ni ̧re
n. emıbi débit de boisson n. ekılu
̧́ ̧ mbıro
̧́
n. amábirondo déborder v. eribóga
̧́ ́ku̧
n. erıdu̧
déboucher v. erihundukála
n. eri ̧géngélégengele
v. erihundúla
̧́
n. erıhotolê
v. eríkikúla
n. amáhotólo
debout v. erítelelekwâ
n. omúkuluma
débrouillard n. omú̧gasu̧ gasu̧
n. omu̧ ku̧ mo
n. amalémbo
débrouiller, se ̧́ tegekanı
v. erıyi ̧ á̧

n. omu̧ ́nde début n. énzú̧ko

n. eki ̧nzéku̧ mê débuter ̧́ ́ka


v. erıtsu̧
̧́
n. ekımbu̧ nzángê décanter, se v. erísongokála
n. amasáta Décembre n. ekırerembyô
̧́
n. emísátire décevoir ̧́
v. erılengemeryâ
n. omuséro v. eri ̧tebyâ
n. amatitíro déchirer ̧́
v. erısatasatyâ
danse de funérailles n. obú̧si ̧ngıri
̧́ ̧ v. erísatasatíka
danse en l’honneur des morts n. amasi ̧ndú̧ka ̧́
v. erısatyá
danse, sorte de n. amagéngélégengele v. erítúla
danser ̧́ na
v. erıbı ̧́ v. erítulánga
̧́
v. erıhedu̧ ́ ka v. erítulíka
v. eríhotóla déchirure n. omú̧satirya
̧
v. erikóba déclaration n. emísúmbire
v. erisáta déclarer v. erisumbíra
v. erititíra déclencher v. eríkósa
v. erítongóla ̧́
v. erıkosyâ
v. eríyisengúla
décoller v. eríhomokála
v. eriyisindúla
décolorer ̧ ̧ bhálha
v. erifu
décorer 200 dentition

décorer v. erídésa dégringoler v. erigalamukála


décoreur n. ényoro v. erikumbagála
décortiquer v. erihohóla ̧́ mbu̧ tu̧ ́ka
v. erıpu̧
v. eryohóla v. eri ̧talamu̧ ́ka

découdre n. emílándulire dehors n. emólı ̧̂

v. erilandúla ̧́
n. eyıhyâ

découpage n. omúkenzengere déjeuner v. eryûmbúla

n. omúkenzere déliage ̧́ ndu̧ lê


n. emıku̧
découper ̧́ tsánga
v. erıtsu̧ délicieux n. obúsíhê
découvrement du lit n. obúsésule v. erisíha

découvrir n. emísúkulire v. erisihiríra

v. erífumbúla délier v. eríbohóla


̧́ ̧ nu̧ngú̧la
v. erıhu ̧́ ndu̧ kála
v. erıku̧
̧ nyi
v. erimi ̧ kalyâ
̧ ̧́ ndu̧ ́la
v. erıku̧
v. erisukúla ̧́ ngokála
v. erıli ̧
̧́ ̧ nu̧ku̧lyâ
v. erıtu délirer ̧́ ̧ gabú̧ga
v. erıbu
décrocher v. erihanúla v. erigúnga

décroître v. eríkehakéha déluge n. ekigúngo

dédaigner v. erıpokyá
̧́ demain n. mwálindi

v. erísunáta n. omúngyâ

dédain n. esyónyê demain matin — omúngyakyâ


n. obu̧ ́pókya demande n. obu̧ sábi ̧
dédommager v. erilíha demander v. erıhebhereryâ
̧́

défaire v. erihununukála v. erisába


v. erisambukála v. erisabiríra
v. erisambúla ̧́ ̧ hyâ
v. erıtu

défaire le lit v. erisesúla déménager v. erıhu̧


̧́ ́ma

défaut de bouche n. omutála demeure ̧


n. obwikálo

déféquer n. emínere démodé v. erisúha

n. omu̧ nı ̧̂ démolir v. eri ̧hi ̧mbu̧ kála


v. eriyikaníra ̧ mbu
v. erihi ̧ ̧ la
déféquer v. erinía dénigrer v. eríséha
défier v. eríkemakeméra dénoncer v. eritsongéra
défrichable v. eríteméka ̧́ lu̧ kalyâ
v. erıtu̧

défunt n. omú̧kû̧ ̧́ ̧ lu̧kaliryâ


v. erıtu ̧

dégarnir ̧ tyâ
v. eriti ̧ dent ̧́ nga
n. erıhi ̧
̧́
n. érıno
dégonfler v. eríhotóka
n. embánge
dégorger v. erituhúla
n. obu̧sahika
̧
dégoût n. omú̧nyáli ̧
̧́ ni
n. emısı ̧́ ki
̧ rya
̧
dégoûtant v. eritundatúnda
dent, espace entre n. émbarábáli ̧mu̧
dégoûter v. eriláta
dentition n. éngobolê
dépasser 201 désordre

dépasser n. omu̧ ́labi ̧ri ̧ryô v. eri ̧kâ


v. erílabukíra ̧́ ma
v. erıkı ̧́
v. erílénga ̧́ ̧myâ
v. erıki
dépecer v. eríbága ̧́ ̧mu̧ kála
v. erıki
̧́ nza
v. erısı ̧́ descente n. óbwandagala
dépecer une bête n. obúhongolê n. obú̧ki ̧mi ̧re

déplacement n. obú̧ségu̧lirya n. obú̧ki ̧mıro


̧́
n. obú̧kimu
̧ ̧ kalire
déplacer ̧
v. eriherebyâ
v. eri ̧sagu̧ li ̧ryâ
déséquilibrer v. erígungagúnga
v. eríyigéka désert n. émbwarara

déplier ̧́ ngóla
v. erıli ̧ n. émbwerere
n. óbwerere
déplumer v. eri ̧pú̧tsa
n. olúkorotso
̧ ̧ ́ pa
v. eritsu
n. olúkwesese
déposer v. eri ̧kyâ
désespérer v. erigu
̧ ̧ lu̧mú̧ka
̧ ryâ
v. eriki ̧
déshabiller v. eryambúla
dépotoir n. ekíbútsi
v. eri ̧lu̧ syâ
dépouillement n. emínyégere
désherber v. erikandukála
dépouiller v. erinyéga
v. erikandúla
dépraver ̧́
v. erıtsaraganıá̧
déshonorer v. erihemúla
déprécier v. eríkámba
v. erísiningúla
déprimé, être v. erihu
̧ ̧ hu̧mána
désir ̧́ bya
n. erınu̧
adv. lelele
n. obú̧sú̧nzê
depuis longtemps adv. náhináhi
désirer ̧́
v. erıhonıá̧
déracinement n. emísíndulire
v. eríkandayíra
déraciner v. eríkunúla
v. erirónda
v. eríkunungúla
v. erítága
dérangement n. omú̧kenderyô
v. eri ̧yi ̧su̧ ́nza
déranger ̧́
v. erıkenderyâ ̧́ ̧su̧ ́nza
v. erıyi
v. erikwesakwésa v. eríyitága
̧́
v. erılyambyâ v. eriyitáha
dernière fois — katsíro ̧ tsu
v. eriyi ̧ ̧ ́tsa
dérober v. eryômbóla ̧́ tsu
v. erıyi ̧ ̧ ́tsa
derrière n. engwínínî désister v. erísasíra
n. enyu̧ ́ma désobéissance n. erigúndu
̧́
v. erıtwi ̧nıá̧ désordre — bísalangonto
derrière de la maison — kityâ
n. ekányú̧mâ n. ebu̧ ́tsu̧ ́bu̧ tsu̧
̧́ ̧
n. omu̧ ́sıri n. ekísalangoto
désaouler v. eritamirúka n. obú̧salangu̧
descendance n. olúbúto ̧ ̧ ́tsa
v. eribu
descendant n. éngú̧la ̧ ̧ ́tsa
v. eripu
descendre v. eryándagála ̧ yi
yiri ̧ ri
̧ ̧
desserrer 202 dire

desserrer v. eryóndobandóba dette n. edénı ̧̂


v. eríndobandóba ̧́
n. ómwında
v. erisunúla n. omusángo
dessus dessous ̧́
adv. amágálıgálı ̧̂ deuil n. embu̧ ́lu̧ ́li ̧
destinée n. ekúrâ n. ekiríro
n. akawira deux n. ébibiri
détachable v. erítahúka dévaluer ̧́
v. erıbhendekyâ
détaché n. ekíkonolê devancer v. erítangiríra
v. eríkotokála devant n. embére
détachement n. obúkenyulirê devenir v. eríbyâ
détacher n. emísóholere v. erihindúka
n. emísúnulire devenir très vieux v. erikóta
v. eríhangúla devin n. omu̧lagú̧li ̧
v. eríhomoléra n. emílágulire
v. erikatúla v. erilagúla
v. eríkenyúka devinette n. omukya
v. eríkenyúla
diagonale adv. énzoto
v. erikokokála
diarrhée n. olúhíto
v. erikokóla
v. eríhálha
v. eríkonokála
v. eríhára
v. eríkonongóla
v. eríhíta
̧́ tu̧ ́la
v. erıku̧
v. eríturúka
v. erímamúla
dicton ̧́
n. akásımo
v. erímatúka
n. olutekeráno
v. erímatúla
v. erinahukála
Dieu n. Hángi

v. erinahúla n. Nyamuhanga

v. erisohóla différent — mbírírimbíríri

v. erisosoléka — mbírírimbírírî
v. erítahangúla difficile — i ̧koho
v. erítahúla v. erítandála
détecteur n. omú̧mınyi
̧́ kalya
̧ difficilement adv. bi ̧rwi ̧rwı ̧̂
détendu v. erilegaléga difficulté ̧
n. ékikálı ̧́
re
déterré, être v. eritabukála dimanche n. eyéngâ
déterrer v. erikundúla diminuer v. eríkéha
v. erisindúla ̧́
v. erıkehyâ
v. eritabúla v. eríkekána
détester v. eribeherwâ ̧́
v. erıkekehyâ

détritus de bananes n. ebınyı


̧́ nyi
̧́ ̧ diminution n. obúkehê
détrôner v. erisingúla dinde n. ekidoadóa

détruire v. eribhothabhótha dindon n. ekidoadóa

v. eribhothokála diplôme ̧
n. eripolóme
̧́ ̧ hú̧la
v. erıtu dire ̧́ ́ga
v. erıbu̧
dire chose déplacée 203 dresser

v. eríbwíra docilité n. óbwólo


v. erigása docteur n. omúnganga
v. erihamúla doigt ̧
n. erikólhô
v. eryómbomberyâ n. omunwê
̧ móla
v. erisi ̧
n. ómolotwê
̧́
v. erısonokalyâ n. akátátu
dire chose déplacée v. erihabíra domicile n. obuyô
dire les quatre vérités v. eríbwiriríra dommages v. erigoboleryâ
̧
v. eri ̧hi ̧keréra
don n. olúhabwa
dis — indi
n. embakuha
disciple n. omu̧ ́kwámi ̧ n. embakuhere
n. omu̧ lémbya donc — kwéhi ̧
discours n. omugoboléro donner v. eríhâ
n. omútotóyo v. eríhabwâ
discriminer v. erísómba ̧́
v. erıhereryá
disculper v. erihingúla ̧́ tyâ
v. erıhi ̧
discussion n. obúháka v. erísába
n. obúhákáháka v. erítéka
n. olúkanda v. eríturúra
discuter v. eríkúba donner au visiteur v. erígosóla
disloquer v. eriyikatúla donner un cadeau v. erigónga
disparaître v. eríbulirána v. erisegúla
v. erílénga dormir v. erigotséra
disperser v. erígusánga v. erihúnda
v. eriráha ̧́
v. erıkesyá
v. erítsatsánga ̧́
v. erıpyáma
̧́
v. erıtsotsangyâ v. eriyá tô
disposer v. erítondéka dos n. omugóngo
dispute n. amalhonga dot n. omu̧ tahyô
disputer v. erilwâ doter ̧
v. eritahyá
dissoudre ̧́
v. erıkorongyâ doucement — bolóbólo
distribuer v. eriténga douceur de caractère n. óbólo
diviser v. erigába douleur n. amáku̧ bu̧ kê
v. eríkabhúla douter ̧́
v. erıkerebu̧ lyâ
v. erítotoléka doux v. erihehéra
diviseur n. omúgábania̧ v. erisíha
n. omu̧ gábi ̧ drainer v. erihuhúla
division n. omúsáro dressé v. erítagalála
divorce n. obúkatanê dresser v. eríhagalála
divorcer v. erikatulána v. eríhagáma
dix ̧́ ̧ ́mi ̧
n. erıku ̧́
v. erıhamyâ
docile n. ómwólo ̧
v. erihangamyâ
dresser les oreilles 204 échec

̧́
v. erıkangamyâ du feu n. obú̧si ̧ngani ̧a
̧́
v. erıkokolomyâ du lit ̧́ ̧ri ̧ryô
n. ekıki
dresser les oreilles v. eríkangamúla dur n. akahánga
droit n. emíhangamire v. eríkalakála
̧́
v. erıhagalalyâ durcir v. eríbása
v. erihangáma v. eríbhalhagása
v. eríkangalamána v. erinána
v. eríkokolóma v. erínyagalála
v. erítunganána v. erínyagasalála
droite n. okúli durée n. endámbi ̧
n. amáli durer v. erítúla
drôlement adv. kitsárutsáru dynamite n. olu̧ thámbi ̧
dû n. omúlíhire dysenterie n. akásininini
̧́ ̧
n. endıhi

E-e

eau n. amagétse n. emitúndírâ


n. olugétse eau salée n. omúswaswa
̧́
n. amalıba ébloui ̧́ malı
v. erıli ̧ ̧́
ma
n. amandagáli ̧ ébouler ̧́ ̧nzu̧ kála
v. erıki
̧
n. eringélâ ̧́
v. erıkwangu̧ kára
̧́
n. amánınâ écaille n. ekikóra
̧́
n. emıtabu̧ n. éngaka
n. amati ̧bıti
̧́ ̧
écailles n. obukágáti
̧́
n. ekıtsandabu̧
écart n. omúkíto
n. amayoga
v. erihingukála
eau bouillie n. omwálikire
écarter v. eríhengéka
eau chaude n. óbwalikê
v. erisanzúla
eau, chauffer v. eryalíka
échanger v. erihínga
eau de haricots n. olu̧ kondi ̧
v. eri ̧hi ̧ngánıá̧
eau de pluie n. omu̧géri ̧ échapper ̧́
v. erıbalyâ
̧́
n. erıkérá mbú̧la v. eri ̧pu̧ rıka
̧́
̧́
n. erıléka ̧́
v. erısayâ
n. amálekéro v. erisunukála
eau de pluie, celui qui recueille n. omú̧lékerya ̧ bi
v. eriti ̧ tyâ
̧
eau de rivière n. amagendá músyâ v. erítswâ
eau, enlever v. eri ̧nına
̧́ ̧́
v. erıtswesyâ
eau filtrée n. amásóngolya v. eritumbukára
eau sale ̧́
n. emılábu̧ échasse n. éngóle
n. ebi ̧tsandabu̧ n. enyángóle
̧́ ̧ ndatu̧ndırya
n. emıtu ̧́ échec n. obúlémérwâ
échelle 205 égratigner

échelle n. omu̧ ngási ̧ écrire v. erihandíka


n. ekísambíro v. erihandikíra
échouer ̧́
v. erıdelyâ v. eri ̧kwararyâ
v. eriwá lô v. erínyóma
v. eriléma écriture n. omuhandíko
v. erilemwâ écrivain n. omú̧sáki ̧
v. erítalúka écrouler ̧ nzu
v. eriki ̧ ̧ kála
v. erítalukána écume ̧́ ̧ ́lo
n. erıhu
v. erítandalwâ
écumer v. eriburúra
éclair n. akárabyô
v. eribururíra
éclairs ̧́
v. erırabyâ v. erigelúla
éclaircir v. eríkikukála v. erígeréka
éclairer ̧́
v. erıkoleryâ écureuil n. ekísindi
éclats de rire n. erıkwékwe
̧́ n. akásindíbâ
éclosion n. omúsánzulire n. akatubungura
école n. óbwi ̧yi ̧sya n. akatubungurúra
n. akalhási Edgard n. Dikári
écoper v. eryu̧ hu̧ ́la Edmond n. Dimô
écorce n. ekíkóngolérâ effacer v. erísakúla
n. eki ̧kú̧ku̧ efforcer v. eriyikása
n. eki ̧sıka
̧́ effort n. egú̧siki
̧ ̧
n. ekísugu effrayant ̧́
n. ekısayi ̧syô
écorce, bande d’ — n. emitémbe ̧́
n. ekısagi ̧
syô
écorce de bananier n. ekísegésége v. erísagwâ
écorché v. erikongolwâ effrayer v. eri ̧gatsyâ
v. erinyubukára ̧́
v. erısagísyâ
̧́ tu̧ kála
v. erıtu̧ ̧́
v. erısayi ̧syâ
écorcher v. eríbága v. eri ̧si ̧síra
v. erikongóla v. eri ̧si ̧si ̧ryâ
v. eri ̧tu̧ tu̧ ́la v. erítínga
écorcher, peau v. eri ̧tu̧ tu̧ kála v. eryú̧bahisyâ
̧

écouter v. eríhulikiríra égal v. erilingirirána

v. eryôwâ égaliser ̧ nganı


v. erili ̧ á̧
écrasé v. erínogónga égayer ̧́
v. erıtsangatsangyâ
écrasement n. emípótere ̧́
v. erıtsotsongyâ

écraser v. erigóga égorgement n. obúkérê


̧́ su̧ kalyâ
v. erıgu̧ égorger n. omú̧sinzi
̧ rȩ
̧́ su̧ kali ̧ryâ
v. erıgu̧ v. erikéra
v. eri ̧hi ̧nongóla ̧́ nza
v. erısı ̧́
v. eripóta égratigner v. eríharúra
v. eripótha ̧
v. eriharu̧ tsyâ
̧́ ̧ ndú̧la
v. erıtu v. erihoróra
égratignure 206 endommager

v. eri ̧kororyá ̧́
v. erıthali ̧ngána
égratignure n. engorotsyô ̧́ ̧li ̧nganıá̧
v. erıthi
n. omukúro émietter ̧́ nzu̧ ́la
v. erıbu̧
v. eríhonongóka ̧́ nzu̧ ngu̧ kála
v. erıbu̧
égrener v. eri ̧nyu̧ gu̧ sú̧la ̧́ tu̧ ngú̧ka
v. erıku̧
v. erinyigítsa ̧́ tu̧ ngu̧ kála
v. erıku̧
éjecté v. erilahúka Émilie ̧ lı
n. Yimi ̧ ya
̧́

éjecter n. emíláhukire emmancher v. erítwikíra


élaguer v. erikoléra emmener v. erítutúla
̧́
v. erısanzabu̧ lyâ émonder v. eríkópa
̧́
v. erısanzabu̧ lyâ empêchement n. obúkíyi
élancé n. omulhonzolhonzo empêcher v. eríki ̧ki ̧ri ̧ryâ
n. omúrahakuti empêcher de manger v. erisimbíra
élection ̧
n. ewánziréndi emplacement n. ekíbanza
éléphant n. akagese empoisonner v. erilóga
n. ehúlâ emporter v. eríhurúmba
n. ehura
empreinte de pied n. obúgáli
n. enzógu̧
empressé v. eríhiririkána
n. étabinduka
empressement n. ebagabaga
n. ethémbo
n. ehagahaga
n. etyanga
n. erugurugu
n. etu̧pu̧
emprunt n. omú̧tú̧ho
éléphantiasis n. émbi ̧ri ̧ngi ̧ti ̧
n. omuyibwéko
éleusine n. omúhérê
emprunter v. eriyibwéka
n. obúlo, olúlo
en avoir assez v. erítamwâ
élévage n. olútúngo
en gobant adv. akalholhô
élever ̧́
v. erıhagamyâ
v. erílembéra
en paix adv. mbolere

v. erítúnga en bas ̧́
— ahıkwa

Élizabeth ̧́
n. Lısa ̧́
adv. ahóndına

emballage n. emíséngere enceinte n. ómwalala


n. omúkulê
emballer v. erisénga
n. omu̧ lerémi ̧
embellir v. eryówanıá̧
enclos n. olúgutu
v. erípámba
n. olúhángo
v. eriyibuhá kô
n. óluhu
embrassement n. emíkumbatire
encore — haki ̧sıyâ
̧́
embrasser v. erıku̧
̧́ mbáta
adv. kandi
v. eríkumbáta
encourager v. erıtsu̧
̧́ gu̧ mi ̧syâ
v. eríkumbatíra
encre ̧́
n. obwıno
embrouillé v. erıthi
̧́ ̧li ̧ngána
endigué v. eríkikána
embrouiller v. erílengemererwâ
̧́ batangána
v. erıli ̧ endommager v. eríbhandukála
endroit 207 enseigner

v. eríbhandúla n. éki ̧tıngı


̧́ ri
̧́ ̧
endroit n. ahándu engrais n. emboléwa
pron. Ewábo n. esábo
endroit de dépôt n. obuhigulíro en haut — endata
endroit de maturation n. endalíko adv. ahondata
endroit du milieu n. ekigólwa enivrer v. eritamíra
endroit très éloigné n. akálu̧ kwélu̧ kwê enlèvement n. amalu̧syô
enduire n. emíhakabire enlever v. erikokoléka
v. eríhakába v. eríkongomóka
̧́
v. erıhakabyâ v. eríkongomóla
v. eríhakíra ̧́ tu̧ ngú̧la
v. erıku̧
v. eri ̧si ̧rıpa
̧́ v. erílopóla
endurer v. eryu̧ gu̧ myâ v. erilu̧syâ

enfance n. óbwána v. erinyomóla


v. eryôlâ
enfant n. ómwána
v. erirobóra
̧́
n. ómwasa na nyınya
v. eri ̧thu̧ mbu̧ ́ra
n. ómusúko
v. erítondóla
n. ekyúsa
v. eryûhâ
enfant du chef n. omunyámwami
v. eryusúla
enfanter ̧́ ̧ tyâ
v. erıbu
v. erísolongóta
enfantillage n. óbwanánâ
enlever écailles v. erikóra
n. olusasasása
enlever la chaux v. eríhakúla
enfermer v. erigeréra
enlever la croûte v. eríhonóla
enfilade n. omúkolholho
enlever la manche v. eríkongobóla
enflure n. omúbíbu
enlever la peau v. eribongóla
n. ekíthurúgúnyu
v. erihongóla
enfoncer ̧ ̧ du̧dú̧ka
v. erihu
v. erinyumbúra
v. eri ̧hu̧ du̧ du̧ kála
enlever un à un v. eríkokongóla
v. eríkomogóla
enlisement n. óbwongobere
v. eryongoberéra
v. eryóngoberéra
ennemi ̧́
n. enzıgu̧

v. erisósa ennemi du chef n. omúgúla

v. eritobéra enorgueillir, s’ v. erikongóma


v. eritoberéra ̧ fu
v. eriyi ̧ ̧ ́na
v. eri ̧toberyá ennuyer v. erigungagúnga
enfouir n. endábo enrichir ̧́ ̧ ngisyâ
v. erıtu ̧
v. erihundíra enseignant n. omu̧ galımu̧
̧́
v. eri ̧kú̧nda n. ómwi ̧gi ̧sya
v. eritába enseigne de boisson n. ekímbémbe
engendrer v. eríyitsára enseigner ̧́ syâ
v. erıgi ̧
engourdissement n. ekíganye ̧
v. erikangi ̧ ryâ
ri ̧
n. eki ̧tıngı
̧́ ri
̧́ ̧ ̧
v. eriyisyâ
ensemble 208 épine

ensemble adv. hágumirira n. áméru̧


adv:tm. háguma n. erítsúro
ensorceler v. erilénga envie de fumer n. ékyaka
v. eríryâ envie de manger n. erínaku
v. erilóga v. eripupukála
ensorcellement n. omúléngere envie de manger de la viande n. amánaku
entailler v. eríbandánga amasú̧la
v. eritsónga envier v. erítsúra
entasser v. erírúnda environnement n. olúkénzo
entendre v. eríbwiríka envoler ̧́ ́ru̧ ru̧ ki ̧re
n. emıpu̧
enterrer n. omu̧ ́ti ̧ envoûter v. eri ̧tsokomyâ
v. erikúnda envoyé n. omukwera
̧ ̧́nda
v. eriku envoyer v. erilayíra
v. erítâ v. erilebéka
v. eri ̧tabalyâ v. erítúma
entêtement n. obúlumélúme épais — dedeme
n. epóno adj. ededeme
entier n. omu̧ ́gi ̧ma v. eríkamathána
entonnoir n. omulengelénge v. erikandána
n. ekítutu ̧
v. erikandanyâ
n. omútutu éparpiller v. erilukíra
n. ekítutu v. eripánza
n. éngéro ̧́
v. erısambagalanıá̧
entorse n. obu̧ ́bhu̧ nê ̧
v. erisambali ̧
syâ
n. obu̧ ́bhu̧ ni ̧ki ̧re épaule n. ekítígo
entraider, s’ ̧́
v. erıwati ̧kanıá̧ épervier n. ekíhungu
entraver v. eríki ̧ki ̧ri ̧ryâ n. akakóbóbu̧
entrée du village n. ékyaswa n. ekóli ̧
entrelacement n. emípáratsire n. akásara

entrelacer v. erigobagobána n. akátelú̧li ̧

entreprenant v. erıkangamu̧
̧́ kyâ épidémie ̧́ ́nzo
n. ekıhu̧

entrer v. erîngíra épier n. oburóndo


̧́
v. erıbhelelesyâ
v. eri ̧su̧ míra
v. erilámba
entretenir v. eríkalayíra
̧ mbyâ
v. erili ̧
énumérer v. erigánza
̧́
v. erırorotsyâ
v. erítondogóla
v. eri ̧teyıá̧
enveloppe n. ekıku̧
̧́ ́lu̧
épilepsie ̧́ ́tsa
n. ebıtu̧
n. ekilhópe
épileptique n. omú̧tú̧tsa
envelopper pirogue v. eríhakíra
épine n. eríhwa
envers n. obú̧tu̧li ̧
̧́
n. ekısomeryâ
̧́ láma
v. erıtu̧
̧́
n. ekısonéryâ
envie n. améru̧
épines collantes 209 étendre

n. eri ̧tólu̧ — múbuli


épines collantes n. obu̧ kú̧to esprit n. omúlyányenze
épingle n. ekulápo ̧́
n. omú̧lımu̧
éplucher v. eriháta ̧́
n. omú̧lımu
v. eri ̧tıma
̧́ n. akapípî
̧́
v. erıtongolyâ ̧́ ̧mu̧
n. ekıri

éponge n. embu̧hú̧ma n. omuyága

n. embu̧ hu̧ ́mo esprit mâle n. esamba


n. ekítsomongóbo essaim n. ekíbyâ
éponge de miel n. ekísése n. ekíhémbo

épouse n. omú̧hu̧ka ̧́
n. ekıkomu̧
n. eki ̧ku̧ ́mbe
épouse de n. múka
̧́ mba
n. ekılu̧
épouser ̧́
v. erıhalikanıá̧
essaim de fourmis rouges
̧ kyâ
v. erihi ̧
n. ékyalu̧ mba
épousseter n. emíkungutire
essayer v. erihiríka
épouvantail ̧́
n. erıheréko
v. erípimbína
n. eki ̧hu̧ ́hu̧ ̂
v. eri ̧sondekanıá̧
épreuve du poison n. obwénda
v. eríyikánga
équipe ̧́
n. ekıpya
essuyer v. erisangúla
érection ̧́
v. erıkosyâ
essuyer l’anus v. eri ̧ku̧ ngu̧ ni ̧ryâ
ériger ̧́
v. erıkangamyâ ̧́
v. erıyoki ̧ryá kô
v. erisingíka
estomac ̧́ ̂
n. ekıhu̧
errer v. erígangagánga
étable n. ekíbúngo
̧́ takú̧ta
v. erıku̧
n. ekikúndâ
̧́ ̧talıta
v. erıli ̧́
n. obúthara
v. erítaratára
étai n. omuhandíro
v. eriwayawáya
n. emirerémo
escalader v. erítandayíra
étalage n. obúbámbê
escale ̧
n. ekikyó
étalé v. eryagorána
escalier n. ekísambíro
étang n. engétse
escargot n. ekikomê
n. eri ̧rıba
̧́
esclavage n. obútsana
n. eki ̧tu̧ lhû̧
esclave n. omúgúlwa état de piège adv. mu̧ su̧ ni ̧
espace n. ómwanya éteindre n. obú̧li ̧mya
n. émbatatani ̧a v. erihumbéra
espace entre deux dents n. embángi v. eri ̧hu̧ mberyâ
espace entre les dents n. embángulê ̧́ ma
v. erılı ̧́
n. embánge ̧́ ̧myâ
v. erıli
̧
n. émbarábálimu étendre n. emílámbikire
espace vide n. éngobolê v. eribambáma
espèce de — móbulé v. eri ̧bomberyá
étendu 210 examiner

v. eri ̧galyagalyâ étranger n. omu̧ géni ̧


v. erigalíka n. omwasa
v. erigalikiríra n. omu̧ ngólhóbhu̧
v. erígalikiríra n. omu̧ gu̧ ru̧ gu̧ ́ru̧
v. erilambáma
v. erilambíka étrangeté n. obu̧gu̧ru̧gú̧ru̧
v. erinanúka étrangler ̧́ gi
n. emını ̧́ ̧re
v. erinanukála v. erígasukála
v. erisánza v. eríkamúla
v. erisanzúla v. erikása
v. erisésa v. eri ̧nıga
̧́
̧́ tsi
v. erıtsi ̧ galyâ
̧ être v. eríbyâ
̧ tsi
v. eritsi ̧ kalyâ
̧ être investi roi v. erísínga
étendu v. eryagorána être lourd v. eri ̧ri ̧tóha
v. erigalikwâ être obstrué ̧ bána
v. erili ̧
éternuement n. étsihyâ
̧
être reluisant v. eríkánga
ethnie n. omúhámbo être sale v. eri ̧kına
̧́
étincelle n. engulukíra être sur le point v. nyi ̧ki ̧sıyâ
̧́
n. engulukíro
étrenner v. Eríkangúla
n. embúlúli
étroitesse n. obúhatatanê
étirer v. erikána
̧́
v. erıhatatanıá̧
̧ kakyâ
v. eriyi ̧
euphémisme n. ekítsíndo
étoffe n. omwenda
v. erítsínda
n. omu̧lhu̧mba
Europe n. egu̧ láya
n. omu̧lhú̧mbâ
européanisé n. omusamba
n. olhu̧ mbo
n. enzombê
Européen n. omutukuru

n. omu̧ pi ̧ndo n. omu̧ su̧ ngû

étoffe noire n. amalekáni ̧ eux — ibô

étoile n. éngu̧ nú̧nu̧ ̂ évanouir, s’ ̧́


v. erıkokolomu̧ ́ka

étonné v. eríkukubála éveil n. ebagara

v. erímáka éveillé — pakara

v. erisangála v. eríbhangalhálha
̧ ̧ su̧mána
v. erisu ̧́
v. erıkangamu̧ kyâ

étonner v. erígasáma v. eríkereréra


̧́
v. erıkerereyâ
v. eríhasáma
v. eriswéka évolué n. omufuluwê

v. eritunála exagérer v. eritenderéra


v. eríbutatála v. eríyikóda
étouffer v. eríseséra exagérer par des épouses
étourdi ̧́
v. erıkangararyâ v. eri ̧hali ̧kanıá̧

étrange adj. omú̧tsambú̧tsámbu̧ examens ̧


n. amasindáno

adj. múhanda examiner v. eri ̧londyâ


excès 211 faire le lit

excès — po exécuter v. eríhuhúla


n. omúkókolere v. erikyambulíka
excessivement — po po po exemple n. omufáno
excité v. erísasayíra exigé n. akatsyérérê
exciter v. eríkósa existence n. omukóto
exclamation — ámali expansion n. emísánzire
— áyô expert n. omunyagasa
— ka n. akaranda
— mbê! expliquer v. erihubikiríra
— mê wê ̧
v. erisoboleryâ
— támi ̧ expressément adv. eríkoleréra
— támi
expressément, agir v. eriyiriríra
— wángebe
exsuder ̧́ ́ni ̧re
n. emınu̧
exclamation d’étonnement — kô
̧ ̧ ́na
v. erinu
excommunié n. omukúmbírâ
exterminer v. erıku̧
̧́ tu̧ kyâ
excrément n. amábı ̧̂ ̧́ ma
v. erılı ̧́
n. eki ̧hi ̧ndi ̧yıri
̧́ ̧
v. eriragása
n. emitotô v. eritogóta
excréments n. omu̧ hi ̧ndi ̧gıri
̧́ ̧
extraire v. erítotóla
n. ekítéko
extrêmement — ku̧ ndu̧
excuser v. eri ̧yi ̧hambu̧ lyâ

