Coronilla coronata

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Coronille couronnée, Coronille des montagnes, Coronille en couronne

Coronilla coronata
Description de cette image, également commentée ci-après
Coronille couronnée.
Classification Catalogue of Life
Règne Plantae
Embranchement Tracheophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Fabales
Famille Fabaceae
Genre Coronilla

Espèce

Coronilla coronata
L., 1759[1]

Synonymes

  • Coronilla coronata Jacq.[2]
  • Coronilla coronata f. fructolineata H.Jahn[2]
  • Coronilla coronata f. gracilis H.Jahn[2]
  • Coronilla coronata f. macrantha H.Jahn[2]
  • Coronilla coronata f. macrophylla H.Jahn[2]
  • Coronilla coronata f. multiflora H.Jahn[2]
  • Coronilla coronata f. pedunculata H.Jahn[2]
  • Coronilla coronata var. rossica H.Jahn[2]
  • Coronilla montana Jacq., 1762[3]
  • Coronilla montana Scop., 1772[3],[2]
  • Coronilla valentina Lam., 1779[3],[2]
  • Ornithopus coronatus (L.) Hornem., 1815[3],[2]

Coronilla coronata, de noms communs Coronille couronnée, Coronille des montagnes, Coronille en couronne, est une espèce de plantes à fleurs vivace de la famille des Fabaceae et du genre Coronilla.

Description[modifier | modifier le code]

Appareil végétatif[modifier | modifier le code]

Feuilles et tige.

La Coronille couronnée est une plante vivace, glabre et glauque, à souche ligneuse. Les tiges mesurent de 30 à 70 cm de hauteur, herbacées, creuses. Les feuilles sont alternes, composées imparipennées, à 7-13 folioles obovales, obtuses et mucronées, la paire inférieure attachée à la base du rachis, très près de la tige ; les stipules soudés, plus ou moins membraneux, rapidement caducs[4].

Appareil reproducteur[modifier | modifier le code]

Fleurs.

Les fleurs groupées par 12-20 en ombelles terminales denses portées par un pédoncule de 6–10 cm bien plus long que la feuille ; les fleurs sont jaunes, à odeur fétide, longues de 7–12 mm ; le calice est largement capmanulé, plus court que le pédoncule floral ; l'étendard spatulé est plus ou moins redressé. Le fruit est une gousse articulée, droite, pendante, de 25 à 30 mm de longueur, à quatre angles peu marqués. La floraison a lieu de mai à juillet[4].

Habitat et écologie[modifier | modifier le code]

La plante est hémicryptophyte. La pollinisation se fait par les insectes. Ses populations sont souvent dispersées. Elle pousse dans les stades de colonisation des pelouses, dans les garrigues, les bois clairs, surtout sur sol calcaire ; elle ne dépasse pas l'altitude de 1 500 m[4].

Répartition[modifier | modifier le code]

Son aire de répartition recouvre l'Europe centrale et orientale, présente du centre de la France et de l'Allemagne du sud jusqu'à l'Ukraine et à la Crimée ; on la trouve aussi en Turquie et dans les montagnes du Proche-Orient. En France, son aire est restreinte ; elle est présente dans les montagnes et les plateaux du centre-est, le plateau de Langres, la Bourgogne, le Jura, le Dauphiné ; elle aurait été anciennement signalée en Champagne et en Lorraine[4].

Utilisations[modifier | modifier le code]

Coronille couronnée cultivée.

La Coronille couronnée est parfois cultivée comme plante ornementale[4].

Menaces et conservation[modifier | modifier le code]

En France, l'espèce est rare, dont les populations ne semblent bien se maintenir que sur le plateau de Langres et dans le Jura ; elle est en difficulté ailleurs, victime de la fermeture des pelouses calcicoles et, surtout, de la destruction des clairières et des lisières des forêts sèches[4]. L'espèce est classée « espèce vulnérable » (VU) en Bourgogne et Rhône-Alpes[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • BONNIER G., réédition 1990. La grande flore en couleurs de Gaston Bonnier. France, Suisse, Belgique et pays voisins. 4 tomes. Éditions Belin, Paris. 1401 p.
  • BUGNON F., 1995. Nouvelle Flore de Bourgogne. Tome II Clés de détermination. Bulletin scientifique de Bourgogne, édition hors série, Dijon. 35 p. + XLII + 784 p.
  • FERREZ Y., PROST J.-F., ANDRE M., CARTERON M., MILLET P., PIGUET A. et VADAM J.-C., 2001. Atlas des plantes rares ou protégées de Franche-Comté. Société d'horticulture du Doubs et des amis du Jardin botanique. Naturalia publications. 312 p.
  • LAMBINON J., DELVOSALLE L., DUVIGNEAUD J., 1973, cinquième édition 2004. Nouvelle flore de la Belgique, du Grand-Duché du Luxembourg, du nord de la France et des régions voisines. Éditions du Patrimoine du Jardin botanique national de Belgique, Meise. CXXX + 1167 p.
  • RAMEAU J.-C., MANSION D., DUME G., 1989. Flore forestière française, guide écologique illustré, tome 1 : Plaines et collines. Ministère de l'Agriculture et Institut pour le développement forestier, Paris. 1785 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]