Cours d’éthique et culture religieuse ou d’endoctrinement collectif religieux ?
Une étude approfondie des diverses opinions portant sur le volet éthique du cours d’ECR. Quels sont les droits non respectés ? Quels sont les faits du conflit? Qui sont les personnages impliqués ? Finalement, Quelles sont les parties doctrinales en conflit ?
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Les faits du conflit………………………………………………………......p. 2 et 3 [Attirez l’attention du lecteur avec une citation du document ou utilisez cet Les espace droits humains nonenrespectés 4 pour mettre valeur un ………………………………………p. point clé. Pour placer cette zone de texte n’importe où sur la page, faites-la simplement glisser.] Les personnages impliqués dans le conflit…………………………….p. 5 [Citez votre source ici.] Les parties doctrinales qui entrent en conflit…………………………..p. Un enseignement de chacune de ces parties…………………………..p. [Attirez l’attention du lecteur avec une citation du document ou utilisez cet espace pour mettre en Copie de notre article principal……………………………………………p. 10cette zone de texte valeur undu point clé. Pour placer Les faits conflitlllles [Citez votre n’importe oùsource sur ici.] la page, faites-la simplement glisser.]
SOMMAIRE
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Page 2 sur 12 Tout d’abord… quelques faits! Depuis 2008, le cours d’Éthique et Culture Religieuse est enseigné dans toutes les écoles du Québec et a remplacé le cours de religion. Ce programme vise l’ouverture aux différentes croyances, rites et récits qui nous entourent. On croit qu’une meilleure connaissance permettra aux jeunes de mieux vivre dans une société de plus en plus diversifiée. En bref, l’enseignement prône le respect de la différence et a pour objectif de fournir aux étudiants les outils nécessaires pour mieux comprendre ses voisins. Dans ce contexte, comment explique-t-on que certaines personnes s’y opposent? Pour mieux comprendre, nous tenterons d’abord un survol historique des différentes étapes ayant mené à la création de ce cours, puis nous nous attarderons à ce qui le compose plus en détail. Observons d’abord, parallèlement à l’évolution de la société québécoise et de ses mentalités, l’évolution du programme académique qui mena à la naissance du programme d’Éthique et Culture Religieuse (ÉCR). Longtemps le Québec, et particulièrement les québécois français, ont eu un rapport intense avec leur religion. À cette époque, la langue est aussi synonyme de la religion qu’on pratique. Les francophones sont majoritairement catholiques et les anglophones, sont pour la plupart protestants. L’église était présente au quotidien dans la majorité des activités des québécois. En effet, l’Église et la religion se mêlent souvent à la politique, aux soins de santé et prend une place très importante dans l’éducation. Jusque dans les années 60, les écoles étaient gérées par les communautés religieuses, et ces dernières influençaient grandement l’éducation qu’on y dispensait. Avec la Révolution Tranquille, on observe un virage. Les québécois favorisent de plus en plus la séparation entre la politique et la religion et revendiquent la laïcité des écoles. Les commissions scolaires se sont divisées non plus sur la base de la religion mais sur la base de la langue. Compte tenu de la situation qui prévalait (francophones = catholiques et anglophones = protestants), ce changement n’a pas suscité beaucoup de modifications quant à la clientèle. Dans les écoles, un cours spécifique était consacré à l’enseignement de la religion et on tenta de diminuer les références religieuses dans les autres cours. Suite à notre bref survol, considérant que ce programme a été élaboré pour répondre aux besoins d’une société de plus en plus diversifiée et critique, il paraît difficile de comprendre ses détracteurs. Connaître notre histoire nous permet souvent d’apprendre de nos erreurs et de ne pas commettre à nouveau les mêmes erreurs. Pour les québécois, la religion a été trop longtemps un despote pour qu’on considère un retour en arrière.