F-f

face n. ekisasamíra faiblir v. eryóloberéra


fâcher ̧
v. eryagaliranıá̧ v. eri ̧hwedelyâ
v. eryagalirwâ faillite v. erígómba
v. eri ̧gali ̧ranıá̧ v. eri ̧wi ̧syâ
v. erigalirwá faim — gala
v. eríhitána n. embétya
facile adj. ékyólo n. obupúndê
façonner v. eriyéga n. enzála
façons n. embírírimbíríri v. erínamíra

fagot n. omu̧ si ̧ko v. eripúnda


v. eritsúha
fagot de bois n. akabwira
v. eriwíra
faiblard n. ékyondólo
faire apparaître v. eryu̧ nu̧ kyâ
faible n. ómwólo
faire expressément v. eríkoleréra
v. erilhombóka
v. eryôlóba
faire l’amour n. emıku
̧́ ̧́dire
̧
̧́ ́da
v. erıku̧
v. eriyikonongóla
faiblesse n. obúlegalegere faire le lit n. emísésere
n. óbwólo v. erisésa
faire mal 212 feu

faire mal v. erílúma femme abandonnée n. omúsombe


faisan n. énguka femme du village ̧́
n. akasınga
faiseur de lavement n. ómwogya femme mère n. omú̧bıre
̧́
faîte de la hutte n. omu̧ kú̧to femme préférée n. omúkeberwa
famine n. akayánge fendre v. eríbhélha
̧
n. ekiyange fenêtre n. akabengeryô
fâner v. erihónga fente n. ekigâ
̧
v. erihongyâ n. omú̧sati ̧rya
fantôme n. eki ̧tsalhû̧ fer n. omu̧thalımbo
̧́
farine n. éngungútâ Ferdinand n. Fere
n. eyi ̧syáno ferme v. eri ̧sıka
̧́
farouche v. eritsatsúha fermenter v. eritsátsa
fatigue n. omugóndo fermer n. emímumire
n. embu̧de v. eríhóma
n. endu̧ ́hi ̧ v. erikínga
fatigué v. eribhondóha v. erímúma
v. erigónda fermeture n. omúkíngire
v. erigongéra féroce n. omúkáli
v. erilúha
fertile v. eribóga
v. erísénga
fertilité du sol n. omubógo
v. eriteméka
fesses ̧́
n. erıtáko
v. eritéya
fétiche n. ekyábo
fatiguer v. erihongéra
n. eri ̧rógo
̧́
v. erıtemekyâ
n. ekísámbo
faucon n. akakorotsyô
n. olusúmba
faufiler v. eríseséra
fétiches, soigner avec v. eribandwâ
fausse nouvelle n. omutsyâ
féticheur n. omugeréka
fauteuil n. efotéye
n. omugereka
faux n. ekíbale
feu ̧́ ̧ga
adj. ısi
̧́
n. ebıkangı ̧́ ryâ
rı ̧́
n. omú̧hita
̧
faux, la n. ekísara
n. eyindibatira
faux pas v. erihiníra n. engéko
̧
v. erihabyâ n. éngéko
faux pas dans la parole n. oluhábo n. omulíro
faveur n. olúkogo n. endu̧ gu̧ ́to
fécal, examen n. ekipánde ̧́ ko
n. ekırı ̧́
Félix ̧́ ̧
n. Felısi n. ésekenule

femelle stérile n. ekisábo n. esekeseke


̧ nga
n. erisı ̧́
femme n. omú̧hu̧ka
n. obú̧si ̧ngani ̧ryô
n. omú̧kali ̧
n. eri ̧sıngo
̧́
n. ówómwage
̧́
n. obu̧ sıngo
n. omu̧tsú̧mbi ̧
feu, activer 213 fissurer

v. erigulumíra fier ̧́
v. erıyowâ
feu, activer v. erısi
̧́ ̧nganıá̧ fièrement adv. amágálıgálî
̧́
feu, allumer un v. eryakyâ adv. mágálígáli
feu, endroit du feu n. érıko
̧́ fièvre n. ekihónzo
feu, épreuve de n. ekíbébu n. olu̧ tsu̧ tsatsu̧ tsa
feuille n. ekíbabi figuier n. omú̧tembu̧
n. ekíbaya figure n. obú̧su̧ ̂
n. omuhúnga fil n. egú̧si ̧
n. ekíkóma n. engóhe
n. esyonderê fil de palmier n. olú̧héku̧
n. ekíti fil de raphia n. olú̧kınga
̧́
n. ekibátáma
filet n. obuthímba
n. olu̧yáni ̧
fille n. omwáli
feuille de bananier n. olu̧ bámbi ̧
n. ómwanamúto
n. olugúba
n. omumbésa
n. olúguba
n. omusíkâ
n. erigúnga
fille d’honneur n. omu̧ ́bégerya
n. olúkóma
n. omúlerémbérâ
feuille de colocase n. eri ̧tekére
fille nubile n. omúhumíra
feuille de haricot n. ekisóma
n. omunyéto
feuille sèche de bananier n. olulerê
fils n. omugála
n. ekireré, oluleré
n. omúsísi
feuilles n. amambú̧mba
filtrer v. erigegenúla
n. amangungu
̧́
v. erısongokalyâ
n. emíherehere
̧
v. erisongolyâ
n. oluyímbi
̧́ ̧ yâ
v. erıtsu
feuilles à couvrir n. ekibombáno
fin ̧́
n. omu̧ hındo
feuilles amères n. ómu̧ ngu̧ ́he
n. esúka
feuilles coupées n. ebíkenzérâ n. éndu̧lya
n. ebíketsérâ fini v. eríhwá
feuilles de bananier n. amáguba finir v. eríbúga
feuilles de colocase n. erimbuda ̧ ̧́nza
v. erigu
n. omúsúsa v. eríhweréra
̧
n. eritekére v. eríkaragása
feuilles de haricot n. omusóma finition v. eri ̧lu̧ yi ̧ri ̧ranıá̧
feuilles de manioc n. esómbe fiole n. omú̧sendya
feuilles de taro n. ekwerekwére n. omú̧tambya
février n. amáhulule fissure n. ekigâ
fiançailles n. obú̧sú̧ngi ̧ v. erígenyengúka
ficelle n. olúsúli v. eríyimenyénga
n. olutsubáno fissure du pied n. omugenye
fiente n. omutotô fissurer v. erígenyangukála
fixer 214 forniquer

v. eríkenyengukála fois — ngéndo


fixer v. eríkongomeréra adv. léro
fixer un prix v. eríkadúla n. engéndo
flacon n. omukégo folie n. eri ̧síre
n. omukéwa follement adv. thabhú̧thabu̧ ̂. adv.
n. akátende amáhenehene
flamme n. ekírími fonctionnaire n. omunthómbe
flatter v. eríhemberéra fondation n. olúgángo
̧́
v. erılembesanıá̧ fondre v. eriyayúka
flatterie ̧́
n. ekısehya ̧
v. eriyayu̧ kyâ
flèche n. ekíkolwa force n. akágála
n. ekílhasa n. amakâ
n. omusóha n. obúkalê
fléchir v. eritóba v. obúkalakalirê
flétrir v. erihónga force égale n. émyumê
fleur n. omúsanga force physique n. obúkáli
n. énzunúnû forcer ̧
v. erihati ̧
kanıá̧
n. eriwâ v. erikára
fleur de bananier n. embalabála v. erinyunganyúnga
fleur de maïs n. obu̧ li ̧ndéra v. eritsungíra

fleurir ̧́
v. erısogyâ v. eritúna

v. erisohóla v. eri ̧ku̧ ́ka

̧
v. erisoyâ forêt n. eri ̧ráhi ̧
̧́
v. erısoyâ n. omú̧sıtu
̧́ ̧

flirter v. erítéta n. eri ̧yi ̧li ̧

Floribert n. Li ̧béri ̧ forêt dense n. eri ̧yıri


̧́ ̧

flot n. omu̧kigi
̧ ta
̧ forge n. olúheséro

n. omu̧ ́ki ̧ki ̧ta n. ekíheséro


n. endu̧gú̧to
flottement n. omúleretere
forgé n. ekíheserere
flotter v. eríleréta
forger v. eríhésa
flotteur n. omu̧ ́leréti ̧
forgeron n. omú̧hési ̧
flou ̧ biróri
— biso ̧ ̧
̧
— kirori ̧ forme adv. kahu̧ ́lhu̧ ̂

flûte n. enyámúlera fornicateur n. omú̧téti ̧


n. enyámúlere n. omu̧tómbi ̧

n. erotê fornication n. obukóndo


fluxion des yeux n. omuhóta n. obu̧ si ̧ngıri
̧́ ̧
n. obútetéro
foie n. olú̧kindi
̧ ̧
n. obu̧ ́ki ̧ndi ̧
forniquer v. erídwíka

n. amáki ̧ndi ̧ v. eri ̧ku̧ ́da

̧́ ̧ ̧́ ̧ ́da
v. erıku
n. amaıni
̧
n. endábálisya v. eriragána
fort 215 froid

v. erisingíra v. erísóka
v. eri ̧si ̧ngıra
̧́ François n. Furaswâ
v. erítéta frappe n. ekibhakéngê
fort — kutsíbu frapper n. olú̧hú̧nzo
v. eríkála n. obú̧laki ̧ryô
fortifier ̧́
v. erıkalakalyâ n. omú̧petsya
̧́
v. erıkalyâ n. emípupire
fosse n. ekihánga n. omú̧swirya
̧
n. obuhyâ ̧́
n. emıswi ̧ri ̧re
n. endíndo v. eríbandánga
fou ̧́
n. omu̧ sıre v. eríbhétha
v. erigundúka v. eríhenéra
v. eritsurúma v. eríhobóla
fougère n. omúbale ̧́
v. erıhwetsyá
n. ekisémbe v. erihumánga

fouille n. obúkwésê ̧́ ̧ mbú̧la


v. erıhu
̧́ ́nza
v. erıhu̧
n. emíkwésere
v. eríkóka
fouiller v. erikwésa
v. eríkolhóbha
fouiner v. eríhubahúba
v. eríkótha
foule n. omugoráno
̧́
v. erılakyâ
n. ekíkumúlâ
v. erímanangúla
fouler v. erísinóla
v. erímangúla
fourche n. omutágála v. erímatangúla
fourchette n. ekányâ ̧́
v. erınyambyâ
fourmi n. ekinungíra v. erínyanyíka
n. embáli ̧ ̧́
v. erınyatsyâ
̧́ ̧
n. olú̧yıri ̧́
v. erıpetsyâ
fourmi noire n. ényúmu v. erípúma
fourmi rouge n. ómwi ̧nongo v. erípúpa

fourreau n. ólubo ̧́ ryâ


v. erıswi ̧
v. eríthéra
foutre n. emípénehere
v. erithútha
v. eríníga
v. eri ̧thu̧ ́tha
̧ sı
v. eriyi ̧ na
̧́
̧́ ̧ti ̧bu̧ ́la
v. erıti
foyer ̧́ ka
n. erıhi ̧
fraternité n. obuyamára
̧́
n. erıko
̧́
n. érıko
frayer un passage v. eríthúra

n. obu̧nyú̧mbâ frère cadet n. omúlumúna


n. obútekê friche ̧
v. erigereryá (eriríma)
frais n. ekíbísi frictionner v. erihi
̧ máta
̧

fraise ̧
n. erikérérê frileux n. omú̧ku̧ beho
n. epérese frire v. erísúsa
franchir n. emísokere froid n. émbého
froid (exclamation) 216 garder

n. kíhumbala n. eri ̧kú̧ku̧ lhu̧ ̂


n. obu̧ ́hu̧ ̂ fruit, type de fruit n. ékyamba
v. eríholóka fuir v. eríhúha
v. eri ̧hu̧ hi ̧rıra
̧́ v. erihugúta
̧́
v. erıkengeretanyâ ̧ ̧ ́ ka
v. erimu
̧́ ̧ ngu̧mána
v. erıku ̧́ tu̧ ́ka
v. erıku̧
̧́ ̧ ́sa
v. erısu v. eri ̧pi ̧nú̧ka
froid (exclamation) — tsu̧ u̧u̧ v. erirwarúka
froid n. eritsúku v. eryu̧ mú̧ka
front n. émbú̧mo v. eri ̧yi ̧hu̧ gu̧ tyâ
frontière ̧́
n. omu̧ hındo ̧́ kwangu
v. erıyi ̧ ̧ tsyâ

frottage n. emíkúrugutire v. eriyibuhá kô

frottement de bois n. obu̧sıngo


̧́ fuite n. endibíto

frotter v. erikurugúta fumée n. ómú̧ki ̧

v. erikurúta v. eri ̧tu̧ ́mba

v. erísugusúla fumer ̧́
n. emıbhu̧ kire
̧

v. eritsigítsa ̧́
v. erıbhu̧ ́ ka

fruit ̧́ ̧ ́ma
n. ekıgu v. eryómotyâ

̧́
n. erıkerérê fumer, envie de n. ékyaka
n. émbupúrû fumer la pipe v. erımotyâ
̧́
n. embúrúru fumier n. ekyábu̧
n. éndakala funérailles n. ekyú̧si ̧
n. éndehe n. ékyú̧si ̧
n. erítugu fureur n. olutsatsúho
n. endúgúta furieux v. eri ̧thu̧ lhu̧ manıá̧
n. eritúndâ v. eritsátsa
n. éndúsu
fusil n. embúndu
fruit non mûr n. eriku
̧ ̧ ́ ke
n. eki ̧thu̧ ́li ̧
n. eri ̧ku̧ ́ku̧ lhû̧

G-g

Gabriel n. Ngabhu̧ lyéri ̧ n. obú̧si ̧ngane


gâchette n. endálo n. endu̧ ́ndi ̧

gagner ̧́ ngi
n. emısi ̧ rȩ gale n. obuhére
̧́ nga
v. erısı ̧́ n. oluherehére
̧́ ̧ngána
v. erısi n. olukerébe
v. eritúnda v. eryu̧ nú̧ka

gagner sa vie v. eriyikuhakuhíra ganglion ̧́


n. akanıgo

gai v. eribuyáha garçon n. omú̧lwana

gain n. omugáso n. obú̧lwanalwana

n. ekaráma garder v. erílembéra


garder un enfant 217 gonflement

v. eriránga Gertrude n. Si ̧di ̧rıda


̧́
v. eri ̧tegyâ gésier ̧́
n. ekısáli ̧
̧́
v. erıteyâ gestation v. erisénga
v. eritsúnga
gibier — músúne
garder un enfant n. obú̧lembéri ̧
gicler v. erísalalúka
garder un malade v. erítwaníra
v. erítsarára
garder v. eri ̧yi ̧landi ̧kanıá̧́ ko gifle n. eki ̧hyô
garderie d’enfant n. omúlemberê ̧
n. erikófi ̧
gardien n. omú̧lembéri ̧ n. ekimbathî
n. omutéyi ̧ n. ekithabhi
n. omu̧ tóyi ̧ glaner v. erihúmba
n. omu̧tsámu̧ glissant n. amatendére
n. omu̧tsú̧ngi ̧
glisser v. erisenzéra
gardien de malade n. omútwanira v. eritendéra
gargariser v. erisugúsa gloire n. obúpípê
gateau de maïs ̧́
n. erıtsáı ̧́
dongo ̧́
n. obú̧sıkê
gâter v. erigága glorifier n. emípípire
v. erilúnda v. eripípa
v. eri ̧lu̧ ndyâ v. erísíka
gauche n. okúlembe glouton ̧́ ̧ma
n. endásısi
n. amálembe gobant v. akalholhô
gaver, se v. eri ̧yi ̧ku̧ mánga gobelet n. eri ̧handa
gazon ̧́
n. erıkanda n. ekópô
gecko n. akakutu n. olú̧téhi ̧
geindre ̧́ mba
v. erısı ̧́ n. omútého
géminée, banane n. ékyambana n. eyála esyoyála
gémir ̧́ mba
v. erısı ̧́ gober ̧́
v. erıdongodyâ
gémissement n. emısi
̧́ mbi
̧ ̧
re goitre n. eri ̧bhelhu̧ ̂
gencive n. eyisímbi gonfler v. eribímba
̧́ nı
n. ekıti ̧ nı
̧́ ̧̂ ̧́ mba
v. erıbı ̧́
gendre n. omúkwé v. eri ̧hu̧ hú̧ma

génération n. olúbutáno v. erímína


v. erithúha
généreux n. ómwénge
̧ ̧ hu̧myâ
v. erithu
générosité n. óbwénge
v. erituhirána
genette n. akási ̧mba
v. eritundúma
genou ̧́
n. erırwı ̧̂
gonflement n. omú̧bi ̧bi ̧
̧́ ̧ ̂
n. erıru
n. omú̧bi ̧mbi ̧re
Georges n. Sórosi ̧ ̧́ su̧
n. ekısu̧
Germanie n. Yoro n. enzolhóka
germer n. emílasire n. ekíturúgúnyu
v. erílása n. omu̧ kú̧mbo
gorge 218 grincer

gorge n. omuméro ̧́ lyâ


v. erıku̧
gorgée n. omu̧ gú̧mba v. erísumbúka

gorille n. engayi ̧ v. eritumbururúka

n. ekisiko grand-mère n. múkakâ


gourde n. éngónga grand-père n. ısekulu
̧́

gourdin n. engoni ̧ n. sokulu

gourmand n. omú̧lı ̧̂ gras adj. ékidaiméne


v. erísabúka
gourmandise n. omulyâlyâ
n. obu̧ ́lı ̧̂
grossir v. erirúnda

gousse n. omukékenye gratter v. eryegâ


v. eryegúla
gousse de haricot n. omubímba
v. erikokóla
goût n. obu̧ ́gérya
v. eríkorogóta
n. omúsíhire
v. eritsiyítsa
n. obusî
v. eríyisunánga
goûter ̧́
n. emıgéryâ
gratuitement adv. epwítsi
̧́
n. emıgérya
Grégoire n. Ngeri ̧kóri ̧
n. omú̧gérya
̧
n. Ngorikóri ̧
v. eri ̧geryâ
v. erígónza
grêle ̧
n. eritánda
n. eritsúku
goûter la bière v. erisohóra
n. erítwa amátwa
goutte ̧́
— tsıbhi ̧
n. amátwê
̧
n. eritóndi ̧
n. erítû
grâce n. olúkogo
grelot ̧́ ́go
n. erıru̧
grain ̧́ ̧ ́ma
n. ekıgu
n. énzóga
grain de café n. ekílala
grenier n. ekigóna
graine n. olutsibíra
grenouille n. omunzidi
graines n. obukwâ
n. ethabha
n. obutsibíra n. akathabha
grains n. obwóloku̧ n. éndoléro
n. amásígo n. éndwoléro
graisse n. erídódo gril n. embebula
̧́
n. erıdódo grillage n. obú̧kalángi ̧
n. ekikerénge n. emíkalangire
n. ekikoróngo
griller v. eríbalangúla
n. amánú̧na
v. eríbeberéra
n. amánú̧nia̧
v. eríbebúla
̧́
n. ekısabu̧
v. eríkalánga
grand n. omúkulu
v. eryokyá
grand feu n. ésekenule v. erípupúra
grand que — bíngaha grimper v. erihetúka
grandir ̧
v. erikotyâ grincer v. erigagíra
v. eríkúla
grogner 219 habituer

grogner v. erirurúma v. erihembúka


v. erisemebúla v. eriláma
grondement n. eri ̧tu̧ ̂ v. erilengulíra

gronder ̧́ ̧ gána
v. erıbu ̧́
v. erılyolyâ

v. erihayíra v. erílwalúka

̧ ̧́ mondi
v. erıyi ̧ ̧
amondyâ
v. erilongolyâ
̧́
v. erımetyametyâ guérison n. emílámire
̧́
v. erıtadyâ n. omúlengulire
̧́
v. erıtonongolyâ guérisseur n. omú̧ku̧mu̧
v. erítsumánga n. omúsaki
grossesse n. omu̧ ku̧ ku̧ mo n. omútahwa
n. obúkulê n. omúyebe
̧́
v. erıhakyâ guérisseuse n. omu̧ ́ku̧ mu̧ kali ̧
grosseur n. obúnéne guerre n. olúhi
grossir v. erínenéha guetter v. erilámba
v. eritsugúma v. eri ̧li ̧mbyâ
grossissement n. obu̧ sıngo
̧́ guide n. omu̧ sondóli ̧
gué n. omu̧kekéti ̧ n. obú̧sóndolya
n. ekísokéro guider v. eri ̧sondolyâ
guêpe n. émbu̧yırı
̧́ ri
̧́ ̧ guirlande n. obwímbo
n. endánga n. obu̧nyámbyâ
n. éndwa n. obútsoko
guéridon n. ekíkebe guitare n. eki ̧dáli ̧
guérir ̧́ ̧
n. obu̧ lengu̧ lıri n. éngubakuba
v. eríbála

H-h

habiller v. eryambála habitant n. omugúndâ


v. erisuhukála n. omu̧lyoko
v. eriyibobóta habitant de Masereka
v. eriyipopóta n. omuhimba
v. eríyihánga habiter ̧
v. erikála
̧́ ̧keketsyâ
v. erıyi habitude n. emíbere
habit n. omwénda n. omúkolere
n. ómwenda n. omúsiriyíto
n. embéki ̧ n. akátáro
n. olukímba n. omútsyê
n. ekilhungulha habitude, exagérer v. eritenderéra
n. ekinyábúhû
habitudes n. obúgága
habit de deuil n. epırı
̧́ ̧̂
habituer v. eribegéra
n. omu̧ sárándu̧
v. eriyisyéta
hache 220 honneur

hache n. émbátso herbe ̧́


n. ekıkombóli ̧
n. émbása n. elhú̧lhû̧
haillon n. ekisambulére n. endétse
̧
n. ekisárángu̧ tu̧ n. éndétse
haleine n. ómuka n. endulutúlu

haleter v. eríhumayira herbe de pâturage n. ekikúyu

hanche n. embíndi herbes coupées n. olumímbi

n. nyamahindi héritage n. ómwandu


hanches n. enyúnzu hériter la femme de son frère ̧́ galyâ
v. erısi ̧
̧́
n. erıtsáro héritier n. éngu̧ la
n. amátsáro n. omú̧si ̧galya
n. éndungu Hermann n. Heremáni ̧
handicapé v. erílehéma héron n. emongo
hanneton n. eki ̧ru̧ ́ndi ̧ n. akamongo
̧ ̧ ́ndi ̧
n. eriru hésiter ̧́ ta
v. erısı ̧́
harcèlement n. omutuhíko v. eritikatíka
harceler v. erituhíka ̧ kakyakakyâ
v. eriyi ̧
haricot n. obu̧hóti ̧ v. eríyithigathíga
n. olu̧ hóti ̧ v. eríby’ omowasi ̧wási ̧
n. ekikóle heure pareille adv. mangaha
̧́ ̂
n. ekıku̧ heureusement — hákiri
̧
n. akambayilha heureux ̧ ̧ yahisyâ
v. eribu ̧
n. obu̧mbinê
̧ v. erítséma
n. enyámúkuru v. eri ̧yi ̧sebhelyâ
̧́
n. olu̧ sangıda heurter ̧́
v. erıtonı ̧́
ka
n. eki ̧sangıda
̧́ hibou ̧́ ku̧ ́lu̧
n. ekıbu̧
n. omusóma
hier n. mu̧ li ̧gólo
n. olu̧ tu̧ ́ndi ̧
hippopotame n. ekibhóko
n. olu̧ tu̧ ́ndya
̧́
n. eyısere
n. ekú̧nde
̧́
n. eyıserê
haricot vert n. omúsekwa
hirondelle n. éndambírâ
haricots n. ekihémbe
histoire n. omugámbo
harmattan n. omú̧tú̧ta
homme n. omúlúme
hâte n. emagamaga
n. omúndu
n. epagarapagara
homme respectable n. omu̧ lıto
̧́
n. epakupaku
homme-léopard n. ekihókohóko
n. erubirubi
n. ekinyota
hâtivement adv. minimini
n. ekinyotha
haut adv. ahondata
homonyme n. matsi ̧nâ
adv. eyigúlu
honnête v. erigeragéra
hémorragie nasale n. omu̧léru̧
v. geragéra
Henri n. Haryâ
honneur n. olúkengerwa
honte 221 imbécile

honte n. obu̧ ́ku̧ bu̧ kê n. amágu̧ ́ta


n. otúkunzu n. ekikeréngê
̧́
n. esısóni ̧ n. ethóndo
n. obúsúhê huile sale n. ebikerénge
v. erihemúka huit n. omúnani
hoquet n. émbéku̧ hululer v. eri ̧ku̧ ngyâ
n. éngombamu̧ ́ko ̧ ̧ ngiryâ
v. eriku ̧
horizon n. obúlengere humble ̧́ taku̧ tyâ
v. erıku̧
n. obúlengéro humide v. erihóha
n. éndu̧ lyô ̧́
v. erıhohyâ
horrible ̧́ ̧lyâ
v. erıtsi v. eritóta
hôte n. omu̧ géni ̧ humilier v. eritumbúla
n. omú̧kókya humilité n. obú̧yi ̧kehyô
hôtel n. olutérê hutte n. omwalíro
houe n. ekidima n. enyú̧mba
n. ekidimâ ̧ mba
n. ekiri ̧
n. ekigémbe n. omúsáka
n. ekigémbê n. omusónge
n. omukóngóbokê n. oru̧ swami ̧
̧ ̧ ngu̧
n. ekiku n. eki ̧tétéya
n. endimáno n. omútyána
n. akapúni hutte pour hommes n. ékyagándâ
n. akapúnî hutte pour les esprits n. obúhíma
n. akárobo
hyène n. émbi ̧ti ̧
̧́ ̧ ́ka
n. eyısu
̧́ ̧
n. efısi
huile n. amábonzo
hypocrite n. akálumírá habiri
̧́ ́ta
n. erıgu̧

I-i

ici — aha ̧́
n. ekısumbu̧
— enô n. erítugu
— hano ignorant n. omú̧gala
ici à la maison — enókâ n. omú̧galasu̧
idiot ̧́ ̧ru̧
n. ekıki il faut que — lítólere
n. omú̧kiru
̧ ̧́kıru
̧́ ̧ île n. ekisanga
n. ému̧mu̧ n. ekitsira
̧
n. ekipetsegu̧ le illuminer ̧́
v. erıpenıá̧
Ignace n. Nyási ̧ image n. ekisosáno
igname n. ekiháma imbécile n. omú̧gala
n. ekíkene n. omú̧galasu̧
n. éngólo n. omú̧ki ̧ru̧ ́kıru̧
̧́
imbibé 222 intelligence

n. emanditsî Indien ̧́
n. omu̧ hındi ̧
n. engíti indigestion n. akahílóhilo
imbibé v. erinága inférieur ̧
n. ekilambi ̧
ryô
imiter v. eri ̧gerereryâ infidèle n. omu̧ hu̧ ́ni ̧
̧
v. erigereryâ infirme ̧́
n. ekıbhu̧ nê
v. eri ̧tatyá n. ekíréma
immédiatement — daredáre infirmité n. obúléma
— sangusangu
infixe du perfectif — bíri , bwíri
— sésene
influencer v. erılendyâ
̧́
adv. mbáhimbáhi
informer v. eri ̧si ̧móla
adv. neryó neryo
ingurgiter v. erihululíra
immémorial adv. náhináhi
innombrable n. óbutágánzika
immerger v. eri ̧lu̧ bıka
̧́
insatiabilité n. omúrúru
impair n. embâ
insecte n. émbaráku̧ ́ku̧ ̂
impoli ̧ ̧ mbu̧mo
adj. kitu
n. ekíhúka
important v. eri ̧dedemesyâ
n. akáhúka
importuner v. erıkorogosanı
̧́ á̧
n. eki ̧hu̧ la
impossible v. erítalukána n. akálumírá habiri
impôt n. omusólo n. akalu̧ ́ndi ̧
impôt, payer n. emísólere n. ekinyamutsérê
impotence n. obúléma n. éndambálú̧si ̧
improviser v. erıyi
̧́ ̧kobobyâ n. ómutátsapa
impuissant n. ekikóno n. ekítúta

inactif v. eri ̧gi ̧gi ̧mána n. amakonga

inamovible n. eri ̧sıngi


̧́ ̧ insecte des haricots n. obu̧ ngû̧kû̧

inapte n. obúlimba insectes n. obúkukúmbâ

incendie n. olu̧hındi
̧́ ̧ insérer ̧́
v. erıseseryâ

incirconcis n. omukweka insister v. eríkandayiríra

n. eki ̧tsu̧ le instrument n. akadıngı


̧́ di
̧́ ̧

inciser v. erihandúla ̧́ dı
n. edıngı ̧́ ̧̂
n. ekigáso
incisives n. ebihása
n. eketekete
incliné v. erigololóka
n. enzénzê
incliner v. eríhengéma
n. akasumbasúmba
v. eryu̧ namyâ
instrument de musique n. ekíbhulenge
inconfortable v. erılolokyâ
̧́
n. eri ̧kembe
inconnu n. esakuta
n. akásumbasumba
n. obusakuta
insulte — nyána
incorrigible n. takúngwâ
insultes n. ebyága
inculte n. omu̧sénzi ̧ ̧́
n. erıkaku̧
indécis v. erikerakerwâ n. amákaku̧
indépendance n. eli ̧pandâ intelligence n. obúgére
intelligence ( malin) 223 jeu

n. eri ̧ku̧ ́ko intransigeant n. ékerégéte


n. erílule intronisation n. obú̧sıngi
̧́ ̧
intelligence ( malin) n. áménge n. emísingire
intercaler n. emíseserê introuvable n. étasungika
intercepter v. eríbakúla inventer v. eríthúnga
v. eríbakulirwâ inverser v. eríbindúla
interception n. emíbakulire inviter v. erítongóla
intérieur adv. ekátı ̧̂ ironiser v. erisiningúla
interjection — ámale irriter v. erikakála
adv. mbômbô isolé v. eríkereberéra
interjection de surprise — e ivre ̧́
v. erılyabalyába
interprète n. omúsóbolera ivresse n. etamíro
interroger v. erısi
̧́ syâ
̧
ivrogne n. omú̧ku̧ndırya
̧́
intestin n. olulâ n. omú̧taku̧
n. ekilâ ̧́ ̧
n. omu̧ tamıri
intraitable v. eríkangáma

J-j

jabot n. ekítoléro v. erísasúka


Jacqueline n. Tseke v. erísesúka

jadis — kera ̧́
v. erısesu̧ kyâ
v. eritutubána
jaillir v. erísandakála
je dis que... — indi
jaillissement n. omútsarara
je ne sais pas — sınyási
̧́ ̧
jalousie n. ómwi ̧syo
n. omukúgo
jet n. omútsarara

n. obumbanda jet d’eau n. omúsalala

n. obúsû jetable n. étagúsíka


n. erítsúro jeter n. emílhasire
n. óbu̧hwa v. erígúsa
n. omú̧yitsu
̧ ̧ ́tso v. erilekéra
v. eríhóta v. erílengyâ
jaloux ̧́ ́ri
n. ekıtsu̧ v. erílhása
jambe ̧́
n. erıgo ̧́ ngyâ
v. erıru̧
n. okugúlu v. eritsúda
n. omúhimbi ̧́
v. erıtswengeryâ

jambes arquées n. emítambi ̧́ ngyâ


v. erıtsu̧

n. ekítege jeter ̧ gu
v. eriyi ̧ ̧ lu̧miryâ
̧

janvier ̧
n. erihembu̧ ́lo jeu n. olúbese

jaune n. eki ̧lalanyu̧ ́ma n. ebhenzû̧


n. olúbhese
jaunir ̧́
v. erısasu̧ kyâ
n. akábi ̧sámo
jeu de corde 224 Kahindo

n. ekyesa v. eri ̧satasatyâ


n. obwesa v. erítsánga
n. obúkánga v. eríyisandabúla
n. obúkanga ̧́ ̧sandabu̧ lyâ
v. erıyi
n. omúlyambéba v. eríyisalagánda
n. endéku̧ jouer flûte v. eríhokomóla
n. amangâ jouer la flûte v. erihututúla
n. amángúla jour n. ekírô
n. amángúlhâ n. obú̧tú̧ku̧
n. enthebha
journalier n. epálasú̧ru̧
n. amasáta
journée n. eritúngi
jeu de corde n. omú̧lhu̧bê
joyeux v. eríkangamúka
jeu de doigts n. ekú̧ru̧ tu̧
v. erítsangamúka
jeu d’enfant n. akáti ̧tıryâ
̧́
̧́
v. erıtsangararyâ
jeudi — sítwámínya ̧́
v. erıtsemesyâ
jeun n. bugogóno v. eríyisyandíra
̧́
n. bwıha juge n. omu̧ sósi ̧
n. óbwi ̧ha n. omú̧tswéri ̧
jeune n. éngali ̧ juger v. erilónda
n. engali ̧ngali ̧ v. eri ̧londyâ
n. omusúko juillet n. obugóma
jeune chien n. akábwana juin n. obwi ̧segesa
jeune mariée n. omú̧herú̧ki ̧ Jules n. Yú̧li ̧
jeûner — gogono jumeau n. omúhasa
jeunesse n. olú̧lwanalwana jumeaux n. abárongo
joie n. etsémê jupe n. edongi ̧
n. ekítsemétsemê
jurer n. emíláhire
joindre v. eri ̧bandanıá̧
jurer un serment v. erilahíra
Joseph n. Yoséfu̧
jus ̧́
n. ekıdandabu̧
joue ̧́
n. erıtéma
n. enyamê
jouer ̧́ nu
v. erımi ̧ ̧ kyâ
jus de banane n. amálengeneku̧
v. erisáta

K-k

Kabíndu n. Bíndu Kahalwire n. Kahalwıre


̧́
Kabugo n. Kabú̧go Kahambu n. Kahámbu̧
Kabuke n. Kábúkê Kahandukya n. Kahándu̧kya
Kabunga n. Kábunga Kahanga n. Kahánga
Kabuyaya n. Kábú̧yahya Kahanya n. Káhanya
Kadegu n. Kadegu̧ ̂ Kahesi n. Káhési ̧
Kageni n. Kageni ̧ Kahindo n. Kahíndo
Kahongya 225 là-bas

Kahongya n. Kahongya Katsumbano n. Katsumbáno


Kákitsi n. Kákitsi Katsuva n. Kátsuba
Kakule n. Kákulê Katulamo n. Kátulámo
n. Ku̧ ́le Katungu n. Katúngu
Kalibanda n. Kalibandâ
̧ Kavira n. Kábirâ, Bíra
Kaligo n. Káligo Kavusa n. Kábú̧sa
Kalimbi ̧́
n. Kalımbwî Kavutirwaki n. Kabu̧tírwáki
Kalira n. Kálíra Kawalina ̧́
n. Kawálına
Kalisya ̧́
n. Kalısya Kayenga n. Kayéngâ
Kalumbi n. Kalu̧ ́mbi ̧ Kibiriryo ̧́ ri
n. Kıbi ̧ ryô
̧
Kalungero n. Kalúngero Kigiro n. Kiyíro
Kamabu n. Kámabu̧ Kikumu ̧́ mu̧
n. Kıku̧
Kamate n. Kámatê Kinande n. ekinánde
Kambale n. Kámbale n. ekindánde
Kambere n. Kámbére Kinani n. Kínani
Kamuha n. Kámúha Kiro n. Kírô
Kandara n. Kándara Kiserume n. ekíserume
Kanyere n. Kanyerê Kitahire n. Ki ̧tahırê
̧́
Kanzala n. Kanzála Kitara n. Kithara
Kanzira n. Kanzíra Kitsa n. Kítsa
Kasayi n. Kasáyi ̧ Kiyiro n. Kiyíro
Kasereka n. Kaseréka klaxon n. éngúnga
Kasigwa ̧́
n. Kasıgwâ ko — ko, oko
Kasonia n. Kasónıá̧ — kô
Kasoya n. Kasóya Kombi — Kómbi ̧
Kasuabene n. Kásu̧ abene Konjo n. omukónzo
Kaswera n. Kaswera Kule n. Kú̧le
Kataliko n. Katalíko Kyabiro n. Kyabíro
Katembo n. Kátémbo Kyabu n. Kyábu̧
Katende n. Kátende Kyabulikira n. kyabu̧likı
̧ ra
̧́

Katolo n. Kátólo Kyamakya n. Kyámákyâ


Katonda n. Katonda Kyamoloba n. Kyámôlóba
Katsira-bwenge n. Katsirá-bwénge Kyasonda n. Kyasonda
Katsongeri n. Katsongéri ̧

L-l

là — hô adv. eyô
— kiryâ là-bas — ahô
adv. éryâ adv. halyâ
labourer 226 lever

labourer v. eritakúla langue (organe) n. olúlími


lac n. engétse lapin n. esungúra
laisser ̧
v. erigegeryâ n. enzyatsyâ
v. eriléka lard n. ekikotso
v. eriléka larmes ̧
n. émisónıá̧
̧ ka
v. erilwı ̧́ ̧́ ̧rıyı
n. ebıyi ̧́ ri
̧́ ̧
̧́
v. erısakyâ lavement n. ómwogya
laisser derrière ̧́ ga
v. erısı ̧́ v. eryôgâ
laisser-aller n. obutsúmbútsumbu laver n. emínábire
lait ̧́
n. erıbére ̧ ̧́lha
v. erifu
n. amahóndo ̧́ ̧ryâ
v. erıki
̧́ bere
n. erıku̧ v. erikarába
n. amásabu̧ v. erinába
n. amátê v. eríyikósa
n. amatsíyirwa lécher ̧́
v. erıkombereryâ
lait, carence en — ̧ ̧ tsyô
n. eribu ̧́
v. erıkombyá
lait frais n. amábú̧yahya v. erikótsa
laitue ̧́
n. erıbotsyô v. erilyátsa
̧́
n. erıhotsyô v. erilyatsíra

lambeau n. omúkánzu v. eríryátsa

n. ekísimbiri v. eríryatsíra

̧́ ngu̧ tu̧ ́ka


v. erıku̧ légume amer n. esıságâ
̧́

Lambert n. Lambê légumes n. omú̧kalı ̧́ mútudê

lame n. omúsalisali ̧́
n. esyónyınyi ̧

n. omúsarángáta n. embude
̧́
n. esısogo
lamelle de bois n. ekíbátsi
léopard n. éboha
lamelle de roseau n. omúsarángáti
n. engwê
n. omúsari
n. esoro
lamentation adv. lhu̧ ́ngu̧ ́lhu̧ ngu̧
lèpre n. ebíhaga
n. obu̧ yengu̧
n. obúhaga
lampe n. ekangya tálhâ
n. ekíhaga
̧́
n. ekıkoleryô
lépreux n. omúhaga
lance ̧́ ́mo
n. erıtu̧
les rayures n. amalénda
lance-pierre n. omu̧nzelédi ̧
lettre n. endombi ̧
n. omu̧sipı
̧ li
̧́ ̧
n. eriruba
lancer v. erígúsa
n. énzakáno
langage n. omú̧bu̧ge
lettre de l’alphabet n. enyakota
lange n. ekíhígo
leur pron. ekyábo
langue, handicap n. obúlími
lever v. eríhangána
langue kinande n. ekindánde
v. erísitúka
langue maternelle ̧́ ra
n. ekıyı ̧́
v. eryu̧mu̧kyâ
langue nande n. ekinánde
lèvre 227 lune

lèvre n. omu̧ nywâ lisse v. eri ̧komyá


lézard n. ekíhangala lit n. engotséro
n. omúsiríbábâ n. engíngo
liage ̧́ ̧ ndu̧kire
n. emıku ̧ n. obúpyamíro
liane n. olúbáko n. embu̧tsáno

lianes n. esísúli n. omúsésa


n. emísésere
liberté n. óbwi ̧randa
n. eyi ̧séso
librement n. ehururu
livre n. ekitábo
lie n. ebídanda
n. ekitábu
̧́
n. ebıdandabu̧
n. ekithábhu
n. éngodoko
loin — eyírahakuti
n. éngodokwê
adv. aháli
lier v. eríbóha
loin n. ahárahakuti
v. erikána
̧́ ndıka
v. erıku̧ ̧́ lombric n. eki ̧ngeli ̧

v. erisénga long n. omúli

v. erítsótsa longévité n. obuyíngo


lieu de nettoyage des vaches n. eri ̧thi ̧lı ̧̂ longue vie n. obúkótê
lieu de promenade n. obúlenderéro longueur n. obúli
ligne n. omu̧ kwárári ̧ lorgner v. eribhónga
n. omulóndo lot ̧́
n. akabwıra
ligne de maïs n. omulála loterie n. ethombolâ
lignes n. omúlera louer v. eri ̧dembyâ
n. emísarómísáro v. eríhalámba
limer v. erigéga v. erítendéra
̧́
v. erıkengalyâ lourd adj. eki ̧lıto
̧́
̧́
v. erıkengelyâ ̧ tóha
v. erili ̧
limer les dents v. eribánga ̧ tóha
v. eriri ̧
limite n. olúbíbi lourdeur ̧́
n. obu̧ lıto
n. omu̧ ngási ̧ Lucie n. Lu̧syâ
n. omútáno Lucrèce n. Lu̧kerési ̧
limpide ̧́
adv. ekıdandabu̧ Ludovic ̧́
n. Dofıko
Lina n. Li ̧nalyábúta Lufungula n. Lufungúla
lion n. omu̧ ́korobu̧ ya Lugendo n. Lugéndo
n. éndale Luhi n. Lúhi
n. enyangúsu lui — iyê
n. ekinyangúsu
lui seul ̧́
n. ekıkyene
n. endále
lumière n. ékyakakala
n. éndále
n. éngu̧ lu̧ mani ̧a
n. endáli
lumineux n. amasáláli
lire v. erisóma
lune n. ekibambangóma
lis n. eri ̧rángâ
lunette 228 malade

n. ekibandagóma n. omúkera
n. ekibandangóma n. omukerera
n. omu̧ bangu̧ ́ki ̧ lunette n. eki ̧langıri
̧́ ̧
n. omu̧ ́bángu̧ kya Lusenge n. Lúsenge
n. omúgánzirwa lutte n. obúkubungula
n. omugenda
lutter ̧ ga
v. eribı ̧́
n. omugeséra
v. eriwirána
n. omukera

