MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
************************
UNIVERSITE DE TOLIARA
*********************
DOMAINE DES SCIENCES ET DE TECHNOLOGIE
***************
MENTION SCIENCES DE LA VIE
FORMATION DOCTORALE EN BIODIVERSITE ET
ENVIRONNEMENT
Mémoire de Diplôme d’Etude Approfondies (DEA)
Option : Biologie végétale
ETUDE DES FORMATIONS VEGETALES HABITAT DES ESPECES CIBLES DE
CONSERVATION DANS LA NOUVELLE AIRE PROTEGEE AMORON’I
ONILAHY : CAS DES FORETS D’ANTANIMENA ET D’ANTAFOKA, REGION
SUD-OUEST DE MADAGASCAR
Présenté par : Joselin RAZAFINDRALEDY
Soutenu le 24 Mars 2018
Membres du jury :
Président du jury : Professeur DINA Alphonse
Examinateur : Professeur REJO-FIENENA Félicitée
Rapporteur : Docteur RASOAVOLOLONJANAHARY Myria Flore
Année universitaire : 2016-2017
1
13ème Promotion
Remerciements
Ce travail est le fruit d’une collaboration entre le Département des Sciences
Biologique (Mention) de l’Université de Toliara et l’organisme WWF (Worldwide Fund for
Nature ou Fonds Mondial pour la Nature). A travers ces quelques lignes, je tiens à montrer
ma profonde gratitude à tous ceux qui de près ou de loin nous ont aidé, conseillé et soutenu
tout au long de la réalisation de ce mémoire de fin d'étude. Je leur adresse mes
remerciements les plus sincères, en particulier :
Professeur FATIANY Ruphin, Doyen de la Faculté des Sciences et de Technologie de
l’Université de Toliara, de m’avoir autorisé à faire cette soutenance. Recevez mes
plus vifs remerciements.
Professeur DINA Alphonse Enseignant chercheur de la Faculté des Sciences et de
Technologie de l’Université de Toliara qui a accepté de présider le jury de ce
mémoire, malgré ses lourdes responsabilités. Nous lui exprimons nos vif
remerciements ;
Docteur RASOAVOLOLONJANAHARY Myria Flore, Enseignant chercheur de la
Faculté des Sciences et de Technologie de l’Université de Toliara, qui a fait l’honneur
d’être encadreur de ce mémoire. Merci pour vos précieux conseils autant lors de la
collecte des données que pendant la rédaction de ce mémoire, et aussi pour votre
patience. Nous sommes profondément reconnaissants de votre ferme soutien.
Professeur REJO-FIENENA Félicitée Enseignant chercheur et Directeur de l’école
Doctorale en Biodiversité et Environnement de la Faculté des Sciences et de
Technologie de l’Université de Toliara. Je vous suis reconnaissant du temps que vous
avez consacré à ce travail en acceptant d’examiner cette soutenance. Qu’elle trouve
ici l’expression de nos remerciements les plus chaleureux ;
Monsieur ANDRIANARIMANANA Manjakalaza Coordinateur du projet « Ala maiky »
Amoron’i Onilahy au WWF Toliara pour son aide très précieux et son soutien sur
terrain, ainsi que pour ses encouragements. Veuillez accepter mes respectueux
remerciements.
Tous les membres du WWF, ainsi que la population locale, qui m’ont accueillie et
accompagnie de qui j’ai passé des moments inoubliables. C'est grâce à eux que j'ai pu
mener à bien et dans des excellentes conditions ce travail.
Je tiens également à présenter ma profonde reconnaissance à tous les enseignants de
la Faculté des Sciences et de Technologie de l’Université de Toliara, plus
particulièrement les enseignants du Département au sein de la Mention Sciences de la
vie de cette Faculté. Merci d’avoir bien voulu partager avec nous votre savoir. Il est
clair que rien de ce travail n’aurait pu se faire sans l’enseignement que vous nous
avez prodigués pendant toutes ces années.
Je tiens également à remercier :
A ma famille et mes chers amis qui ont toujours su être là quand j’en avais le plus
besoin. Merci d’avoir cru en moi, de m’avoir aidée tout au long de ces années et pour
mener à terme ce travail.
A tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail et dont
je ne saurais énumérer tous les noms ici, je vous dois beaucoup. Sachez que je vous en
suis éternellement reconnaissante.
Merci infiniment à tous !
RESUME
Ce travail de recherche concerne L’étude des formations végétales habitats des
espèces cibles de conservation dans la nouvelle Aire Protégée Amoron’i Onilahy : cas des
forêts d’Antanimena et d’Antafoka. L’objectif est d’étudier la composition et la structure de
la formation végétale dans les différents habitats des espèces cibles dans les forêts
d’Antanimena et d’Antafoka. La NAP figure parmi les écorégions les plus rares, les plus
riches et dotées d’une grande diversité biologique de la Région Sud-ouest de Madagascar.
Cette région écologique se caractérise également par le degré élevé d’hétérogénéité de ses
habitats ainsi que par le taux d’endémisme de sa flore et de sa faune. Afin d’atteindre
l’objectif fixé, des enquêtes socio-économiques et la méthode d’inventaire par quadrat de
BROWER et al (1990) ont été adoptées. Le résultat obtenu de l’inventaire montre que le site
d’étude est très riche en espèce floristique. Dans la forêt sèche, 134 espèces ont été
inventoriées. Les 104 espèces identifiées se repartissent en 59 genres et 32 familles. Dans la
forêt galerie, 84 espèces réparties en 40 genres et 24 familles ont été répertoriées. Au niveau
de l’endémicité dans la forêt sèche, 38 espèces, 7 genres et 2 familles sont endémiques alors
que dans la forêt galerie 15 espèces, 6 genres et 2 familles sont endémiques. Malgré la
potentialité des espèces floristiques dans cette zone, la destruction de la surface forestière ne
cesse d’augmenter graduellement. Les principales causes de la dégradation des ressources
naturelles sont la production de charbon de bois, la collecte de bois de feu, le défrichement et
le braconnage.
Mots clés : NAP Amoron’i Onilahy, formation végétale, habitat, conservation,
endémicité, ressources naturelles, dégradation, inventaire.
ABSTRACT
This research work concerns the Study of vegetal formations habitats of the
conservation target species in the new Amoron'i Onilahy Protected Area: case of the
Antanimena and Antafoka forests. The objective is to study the composition and structure of
plant formation in the various habitats of the target species in the Antanimena and Antafoka
forests. NPA is one of the rarest, richest and most biodiverse ecoregions in South Western
Madagascar. This ecological region is also characterized by the high degree of heterogeneity
of its habitats as well as the endemicity level of its flora and fauna. In order to achieve the
objective, socio-economic surveys and the quadrat inventory method of BROWER et al.
(1990) were adopted. The result obtained from the inventory shows that the study site is very
rich in floristic species. In the dry forest, 134 species have been inventoried. The 104 species
identified are divided up into 59 genera and 32 families. In the gallery forest, 84 species in 40
genera and 24 families have been identified. Concerning the level of endemicity in the dry
forest, 38 species, 7 genera and 2 families are endemic where as in the gallery forest 15
species, 6 genera and 2 families are endemic. Despite the floristic species potential in the area,
the destruction of the forest area is steadily increasing. The main causes of damage to the
natural resources are charcoal production, firewood collection, land clearing and poaching.
Keys words: Amoron’i Onilahy NPA, vegetal formation, habitat, conservation,
endemicity, damage, natural ressources, inventory.
