Le mouton a surtout été élevé pour sa laine jusqu'au 20e siècle. Toutefois, avec l'arrivée des fibres synthétiques et l'évolution des goûts culinaires, c'est maintenant sa viande qui en fait l'attrait. Johanne Cameron, professeure à l'Institut de technologie agroalimentaire de Saint-Hyacinthe et copropriétaire des Bergeries Marovine, raconte l'histoire de cet animal grégaire.
La majeure partie des moutons à l’origine du cheptel nord-américain vient de Grande-Bretagne. Certaines races locales ont aussi été importées de Russie et de France.
L’usage du mouton
« Au début des années 1900, on avait environ 2,5 millions de moutons au Canada et on ne subvenait pas à la demande en laine. » Johanne Cameron explique qu’à l’époque, le mouton n’était pas mangé, car on était dégoûté par son odeur et le goût de sa viande; le fait qu’il était consommé âgé rendait sa viande malodorante et coriace.