Polyglobulie primitive (maladie de Vaquez) (PV) :
Est définie par une hyperproduction prédominant sur la lignée érythrocytaire, le terme de polyglobulie désignant une augmentation de la masse des globules rouges (augmentation de leur nombre et/ou de leur volume), qui s’accompagne d’une élévation du taux d’hémoglobine et de l’hématocrite. Une augmentation modérée du taux de globules blancs (hyperleucocytose) ou du taux de plaquettes (thrombocytose) est parfois associée. (Garfield, 2011) L'incidence de la maladie de Vaquez paraît être de l’ordre de 1 cas pour 100 000 habitants par an. (Najman, 2017) Thrombocytémie essentielle (TE) : La thrombocytémie essentielle (TE) fait partie des syndromes myéloproliféatifs (SMP), ou néoplasies myéloprolifératives (NMP) Philadelphie-négatives.(Molinaa, Audounia, 2001). Est définie par une hyperproduction prédominant sur la lignée mégacaryocytaires. Elle est évoquée devant une augmentation du taux de plaquettes (thrombocytose). Une augmentation modérée du taux de globules blancs (hyperleucocytose) est parfois associée. Son incidence annuelle est évaluée à 1,5/100 000. (10)(Costello et al, 2020). Les syndromes lymphoprolifératifs : Représentent un groupe relativement hétérogène d’hémopathies malignes dans lesquelles les cellules B et T matures, ainsi que d’autres cellules de lignées similaires, telle que les cellules NK, sont affectées. L’intérêt de les regrouper réside dans leur procédure diagnostique commune, qui conduit à l’indentification de la population maligne, basée sur des symptômes cliniques et biologiques.) (Sotto 1999). On distingue: Les lymphomes: Les lymphomes sont définis par une prolifération maligne des cellules lymphoïdes ganglionnaires et constituent un groupe très hétérogène d'hémopathies caractérisées par L’aspect de leurs cellules, leur phénotype et leur vitesse d'évolution. On distingue les lymphomes hodgkiniens anciennement appelé (maladie de Hodgkin ou MH) et les lymphomes non hodgkiniens (LNH). (Questel, 2011). Le lymphome de Hodgkin (HDK) : Est une prolifération maligne du système lymphatique observée surtout chez l’adulte jeune. Il se différencie des lymphomes non hodgkiniens par la présence de cellules caractéristiques, appelées cellules de Reed-Sternberg. Incidence : 2–4 cas/100 000 habitants/an. (Arock et al 2008) Les lymphomes malins non hodgkiniens (LNH): Correspondent à un regroupement hétérogène d’entités tumorales d’origine lymphoïde, que l’on distingue de la maladie de hodgkin. Ces syndromes lymphoproléfiatifs rassemblent un grand nombre d’entités morphologiques distinctes, de présentation clinique et de pronostic variables, répondant différemment au traitement. Incidence: 10–12 cas/100 000 habitants/an. La distribution par âge et par sexe ainsi que l’incidence et le taux de mortalité varient en fonction de la pathologie en cause.(Reyes, 2000). Myélome multiple (MM) : Le myélome multiple (MM) est caractérisé par une prolifération maligne de cellules B matures (plasmocytes) produisant une paraprotéine monoclonale en excès (protéine M). (15)(Berlier et Erard, 2013).