M-m

ma femme n. ówómwage adv. hatyâ


mâché ̧́
n. ekıtaku̧ ́nyo adv. hatyáhatyâ

mâcher ̧́
v. erıtaku̧ ́nya mais — náho

machette n. omubhángâ ̧́ ngyê


— nyıri ̧

n. omupángâ maïs n. ekikúsá

machine ̧́ ̧̂
n. amasını n. omumbangwâ
n. emberéngi ̧
mâchoire n. ékyasásâ
n. enyángwángi ̧
n. omukése
n. eki ̧soli ̧
̧́
n. eyıséga
n. eki ̧solu̧
Madeleine n. Mangata
n. omu̧ thóbhu̧
magasin n. edú̧kâ
n. omuthúrúthuru
Magulu n. Magúlu
maïs sec n. ebóbo
mai n. akahatabánze
maison — éwetu
maigre n. akámenzéménze
n. embi ̧mbáno
n. énzali ̧ma ̧́ ma
n. ekıhu̧
v. eríbónda n. amákâ
̧́
v. erıkongotsyâ n. ékâ
maigreur n. akábondê n. enyú̧mba
n. omú̧hodokyô maison voisine n. omwísíryâ
maigrir v. eribondóha maisonnette n. akabhálháya
v. eríhwerekeréra n. akabhalhaya
̧́
v. erıkondolu̧ ́ ka
majeur, doigt n. ómolotwê
̧́
v. erıkongolu̧ ́ ka
mal — nábî
maigrissement n. omúbonde
n. enábî
main n. ébyála
v. eríbeberéra
n. ekigánza v. erítónga
n. ekísáki
mal à l’aise v. erisagalirána
main de bananes n. ekíkokolerê
mal de la gorge n. akanıga
̧́
main du régime de bananes n. éngokólâ
malade — emondemonde
maintenant — butyâ
n. omu̧ kóni ̧
— linô n. omúlwere
maladie 229 maman

n. ényunzu maladie des muscles n. amákonongo


v. erílwála maladie de pied n. esyonzándo
v. eritóha maladie de téter n. éryusê
v. eri ̧yi ̧dedemesyâ
maladie des orteils n. amátwatwâ
maladie n. amabhetho
n. erítwatwa
n. ebi ̧lali ̧syósi ̧ n. amátû
n. akabúndâ
maladie vénérienne n. etsekê
n. obudingo
maladroitement n. kúlhembelhembe
n. ekigâ, ebigâ
malaxer v. erítsúnda
̧́
n. erıgósi ̧
n. omúháha
malchance n. omu̧kósi ̧
n. ehómâ n. ekihíno

n. akáhuru malédiction v. erítsumúla

n. olukerére malédiction n. omúláyirire


n. ebikése n. obu̧layirı
̧ ri
̧́ ̧
̧́ ̧̂
n. emıkı ̧́ ́mi ̧
n. ekıtsu̧
n. obu̧kóni ̧ n. omútsumúlo
n. obúlwere Malengera n. Malengéra
n. émbihi malheur ̧́
n. erıbála
n. obumenzemenze n. obúhanya
n. omungelése n. obú̧hasi ̧
n. enthelebha n. obú̧hasyô
n. ekínyóra n. etóyo
n. ekinyora v. erihambúla
n. akányóta malheureux n. omúhanya
n. epésê malhonnête n. omwéra
n. epétâ n. ómwéra
n. esi ̧karısi
̧́ ̧
n. omú̧li ̧mya
n. eri ̧sıre
̧́
malhonnêteté n. óbwera
̧́ ̧
n. esofısi
malignité n. amayélê
n. omusónga
malmener n. obúkubungulê
̧́ ̧ ́li ̧
n. ekısu
n. omúkuhakuhane
n. amathori ̧
n. omú̧ku̧haku̧hania̧
n. amathorı ̧̂
̧ ̧ mangiryâ
v. erigu ̧
n. amathu̧ ngu̧ ́lhu̧
̧
v. erihandabu̧ kyâ
n. obuthúthúru
̧́ gaku̧ ganıá̧
v. erıku̧
̧́ ́tsa
n. ebıtsu̧
v. eríkuhakuhána
n. erítû
v. eri ̧tharangyâ
v. erihimbíka
̧́
v. erıtharangyâ
n. olúbáko
v. eryu̧ gu̧ mangi ̧ryâ
maladie de la peau n. erıgósi
̧́ ̧
maltraiter n. olú̧kabakabyô
n. énzerwê
v. erihalíka
maladie de la pupille n. akahwâ
maman n. mamâ
maladie de l’oreille n. enthelhebha
mamelle 230 marcher

mamelle n. obúháko Manuel n. Manwíli


mamelon n. ényongéro marais n. ekisanga
manche n. omúhíni n. ekitota
n. omúkóno Marc n. Máriko
v. eríkongomóka marchander des vivres, nourriture n.
v. eríkongomóla omúsákire
manche d’un outil n. ekiríndi marché n. akátále
manche en bois n. émbátsi n. ekitundíro
manche, enlever v. eríkongobóla marcher n. emílyatire
mangé n. akalhohô v. eríbabayíra
mangeoire n. obúlire v. eríbangúka

manger n. emílire v. eríbasangúla

̧́
v. erıbhasyâ v. eríbasúla

v. erigatsagátsa v. eríbatangúka

v. eríkánya v. eríbatúla

̧́
v. erıkanzagu̧ lyâ v. eríbetabéta

̧́
v. erıkanzakanzyâ v. eríbhulhubhúta
̧́
v. erıbhu̧ thabhú̧tha
v. eríryâ
̧́ ̧kyâ
v. erıli v. eribwarabwára

v. erílirá mútsópi ̧ v. eríbundabúnda

v. erínéna v. eríbundayíra

̧́
v. erıposogolyâ v. eríburugúnda

v. eripupukála v. erigénda

̧́ ̧ liryâ
̧ ̧
v. erigendyâ
v. erısesu
v. eryû̧kúla v. eríkaragáta
v. erikokóma
manger, envie de n. améru̧
v. eri ̧kwaryâ
mangeur n. omú̧lı ̧̂
v. eríkwinakwína
n. ekimera
̧́ lhu̧ kú̧ma
v. erıku̧
mangue n. ehémbê
v. erikululúka
manguier n. ehémbê ̧́ ̧ lu̧ngú̧tha
v. erıku
manière de adv. mwanyá ndá ̧́
v. erınogoberyâ
manière de marcher n. amagendéro v. eryômbómba
manière spéciale adv. lundílundi v. eryómbombyâ
manioc n. omúhóko v. erísonogéra
n. ekwángâ v. erítagatága
n. omukúkúlubê ̧́
v. erıtegu̧ ́la
n. engu̧ lhu̧ ́ngu̧ lhu̧ v. erítambíra
n. omutsótso ̧́
v. erıtembesyâ
manquer v. eríbúla ̧́ ̧ ku̧dyâ
v. erıtsu

manquer de respect v. eribága v. eriyihandangúla


̧́
v. erıyombombyâ
manquer un partenaire v. eríráta
̧́ ̧ri ̧gondyâ
v. erıyi
mante religieuse n. omúsará nındo
̧́
marcher clopin-clopant 231 mécontentement

v. eri ̧yi ̧tendegu̧ lyâ masser v. eri ̧hi ̧máta


v. eriyithénga Mate n. Máte
̧́ ̧tsombyâ
v. erıyi matelas n. amathalhâ
v. eryôndónda
matin — etu̧ tu̧ tu̧
marcher clopin-clopant v. erihiníra
n. amadédéndu̧
marcher sur la pointe des pieds v. n. omo fyô
erísinimbiríra n. ómwi ̧tsángê
mardi — twátogere n. éngyakyâ
marécage n. ekithotha n. omusákála
marécageux n. obútimba maturité de l’enfant n. omu̧nyéti ̧
margoulin n. obutswatswâ maudire v. erilayiríra
n. omutswatswá v. erítsúma
v. erítswatswâ maudit n. omútsumulwa
margoulinage n. obútsweka v. erítsumwâ
Marguerite n. Mangarıta
̧́ mauvais n. ekíbî
mari de ̧́
n. ıba n. obúbî
mariage n. obúlyanyáma n. ebitsíbu

mariage, souhait de n. embanatahyâ n. ekitsíbu

mariée n. omu̧ ́heru̧ ́ki ̧ mauvais conseil n. erıtobo


̧́

n. omulhunga n. erítobo

marier v. eríherúka mauvais sort n. omúlengere


v. erilhúnga n. obu̧ léngi ̧

̧
v. eritahyá mauvaise n. omuhábo

Marie-Thérèse ̧́
n. Malıte mauvaise chance n. ekihíno
marmite n. enyúngu Mbambu n. Mbambû̧

n. omúsyangírâ Mbindule n. Mbíndule


marqueur — ki, ki ̧ Mbolu n. Mbólu̧
marqueur d’insistance — ta Mbuba n. omúmbúba
mariage n. olu̧ hi ̧kyô Mbusa n. Mbú̧sa
n. endwâ méchamment n. lutsibutsíbu
mars n. ekihéro méchanceté n. obúkalê
marteau n. órwasámâ méchant ̧́
n. erıbála
n. ekígómbo n. omutsíbu
n. ehámâ v. erihamúla
n. enyóndo v. erikaráma
n. embúlo mèche n. embu̧ ́mba
marteau en corne d’animal n. ekihondwê n. oru̧thámbi ̧
marteau, petit n. órwasákâ n. olu̧thámbi ̧
Marthe n. Márata mécontent n. omu̧ póni ̧
martyr n. obu̧ ́kátsi ̧ v. eripóna
̧́
n. erıkátsi ̧ v. erirurúma

Masika n. Másikâ mécontentement n. emípónere


mécontenter 232 mettre

mécontenter ̧́
v. erısolyâ ̧́ ̧
n. omú̧bıhi
̧́ solyâ
v. erıyi ̧ n. omúsúrásúrâ
médaille n. omu̧ ndáli ̧ mentir v. eríbíha
médecin n. omú̧lámya v. eríbihirwâ

médicament n. obú̧balya v. eri ̧tebereryâ

n. obúbátsi v. erithubhíka

n. obu̧ ́ku̧ mu̧ v. eríyisindibúla

médicinal n. omu̧rubhaıni
̧́ ̧ menton n. akálegú̧lo

médicinale, plante n. ékyangúlúlu menuisier n. omu̧sıtorô


̧́

n. ómu̧sónıá̧ mépris n. akagonéro

méditer v. eri ̧gani ̧ryâ méprisable n. ómutyámutyâ


mélange n. omu̧ ́du̧ ́ngi ̧re mépriser v. erigonéra

mélanger ̧́
v. erıbhu̧ lhu̧nganıá̧ ̧́
v. erıpokyá

̧́ lu̧ nganıá̧
v. erıbu̧ mer n. engétse

v. eri ̧dú̧nga merci ̧́


— wasıngyâ
̧ ̧ kyâ
v. erisu mère n. kóyô
v. erítswangalíka n. mamâ
̧́
v. erıtswangali ̧
kanı á̧ n. nyóko
̧́
v. erıtsunganıá̧ mère de — nya
v. eri ̧tu̧ lu̧ lu̧ nganıá̧ mère du chef n. omumbo
̧́ lu̧ nganıá̧
v. erıtu̧ message n. enyáwáligo
Mélanie n. Malanıá̧ messager n. omukwenda
mélopée n. omúkongomokê n. omútumwa
membre n. ekítámbo messages n. amagambú̧li ̧
̧́ ̧ ́ko
n. ekıtsu messe ̧́
n. emısa
même personne n. omú̧gimerera mesure n. omúléngere
n. omu̧ ́gi ̧merere n. endéngo
même si — momó- n. ekiréngo
— nginga n. omuléngo
menacer ̧́
v. erısamyasamyâ n. akátého
mendiant n. omu̧ sabi ̧sábi ̧ n. olubû
mendier v. erihéma mesurer n. obú̧pi ̧mê
mendier de la nourriture v. eríhóba ̧́ mi
n. emıpi ̧ re
̧
ménopause v. erísabúha v. erilénga

menottes n. ékánga ̧́ ma
v. erıpı ̧́
n. amanyotha mesureur n. omu̧ léngi ̧
n. omútámo métal n. ékyúma
mensonge n. amábéhi ̧ métis n. omú̧ku̧bé
n. emíbihire mettre ̧́ ra
v. erıhı ̧́
n. erímba ̧́ ̧nzıka
v. erıki ̧́
menstruation n. omukera ̧́ ̧tsıka
v. erıki ̧́
menteur n. omu̧ ́béhi ̧ ̧́
v. erılegemereryá
mettre au-dessus 233 montrer

v. erimoléka pron. ékyage


v. erítéka moineau ̧́
n. ákalındyetyê
mettre au-dessus v. erisulíka n. eki ̧sú̧
mettre bas v. eríbwabúla ̧́ ̂
n. ekısu̧
v. erihurumúra n. enzirámukinde
mettre de côté v. erihegúla mois n. omukera
mettre des pâtes v. eritotóla moi seul pron. i ̧ngyówene
mettre de travers v. eríhengéka moisi n. émbu̧ kákâ
mettre des étais v. erihandíra moisissure n. erihı
̧ ̧̂
̧ ri
v. eríkiki ̧ ryâ
̧ n. akámú̧mu̧
mettre la bière v. eríhongóla moisissure, rouille n. émbuhu
mettre sur les genoux v. erítambíka moissonner v. erigésa
meule n. olusô moitié adv. kítswe kya ndâ
n. olusó n. oluhánde
miel n. omusónge n. embíndi
n. obúki, óbúki molaire n. ekiyígo
mien — ómwage mollet n. émbu̧nda
mieux vaut — kitsiga moment ̧́
n. akatıta
mil n. obúlo, olúlo mon Dieu ! — íyoóo
n. obúlolô Monique n. Múnika
mil finement moulu n. obukwa moniteur n. omu̧nıtére
̧́
mil moulu n. óbukwa monnaie n. eyisímbi
milieu ̧́
adv. omó kátıkátı ̧̂ monstre n. omu̧ gu̧ ́rú̧gu̧ ru̧
mille n. ekígónyê ̧
n. ekinyawû̧
n. ólhufu n. ekitíkótiko
mille-pattes n. akambosô n. eritíngi
n. ekinyangóngólo montagne n. obukónzo
millet n. amalhû̧ n. ekitwâ

mince — akányohonyoho montée n. obwíruka

mine de sel ̧́ ebıho


n. ekıho ̧́ monter n. emísambire

minerai de fer n. erıbale


̧́ v. erihetúka

̧́
n. erıtále v. erihitúka
v. erirúka
ministre religieux n. esamba
v. erísámba
mirage n. ekítinga bagéndi ̧
monticule n. ekitúti
miroir n. ekitsatsamíro
montre n. esáhâ
misérablement adv. obúhanyahanya
montrer ̧́ su
v. erıbi ̧ ̧́la
mode de cheveux n. emítwana
v. eri ̧kanganıá̧
mode de coiffure n. emígémbere
̧
v. erikangyá
moelle n. omungoso
montrer v. erikangiríra
n. omungosô
montrer ̧
v. erikongonyâ
moi — i ̧ngyê
v. eri ̧sembyá
montrer du doigt 234 mouton

v. eri ̧yi ̧kanganıá̧ mot n. eki ̧nywâ


montrer du doigt n. omú̧sémbi ̧rya motif n. ekíréka
montrer les dents ̧́ ni
n. emısı ̧́ ̧ki ̧rya motocyclette n. ethu̧ku̧thú̧ku̧
̧ ni
v. erisi ̧ kyâ
̧ mots irréfléchis n. omútubugu
̧ kyâ
v. eritali ̧ motte n. engwándâ
v. eri ̧ti ̧ni ̧kyâ n. ekinóngwê
v. eri ̧ti ̧ni ̧nıá̧ ̧́
n. ekıtobu̧
montreur de doigt n. omu̧ ́sémbya n. ekítóle
moquer v. eríkéda n. ekítsulê
v. eríkeléma mou v. eridedemána
̧
v. erisekereryâ v. eri ̧tebu̧ lyâ
̧́
v. -erıtatyâ v. eri ̧totyâ
v. eri ̧tsomyâ v. eriyipotapóta
moquerie n. olusasasása mouche ̧
n. eyibhaka
n. oluséko ̧́ ́ki ̧
n. eyısu̧
morale n. ekíréka n. énzúki
morceau n. ekígómbo moucher ̧ ra
v. erimı ̧́
n. ekihánde moudre n. emíswere
n. ekihíndi v. erínóga
n. akákeke v. eriswâ
n. ekíkeke mouillé v. eribóba
n. ekítswê v. eritóta
morceau de bois n. omúkekérâ v. eritsápa
n. omúkómo v. eritsodóha
n. ómunda mouiller v. eri ̧bobyâ
morceau de métal n. ekibánde v. eri ̧tsapyâ
morceau de pot n. ekihása moulu n. emínogere
morceau de pot cassé n. oluyô mourir n. emíholere
mordre n. emílumangire v. eriboróga
n. emílumire ̧́ ̧ ́sa
v. erıdu
v. erílúma v. erigénda
v. erílumánga v. eríhóla
mort ̧́ ga
adv. ısi ̧ v. erikanúka
n. omu̧ ́holi ̧ ̧́
v. erıkwâ
n. olúhólo v. erílasukála
n. omúlasukalê v. erilekúla
mort brusque n. omúkánukire ̧́ nda
v. erıtı ̧́
mortier ̧
n. ekingyô mousse n. embu̧ hu̧ ́ma
n. omúsekúlo n. endéndéru̧
̧́ ndu̧ lıro
n. ekıtu̧ ̧́ moustache n. amasúlhúbha
morve n. omuhómbólo moustique n. eyisohéra
̧
n. emi ̧mıra
̧́ mouton n. émbu̧ ́li ̧
mue 235 Ndungo

mue ̧́
n. erıtonga mûre de ronce ̧́
n. erıkerérê
muer v. eryanu̧ lyâ mûrir v. erikóta
muet ̧́ ru
n. ekıkı ̧́ ̧ v. erítulagána
̧́
n. obu̧ ́kıru̧ v. eritulugána
̧́ ̧ru̧
n. ekıki v. eritutubána
Muhaso n. Muháso mûrir des bananes v. eritalíka
Muhesi n. Mu̧ ́hési ̧ murmure n. obu̧semebú̧li ̧
Muhima n. Múhíma n. omúsémebulire

Muhindo n. Muhíndo murmurer v. erıku


̧́ ̧ lhú̧ma

Muhongya n. Mu̧hongya v. erisemebúla


̧́ ̧bu̧ gangi ̧syâ
v. erıyi
Mukandirwa n. Múkándirwa
Musabuli n. Mú̧sabú̧li ̧
Mukira ̧́
n. omu̧ ́kıra
Musayi n. Mu̧ ́sáyi ̧
Mukumu n. Mú̧ku̧mu̧
muscle n. omú̧kı ̧̂
Mulakirwa n. Múlakirwa
̧́ sa
n. emısı ̧́
mulâtre n. omu̧ ́ku̧ bé
n. omú̧sısa
̧́
Mulekya n. Mu̧ ́lékya
musclé n. emíkákâ
Mulemberi n. Mú̧lembéri ̧
museler n. omúsasire
multitude n. obu̧lyagalyaga
v. erísása
n. óbutégánzika
musique, instruments de n. akadıngı
̧́ di
̧́ ̧
n. etsakatsaka
̧́ dı
n. edıngı ̧́ ̧̂
Mumbere n. Múmbére
n. eketekete
mur n. ekibhambási
n. enzénzê
n. ekidóngô n. akasumbasúmba
̧́
n. olu̧ hımbo
Musoki n. Mu̧ sóki ̧
n. eki ̧hi ̧ta
Musubaho n. Músubáhô
n. epambási
Muteti n. Mú̧téti ̧
n. ekisénge
Mutsuba n. Mútsuba
mûre n. omúlengekê
n. omúlengerê
mystère n. erifúmbu

N-n

nager v. eritsíga n. omudódoma


v. eritsíha narine n. omuhúli
nain n. omu̧ ́ku̧ ́si ̧ nasse n. engána
n. akákú̧si ̧ natte n. omúkékâ
̧́ ̧́sa
v. erıku n. ekirago
Nande n. omunánde nausée n. ekinungúla
n. omundánde v. erítsambatsámba
nanisme n. obu̧ ́ku̧ si ̧ Ndibito n. Ndibíto
narguilé n. omudódóma Ndungo n. Ndu̧ ́ngo
ne pas consommer 236 nourriture

ne pas consommer v. eri ̧thú̧lha n. engongolyô


ne pas être du nombre v. erısi
̧́ ̧gála n. éndu̧ ́mo

négligeable n. esambulhuma n. eri ̧yanga

négligent ̧́
n. ekılangu̧ noix de palme n. eripúlúngû
n. obu̧ yanga
négliger v. erigarámba
v. erigáya
nom ̧́
n. érına

̧́
v. erılenzyalenzyâ nombreux adj. ébingi
v. eri ̧pokyâ ̧ ̧ mikyâ
v. eritsu ̧

v. eri ̧yi ̧hu̧ ngetsyâ nombril n. omukúndi


neige n. énzururu nommer v. eryâhúla
nerveux v. eríwasawása non — ákye é
nervure n. omukóngómo — eyíhi ̧ eyéhe
n. ekílálâ — hâá

nettoyage n. akáhalúlo — iyéhe


— kóko
nettoyer v. eryêryâ
— wápi ̧
v. eríhíga
adv. eyéhe
v. eríhíha
v. erikoróra
non chéri — kwê támi

nettoyer l’anus ̧ ̧ ngu̧nıá̧


v. eriku non-civilisé n. omú̧yıra
̧́

neuf n. omwénda non-cuit n. omúthuru

neveu n. omúhára nonchalance n. omúkonongole


n. ómu̧hwa Norbert n. Noro

nez ̧́
n. énındo nostalgie n. omwéru̧

nicotine n. akálu̧mba n. olukándo


n. émbwéra
nid n. olutû
n. éngumbu
nièce n. omúhára
v. erikandíra
nier ̧́
v. erıkabhi ̧syâ
nôtre pron. ékyetu
noces n. obú̧herú̧ki ̧
nourrir ̧́ syâ
v. erıli ̧
nœud ̧́
n. engu̧ ́ndu̧ kıro
nourriture n. ebyályâ
noir — tsi ̧ tsi ̧ tsi ̧
n. omúbhándu
̧
n. omwinapi ̧
̧́
n. ebıbhasi ̧ryô
n. ómwi ̧ragu̧ lu̧
n. akabholholho
̧́ ̧ma
n. ekıri
n. omúkányo
n. eki ̧ri ̧pi ̧
n. éngerégésê
n. omu̧ ́tsi ̧li ̧
n. omu̧kopi ̧
̧ na
v. erikı ̧́
n. obwíkwiká
noirceur ̧
n. óbwiragu̧ lu̧
n. éngukubê
̧́
n. obu̧ ́kınê n. akályô
noircir ̧ nı
v. eriki ̧ á̧ n. omúnaga
noire ̧́ ̧
n. olú̧yıri n. ekipéndo
noix n. eribúlúngû n. epóso
̧
n. eringâ ̧́ si
n. ekıri ̧ rani
̧ o̧
nourriture à moitié cuite 237 œil

n. ebisibisî n. omurángu
n. ekíruma noyer ̧́
v. erısendyâ
n. omusámbírá ngingo nœud ̧́ ́ndo
n. erıku̧
n. endánda Ntonde n. Ntónde
nourriture à moitié cuite n. emıku
̧́ ̧ bırya
̧́
nu — ndú̧mbû̧
nourriture cuite n. obu̧ si ̧ta ̧́
adv. ırangaranga
nourriture de chien n. omútwéro nuage n. eki ̧tu̧ ̂
nourriture de maïs n. ebhunâ nudité n. óbu̧ su̧ nê
nourriture pas bien cuite n. omúthura nuit n. erítumbi
nourriture pour esprits n. amátoléro v. erihumbéra
nourriture pour travailleurs n. obú̧hıngi
̧́ ̧ ̧̂
v. erırâ
nourriture sans sel n. ebıtswanı
̧́ ̧́
rya nuque n. engóto
nous ̧
pron. itwê Nyabatende n. Nyábátende
nouveau adj. ekíhyakíhya Nyabingi n. Nyábingi
n. omúhyáka Nzama n. Nzáma
v. eritunúka Nzanzu̧ n. Nzánzu
nouvel habit v. eríkátha Nzereka n. Nzeréka
nouvelle n. omwátsi Nzuba n. Nzúbâ
n. omukya Nzyabake n. Nzyabakê
n. éngulu
nouvelles n. eríkuru

O-o

obéissance n. olúkengero obtenir le nombre requis v. erihi


̧ ndanı
̧ á̧
n. óbwowa Occident n. ebu̧ ́lengya
objet détaché n. ekíkonolê occupé n. ehilihili
objet oublié n. ekígarambwe occuper ̧́ tsu
v. erıyi ̧ ̧ lyâ
objet pour effrayer n. ekısayi
̧́ ̧syô océan n. engétse
objet, question — ki, ki ̧ octobre n. ekiháro
obliger v. eri ̧tandyâ odeur — tsu tsu tsu
obscurité ̧́
n. omu̧ hındani ̧a n. omúbebo
̧
n. ómwirímâ n. omúbéhere
n. ekikará n. ekikúmbo
̧́
n. obu̧ lımê n. akanyamulólóte
observateur n. omu̧ ́lébererya n. obúmba
observer ̧́
v. erıtsopolyâ v. erikumbíra

obstrué ̧ bána
v. erili ̧ odeur (agréable ou désagréable) n. ekibého

obstruer v. erihúnda œil ̧́ áméso


n. erıso

v. eríkangalamána ̧́
n. érıso
̧́
v. erıtangatanganıá̧ ̧́
n. erıkenge
œil malade 238 ordures

œil malade n. omúlali n. akanyú̧nyu̧


œil qui louche ̧́
n. erıkenge n. énzindabúlímê

œuf ̧ rátugu
n. eribı ̧́ n. enzwébê
̧́ pi
n. ekıpı ̧́ ̧
n. eríya
n. eríya n. epúlúngû
n. akararyô
offense n. omuketa
n. omu̧róbi ̧
ogre n. eri ̧kohô
n. omúsabásaba
̧́ mu̧
n. ekırı ̧́
n. ekísandê
oignon n. eronyê
n. ekísandé-ngali ̧ka
̧ ̧ ngú̧lhu̧
n. erithu
n. akásaramagánda
n. eri ̧tu̧ ngú̧lu̧
n. akasenzéra
oignon sauvage n. eri ̧rángâ ̧́ bhi
n. erısı ̧́ ̧
oiseau n. eryángétse n. omú̧simámbógo
̧
n. éduwéduwê ̧́
n. elısóle
n. akahongera n. ekíswíri
n. ekihulúla ̧́ káli ̧
n. ekısu̧
̧́
n. eyısowésowê n. omúsulê
̧́ ki
n. engánzabısı ̧́ ̧ n. ekísúli
n. akákolámátwı ̧̂ n. akasú̧ndi ̧
n. omu̧ kóngóli ̧kô ̧́
n. ekıtengya
n. omú̧ku̧béku̧bê n. omutikwâ
n. omú̧ku̧héku̧hê n. omútolo
n. akályamatólu̧ n. akatsyâ
n. akáli ̧syandê n. eri ̧yırı
̧́ ma
̧́
n. endégéyâ oiseau chanteur n. erısóle
̧́
n. éndekérâ ̧́
n. erısole
n. éndi ̧tırı
̧́ ̧̂
oiseau pêcheur n. akáróbi ̧
n. éndugula
oisif v. eígelegénga
n. éngongótérâ
okapi n. ekenge
n. énguka
n. éngunámíra
Olivier ̧́
n. Lıfe

n. éngurubébê ombre n. éki ̧tsu̧ ́tsû̧

n. akánómbi ̧ n. éki ̧tu̧ ́tu̧ ̂


n. akanyámálembe omoplate n. engémbe
n. akanyámálembe oncle n. nyókólúme
n. ekinyámátwetwê oncle paternel n. só múkulu
n. akanyamihóta n. so mulére
n. akanyándóto ongle n. olúnyála
n. akanyángê n. olúyála
n. enyaru̧ tu̧ tû̧ opinion v. eríyisubá-kô
̧́ ̂
n. akanyıbu̧
oppression n. obúkolobo
n. éki ̧nyıbu̧
̧́ ̂
orage n. erigúnda
n. enyónyu̧
ordures n. erikiro
oreille 239 paille

oreille n. oku̧ ́tû ouest n. obú̧lengya


oreille, maladie de n. enthelhebha Ouganda n. eBugánda
oreillons n. amasénga n. obugánda
orge n. ekisúsu oui — abhé
orphelin n. obu̧ ́ku̧ ́bi ̧ — ee
n. éngú̧bi ̧ — egâ
n. omú̧siwa
̧ — éngoó

orteil n. eri ̧nô — igâ, ingâ

n. erítû — yaá
adv. ingâ
ortie n. akasósóni ̧
n. obuyímbi
outil de fer tranchant n. ekigémbe

orties n. ékyatsinge outrageant n. emíhábire


̧
n. ebinyánzési ̧ ouvrir n. emípánzukalire

os n. amágála v. eri ̧hi ̧ndu̧ ́la

̧́ nza
n. erıkı ̧́ v. erikingukála

̧́ ̧ ́ha
n. erıku v. erikingúla

n. enyúnzu v. eripanzukála

̧
n. eritaka v. eriránga

̧́
n. erıtaraya v. eri ̧ri ̧bú̧la
v. eri ̧ri ̧bu̧ ngu̧ ́la
osciller v. eridínga
v. erisanzukála
̧ ngyadi
v. eridi ̧ ̧
ngyâ
v. erisengúla
oseille n. ekílengalenga
v. eritánda
oser v. erífurukúta
v. eritandamúla
v. erihiríka
v. eritandúla
̧́
v. erıpambalı ̧́
ma
v. eritangúra
osier n. eyísúli
v. eritubungúla
où — kuhi ouvrir les yeux v. erigatsangúla
adv. hayi v. eriharangúra
oubli — bwibya v. eríkabangúra
oublier v. eribirirwá ̧́
v. erıkabanguryâ
v. erítagalanwâ ouvrir violemment v. eritharúra
v. erítagalwâ ovulation ̧́ ̧syâ
v. erıhi
v. erítagangalwâ
oublieux n. omwíbirirwa