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Carte de localisation de la NAP Amoron’i Onilahy ................................................. 7
Figure 2 : Carte de localisation de la site d’étude ...................................................................... 8
Figure 3 : Courbe pluviométrique .............................................................................................. 9
Figure 4 : Courbe de la température. ........................................................................................ 11
Figure 5 : Lac Antafoka et le fleuve Onilahy ........................................................................... 12
Figure 6 : Forêt sèche d’Antanimena ....................................................................................... 13
Figure 7 : Forêt galerie d’Antafoka .......................................................................................... 13
Figure 8 : Oplurus cyclirus....................................................................................................... 14
Figure 9 : Leioheterodon geayi ................................................................................................ 14
Figure 10 : Pourcentage de la population en fonction des ethnies dans les villages
d’Antanimena et d’Antafoka. ................................................................................................... 15
Figure 11 : Pourcentage des différentes activités de la population dans la zone d’étude . ...... 16
Figure 12 : Schéma du quadrat. ................................................................................................ 19
Figure 13 : Les 5 placettes de comptage des plantules............................................................. 19
Figure 14 : Distribution de dhp des abres dans la forêt galerie d’Antanimena. ....................... 33
Figure 15 : Distribution de dhp des arbres dans la forêt calcaire d’Antanimena. .................... 33
Figure 16 : Distribution de dhp des arbres dans la forêt galerie d’Antafoka .......................... 34
Figure 17 : Distribution de dhp des arbres dans la forêt calcaire d’Antafoka .......................... 35
Figure 18 : Distribution des hauteurs des arbres dans la forêt galerie d’Antanimena.............. 36
Figure 19 : Distribution des hauteurs des arbres dans la forêt sur calcaire d’Antanimena. ..... 36
Figure 20 : Distribution des hauteurs des arbres dans la forêt galerie d’Antafoka. ................. 37
Figure 21 : Distribution des hauteurs des arbres dans la forêt sur sol calcaire d’Antafoka. .... 38
Figure 22 : Comparaison de la distribution de dhp des arbres dans les deux forêts galeries. .. 38
Figure 23 : Comparaison de la distribution de dhp des arbres dans les deux forêts sur calcaire
.................................................................................................................................................. 39
Figure 24 : Comparaison de la distribution des hauteurs des arbres de la forêt galerie des deux
sites étudiés. ............................................................................................................................. 40
Figure 25 : Comparaison de la distribution des hauteurs des arbres dans les deux forêts sur
calcaire. .................................................................................................................................... 40
Figure 26 : Distribution de la dominance des arbres dans la forêt galerie d’Antanimena. ...... 45
Figure 27 : Distribution de la dominance des arbres dans la forêt sur calcaire d’Antanimena.46
Figure 28 : Distribution de la dominance des arbres dans la forêt galerie d’Antafoka. ........... 46
Figure 29 : Distribution de la dominance relative des arbres dans la forêt sur calcaire
d’Antafoka ................................................................................................................................ 47
Figure 30 : Fréquence relative des espèces d’arbres dans la forêt galerie d’Antanimena. ...... 48
Figure 31 : Fréquence relative des espèces d’arbres dans la forêt sur calcaire d’Antanimena. 48
Figure 32 : Fréquence relative des espèces d’arbre dans la forêt galerie d’Antafoka. ............. 49
Figure 33 : Fréquence relative des espèces d’arbres dans la forêt de sur calcaire d’Antafoka .
.................................................................................................................................................. 50
Figure 34 : Répartition phenologique des arbres dans la forêt sur sol calcaire. ....................... 54
Figure 35 : Répartition phenologique des arbres dans la forêt galerie. .................................... 55
Figure 36 : Une souche abattue pour la fabrication de charbon ............................................... 57
Figure 37 : Des charbons prêt à la vente à Ankotrifoty............................................................ 57
Figure 38 : Exploitation illicite des bois de construction à Antafoka ...................................... 57
Figure 39 : Bois de confection de clôture ................................................................................ 58
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Familles les plus diversifiées dans la zone d’étude ............................................... 29
Tableau 2 : Espèces d’arbres les plus représentées dans la formation sur calcaire de la zone
d’étude. ..................................................................................................................................... 30
Tableau 3 : Les espèces les plus peuplées dans la forêt galerie ............................................... 31
Tableau 4 : Répartition de la densité des arbres dans la forêt galerie d’Antanimena .............. 41
Tableau 5 : Répartition de la densité des arbres dans la forêt sur calcaire d’Antanimena ....... 42
Tableau 6 : Distribution de la densité des arbres dans la forêt galerie d’Antafoka .................. 43
Tableau 7 : Distribution de la densité des arbres dans la forêt sur calcaire d’Antafoka .......... 44
Tableau 8 : Aire basale des arbres dans les deux sites d’étude ................................................ 44
Tableau 9 : Diversification des familles et des espèces d’arbres dans la zone d’étude ........... 50
Tableau 10 : Valeur des 5 premières familles importantes dans la zone étudiée. .................... 51
Tableau 11 : L’IVI de quelques familles dans les deux sites étudiés ....................................... 52
Tableau 12 : Indice de diversité des espèces dans la zone d’étude. ......................................... 53
Tableau 13 : Matrice de similitude de la formation végétale de la zone d’étude ..................... 53
Tableau 14 : Taux de régénération naturelle. ........................................................................... 55
Tableau 15 : Nombre des bois coupés dans le site d’inventaire de la zone d’étude. ............... 56
Tableau 16 : Probabilité calculée de dhp de chaque formation végétale. ................................ 59
Tableau 17 : Probabilité calculée de la hauteur de chaque formation. ..................................... 60
LISTE DES ANNEXES
Annexe I : Répartition de la pluviométrie dans le district de Toliara I, II, année 2016
Annexe II : Activité de la population dans la zone d’étude
Annexe III : Distribution de diamètre à la hauteur de la poitrine (dhp)
Annexe IV : Répartition de la dominance relative des arbres
Annexe V : Diversité des espèces au niveau des sites
Annexe VI : Répartition de la fréquence relative et la densité relative des arbres
Annexe VII : Diversité spécifique par famille des arbres
Annexe VIII : Distribution de la Valeur de la Famille Importante ou Family Importance Value
(FIV)
Annexe IX : Distribution de l’Indice de Valeur Importante des arbres ou Importance Value
Index (IVI)
Annexe X : Coordonnées géographiques du site étudié
Annexe XI : Endémicité spécifique de chaque formation végétale
Annexe XII : Fiche de relevée botanique et d’enquête socio-économique
ABREVIATIONS ET ACRONYMES
ANGAP : Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées
Dhp : Diamètre à la hauteur de la poitrine
GPS: Global Positining System
IVI: Importance Value Index
FAO: Food and Agriculture Organization
FIV: Family Importance Value
MNP : Madagascar National Parks
NAP : Nouvelle Aire Protégée
OPCI : Organisme Publique de Coopération Intercommunale
PAG : Plan d’Aménagement et de Gestion
SAPM : Système des Aires Protégées à Madagascar
UICN : Union International pour la Conservation de la Nature
WWF : World Wide Fund
ZUC : Zone d’Utilisation Contrôlée
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ANNEXES
ABREVIATIONS ET ACRONYMES
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
PARTIE I : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE ............................................................ 6
I.1. Historique de la NAP d’Amoron’i Onilahy ..................................................................... 6
I.2. Localisation géographique de la zone d’étude ................................................................. 7
I.3. Sites d’études.................................................................................................................... 8
I.3.1. Antanimena ................................................................................................................ 8
I.3.2. Antafoka .................................................................................................................... 8
I.4. Milieu physique ................................................................................................................ 9
I.4.1. Pluviométrie............................................................................................................... 9
I.4.2. Température ............................................................................................................. 10
I.4.3. Le vent ..................................................................................................................... 11
I.4.4. Hydrographie ........................................................................................................... 11
I.4.5. Pédologie ................................................................................................................. 12
I.5. Milieu biologique ........................................................................................................... 13
I.5.1. Flore ......................................................................................................................... 13
I.5.2. Faune ....................................................................................................................... 13
I.6. Milieu humain ................................................................................................................ 15
I.6.1. Population ................................................................................................................ 15
I.6.2. Activités de la population ........................................................................................ 15
PARTIE II : MATERIELS ET METHODES .......................................................................... 17
II.1. Matériels utilisés ........................................................................................................... 17
II.2. Méthodes d’étude .......................................................................................................... 17
II.2.1. Compilation des données bibliographiques ........................................................... 17
II.2. 2. Collecte des données sur terrain ............................................................................ 18
II.2.2.1. Enquête socio-économique .............................................................................. 18
II.2.2.2. Methodes d’inventaire floristique .................................................................... 18
II.2.2.3. Etude de la régénération naturelle ................................................................... 19
II.2.3. Reconnaissance des sites d’inventaire .................................................................... 19
II.2.4. Choix du relevé ...................................................................................................... 20