Leucémie lymphoïde chronique (LLC) :
LLC est une tumeur caractérisée par une accumulation de lymphocytes B monoclonaux. Les cellules s'accumulent dans la moelle osseuse, les ganglions lymphatiques, le foie, la rate et parfois d'autres organes. (16) (Kantarjian et O'Brien) Leucémie aigüe : Les leucémies aiguës sont des affections monoclonales malignes graves du tissu hématopoïétique, caractérisées par l’arrêt de différenciation et la prolifération incontrôlée dans la moelle de précurseurs hématopoïétiques (dites blastes). La prolifération de ces cellules immatures va entraver l’hématopoïèse physiologique.Ces proliférations se développent dans la moelle osseuseavec un passage dans le sang et les autres organes hématopoïétiques (rate, ganglions...) ou non hématopoïétiques (peau, gencives, SNC) Il existe deux principaux types de leucémies aiguës selon la nature du précurseur atteint : la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) et la leucémie aiguë myéloïde (LAM).(Costello et al, 2015). La leucémie aigüe réalise une urgence diagnostique et thérapeutique. Le caractère aigue est défini par l'apparition rapide des signes cliniques ou biologiques, le caractère létal par les complications qu’elles engendrent. L’épidémiologie : Les hémopathies malignes sont des maladies relativement rares, en dehors des lymphomes non hodgkiniens qui, occupe la première place dans les hémopathies malignes avec uneaugmentation de l’incidence annuelle de 3 % à 4 % les plaçant au septième rang des cancers les plus fréquents. Environ deux tiers des hémopathies malignes sont des hémopathies lymphoïdes (lymphome de Hodgkin et lymphomes non hodgkiniens). Les taux d’incidence standardisés sur la structure d’âge de la population mondiale (TSM) varient selon le type d’hémopathie maligne considéré et le sexe. Les hémopathies malignes sont plus fréquentes chez l’homme sauf pour la thrombocytémie essentielle. Le ratio hommes/femmes des taux d’incidence (TSM) varie de 0,9 pour la thrombocytémie essentielle à 5,0 pour le lymphome à cellules du manteau ou la leucémie à tricholeucocytes. (Le Guyader- Pêyrou et al, 1990-2018) Les études épidémiologiques françaises montrent une augmentation des taux d’incidence chez l’homme et chez la femme de la plupart des hémopathies malignes. Entre 1980 et 2005, il existe chez l’homme une augmentation annuelle des LMNH de 2,7 %, du MM de 2,2 %, des leucémies aiguës de 0,9 % et des leucémies lymphoïdes chroniques (LLC) de 0,6 %. Chez la femme, les augmentations annuelles sont respectivement de 2,9, 1,8, 0,9 et 1,2 %. Cependant ces études ne permettent pas de connaître l’incidence des différents sous types de leucémies aiguës (lymphoïdes ou myéloïdes), LMNH, SMP et SMD et leurs variations au cours du temps.(Troussard, 2009) En 2018, le nombre de nouveaux cas d’hémopathies malignes en France métropolitaine est estimé à 45 000 (25 000 chez l’homme et 20 000 chez la femme), soit 12 % des nouveaux cas de cancer. Environ deux tiers des cas sont des hémopathies lymphoïdes (lymphome de Hodgkin (LH) et lymphomes non hodgkiniens). Cinq entités représentent 53% des nouveaux cas d’hémopathies malignes : le myélome multiple/plasmocytome (5 442 nouveaux cas), le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) (5 071), les syndromes myélodysplasiques (4 735), la leucémie lymphoïde chronique (LLC) / lymphome lymphocytique (4 674) et les leucémies aigües myéloïdes (LAM). (Le Guyader-Peyrou 1990-2018) En Algérie, Les études épidémiologiques réalisées par la société algérienne d’hématologie et de transfusion sanguine (SAHTS) ont montré qu’annuellement, plus de 6000 nouveaux cas d’hémopathies malignes de l’adulte sont diagnostiquées en Algérie, cela représente 12% environ de l’ensemble des cancers. Le taux est évidemment plus élevé si on inclue les cas de pédiatrie. (19) (Pr Malek Benali, 2016). L’évaluation de leur fréquence, selon l’enquête épidémiologique réalisée en 2013 dans 13 services d’hématologie montre que les lymphomes non hodgkiniens (LNH) occupent la première place et représentent 24%, suivis avec 1544 cas de lymphomes recrutés (dont 1018 cas) De lymphome non hodgkinien, 526 cas de lymphome hodgkinien) avec un l'âge moyen des patients au diagnostic de 44,9 ans. Le sexe masculin était prédominant avec un sexe ratio H / F de 1,33.