P-p

pagne ̧
n. ekikwémbe paiement dans un club n. epandê
̧́
n. epopolına paille n. esyómbúba
pagne noir n. omu̧tegú̧le n. obúnyátsi
paie n. omugemúlo n. ékisasakala
paiement n. obutsúra n. omúseke
paille à sucer 240 parler

paille à sucer n. ekınyu̧


̧́ ́nyo ̧́
n. erısoronyondo
paix — mirembe n. ekitû
adv. mbolere par terre — tundulu
n. obu̧hangámi ̧ parabole ̧́
n. akásımo
n. obúholo ̧
n. émisyô
n. obútekane parachever v. eríbugiríra
pâle v. eri ̧hıha
̧́ parapluie ̧
n. erimbú̧lhâ
palme n. eri ̧yanga parbleu (exclamation) n. batámi ̧
palmier ̧
n. eribóndo parce que adv. kundi
n. obubóndo n. kusangwâ
palper v. erímamáta parcelle n. olupángo
palpitation n. emıpı
̧́ kapi
̧́ ̧ki ̧re n. akátsáru
n. obú̧pıtsê
̧́ parcelle débroussaillée n. ekítemê
palpiter v. eri ̧hagúka pardonner v. eriganyíra
̧
v. erihahu̧ kyâ v. erisasíra
̧
v. eripapu̧ ́ ka v. erísasíra
v. eri ̧pi ̧kapıka
̧́ v. eriyigónga
v. eri ̧pıtsa
̧́ v. eriyigongagónga
v. eritsubungúka parent n. omú̧bú̧ti ̧
paludisme n. omu̧ku̧ngú̧lhu̧ parenté n. abátu̧nga
n. akapu̧ ru̧ ru̧ paresse n. obúgáta
n. omu̧ tsu̧ ́tsa n. obú̧lu̧ ndu̧
Paluku n. Palúku n. omúyisalagándo
pangolin n. akapanga v. erígatáha
panier n. eki ̧háni ̧ paresseux n. omudolhólho
n. ekíhingíro n. omúgáta
n. ekitíri n. omu̧ kódóhéryâ
n. olútswére v. erígáta
n. eritúba parfaire ̧́
v. erıkorokotsyâ
n. ekithúnga parfait — geregere
n. ekítúlu v. eríbuyiríra
panier de charbon de bois n. omú̧hıri
̧́ ̧ v. erígengagénga
panier troué n. omútobo v. eriluyiríra
n. omútobokê v. eriluyirirána
panique n. akahambáro parfaitement — pe
pantalon n. omumbunda parfum n. ebirása
n. omunzede pari n. omusígo
papier n. akarathási parier v. erisíga
papillon n. ekígurúgúnzu parler v. eryáhulána
n. ekígurúnyúnzu v. eríbhabhayíka
n. ekínyurúgúnzu ̧́ ̧ ́ga
v. erıbu
paquet n. omúhámbo v. erígagíra
parler fort 241 patate douce

v. erigambúla partie n. ekihánde


v. erihába n. akahíndi
v. erihahamúka partie non cultivée n. ebíherábíhera
v. eri ̧kanıá̧ partie inférieure du lit n. ekilambi
̧ ̧
ryô
̧́
v. erıkelebhyâ
partir v. erídaukála
̧́ ̧ ku̧mbıra
v. erıku ̧́
̧́
v. erıhongokyâ
̧ mbalı
v. erili ̧ ̧́
mba
v. eri ̧hu̧ lu̧ mu̧ ́ka
v. eri ̧sehyâ
v. erihungukála
v. erisobóla
partir avant l’aube v. eríhénda
v. eritakúka
partir tôt le matin v. eritsindúka
v. erítónga
v. eritububúla
partout n. áhosı ̧̂

v. eritubukána v. erítsungána

v. eríyikaragáta parturition v. eri ̧kú̧nda


̧́ kamı
v. erımi ̧ ̧́
ka pas n. omúbatúko
parler fort v. erihoromóka n. ekikâ

parleur n. omú̧sóbolya ̧́ ndo


n. ekıkı ̧́

parole n. omuhábo pas vrai — u̧wêsa

n. eki ̧nywâ passage n. omwehâ

paroles n. amagambú̧li ̧ n. omúlabire

n. emíhábire passage de rat n. omwéha


n. etsotso passage défendu n. omú̧ki ̧ryô
paroles insensées n. ebiturutúru passant n. omu̧ géndi ̧
paroles sans valeur n. ebimbákambáka passer v. erílába
n. ebithuruthúru v. erítwangána
part de nourriture n. eri ̧hu̧ ́lo ̧́
v. erıtwanganıá̧
n. ekísâ passer du temps v. erisíba
part de terrain n. engabíro passer la soirée ̧́ ̧ryâ
v. erıri
part de viande ̧
n. erigábo v. eri ̧yıri
̧́ ̧ryâ

partage n. emíbágire passer le temps v. erisibíra

n. omúbagúlo passeur n. omú̧sokya


n. omu̧ ́gábani ̧a patate n. éngorákórâ
n. obu̧ gábi ̧ n. ekíribwa
n. emígábire ̧ ̧̂
n. ekirı
v. eribága patate douce n. omuguma
partager v. eríbegúla n. ekihangabále
v. erigába n. engondóle
v. erigabána n. engóndoméryâ
v. erígegúla ̧́ ki
n. emırı ̧́ ̧
v. erisangíra n. ekirúnda
particule — ko, oko n. ekíswaba
particule de désignation — iyó n. ekíswagala

particule de peau n. akanyaméru̧ ̧́


n. enzu̧ ́namıryâ
patate non cuite 242 pencher

patate non cuite n. omúthura payer le tribut v. erihanúla


pâte n. ékyanga payer l’impôt v. erisóla
n. émbígâ payer une amende ̧ bu
v. erili ̧ ̧ ́ la
n. omúgále payer une dot v. erıtı
̧́ ta
̧́
n. ékihúmbara pays n. ekíhúgo
n. omúkányo
peau n. éngoba
n. obúndu
n. engóbi ̧
n. eryu̧ hu̧ ́lo
n. olú̧gu̧ba
pâte de banane n. akafu̧lû̧
n. olúhû
pâte de la veille n. óbumbúlâ n. ekíhû
pâte, restes de n. obúbhese n. engóba
patience (marque de sympathie) — hámale n. olúhô
patron n. omu̧ su̧ ngu̧ ̂ v. eri ̧yanu̧ lyâ
patte n. omúkóno peau de doigt n. akanyáméru̧
n. omulénge peau enlevée v. eri ̧tu̧ tu̧ kára
n. omúnóno peau, enlever v. eribongóla
̧́
n. erınónô peau enlever v. eritu
̧ ̧ bu̧kára
patte arrière n. omúhondo peau, particule de n. akanyaméru̧
patte de porc n. ekigére péché n. eri ̧lólo
pattes de rats n. esyóbhu̧nangu̧lyâ pêche n. omusóhe
Paul n. Pólo n. emísóhere
Pauline ̧́
n. Polına pécher v. eríkósa
paupière ̧́
n. ekıkoheryâ pêcher v. erílhóbha
pauvre n. omwága v. eríróba
n. egógoro v. erisóha
n. omukubíri pêcherie n. ómwalo
n. omú̧naku̧ pêcheur n. omú̧róbi ̧
n. enyamapyéke n. omu̧ sóhi ̧
n. enzáma peigne n. ekitsanúlo
pauvreté n. obusáma peigner v. eritsanúla
pavaner ̧́
v. erımenyamenyâ peindre v. eríháka
̧ bhu
v. eriyi ̧ ̧ lhú̧tha
v. eríhakaháka
̧́ kokolomyâ
v. erıyi ̧
peine n. obú̧gáli ̧
̧́ ku
v. erıyi ̧ ̧ tyâ
n. obú̧gáli ̧
paiement n. omúháko
pelage n. ekitangatánga
payer v. erigemúla
n. ekitsangarotsangáro
̧́ mbu̧ ́la
v. erıhu̧
Pélagie n. Bhelenzyâ
v. eriketá yomó yindi
peler v. eritánga
v. erilíha
pelure ̧́ mı
n. ekıti ̧ ryâ
̧́
̧ hi
v. erili ̧ kyâ
̧
v. eriríha
pencher v. eryégeméra
v. erigolóla
payer la dette v. erıtu̧
̧́ ́ha
pencher 243 peur

pencher v. eryu̧ náma perles n. obusángâ


pendre v. erihaníka permettre v. eríhamúla
̧́
v. erılelémba perroquet n. éngongótérâ
̧́
v. erılelembyâ n. éngongótéra
̧́
v. erırerembyâ n. akasúku
pénétrer v. erîngíra persévérer n. omu̧hatikáni
̧ ̧
pénis n. obú̧sóni ̧ v. erihatikána
n. esúlu v. eríyitsínga
pensée n. obu̧léngekanyâ ̧́ wati
v. erıyi ̧ ̧
kanıá̧
n. obu̧ léngekani ̧a persistance n. omu̧kú̧lo
n. omu̧ ́léngekénıá̧ personne non royale n. omúgunda
pensées ̧
n. amaganiryô perturbé ̧́
v. erıhangyahangyâ
penser v. eri ̧gani ̧ryâ perverti v. erítswekeréra
v. eri ̧lengekanıá̧ pervertir ̧
v. eritswekereryâ
pension n. epasyô ̧́
v. erıtswekyâ
percer v. erisónga pet n. emínyambire
percher v. eriyisindíka n. ekínyámbo
perchoir n. akátálikirira n. ekíyiha
n. omútanda péter v. erínyámba
perdre v. eríhéra v. eríyihâ
̧́
v. erıheryá petit adj. ekíkê
v. eri ̧lıka
̧́ n. obú̧ku̧ hi ̧
v. erítála n. omulére
̧́
v. erıtalyá n. akályoto
̧
v. eritogotyâ n. akányege
v. eritsíka n. ahányohonyoho
̧ kyâ
v. eritsi ̧ n. akányotonyoto
perdre dents de lait v. erıku̧
̧́ kyâ n. epísipísi
perdre la croûte v. eríhonokála n. ekitulége

perdrix n. engwáli petit marteau n. órwasákâ


n. omukúhe petit pois n. eki ̧tsali ̧
père n. íse petitesse n. obúkê
n. iyó sô petits pois n. omu̧pepyô
n. tatâ peu — hákê
père de famille n. omútekê adj. ekíkê
perfidie n. omúkíto adv. ahákê
périmé n. engondê peu tranchant v. erıtu̧
̧́ ́ha

périr v. eríhéra ̧́ hangyâ


v. erıtu̧

perle n. olúgótse peur n. émbeherwa

n. éngwángi ̧ n. akahambáro
n. olusángâ n. éngitsi
n. olutsopa n. esakasaka
peureux 244 placer

n. óbúba pierre du foyer ̧́ ga


n. erıhı ̧́
peureux n. ómúba pierre pour moudre le mil n. éngasıryâ
̧́
peut-être — bhámu̧ ́hwâ piétiner ̧ noléra
v. erihi ̧
— kwá múhwá v. erilyáta
— mbwíno v. erilyatíra
adv. kwómú̧hwâ pigeon ̧́ ̧ ku̧
n. ákalıku
adv. mbíno n. epi ̧tsô
photo n. efothô pile ̧
n. ekigáhia̧
photographier v. erífatúra n. obukanyiramunga
v. erífyethúra piler ̧́ mu̧ ́la
v. erıhu̧
v. erífwathúra v. erithúda
pian n. ekíharútsi v. eritwánga
̧́
n. ekıharú̧tsi ̧ pilier n. ekíkingi
n. ekínyóra n. engúsu
pic n. engóndo n. éndu̧ yi ̧
pièce n. ekibhandíko piller v. erinyéga
pied n. ekisándo pilon n. omutwangíro
pied, maladie de n. esyonzándo n. omu̧tu̧ndú̧li ̧
piégé ̧́ ́ka
v. erısu̧ pincement n. emísunire
piège adv. mu̧su̧ni ̧ n. ekísúno
n. omúbanga pincer ̧́
v. erımati ̧ryá
n. omugóna v. erínyóta
n. omúgúli v. erínyotongóla
n. ekyóna v. erísúna
n. éki ̧ri ̧ndi ̧ko v. erisúra
n. ekítego pinces n. epénzi ̧
n. omuthéko pintade n. engánga
n. ekíyimbya pipe ̧́
n. ekıko
piéger v. erigóba n. énaga
v. erítéga pirogue n. óbwáto
piéger le voleur v. eríheréka n. omuhê
piégeur n. omu̧ ́téyi ̧ pis d’animal n. omusónga
Pierre n. Pétere pisser v. erikoyóla
pierre ̧
n. eribwê pitié n. obu̧ganyıri
̧́ ̧
n. engóga n. obu̧lıge
̧́
n. engogéro place n. ekíbute
n. ekigogéro
place devant le foyer n. omú̧hita
̧
n. ekígotoléro
place pour prier les esprits n. omútwangíngo
n. éngu̧lıngo
̧́
placenta n. ekíti
n. éndondoléro
n. ekítsímo
n. Kíhára
placer v. eríbalíka
pierre d’achoppement n. ekıtwi
̧́ ̧kalíro
v. erítéka
placer de côté 245 plante médicinale

̧́ ̧tsıka
v. erıtsi ̧́ n. elengalénga
placer de côté v. erihungúla n. omúlyánzúki
plafond n. obhulafô n. omulyatira nzógu̧
n. olútwê ̧́
n. akalıge

plage n. omukokoro n. akalindihámba


n. embangúlâ
plaider v. erísámba
n. embolhogo
v. erítónda
n. endétsa
̧́
v. erıtondesyâ
n. éngurúgúsu
plaidoierie v. erısambi
̧́ ̧
syâ
n. akanyámátê
plaidoyer n. emísambire
n. akanyamukúnde
plaindre v. eríhúma
n. akanyangúmanya
v. erirutwâ n. esyonyegére
̧ hanı
v. eriyi ̧ á̧ n. enzumbu
v. eri ̧yi ̧nekyâ n. akárógonyê
plaine n. eri ̧bánda ̧́
n. erısakale
̧
n. eribhetyô ̧́
n. erısésa
n. erirúngu ̧́ ̧raho
n. ekısi
plaisanterie n. eri ̧bhéndê n. omúsolanindi
n. olunége n. akásosóni ̧
n. ekísanda ̧́ ̧ mbu̧
n. ekısu
plaisir n. ekítsemesyô ̧
n. ékitasi ̧
mba
planer v. eriléra n. omutémbe
planificateur n. omú̧saku̧saku̧ n. emu̧ témbekali ̧

plant n. omu̧rubhaıni
̧́ ̧ n. eki ̧témbekali ̧
n. eki ̧témbekalya
plantain n. ekihúmbê
n. amatengéra
̧
n. ekingalu̧
̧́ na
n. ekıtı ̧́
plantation n. ekíbibe
n. omútondotondo
plante n. akábhu̧ nwê
n. omutsámbere
n. émbwerérê
n. olu̧ tu̧ mbwê
n. émbuhérére
n. oluyúmbu
n. émbuhérérê
n. ékyungúlúlu
n. olúbunanga
n. omúyilásírâ
n. omugombwê
plante n. ómu̧nyú̧ w'émbene
n. eki ̧handaku̧ ́lhu̧ ̂
plante épineuse n. endu̧ lu̧ tú̧lu̧
n. ekikányâ
n. engátikatikâ
plante médicinale n. ékyangúlúlu

n. ekikoka n. omu̧bábálı ̧̂

̧́ ̧ bebe
n. erıku n. akábanyámbwâ

n. omukwerekwére n. olúbátu

n. eki ̧kú̧mbo n. omú̧bi ̧ri ̧ri ̧


̧́
n. omú̧bu̧ lárına
n. omúkúyu
n. akalandalánda n. omugarámba
n. ekihambángíma
plante parasite 246 plier

n. omuhangámbógo n. esupa
n. ekihángo n. obú̧su̧ ́su̧
n. omúherehere n. ekitahura
n. ekihókólo n. omutalala
n. omuhúnga n. omútangályúba
n. akakálhásu̧ n. ekítenende
n. omukarakára ̧́ ̧ lhanga
n. ekıthu
n. omúkelekele n. omú̧tóndi ̧
n. akákindá bálúme n. omútsawángíma
̧́ bya
n. erıku̧ n. akátsi ̧boro
n. omu̧ ́ku̧ bókú̧bo ̧́ ̧lı ̧̂
n. omú̧tsıki
n. obúkû n. omutsungangámbo
̧
n. ekilagû̧ ̧́ ̧́tsi ̧
n. ebıtsu
n. omulalika n. akayumbuyumbu
n. ekilanga butála plante parasite n. omúsabúkâ
n. omúlíbáhasa plante sauvage n. olutémbe
n. endengwe planter v. erihánda
n. éndwágo v. erihéra
n. énduta v. eritsímba
n. éngaka
plantes n. ómwáka
n. éngote
plantes de marécages ̧́
n. erısésa
n. engwénye
plaquer v. eríbhatíka
n. éngúla
̧́
n. omu̧ nımba
plat n. olukera

n. enyabokyô plateau n. ekibámbáli

n. akanyamasyáno n. obulámbo
n. akanyámátê plateforme n. obútara
n. akanyangumbáni n. erihyâ
n. omunzobonzobo plein — hu̧ lu̧ hu̧ lu̧
n. ebyobyoro v. erítwâ
n. ekipanza v. eriwatéya
n. omu̧ pi ̧ki ̧ pleine n. eki ̧bétyâ
n. erwésê pleurer v. erílasúka
n. ámasakalê v. erilíra
n. ekísambányúmu v. eriríra
n. amaséka v. eriyiriríra
n. omu̧sobyô pleurs n. ekiríro
n. omusóga
pli ̧
n. ekibhu̧ ́ku̧
n. omu̧ sólólu̧
n. omú̧kú̧nyo
n. omúsombo
plier ̧́ ̧ nyire
n. emıku ̧
n. omu̧ ́sónıá̧
̧́ ́nya
v. erıku̧
n. ómu̧ sónıá̧
̧́ nga
v. erılı ̧́
n. akásosónıá̧
̧́
v. erılínga
n. omú̧su̧bu̧lya
plisser un habit 247 pont

plisser un habit v. eritúna n. endakála


plonger v. eri ̧du̧ du̧ ́ma n. éndótsi

pluie ̧́
n. émbıgâ n. enyámútutu

n. émbú̧la n. énzungule
n. akátóli ̧
pluie, annoncer v. erihímba
n. akátótsi
pluie, faiseur de n. ómwıni
̧́ ̧
n. omutuna
plume n. ekyéya
poisson séché n. omúkólo
̧́ ̧ ́pa
n. ekıpu
poitrine ̧́ ̧ ́ba
n. ekıku
plusieurs — kangi
poivre n. akámu̧ralya
plusieurs tours — embíríri
n. epi ̧li ̧pıli
̧́ ̧
pluvieux n. obwisegese
poivron ̧ pı
n. epiri ̧ ri
̧́ ̧
poignée n. erítsúndo
policier ̧́ ̧
n. omu̧ pu̧ lısi
poil n. olwéya
poliomyélite ̧́
n. erıhenenge
̧
n. emongimongi ̧
n. amáhenenge
poil sur orteils n. enyakurimba
polir v. eríhála
poil des oreilles n. embanowa
v. eríhalúla
poils n. obwéya ̧́
v. erıhalu̧ likyâ
̧
n. oluyímbi ̧
v. erinyorosyâ
poils de maïs n. obúnyúnzu pomme d’Adam n. erıku̧
̧́ ́ndo
poils pubis n. esyondyô pomme de terre n. eribhoro
̧
poils sur la poitrine n. obulhalha n. eri ̧bhorothási
n. oburara n. omu̧ dáyi ̧
point de, être au point de v. erısı
̧́ ga
̧́ ̧
n. ekidayi ̧
point noir n. akálembéri ̧ n. ekidekura
pointe n. obusongéra n. ehu̧rú̧ma
poireau n. eporô n. éngwethese
n. eri ̧tu̧ ngú̧lu̧ n. embalamyâ

pois n. omu̧pepyô n. éngalagándírâ


n. enyábírenge
poison n. óbwénda
̧ balha
n. ekinyi ̧
n. akaruho
n. epu̧rıka
̧́
n. obúti
n. esénzi ̧
poisson ̧́
n. erıgóle
n. erindíwa
n. eríhérê
n. ekitsungu
n. ekíhéte
n. eki ̧tu̧ ́si ̧
n. ehondwê
̧́ ra
n. ekıyı ̧́
̧́
n. eyısombi ̧
pondre v. erilekéra
n. omukobu
v. erílekéra
̧
n. erikokê
̧́
v. erıtwâ
n. omúkólwa
v. eriyâ
n. embondwê
v. eriyâ
n. embunge
n. omunáma
pont n. ekilálo
porc 248 poussière

porc n. engulúbe pot dur n. éngarwê


n. ekwabha potage n. omúkubi
n. eku̧ ni ̧ha potier n. omú̧bú̧mbi ̧
n. enthaku̧ ́ri pou n. énguha
porc-épic n. eyi ̧séngi ̧ n. ekisido
n. endi ̧ko n. énda
n. éndi ̧ko pouce n. ekíkúmo
n. étsi ̧tsa
poule ̧́ ́ti ̧
n. erıbu̧
porte n. óbwingiríro
n. éngoko
n. olú̧kyó n. omu̧pyége
n. omulángo
poumon n. ekiháha
n. omulhángo
n. ekíháha
n. olú̧yi ̧
poumons n. amahúha
porte de bercail n. ekíkirágâ
pour le lavement n. omúlíbu
porte en roseaux n. eriri
̧ mbo
̧
pour moi pron. ékyage
porte-monnaie n. epotomoni ̧ô
pour que — kúmbe
porter v. eríbagalíra
pour rien — busâ
̧́ ̧ ndabu̧ndyâ
v. erıbu
pourchasser ̧́
v. erıtabatabanıá̧
v. eríhagáta
̧́
v. erıhagatyâ
pourchasser un gibier v. erıtengyá
̧́

v. erihéka pourri n. ekíswa

v. eri ̧ku̧ ku̧ ́ma pourrir v. eribóla


v. erílhulhúmba v. erihónda
porteur n. omu̧ héki ̧ ̧
v. erihondyâ

portion n. eki ̧tıngu̧


̧́ v. eríswága
v. eríswayíra
portion de pâte n. omúbangu
pourriture n. ekıhondéryâ
̧́
poser v. eríbíka
n. ekihóndo
v. erítóma
poursuivre v. eríkwáma
posséder v. eríbologónda
v. erílandamiríra
v. eríhínga
v. eriharáta
possession n. olúhangirwa
v. eritánda
postérieur n. óbwína
pousse n. éndókwê
pot n. omugéro
pousser v. eri ̧bi ̧gabıga
̧́
n. éngu̧mbê
̧ ̧ miryâ
v. erigu ̧
n. eríhungu
̧ ̧ ́na
v. eriku
n. ekímbungu
v. eritumbururúka
̧́ ́ga
n. ekımu̧
v. eryu̧ gu̧ mi ̧ryâ
n. omúnaga
pousses de pomme de terre n. amasása
̧́
n. erırega
n. eki ̧saháni ̧
pousseur n. omu̧ kú̧ni ̧

n. omu̧sınga
̧́ poussière n. obukúngu

n. akatsopolo n. olhu̧ mbo


n. embúmbúli
poussière stagnante 249 promenade

n. enúndu presser v. eríbatangúka


n. olu̧ tu̧ tu̧ ̂ ̧ máta
v. erihi ̧
n. ólu̧ mbú̧mbu̧ ̂ ̧́ ̧ri ̧ri ̧kanıá̧
v. erıhi
poussière stagnante n. olú̧mbu̧ v. eri ̧hu̧ hú̧ka
poussin n. akapyégê v. erisóka
pouvoir n. obu̧ tóki ̧ v. erithúna

pouvoir terrible n. obutsibungâ v. eritúga


̧ ̧ tangyâ
v. eritu
précéder v. erítánga
̧ ̧ tyâ
v. eritu
précipice n. ekíkwanga
pression n. akapepyô
n. éngwangwa
prêt n. omubwéko
précipiter v. eri ̧hagu̧ kíra
v. erisahukíra
prêter n. emíbwekere
v. eribwéka
prédestination n. obuhángwa
prêtre n. omúkára
prédestiné v. erihangwâ
n. omúkara
préféré n. ekíméme
n. omúpe
n. ekítága
prêtresse n. embándwa
préfixe — eki-
prêtrise n. obúpe
préf. é
prévaloir ̧ kakami
v. eriyi ̧ ̧ ryâ
ri ̧
préfixe bu- — obu-
prévoir n. omúléngerere
préfixe de classe 12 — aka
v. erilengeréra
préfixe de direction — e
prier v. erígómba
prélever v. eríkorogóta
v. erísába
prématuré n. omu̧ lwandâ
v. erisóma
prendre v. eríbagúla
prière n. emísábê
v. eríbháka
n. emísabire
v. eríbholhobhónya
n. esálâ
v. eríbotoléra
prières n. emísabê
v. erihámba
prison ̧́ ̧
n. omú̧lıki
̧̂
v. erımyâ
v. erítwála
prix n. obú̧gú̧lya

v. erítwalanıá̧ procédure pour réussir n. obúgéndero


̧ ̧ tú̧ma
v. eritu procréer v. eríbúta
v. eriyigangíra v. eríbututúla
prendre en considération v. erítsomána produire v. eríkwíka
prendre feu v. erigulumíra v. erítúnga

prendre par la bouche v. erisaswâ produire des fruits v. erihéta


préparer ̧́ ̧ni ̧ryâ
v. erıbi professeur n. omú̧kángiri
̧ rya
̧

près de adv. aháku̧hiku


̧ ̧ hi ̧ professorat n. obú̧kángiri
̧ rya
̧

n. háku̧hi ̧ profondeur n. óbwongobere


n. aháku̧hi ̧ progéniture n. éngula
pressé v. erítabagána n. obú̧lania̧
pressentir v. erítingiranwá promenade n. olúbungíro
promenade sans but 250 quémander

n. omúbúngo protéger ̧́
v. erıkaki ̧ryâ
n. omúdangwa ̧ ketsyâ
v. eriyi ̧
n. omúkobho proverbe ̧́
n. akásımo
n. omúlendéro n. obúsindi
promenade sans but n. omúsirisíto n. omú̧syô
promener v. eríbúnga provision n. endánda
v. erígalagánda provisions n. embikyô
̧
v. erigendagénda provoquer v. eryendyâ
v. eríkóbha v. erítengúla
v. eríkobhakóbha v. eri ̧tsotsomereryâ
v. erílendéra v. eritsotsomyâ
̧́
v. erılenderyâ
provoquer nourriture v. eríhamúla
v. erísirisíta
prudemment — kıbu̧
̧́ te bu̧ tya
v. erísiriyíta
puanteur n. ólu̧ ta
̧́
v. erıyénga
̧́
v. erıyengayénga
puer v. eríyitulíra

v. eríyikendéka puiser v. erítéha

promeneur n. omú̧lendéri ̧ v. erítehúla

promesse n. emíláganire puissant n. emíkákâ

n. amalagáno punaise n. enyu̧ ́ma

promettre v. erilagána punir v. eríkangátsa

promouvoir ̧́
v. erısenzebetyâ v. erisuyíra

promptement n. omúsitukire pupille de l’œil n. ákalángira

prophétie n. eyi ̧sambyô pur v. eritukúra

propre v. eryêrâ pure n. éngwi ̧ri ̧kwi ̧ri ̧

v. erithakátha purifier v. erítambíra

v. eritukúra pus ̧́ ra
n. erıhi ̧

propreté n. óbwéru ̧
n. amáhira

prostituée n. eki ̧maráyi ̧ pygmée n. omúsumba

n. omumbalháka pyrèthre n. eki ̧léthi ̧


n. omusango n. ebi ̧léti ̧
Protais n. Porotô python n. énzirámírâ

Q-q

quand adv. énginga que — ko


quantité n. embígâ — oyo
n. ekihúnzê — yo
n. omúsamátâ que v. ati, uti
n. omu̧ tóbu̧ quelque n. ekírébe
quatre ̧́ ̧ ebhíni
— ıni quelqu’un n. lébe
n. ebhíni quémander v. erihéma
quereller 251 raser

quereller v. erínegéna qui — iyóndi


̧́
v. erınegenı á̧ — níndi
questionner ̧́ lyâ
v. erıbu̧ — yu
̧́
v. erısosotyâ quitter v. erihandukála
queue n. omúkíra v. eríkitíra
n. obu̧séru̧ v. eri ̧lwâ
n. ekiyónga v. eryógokála
queue de banane n. endónga quitter les champs ̧́ lu̧ ́ka
v. erıku̧
queue de patate douce n. endónga quoi ambu̧ ́ki ̧
queue de serpent n. obusolo

R-r

raccommoder n. omulándo v. eríbugúla


raccourci ̧
n. akathirísa v. eríkúka

raccourcir v. erıku̧
̧́ hyâ v. eri ̧songasongyâ

̧́ kehyâ
v. erıku̧ v. eri ̧songyâ
v. erítóla
racine n. ekihánda
̧
n. erihánga
rameau n. ekikíndo

n. ekíkondo n. eki ̧kíndo

̧́ ̧
n. omu̧ ́lıhi n. ekísanza

̧́ ̧ ̧́
n. erısanza
n. omu̧ lıhi
racine comestible n. obukekéra ramener ̧́ ̧ nu̧lyâ
v. erıbu

racine de bananier pourri n. ekítambala ramollir v. eridónga


v. erihúnda
racine de paille n. engóto
ramper v. eri ̧ku̧ lu̧ lu̧ kyâ
racler ̧́
v. erıkorombotyâ
̧ ̧ ́ ma
v. eriku
raconter v. eríhénya
v. erilandalánda
v. erísénya
rangée de dents n. omú̧kengelya
̧́ ́la
v. erıtu̧
v. eriyâ
rapidement n. ámahírâ

ambwee rapidité n. obwángu

radio n. ekínimba rappeler v. eribúka

n. eradi ̧yô v. eri ̧bu̧ kyâ

radoteur n. omú̧tu̧ngania̧ ̧́
v. erıtengyá
v. eryambu̧ kyâ
raffiner v. erítwâ
rapetissement n. omúkehere
rafler v. eri ̧hu̧ ́nga
rapport sexuel v. eríkakulána
raie n. omulénda
rarement — kwángu
raies n. amalénda
̧ myâ
adv. tsitsi ̧
raison — ekyaleka
rasé n. éngu̧ bu̧
n. obu̧ ́si ̧nganê
̧́ ̧ bu̧kála
v. erıku
ramasser v. eríbóta
raser v. erigémba
rasoir 252 récompense

v. eríhalúla n. endólo
̧́ bú̧la
v. erıku̧ n. éndolo
rasoir n. olugémbe ̧́ ̧tsa
n. eyıtsi
n. eki ̧thıbho
̧́ n. ekítwámúsánzi
rassasié v. eríbelegénda n. akáyege
v. eríbhínda n. akayori ̧
v. erigomóka rat, sentier de n. omwehâ
rassasier n. óbwogu̧ tê rate ̧
n. éndiko
v. erigonéra rater v. erihína
v. eri ̧goneryâ rater v. eripéta
v. eryôgu̧ ́ta rature n. éngorosya
rassemblement n. omu̧hindáno
̧ raviver v. eriganúla
n. emíkumire rayon n. amasáláli
rassembler v. erikongóla rayon lumineux n. omu̧ sáláli ̧
v. eríkúma n. omusáláli
v. eríkumakúma
rayonnant v. erítsangatsánga
v. eríkumakumíra
rebondir v. erídálha
v. eríkumúla
réceptacle en bois n. omu̧linga
̧
̧
v. erisongasongeryâ
recevoir ̧́
v. erıkokyâ
rat n. embéba
v. eripokéra
n. émbebahene
n. émbutwê
recevoir des visiteurs v. eri ̧hi ̧kyâ

n. ekígáni recevoir un visiteur v. eri ̧habu̧ kyâ


n. engotsi ̧ réchauffement ̧́ ̧ hire
n. emıhu ̧
̧
n. erihwényê n. óbwotere
n. ekénya réchauffer n. omú̧hu̧hya
n. omukora récipient n. ekíbindi
n. omukumbi n. éndogoba
n. akályámbóno n. eki ̧tsu̧ ́mbi ̧
n. éngótsi n. ekitsumbíro
n. ekinyábwerere récipient vide n. omúkongoto
n. omunzanda récolte n. epónolya
n. omuroma
récolter n. emísólomere
n. eri ̧sáka
v. erihulúla
n. eri ̧sáka
v. eríkwangúra
̧́
n. erısáka
v. eryôhâ
̧́ la
n. ekısu̧
v. erisóla
n. erisúngu
v. erisolóma
n. erisúngu
récompense n. omugéra
n. omúsúsu
n. obú̧gérya
n. ómutabuka
n. omúgosólo
n. akathera
n. ekíhémbo
n. oluthera
n. obú̧kalángi ̧
récompense d’avoir égorgé 253 remonter

n. obu̧ kóthi ̧ regarder n. emílalamire


n. émbu̧ lu̧ lu̧ kya ̧́
v. erıgosyâ
n. eyísegúla v. eri ̧hu̧ bhelelyâ
récompense d’avoir égorgé n. obúkérê v. eríkéba
récompenser v. eríhémba v. eríkebéra
reconnaissant n. eríbuku ̧́
v. erıkebu̧ li ̧ryâ

reconnaître v. eriminyeréra v. eríkengemeréra


̧́
v. erıkengemereryâ
recueillir l’eau de pluie v. erílekéra
̧
v. erilebereryâ
reculer v. erisegéra
̧
v. erilebyá
redevance n. éngému
v. erilóla
redresser v. erigolokála
v. erisamalíra
v. erigololokála v. eri ̧samali ̧ryâ
v. erígombóla v. eri ̧tsıpa
̧́
v. erígotóla v. eritubungúra (améso)
̧́
v. erıhanganı á̧ v. eritungeréra
v. eríhengemúla v. eríyikebéra
̧́
v. erıkokolomyâ v. eríyikotakóta
v. erilungukála v. eri ̧yi ̧loleryâ
v. erilungúla ̧́ ̧tegereryâ
v. erıyi
redresser pénis ̧́
v. erılangyâ regarder dédaigneusement ̧́
v. erıkedu̧ ́la
réfléchir v. eri ̧lengekanıá̧ regarder en haut v. erílaláma
réflexion n. omu̧ ́léngekénıá̧ régime de bananes n. obúbugu
réflexive, marque — yi Régine ̧́
n. Rotsına
refrain ̧ ri
n. ekiki ̧ ryô
̧
régner v. erísínga
refroidir ̧́
v. erıholokyâ v. eritabála
v. eryu̧hu̧hiri
̧ ryâ
̧ regretter v. eritabúka
refuge n. obúsagíro ̧́ ku
v. erıyi ̧ ̧ byâ
n. oluyikungíro rein n. émbi ̧ko
refus n. omúkágo reine n. omúgóle
refusé n. omúgánwa rejeton n. ómu̧tswándına
̧́
refuser v. erigána relation de conjoint n. obubhóndê
v. eriganíra
relation parentale n. obúhára
v. erigáya
reluire v. eridedéma
̧̂
v. erımâ
v. eríkóma
v. eríkága
remboursement v. erıtu
̧́ ̧ hyâ
v. eríkúma
v. eripenéha
rembourser v. eri ̧li ̧mu̧ ́la
̧́
v. erıtúha
v. eritsubungúra
v. eriyihandikiríra remède n. obúsaki

v. eri ̧yıra
̧́ remerciements n. óbwasi ̧ma
regard n. ekítsule remettre ̧́ ̧ byâ
v. erısu
n. ekítsulê remonter v. erigeréka
rempli 254 respecter

rempli adv. ndulinduli repassage n. emíkomere


v. erítswága repasser v. eríkóma
remplir v. eri ̧gu̧ máta repentir v. eritsíra
v. eryôsú̧la répéter v. erísúba
v. eryósu̧lyâ répondeur n. omú̧su̧ bya
v. erirumbíka
répondre v. erihúna
v. eri ̧tsu̧ mi ̧ti ̧ri ̧ryâ
̧̂
v. erıtába
remplir de nourriture v. eri ̧bhu̧ bhu̧ thyâ
v. erîtába
remplisseur n. ómwosu̧ lya ̧́ ̧ byâ
v. erısu
rémunérer v. eríhémba ̧́ ̧ biryâ
v. erısu ̧
renard n. akábundu repos n. eri ̧kweta
n. akanyámírenge reposer n. emísyalagandire
n. omunyerére v. eribumbubána
rencontre n. embandáno v. eriluhúka
rencontrer v. eribandána v. erísyalagánda
v. eryéganıá̧ reprendre v. erísubíra
v. eri ̧hi ̧ndána réprimande n. omú̧hándu̧kirya
v. erisangána réprimander ̧
v. erihandu̧ kyâ
rencontrer un esprit v. erítingwâ ̧́
v. erıkabakabyâ
rendre l’eau trouble, sale v. erıtabu̧
̧́ ́la v. eríkubúla
renommée n. engurámo v. erinaníka
n. éngulu répudiation n. omúkomólo
v. eríkumayíra répudier v. eríkomóla
rentrer v. erísubúla réputé v. eryu̧ ngu̧ ́ma
rentrer chez soi v. erılumbu
̧́ ̧ ́ka réservoir n. eli ̧sérefu̧
v. eritáha ̧
n. eliseri ̧
fáli ̧
renversement n. obúkubhítho résidence ̧
n. ekikáli ̧
renverser ̧́ nda
v. erıkı ̧́ n. omukóndo
̧́
v. erıkínda résidence des beaux-parents n. obúkwé
v. erílengúka résidence du roi n. ekikáli
v. erítegúla
résidu de canne à sucre n. omúkámbi
̧́ lıka
v. erıtu̧ ̧́
résidu du sorgho n. énganza
̧́
v. eryu̧ tıka
résigner ̧ su
v. eriyi ̧ ̧ myâ
répandre v. eribwága
résistance n. obúkalikáli
v. eri ̧bwayâ
v. eríbugabugána
résister v. erihála

v. erigeragerána v. eríkalakála

v. erinyága v. eriyihandíka

v. eritswága respect n. obúkengê

v. eri ̧tswayiâ n. óbutakenga

réparer ̧́
v. erıkokotyá respect, manquer de v. eribága

repas de plantains pilées n. eri ̧thú̧mâ respecter v. eríkénga


respirer 255 rival

v. eri ̧si ̧kyâ rêve n. enzóli ̧


respirer v. eri ̧si ̧si ̧kána réveiller v. eríbúka
ressembler n. emísósanire ̧ si
v. erisi ̧ mu
̧ ̧ ́ka
n. omú̧sósekania̧ v. eritsumbúka
v. erifanána révélation n. emıku̧
̧́ mbu̧ li ̧re
v. erilingána révéler ̧́
n. emısonokeryô
v. erisósa ̧́ mbu̧ ́la
v. erıku̧
v. erisosána v. eri ̧li ̧bú̧la
v. eri ̧sosekanıá̧ ̧́
v. erısonokyâ
v. eri ̧sosyâ ̧́
v. erıtonokyá
ressusciter n. emísubire revenir ̧́ nu̧ kála
v. erıbu̧
v. eri ̧lu̧ bu̧ ́ka ̧́ ̧ nú̧la
v. erıbu
v. erísúba rêver v. erílóta
reste ̧ yâ
— hakisı ̧́
rhubarbe n. ekitsukuru
̧́
n. ebısakı ̧́
ryâ
rhume n. ekihínzi
̧́ ̧gali ̧ryô
n. ebısi
n. ekinyamuhimba
reste de bananier n. ekítsembo
richesse n. endúndi
rester v. erísáka
ricin n. émbóno
̧́ ̧gála
v. erısi
n. ethóndo
v. erisingáma
ricinier n. émbóno
rester coi v. eríyoméka
n. obúbóno
rester fixé v. eriyitsímba n. olúbóno
restes n. omu̧ lyange ridicule n. omutúmbúlwâ
restes de blé n. ekítwetwê ̧́ tahu̧ tyâ
v. erıhu̧
restes de nourriture n. ebısakasakı
̧́ ̧́
ryâ ridiculiser v. erihenenúla
restes de pâte n. obúbhese rien — busâ
n. obutotólo — ki ̧
restituer la dot v. eri ̧ri ̧mú̧la adv. papî
retard v. erítselewâ n. ékoroto
retarder ̧́ ̧ myâ
v. erıtsu n. epapî
retenir v. erisinzimíra n. buyíra

retirer v. erihigukála rigide v. eríkangagatána

retour n. emísubulire rigole ̧ ko


n. ekirı ̧́

retourner ̧́ ndu
v. erıbi ̧ ̧ kyâ rigoles, creuseur de n. omú̧tú̧li ̧
v. eríbindúla rire n. amaséka
v. erihindúla n. emísékere
retourner mottes de sol v. erítsulíka v. eriséka

réunir v. eríkúma v. eri ̧sekyâ

réussir v. eritóka rite de célébration de mariage n.