II.2.5. Typologie des sites d’inventaire ............................................................................. 20
II.2.5.1. Le noyau dur ou Zone Prioritaire de Conservation ......................................... 20
II.2.5.2. Zone d’Utilisation Contrôlée ........................................................................... 20
II.2.5.3. Sites dégradés ou zone d’utilisation ................................................................ 20
II.2.6. Méthode d’évaluation des pressions....................................................................... 21
II.2.7. Paramètres floristiques ........................................................................................... 21
II.2.8. Paramètres biométriques ........................................................................................ 21
II.2.9. Récolte botanique ................................................................................................... 22
II.3. Analyse des données des inventaires ............................................................................ 22
II.3.1. Paramètres biométriques ........................................................................................ 23
II.3.1.1. Distribution de diamètre à la hauteur de la poitrine (dhp) ............................... 23
II.3.1.2. Distribution des hauteurs ................................................................................. 23
II.4. Paramètres floristiques .................................................................................................. 23
II.4.1. Densité .................................................................................................................... 23
II.4.2. Aire basale (surface terrière) .................................................................................. 23
II.4.3. Dominance ............................................................................................................. 24
II.4.4. Fréquence ............................................................................................................... 25
II.4.5. Diversité spécifique par famille ............................................................................. 25
II.4.6. Valeur de la famille importante ou Family Importance Value (FIV).................... 25
II.4.7. Indice de valeur importante ou Importance Value Index (IVI) .............................. 25
II.4.8. Indice de diversité des espèces cibles des sites ...................................................... 26
II.4.9. Etude comparative de la flore ................................................................................. 26
II.5. Analyse de la régénération naturelle ......................................................................... 27
II.6. Analyse statistique des résultats .................................................................................... 28
PARTIE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS .......................................................... 29
III.1. COMPOSITION FLORISTIQUE DES SITES ÉTUDIÉS ......................................... 29
III.1.1. Richesse floristique de chaque type de formation végétale de la zone d’étude........ 30
III.1.1.1. Forêt sur calcaire ................................................................................................ 30
III.1.1.2. Forêt galerie ....................................................................................................... 30
III.1.2. Endémicité de chaque formation végétale dans la zone d’étude .............................. 31
III.1.2.1. Forêt sur calcaire ................................................................................................ 31
III.1.2.2. Forêt galerie ....................................................................................................... 32
III.2. LA STRUCTURE DE LA VÉGÉTATION ................................................................ 32
III.2.1. Paramètres biométriques ....................................................................................... 32
III.2.1.1. Distribution de diamètre à la hauteur de la poitrine ....................................... 32
A.Site 1: Antanimena ................................................................................................ 32
A.1. Forêt galerie ................................................................................................... 32
A.2. Forêt sur calcaire ............................................................................................ 33
B.Site 2 : Antafoka .................................................................................................... 34
B.1. Forêt galerie .................................................................................................... 34
B.2. Forêt sur calcaire ............................................................................................ 34
III.2.1.2. Distribution de la hauteur des arbres dans les deux sites étudiés ................... 35
A.Site 1 : Antanimena ............................................................................................... 35
A.1. Forêt galerie ................................................................................................... 35
A.2. Forêt sur calcaire ............................................................................................ 36
B.Site 2 : Antafoka .................................................................................................... 37
B.1. Forêt galerie .................................................................................................... 37
B.2. Forêt sur calcaire ............................................................................................ 37
III.2.2. Comparaison de la structure de la formation végétale dans les deux sites étudiés... 38
III.2.2.1. Diamètre à la hauteur de la poitrine (Dhp) ........................................................ 38
A. Forêt galerie .............................................................................................................. 38
B. Forêt sur calcaire ...................................................................................................... 39
III.2.2.2. Hauteur des arbres .............................................................................................. 39
A. Forêt galerie ........................................................................................................... 39
B. Forêt sur calcaire .................................................................................................... 40
III.3. PARAMETRES FLORISTIQUES .............................................................................. 41
III.3.1. Densité des arbres ..................................................................................................... 41
A.Site 1: Antanimena ........................................................................................................ 41
A.1. Forêt galerie ........................................................................................................... 41
A.2. Forêt sur calcaire ................................................................................................... 42
B.Site 2: Antafoka ............................................................................................................. 42
B.1. Forêt galerie ........................................................................................................... 42
B.2. Forêt sur calcaire ................................................................................................... 43
III.3.2. Aire basale (surface terrière) .................................................................................... 44
III.3.3 Dominance relative .................................................................................................... 45
A.Site 1 : Antanimena ....................................................................................................... 45
A.1. Forêt galerie .............................................................................................................. 45
A.2. Forêt sur calcaire ....................................................................................................... 45
B.Site 2 : Antafoka ............................................................................................................ 46
B.1. Forêt galerie ............................................................................................................... 46
B.2. Forêt sur calcaire ........................................................................................................... 47
III.3.4. Fréquence relative..................................................................................................... 47
A.Site 1: Antanimena ........................................................................................................ 47
A.1. Forêt galerie .............................................................................................................. 47
A.2. Forêt sur calcaire ....................................................................................................... 48
B.Site 2: Antafoka ............................................................................................................. 49
B.1. Forêt galerie ............................................................................................................... 49
B.2. Forêt sur calcaire ........................................................................................................... 49
III.3.5. Diversité spécifique relative par famille ................................................................... 50
III.3.6. Valeur de la famille importante ou Family Importance Value (FIV) ....................... 51
III.3.7. Indice de valeur importante ou Importance Value Index (IVI) ................................ 52
III.3.8. Indice de diversité des espèces ................................................................................. 53
III.3.9. Etude comparative de la flore ................................................................................... 53
III.3.10. Etude phénologique ................................................................................................ 54
III.3.10.1. Saison de pluie ................................................................................................. 54
III.3.10.2. Saison sèche ..................................................................................................... 54
III.4. ETUDE DE LA RÉGÉNÉRATION NATURELLE ................................................... 55
III.5. EVALUATION DES PRESSIONS DANS LA ZONE D’ÉTUDE ............................ 56
III.5.1. La production de charbon et bois de chauffe ........................................................ 56
III.5.2. Le bois de construction et de service .................................................................... 57
III.5.2.1. Construction de maison...................................................................................... 57
III.5.2.2. Confection de clôture ......................................................................................... 58
III.5.2.3. Fabrication des charrettes .................................................................................. 58
III.5.2.4. Fabrication des pirogues .................................................................................... 58
III.5.3. Défrichement ......................................................................................................... 58
III.6. ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES ............................................................ 59
DISCUSSIONS ........................................................................................................................ 61
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ...................................................................... 64
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................. 67
INTRODUCTION
INTRODUCTION
1. Contexte Général
Madagascar est une grande Ile isolée de l’Océan indien. Elle a un renom
mondial « Terre promise aux naturalistes » (TYSON, 2000), pour son exceptionnelle méga
biodiversité, son taux d’endémisme élevé et sa flore originale (MYERS et al., 2000).