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La suite des faits! Par la suite, dans les années 80-90, on observe une hausse importante de l’immigration. Une immigration qui amène avec elle, une pluralité de pratiques et de croyances religieuses. Ces nouveaux québécois devaient souvent choisir un cours de religion qui leur était étranger ou choisir d’être exclue pendant ce cours. Simultanément, de plus en plus de québécois, rejetaient leur religion et se définissaient comme athées. Devant le nombre grandissant d’exclus, on proposa des cours d’enseignement de la morale qui visait à transmettre des valeurs de solidarité, de respect et d’entraide mais qui n’étaient pas empreint d’une religion particulière. Il s’agissait certes d’une amélioration pour beaucoup mais ce nouveau cours ne permettait tout de même pas de mieux comprendre son voisin. C’est pour répondre à cette réalité que fut introduit en septembre 2008, le programme d’Éthique et Culture Religieuse dans toutes les écoles du Québec. Le cours d’ÉCR est dispensé durant le parcours primaire et secondaire, à l’exception de la 3e année du secondaire. Il se fonde sur trois compétences, qui sont : réfléchir sur des questions éthiques, manifester une compréhension du phénomène religieux et pratiquer le dialogue. On a séparé en deux volets ce cours. La portion éthique permet à l’étudiant de réfléchir sur ce qui est bien ou mal, sur ce qu’est le bonheur, etc. Alors que la portion sur la culture religieuse, fournit un enseignement sur les différentes grandes religions, leurs fondements et leurs pratiques.
Page 4 sur 12 Les droits humains non respectés (tirés de la Déclaration universelle des droits de l’homme)
Environ 5000 personnes ont signé une pétition dénonçant la transmission du sexisme dans le volet «culture religieuse» du cours d’ECR. En fait, cette partie du cours aborde une vision plus traditionnelle de la place de la femme de la société : cuisiner, faire les tâches ménagères, s’occuper des enfants, etc. D’ailleurs, dans toutes les religions, les femmes sont moins présentes que les hommes. Nous voyons aussi que dans le récit d’Abraham de l’Ancien Testament, Sarah (l’épouse d’Abraham) est considérée responsable du viol de la servante. Ainsi, l’acte sexuel est jugé moins sévèrement parce que la servante, Agar, était une femme. Dans le volet «éthique», on fait la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. Par contre, le volet «culture religieuse» démontre le rôle de femme comme il l’était dans le passé et ce, dans toutes les religions.
Dans certains cours, la présentation des Les parents ont le droit de religions amène graduellement à la formation de garantir que leurs enfants stéréotypes sur chacune des religions. Par exemple, soient éduqués les manuels semblent montrer que toutes les moralement et musulmanes, sans exception, portent le voile, religieusement selon leurs femmes indiennes ont un point rouge sur le front, convictions et leurs ou les hommes juifs portent une kippa. Ceci est opinions. Donc, si un une mauvaise représentation des religions. De cours va à l’encontre des plus, le cours d’ECR sépare les divers groupes croyances d’une famille, religieux en mettant l’emphase sur comment ou ne représente pas sa reconnaître chaque religion par un «fauxreligion adéquatement (à symbole». Pour ajouter, le cours d’ECR exclut la travers les stéréotypes, minorité, comme les non-croyants, les humanistes, notamment), la famille etc. Il fait presque croire que tout le monde devrait pouvoir choisir de pratique une religion. Finalement, les jeunes ne plus suivre les cours. enfants du primaire ne sont peut-être pas assez développés pour choisir ce qu’ils souhaitent croire ou non. Donc, ils sont plus prônés à l’endoctrinement.