̧
v. eritokesyâ obúlyanyáma

̧́ tu
v. erıyi ̧ ̧ ́ndikanı
̧ á̧ rivage n. omukokoro

revanchard n. omú̧ki ̧sya rival n. óbuha


rivale 256 sacrifier

rivale n. embanda rosée n. ekimî


rivière n. emútého rôti n. akákotsyô
n. ólú̧si ̧ rôtir ̧́
v. erıkotsyâ
riz n. omutsérê rotule ̧́
n. éngu̧ nyıro
robe n. ekikánzu roue ̧́ ngo
n. ekırı ̧́
n. erópô rouer v. erikarabúra
rocailleux n. olukúka rouge n. éngwendese
rocher n. ekítendere rouge, substance n. éngúla
roi n. ómwami rougeole n. obúkébúkê
n. omú̧gasu̧ n. obúsérwê
n. obúkama rouler v. eri ̧galyagalyâ
n. omúkama ̧ galyagalyâ
v. eriyi ̧
ronflement n. omúhúlule ̧ lu
v. eriyi ̧ ̧ mbaganıá̧
ronfler v. erihulúla route n. embálu
v. erihurúta v. eríkitíra
̧ ̧ ru̧tyâ
v. erihu royauté n. óbwami
ronger v. eríkeregéta n. obú̧gasu̧
v. eríkétsa ruban n. omuhúngi
rongeur n. omúbirobiro ruche n. ekihémbo
n. akanyamulhólhóte n. ekílwâ
n. eli ̧sakwâ
rude n. omúkáli
n. olútsirama
v. eríkaragáta
n. ekiyáthurwê
v. eríkarasúka
ronronner v. eríhúma ̧́ ru̧ gu̧ ́sa
v. erıku̧
ronronnement n. omu̧ngu̧rú̧mo v. erikurumbúka
Rosalie n. Lutsaríya ruiner ̧́ ̧ lu̧ngú̧ta
v. erıbu
roseau n. olubíngu ruines ̧́ mu̧ kála
v. erıhu̧
n. embitírâ ruisseau n. omugéndê
n. olúseke n. ólú̧si ̧
n. ekitetê
roseaux ̧́ na
n. erıtı ̧́

S-s

sable n. omúsége n. esáki ̧


sabot n. ekígére n. endúbi

sac n. eri ̧bhılı


̧́ ̧̂ sacrifice n. obúherê

n. engunza n. ehongo
n. ekikamba sacrifier v. eribembéra
n. eri ̧kohô v. eríhéra
n. eki ̧ku̧ nıha
̧́ v. eríheréra
̧́
n. eyısáho v. eriyisíga
sacrilège 257 satisfait

sacrilège n. eri ̧gánga v. eri ̧tu̧ ndatu̧ ndyâ


̧́
n. ekıhálya v. eri ̧tu̧ ndyâ
v. eri ̧halyá salive n. amatándê
sage v. eri ̧si ̧ri ̧mu̧ ́ka n. eri ̧tsu̧ ka
sage-femme ̧́
n. omu̧ yırya salive, traces de n. ekikomê
sagesse n. énguta salle de bain n. ekinabíro
sain et sauf v. erilobóka saluer ̧́ ̧ kyá
v. erıbu
saisir ̧́
v. erıbhesyâ v. erilága
v. erigundíra ̧
v. eriramu̧ kyá

v. erihámba salut n. omulamíro


̧̂
v. erımyâ n. obúsabulê
v. erínyagúla salut d’au revoir/de départ n. omúlágê
v. erinyegúla salutation — wáhi
v. eritsímba samedi n. epóso
v. erítsúnda Samuel n. Sámweli ̧
v. eritsundamíra
sanctionner v. erítswéra
v. eriwiríra
sandale n. engéte
saison n. ekirímo
sang n. omu̧ gu̧ ́ba
saison chaude n. omutungutáno
n. omusási
saison de pluie n. omu̧tu̧ta
sang dans une plaie n. ésagama
saison sèche n. ekanzasaka
sanglier ̧
n. eyisénge
n. ekípwa
̧́
n. eyısenge
n. omu̧ ́tu̧ ́ta
sans — bútsíra
sale — tsi ̧ tsi ̧tsi ̧tsi ̧
adv. buta
v. erikú̧ka
sans effort — tsiyitsiyi
v. eri ̧kú̧ka
sans queue n. omúkirarondo
̧́ ru̧ gú̧ta
v. erıku̧
v. erímáma
sans sel ̧́
n. ekıtswani ̧rya

̧́
v. erıtabu̧ ́ ka sans souci — másule
v. eritabú̧kála ̧́
adv. ırangaranga
̧́
v. erıtabú̧la sans soucis — kityákityâ
v. eritúnda sans trêve n. óbutúsa
v. eritundatúnda santé v. eríburugúnya
adv. pi ̧pi ̧pi ̧ v. eritsibúha
salé n. omu̧ ́kali ̧hya soûler ̧́ ́nda
v. erıku̧
saler n. emílúngire sarcler n. emísekere
v. erilúnga v. erísekéra
saleté n. omu̧ ́ki ̧yi ̧syô v. eryu̧hıra
̧́
̧ ̧ ́ ku
n. ekiku ̧ ̧ hıra
v. eriyu ̧́
n. omu̧kú̧to s’asseoir ̧
v. erikála
n. engú̧ku̧ satisfaire v. eriyikóda
salir v. eri ̧ki ̧nıá̧ satisfait v. eríhumwâ
v. erilumbagána
sauce 258 s’enliser

v. eri ̧sıma
̧́ se baigner v. erinába
v. eríthamwâ se réveiller v. eríbúka
sauce n. ebhinda Sébastien n. Sebha
n. ékohókohô sec v. eríkalhabhása
n. olu̧ kondi ̧ v. eríkamúka
n. omúkúbi
sécher v. eríbakabáka
n. embóka
v. eríkakamána
n. akásebere
v. erikála
n. omutô
v. eríkalayíra
sauce de haricots n. ekithondóro v. eríkamukála
n. olutsíkénde v. eríkingiritána
n. olutsamba v. eritalikiríra
sauter v. erigulukíra v. eryûmâ
v. eríkirúka v. eryû̧myâ
v. eritangúka v. eryûmúka
sauterelle n. ómu̧ lú̧ngú̧lu̧ v. eryúmukála
n. ényamalere séchoir n. ekítanda
n. omú̧syenene secouer v. eríkunguta
n. akásísi ̧ ngyâ
v. eritsi ̧
n. omu̧ ́tendégu̧ ́la
secrètement n. obu̧ ́bi ̧sóbıso
̧́
sauterelles n. amagú̧ru̧ kánıá̧
section n. omúsáro
sautiller v. eríbatúka
s’égarer v. eríhéra
v. eríyitsangúra
sein ̧́
n. erıbére
sauvant n. obulamíro
n. ekisúna
sauvé v. erísabúka
seins v. erísúna
sauver v. eríbála
séjour des morts n. ekú̧limu
̧ ̧
v. erihabúka
sel ̧́ ebıho
n. ekıho ̧́
v. eri ̧habu̧ kyâ
̧́
n. ekıtswani ̧rya
v. erísabukála
n. ómú̧nyu̧
v. eri ̧tsi ̧bu̧ hyâ
sel marin n. ekiguntura
sauver de l’eau v. erísabúla
n. akawini
sauveur n. omu̧ ́sabu̧ ́li ̧
sembler v. eríberwâ
savoir — nyasi ̧
semence n. émbúto
̧́
— sınyási ̧
n. éngú̧ma
interj. twási
semer v. eríbíba
v. asi ̧
v. erihéra
v. erimínya
̧ ̧ ́ ka
v. eriku
savon n. embakabáno
v. erísíga
sceau n. akadébe
v. eripánga
n. akathébhê
v. erísiyíra
scission n. obúgábane
s’énerver v. erikaráma
n. emígábanire
s’enliser v. eryóngoberéra
sens 259 silence

sens ̧́
adv. amágálıgálı ̧̂ n. omúkánire
sens renversé adv. ekıgálı
̧́ ̧́
gálı ̧̂ v. eríhomahomána

sensibiliser v. erigegéra v. eríhumatangána


̧́
v. erıkamyâ
sentier n. akadódo
v. erímáta
sentiments n. embınga
̧́
v. eriséga
sentir v. eribéha
̧́
v. erıwatyâ
v. erikúmba
̧́
v. erıwati ̧ranıá̧
̧ ̧ mbyâ
v. eriku
serviette n. eki ̧sangu̧ li ̧ryó
v. erikumbíra
servir de la nourriture v. erıhu̧
̧́ ku̧ ́la
sentir mieux ̧́ ̧sandokyâ
v. erıyi
serviteur n. omugómbe
séparation n. obúkatanê
n. omukobê
n. obúkatulê
n. omukóndo
séparer v. erikatána
̧́ mba
n. ekısi ̧
v. erikatulána
n. omusúbi
v. eri ̧lekyâ
servitude n. obugómbe
v. erímatukála
n. obukóndo
v. erímatulána
seul adj. busâ, kisâ
v. eripanzúla
n. omú̧gima
̧
sept n. erirínda
seulement n. musâ
septembre n. omu̧toheryô
s’évader v. erítswâ
serment n. omulahíro
sève n. eri ̧kákáma
serpent n. enyaméri ̧
̧́
n. enımba
n. ékyanzê
n. amásasa
n. obúduwê
n. éngóna
n. ekeli ̧
n. erítsitsi
n. ekinabira bágóle
n. amátsitsi
n. ényarúnyátsi
sévère v. eritsatsúha
̧
n. énzaisayi ̧
n. ekírya-máyi
sexe n. ebíbî
̧́ ́di ̧re
n. emıku̧
n. ekirimira-bágóle
n. eki ̧sóhi ̧ sidéré n. eki ̧samáli ̧

n. énzóka siège n. ekíbete


serpent d’eau n. endyoka sien pron. ekíwe
serpent noir n. omu̧ ́yi ̧ri ̧ma sifflement n. olusugúndo
serpette n. omúgúsu siffler v. erisugúnda
n. omuhólô sifflet n. efi ̧lımbi
̧́ ̧
n. éngopa ̧́
n. embıngu̧
n. omulimíra n. akapípi
n. ekísara signal n. ekiminyeréro
n. omu̧ ́témi ̧ signe n. ekiminyikálo
v. omubinga-nzála s’il vous plaît — kısi
̧́ ̧
serrer n. omu̧ ́hatyô silence ̧́ gi
n. obu̧ gılı ̧́ ̧li ̧
silencieux 260 souche

n. omuhunéro solitude n. embwéra


n. obu̧ ́ku̧ tu̧ n. éndu̧lhu̧lhu̧ma
n. obu̧ ́ku̧ tu̧ ku̧ tu̧ n. obúyisogere
adv. bhi ̧li ̧bhi ̧li ̧ sommeil n. otu̧ gotséri ̧
silencieux n. embu̧tu̧tu̧ n. ehigótso
sillon n. omugéndê n. otúló
singe n. engotsi n. otú̧lolóti ̧
̧
n. erikédê n. obú̧pyamê
n. éngíma sommeiller v. eriyá tô
n. embu̧ mbi ̧ v. anétô
n. enyangaka sommet n. esingi
n. enzatsa n. akásweswê
n. eki ̧petsu̧ sommet de la tête ̧́ ́li ̧
n. akágu̧ lıgu̧
n. epú̧lâ sommet du régime de bananes n. eri ̧sesê
̧́
n. erıtsákwa
somnoler v. eriyitsingirá kô
n. ewetsa
son père n. íse
six n. éndatu
Sondabyo n. Sondábyô
socle n. ekíkebe
songe n. enzóli ̧
s’occuper de v. eríbhínga
sonnette n. ékengélé
soif n. ényóta
sorcellerie n. obu̧ lengu̧ lıri
̧́ ̧
soigner v. erísulubiríra
n. obu̧ lóyi ̧
̧
v. eriteyıá̧
sorcier ̧́ ̧
n. omú̧bıni
soigner avec fétiches
n. kundulabirénge
v. eribandwâ
n. omú̧lı ̧̂
soin ̧ ̧ ́ga
v. erisu
n. omu̧ lógi ̧
v. eríyisulubiríra n. omu̧ lóyi ̧
soir ̧
n. erigólo n. omúlume-kabiri
n. eri ̧gologólo sorgho n. omúhemba
n. eri ̧gologólo
sorte n. omúhanda
̧
n. omwigologólo
sorte de n. omúbule
soit — kútse
sortilège n. erikínga
sol — tundulu
sortir v. eryégukála
adv. ahísísísi
v. eríhulúka
n. amahyâ
̧́ lu̧ kyâ
v. erıhu̧
soldat n. omú̧hu̧thya
v. eríkabukála
n. omusudâ
v. erínagukála
soleil n. ómwisi
v. erisosóla
n. engarayı ̧́ y'ómwisi v. erítsóra
n. eryúba v. eritububúka
n. éryúba v. eritubúla
solide v. eríwáta souche n. ekihánda
soliste n. ómwi ̧mbi ̧rıri
̧́ ̧ ̧́ ki
n. ekısı ̧́ ̧
souffler 261 stocker

̧́ na
n. erıtı ̧́ soupçonner v. eríréga
̧́ ̧ngıtı
n. ekıti ̧́ ngi
̧́ ̧ soupe n. ekohókohô
̧́
n. omu̧ tsándına n. omu̧kopi ̧
souffler v. eribúha n. esú̧pu̧
v. eribuhiríra soupe de haricots n. ekihémbe
soufflet n. omu̧ gú̧ba soupirer v. eríhumúla
souffrance n. obú̧gáli ̧ source n. engu̧ nu̧ nu̧ ́ko
̧
n. erilyátsi ̧ n. éngu̧ nu̧ nu̧ ́ko
n. amáligo n. énu̧ nga
n. obu̧ ́lú̧mi ̧ n. ekítehéro
n. améni ̧ sourcil ̧ ge
n. ekiki ̧
n. omunúbo ̧́
n. ekıkoheryô
n. omúsengere
sourd n. ekítsiha
n. amátsandê
n. omútsiha
souffrant n. omú̧yıyi
̧́ ni
̧ a̧
sourdre v. eri ̧ku̧ nu̧ nú̧ka
souffrir v. eryagalyâ
sourire ̧́
v. erınyegesyâ
v. eryagalwâ
souris n. embéba
v. erigalwâ
n. embu̧ ku̧ ́li ̧
̧
v. erikoromanıá̧
n. émbule
v. erinekéra
n. omúhingi
̧
v. erinekeryâ
n. ekinenembwê
v. erinúba
n. akáswebebe
v. eri ̧nu̧ byâ
soutane n. ekánzu
v. erinubukála
v. erísambagalána
soutenir ̧́ ̧ri ̧ki ̧rıra
v. erıhi ̧́

v. erísénga soutenir ̧́ ki
v. erıki ̧ ryâ
̧

v. eritakúka souvenir n. omwíbukire


v. eríyibulabúla v. eryambúka
souhaiter v. eríhíga souvent — embíríri
soulager ̧́ ranı
v. erıkı ̧́ á̧ — námú̧hwâ

soûlard ̧́
n. omu̧ ́ku̧ ndırya spatule n. omú̧ko
̧́ ̧
n. omu̧ tamıri stagner v. eríléka
soulever n. emíkukumbire Stanislas n. Sitani
n. emísumbire stérile n. omugúmba
v. eri ̧ku̧ ku̧ ́ma n. omugúmbâ
v. eríkukúmba v. erigumbáha
v. erílhulhúmba v. eri ̧gumbahyâ
v. erírurúmba v. erigumbána
̧ ̧ kyâ
v. erisu v. erisabúha
v. erísúmba ̧
v. erisabu̧ hyâ
v. erítelúla stockage n. éndéko
v. erítetémba stocker v. erílúnda
soulever le couvercle ̧́ nu̧ ngu̧ ́la
v. erıku̧ v. erílundíka
stratagème 262 syphilis

stratagème n. eyi ̧ténde supplication ̧́ ̧


— kısi
stratégie n. eyi ̧ténde supporter v. erıgu̧
̧́ ́ma
n. obupiko ̧ ̧ myâ
v. erigu
n. obu̧piko
̧ v. eríhangíra
n. obúpítsi v. eríhayíka
stupéfait v. eritundubála v. eri ̧yi ̧yi ̧nıá̧
stupide n. obú̧kiru
̧ ̧́kıru
̧́ ̧ supposer v. eri ̧su̧ nzi ̧kanıá̧
̧́
n. omu̧ ́sıngo sur — oko
n. omú̧twenge surdité n. ébítshiha
v. eríkingirigitána surélever v. eri ̧kongomyâ
stupidité ̧́
n. obu̧ ́kıru̧ surgir v. erisosokála
substance rouge n. éngúla v. eryu̧nu̧kyâ
substituer v. eríkombóla surnom n. éryahúlwâ
successif ̧́
v. erıhwi ̧ri ̧ri ̧kanıá̧ n. érihálwâ
sucer n. omu̧ ́nyu̧ nyi ̧re surplus v. erígánga
v. erínúna surprendre v. erıbu
̧́ ̧ liki
̧ ri
̧ ranı
̧ á̧
v. erínyungutíra v. eri ̧li ̧mbu̧ syâ
̧́
v. erınyu̧ ́nya v. eri ̧tsu̧ mbu̧ kanıá̧
sucre n. esu̧ kári ̧ surpris ̧́ ̧ likı
v. erıbu ̧ ra
̧́
sueur n. ólu̧nza surprise ̧́ li ̧ki ̧ri ̧rani ̧a
n. emıbu̧
suffire v. eríyimálha ̧́
n. obú̧lımbu̧ sya
suffit — bíngahô n. omú̧li ̧mbu̧ si ̧rya
suie ̧́
n. émbıro n. amálule
n. omuyéye sursauter ̧
v. erihagu̧ kyâ
n. omuyeyê v. eri ̧si ̧tú̧la
suintement n. obú̧nınê
̧́ v. eri ̧si ̧tsıra
̧́
̧́ ni
n. emını ̧́ re
̧ v. eri ̧si ̧tú̧la

suinter v. eri ̧lwâ surveiller le piège v. eryu̧nzâ


̧ na
v. erinı ̧́ suspecter v. eryahâ
suivre v. eríkwáma suspendre n. omúlerembere
v. erísubúka v. erihaníka
̧́ ̧ bu̧kanıá̧
v. erısu v. erílerémba
sujet n. omúgunda v. eritalikíra
n. obugúndâ suspendu ̧́ lhu̧ ́mba
v. erılhu̧
sujet d’un chef n. omu̧sóki ̧ Syaguswa n. Syágúswâ
sultanat n. obu̧ ́gasu̧ Syaguswa n. Syâgúswâ
superficiellement — igulugúlu syncope n. emílékulire
̧́ sa
adv. bısı ̧́ v. eribwága
superposer v. erímoléka v. erilembéra
v. erítalika syphilis n. akaswéndê
̧́
v. erıtomengekanıá̧
T-t

ta mère n. nyóko tante n. sóngali ̧


tabac n. etába taquiner v. eryêndyâ
table n. éndandalire ̧́
v. erısebhyâ
tablier n. ethabu̧ lyéri ̧ taquinerie n. ómwaga
tache n. akábíbu n. efyóthofyótho
n. ekitsangáro n. olusása

taciturne n. omu̧hu̧tú̧tu̧ tard ̧́ ̧


— ndangalıri

taie dans l’œil n. erısongo


̧́ taro ̧́ nu̧
n. erıhu̧

taille n. olubwâ n. omu̧mbogû̧

n. olubû n. eki ̧nyámátwı ̧̂


n. eri ̧nyangwa
taille de dent n. obu̧ sahi ̧ka
̧́
n. erınyangwa
taille de dents n. ekítúta
n. omútibito
tailler n. emíbángire
n. omútugu
v. eribátsa
tas n. ékiba
talon n. akási ̧nzıro
̧́
n. ekíbyê
tambour — nzi ̧
n. omugánda
n. ekibhalíya n. ekílúndo
n. engóma n. ekírúndo
n. eri ̧gomba n. ekitúti
n. omu̧ hi ̧nda
tas de pierres n. ekıhi
̧́ ̧nga
n. akakéléya
tas d’herbes ̧́
n. akahınga
n. engwaki ̧
tasse n. ekikómbe
n. enzobóli ̧
n. éngwatáno
tasse pour mesurer n. endéngi ̧
n. éngwatíro tatouage n. obú̧nu̧ ́ni ̧

n. enzu̧ mbi ̧rya n. omupírâ

tamis n. akayingúlo n. epopô


n. obú̧sáki ̧
tamiser v. erigegéna
n. erísakírâ
̧ ̧ lu̧kyâ
v. erigu
n. omúsakire
v. erísenzegéta
n. ekísakíro
v. eriyingíra
n. olúsáko
v. eriyingúla
n. énzole
v. eriyungúla
tatouer v. erísáka
tampon n. eki ̧hekeryô
n. omu̧ ́ku̧ ́nzo
taupe ̧́ ri
n. ekıngı ̧́ ̧

tam-tam n. engóma tel — kírébe


n. iyényóndi
tam-tam, batteur de n. abagoma
Tembo n. thémbo
tanner n. emíbámbire
v. eribámba
témoin n. enándwéhô
tempe 264 toit

tempe n. omútwama n. ebíkundu


tempête n. omu̧ tu̧ ́nzi ̧ tétard n. akákirikíndwâ
temple pour Nyabingi n. éngórwê n. akásirisíndwâ

temps n. omúgulu tête ̧́ ́li ̧


n. akágu̧ lıgu̧

n. endámbi ̧ ̧
n. eritsengû̧

temps, faiseur de n. omu̧ hángi ̧ n. omútwê

tendon ̧́
n. omu̧ ́sısa tête de poisson n. ekítswê

tendre v. erikáta téter n. ómwongya

v. erikatíka v. eryôngyâ
v. eryôngâ
tenir v. erihámba
v. erisimbiríra
thé n. etsáyi ̧

tenir droit v. erihangáma Thècle n. Thékela

tenir fermé v. erıku̧


̧́ ́mba tien pron. ékyagu

tenter de v. erihiríka tiens — tsê

tergiverser v. erímagamága tige n. omúkongo


n. omukóngóma
terminé v. eríhwá
n. omúsindi
terminer v. eríbúga
tige de bananes n. omú̧hi ̧ti ̧hi ̧ti ̧
terminer de monter v. eri ̧wi ̧syâ
tilapia ̧́
n. erıhére
termite n. omu̧lú̧ngú̧lu̧
n. eri ̧kokê
n. omúswa
n. omusitíko
̧́
n. esısesékérê
n. omusitúko
ternir ̧ fi
v. erifi ̧ a̧
tique n. ekisito
̧́ ̧fıya
v. erıfi ̧́
n. énguha
v. erigatsúka
tirer n. emínánulire
̧ gu
v. eritsi ̧ ̧ ́ ka
v. erihurubána
terrasse n. ethárasi
v. eri ̧kakyâ
terrain n. ekiháro
v. erikulúla
terre n. ekíhúgo
v. erikúra
n. ekitáka v. erikurubána
n. omutáka v. erinanúla
terre, portion de n. ekisolhóbha ̧́ ka
v. erıpı ̧́
terrible n. olú̧hu̧ nda tissu n. olúbete
terrifiant ̧ ̧ nzu̧manıá̧
v. erisu toi — iwê
̧ ̧ su̧mána
v. erisu — uwê
̧ ̧ su̧mánıá̧
v. erisu toi aussi — kwé nawe
tertre n. ekikúngúli toile n. ekítahátáha
n. ekitúndúli
toile d’araignée n. obukánga
tester v. eriyâ
n. obúkánga
testicule n. omúhége toilette n. omu̧ soláni ̧
n. emíhége
toit n. obu̧ sakáli ̧
testicules ̧́
n. ebhıkosi ̧
n. olútwê
tôle 265 trahir

n. olútû tordre v. eríkamúla


tôle n. eri ̧nzanza v. erinyóla
tombe n. amáhéro v. eri ̧nyu̧ ́ka
n. eyisínda tordu adv. búsengereme
tomber n. emísononokere torticolis n. omúkanda
v. eribwága n. omúkeba
v. eríbundamíra tortiller v. eríyinyogongóla
̧́ ̧ mbu̧líra
v. erıhu tortue n. ekú̧lhû̧
̧́ mu̧ kála
v. erıhu̧ n. eku̧ ́lu̧ ́
̧́ ̧gakıga
v. erıki ̧́ tôt — etu̧ tu̧ tu̧
v. eríkunukála
tôt le matin adv. kólóbérâ
v. eríkunungúka
toucher ̧́
v. erıkolakolyâ
̧́ tu̧ kála
v. erıku̧
̧́ ̧ ́la
v. erıtu
v. erilagála
̧ korosyâ
v. eriyi ̧
v. erílegeréra
touffe de cheveux n. erisúnzu
v. erísononóka
v. eriswéka
touffe de feuilles n. omu̧rú̧mba
v. eri ̧su̧ mi ̧ryâ tour ̧́ ́li ̧
n. ekıtu̧

v. eritéra tourbillon n. akanyábungu


v. eri ̧teryâ tournant n. orukúmba
v. erítinangíra tourner v. eríbindingúla
v. erítiníra v. eríbindúka
v. erítóga ̧́ ̧ndu̧ li ̧kannıá̧
v. erıbi
v. erítogéra v. erigondóka
v. erítogokála v. erigonyóka
v. erítogónga ̧́ ̧ ngyâ
v. erıhu
v. eryu̧ ̂ndâ v. eríkubungúla
v. eriwâ v. eríyitsára
v. eriwíra tourner la pâte v. eri ̧dokyâ
̧ syâ
v. eriwi ̧ tournoyer v. eríbundungúla
̧́ bhu
v. erıyı ̧́ ̧ mbu̧lhugu̧tu̧ká kô
v. erísulusúta
v. eríyitiníra
tousser v. eríkohóla
̧́ ̧lhu̧ ́tha
v. erıyi
toux n. ekíkoho
v. eryu̧ ndánga
n. ekíkohólo
tomber, des dents v. eríkobóla
trace n. omu̧lú̧bo
tonneau n. akadébe
tracé sur un corps n. omu̧ kóróri ̧
n. édebe
tracer une ligne v. eri ̧kororyâ
tonner v. erihíra
traces n. olúgóbe
v. eripúra
n. emi ̧kórómbi ̧
tonnerre n. omu̧ lú̧mo
̧ ̧ ́ ta
n. emitu
toquer n. omúkongotere
traceur n. omú̧tú̧li ̧
toquer v. eríkongóta
trahir v. erítisyâ
torche n. ekangya tálhâ
v. eríyitwengéra
traîner 266 très tôt le matin

traîner v. eryamála v. eri ̧pi ̧pi ̧kána


v. eryamalyâ v. eripótsa
v. eríbulíra v. erirandamíra
v. erihurubána v. erisangiríra
̧́
v. erıkerebereryâ ̧́ ̧ mıka
v. erıthu ̧́
v. erikúra v. eritsáha
v. eri ̧si ̧byâ ̧
v. eritsahyâ
̧ gondyâ
v. eriyi ̧ v. eritswáha
traire v. eríkáma v. eri ̧tswahyâ
̧́
v. erıkamu̧ tsyâ ̧́ gu̧ matâ
v. erıtsu̧

traiter un malade v. erihondéra ̧́ ̧kongolhogosanıá̧


v. erıyi

traître n. omú̧hisyahi
̧ ̧
sya travailler sans soins v. erípunyapúnya
̧́ ̧sani ̧a
n. omwıti travailleur n. omú̧hıngi
̧́ ̧

tranchant n. ómoya travailleur assidu n. omu̧ ́kóli ̧

v. eri ̧hıha
̧́ travers n. obú̧kitsi
̧ ki̧ rê
̧
v. eri ̧hi ̧hyâ traverser v. erihúra
̧́
v. erıhonongyâ ̧́ ̧ru̧ kanıá̧
v. erıki
v. erítyála ̧́ ̧ru̧ kyâ
v. erıki
̧́ ̧ ́ha
v. erıtu v. erítambúka
tranchant du couteau n. omúhonia trébucher n. éndwikala
̧
tranchant, peu ̧́ hangyâ
v. erıtu̧ v. eri ̧kwalhu̧ ́ka
transgresser v. erikéta ̧́ kála
v. erıtwi ̧

transgression n. omúkíto ̧́ kangála


v. erıtwi ̧

transparent ̧́
v. erıseseganía tremblement n. obúdúndê
n. omúdúndire
transpercer v. eríhurungána
n. obú̧pıpê
̧́
̧́ ru̧ nganıá̧
v. erıhu̧
v. erítobóla
tremblement de terre n. omú̧siki
̧ ̧

v. erítsimíta trembler ̧ pa
v. eripı ̧́

transplanter v. erísigúla v. eritingirána


v. erítingirána
transportable v. erítutulíka
v. erititimána
transvaser v. eríbungúla
̧ ti
v. eriti ̧ manı
̧ á̧
v. erítehulíra
v. eritúta
travail ̧́ ̧
n. omu̧ bıri
trémousser n. emídúndire
n. omúkoláno
̧ peréra
v. eripi ̧
n. obúlímê
v. erititíra
n. eminimini
trempé v. eridodomána
travailler v. eríkalayíra
tremper n. emísabikíro
v. eríkóla
v. erílhobhéka
v. erikolobóka
v. erísabíka
v. eríkumbíra
v. eríkumbiríra
très dur n. akahánga

v. eri ̧papu̧ ́ra très mince — akányohonyoho


très tôt le matin n. omusákála
très bas 267 tuer

très bas — ahísi tronc d’arbre n. omugógo


tresse n. ekigága ̧ ngı
n. erisi ̧ ti
̧́ ̧
tresser v. erihúnga tronc de bananier coupé n. omuhimba
v. eríkuyíra trop v. erígámba
v. erilúka v. erígambwâ
v. erítsópa trou n. ekihánga
v. eritsótsa ̧́ ́na
n. ekıhu̧
trêve n. óbutúsa n. ekíhundu
triage n. emísólolere ̧ ̧́ngû̧
n. ékilhu
n. emísómbolere n. embúrundu
tribut n. embanú̧li ̧ n. ekitabíro
n. embanúlo n. omutobéro

tricot n. ethi ̧ri ̧kô n. ekítobo


n. ekyú̧na
trier v. erisolóla
v. erisombóla
trou dans une pomme de terre n. émburundu
v. erítsambúla trou de rat n. obúsamba
v. eryûngúla trouble n. éringíringi
trieur n. omu̧ sombóli ̧ ̧́
v. erıtabu̧ ́ ka

triomphe ̧́
n. obu̧ ́sıngê ̧́
v. erıtabu̧ ́la

tripe n. olúlépe troublé ̧́


v. erıhangahangyâ

n. ekípû troubler v. erísukwasukwâ

n. ekírikíri troué v. erítobóka


̧́ ka
n. ákatáhıni ̧ trouer v. erítobokála
n. oluyímbíyimbi v. erítobóla
triste v. eri ̧hına
̧́ v. erítobongóla
̧ ̧ ngu̧mána
v. eriku trouille v. eritúta
̧ ngi
v. eriti ̧ tána
̧ troupeau n. ébwarara
trognon de maïs n. omuthúrúthuru ̧ ngohı
n. erihi ̧ ̧́
ngo
trois n. ébisátu n. obú̧hyô
trompe d’éléphant n. obwóngo trouvable v. erísungíka
tromper v. eri ̧lımba
̧́ trouvailles n. emísungire
̧́ ̧myâ
v. erıli trouver v. eríbána
v. eritéba v. eríbaníka
v. eritíma v. eríbutúla
tromperie n. obú̧lımbê
̧́ v. erísúnga
̧́
n. omu̧ ́lımbire Tsongo — Tsóngo
n. obu̧ li ̧mbıro
̧́ Tsongolina — Tsongólına
̧́
n. amambarı ̧̂ tube n. omúlíbu
n. eri ̧tambátsi ̧ n. epulî
trompette n. engúbi tuer ̧́
v. erıholyâ
tronc ̧́ ̧ri ̧ngi ̧ti ̧
n. ekıhi ̧̂
v. erıtâ
n. omu̧ ́hi ̧ti ̧ ̧
v. erilambu̧ kalyâ
tuerie 268 vegétation

v. erílangúla v. eríkangarára
̧́ ta
v. erıyı ̧́ Tutsi n. omu̧ tú̧tsi ̧
tuerie n. ómwi ̧ti ̧re tuyau n. omutúbúbu
tuile n. eki ̧káyi ̧ type de fleur n. énzunúnû
tumulte n. ethoko type de fruit n. éndakala
Tungu n. Túngu
turbulent v. eríhangabála

U-u

un — bwélê unir v. erilúnga


̧́ ̧ma
n. ekıgi urine n. amasû
n. ekíguma uriner n. emísúbalire
n. omúguma v. erisubála
une personne qui frappe n. omu̧ ́swi ̧rya usé n. omusángi
union n. obúguma
unique n. engwéle

V-v

vacarme n. ewahawaha ̧
n. erisandú̧ku̧
vaccin n. ekikátho vallée n. omúsyâ
vache n. éngu̧ tu̧ van n. olúgálê
n. embunga n. ekítálo
n. enyána n. olhúngo
n. endê vantardise n. omú̧yiku
̧ ̧ tyô
n. éndu̧ gabami vanter ̧́
v. erıhali ̧
syâ
vagabondage n. obukatarakatara ̧́
v. erıkamahyâ
vagabonder v. eríbínga v. eri ̧kokolomyâ
v. erílyéra v. eriyihéka
v. erínyinanyína ̧́ kamahyâ
v. erıyi ̧
v. eríthangathánga ̧́ kelebhyâ
v. erıyi ̧
vagin n. obú̧sóni ̧ v. eríyikukúmba
n. enzíni v. eríyisíka

vague n. omu̧ ki ̧gi ̧ta v. eríyitatúla

n. omu̧ ́ki ̧ki ̧ta vapeur n. ékyuka

vaincre v. eri ̧gondyâ varicelle n. ebítóle


̧́ nga
v. erısı ̧́ variété de haricots n. olu̧tú̧ndya
Valère n. Faléri ̧ variole n. obuthúthúru
valise ̧́ ̧
n. efalısi vaurien n. omútsweka
̧́ ̧
n. efwalısi veau n. ényana
n. esandú̧ku̧ vegétation n. omubóga
véhicule 269 vieille femme

véhicule n. omúthoka ̧́
v. erıbetyâ
n. omútoka v. eríkubhítha
veiller v. eritunáma ̧́ ̧ngıtsa
v. erıtsi ̧́

veine n. omú̧kı ̧̂ ̧́ ̧ngi ̧tsyâ


v. erıtsi
v. eryu̧tâ
vendeur n. ómwendya
v. eryu̧tánga
vendre v. eryêndyâ
v. eryu̧tangíka
̧ ̧ lyâ
v. erigu
v. eryu̧ tu̧ ́la
venger ̧́ ̧syâ
v. erıki
̧́
v. eryu̧ tu̧ lıra
̧́ ̧ hu̧lyâ
v. erıtu
vertébrale n. edangídalha
̧́ ki
v. erıyi ̧ syâ
̧
vertige n. ólu̧ sú̧su̧ ̂
venir v. eryasâ
n. ébyulúlû
v. eríbagukála
v. erítsungúra
v. eríkubukála
vesse n. ekínyámbo
v. eritsubúka
v. eritubukála
vessie n. ekisubalíro