Séparé de l’Afrique il y a 160 millions d’années, puis de l’Inde il y a 90 millions d’année
(MITTERMEIR et al., 2006). Madagascar a évolué en incroyable monde de biodiversité, de
milliers d’espèces qui ne se retrouvent nul par ailleurs sur la terre. La diversité de la faune et
la flore de Madagascar la classe parmi les pays génétiquement plus riches dans le monde. En
effet, le taux d’endémisme y est très élevé car 78% des espèces existent dans la Grand Ile
(ANDRIANANTENAINA, 2005). La richesse et la diversité de la flore sont remarquables car
85% des espèces floristiques sur près 12 000 espèces sont endémiques (GOODMAN et
BENSTEAD, 2005).
Ainsi, si l’on combine l’importance de l’endémisme et de la
biodiversité, aussi bien pour la faune que pour la flore, Madagascar se classe au sixième rang
mondial (MITERMEIER et al., 2006). Depuis 1988, l’île a été classée par l’UICN parmi
les « 25 Biodiversity Hotspots » prioritaires pour la conservation de la ressource naturelle
(MITTERMEIER, 1998 ; MYERS, 1988) et fait aussi partie des Global 200 (les écorégions)
définies par le WWF (OLSON et DINERSTEIN, 1998). Cela nous renvoie aux expressions
des premiers explorateurs découvrant l’île à travers la personne de COMMERSON en
(1771) : « Puis-je vous annoncer que Madagascar est la terre promise des naturalistes ? La
nature semble s’y être retirée dans un sanctuaire privé ».
Cependant les actions anthropiques, les catastrophes naturelles ont entrainé au fil des temps la
dégradation des écosystèmes, la destruction des communautés biologiques, l’extinction des
espèces et la perte de la diversité biologique. La pression exercée sur les écosystèmes
forestiers s’intensifie avec l’accroissement de la population humaine et sa demande
grandissante en bois d’œuvre, en bois d’énergie, de bois de construction et d’autres produits
non ligneux (RAJOELISON, 2005).
Au Sud et Sud-ouest de la grande île, la dégradation des forêts s’accélère avec une vitesse de
déforestation entre 16 et 25 km2 par an (RAZANAKA, et al., 2001). Dans cette région
l’environnement révèle une diversité biologique. On y rencontre plusieurs types de formations
1
végétales, telle que la forêt galerie et aux fourrés xérophytes, végétation de la région subaride
du Sud-ouest (REJO FIENENA, 1995).
Ce fourré est typique de la Région Sud et Sud-ouest avec un taux d’endémicité très
élevé ; 48% au niveau du genre et 95% au niveau des espèces (KOECHLIN et al., 1974).
La région écologique (ou écorégion) de forêt épineux du Sud fait partie de 234 écorégions
identifiées par le WWF en 1996 pour être l’objet d’initiative de conservation présente et
future. De larges superficies naturelles se trouvent en dehors du réseau des Aires Protégées
existantes à Madagascar. Par exemple, pour une superficie de 14.115km2 des forêts épineuses,
seulement 3,2% se trouvent dans les zones officiellement protégées (WWF, 1999 et
MAHAFETY, 2001). Cette surface est loin d’être suffisante pour assurer la pérennité de la
biodiversité représentative de la région écologique. Ce pour cela que le WWF intervient dans
la région d’Amoron’i Onilahy. Ce dernier se rencontre des divers écosystèmes terrestres allant
de la forêt dense sèche caducifoliée, de la forêt galerie, jusqu’à la végétation xérophile de
type fourré (VELOMILA, 2001). Selon MIASA (2005), la basse vallée de l’Onilahy se
distingue par ses multitudes biotopes qui offrent des sites et des lieux pittoresques.
Actuellement, la NAP d’Amoron’i Onilahy est une Aire Protégée de catégorie V (paysage
harmonieux protégé). Cette zone comporte plusieurs types d’habitats constitués par le fourré
épineux développé sur sol calcaire. La forêt galerie est située le long du fleuve Onilahy et les
zones humides sont constituées des lacs comme le lac Antafoka et du sept lacs. La NAP
renferme également une large gamme d’espèce faunistique et floristique (PAG, 2013).
2
2. Problématique
Les écosystèmes de la région d’Amoron’i Onilahy sont reconnus par leur biodiversité
unique et exceptionnelle, représenté surtout par la forêt sèche et la forêt galerie. L’action
anthropique est considérée comme étant le principale menace qui pèse sur la diversité
biologique et constitue le moteur de la destruction des ressources naturelles. La pratique
incessante de la culture sur brûlis, la fabrication du charbon, le besoin croissant en bois
d’énergie et des bois de construction et les plantes médicinales entrainent la régression de la
surface forestière. Cependant, cette zone subit depuis plusieurs années une déforestation
anthropique (GROUZIS et al., 2000). La situation s’aggrave incessamment. Cette pratique
destructive s’accentue d’une année à l’autre et la quasi-totalité de la surface forestière parte en
fumée à cause de l’action humaine (GREEN et SUSSMAN, 1990; NELSON et HOMING,
1993). Dans l’écosystème forestier du Sud-ouest la vitesse de la déforestation a quadruplé
depuis la fin des années 1980 (RAZANAKA et al., 2001). Les chiffres qui circulent depuis
des décennies dénoncent la destruction continue de la forêt. Les pertes annuelles restent
importantes et oscilleraient entre 100 000ha et 200 000ha (PERRIER DE LA BATHIE 1921,
RAZANAKA et al., 2001 ; FAO 2002). D’après RAHARINIRINA en 2009, la déforestation
reste un problème majeur dans cette zone. C’est dans ce contexte qu’a été proposé ce thème
s’intitule « ETUDE DES FORMATIONS VEGETALES HABITATS DES ESPECES
CIBLES DE CONSERVATION DANS LA NAP AMORON’I ONILAHY : CAS DES
FORETS D’ANTANIMENA ET D’ANTAFOKA » afin d’assurer la conservation de la
diversité biologique de l’écosystème.
3
3. Choix du site
Le site choisi est la NAP d’Amoron’i Onilahy qui est une zone d’intervention de
l’Organisation non gouvernementale internationale appelée WWF, ayant son accord de siège
à Madagascar depuis 1979. Sa mission est de stopper la degradation de l’environnement dans
cette zone et de construire un avenir où la population riveraine de la NAP peut vivre en
harmonie avec la nature. La NAP appartient à l’écoregion «Ala Maiky » comprenant les forêts
sèches du Sud-ouest de Madagascar. Elle est parmi les écoregions les plus rares, les plus
riches et dotées d’une grande diversité biologique de la Région Sud-ouest de Madagascar.
Cette région écologique se caractérise aussi bien par le degré élevé d’hétérogéneité de ses
habitats que par le taux d’endémisme de sa flore et de sa faune unique. Cette zone constitue
un paysage typique et abrite de nombreuses espèces faunistiques et floristiques spécifiques.
Elle est composée essentiellement par deux types de formations telles que la forêt galerie et la
forêt sur sol calcaire. Ces deux formations végétales constituent un habitat des espèces cible
de conservation ce qui confère au site une raison de sa priorisation en matière de
conservation. En effet, cette zone est très importante par sa diversité biologique, son taux
d’endémicité élevé et sa vulnérabilté.
4. Objectif principal
L’objectif principal est d’étudier la composition et la structure de la formation végétale
dans les différents habitats des espèces cibles dans la forêt d’Antanimena et d’Antafoka afin
d’orienter la gestion et la conservation durable de la NAP d’Amoron’i Onilahy.