(20)(ZEGGAI, S 2016). Suivis des leucémies aiguës (LA) qui représentent 18% et du myélome multiple (MM) avec 15,5%, la leucémie lymphoïde chronique (LLC) représente 8,5%, et la leucémie myéloïde chronique (LMC) 7%, les autres syndromes myéloprolifératifs 10 chroniques 5% et les syndromes myélodysplasiques (MDS) 4,5%.(La presse médicale, 2017) Prévalence et l’incidence des hémopathies malignes (revues-ufhb-ci.org) Prédisposition génétique : Bien qu'il existe de multiples prédispositions aux hémopathies malignes, les évaluations des syndromes cancéreux héréditaires (SCH) sont sous- performées par la plupart des hématologues / oncologues. Les critères d'initiation de l'évaluation SCH sont mal définis et les résultats des tests génétiques pour les hémopathies malignes héréditaires n'ont pas été systématiquement rapportés. (Courtney D et al, 2016) Les deux grands types de prédisposition génétique sont : Celle à déterminisme monogénique, liée à une mutation germinale unique transmise de façon mendélienne (autosomique dominante, récessive ou liée à l’X). La mutation est de faible fréquence dans la population générale mais a une forte pénétrance (grande probabilité de développer la maladie si l’on a une mutation germinale d’un gène impliqué dans la pathologie). C’est le seul type de prédisposition recherché actuellement en pratique clinique. Le deuxième type de prédisposition est celle à déterminisme complexe qui est liée à un ensemble de variants mutationnels très peu délétères individuellement. Ces variants sont de faible pénétrance mais ont une haute fréquence dans la population. En hématologie, on apprécie de plus en plus la base génétique de certains syndromes d'insuffisance médullaire héréditaire (IMH) tels que l'anémie de Fanconi (AF) et les syndromes des télomères, y compris la dyskératose congénitale (DC). 3 Les syndromes IMH ont été diagnostiqués de manière caractéristique chez les enfants, bien qu'environ 10% des patients atteints d'AF et une majorité de patients atteints du syndrome des télomères courts soient diagnostiqués comme des adultes. Malgré les implications thérapeutiques critiques telles que l'évitement des agents de réticulation de l'ADN, les schémas thérapeutiques de haute intensité et l'information sur la sélection appropriée des frères et soeurs pour la greffe de cellules souches (SCT), l'évaluation HCS chez les patients atteints d'hémopathies malignes est généralement sous-explorée, en particulier chez les adultes. Au cours de la dernière décennie, près d'une douzaine de syndromes de prédisposition à la leucémie héréditaire et au syndrome myélodysplasique (SMD) de l'adulte ont été définis en outre, parmi les patients ayant de solides antécédents familiaux de tumeurs hématologiques malignes qui sont testés pour des syndromes de prédisposition héréditaire actuellement connus, beaucoup n'ont pas de cause génétique identifiable, ce qui suggère que d'autres loci pathogènes restent à découvrir.(Courtney D et al, 2016). Les facteurs de risque des hémopathies malignes : Le milieu professionnel : Les hémopathies malignes sont des pathologies rares dont l'origine professionnelle est probablement sous-estimée. Le benzène et les radiations ionisantes sont les seuls toxiques professionnels dont le potentiel leucémogène est reconnu. Ainsi, les leucémies survenant dans le cadre d'une exposition professionnelle à ces toxiques sont inscrites aux tableaux des maladies professionnelles et sont, à ce titre, indemnisables. Des incertitudes demeurent en ce qui concerne d'autres toxiques (oxyde d'éthylène, pesticides, champs électromagnétiques, agents infectieux) pour lesquels des études épidémiologiques complémentaires doivent se poursuivre. Il existe des incertitudes concernant l'induction d'hémopathies malignes par d'autres composés comme les pesticides, l'oxyde d'éthylène, le formaldéhyde, certains solvants organiques, les champs électromagnétiques ou les agents infectieux. La constatation de taux de mortalité par hémopathie maligne est élevée chez les agriculteurs, Les produits phytosanitaires (herbicides et insecticides) sont associés à l’apparition de lymphomes non hodgkiniens, de leucémies lymphoïdes chroniques, et myélomes multiples. En 2006, la Ligue contre le cancer estimait, qu'en France, environ 10 % des leucémies sont d'origine professionnelle (soit 200 cas par an environ). En Europe, la leucémie d'origine professionnelle est globalement estimée à 5 %, mais avec des variations importantes selon les pays : ainsi, en Finlande, qui possède un registre national du cancer