̧́ ̧bendyabendyâ
v. erıyi veste ̧
n. erikóti ̧

vent ̧́ ta
n. erıhi ̧ vêtement n. olukímba

n. erihúnga n. omusángi

vente n. obu̧ ́gú̧li ̧ veuf n. omúholerwa

ventouse n. ekínúno n. omú̧kwalume


n. omú̧kwirwa
ventre n. eribúndâ
̧́
v. erıkwirwâ
n. olúbuta
n. endâ
veuvage n. obúholerwa

n. endâ n. obú̧kwi ̧rwa

̧́
v. erıherebu̧ kyâ veuvage de la femme n. obú̧kwakali ̧

ventre vide v. erıherebu̧


̧́ ́ ka veuve n. omú̧kwakali ̧

ver n. omu̧ ́gú̧nu̧ n. omú̧kwirwa

n. akáhu̧mbálú̧si ̧ viande ̧
n. erikása

n. omú̧mbódi ̧ n. eki ̧mori ̧

ver de terre n. akamboso ̧́


n. eyıswî

n. omunyolê viande boucanée n. omukálo


veranda de la hutte n. obu̧séku̧ viande trempée n. omúsabíko
vérité n. ékwenene victoire ̧́
n. obú̧sıngê

vermine n. obúhula ̧́
n. obú̧sıngi ̧
̧́
n. obú̧sıngo
n. omúswâ
Véronique n. Furuníka vide adv. ngongotê

verrue n. engámi vider v. eríkungumúla

vers — ebwánga vie n. éngebe


̧́
n. amaısa
versant n. endakála
n. obuyíngo
verser n. obúkubhithire
vieillard n. omúsyakúlu
n. obúkubhithiro
n. obúkubhítho
vieille femme n. omúkekulu
vieillesse 270 vomir

vieillesse n. énguta v. eritsindukíra


vieillir v. eri ̧gu̧ ́nda v. eri ̧tsu̧ mbu̧ kyâ
v. eríkekelúha visiteur n. omú̧balámi ̧
v. erísyakulúha n. omu̧ géni ̧
v. erísyekelúha ̧́
n. omu̧ sahıbha
vieillissement n. emísyekeluhire n. omu̧ sai ̧bha

vieux n. ehú̧méhu̧me visqueux n. omú̧lémbu̧kya

n. omúhumírâ n. ebísanánâ
n. obúkulu v. erilembúka
n. ewewê vite — lú̧ba
̧́
v. erıkekelu̧ hyâ adv. dáredáre
v. eríkululíra v. eryangúha
vigoureux v. eritunúka vivre ̧́
v. erıtetemyá (n' omú̧kali)̧
village ̧́
n. ekıma voile n. ekibhahása
n. omulhongo n. ekithambára
n. omu̧yî voir v. erilangíra
village abandonné n. amathóngô vois ! — tâna
vin de banane n. esómo voisin n. omú̧lıkyetu
̧́
n. omususúli voisinage ̧́
v. erıhereranıá̧
̧́
n. enzındu̧ kya voiture ̧́ ̧
n. efathıri
n. obútútsi ̧́ ̧
n. efwathıri
n. omulámba voix n. omúlenge
n. omunzenze
voix forte n. omúkongomokê
̧́
n. eyısandê
vol ̧́ ̧
n. óbwıbi
vin de bananes plantains n. eri ̧kadi ̧
volant n. efelê
n. amakadi ̧
volcans n. ebírunga
vin de bananes fermentées ̧́ ̧si ̧
n. akasıki
voler ̧ ro
n. óbwibı ̧́
vin de palme n. eribhóndo
̧
̧́
v. erıbandangu̧ tsyâ
n. enzongóli ̧
̧́
v. erıbhandyâ
n. amatúngu
v. erigulúka
Vincent ̧
n. Binzéndi ̧
̧̂
v. erıbâ
violemment — ekinyamakâ
v. eryônzóla
violence n. omukáro v. eri ̧pu̧ ru̧ ru̧ ́ka
vipère n. ekihílî voleur n. omú̧hu̧ ngyahu̧ ngya
n. embóma ̧́ ̧
n. ómwıbi
virilité n. obúlúme ̧́ ̧
n. omwıbi
viscosité n. obu̧lembú̧ki ̧ n. omúkurungu
n. emílhémbukire n. omu̧ ráhi ̧
visite n. omúlendererwa n. omútokolere
visiter v. eríbaláma volonté n. obu̧sóndi ̧
v. erílenderéra vomir v. erílokalóka
̧́ mbu̧ kyâ
v. erısu̧ v. erímóka
vomissement 271 zigzag

v. erísála v. erisónda
vomissement n. omúsalire vous — i ̧nywê
v. eríyikóla voyage n. olugéndo
vomissure n. ekísálo voyageur n. omu̧géndi ̧
vomitoire n. obúsalíro n. omu̧ gendi ̧géndi ̧
vôtre n. ómwagu vraiment ! — kwé támi
pron. ékyenyu̧ vraiment — nákwá
vouloir n. emísóndere adv. kwenene
v. eríhíga vrombir v. eri ̧ru̧ ru̧ myâ
v. erirónda

W-w

Wakasimba n. Wákási ̧mba Wakitende n. Wákítende

X-x

xylophone n. éndara

Y-y

Yalala n. Yalála yeux qui louchent n. amálali

Z-z

zébrure ̧
n. erirémba zigzag n. obúnyolé búnyole
n. eri ̧lémba

nombre total d’entrées: 3711


272

Appendice 1

̧́ mo
Expressions phrastiques : ehısı ̧́ omo Kinánde

ágótseré másule : il dort tout en ayant ses mains entre les deux jambes
̧ obúkulé b’omu̧ku̧ku̧mo : elle est devenue enceinte alors qu’elle est encore une jeune
áhekire
fille (obukóndo)
akágobek’ olúlími : il ne parle pas bien
akagulú káguma oko ngíngo : le fait de se marier avec une femme qui vous quitte peu après ou
qui meurt
akáhambira omo kitíri : il gagne beaucoup d’argent
akáhangala kámóngya bú̧gálı ̧̂ : le combat devient très sérieux
akáhu̧mba ebitsali
̧ ̧ : c’est un épileptique
akáhu̧ ngaya olúlimí ng’enzóka : il mange un peu trop
akambwata kámályatáhô : il faudrait nous donner un peu plus de sauce car nous n’en avons plus
suffisamment dans la marmite
akándisyáleta omo nyu̧ ́mbá m’óburwano : il amènera quelque chose de terrible dans cette
maison
̧́ : c’est une personne qui commet l’adultère
akálaba omó lıko
akálirá Mu̧ ́tsópi ̧ : lorsqu’il mange de la pâte, il prend une grosse poignée dans la paume de sa
main
akásenya okó lúbisí n’okó lú̧mıre
̧́ : il parle un peu de tout sans logique
̧́ ̧mu̧ ndwéko : il parle sans aucune concentration
akábu̧ gá kıri
akáyega omó menó ng’ émbene : il se gratte à cause de sa méchanceté
̧́ ̧ ngayá kw’ebyála : c’est un voleur
akáyıhu
̧́ ̧ ngayá kw’eyısu
akáyıhu ̧́ ̧́ka : c’est un paysan (fermier) très courageux
̧́
akáyırengayá kw’ ebítóle : il mange très rapidement
akímir’émbwâ : dès qu’il arrive quelque part, il se cherche directement une chaise pour s’asseoir
akót’ omúsegémo : il est sérieusement malade
̧́ éndwalá y’eki ̧lalanyú̧ma : il a une maladie de peau appelée énzerwê, des parties de la
akwıry’
peau perdent leur noirceur
̧́
akwıry’éndwalá y’omútibito : il a la blennorragie (akaswende)
̧́
alimugendá lungóngô : il marche lentement comme s’il se cachait (erıyombyâ)
alimútondéra : il commence à avoir des cheveux blancs
̧
álwiry’omo nyú̧mba, habíríbyá hatyâ : il est mort (litt. : ‘il a quitté la maison, c’est maintenant
vide’)
̧́
amanyangwa anó angalyákó úté wáhula nyınyálúme : ces taros ne peuvent être consommés
que par une personne qui n’aime pas faire des critiques
amáberé mwákâwâ : j’étais très stupéfait (litt. : ‘les seins sont tombés’)
273

ámáyilúma : il maudit son enfant (litt. : ‘il se mord’)


ámesó ali ̧mu̧ mu̧ lwákô : il n’est plus en bonne santé (litt. : ‘les yeux commencent à le quitter’)
̧́ hu
ámesó abırı ̧́ ̧ ma okó mútwê : il est trop mince (litt. : ‘les yeux se sont déplacés de sa tête’)
̧́
anéko erıheréko : elle est déjà fiancée
ámbité múlinga wá bene : elle est déjà fiancée (litt. : ‘elle porte un anneau qui appartient à
quelqu’un d’autre’)
ánere omo mu̧ lu̧ bhó w’enzógu̧ : il se déplace souvent
áberé mólo : elle est enceinte (litt. : ‘elle est devenue faible’)
abéré ng’akátí k’omó lú̧si ̧ : il a une jambe cassée
abírigundúka : il est fou
abíritibit’ okó lı ̧̂ : il est fou
̧ sy’omó byála : il est fou
áhekiré
abírígus’ okó lı ̧̂ : il est fou
ábirihayirwá n’ émbwâ : c’est un lépreux. Synonyme : ni ̧mu̧ nya Wıtsâ
̧́ ‘c’est un lépreux’ (litt. : ‘il
est d’Oicha’. C’est un endroit chez les Wanande où il y a un grand camp de lépreux)
̧́ hi
abıri ̧ ndu
̧ ̧ ́la : il a une maladie qu’on appelle akásinini
abíriya oko kyú̧na : il est malade, il a une maladie qu’on appelle akásinini
abíríkitira omó mbóko : il a une maladie de peau qu’on appelle énzerwe
abíríbinduk’ okó lú̧kwı ̧̂ : elle a ses règles
abíríkíta : elle a ses règles
abíriya oko mugeséra : elle a ses règles
awíty’ akánánia̧ : il est avare
ni tákókola : il est avare (litt. : ‘c’est une personne qui ne détache pas’). Cf. erikokóla
awíté bwi ̧so buli ngá bwá mú̧syenene : elle est belle (litt. : ‘elle a des yeux comme ceux d’une
sauterelle’)
̧́
báhımbi ̧ buno ná nındo
ré ̧́ : ils habitent dans des maisons contiguës (litt. : ‘ils construisent
(habitent) bouche et nez’)
̧
bahalikanı ̧́
bwê : elles couchent avec le même homme (bien qu’elles ne soient pas nécessairement
mariées, elles couchent avec le même homme)
bukéré ákaganz’ ebíbátsi : il n’a pas dormi de toute la nuit (litt. : ‘le jour a pointé lorsqu’il était
en train de compter les morceaux de planches’)
bihwére omo nderê : que ces choses prennent fin ici (litt. : ‘que ces choses prennent fin dans les
feuilles sèches de bananier’)
̧́
bwámánger’ eyıhyâ : j’ai eu la diarrhée toute la nuit (litt. : ‘c’est toute la nuit que j’étais à
l’extérieur’)
ekítambi kikáluhira bati ̧bıti
̧́ ̧ : c’est une personne méchante
embu̧ ku̧ lı ̧́ mwíkátogá kúbô (obúndu) : c’était une grande quantité de pâte de manioc
̧́
émbwá yıkere mu̧sú̧ni ̧ : une personne qui est toujours occupée, une personne qui s’assied à peine
enzúki nzu̧mangania̧ : une personne qui trahit d’autres gens
eriganzá ry’engíma : une personne qui connaît beaucoup de choses (omuranda)
274

erigotser’ omokigólwa : rester temporairement avec une nouvelle mariée afin qu’elle s’habitue à
sa nouvelle maison (omúlámu)
̧́ : donner le nom à quelqu’un (erigobóla)
erigoboler’ omundú y’ erına
erihanda omútíma : ne pas être effrayé
̧́
erıheni ̧a pe : refuser catégoriquement
erilyata ahísi : refuser catégoriquement
eríhita okó mwána : ceci se dit d’un homme ou d’une femme qui fait l’amour avec un partenaire
qui a un très jeune bébé
erihondera omwána : donner un médicament à un enfant
eríhororera ekirónda : payer un petit montant d’argent à un guérisseur avant qu’il ne cherche un
médicament
̧
erikalya omundú y’omó ndéko : amener quelqu’un devant les gens pour être jugé
̧́ ̧ ha risá ryórikágendâ : il est trop mince
erıku
eríkúta omó ly’ekátı ̧̂ : faire du bien à quelqu’un
eriganzirá by’ oko bwíga : compter les choses seulement avec la bouche
̧́
erıkwa akákongo : avoir une grande toux
̧́
erıkwa ̧́ bá kínéne : avoir une toux qui ne guérit pas, avoir la tuberculose
ekıku̧
̧́
erıkw’ eki ̧tıngı
̧́ ri
̧́ ̧ : avoir des fourmillements au pied
̧́
erıkwa endá mbísi : avoir des maux de ventre
̧́
erıkwa eri ̧kohô : avoir une toux qui ne guérit pas
erílalira ebyálya bírébe : avoir la nostalgie de manger une certaine nourriture
erilata oko byályâ : ne pas aimer la nourriture
eri ̧lolyalolya oko mundú kw’ améso : agir à l’égard de quelqu’un comme si on ne le connaissait
pas
̧́
erımaná ng’ omúti : être stérile (litt. : ‘être debout comme un arbre’)
erinera omundú y’ emísalisali : négliger quelqu’un Hané ábaná bakábyá bâbíkúlá íbakúnerá
mísalisali : il y a des enfants, une fois grands, ils vous négligent. C’est une plainte que les
femmes formulent parfois à l’égard de leurs enfants mal élevés
̧́ ra
erıni ̧ ekindú ky’omu̧lú̧mbi ̧ : ne rien dire pour que les gens ne parlent pas du sujet dont vous
auriez parlé
̧́
erınyegu̧ lyá éngoko : arracher la poule d’un renard ou d’un épervier
erírira nzúbê : manger sans rien laisser aux autres
erírira omu̧ bi ̧rı ̧́ w’embu̧ ́li ̧ : persévérer afin de terminer le travail
̧́
eririra ebıkangı ̧́ ryâ
rı ̧́ : faire mine de pleurer sans produire de larmes
̧́ ng’
erıli ̧ ákasánwê : ne pas répondre à une question qui vous était adressée
erirundá ng’obúbonó bw’ omó músyâ : devenir gras (erirúnda)
erísala esyóndalámírâ : vomir sans toutefois produire de vomissures
̧́
erísumbira omundú y’erıbére ̧ ̧ ngu̧nirya
: maudire quelqu’un Syn. : eriku ̧ omúndu
̧ ̧ ngu̧nirya
eriku ̧ omúndu : maudire quelqu’un
275

erítagalalá ngá byumá by’ omongunza : se comporter mal l’un envers l’autre (litt. : ‘être éveillé
comme les fers qui sont dans une besace’)
̧́
eritamirá ırangaranga : être tellement soûl au point de ne plus retrouver son chemin
erítaratará ng’ émbene itawíté mú̧lwana : aller ça et là
eritengá ngongotê : plonger la tasse à bière dans le pot de façon à faire croire aux gens qui vous
regardent qu’il n’y a plus rien à boire
erítoga okó múti abaléga : prendre une femme comme compagne alors qu’on n’est pas engagé
légalement (omúrágane)
̧́ ̧ bwa mugondo : mourir encore jeune (omusúko)
erıtu
erítwa olúgóbe : traverser un endroit où est passé un sorcier qui portait un cadavre
̧́
erıtwa omusónge : vomir du sang lorsqu’on ressent des douleurs à la poitrine (olukánga)
̧́ ̧ ga butahota : parler sans rien cacher
erıbu
eriyawa oko múndu : aller visiter quelqu’un qui est malade
eri ̧yásu̧ mbu̧ kya omúndu : aller visiter quelqu’un qui vient d’accoucher. Vous devez lui amener
un panier de nourriture pour la remercier
̧́ : aller à un endroit où un membre de la famille s’est marié Syn. : eriya ebúlya
eriyálya okó lıko
nyáma
eríyikola engóngo : faire tout ce que l’on voulait faire (en parlant surtout de faire l’amour) (litt. :
‘se toucher au dos’)
eríyikola omondâ : faire quelque chose de nuisible pour soi-même
eri ̧yi ̧ra ebyályâ : ne pas accepter de la nourriture parce que l’on est fâché
eriya omundú yo mbú̧lú̧li ̧ : aller quelque part pour juger quelqu’un
̧́ ́kú̧ ínunémuyisukuláyô : faire quelque chose tout en niant l’avoir fait
erírya eyısu̧
eríryá ng’ abáta Mi ̧geri ̧ : manger très bien (litt. : ‘manger comme ceux qui ont enterré le chef
Migeri’)
̧
eríry’ omundú y’oburóndo : épier quelqu’un (eriteyâ)
̧́
erírya omundú n’ amanô : gronder quelqu’un sévèrement (erımetyametyâ)
̧ akaya eManga : devenir soudainement heureux (litt. : ‘allumer ce que
eryakya ogo Kályámbiró
Mangeur de suie avait allumé à Manga’)
eryérya esyóndéhi ̧ : nettoyer la tête rasée d’une personne endeuillée
eryu̧ ̂myá ng’ abagóma : ne pas avoir honte
̧ musángo : une amende (litt. : ‘je meurs à cause d’une mauvaise affaire’)
éngwira
̧́
esyónzwirí syámálw’ okó mútwê : avoir grandement peur Syn. : esyónzwirí syámápu̧ rıka
(litt. : ‘les cheveux quittent ma tête’)
esyónzwirí syámápu̧rıka
̧́ : avoir grandement peur (litt. : ‘les cheveux s’arrachent de ma tête’)
esyónzwirí sy’ebi ̧rembwê : des cheveux qui sont très lisses
̧́
ebıkya biri ngá bya mongo : un cou très long (litt. : ‘un cou comme celui d’un héron’)
̧ ̧́ bıséngi
ebirı ̧́ ̧ umubúnyátsi : une femme enceinte qui ne couvre pas sa grossesse
re
̧́
ebyásaka okw’ ıberé byo byagula etába : l’argent pour acheter du tabac est de l’argent perdu
̧́ ́ki ̧ yámıki
eyısu̧ ̧́ ̧ra omó lu̧ ́téhi ̧ : il n’y a plus de boisson (litt. : ‘la mouche se pose dans la tasse’)
276

halyá húli : vous êtes en danger


̧́ ́kalı ̧́ úsuba omw’ alwa : vous ne pouvez plus le faire (litt. : ‘autrement c’est une femme qui
ínımu̧
rentre chez elle après avoir divorcé’)
íni lwéya : ce n’est plus possible (litt. : ‘sinon c’est un poil’)
ínályats’okó byála : ce n’est plus possible (litt. : ‘sinon je lèche les mains’)
irimwasá ákabalóyi ̧ : c’est le début de l’obscurité dehors
ingyé wa góngo : moi, un pauvre type ; moi, un malheureux
̧́ : ne me mettez pas dans des problèmes dont je ne connais pas
ísiwanzengeráko musom’ átahırê
l’issue, ne me faites pas porter des choses que je ne connais pas
kíngahá síkyabya : c’est un événement terrible
̧́ endánda (olugéndo) : je ne suis plus parti (litt. : ‘ça a mangé la provision’)
lwalıre
̧́ omú̧sokya : ‘c’est devenu une affaire très sérieuse’
lwalıry’
̧ kw’ ákalıku
lwámábiná ̧́ ̧ ku̧ : ‘l’affaire devient très sérieuse’
̧́ omú̧sokya : c’est devenu une affaire très sérieuse
lwasendıry’
móngáyirá mútwê : j’ai eu beaucoup de chance
móngáyira mbandáno : j’ai eu beaucoup de chance
muliro múli : puisses-tu ne rien trouver de bon dans ta vie
̧́ : puisses-tu trouver malheur sur malheur dans ta vie
síwás’ u̧ sıgê
mwákáhu̧mbang’ esyóngóhe : il avait honte
mwákákurondá ng’ omuhámb’átere : il vous a cherché partout
mwákályats’ okó ngokólâ : il était frustré, il ne savait que faire
mwákâs’ ákáyisumbánga : il est arrivé très joyeux (litt. : ‘il est arrivé tout en sautillant’)
mwákâs’ ákayi ̧syéta : il est arrivé très joyeux (eri ̧yi ̧syéta)
mwásal’ ási ̧swá ıtu̧
̧́ kábu̧ g’okó mbóho : il était extrêmement difficile de le convaincre de se faire
raser
̧́
mwásal’ álw’ oko kibúndá ıtwámabu̧ g’ okó mboho syosı ̧̂ : le cordon ombilical n’a pas vite
séché. La maman a mis beaucoup de temps avant de quitter le lit d’accouchement
Mambara mabúya : quelque chose de bien
̧ lu̧hıre
nagéndire ̧́ : j’ai trouvé ce que je cherchais
nagéndi ̧re bigulú bya mbíndi : je n’ai pas trouvé ce que je suis venu chercher
̧́
náhındené n’omunyerére : j’avais de la malchance (litt. : ‘j’ai rencontré un renard’)
̧́ bu̧róri ̧ : je n’ai pas réussi à dormir
nakwıre
námâsákw’ obúswa : j’ai peur
námáhu̧ kw’ omútwê : j’ai réfléchi à fond
namásyásu̧byákó kindi íni ngingó y’ embáli ̧ : je ne répondrai plus (litt. : ‘si j’ajoute un autre, ce
serait le lit des fourmis’)
̧̂
námıkya nganatíníra : c’était époustouflant, j’étais très étonné
nabíríbyá gundi múndu : j’ai mes règles Syn. : nyiry’ oko mugenda
nyiri oko mugenda : j’ai mes règles
ndébi ̧ni ̧rá hanó ınabı
̧́ ̧́ rá
nı ̧́ hi : je suis arrivé à un endroit où je suis connu
277

ngágenderá símbémuke : je pars puisque je suis obligé de partir


ngáhumulira omo másákwa : je ne me sens pas bien
ngákúha ku̧gendanıá̧ : si seulement je pouvais avoir une partie de ta chance
ngákúhá lúbúto : puisses-tu donner naissance à un enfant pour comprendre combien c’est dur
d’avoir un enfant
ngákúhá bútekê : puisses-tu avoir ta propre maison pour comprendre combien c’est difficile de
gérer une maison
ngákútumirá bwaga : je t’envoie parce que je n’ai personne d’autre à envoyer
ngándítwákó kíguma : je mangerai un peu de cette nourriture
n’ i ̧kohô : c’est une personne très méchante
ni ̧ kahi ̧ndá ká mbóno : c’est une personne de courte taille (amahi ̧nda)
ní kálumírá habiri : c’est un traître
ní nzúki ndu̧mangania̧ : c’est un traître
ni kundula birénge: c’est un sorcier
ni ̧ mu̧ geni ̧ u̧ si ̧kıre
̧́ : c’est un visiteur qui porte quelque chose de bien
ni ̧ mu̧genı ̧́ wa byobê : c’est un visiteur qui vient les mains vides (litt. : ‘c’est un visiteur qui porte
des courges’)
ni ̧ mu̧ hani ̧kı ̧́ w’ obúhemba : il est très élancé
ni mulyata hásómbwere : c’est quelqu’un qui a des problèmes aux pieds Syn. : awíte
esyonzando
ní músurásúrâ : c’est un menteur
̧
nyinásy’ ákebo ngálirámô : je sais comment on doit me traiter (litt. : ‘je connais la petite
corbeille dans laquelle je mange)
ngálirábyo ngéto : je mange cela par amour (sinon je n’allais pas en manger)
oluthera mólukámbera emúlíro : j’avais de la chance
omuliró alimugenda okó naga : c’est paisible Syn. : ní búholo, ní búrungi
ómwan’ áli ̧mú̧tw’olumímbi : l’enfant est suffisamment grand pour se marier
obwéya bu̧lásıre
̧́ omó byála : c’est un paresseux
oyó ní nguta : c’est une personne généreuse
omu̧ genı ̧́ útakandirwá atú̧tsı ̧́ ndu̧ ki ̧re : la pluie qui tombe tôt le matin
omúsyakulú ámáy’ embóko : une personne âgée qui va pisser (litt. : ‘un vieillard va dans la
bananeraie’)
omúsyakulú ámáyaramıá̧ : une personne âgée qui va pisser (litt. : ‘un vieillard va prier’)
omúsyakulú ámáy’éwa múbí útágosolâ : une personne âgée qui va faire son grand besoin (litt. :
‘le vieillard va chez le méchant qui ne paie pas’)
óbwabu̧ bwabére táleta : la boisson est de mauvaise qualité Syn. : óbwabu̧ bwabére pata
̧́ : cette personne est méchante
oyó ní kíbí kitaya u̧ mu̧ ́bwıra
omonzirá mwabére búkíyi : il y a quelque chose sur la route qui n’encourage pas à voyager
̧
síndí náye burwano : je n’ai pas de problèmes avec lui Syn. : síndí náye kinywâ
síngwíté ndekwê : je n’ai pas de force (éndekwâ)
278

síbiríko búli bw’isáho : ce sont des propos bien connus de tous


̧́
síwáse u̧ sıgé ikátwera omo kinyamuhimba : les maladies bénignes finissent par rendre
quelqu’un sérieusement malade (litt. : Le ‘puisses-tu ne jamais quitter’ se raffine dans les
rhumes) (erítwéra ‘se raffiner’)
tu̧ l’ okó ni ̧ndo : vous êtes assis d’une manière indécente, en faisant voir le pénis ou le vagin (litt. :
‘touche le nez’)
tu̧ li ̧mu̧ ́hu̧ ka embúto : nous n’avons rien à cuire (litt. : ‘nous préparons déjà les graines’)
̧́
tu̧ nıkeré k’omúsombé kw’ ákáby’ ómwê : il n’y a pas de nourriture
tu̧nıkeré
̧́ ̧́
kw’abálumé bakıkal’ ékyagándâ : il n’y a pas de nourriture
twámábisangul’ ebyála : nous ne venons que de terminer de manger
twanganu̧ ́nama : nous pouvons nous battre (litt. : ‘nous pouvons nous courber’)
twabu̧lıre
̧́ okó lú̧kyô : nous n’avons pas été satisfaits (dit par des ouvriers qui ont été engagés à
travailler et qui espéraient bien manger)
̧́ ko birása : vous êtes maudit (litt. : ‘il y a du parfum jeté sur vous’)
u̧ gu̧ ́sıré
̧́ : il faut persévérer Syn. : úhánde omútíma
úhándy’ erıno
úhánde omútíma : il faut persévérer
̧́ kw’ améso : vous ne voyez pas ce qu’ils demandent d’avoir
u̧ hú̧mıré
̧́ kw’amátwı ̧̂ : vous n’écoutez jamais
u̧ hú̧mıré
u̧hu̧bahu̧bıré
̧́ ng’ éndegetege : vous voulez manger une partie de tout ce qu’on vous présente
uli ̧mu̧ tsu̧ ngi ̧ mulángúla : vous êtes quelqu’un qui prend les choses dont ont a demandé de les
emmener quelque part (cf. erílangúla ‘tuer, faire tomber’)
ukágendá hu̧mwéhu̧mwé ng’ ekitı
̧ ngı
̧́ ri
̧́ ̧ : vous marchez sans savoir ce qui se passe devant vous
(litt. : ‘vous marchez aveuglément comme une taupev)
̧́
u̧ káhandabu̧ ká ngá wá mwında : vous ne savez que faire (litt. : ‘vous vous comportez
bizarrement, comme une personne qui doit de l’argent’)
ukáharangur’ ámeso nga kanyalú̧ngu̧ kali kú lútakala : vous ouvrez grand vos yeux comme si
vous aviez peur (litt. : ‘vous ouvrez grand vos yeux comme un caméléon juché sur une
plante’)
u̧káhu̧ngaya olúlimí lo nga kiyónga : vous mangez un peu trop (litt. : ‘vous tournez la langue
comme la queue d’une vache’)
u̧ káhu̧ tahu̧ tá ngá ngoko i ̧kátwa máyi : vous ne savez où vous installer
ukálekera okó yikére : vous vous rappelez des choses trop tard (litt. : ‘vous essayez d’obtenir de
l’eau de la pluie qui a cessé de pleuvoir’)
ukályá ng’étabínduka : vous mangez un peu trop (litt. : ‘vous mangez comme un éléphant’)
ukálya omó kíró ng’ oluthera : vous n’êtes jamais facilement satisfait
ukánahanika enô : mangez-vous de ceci ? Buvez-vous ce genre de bière ? (litt. : ‘est-ce que vous
prenez ceci ?’)
u̧kándisyákwa
̧ ̧
ngwalima : vous allez mourir sans qu’aucun de vos proches ne soit présent. Vous
n’aurez pas une bonne récolte
279

̧́
ukániganigá nga mbu̧ ku̧ lí ıheki ̧ré múbhándu : vous êtes une personne qui se fiche de ce que les
gens pensent
ukányiyâ : vous me demandez quelque chose dont vous connaissez bien la réponse
ukátunungul’ ámesó nga mu̧ nı ̧́ w’oko nzíra : vous regardez comme quelqu’un qui a peur (litt. :
‘vous ouvrez grand les yeux comme quelqu’un qui fait son grand besoin au bord de la
route’)
̧́
u̧ kabu̧ g’ ahıkwá na higúlu : vous dites deux choses différentes, vous parlez d’une manière
illogique
̧́ ng’ olú̧kwı ̧̂ : il est trop mince
úmıre
u̧ ́nú̧bi ̧ré ng’ ebyála : vous êtes trop méchant (erinúba ‘souffrir beaucoup’ ; litt. : ‘vous souffrez
beaucoup, comme les mains’)
̧́ ̧ : vous êtes une personne qui appelle les gens qui pleurent lors d’un deuil
ulí mbirikira balıri
Syn. : ulí mú̧biku
̧ ̧ ́li ̧
u̧ káyombayá ng’ omunyerê : vous marchez très lentement (litt. : ‘vous marchez sur vos talons,
comme un renard’)
ú̧syásu̧byáho wákíhinga : je suis très heureux
uwíté kyála : vous êtes un sorcier Syn. : ulí múlúme
ulí múlúme : vous êtes un sorcier (litt. : ‘vous êtes un homme’)
wagenda wáyitwala : ne pars pas (litt. : ‘vous partez, vous vous amenez vous-même’)
wáheri ̧ré ng’ esyónzole : vous êtes disparu depuis très longtemps
wáholá kera : vous faites des choses impossibles, qu’une personne normale ne peut faire
wámályata omómbátso: vous vous êtes engagé dans une affaire terrible (litt. : ‘vous piétinez sur
l’instrument dont le forgeron se sert pour attiédir le fer. C’est défendu de piétiner cet
instrument’)
̧
wámáhisya omulhongo : asseyez-vous d’une manière décente car on peut voir vos parties
génitales Syn. : wámákunamíra
̧́
wámáyítonger’ okw’ ıkála : vous racontez un secret en présence d’une personne qui pourra
facilement vous trahir (litt. : ‘vous racontez un secret sur le charbon’)
̧́ omó lw’ eBírunga : vous venez tout juste lorsque nous terminons de manger (litt. :
wakólıre
‘vous êtes resté dans le versant à pic de Virunga (un volcan)’
wánere ngóhe : vous avez mis trop de temps à faire votre grand besoin
wangasú̧byá ngolu̧ : vous rappelez des choses mauvaises que les gens avaient déjà oubliées (litt. :
‘vous risquez de ressusciter une blessure déjà cicatrisée’)
wanásyásenya mu̧ ́lálya : vous risquez de vouloir obtenir ce qui appartient déjà à quelqu’un
d’autre. Par exemple, une fille qui espère se marier à un homme qui a déjà une autre
fiancée
̧́ tw’okó
wabırı ̧́ mbu̧ lı ̧́ k’oku̧ ́tû̧ : vous avez commis une grave faute (litt. : ‘vous avez coupé l’oreille
d’un mouton’)
̧ ̧̂ : vous ne vous êtes pas lavé depuis belle lurette
wámâsá kw’ ihı
wábyámô : vous aviez de la chance
280

wásyábu̧ ga kyá mbene : vous dites des choses taboues (litt. : ‘vous direz quelque chose du
domaine de la chèvre’)
̧́ kanyamá katalíbwâ : un jour vous rencontrerez quelqu’un qui vous causera des
wanásıta
problèmes
wálemwâ: vous connaissez bien le genre de trouble que vous êtes en train de me causer
̧
wámálola oko kyásigala : vous êtes en train de beaucoup souffrir
yámátwi ̧ká m’ omu̧ kólu̧ : ça s’apaise, ça devient plus calme
yámágendá búsengereme : c’est courbé, ce n’est pas droit (obúsengereme ‘ce qui n’est pas
droit’)
281

Appendice 2

Les noms nande1

Chez les Nande, un nom est ordinal. Il indique, selon le sexe, le rang qu’occupe l’enfant dans l’ordre
des naissances au sein de la famille nucléaire. Il s’agit du nom dit éri ̧ná ly’ amábutwa (le nom de
naissance). Une série homogène de garçons peut être interrompue par la naissance d’une fille et
inversement. Cette interruption est signalée par le nom de Muhíndo, diminutif Kahíndo, du verbe
erihindúla ‘changer’. Les noms de naissance se donnent selon deux critères, à savoir l’ordre de naissance et
le sexe, eu égard à la mère. En effet, on tient compte uniquement des enfants utérins. Ainsi, un mari
polygame aura autant d’enfants portant un même nom de naissance qu’il y a de mères différentes. Mais,
pour éviter la confusion, un même nom de naissance se présente sous différentes variantes. Ainsi, par
exemple, les fils premiers-nés de trois femmes épouses d’un même homme s’appeleront l’un Múmbére ‘le
premier’, l’autre Nzánzû ‘l’aîné’ et le troisième Muháso ‘le commencement’, tous autant de noms auxquels
peut répondre différemment le fils premier-né d’un ménage monogame.
Toutefois, si une femme convole en secondes noces, les enfants issus de cette union auront des noms
de naissance de par leur père, si celui-ci n’a jamais eu d’enfants auparavant. Mais si l’homme a eu des
enfants d’un premier mariage, les enfants qu’il aura du second mariage porteront des noms de naissance qui
s’inscrivent dans l’ordre de naissance des enfants que sa nouvelle épouse aura eus du premier mariage ou de
ses amants, si elle n’est pas mariée. Mais si l’homme n’était pas marié, les enfants qu’il a d’une femme ayant
déjà d’autres enfants portent des noms qui s’inscrivent dans l’ordre des naissances des enfants qu’il aura
avec cette femme. En d’autres termes, les enfants portent, dans ce cas bien précis, des noms de naissance
qui leur sont attribués de par leur père.
Toutefois, pour situer ces enfants par rapport à leurs demi-frères et leurs demi-sœurs, on dira que
tel enfant est le premier-né ou le second ou le troisième de son père, mais le numéro untel de sa mère.
À part le nom de naissance, l’enfant peut avoir un autre nom, un nom de circonstance ou un nom-
dédicace. Mis à part le nom de naissance qui se donne d’office et le nom-dédicace qui peut être donné sur
suggestion d’un devin ou selon certaines manifestations surnaturelles, le nom attribué peut être donné par
l’un des grands-parents, par le père ou la mère, par une tante paternelle, la sage-femme omúkekulu, ou par
un ami de la famille. Le nom-proverbe n’est donné que par le père ou la mère.
En plus du nom de naissance, du nom-dédicace, du nom de circonstance et du nom-proverbe, un
individu peut avoir un autre nom qu’il se donne lui-même ou que lui donnent les amis de la famille. Un
individu peut ainsi avoir deux, trois, voire quatre noms, mais n’être connu que sous un seul, le nom le plus
usuel.
Pour une femme mariée, le nom usuel est le plus souvent le nom de sa tribu, ou, si elle a des
enfants, le nom de l’un de ceux-ci précédé de l’élément NYA qui signifie ‘la mère de...’. On l’appellera par

1
Kavutirwaki avait prévu ces noms comme une partie du Dictionnaire. Selon les notes, il s’est inspiré du
manuscrit intitulé Essai d’anthroponymie nande par Tshopo Mbangala Machozi et Lufungula Kahindo qui,
selon les informations dont je dispose à présent, est un document inédit. Je doute que Kavutirwaki ait eu
connaissance du mémoire de licence de Kaligho présenté à l’ISP/Bukavu et dont le sujet traitait des noms
propres des Nande. J’ai décidé de publier cet article sur les noms dans le Dictionnaire et profite de cette
occasion pour remercier tous ceux qui ont donc aidé Kavutirwaki à rassembler ces notes sur les noms.
282

exemple Muswága, Mu̧ ́su̧ káli ̧ ‘la femme Muswaga’, ‘la femme Mushu’, Muhíra, etc., suivant qu’elle est de
la tribu des Baswága, des Bashu, ou des Bahira.
En résumé, on atteste chez les Nande quatre catégories de noms : (1) les noms de naissance ou noms
chronologiques ; (2) les noms donnés ou noms de circonstance ; (3) les noms-dédicaces qui sont l’équivalent
des noms théophones chez certains peuples comme les Rwandais, et, enfin : (4) les noms-proverbes.
Les noms d’emprunt et les surnoms qu’on peut se donner soi-même entrent dans la catégorie des
noms donnés.