5. Objectifs spécifiques
Pour atteindre l’objectif principal, de nombreux objectifs spécifiques sont entrepris :
Inventorier les espèces floristiques dans les deux types de formation forestière (forêt
sèche et forêt galerie) ;
Etudier la structure de la végétation ;
Déterminer les paramètres floristiques dans les deux sites ;
Déterminer la régénération naturelle de la zone étudiée ;
Etudier les pressions et les menaces qui pèsent sur l’écosystème.
4
5. Hypothèse à verifier
Compte tenu de la problématique avancée et des objectifs fixés, quatre hypothèses sont
formulées.
H1 : Il n’y a pas de différence entre la distribution de dhp des arbres de chaque site et
de chaque formation.
H2 : La distribution de la hauteur des arbres de chaque site et de chaque formation
végétale est différente.
H3: La régénération naturelle des espèces floristiques dans les deux sites étudiés est
faible.
H4: La dégradation des ressources naturelles de la zone d’étude est due aux activités
de la population riveraine.
5
I. DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE
PARTIE I : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE
I.1. Historique de la NAP d’Amoron’i Onilahy
La zone d’Amoron’i Onilahy fait partie de 09 aires prioritaires de conservation
identifiées par WWF en 1998. Par la division phytogéographique définie par HUMBERT
(1955), la NAP appartient au domaine phytogéographique du Sud de Madagascar et faisant
partie du secteur Mahafaly. L’atelier scientifique mené par l’ANGAP en 1999 a proposé le
Moyen et le Bas-Onilahy comme étant des zones prioritaires de conservation. Dès l’année
1999, par le biais du processus « AGERAS », le concept de gestion communautaire des
ressources naturelles, à travers « l’Intercommunalité » est opérationnel dans la zone Amoron’i
Onilahy.
En 2005, dès l’adoption du concept de « Système des Aires Protégées de Madagascar »
(SAPM), l’initiative de création de la NAP d’Amoron’i Onilahy apparue et en 2006 une
demande de création de la NAP a été déposée. La NAP d’Amoron’i Onilahy a été proposée
comme une aire de catégorie V de l’UICN « Paysage Harmonieux Protégée » avec un mode
de gestion impliquant les communautés et les acteurs locaux sous formes de cogestion. Le
statut de « Mise en Protection Temporaire » est acquis à travers la sortie de l’arrêté
interministériel N°1067/2007MINENVF/MAEP/MEM du 27 /01/2007. Cet arrêté stipule que
durant sa mise en place, la DREF et la DRDR du Sud-ouest seront les gestionnaires tandis que
le WWF sera le promoteur de la NAP d’Amoron’i Onilahy. En 2010, un autre arrêté
interministériel de la mise en protection temporaire global des AP en cours de création,
numéro : 52005/2010 du 20 Décembre 2010, a été promulgué. Le 06 Mai 2013, un nouvel
arrêté interministériel numéro 9874/2013 modifiant certaines dispositions du précédant arrêté
est sorti. Ce dernier arrêté a prolongé de deux ans non renouvelables à compter de signature
dudit arrêté la protection globale des NAP en cours de création (PAG WWF, 2013).
Actuellement, la NAP Amoron’i Onilahy est gérée par le groupement de 14 Communes
Rurales dont Saint-Augustin, Soalary sud, Ambolofoty, Ambohimahavelona, Manorofify,
Antanimena, Tameantsoa, Tongobory, Ankazomanga, Maroarivo, Vatolatsaky, Besely,
Andranovory,
Andranoinaly.
Ces
Communes
forment
une
association
appelée
OPCI « Organisme Publique de Coopération Intercommunale » ou « Onilahy Henany
Mitambatse Handroso » (OHEMIHA). Avec l’obtention de statut de protection du 18 Octobre
2008, l’actuelle Aire Protégée couvre officiellement une superficie de 100482 ha
(BABAREZOTO, 2010).
6
I.2. Localisation géographique de la zone d’étude
La NAP Amoron’i Onilahy est située dans le complexe de Belomotse, entre le District
de Betioky et de Toliara II. Cette zone est formée par un immense ensemble karstique qui
borde la fleuve Onilahy (figure 1). La NAP est localisée entre :43°59’42.13’’au Nord de
longitude Est et 23°16’23.97’’ de latitude Sud ; au Sud 44°07’43.83’’de longitude Est et
23°37’36.26’’ de latitude Sud ; à l’Ouest 43°45’34.26’’de longitude Est et 23°32’40.82’’de
latitude Sud et enfin à l’Est 44°24’27.19’’ de longitude Est et 23°33’50.88’’de latitude Sud
(PAG ; WWF, 2013)
Figure 1 : Carte de localisation de la NAP Amoron’i Onilahy (WWF, 2013)
7
I.3. Sites d’études
Cette recherche a été effectuée dans les deux sites suivants (figure 2) :
I.3.1. Antanimena
Antanimena est une Commune Rurale localisée dans la Région Sud-ouest de
Madagascar, District de Toliara II. Elle est géolocalisée à 23°53’02.5’’de latitude Sud et à
043°98’59.6’’ de longitude Est.
I.3.2. Antafoka
Ce site se trouve dans la Région Sud-ouest de Madagascar, district de Toliara II. Il est
situé géographiquement à 23°29’15.9’’de latitude Sud et à 044°03’56.6’’ de longitude Est. Il
appartient aussi à la Commune Rurale d’Ambohimahavelona (RASOANIRINA, 2006), plus
précisément entre la Commune Rurale d’Ambohimahavelona à l’Ouest, Tongobory à l’Est,
Vatolatsaky et Andranovory au Nord et enfin au Sud le fleuve Onilahy.
Figure 2 : Carte de localisation de la site d’étude ( RAZAFINDRALEDY, 2018)
8
I.4. Milieu physique
I.4.1. Pluviométrie
La zone d’étude se localise dans la Région la plus touchée par la sècheresse à
Madagascar (Sud et Sud-ouest de Madagascar) où l’indice d’efficacité de la saison humide
IHS est inférieur à 4 (BATTISTINI, 1986). Selon MORAT 1969 cité par RAZANAKA en
1995, deux types de bioclimat peuvent être observés dans la Région sud-ouest :
-Le type semi-aride, pour l’ensemble des zones à l’intérieur, caractérisé par une
pluviométrie annuelle entre 500-900 mm d’eau dont plus de 70% de précipitation s’observent
pendant la période chaude et humide (décembre au mois de mars).
-Le type subaride caractérisé par une pluviométrie annuelle inférieure à 500 mm d’eau
avec la valeur moyenne oscillant autour de 350 mm d’eau avec une légère augmentation de
température. C’est dans la Région de Toliara et le long de la plaine côtière Mahafaly que l’on
observe la pluviosité la plus faible de Madagascar (moins de 400 mm). Cette pluviosité
augmente vers le nord-est au fur et à mesure que l’on pénètre dans l’intérieur des terres
(BATTISTINI, 1964). En général, la moyenne annuelle de pluviométrie dans la Région Sudouest ne dépasse pas 600 mm d’eau par an (MONOGRAPHIE DE LA REGION ATSIMO
ANDREFANA, 2008). En 2016, plus de 80% des précipitations se font pendant la saison
humide (entre le mois de novembre au mois d’avril), et le mois de mars étant le mois le plus
arrosé (figure 3). Par contre, la période qui s’étend d’avril au mois d’octobre est
remarquablement sèche, le minimal était autour de 0 à 1,1mm d’eau en avril, août et
septembre.