bien documenté sur les expositions professionnelles, cette fraction est estimée à 18,5 %. Aux États-Unis, la part des leucémies professionnelles chez les hommes est estimée à 10 %. Questel, 2011) Traitement: Les pathologies malignes en hématologie sont sensibles aux traitements, spécialement chez les enfants. Plusieurs traitements peuvent être envisagés, ils dépendent en grande partie du caractère aigu ou chronique de l’installation de l’hémopathie mais aussi de la lignée hématopoïétique concernée (lymphoïde ou myéloïde), du stade de différenciation à l’origine du processus malin et de l’état du patient. (23)(Caruba et Jaccoulet, 2015). La chirurgie en plus de son apport dans la confirmation du diagnostic par le biais de biopsie exérèse d’une adénopathie ou d’un tissu en vue d’une étude histologique, la chirurgie permet dans certaines situations une résection totale de la tumeur. La radiothérapie : qui utilise des rayons ou des particules de haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses. La chirurgie et la radiothérapie sont des traitements locaux du cancer, c’est-à-dire qu’ils agissent localement sur les cellules cancéreuses de l’organe atteint ou dans les ganglions La chimiothérapie : un traitement chimique qui vise à détruire les cellules cancéreuses. Il consiste à utiliser des médicaments (par injection dans un site implantable le plus souvent ou dans une veine) qui agissent sur toutes les cellules cancéreuses, même sur celles qui n’ont pas été détectées par les examens d’imagerie. La thérapie ciblée : un médicament qui cible un récepteur ou un mécanisme précis des cellules cancéreuses. La greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) : qui consiste en une injection de cellules souches sanguines pouvant provenir d’un donneur (allogreffe) ou du patient lui-même (autogreffe). La chimiothérapie dans le traitement des hémopathies malignes : La chimiothérapie constitue la pièce angulaire à la base du traitement conventionnel des hémopathies malignes. Les progrès considérables observés ces 30 dernières années permettent d’obtenir des taux de rémission supérieurs à 70 %, toutes pathologies hématologiques malignes confondues, même si ces résultats diffèrent sensiblement en fonction des pathologies (60 % pour les leucémies aiguës myéloblastiques et plus de 90 % pour certaines formes de leucémies aiguës lymphoblastiques et le lymphome de Hodgkin. (Morizet, 2008). Le déroulement d’une chimiothérapie : Le déroulement du traitement est soigneusement planifié selon un protocole établi par l'équipe médicale en fonction de la situation du patient. Le médecin prend en charge le patient en remettant un calendrier qui détermine le lieu et les jours de traitement, ainsi que les noms des médicaments utilisés. La durée totale du traitement est variable. Il se déroule soit de façon continue, tous les jours pendant une période donnée, soit par cures successives. Chaque cure est suivie d'une période de repos qui permet au corps de récupérer. (Morizet 2008).
Les molécules de chimiothérapies:
Le choix des médicaments de chimiothérapie est adapté en fonction du type de l’hémopathie ; les protocoles adoptés résultent de l’association de plusieurs molécules de chimiothérapies tels que : Les antis métabolites : Sont des agents cytotoxiques, donc Leur mécanisme d’action est sous-tendu par le concept d’inhibition de la synthèse des constituants de l’ADN, l’objectif étant d’empêcher les cellules de réaliser la réplication de l’ADN. Ce sont des analogues structuraux, d’une part, des bases puriques et pyrimidiques (ou des nucléosides correspondants) et, d’autre part, des coenzymes foliniques : Les analogues des purines : La 6-mercaptopurine (Purinéthol®), la 6- thioguanine (Lanvis®) et l’azathioprine (Imurel®) sont des analogues structuraux des purines. La 6-mercaptopurine, une fois activée en nucléotide, inhibe la synthèse de l’ADN et de l’ARN en entrant en compétition avec les bases puriques endogènes au niveau de la synthèse de l’ADN.(Buxeraud et al, 2014). Les analogues pyrimidiques : 5 fluorouracil, Tegafururacil, capecitabine, cytarabine (Aracytine®), .... Etc. Les antifolates : capables d’inhiber les réactions de synthèse de ces mêmes composants, réactions qui utilisent les coenzymes foliques lors des nombreuses étapes. Même si de nombreux anti métabolites sont anciens (méthotrexate, certains ont été récemment mis sur le marché, comme la gemcitabine et le pémétrexed. Des nouveaux analogues sont en développement dans le domaine de l’hématologie : clofarabine, nélarabine, azacitidine et décitabine ont été récemment approuvés pour le traitement de leucémies et/ou des syndromes myélodysplasiques.