Les noms de naissance

De par le critère d’ordre de naissance, nous savons lequel des enfants est le premier-né, le second ou
le cadet de la famille. Comme ces noms sont donnés dans l’ordre chronologique des naissances, on parle
indifféremment de noms de naissance ou de noms chronologiques. Voici la liste des noms :

Ordre Garçons Filles


chronologique
No 1 Múmbére, Kámbére Mu̧ sóki ̧, Kasóki ̧
Kámúha Kanyerê
Kigíro Masikâ
Muháso, Kaháso
Nzánzu
Baluku, Paluku
No 2 Bwámbale, Kámbale ̧́ Kábi ̧râ
Bıra,
Kómbi ̧ Kákómbi ̧ Katsirábwénge
Kámbasu̧
Tsóngo, Kátsóngo,
Mútsóngo
N 3
o
Kábú̧yahya Kabú̧go
Máte, Kámatê Swera, Kaswera
Nzeréka, Kaseréka
No 4 Kú̧le, Káku̧ lê Mbámbu̧ , Kahámbu̧
N 5
o
Témbo, Kátémbo Túngu, Katúngu
N 6
o
Mbú̧sa, Kábú̧sa Kyakímwa

Les noms de cette catégorie ne se laissent pas tous facilement interpréter, les peuples ayant perdu la
signification de certains d’entre-eux. Aussi nous bornerons-nous ici à donner la signification de ceux qui se
prêtent à une analyse sémantique.

1. Múmbére ‘le premier’ de -Mbére ‘en premier lieu’.


2. Kámúha ‘ce qu’il lui a donné’ du verbe eríhâ ‘donner’. Le premier-né mâle est de loin le plus précieux
don d’une femme à son mari.
3. Kigíro ‘le premier produit fini d’un apprenti’. Comme nom commun, on a ékigíro du verbe erîgâ
‘apprendre’. Le premier-né est l’enfant par lequel la mère apprend à s’acquitter de ses devoirs maternels. Il
est aussi une confirmation de l’accomplissement par les époux de leurs obligations conjugales envers la
283

famille et le clan, entre autres celle de perpétuer la famille du mari. Il faut aussi noter que ce premier-né est
l’heureux résultat produit par la toute première expérience sexuelle des parents.
4. Muháso ‘le début’ du verbe erihása ‘commencer, entreprendre’. Le premier-né est l’enfant par lequel la
mère commence à enfanter.
5. Mu̧ sóki ̧. Dans le langage courant, on appelle omu̧ sóki ̧ un homme qui, quittant son clan d’origine,
s’installe dans un clan hôte. On lui donne un terrain dont il devient propriétaire moyennant une redevance,
un tribut annuel au chef du clan hôte. Il désigne littéralement ‘celui qui traverse’ et dérive du verbe erísóka
‘traverser’. Le nom de Mu̧ sóki ̧ donné à la fille première-née de la famille se prête à une double
interprétation : (a) par analogie, une fille, la jeune mariée quitte sa famille et son clan pour s’intégrer dans
la famille et le clan de son mari. L’union des conjoints est un pacte entre les clans et les familles des époux.
Aussi la fille qui naît de cette union est-elle une consécration de ce pacte ; (b) le jour de son mariage, la
jeune fille traverse une ou plusieurs rivières pour gagner le village de son jeune époux.
6. Mbú̧sa ou Kábu̧ ́sa ‘le dernier’. Ce nom est un archaïsme. Il vient du bantu commun « Búchà » ‘dos,
derrière’, qu’on retrouve dans d’autres langues bantu. On ne le retrouve en nande que comme
anthroponyme. L’enfant qui porte ce nom est censé être le dernier de la famille.
̧́ ga
7. Nzyábakê ‘il me reste peu d’enfants à mettre au monde’. Il se compose de N- ‘je’, du verbe erısı ̧́ ‘être
sur le point de’. On donne ce nom à l’enfant qu’on croit être le dernier à naître ou qui précède le cadet de la
famille. La mère approchant de la ménopause n’espère plus avoir plusieurs enfants après la naissance de
Nzyábakê.
8. Ndu̧ ́ngo ‘la fin, la limite’ de endu̧ ́ngo ‘la fin’. Le nom est une variante de celui de Nzyábakê. Il est donné
au dernier-né ou censé tel de la famille.
9. Kali ̧bandâ ‘celui, celle qui obstrue le ventre’. Le nom provient du verbe eri ̧lıba
̧́ ‘boucher, obstruer’ et du
lexème nominal endâ ‘le ventre’. Ce nom est donné à une fille. L’enfant est censée mettre un terme à la
fécondité de la mère. Elle obstrue le sein maternel.
10. Balúku (ou Palúku) et Másikâ : ces deux noms ne se trouvent pas dans le manuscrit original de
Kavutirwaki car il estimait qu’ils sont des emprunts de l’ethnie Bira.

Perturbations d’une suite de naissances homogène

Il arrive qu’un garçon naisse après une, deux ou plusieurs filles, qu’une fille naisse après un, deux
ou plusieurs garçons. Ce nouveau-né perturbe en quelque sorte l’ordre de naissances d’une série homogène.
Il introduit un changement de sexe dans la famille. Ce fait est signalé par le nom de Muhíndo, diminutif
Kahíndo. Trois noms expriment ce changement. Garçon et fille s’appelleront indifféremment Muhíndo,
Mbíndule ou Kagwálína.

(a) Muhíndo ‘changement de’ de erihindúla ‘changer, transformer, renverser’.


(b) Mbíndule ‘change-moi, retourne-moi’. Ce nom signifie littéralement nyíbindule ‘transforme-moi’.
̧́ ‘sur-qui-tombe-le-nom’. Ce nom provient du verbe erigwâ ‘tomber’ et du nom lına
(c ) Kagwálına ̧́ ou erına
̧́
‘nom’. Il est employé par euphémisme au lieu du nom de Muhíndo ou de Mbíndule. En effet, il peut
arriver que le père de l’enfant ou son grand-père paternel ou maternel soit lui aussi un Muhíndo. Or, dans
la tradition nande, la femme ne peut prononcer le nom de son mari et encore moins celui de son beau-père
ou de son père. Et de façon générale, par respect, une fille ne peut prononcer le nom de son père ou de tout
homme de l’âge de son père. Aussi, par respect et par extension de l’interdit d’évitement, la mère d’un
284

Muhíndo ou d’une Muhíndo ne peut pas appeler sa fille ou son fils par le nom que porte son mari ou son
̧́ (ou Kawálına)
père ou son beau-père. Le nom de Kagwálına ̧́ signifie tout simplement que, par un hasard
de circonstances, l’enfant porte le même nom que son père ou que l’un de ses grands-pères.

Les noms donnés


Inventaire très ouvert, car on naît selon et dans diverses circonstances. Ces noms comprennent les
surnoms, les sobriquets et les pseudonymes. Un nom donné est celui qui est ajouté au nom de naissance et
qui désigne la personne par un caractère particulier ou une circonstance particulière et est différent du
nom-dédicace ou du nom-proverbe.
Bon nombre de ces noms reflètent les circonstances dans lesquelles l’enfant est venu au monde. Ils
se réfèrent à une condition ambiante, objective, reconnaissable de tous, définissant soit la gestation, soit la
naissance, soit le nouveau-né lui-même. Voici quelques-uns de ces noms selon certaines conditions
objectives.

A. Le lieu de naissance

1. Kanzíra ‘celui, celle du chemin’. Nom donné à un enfant né en cours de route, que ce soit un garçon ou
une fille.
2. Kábunga ‘le voyageur’. Enfant né alors que le père ou la mère était en voyage.
3. Kalúngero ‘il revient des champs’. Enfant né pendant que l’on revient des champs.

B. Le temps, le moment

1. Kalúmbi ̧ ‘petit brouillard’. Enfant né quand il y a du brouillard.


2. Kírô ‘la nuit’. Enfant né la nuit.
3. Malengéra ‘coucher du soleil’. Un garçon né entre 16 heures et 18 heures.
4. Kayéngâ ‘dimanche’. Enfant né un dimanche.

C. Caractères physiques

1. Kábúkê ‘celui, celle de la petitesse’. Un garçon ou une fille maigre à sa naissance ou pendant son
enfance.
̧́ ‘le rasé’. Pour un garçon qui, à sa naissance, était dépourvu de cheveux ou en avait très peu.
2. Kahalwıre
3. Kasógyâ ‘le fleuri’. Pour un garçon ou une fille qui, à la naissance, a une chevelure parsemée de cheveux
blancs.
̧́
4. Kalımbwı ̧̂ ‘celui ou celle qui a des cheveux blancs’.
5. Mwi ̧ragu̧ lu̧ ‘le noir’. Le nom est donné à un garçon très noir à sa naissance.

D. État de santé

1. Kadegu̧ ̂ ‘qui agonise’. Enfant dont la santé est précaire.


2. Kyámákyâ ‘il fait jour’. Enfin il fait jour avant que l’enfant ou un membre de la famille ne meure, ce que
l’on craignait justement.
̧́ ‘je suis mort’. L’enfant est si faible qu’on le considère déjà comme mort.
3. Mbólıre
285

E. Difficultés d’accouchement

1. Mu̧ hongya ‘celui, celle qui fait faner’. Pour un enfant venant au monde après un accouchement très
laborieux.
2. Kángitsi ou Kákitsi ‘sujet d’angoisse’. L’accouchement a tellement duré qu’on craignait pour la mère et
pour l’enfant.

F. La gestation

1. Katúlámô ‘il y était depuis longtemps’. Garçon né bien longtemps après le terme normal de la grossesse.
Il est donné aussi à un enfant qui, comme Jean-Baptiste de la Bible, naît sur le tard, d’une mère qu’on
croyait stérile. Si c’est une fille, on lui donne le nom de Káswabene (elle a fermenté).
2. Banémô ‘ils y sont les enfants’. Ce nom est donné à un enfant mâle né sur le tard d’une mère qu’on
croyait jusque-là stérile.
3. Ki ̧tahırê
̧́ ‘le cru, le non-cuit dans le ventre de sa mère’. Nom donné au prématuré car il n’est pas arrivé à
terme. Ces enfants prématurés étaient pratiquement voués à la mort s’ils ne trouvaient pas immédiatement
une mère nourricière ayant beaucoup de lait maternel, car on ne connaissait guère les couveuses.

G. Décès en famille ou au village

À partir du nom, nous pouvons savoir si celui qui le porte est posthume à son père, ou si sa mère est
morte en couches. Le nom peut nous permettre de savoir si celui qui le porte est né après un ou plusieurs
frères/sœurs décédé(e)s ou si sa famille ou son village était en deuil le jour de sa naissance.

1. Mútsuba ou Nzúbâ ou Músubáhô ‘le remplaçant, celui qui revient, le ressuscité’. Si les Nande croient à
la réincarnation, celui qui est décédé renaîtra en son frère cadet ou sa sœur cadette. Nzúbâ signifie ‘le
ressuscité’.
2. Kyábu̧ ‘poubelle’.
̧́ ̧ri ̧ryô ‘lieu où l’on jette les ordures’.
3. Kıbi
̧́ ̧ri ̧ryô et Yalála sont donnés
4. Yalála ‘poubelle’. Nom emprunté au swahili. Les noms Kyábu, Kıbi
indifféremment à un garçon ou à une fille qui naît après deux ou plusieurs frères ou sœurs décédées. Leurs
frères aînés sont enterrés dans la bananeraie où l’on jette les ordures. Leurs aînés portent le nom de
‘ordures’. Ainsi, ils sont tous les mêmes et ne peuvent plus se causer du tort.
5. Kyabíro ‘la chose de quelques jours seulement’. Nom traduisant le peu d’espoir des parents de garder
pour longtemps cet enfant qui naît après plusieurs frères ou sœurs morts.
6. Syágúswâ ‘il n’est pas à jeter’. Nom indifféremment donné à un garçon ou à une fille qui naît après
plusieurs morts.
̧́
7. Kasıgwâ ‘celui, celle qu’on a laissé(e)’. Pour un enfant né après la mort de son père ou dont la mère
serait morte en couches ou quelques jours après l’accouchement.
8. Káhanya ‘malheureux’. Pour un enfant né alors que sa famille était en deuil. Il en est de même du nom
de Kasónia ‘larmes’, de plus en plus remplacé aujourd’hui par celui de Machozi ‘larmes’ emprunté au
swahili.
̧́
9. Kavutirwáki, plus exactement Kabu̧ tırwáki ̧ ‘pourquoi ce petit homme naît-il encore ? puisque tant
d’autres sont morts déjà avant lui !’
286

H. Événements sociaux

Ces noms peuvent nous renseigner sur des événements importants durant lesquels un enfant est né.
Certains de ces événements aident à fixer l’année de naissance d’un individu.

1. Kándara ‘petit xylophone’, instrument de musique animant la danse qui porte le même nom et qui est
exécutée en l’honneur d’un haut dignitaire, ou pour clôturer certaines cérémonies rituelles (circoncision,
sacrifices à Dieu ou à un Esprit supérieur) et qui dure plusieurs jours. L’enfant qui naît pendant cette
période s’appellera Kándara.
2. Kátende ‘nouvellement circoncis’. Traditionnellement, les adolescents d’un même âge étaient rassemblés
en un lieu éloigné des profanes, femmes ou tout mâle incirconcis, et de préférence dans la brousse où ils
vivaient reclus avec les initiateurs. C’est au cours de cette réclusion qu’on initiait les jeunes gens aux
mystères de la vie (initiation sexuelle) et qu’on pratiquait la circoncision dans un ensemble d’entraînements
ascétiques pour former le jeune homme. C’était là une véritable école. Si c’était une fille, on l’appelait
Nyábátende ‘la mère des circoncis’.
3. Ndibíto ‘fuite’. Nom donné à un garçon né alors que ses parents s’étaient réfugiés dans un autre pays ou
dans un autre village, suite à une guerre. Ce nom a comme synonyme anthroponymique Lúhi ‘guerre’.
4. Kanzála ou Nzála ‘faim, famine’. Pour un enfant né pendant la famine ou la disette.
5. Sokóni ̧ ‘dans le marché’. Terme emprunté au swahili.

I. Situations socio-économiques

1. Nzáma ‘míséreux, pauvre’. Pour un enfant mâle né au moment où ses parents traversaient une crise
économique.
2. Kabíndu ‘celui de l’abondance’. L’enfant est né en temps d’abondance. Si c’est une fille, on l’appelle
Nyábingi ‘la mère de l’abondance’. Il faut distinguer celle-ci de Nyábingi ‘esprit supérieur féminin de
l’abondance’.
3. Byalengeréra ‘les choses visées ou les choses qui arrivent au bon moment’. Pour un enfant qui naît
pendant une période d’abondance qui succède à une disette.

J. Les activités quotidiennes

Certains noms nous renseignent sur la profession ou la spécialité artisanale d’un des grands-pères.

1. Mu̧ ́hési ̧ ‘le forgeron’


̧́ mu̧ ‘maître guérisseur’
2. Kıku̧

K. Les habitudes individuelles

Les noms ayant trait aux habitudes renseignent sur les manies, défauts ou qualités de ceux qui les
portent. Ce sont pour la plupart des défauts ou des qualités décelés chez l’enfant dès la plus tendre enfance.
1. Kahándu̧ ́kya ‘qui réprimande vertement’. Porte ce nom un garçon ou une fille qui a la manie de
réprimander publiquement les autres ; un ‘sans-tact’.
2. Kálíra ‘qui pleure’. Celui ou celle qui porte ce nom se serait distingué par ses pleurs et ses cris.
287

3. Kámabu̧ ‘amateur de la bière’. Ce nom est donné à un garçon qui manifeste un certain penchant pour la
bière ou dont le père est un soûlard invétéré, ou enfin à un enfant né pendant qu’on brassait de la bière.
4. Mu̧ ́téti ̧ (‘le fornicateur, celui qui commet l’adultère’). Un homme qui a la réputation d’être un coureur de
jupons ou dont un parent ou grand-parent a la même réputation.

Les noms-proverbes

̧́
Communément connus en Kinande comme ámen’ êmısyô, ces noms expriment un proverbe ou une
boutade. Ils constituent une mise en garde explicite ou implicite, à l’adresse de la mère ou à la famille de
l’un des parents. Il se peut aussi que ce soit l’expression de reconnaissance de l’un des époux envers son
conjoint ou envers la famille de celui-ci, ou, enfin, l’expression de gratitude des parents envers leurs voisins.
Ce nom vise une tierce personne à travers l’individu qui le porte, mais il n’en individualise pas moins. En
voici quelques-uns.

̧́ tı
1. Magúlu ‘les jambes’, du proverbe magulu mangú ni mabuy’ ıwı ̧́ re
̧́ ‘les jambes rapides sont bonnes si
tu as attrapé quelque chose de bien, être présent partout n’est profitable que si cela te rapporte quelque
chose’. Ce proverbe s’adresse à quelqu’un qui est partout où se passe quelque chose. Un événement survient-
il quelque part, il est toujours présent. Tant et si bien que s’il tire profit de certains événements, d’autres se
retournent contre lui. Donné à un enfant, un garçon, le nom de Magúlu peut traduire la plainte de la mère
qui, mal vue par la famille de son mari, regrette en quelque sorte sa présence dans cette famille.
2. Kyasónda ou Kyasonda ‘c’est ce qu’il a recherché’. Ce nom a une double interprétation : (a) le peuple
nande apprécie beaucoup les mâles sans pour autant dédaigner les femmes. Comme il arrive qu’un foyer
n’ait que des enfants d’un même sexe, ce qui mécontente le père, quand la femme met au monde un enfant
de sexe opposé, on l’appelle Kyasónda ‘Désiré’ ; (b) une femme a passé outre les conseils de ses parents qui
s’opposaient à son mariage. L’homme la maltraite. Elle peut alors donner à son enfant le nom de Kyasónda
ou Kyasonda ;
3. Sondyábyô ‘celle ou celui qui les recherche’. Sondya bibuyá syábíbana ‘celui ou celle qui recherche les
belles choses ne les trouve pas toujours’. C’est une prémonition de l’un des parents à sa progéniture contre
la recherche effrénée de biens matériels.
̧́ ̧ ‘on donne à l’assassin’. Nom donné indifféremment au garçon ou à la fille, il signifie ou
4. Bahámwıti
plutôt stigmatise l’ingratitude de certains membres de la famille du conjoint ou des voisins qui ne sont
jamais reconnaissants des bienfaits qui leur sont rendus par la mère ou le père.

Les noms dédicacés

Si les noms de circonstance (noms chronologiques et noms de circonstance) relèvent de la réalité de


tous les jours, les noms dédicacés, par contre, relèvent de la théodicée nande. Ils sont dits amen’
ébuhángwa ‘les noms de création ou noms de prédestination’. Les noms dédicacés lient ceux qui les portent
au monde des forces lumineuses. Ils sont donnés aux enfants comme réponse des parents à un message
d’une puissance ou à une injonction venant du monde lumineux. Un enfant portant le nom d’un Esprit est
mis sous la protection de cet Esprit. Voici quelques exemples de ces noms :
288

1. Lúsenge (garçon) et Mbólu̧ (fille). Lúsenge est censé rendre enceinte une femme restée longtemps sans
concevoir et qui passait pour stérile. Cette femme est supposée avoir été choisie comme épouse par
Lúsenge. Aussi, si, en fin de compte, elle enfante contre tout espoir, son enfant s’appellera Lúsenge si c’est
un garçon, ou Mbólu̧ , si c’est une fille.
2. Mu̧ ́lékya ‘le conciliateur’, du verbe eri ̧lekyâ (réconcilier ceux qui ne s’entendent pas). Une mésentente
entre les conjoints prend parfois, et le plus souvent, fin à la naissance d’un enfant. La réconciliation est alors
considérée comme l’œuvre de l’Esprit supérieur Mu̧ ́lékya. Aussi donne-t-on son nom à l’enfant, symbole de
la réconciliation. Ce nom est donné à un garçon.
3. Mu̧ ́lembéri ̧ ‘le gardien d’enfant’, du verbe erílembéra ‘garder l’enfant et s’en occuper’. Mú̧lembéri ̧ est
l’Esprit supérieur qui veille sur les petits enfants en l’absence de la mère. Donner son nom à son enfant, c’est
placer celui-ci sous la protection privilégiée de Mu̧ ́lembéri.
4. Mu̧ ́sabu̧ ́li ̧ ‘le sauveur’ du verbe erísabúla ‘sauver des eaux, repêcher’. Mú̧sabu̧ ́li ̧ est un esprit invoqué
quand la famille a des difficultés ou lorsqu’un homme a échappé à un danger imminent. Ce nom est donné à
un garçon en souvenir d’un bienfait quelconque de la part de l’Esprit Mu̧ ́sabu̧ ́li ̧.
̧́
5. Kıma ̧́
‘l’arc-en-ciel’ vient de ekıma ‘arc-en-ciel’ qui est le symbole de l’Esprit maléfique Ndyoka, esprit
des eaux qui se manifeste le plus souvent sous la forme d'une brebis. Puisque celle-ci s’abreuve à la rivière,
elle est auréolée de l’arc-en-ciel. L’Esprit Ndyoka étant réputé pour sa méchanceté, tout homme qui, par
malheur, se trouve aux environs de la rivière où il s’abreuve court un malheur. Si c’est une femme et que,
̧́
par bonheur, elle enfante, l’enfant portera le nom de Kıma.
6. Nyábingi ‘la mère de l’abondance’. Dans la théodicée nande, Nyabíngi est la déesse de l’abondance. Elle
est considérée comme la mère de celui qui détient toute abondance. Un culte spécial et spécifique lui est
réservé. La fille qui manifeste des signes révélateurs de sa présence est, le plus souvent, un médium. Elle
porte son nom et entretient sa présence au sein de la famille. Il arrive aussi que Nyábingi fasse connaître
par les songes ou par l’intermédiaire d’un médium le désir qu’une fille à naître lui soit vouée. Les parents
sont alors obligés de donner son nom à la première fille qui naîtra.

Au sujet des jumeaux

La naissance des jumeaux nécessite des cérémonies rituelles purificatoires auxquelles sont soumises
les parents (entre autres, la mère doit, dès qu’elle peut se lever, brouter de l’herbe, la corde au cou tout
comme une chèvre, car celle-ci seule met bas des jumeaux). Les jumeaux et les frères et sœurs cadet(tes)
constituent un cycle fermé appelé ‘cycle des jumeaux’. Ce cycle comprend trois naissances distinctes : la
naissance des jumeaux proprement dits, celle de leur frère ou sœur puîné(e) et celle de l’enfant qui clôt le
cycle.
(a) Les jumeaux, qu’il s’agisse de jumeaux ou de jumelles, d’un jumeau et d’une jumelle ou encore de faux
jumeaux, portent tous les mêmes noms, suivant l’ordre de leur venue au monde. Ainsi, le premier ou la
première à naître s’appelle Ngúrû ou Kakúrû du lexème archaïque kúru ‘aîné(e), grand(e)’ et celui ou celle
qui naît après répond au nom de Ndobyâ ou Katobyâ au diminutif.
(b) leur puîné(e) porte le nom de Kítsa ou Kakítsa et le puîné ou la puînée de celui-ci ou de celle-ci
s’appelle Kamála.
289

Appendice 3 : Les plantes médicinales

Terminologie des plantes médicinales chez les Nande

Noms vernaculaires Noms scientifiques Familles


Arabica Coffea canephone var Rubiaceae
Arabica
Artisho Cynara cardunculus Astereceae
Bholio
Bhuma
Bhusili
Bikyakya Pavonia urens Malvaceae
Bitsali (petit pois) Pisum sativum Fabaceae
Bitsutsi
Bubondo Raphia gilleti Arecaceae
Bubono (ricinier) Ricinus communis Euphorbiaceae
Buhoti (haricot) Phaseolus vulgaris Fabaceae
Bukakati
Bukangwe Piper guineense Piperaceae
Bulindera Panicum brevifolium Poaceae
Bulo Eleusina corocana Poaceae
Buntembura
Bunyanzaki
Bunyatsi Imperata cylindrica Caryophytaceae
Busewe Capsicum frutescens Poaceae
Busobyo
Bususu
Butembe Musa ensete Musaceae
Butsibira Canna indica Cannaceae
Butsipa Musa sapientum
Chai Camelia sinensis Theaceae
Chaichai Lavandula officinalis Lamiaceae
Fuka (avocat) Perseae americana Lauraceae
Hai (ail) Allium sativum
Hembe (mangue) Mangifera indica Anarcadiaceae
Kabaniambwa
Kabingande Conzoïdes sumatrensis Asteraceae
Kagulu ka ngwali Polygonum nepalense Plygonaceae
Kahwehula Spilanthes filicaulis Asteraceae
Kakutsele
Kalamata Galium --- Rubiaceae
Kalanga (arachides) Arachis hypogaea Fabaceae
290

Kalasu Lantana trifolia Verbenaceae


Kanungira Cymbogon cytratus Poaceae
Kanyamakundo Leucas martinisensis Lamiaceae
Kanyamasyano
Kanyamate
Kanyamatsitsi (1) Euphorbia hirta Euphorbiaceae
Kanyamatsitsi (2) Lactuca virosa
Kanyangumbani
Karoti (carotte) Daucus carota Apiaceae
Kasosonia Tragia tenuifolia Eupthorbiaceae
Katangolo Datura suaveolens (arborea)
Katenderya Triumfetta pilosa Liliaceae
Katongwe Rauvolfia vomitora Apocynaceae
Katsiboro
Katula Synadenium grantü Euphorbiaceae
Kausa Hyptis suaveolens
Kayumbuyumbu
Kibhunwe Tristenima incompletum Melastomatoceae
Kibulibuli
Kihambangima
Kihango
Kihatambuli Cyathula unculata Amaranthaceae
Kihoko Manihot glaziovü Uphorbiaceae
Kihokolo Phytolacca dodecandra Phytolaccaceae
Kiholoholo Eucalyptus saligna Myrtaceae
Kikanya Kalonchae pinnata crassulaceae
(crenanta)
Kikanzu Botryocline longipes Asteraceae
Kikene (igname) Dioscorea dumetorum Dioscoreaceae
Kiki
Kikusa (maïs) Zea mays Poaceae
Kilau (cyprès) Cupressus lusitanica Cupressaceae
Kilengalenga Rumex abyssinicus Poligonaceae
Kileti (pyrèthre) Pirethrum cinerariifolium Asteraceae
Kilima Acacia mearnsü (decurrens) Mimosaceae
Kilumbu Lobelia --- Asteraceae
Kina Justicia flava Acanthaceae
Kingina (quinquina) Cinchona succimbra Rubiceae
(ledgeriana)
Kinyamatsitsi Euphorbia trigona Euphorbiceae
(Kisungu)
Kinyamatwi Centella asiatica Apiaceae
Kinyambumba
Kinyangwa Araceae
291

Kipanza Agrocharis incognita Apiaceae


(akapanzá Bálúme)
Kirangabutala Adenostemma pirotteti ? Asteraceae
Kiribwa (patate douce) Ipomea batatas Convolvulaceae
Kirimyamuliro Crassocephalum bojeri? Asteraceae
Kirisaka Englerastrum schweinfurthüm Lamiaceae
Kisambanyumu
Kiseke (canne à sucre) Saccharum officinarum Poaceae
Kisembe Alsophia manniana Cyatheaceae
Kisondu Solanum --- Solanaceae
Kisubi Musa --- Musaceae
Kisulanindi, Crassocephalum motuosum Asteraceae
omusulanindi
Kisumbu Dioscorea cayennensis Dioscoreaceae
Kiswali
Kitahura
Kitasimba Boreria princeae Rubiaceae
Kitembulelya Triumfetta cordifolia Tiliceae
Kitife
Kitika Musa nana Musaceae
Kitulanga Datura stramonium Solanaceae
Kiware Musa Musaceae
Kokoliko Hemianthus annuus Asteraceae
Kolikobe Cucurbita Cucurbutaceae
Kumbukumbu Musanga cecropioides Moraceae
Kyamba Murianthius arborens Moraceae
Kyangululu Mukia maderaspetana Cucurbitaceae
Kyatsinge Urtica dioica Urticaceae
Kyavbusiko Cestrum nocturnum Solanaceae
Kyobe (courge) Cucurbita Cucurbitaceae
Lengalenga Amaranthus hybridus Amaranthaceae
Libhoyo Gilbertio dendron
Liherengete Gloriosa superba Liliaceae
Lilonga Galinsoga parviflora Fabaceae
Linzo
Lipe Lupinus crotalaria Fabaceae
Lobo
Longolongo
Lubaluba
Lubatama Plantago palmata Plantaginaceae
Lubatu
Lubherume
Lubhunangwa Lactuca glandulifera (sativa) Asteraceae
Luburandina Cassita filiformis Lauraceae
292

Luhoti (haricot) Phaseolus vulgaris Fabaceae


Lupapali Ageratum conysoides Asteraceae
Lutswamba Digitaria sp. Poaceae
Madami Terminalia superba Combretaceae
Maedeni Eucalyptus globulis Myrtiraceae
Makerere 1 Rubus idaeus Rosaceae
Makerere 2 Rubus pinnatus Rosaceae
Makulumbe Lantana camara Verbinaceae
(akakalasu)
Makungu Thaumatoccus daniellii
Mambau
Mandarina Citrus riticulata Rutaceae
Marakutsa (maracuja) Passiflora edulis Passifloraceae
Masakale
Maseghese Tephrosia vogelii Fabaceae
Maseka
Matako ya bibi Portulaca oleraceae Portulaceae
Matsambiri
Matughu Discoreae lulifera
Matumbitumbi Piper capense Piperaceae
Matundadamu Gyphomandra betaceae Solanaceae
Mbangula Drymaria cordata Caryophyllaceae
Mbina
Mbogha (Nyeghera) Amaranthus viridis Amaranthaceae
Mbuherera Ipomea sp. Convolvulaceae
Mbupuru Physalis peruviana Solanaceae
Mchele ya watoto
Mubabali
Mubale Pteridium centrali-africanium Hypolepidaceae
Mubiriri Vernonia amgdalina Asteraceae
Mubularina
Mubunja
Muchora Cassia didymobotrya Caesalpinaceae
Mughababirumba Cyphostemma adenocaule Vitaceae
Mughanza
Mugharamba Eucalyptus citriodora Myrtiraceae
Mughumo Ficus sp. Moraceae
Muhangahanga Maesa lanceolata Myrsinaceae
Muhate Diacoena fragrans Agavaceae
Muhemba Sorghum bicolor Poaceae
Muhoko (manioc) Manihot esculenta Euphorbiaceae
Muhube Sansevieria trifasciata Agavaceae
Mukarakara
Mukausa
293

Mukohwa Erythrina abyssinicus Fabaceae


(tomentosa)
Mukonze Dracaena arborea Agavaceae
Mukubokubo
Mulibahasa
Mulonge (bambou) Oxynanthera abyssinica Poaceae
Mulyanzuki Leonotis nepatifolium Lamiaceae
Lamium album
Mumbiri Kigelia africana Bignoniaceae
Mumbowu Xanthosoma sagittifolia Arabeceae
Munduluma Chenopodium abrosioides Chenopodiaceae
Mungu Lagenaria vulgarius Cucurbutaceae
Munyuwambene Oxalius corniculata Oxalidaceae
(trèfle)
Munzobonzobo
Mupera Psidium guayava Myrtaceae
Mupiki
Muranda Solanum sp. Solanaceae
Murubaini ou Adzerkia india Meliaceae
mwarubaine (neem
tree)
Musabu Markhamia lutea Bignoniaceae
Musasa
Musebere Albisia gemmifera (ealaensis) Mimosaceae
Musololu
Musombo
Musonia Bideus pilosa Asteraceae
Musubulia
Mutaghala Senecio manii Asteraceae
Mutalala
Mutangalyuba Pentasgangibarica Rubiaceae
Mutangambali Tagete minuta Asteraceae
Mutolu Sibybum marianum Astaraceae
Mutondi
Mutondo
Mutondotondo Impatiens sp. Balsaminaceae
Mutsambere Rumex bequaerti Polygonaceae
Mutsawangima
Mutsere (riz) Oryza sativa Poaceae
Mutsikili
Mutsungakambi Cassia floribunda Casalpimiaceae
Mutsungangambo Cassia floribunda Casalpimiaceae
Mutubya Tetradenia riparia Lamiaceae
Mutundula Sida acuta Malvaceae
294

Mutundusu Eriobotrya japonica Rosaceae


Mutusu Syzygium sp. Myrtaceae
Nanasi (ananas) Ananas comosus Bromeliaceae
Ndakala Solanum scalare Solanaceae
Ndandakimu
Ndehe Aframomum sanguineum Zingiberaceae
Nderema Basella alba Basellaceae
Ndetsa Commelina diffusa Commelinaceae
(africana) (commelina
vulgaris)
Ndetsa y’omusasi Zebrina pendula Commelinaceae
Ndimotamu Citrus aurantium Rutaceae
Ndimotsungu Citrus lemon Rutaceae
Ndughunda Solanum aculeastrum Solanaceae
Ndwago
Ngaingai Hibiscus cannabinus Malvaceae
Ngaka (kitenende) Aloe vera Liliaceae
Nganiahi Clerodendrum Verbenaceae
Ngano (blé) Triticum oestivum Poaceae
Ngasi (palmier) Eleais guineensis Palmaceae
Ngatikatika Platicerium angolense Polypodiaceae
Ngobanyolo Lindernia crustacea Scrophulariaceae
Ngobolu Desmodium adscendes Fabaceae
Ngongolya Cola acuminata Sterculiaceae
Ngoroghoso Achyrantes aspera Amarantaceae
Ngote
Ngula
Ngwenye
Nyabokyo
Nyanya Solanum melongena Solanaceae
Nyarubanda Ranunculus multifidus Ranun Culaceae
Nzumbu Momordica foetida Cucurbitaceae
Nzununu Crassocephalum crepidioides Asteraceae
Papai (papaye) Carica papaya Caricaceae
Perese (fraise) Fragaria vesca Rosaceae
Pilipili (piment Capsicum annuum Solanaceae
ordinaire)
Pisa Solanum americanum Solanaceae
Pisali Taraxacum officinale Asteraceae
Pwaro (poireau) Allium porrum Liliaceae
Riherengete (gloriole) Gloriosa superba
Rikanda Pennisetum clandestenum Poaceae
Rinyangwa (taro) Colocasia antiquorum
Risesa Carex sp. Cyperaceae
295

Ritina (roseau) Pennicetum purpureum


Robhusta Coffea canephona var Rubiaceae
robusta
Ronye (oignon) Allium cepa Alliaceae
Rukuyu Ficus exasperata Moraceae
Rwese
Ryoli (courge) Cucunis melo Cucurbutaceae
Safulere (chou-fleur) Brassica oleracea botrytis Brassicaceae
Sereli (céleri) Apium graveolens Apiaceae
Sisogho Solanum nigrum
Soya Glycina max Fabaceae
Swa (chou) Brassica oleracea capitata Brassicaceae
Taba Nicotina tabaccum Solanaceae
Tamutamu Oxalis acetosella Oxalidaceae
Tangausi Zingiber officinale Zingiberaceae
Tembwe
Tomate Lycopersicum esculentum Solanaceae

(Source pour les noms figurant dans le premier tableau : Mutaka Marcel (ms). Le nom murubaini ou
mwarubaine est un mot d’emprunt pour désigner l’arbre connu sous le nom de ‘neem’ et que l’on plante
maintenant dans beaucoup d’endroits chez les Nande en raison de ses qualités curatives. Le mot signifie
littéralement, en Luhya ou en Massai, langues du Kenya, ‘arbre qui soigne une quarantaine de maladies’.)

akálindihámba (akákindá
bálúme)
akapanzá bálúme
Ebyobyoro
Ekíbatama plantago palmata
Ekikanya Bryophyllum pinnatum
ekilanga butála Dichrocephala integrifolia Asteraceae
ekinyábwanga = éndugunda Solanum oculeatrum Solanaceae
Ekitémbekalya Triumfatla cordifolia Tiliaceae
ékyatsinge (ortie) Urtica dioica Urticaceae
Elibhaha
Endéngwê
Enduta
erihí ly’oko kitáka
Eríkubya
Esupa
Óbuku
Olúsúli
Omúhangámbógo
Omúherehere
Omuhúnga
296

Omúkelekele
Omukúndúsevere Piptedeniastrum africanum Mimosaceae
Omulalíka
Omunímba
Omunyolákútû
Omusobyô
Omusoga
Omúsololwê Cassia alata
Omúsúku Canarium schweinfurthii Connaraceae

(Source pour les noms figurant dans le deuxième tableau : Kasilongo Mbusa Tasikimulya ; et pour les noms
scientifiques : Dr Kamabu Vasombolwa Valentin, prof. à l’UCG (Université catholique du Graben) et
l’ISEAV/Butembo.)