Figure 3 : Courbe pluviométrique (Station météorologique Andranomena-Toliara, 2016)
9
Bien que la zone Amoron’i Onilahy fasse partie du domaine du sud, elle reçoit une
précipitation excédante. La valeur maximale est de 500mm d’eau (HUMBERT, 1959). Ceci
nous permet de dire que cette région a un bioclimat de type semi-aride (HUMBERT ET
COURS DARNE, 1965). Selon SALOMON 1993, c’est une zone présentant une variation
très locale, suivie par une variation de couvert végétal. Il existe trois saisons biens distinctes
dans la zone selon les populations riveraines :
-Une saison de pluie courte ou « asara » caractérisée par des précipitations moins de
400mm/an (Plan d’Aménagement et de Gestion EAU et FORET, 2012) et avec la température
légèrement élevée. La température moyenne minimale peut descendre jusqu’à 23°C, rarement
en dessous (BAIBO/AJFUT, 2000). Cette saison se passe pendant trois mois (entre décembre
au février) ;
-Une saison sèche et fraîche ou « asotry » qui se prolonge jusqu’à 04 mois, entre le
mois mars et juin. Elle est caractérisée par la diminution de la précipitation et de la
température, avec une température moyenne minimale de 19°C ;
-Une longue saison sèche et chaude ou « faosa » dure pendant 5mois (du juillet au
novembre). Elle est marquée par la raréfaction de la pluie avec une température très accentuée
dominée par le vent « tiokatsimo » qui caractérise la Région Sud-ouest de Madagascar.
I.4.2. Température
Au cours de l’année, la température moyenne mensuelle dans la Région de Toliara
varie de 20°C (juin et juillet) à 27,5°C (janvier et février). La température moyenne annuelle
est de 25,5°C (HERVIEU, 1968). Elle croit avec l’altitude, au fur et à mesure que l’on se
rapproche du littoral. Cependant, l’influence maritime du Canal de Mozambique est modérée
car c’est une mer chaude (BAIBO/AJFUT, 2000). La température maximale mensuelle est de
28°C et celle du minimal est de 19°C. L’amplitude thermique annuelle est comprise entre 5 à
9°C en moyenne. Pendant l’année 2016, la température moyenne mensuelle varie entre 21°C
à 28°C. La température maximale mensuelle est comprise entre 27°C à 33°C et la minimale
tourne autour de 15°C (figure 4).
10
Figure 4 : Courbe de la température (Station météorologique Andranomena-Toliara, 2016).
I.4.3. Le vent
Le vent du sud-ouest appelé « tiokatsimo » prédomine nettement dans la Région de
Toliara. Ce vent a un caractère d’une brise marine assez forte, se levant dans le courant de la
matinée et atteignant leur maximum d’intensité au milieu de l’après-midi (PICHON, 1964).
Le « tiokatsimo» influe également dans la zone Amoron’i Onilahy. Ce type de vent dominant,
peut avoir une vitesse moyenne mensuelle de 12 à 15 km/h. Il est très violent entre le mois de
juillet au novembre et souffle principalement de l’après-midi (THOMASSON M. et
THOMASSON G, 1991).
I.4.4. Hydrographie
Le fleuve Onilahy est l’un des plus grands fleuves dans la Région Sud-ouest de
Madagascar. Sa longueur dépasse 400 km et son bassin versant de 32000 km2 couvre une
grande partie du centre sud (CHAPERON, 1993 et RABETOKOTANY, 1998) dont les 2/3
sont situés dans le socle cristallin et le 1/3 restant dans le sédimentaire. Le débit moyen
mensuel du fleuve observé sur une période de 5 ans à Tongobory (à 60 km de l’embouchure),
varie de 45 m3/s en saison sèche et 378 m3/s en saison humide. Il peut atteindre de 1000m3/s
en période de crue et peut descendre à 25 m3/s en période d’étiage. (BATTISTINI et al.,
1964).
La NAP est drainée par ce fleuve, en traversant le grand écosystème d’Antanimena et
d’Antafoka. Il fait partie de la catégorie du cours d’eau à bassin versant mixte, c'est-à-dire
traversant à la fois le socle cristallin des hautes terres et le bassin versant sédimentaire de
l’ouest (PAG EAU ET FORÊT, 2012). Ce fleuve a un régime simple car le maximum
11
hydrologique est lié au maximum pluviométrique. La période de crue débute au mois de
décembre jusqu’au mois de mars avec une montée importante en janvier.
L’accès en eau potable reste encore un problème majeur de la population de la zone à
cause de l’impureté de l’eau (eau très boueuse). Par ailleurs, certains villageois sont obligés
d’effectuer à une heure de marche à pied pour s’en procurer (cas d’Antanimena). Ainsi pour
le cas d’Antafoka, l’eau est tout près du village mais la valeur de turbidité reste encore un
problème majeur pour la santé des villageois (figure 5).
Figure 5 : Lac Antafoka et le fleuve Onilahy (RAZAFINDRALEDY, 2018)
I.4.5. Pédologie
Dans la zone d’étude, la couverture sédimentaire s’étend d’Est en Ouest sur 130 km de
largeur, entre les terrains métamorphiques du socle précambrien malgache et le canal de
Mozambique.
A l’ouest, le tertiaire marin, notamment l’Eocène affleure sur 50 km de large, formant
le plateau calcaire mahafaly. Ce plateau se termine du côté de la mer par une falaise
grossièrement rectiligne de hauteur de centaine de mètres qui correspond à l’escarpement de
la faille de Toliara (BESAIRIE, 1953 et CLIQUET, 1957). Cette zone est constituée
généralement par des sols ferrugineux tropical sur le calcaire éocène et du complexe sols
caliciformes plus rouges méditerranés nummulitiques selon KOECHLIN et al., (1974).
12
I.5. Milieu biologique
I.5.1. Flore
La végétation de la NAP d’Amoron’i Onilahy est composée par deux grandes régions
phytogéographiques, la région du sud et celle du sud-ouest où sont rencontrés des divers
écosystèmes forestiers tels que la forêt galerie, la forêt rupicole jusqu’à la végétation
xérophytique de type fourré. Le fourré xérophile est la végétation typique de la zone à
condition sévère de la sècheresse de la Région Sud et du Sud-ouest de Madagascar (MORAT,
1969). Il est marqué par l’existence des différentes formes d’adaptation biologique à la
sècheresse comme la caducifoliée, l’aphyllie, la spinescence, la microphyllie et la pachycaulie
(figure 6). La forêt galerie est la formation végétale qui longe les bords des cours d’eau
(PERRIER DE LA BATHIE, 1921 et HUMBERT, 1965). Elle est caractérisée par l’aspect
sempervirent et pluristratifié. Elle est également marquée par la hauteur des arbres
(KOECHLIN et al., 1974). La forêt galerie est aussi dominée par des grands arbres comme les
espèces de Tamarindus indica et Ficus megapoda. Ces arbres peuvent atteindre jusqu’à 20 m
de haut. Cette formation joue un rôle très considérable car elle constitue le lieu de dortoir pour
les lémuriens, à titre d’exemple Lemur catta (figure 7).
Figure 7 : Forêt galerie d’Antafoka
Figure 6 : Forêt sèche d’Antanimena
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
I.5.2. Faune
La NAP Amoron’i Onilahy est une zone très importante par la grande diversité de ses
paysages et de ses habitats. Elle est connue par l’importance de sa diversité biologique très
vulnérable mais le taux d’endémicité faunistique est élevé. Selon l’inventaire biologique
13
effectué par Frontière-Madagascar entre juillet 2001 et juillet 2002, la NAP renferme une
large gamme d’espèce faunistique dont la plupart est classée comme « vulnérable » selon la
liste de l’UICN 2002 ou rares dans la région.
Ces espèces sont présentées par :
- 79 espèces d’oiseaux parmi lesquelles, on peut citer Ardea humbloti, Ardeola idae, Circus
macrosceles, Aviceda madagascariensis, Motacilla flaviventus, Zosterops maderaspatana,
Nycticorax nycticorax, Egrette alba et Scopus umbretta. Le pourcentage d’endémisme est très
élevé, plus de 80% (Frontière-Madagascar, 2003).