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Quels personnages sont impliqués dans ce conflit? Dans ce conflit, plusieurs personnes représentant plusieurs façons de penser s’opposent…
Joëlle Quérin Tout d’abord, il y a Joëlle Quérin, une chercheuse qui a mené une étude sur le cours d’ECR pour l’Institut de recherche sur le Québec. Elle a souvent partagé ses opinions avec les médias. En fait, elle croit fermement que le cours d’ECR a comme but de promouvoir le multiculturalisme, ou pluralisme. Ce dernier terme est une doctrine de tolérance des diverses cultures et l’existence de plusieurs religions, opinions politiques, etc. Le multiculturalisme, quant à lui, est une forme de pluralisme où il se passe une coexistence et reconnaissance de plusieurs cultures. Richard Décarie (porte-parole de la Coalition pour la liberté en éducation) appuie Joëlle Quérin en disant ceci: «Ça confirme ce qu'on a toujours dit: le cours d'ECR impose une stratégie de pluralisme endoctrinal et ça doit cesser». Mme Quérin a également affirmé ceci: «Il s'agit de dire aux enfants qu'ils sont tous québécois... et qu'être québécois signifie tout simplement respecter la Charte québécoise des droits et libertés! Aussi bien qualifier de québécois tous les touristes qui, durant leur séjour, n'enfreindront pas la Charte!»
Marie-Michelle Poisson Pour continuer, Marie-Michelle Poisson (présidente du Mouvement laïque québécois) affirme qu’il y a la présence de propagande dans le cours d’ECR. En effet, elle croit que ce cours impose la laïcité ouverte. Par contre, ce courant de pensée, prônant la laïcité sans nier la présence des religions, n’a jamais été questionné. Si les Québécois ont choisi ce mode de pensée, cela ne veut pas dire que tout le monde devrait faire ainsi. Selon le cabinet de la ministre de l’Éducation,
Michelle Courchesne Selon le cabinet de la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, le cours d’ÉCR est un des meilleurs outils pour rapprocher les gens, peu importe leurs différences, et à mieux se connaître entre eux. Contrairement aux propos positifs que tient le cabinet de Mme. Courchesne sur ce cours, un groupe de parents de la région de Drummondville croit que le cours d’ÉCR empêche la liberté de conscience de leurs enfants en leur imposant une manière de voir les différentes religions et en ne les contredisant pas.
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Bibliographie
LACOURSIÈRE, Ariane. «L'école endoctrine nos jeunes, affirme une chercheuse». http://www.lapresse.ca/actualites/education/200912/10/01-929931-lecole-endoctrine-nos-jeunesaffirme-une-chercheuse.php (consulté le 11 mars 2017) EL-MABROUK, Nadia. «Les vœux «pieux» des concepteurs du cours ÉCR». http://quebec.huffingtonpost.ca/nadia-el-mabrouk/cours-ecr-ethique-culture-religieusestereotypes-sexisme-islam-georges-leroux_b_9734028.html (consulté le 4 mars 2017) EL-MABROUK, Nadia. «Pourquoi ne pas couper le cours d’ECR?». http://www.ledevoir.com/politique/quebec/487698/education-financiere-en-ve-secondairepourquoi-amputer-monde-contemporain-plutot-qu-ecr (consulté le 10 mars 2017) DESCHESNES, Paul-André. «L’endoctrinement: le cours Éthique et culture religieuse remis en question». http://www.cqv.qc.ca/l_endoctrinement_le_cours_thique_et_culture_religieuse_remis_en_questio n (consulté le 3 mars 2017) RAND, David. «Il faut abolir le volet «culture religieuse» du programme ÉCR». http://quebec.huffingtonpost.ca/david-rand/abolir-le-volet-culture-religieuse-programmeecr_b_12747682.html (consulté le 6 mars 2017) PORTER, Isabelle. «Le cours d’éthique et de culture religieuse jugé sexiste». http://www.ledevoir.com/societe/education/486619/conseil-du-statut-de-la-femme-le-cours-dethique-et-de-culture-religieuse-juge-sexiste (consulté le 14 mars 2017) EL-MABROUK, Nadia. «Un cours réducteur qui rate la cible». http://www.ledevoir.com/societe/education/468834/cours-ethique-et-culture-religieuse-ecr-duprofilage-ethno-religieux (consulté le 13 mars 2017) BEAUDOIN, Sylvia et DUBREUIL, Martin. «Plaidoyer pour un cours d’ECR 2.0». http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/487921/plaidoyer-pour-un-cours-d-ecr-2-0 (consulté le 7 mars 2017)