Classification des plantes selon leur usage médicinal

(Extrait du manuscrit de Mutaka Marcel intitulé Herboriste, te voilà face à ton patient, pour donner
une idée de l’emploi de ces plantes médicinales2.)

Selon leur usage médicinal, les plantes se répartissent en diverses classes : les analgésiques, les
apéritives, les antianémiques, les antidotes, les antipaludiques, les antiscorbutiques, les antispasmodiques,
les antitussives, les carminatives, les cholagogues, les dépuratives, les diurétiques, les antipyrétiques, les
galactagogues, les hémostatiques, etc.

Les plantes analgésiques sont celles qui anéantissent ou amoindrissent les sensations de douleur. Il
s’agit du ngobanyólo, du marakutsa (feuilles), du nzumbu (feuilles), du búbóno (huile et feuilles), etc.

Les plantes apéritives sont celles qui stimulent l’appétit. C’est le cas du kanungíra, du ndetsa
y’omusási, du ndetsa ordinaire, du sereli, etc.

Les plantes antianémiques : le kina, les matunda damu, le muhóko (feuilles), le kihoko (feuilles),
l’ananas, le papayer (fruit), le lengalenga, le ndimotsungu (fruit), le swa (choux cru ou semi-cuit), le fuka
(avocatier), le kíribwa (feuilles), etc.

Les plantes antidotes : le kátongolo, le ngaka, le kisungu, le kilau, le kiki, etc. Elles éliminent le
poison.

2
Mutaka Marcel est professeur au Centre diocésain de pastorale, catéchèse et liturgie de Butembo/Beni en
RDC et médecin de CAMEN, Centre pour l’Amélioration de la Médecine traditionnelle, B.P. 63, Butembo.
Nous tenons à lui exprimer notre grande reconnaissance pour nous avoir permis de publier des extraits de
son manuscrit dans le présent dictionnaire.
297

Les plantes antipaludiques sont celles qui guérissent la malaria. Il s’agit du mbina (écorces), du
múkohwa (écorces), le kinginâ (écorces), le katenderya (feuilles et tiges), le munyuwambene (tige et
feuilles), etc.

Les plantes antiscorbutiques sont celles qui sont riches en vitamines C. Nous pouvons citer le
ndimotsungu (fruits), le mapera (fruit), le lengalenga, le matundadamu, le mboga, le pérese, le
ngaingai, le múbale (bourgeon terminal), le ndetsá y’omusási, le ndetsa ordinaire, le kyátsinge, le
papayer, le mbúpúrû, le nyánya, le ronyê, le pwarô, etc.

Les plantes antispasmodiques sont celles qui arrêtent les spasmes et les convulsions. C’est le cas du
kitulanga (grains), le munduluma (feuilles), le ngobányólo, le nzumbu (feuilles), le músúku, le
muranda, etc.

Les plantes antitussives sont celles qui guérissent la toux. Il s’agit du kikanyo (feuilles), mbupuru
(feuilles), ndimotsungu (feuilles + fruits), bunyanzaki, Eucalyptus globulus (feuilles), múbale (bourgeon
terminal), kausa, musonia, másakale (feuilles), etc.

Les feuilles dépuratives sont celles qui purifient l’organisme en éliminant les toxines. Nous pouvons
citer le katongolo (noyau), le ngaka (feuilles), le kiki (écorces), le mupiki (écorces), le kihókólo
(racines), le maségése (feuilles et racines).

Les plantes diurétiques sont celles qui augmentent la sécrétion d’urines. Il s’agit de la pomme de
terre (tubercules) et de la courge (fruit).

Les plantes émétiques (ou vomitives) sont celles qui provoquent le vomissement. Celles que nous
connaissons sont le mupiki (écorces), le katongolo (fruits), le kihokolo (racine), le nyarubanda (feuilles)
et le búbóno (huile).

Les plantes émollientes sont celles qui amollissent ou affaiblissent. Nous pouvons citer à titre
d’exemple le kihokolo (racines), le muhóko (pâte), le papayer (feuilles).

Les plantes expectorantes sont celles qui dégagent les voies respiratoires et les bronches. C’est
pourquoi elles sont encore appelées les plantes broncho-dilatatrices. Il s’agit du kikanyo (feuilles), du
mugarámba (feuilles), du maedéni (feuilles), du papayer (cigarette à l’aide des feuilles), du bunyánzáki et
du citronnier (feuilles et fruits).

Les plantes fébrifuges ou antipyrétiques sont celles qui combattent ou font baisser la fièvre. Nous
pouvons citer à titre d’exemples le kanungira, le múlyánzúki (tige et feuilles), le ngobányólo.

Les plantes galactagogues sont celles qui augmentent la sécrétion du lait. Il s’agit du ndetsa, du
bubondo (vin).

Les plantes hémostatiques sont celles qui atténuent ou arrêtent les hémorragies. Nous citerons le
mukoko (feuilles), le kihoko (feuilles), le ndimotsúngu (fruit), le kanyamasyáno (feuilles).
298

Les plantes hypoglygémiantes sont celles qui diminuent le taux de glucose dans le sang. Il s’agit du
kikusa (barbe), du ndugúnda (fruit), et du Vinca rosea (fleurs), de la camomille (feuilles), du mbina
(écorces).

Les plantes insecticides sont celles qui tuent les insectes. On peut citer l’Eucalyptus globulus, du kileti
et du papayer (latex).

Les plantes insectifuges sont celles qui font fuir ou chassent les insectes. Exemples : le kanungira,
l’Eucalyptus citriodora, le mutangambáli, le kilau, etc.

Les plantes laxatives ou cathartiques sont celles qui provoquent la diarrhée. Nous pouvons citer le
kátongolo, le buhóti (grains crus), le búbóno (huile), le kisungu (latex), le nyabokyô (racines), etc.

Les plantes rafraîchissantes ou adoucissantes sont la citronnelle, le palmier (huile), le búbóno


(huile et feuilles), l’Eucalyptus citriodora (feuilles).

Les plantes sédatives sont les plantes somnifères. Il s’agit du nzumbu (feuilles) et du marakutsa
(feuilles).

Les plantes toniques sont celles qui stimulent les forces. On peut citer tous les aliments énergétiques
comme le kipanza, le luburandina, etc.

Les plantes toxiques sont celles qui contiennent de la toxine, notamment le mupiki, le katula, les
champignons vénéneux, le kitulanga, etc.

Terminologie des maladies en kinande

(Note : Le manuscrit de Mutaka Marcel sur la médecine traditionnelle constitue la source de nos
informations. Nous n’avons retenu que les noms qui avaient un équivalent en kinande.)

ekíhutê abcès
amabheto angine
akábabalyó k’oko kúli appendicite
esikarísi ascaris
akabúndâ axcite
endúhi asthénie
ebhelibheri béribéri
ebhilalisyósi bilharzioze
ékyanzali blennorragie
omúbúru bouton
obúhyê brûlure
akábondé ákakatangási cachexie
Epu cancer
akahwâ cataracte (ák’omó líso)
299

enthelhebha chéloïde
ekolerâ choléra
ekohókohô coqueluche
émbatu constipation
endége convulsions
akányóta diabète
akáhuru diarrhée (eríhíta)
akaníga dysphagie
akasínínî dysenterie
omukugúta dysménorrhée
embíhi dyspepsie
olukérérê eczéma
ebigâ engelures (syn. : emigenye)
ebítsútsa épilepsie (eripítsa, epitsipatsa)
omuléru epistaxis
akábembere fièvre
etifoide fièvre typhoïde
erígósi filaire (ekísési, eríyihála)
ekísési filaire (erígósi)
erisíre folie
akamáta furoncle
obuhére gale
esitomâ gastrite (emprunt de : estomac)
ebikése gingivorragie
eríhúme goitre (eríkuku)
ekíhúnzo grippe
omusónga hématémèse (vomissement du sang)
oluhénde hémorroïde
énzoká y’obúlúme hernie
eribhínda hydrocèle
akabúndâ hydropisie (endá mbísi)
ngámb’ibotsyô hypogalaxie (ne pas avoir suffisamment de lait)
amatori ictère
oburori insomnie (eríkubátô, eriganz’ebíbátsi)
énzerwê kwashiorkor (óbwerú bw’obúhanya)
ekitémbo laryngite
ebíhaga lèpre
ekisungumata lipome (excès de graisse dans la zone sus-anale chez les femmes)
omutsútsa malaria, paludisme (akapururu, omukongúlu, akatsikida)
éryusê marasme
omunekê méningite (omukanda)
amatungúlhu mycose (ebítangábítanga)
omuháha otite
ákomomunwê panaris (akalóyi, akákubyá túlo)
300

amátwátwâ pied d’athlète


ekirónda plaie
ekíhóni plaie ulcéreuse (ékyamangâ)
akakánga point de côté (akambáfu)
amákonongo polyomyélite
obúmenzemenze rachitisme (obuwéde, obúdingo)
emíkî rhumatisme
ehómâ rhume
obúsérwê rougeole (obúkébúkê)
obúkébúkê rougeole
akalúndi sida (akátelúli, wángebe, akalemekereryô)
esofísi syphilis
ekísúli teigne tondante
etényâ ténia
éngohólo toux (ekohókohô)
esyónguha trichomonases vaginalis
ekíkubá kínéne tuberculose
ebítóle varicelle
obuthúrúthuru variole (obumámbo)
engámi verrue
ólusúsû vertige
epese zona (omulémba)

Traitement de certaines maladies avec des plantes médicinales3

Carie dentaire

a. éndugunda ‘aubergine sauvage’

Griller le fruit au feu, recueillir la poussière noire. Il est préférable d’employer le fruit qui a des
épines. Pour cela, il faut moudre ce fruit après l’avoir grillé, tamiser les cendres que l’on recueille, ajouter
un peu de sel de table (esérwê), mélanger le tout et conserver le produit ainsi obtenu dans un récipient.
Lors de la prise, prendre une pincée avec les doigts et mettre cette cendre sur la dent pendant une semaine.

b. éngaka (ekítenende) ‘aloe vera’

L’aloe vera est considéré comme un antibiotique à large spectre. Sa sève sert aussi à soigner les
dents qui bougent et provoquent des plaies. L’idéal est d’extraire la dent et d’éviter que la plaie s’infecte.

3
Sœur Euphrasie Melonde de la Compagnie de petites sœurs de la présentation de Vungi, Butembo, est la
source de la plupart de nos informations pour cette section. Nous tenons à lui exprimer notre
reconnaissance ainsi qu’à Monseigneur Sikuli Paluku Melchisedech, évêque du diocèse de Butembo/Beni,
pour avoir facilité notre contact avec elle.
301

Pour cela, il faut d’abord gargariser la bouche avec de l’eau, ensuite la gargariser à nouveau avec la sève
d’aloe vera ou encore faire passer la feuille d’aloe vera à l’endroit où l’on a extrait la dent.

Poison

a. omutundúla ou omunundúla, une herbe avec laquelle on fabrique des balais (ekifagío)

Il faut prendre les feuilles avec les graines jaunes et les sécher dans la maison. Lors du séchage, les
couvrir avec un habit léger pour éviter les saletés déposées par les mouches. Ensuite, il faut piler et tamiser
ces feuilles sèches et ensuite mettre le résultat obtenu dans une boîte. Prendre soin de ne pas poser cette
poudre dans un flacon en cristal car il faut éviter l’humidité. Prendre une pincée de cette poudre avec trois
doigts, ou alors en prendre et l’avaler avec un peu d’eau. Il est conseillé d’avoir cette poudre avec soi
chaque fois que l’on soupçonne d’avoir été empoisonné. On peut se dissimuler pour prendre cette poudre à
la toilette et lorsqu’on revient du rendez-vous, il faut encore en prendre. Cette poudre est un antidote
particulièrement efficace contre un poison communément appelé akaruho.

b. olupapale (ageratum)

Il faut laver les feuilles, les mâcher et puis avaler le liquide qui en sort, et cela pendant une
semaine.

c. On peut aussi prendre du riz avec une cuillerée de miel pendant 5 à 10 jours.

d. endimotsungu ‘citron’

Mettre le ndimotsungu dans de l’eau propre stérile, dans un verre. Il est conseillé de porter le
citron avec soi lorsqu’on pressent que l’on est dans un milieu où l’on peut être empoisonné.
Notez par ailleurs que le ndimotsungu sert à soigner aussi la toux. Pour cela, il faut prendre son
jus pendant cinq jours. Il faut éviter de broyer le fruit avec les dents car il contient de l’acide. Avant de
l’administrer à un patient, il faut s’assurer qu’il n’a pas de maux d’estomac causés par des ulcères. Ceci est
une précaution très importante selon Sœur Melonde, source de cette information.

e. olúbóno

On peut s’en servir comme un antipoison. Après avoir pilé ces feuilles de ricinier et recueilli l’eau
qui en sort, il faut chaque fois boire un verre par jour pendant cinq jours. Ce n’est pas nécessaire d’ajouter
du sel pour cette décoction.
On emploie également l’huile de ricin comme traitement de la personne empoisonnée. La formule :
un œuf + miel + huile de ricin. Selon Sœur Melonde, c’est un traitement très efficace contre le poison.
Pour la préparation du médicament, casser l’œuf, mettre le jaune d’œuf d’un côté et le blanc d’œuf de
l’autre côté. Comme le poison s’attaque d’abord au foie et aux reins, il faut d’abord donner le blanc d’œuf
au patient. Ensuite, prendre le jaune d’œuf (une cuillerée) + une cuillerée de miel + une cuillerée d’huile
de ricin et mélanger le tout en battant doucement cette concoction pendant 5 minutes. Le produit qui en
résulte est l’antipoison. Pour la posologie, il faut prendre une cuillerée le matin avant de manger quoi que
302

ce soit, et attendre ensuite15 minutes avant de manger. Le soir, il faut encore en prendre avant de manger.
Cinq jaunes d’œufs correspondent à cinq jours. Selon Sœur Melonde, c’est un médicament très efficace qui
soigne également la gastrite et beaucoup d’autres maladies.

Puisque certains poisons se trouvent dans des cadeaux tels que chèvres et poulets offerts par un
soi-disant ami, il est conseillé d’abattre ces animaux après trois jours. En cas d’empoisonnement, lesdits
animaux mourront d’eux-mêmes.

Complications d’accouchement

Nyegera qu’on appelle aussi emboka bhíbhi ou matako bhíbhi On conseille ce légume aux
balimbasa ‘les filles qui vont accoucher pour la première fois’ et aux mamans car il a pour effet d’ouvrir le
col utérin, ce qui facilite l’accouchement. Selon Sœur Melonde, ce conseil est très précieux car il aide à
éviter les traumatismes et les douleurs inutiles auxquelles sont confrontées de nombreuses femmes lorsqu’on
les oblige à accoucher par césarienne.

Paralysie

Amábóno. Préparer de l’eau chaude et y mettre des feuilles d’amábóno ‘ricin’. Il faut alors masser
la personne avec ces feuilles et l’enduire d’une pommade spéciale préparée à base de plusieurs produits
dont : le obuswe, omusuku, omusumâ, amábóno et akatungulhusúma ‘ail’. Selon Sœur Melonde, ce
genre de traitement aide l’enfant qui ne marche pas.

Notez en outre que ces feuilles de ricin (amábóno) sont utiles également quand une femme n’a pas
de lait pour son bébé et dont on dit kandi ni ribotsyô (c’est-à-dire qu’elle n’a pas de lait). On prend les très
jeunes mábóno (feuilles du ricinier), une demi-poignée, on les pile comme pour les feuilles de manioc, on y
ajoute un peu de sel et puis on enlève l’eau. C’est cette eau qu’il faut boire trois fois par jour. Normalement,
le lait monte après trois jours ou une semaine. Si la maman n’a pas suffisamment de lait, elle peut alors
chaque fois prendre 6 cuillerées par jour. Dès que le lait monte, il faut stopper le traitement. Selon Sœur
Melonde, ce conseil est très utile pour les mamans, surtout quand il n’y a pas de lait en poudre.

Otite purulente

Racines de ricin (amábóno). Pour l’otite purulente, omúháhâ, on peut se servir du liquide recueilli
des racines de ricin et le mettre dans les oreilles.
L’autre façon de traiter une otite purulente est d’employer la sève obtenue des feuilles d’aloe vera et
d’en mettre quelques gouttes dans l’oreille infectée.

Panaris (ekíhutwé ky’oko munwê ou akásowésowê)

Prendre les feuilles avec les graines jaunes du munundúla, les piler et les attacher autour du doigt
affecté. Ces feuilles agissent comme une pommade à l’ichtyol et aident à faire mûrir le kíhutwê.
Notez que cette décoction sert aussi à soigner le sein d’une femme. On la met sur le sein et, après,
on enduit le sein avec de la sève d’aloe vera.
303

En cas d’infection grave, il faut préparer un litre de cette décoction car elle aide à enlever le pus
dans le corps.

Plaies (et cancer)

Omusonía (obukúto). On s’en sert pour soigner les plaies et le cancer. Un traitement alternatif est
aussi l’emploi de l’aloe vera.
En cas d’ictère (une personne gravement malade avec jaunisse), on prépare une décoction de deux
litres obtenue à partir des feuilles et tiges de cette plante. Il faut prendre un demi-verre le matin et le soir.
Selon l’état général du patient, ce médicament peut se prendre pendant 5 à 7 jours.

Virilité

Omusónia (obukúto). On peut aussi se servir de l’écorce de cette feuille connue sous le nom
scientifique de Bidens pilosa comme stimulant sexuel. Selon l’information rapportée dans Si je savais par
Mutaka et Bolima (2004), les hommes qui ont l’intention de faire l’amour ont l’habitude de mâcher son
écorce pendant la journée. On peut aussi piler ses feuilles avec la tige et recueillir la sève, la mélanger avec
un peu d’eau et la boire avant de faire l’amour.

Goitre

Pour le traitement du goitre, il faut d’abord déterminer s’il est douloureux ou non. On conseille au
patient de manger des avocats. Mais comme l’avocat contient beaucoup d’huile et qu’il vaut mieux limiter
la consommation d’huile en cas de goitre, le patient ne peut consommer de l’avocat que deux ou trois fois
par semaine.
On recommande également au patient de manger des ignames. On prend sa tension afin de voir s’il
peut aussi prendre du sel. Un autre traitement est de prendre la dent de lion, un type de plante à fleur
jaune, comme salade. C’est comme le kwedekwéde.
Il faut ensuite prendre les jeunes feuilles de papaye pour en faire une décoction dans un litre ou un
demi-litre d’eau.
On prépare ensuite une pommade à base de certains produits dont : obuswê, omúsúku, omusumâ,
amábóno ‘ricin’ et akathungulhusúma ‘ail’. On fait alors ce qu’on appelle un bain-marie, c’est-à-dire
qu’après avoir tout pilé, on cuit le tout dans un récipient plongé dans de l’huile au moins pendant deux
heures. Le produit obtenu est tamisé pour façonner la pommade. Cette pommade sert à traiter les douleurs
rhumatismales ainsi que le goitre.
Pour le goitre, il faut palper la partie infectée (gonflée) avec des feuilles de ricin que l’on plonge à
chaque fois dans de l’eau chaude. Ensuite, il faut l’enduire de la sève d’aloe vera et la laisser sécher. Enfin, il
faut frictionner l’endroit avec la pommade. Il ne faut pas oublier de recommander au patient de manger des
ignames, des avocats et la dent de lion. Par contre, il lui faut éviter de manger des feuilles de manioc
(sombé), des arachides et du chou.
Si on constate qu’il n’y a pas d’amélioration, et que le goitre continue à faire mal, il faut alors que le
patient utilise chaque fois son propre gobelet et voit un médecin car ce type de goitre est contagieux.
304

Fièvre typhoïde

Omurubaíni ou omwarubaíne « neem tree ». Il faut mettre cinq feuilles dans un litre d’eau et les
bouillir pendant 30 minutes. Prendre un verre matin, midi et soirpendant six jours. Selon le Dr Kamabu,
cette décoction est très efficace pour soigner la fièvre typhoïde. Ces feuilles soignent aussi la malaria. Notez
que le nom authentique de cette plante reste peu connu. C’est une plante importée mais qui se répand
rapidement chez les Wanande. La plante est particulièrement connue au Kenya, et, selon un informateur de
l’ethnie Luhya, son nom signifie ‘la plante qui soigne 40 maladies’.

Sida

Éngaka ou ekítenende (aloe vera). On emploie des feuilles d’aloe vera qui sont mûres de quatre
ans. On les découpe en petits morceaux après les avoir soigneusement lavées. Ensuite, il faut les bouillir
dans l’eau. C’est cette tisane ainsi obtenue dont il faut prendre une demi-tasse trois fois par jour. Vous
pouvez la garder dans une bouteille au frigo. En plus de ceci, deux fois par semaine, il faut faire un
lavement (eryôgâ) avec le liquide visqueux obtenu à partir de la sève d’aloe vera après l’avoir mélangé avec
un peu d’eau. La cure doit se faire pendant trois mois. Source de cette information : Mutaka & Bolima
(2004).

Gastrite

Selon Mutaka Marcel (ms), quand se présente un cas de gastrite (hypo et hypergastralgie), les
plantes qui passent à l’avant-plan sont : le muhube, le Musonia, le Ndetsa, le Ngobanyolo, le Kibunwe, le
Riherengete, le Ngaka, le Lubunangwa, le Kitasimba, le Lubatama, le Ngobolu, le Kausa, le Lupapali
et le Nzumbu. Prendre une demi-poignée de feuilles pour chaque espèce, les bouillir dans deux litres d’eau
jusqu’à ne compter qu’un litre et demi de décoction. Après refroidissement ou attiédissement, boire trois
fois un demi-verre par jour. Ce produit intervient aussi en cas d’affection du foie et des reins. En cas
d’hypergastralgie, le patient peut associer les soins avec la prise de trois à quatre œufs crus par semaine.
Pour le cas d’hypogastralgie, le citronnier (fruit) a aidé bon nombre de patients.

Paludisme

Selon le Père Védaste Vitchomo (moine trappiste de Goma), le petit haricot blanc ekúnde est un
médicament efficace contre le paludisme. Prendre deux graines par semaine pour son emploi préventif, trois
graines le matin et trois graines le soir en cas de paludisme pendant six jours.
305

Appendice 4

Notes sur le dictionnaire kinande du point de vue des Bakonzo4

Par
Philippe Mutaka, Stanley Baluku et Syauswa Muhindo
Université de Yaounde 1 et Université de Makerere, Ouganda

Concernant la pratique de la médecine traditionnelle, nous aimerions ajouter ce qui suit :

1. pour traiter le akaniga, un genre de maladie de la gorge : on conseille au patient de prendre un


grain de sorgho et de le mettre sur un aiguisoir (une pierre sur laquelle on aiguise les couteaux), de
le prendre avec la bouche et de l’avaler sans le mâcher ;
2. traitement d’une morsure de serpent. Cette information a été obtenue de Carole Ngameka de
l’ethnie Bulu du Cameroun qui nous a assuré que sa connaissance fait partie de la tradition Bulu.
Lorsqu’on est en forêt et que l’on est mordu par un serpent, il faut boire son urine et en mettre aussi
à l’endroit de la morsure. L’urine est un antidote contre le venin du serpent. Nous avons tenu à
donner cette information ici car elle peut être très utile ;
3. si quelque chose pénètre dans l’œil : on conseille de ne pas frotter l’œil et de cracher après l’avoir
ouvert grandement.

Il existe aussi certains tabous chez les Nande et les Bakonzo que nous aimerions signaler :

1. il est défendu de contourner un chef. Ce serait un manque de respect pour lui ;


2. il est défendu de tendre un objet à un chef ; si vous voulez lui donner quelque chose, il faut passer
par le biais d’un notable assis à ses côtés ;
3. en général, il est défendu d’avoir des relations sexuelles avec son partenaire à la veille d’un
événement important ;
4. il est défendu aux femmes de prononcer le nom de leurs beaux-pères, et parfois même le nom de
leurs maris. En général, les hommes n’utilisent pas non plus les noms de leurs femmes. C’est pour
cela qu’on appelle souvent les femmes par les noms de leurs enfants avec l’emploi du préfixe nya,
par exemple, nyaKambale pour dire ‘maman de Kambale’ ;
5. il est défendu d’appeler les gens par leurs noms la nuit par peur des mauvais esprits qui errent
dehors et qui, en entendant un tel nom, peuvent l’employer pour nuire à son propriétaire. Dans
certaines familles, on défend même d’utiliser les noms des gens pendant la conversation car, si un

4
J’ai rédigé cet article à l’aide des notes fournies par Stanley Baluku et le Dr Syhahuka Muhindo à qui j’avais
demandé de parcourir le dictionnaire kinande et de proposer des ajouts qui seraient intéressants pour les
peuples nande et konzo. Nous invitons nos lecteurs à lire par ailleurs l’article de Stanley Baluku dans la
version anglaise de ce dictionnaire sur les plantes curatives chez les Bakonzo.
306

passant venait à entendre ce nom, cela pourrait créer des problèmes. Lors d’une conversation, de
tels noms sont remplacés par des surnoms tels que Munyatwámba, Munyísíryâ. Si un visiteur
venait à entendre un tel nom, il ne saurait pas qu’on parle de lui ;
6. c’était un tabou de se couper les ongles la nuit car, selon la croyance traditionnelle, cela pouvait
entraîner la mort de l’oncle maternel ;
7. c’était un tabou pour une personne de dire qu’elle allait se suicider parce que cela voulait dire
qu’elle finirait par le faire. Raccommoder son habit alors qu’on le porte était aussi tabou car on
pensait que cela risquait d’attirer la pauvreté sur soi ;
8. c’était un tabou pour les femmes de siffler et pour les jeunes gens de siffler la nuit parce que l’on
croyait que cela pouvait attirer les mauvais esprits.

Voici des croyances courantes chez les Bakonzo et les Nande selon Magezi et al. (2004) :
a. le chatouillement des paumes des mains signifie qu’on recevra des choses gratuitement ;
b. lorsque la plante du pied chatouille ou lorsqu’une abeille vole autour de vous, ou encore lorsqu’un
enfant se met à tambouriner sur un panier, cela signifie que l’on aura un visiteur ;
c. si l’on entreprend un voyage et que l’on rencontre une mangouste sur son chemin tôt le matin, cela
signifie que le voyage n’est pas béni et que l’on aura des problèmes. Le voyageur est alors obligé de
reporter son voyage ;
d. si l’on entreprend un voyage et qu’on rencontre un rat traversant le chemin devant soi, et qu’en
plus, il s’agit du rat rayé appelé olutera courant tout juste devant vous avant de disparaître dans la
brousse, cela signifie que là où l’on va, on mangera bien ;
e. si un hibou ou un chat sauvage crie devant votre domicile, cela présage de mauvaises nouvelles,
particulièrement la mort d’un membre de la famille.

À la question de savoir si les Bakonzo se regroupent aussi en clans comme les Nande et comment
s’appellent ces clans, voici un commentaire de Magezi et al (2004 : 42) :

Les Bayira (c’est-à-dire les Nande et les Konzo) se regroupent en sept clans majeurs. Ce sont : les Abasu,
Abaswagha, Abahira/Abaseru, Abakyira, Abathangi, Abahamu et les Ababinga. Le clan des Abasu a d’autres
sous-clans qui sont : les Abakunda, Abaghagyu, Abalegha, Abanyisanza, Abalhumba et les Abahimba. Chaque
clan a un totem particulier, omutsiro, et un clan qu’il prétend être ennemi connu sous le nom de ekyabise
[…]
Les totems comprennent certains animaux et oiseaux particuliers qu’un clan donné doit respecter. Un tel
animal ou un tel oiseau ne peut pas être tué ou blessé par un membre du clan qui l’a comme totem. Des
exemples des totems sont : le léopard pour les Baswagha, un type de faisan pour les Abahira et le chien pour
les Abathangi.

Nous aimerions en outre commenter brièvement les croyances traditionnelles aux esprits en vue
d’aider à mieux comprendre la culture des Wanande et des Bakonzo.

Selon Magezi et al. (2004), sur lequel le reste de cet article est basé, les Bayira croient en des esprits
surhumains sous la forme de abalimu, ebirimu, ebitsokya et emirimu.

Abalimu, ou les bons esprits des morts, sont les esprits des gens qui avaient de bonnes qualités
pendant leur existence terrestre et qui ont conservé ces qualités dans le monde de l’au-delà. Considérés
307

comme ancêtres, on croit qu’ils protègent les individus et leurs familles. On croit également qu’ils jouent le
rôle d’intermédiaires entre l’homme et Dieu. Chaque féticheur ou guérisseur accomplissait leur travail en les
invoquant car ce sont eux qui leur révèlent les mauvaises intentions des gens ainsi que les catastrophes. Ce
sont eux aussi qui suggèrent des solutions. Habituellement, on élève une chèvre ou une poule en leur
honneur.

Ebirimu : ceux-ci sont considérés comme les esprits maléfiques des morts. On croit que ces esprits
ou fantômes opèrent au niveau de la famille ou se regroupent en certains endroits, notamment dans les
cimetières. Selon Magezi et al. (2004), ils ont des traits communs tels que la propension à se manifester la
nuit, à crier, à parler et à chanter comme s’ils étaient de véritables personnes humaines. Il n’est pas rare
d’entendre le battement des tambours, des cris d’enfants et des voix de vieillards comme issus d’un débit de
boisson. Il n’était également pas rare de percevoir des étincelles dans les endroits où se manifestaient de tels
esprits.

Ebitsokya : ce sont les esprits qui paraissent sous une forme physique. On peut les voir la nuit, à
l’aube, lorsque le soleil est au zénith, lors des tempêtes et après de grandes pluies.

Emirimu : ce sont des esprits créés et dont la plupart sont nuisibles pour l’homme. Ils vivent dans
des arbres sacrés, des caves, dans la forêt, dans l’eau, dans les vallées ainsi que dans des endroits lugubres.
Les dieux traditionnels sont placés dans la catégorie de emirimu. On croit que Nyamuhanga est l’Être
suprême qui a créé tous les Bakonzo ainsi que leurs richesses. On croit que c’est un être bon et bienveillant
qui ne nuit pas aux gens, à moins d’avoir été irrité. Ce ne sont que les chefs des villages ou des clans ainsi
que les hommes âgés et les guérisseurs qui pouvaient prononcer son nom. S’il arrivait que les enfants
prononcent son nom, la famille était obligée de quitter sa maison et d’aller s’installer ailleurs par peur d’une
éventuelle catastrophe. Les Bakonzo croient que Nyamuhanga est entouré d’autres esprits sous la forme de
petits dieux servant de messagers. Selon Magezi et al. (2004), on peut les catégoriser en bons et mauvais
esprits.

Les bons esprits comprennent :

Kitasamba : cet esprit occupe une place de choix dans la tradition des Bakonzo car il est responsable du
mont Ruwenzori ;
Nyabingi : on croit qu’il détient le pouvoir de multiplier la richesse et de bénir les possessions matérielles
des gens ;
Mutundi : le dieu du négoce et du commerce ;
Nyamikene : l’esprit en charge de l’agriculture, des récoltes, de l’élevage et de l’abondance ;
Letego : l’esprit que les piégeurs consultent avant de partir à la chasse ;
Kalisya : l’esprit responsable d’animaux sauvages et domestiques ;
Mulemberi : l’esprit responsable des bébés et des enfants ;
Katulikanzira : l’esprit responsable des voyages ;
Mugobolya : le dieu de la chance ;
Muhima : l’esprit en charge de la défense et de la protection ;
Nyabibuya : l’esprit qui a le pouvoir divin de bénir les gens ;
Mulondi : l’esprit qui plaide pour les gens ;
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Kasokya : l’esprit en charge de faire traverser les rivières en crue et les lacs. Cet esprit a le pouvoir de faire
déborder les rivières, c’est pourquoi il était nécessaire de l’apaiser avant de traverser des eaux profondes ;
Mulekya : l’esprit responsable de la justice ;
Kagole : l’esprit en charge du mariage ;
Kabumbi : l’esprit responsable de la poterie ;
Mabula : l’esprit responsable de la pluie ;
Kaluka : le dieu en charge des travaux d’artisanat ;
Lubunange/Mwoloberia : l’esprit responsable d’amener les gens à trouver un terrain d’entente ou à s’unir
lors d’un conflit. Hommes et femmes le consultaient, notamment pour gagner la faveur de la personne de
sexe opposé en vue du mariage ou de relations sexuelles.

Les mauvais esprits comprennent :

Mutwangwangwa : l’esprit qui provoque des éboulements pendant les saisons pluvieuses ;
Kalamata : l’esprit responsable des feux de brousse ;
Muhumbuli et Katsinduli : on croit que ces esprits sont responsables de toutes sortes de maladies ou de
calamités, surtout celles qui affectent les enfants ;
Kateluli : on croit qu’il était le démon et le leader d’autres mauvais esprits ;
Kihara : l’esprit qui avait le pouvoir de démasquer et d’arrêter les voleurs. Lors d’un vol, les gens lui
offraient des sacrifices. Si l’on trouvait une personne qui saignait du nez, on la suspectait alors d’être le
voleur ;
Lusenge : un esprit qui vivait dans l’eau. Si une femme enceinte venait à le rencontrer, elle était obligée de
lui promettre de donner le nom de cet esprit à son enfant ;
Ndyoka : l’esprit des eaux. On croit qu’il apparaît sous des formes variées : un grand serpent noir, un
mouton au milieu d’une rivière ou encore sous la forme d’un grand vent nuisible à l’homme ;
Mwegha : l’esprit responsable des malformations physiques ;
Murogo : l’esprit responsable de la sorcellerie ;
Bulinzole : on croyait que cet esprit se composait de deux parties : une qui apparaît sous la forme d’une
femme et une autre sous la forme d’un poisson entouré de serpents. On l’affilie à Ndyoka et il est
responsable de la fertilité chez les femmes ;
Mutabali : on croit que cet esprit est un soldat qui peut ou non être nuisible à l’homme selon la situation ;
Mutikura et Kihoni : ces deux esprits peuvent occasionner des plaies incurables par la médecine humaine à
moins qu’on ne leur offre des sacrifices ;
Musiki : l’esprit responsable des tremblements de terre.

À ces esprits, on peut ajouter les suivants, selon P. Lieven Bergmans (1971) :

Nyábáwire, connu aussi sous le nom de Nyabúgo ou Nyabándu : c’est l’esprit mère de la misère ;
Músyandê : esprit nuisible qui empoisonne les champignons ;
Erítégo : esprit des piégeurs ;
Nyabatúndi : esprit des récoltes ;
Múgóbolya : esprit des songes. Cet esprit envoie presque toujours des présages ou des souvenirs dans les
rêves qui sont peu agréables ;
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Kalirigúlu : esprit nuisible qui s’attaque à la vie des hommes. La nourriture qu’on lui offre est déposée sur
les branches d’un arbre ;
Kapípi : esprit espiègle qui est une véritable terreur pour les femmes et les enfants. On se représente cet
esprit comme un grand jeune homme farouche se promenant avec un grand gourdin. Quand il rencontre
une femme, il arrache ses vêtements et il emmène avec lui les enfants qu’il rencontre seuls en chemin.
Kapípi est un des esprits associés au mukumo, une société secrète dont seuls les membres initiés
connaissent le fonctionnement interne.

Références
Bergmans, L. 1971. Les Wanande. Tome II. Croyances et pratiques traditionnelles. Butembo: Éditions A.B.B.
Magezi, M. W., Nyakango, T. E. and M. K. Aganatia. 2004. The People of the Rwenzoris: the Bayira
(Bakonzo/Banande) and their Culture. Köln: Rüdiger Köppe Verlag.

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