- 55 espèces de reptiles parmi lesquelles, les espèces de Phelsuma standingi, Boa dimerili,
Sanzinia madagascariens et Geochelone radiata. Parmi ces 55 espèces, 19 sont endémiques
de Madagascar (figure 8 et figure 9).
Figure 8 : Oplurus cyclirus
Figure 9 : Leioheterodon geayi
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
- 25 espèces de mammifères comprenant 6 espèces de lémuriens dont Propithecus verreauxi,
Cheirogaleus medius, et Lemur catta présentent dans la zone d’étude.
- 6 espèces d’amphibiens à savoir Ptychadena mascareniensis, Boophis sp, Mantidadyius sp,
Scaphiophryne calcarata, Tomopterna labrosa et S. brevis (WWF, 2013).
14
I.6. Milieu humain
I.6.1. Population
Pour le cas de la Commune Rurale d’Antanimena, la population compte environ 2018
habitants. Elle est formée en majorité par le Mahafaly qui est la population autochtone de la
Commune, mais il y a aussi d’autres ethnies comme le Masikoro et le Tanalana.
Ainsi, pour la population d’Antafoka, elle est composée environ de 230 habitants. Le
village est quasiment formé par le Masikoro qui est la population native. Les ethnies
Mahafaly, Antanosy et Tanalana sont considérés comme des anciens migrants du village.
L’histogramme ci-dessous nous montre le pourcentage de population par ethnie selon
l’enquête personnelle effectuée dans les deux villages de la zone d’étude (figure 10).
Figure 10 : Pourcentage de la population en fonction des ethnies dans les villages
d’Antanimena et d’Antafoka (RAZAFINDRALEDY, 2018).
I.6.2. Activités de la population
Les principales activités de la population dans la zone d’étude sont l’agriculture et
élevage des bovins surtout des caprins. Les activités secondaires sont représentées par la
fabrication de charbon, l’exploitation minière et autre comme la pêche et le commerce (figure
11).
15
Figure 11 : Pourcentage des différentes activités de la population dans la zone d’étude
(RAZAFINDRALEDY, 2018).
16
II. MATERIELS ET METHODES
PARTIE II : MATERIELS ET METHODES
II.1. Matériels utilisés
Durant la descente sur terrain, les matériels suivants sont utilisés :
Stylo pour écrire ;
Crayon pour écrire ;
Bloc note, enregistrement des données collectées ;
Fiche d’enquête ;
Fiche de relevé botanique ;
Mètre à ruban pour mesurer la circonférence des arbres ;
GPS pour la géolocalisation par satellites des quadrats ;
Corde plastique de 100 m pour la délimitation de la surface du relevé ;
Appareil photo numérique pour prendre photo comme référence ;
Flag pour marquer les limites des quadrats ;
Presse herbier.
II.2. Méthodes d’étude
La méthodologie générale adoptée durant l’étude repose une demande en trois phases dont :
Compilation des données bibliographiques ;
Collecte des données sur terrain ;
Analyse des données.
II.2.1. Compilation des données bibliographiques
Cette phase fait l’objet de la collecte des informations existantes concernant le thème
étudié. L’étude bibliographique a été surtout réalisée avant la descente sur terrain et avant la
rédaction du mémoire. Elle a été effectuée dans plusieurs centres de documentation, entre
autres :
La bibliothèque de l’Université de Toliara au niveau de centre d’information et
documentation sur l’environnement Toliara (CEDRATOM) ;
La bibliothèque TSIEBO Calvin à Maninday ;
Auprès de WWF ;
17
La recherche bibliographique sur internet a été également très priorisé et exploité.
II.2. 2. Collectes des données sur terrain
II.2.2.1. Enquêtes socio-économiques
Afin d’obtenir un maximum d’information quantitative et qualitative sur l’utilisation
des espèces floristiques, des enquêtes ethnobotaniques ont été effectuées auprès des guides et
de la population locale. Cette enquête nous permet de connaitre l’utilisation des ressources
naturelles ainsi que les menaces et les pressions dans la NAP. L’objectif est de déterminer les
différentes espèces végétales cibles de diverses exploitations comme de bois de feu, le bois de
construction et les plantes médicinales. Les groupes cibles de cette enquête sont les villageois,
les autorités locales et les membres de la communauté de base ou VOI (Vondron’Olona
Ifotony).
En bref, la survie des villageois dépend beaucoup de la forêt. Elle lui offre de
nourriture, des plantes médicinales, des bois d’énergie et des bois de construction.
II.2.2.2. Méthodes d’inventaire floristique
Du fait que le peuplement des végétaux dans le site d’étude ne peut pas être inventorié
en totalité (MAGURRAN, 1988), il faudra adopter une stratégie d’échantillonnage qui fournit
l’image le plus représentatif possible du secteur étudié. Pour cela, la stratégie choisie a été la
méthode d’inventaire par quadrat de BROWER et al., (1990). Ce dernier consiste à définir
une surface de 30 m x 30 m soit au total de 900 m2 selon le protocole de suivi élaboré par
MNP en 2010. Chaque site comporte 18 quadrats dont 12 quadrats dans la forêt sèche et 6
quadrats dans la forêt galerie. Pour la forêt sèche ces quadrats se repartissent comme suit :
4 quadrats dans le noyau dur (ND) ;
4 quadrats dans la zone d’utilisation contrôlée (ZUC) ;
4 quadrats dans la zone d’utilisation (ZU).
Les deux sites étudiés dont la forêt d’Antanimena et la forêt d’Antafoka comportent au total
36 quadrats, afin d’obtenir une surface de 32400 m2 soit 3,24 ha. L’emplacement du quadrat
se fait au hasard. La figure ci-après, nous montre le quadrat utilisé lors de la collecte des
données sur terrain (figure 12).
18
Quadrat 1
Quadrat 2
30m
30m
30m
30m
Figure 12 : Schéma du quadrat.
II.2.2.3. Etude de la régénération naturelle
La régénération naturelle désigne l’ensemble des processus par lequel les plantes se
reproduisent naturellement sans intervention sylvicole (ROLLET, 1979). Elle a pour évaluer
le taux et la potentialité de la régénération de l’espèce. Pour cette étude, on utilise le même
quadrat précédent en traçant 5 placettes de 2m x 2m sur les 4 cotés et au milieu (figure 13).
2m
2m
2m
2m
2m
2m
2m
Figure 13 : Les 5 placettes de comptage des plantules
II.2.3. Reconnaissance des sites d’inventaire
La reconnaissance des sites est une étape préliminaire permettant d’avoir une vision
globale sur la physionomie et la structure de la forêt. Elle a été effectuée avec l’aide d’un
19
guide local. Dans ce cas, nous avons essayé d’avoir à chaque fois une esquisse du lieu de
relevé : état, homogénéité et superficie. Cette phase de reconnaissance nous permettrait de
mieux connaitre la zone d’étude.
II.2.4. Choix du relevé
Le choix de l’emplacement du relevé est primordial pour l’étude botanique d’une
formation végétale. Les sites doivent être représentatifs et reflètent l’image de l’ensemble des
secteurs et de toute l’étendue de la zone d’étude. Il est ainsi dépend de la variation de la
végétation au sein de la zone d’étude, les types du sol et la variation topographique du milieu.
Durant lequel, nous avons essayé d’équilibrer la distance entre les quadrats (500 m).
II.2.5. Typologie des sites d’inventaire
L’objectif est d’intégrer dans le site d’inventaire tous les habitats existants dans la
zone d’étude, mais la distinction se base notamment sur le degré de dégradation ou
d’anthropisation. Par conséquent, trois types de sites ont été identifiés.
II.2.5.1. Le noyau dur ou Zone Prioritaire de Conservation
C’est la zone la plus protégée d’un site. Elle est généralement constituée par des
fourrés intacts. Seule l’activité de gestion et de la conservation y est autorisée. Le noyau dur
recouvre au moins 10% de la surface de l’Aire Protégée. C’est une zone sanctuaire d’intérêt
biologique et esthétique.