(Lansiaux, 2011). Les agents alkylants : Font partie d’une des plus anciennes classes de médicaments en chimiothérapie. Ils ont une action directe sur l’ADN en ajoutant d’un groupement alkyle sur les bases puriques et pyrimidiques de l’ADN induisant la mort cellulaire.(27)(Ben Abid et al, 2007) comme les moutardes azotées (Cyclophosphamide), Nitrosé-urées (lomustine).....etc. La bendamustine en association avec les deux principes précédents : La bendamustine est un agent cytotoxique qui combine des effets anti métabolites et alkylants. Cette particularité lui confère une moindre résistance croisée avec les autres agents cytotoxiques. Elle traite en première ligne de LLC et en monothérapie le lymphome non hodgkinien.(L. Monassier, 2012) Les intercalants de l’ADN : Se placent dans les sillons de l’ADN et forment un complexe trimérique entre le médicament, l’ADN et la topoisomérase de type II. Cette formation concourre au blocage de la transcription. Les deux chefs de file de cette famille sont les anthracycline comme l’adriamycine et la daunorubicine. (Robert, 2007) Molécule ayant une action sur le fuseau mitotique : Il existe un certain nombre de molécules chimiques qui peuvent être considérées comme des poisons du fuseau mitotique. C’est le cas des taxanes ou de la colchicine. Ces molécules bloquent la polymérisation ou la dépolarisation des microtubules.(Merlin, 2008) Inhibiteur de tyrosine kinase : Les tyrosines kinases sont des enzymes qui jouent un rôle majeur dans la signalisation cellulaire en aval des facteurs de croissance. Elles assurent le transfert d’un groupement phosphate de l’adénosine triphosphate (ATP) vers une protéine effectrice impliquée dans de nombreux processus de régulation cellulaire. Les inhibiteurs de tyrosine kinase se fixent de manière compétitive sur les sites de liaisons de l’ATP et bloquent ainsi l’activation des sites tyrosine kinase. comme l’imatinib (Glivec®), le nilotinib ( Tasigna®) , le sunitinib (Sutent®), le sorafénib (Nexavar®) et le dasatinib (Sprycel®).(Brice, 2005). Les anticorps monoclonaux : Ils sont utilisés seuls ou en association avec la chimiothérapie conventionnelle, ont permis une amélioration considérable des taux de réponse thérapeutique et un allongement important de la survie des malades. Rituximab ou Mabthera® un anti cd20 MabCampath® ou alemtuzumab anti cd 52 Adcetris® ou Bruntuximab vedotin un anti cd Bastian, 2015) Corticoïdes : Dans les hémopathies malignes, ils constituent le traitement de base grâce à leurs effets anti-inflammatoires, antiémétiques et immunosuppresseurs. Les pathologies traitées par cette classe thérapeutique sont la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL), la leucémie lymphoïde chronique (LLC), le lymphome de Hodgkin, le lymphome non hodgkinien et le myélome multiple. Les effets secondaires de la chimiothérapie : Les cellules cancéreuses ne sont pas seulement attaquées par des médicaments de chimiothérapie, mais aussi des cellules saines à renouvellement rapide sont à risque d’attaque comme les cellules du tube digestif, les cellules à l’origine des cheveux et des poils, des cellules sanguines produites par la moelle osseuse (les globules blancs, les globules rouges et les plaques sanguines). C’est pourquoi la chimiothérapie provoque parfois des effets secondaires : vomissements, inflammation de la bouche (mucine) ou aphtes, nausées, diarrhée ou constipation, perte temporaire des cheveux (alopécie), fatigue, leuco-neutropénie, anémie ou thrombopénie. (Caruba et Jaccoulet, 2003) La surveillance de la chimiothérapie : Pendant le traitement, la chimiothérapeute est régulièrement surveillée par l’équipe médicale et paramédicale. Le médecin traitant supervise l’état d’avancement du traitement, vérifie l’apparition d’effets secondaires immédiats et au besoin, propose des traitements symptomatiques. Un calendrier de surveillance est établi par le médecin après le traitement afin d’effectuer des tests de surveillance qui conviennent à chaque patient (examen sanguins, examens radiologiques). L’efficacité de la chimiothérapie est conditionnée par une surveillancerégulière et appropriée.((Pezet et Gamelin, 2013) MERCI DE VOTRE ATTENTION