II.2.5.2. Zone d’Utilisation Contrôlée
C’est une zone moyennement dégradée au niveau de l’Aire Protégée car elle n’est pas
encore entièrement exploitée. Cependant, elle est en cours de dégradation et nécessite une
intervention afin de procéder à sa restauration. La ZUC est un endroit situé au sein du site où
la population locale a le droit d’utiliser certaines ressources naturelles d’une manière sélective
et réglementée.
II.2.5.3. Sites dégradés ou zone d’utilisation
C’est la zone accessible aux villageois dont la dégradation est très élevée et
généralement d’origine anthropique. Ce sont des lieux de fabrication de charbon, de collecte
de gaulette et des bois de chauffage. Cette zone est formée par des savanes et nécessite aussi
des activités de restauration.
20
II.2.6. Méthode d’évaluation des pressions
Plusieurs pressions peuvent être observées dans le site d’étude à savoir :
La fabrication du charbon de bois, la collecte de bois d’énergie et de construction, le
braconnage, la coupe illicite, la coupe sélective de bois de cercueil et la divagation du bétail.
L’évaluation des pressions s’effectue également par le comptage de bois mort, des souches
coupées dans le quadrat et le dénombrement du four à charbon abandonné ou encore
opérationnel. L’estimation de la quantité de bois mort produite journalière par individu et par
les hameaux a été faite également.
II.2.7. Paramètres floristiques
Pour chaque espèce, les paramètres suivants ont été pris en considération pendant
l’inventaire floristique :
Le nom vernaculaire ;
Le nom scientifique ;
La famille de chaque individu ;
Le nombre d’individu par espèce ;
L’état phénologique de chaque individu.
II.2.8. Paramètres biométriques
Dhp (Diamètre à la hauteur de la poitrine)
La mesure biométrique consiste à déterminer le diamètre des espèces inventoriées
telles qu’arbre, arbuste et liane à hauteur supérieure ou égale à celui du niveau de la poitrine
de la personne effectuant la mesure. Dans la pratique, le dhp est mesuré à 1,30 m de hauteur
au-dessus de la surface du sol à l’aide d’un dendromètre mais faute de ce matériel, la mesure
sera effectuée à l’aide d’un mètre à ruban en mesurant la circonférence de l’individu. Ensuite,
pour avoir le diamètre, on la divise par 3,14 ou π. Dans chaque quadrat, tous les arbres et
arbustes ayant leurs racines avec une hauteur supérieure ou égale à 1,30 m du sol pour le cas
des arbres plus de 2,5 cm de diamètre sont mesurés et enregistrés. En ce qui concerne les
petits arbustes et les arbrisseaux des espèces cibles de moins de 1,30 m de hauteur sont notées
et puis recensés pour l’étude de la régénération naturelle.
Dhp = circonférence ̸ π
21
Hauteur
La hauteur des individus ayant un dhp supérieur ou égal à 2,5 cm est estimée par
rapport à l’observateur qui fait le travail. Cette mesure donne une idée pour la structure
verticale de la formation végétale.
Structure de la végétation
Toute formation végétale possède une structure particulière qui correspond à la
disposition de chaque individu par rapport aux autres. Cette disposition peut être le plan
vertical (structure verticale) ou sur le plan horizontal (structure horizontale), (DAJOZ, 1975).
La structure verticale permet de connaitre les différentes strates qui composent la végétation
et de décrire le degré de dégradation à partir de la continuité de la voute forestière. La strate se
définit comme le niveau de concentration de la masse foliaire (GOUNOT, 1969).
II.2.9. Récolte botanique
Lors de l’inventaire floristique, des échantillons de quelques espèces sont récoltés. Ils
sont déposés dans le papier d’emballage et puis empilés l’ensemble dans une presse herbier.
Ces échantillons récoltés seront comparés à ceux de l’herbier de référence du laboratoire
phytobiologie du Parc Tsimbazaza à Antananarivo pour la détermination de la famille, du
genre et de l’espèce.
II.3. Analyse des données des inventaires
Les données obtenues par chaque site admettent de faire une étude de paramètre
biométrique telle que l’analyse de la distribution des espèces floristiques selon leur diamètre à
la hauteur de la poitrine (dhp) et leur hauteur. De plus, elles permettent de recueillir les
paramètres floristiques dont le calcul de la densité, la dominance, la fréquence et la diversité
spécifique des espèces. Il y a aussi des éléments qui tiennent une place important pour la
variable floristique à savoir :
Importance Value Index ou Indice de Valeur Important (IVI) ;
Family Importance Value ou Valeur de la Famille Important (FIV).
22
II.3.1. Paramètres biométriques
L’analyse des données biométriques permet de faire l’analyse sur la distribution de
dhp et des hauteurs des arbres dans les sites étudiés.
II.3.1.1. Distribution de diamètre à la hauteur de la poitrine (dhp)
Pour chaque site, la distribution de dhp est représentée sous forme de diagramme et la
valeur des intervalles est espacée de 2,5 cm.
II.3.1.2. Distribution des hauteurs
La distribution des hauteurs des arbres, dont on a mesuré le dhp, est présentée par
l’intervalle de 5 m.
II.4. Paramètres floristiques
II.4.1. Densité
La densité d’un taxon végétale est le nombre d’individus de ce taxon présent considéré
par unité de surface (PAVILLARD, 1935).
D
Avec :
D : densité des individus ;
N : Nombre d’individu du même taxon et
S: Surface de relevée.
Unité : nombre d’individus par unité de surface (du m2 à l’hectare).
Elle permet d’indiquer l’importance de l’état de l’écosystème. Elle permet également de
définir à la raréfaction des individus d’un taxon et ainsi d’évaluer les tendances évolutives
(régénération et dégradation) d’une formation végétale.
II.4.2. Aire basale (surface terrière)
C’est le recouvrement basal représenté par la surface occupée par les parties aériennes
des individus des espèces au niveau du sol, ou dans le cas des arbres à la hauteur de la poitrine
(GOUNOT, 1969). En utilisant le dhp, l’aire basale est calculée pour chaque individu mesuré
(CTF, 1989 ; GOODMAN et RASOLONANDRASANA, 1999). La valeur de la dominance
23
pour le taxon peut donner une information sur l’importance de taxon en considérant l’aire
occupée par celui-ci sur l’aire totale étudiée (MORI et al., 1983).
D’après RAJOELISON et al., (1992), l’aire basale est obtenue par la formule :
Gi=
Avec :
Gi : Surface terrière de l’espèce (cm2) et
Di : Diamètre mesuré à 1,30 m du sol (dhp) de tous les individus de l’espèce i (cm), et π
=3,14.
II.4.3. Dominance
La valeur de la dominance pour le taxon peut donner une information sur l’importance
des espèces en considérant l’aire occupée par celui-ci sur l’aire totale étudiée (MORI et al.,
1983). La dominance relative des espèces est le rapport entre la surface terrière occupée par
une espèce et la surface terrière du peuplement. Elle est calculée à partir de la formule
suivante :
DR(%)
En tenant :
DR : Dominance relative de l’espèce i,
gi : Surface terrière de l’espèce i et
G : Surface terrière du peuplement.
La surface terrière G représente la surface occupée par tous les individus dans un peuplement
peut être exprimée par la formule : G=Σ gi
24
II.4.4. Fréquence
La fréquence d’une espèce correspond au nombre d’apparition de cette espèce dans un
site (CURTIS & MCINTOSH, 1950). La fréquence relative d’un site correspond à la valeur
de fréquence d’une espèce par rapport à la valeur totale de toute l’espèce trouvée.
La fréquence relative d’une espèce est :
Dont :
Fr : Fréquence relative d’une espèce i
fi : Fréquence de l’espèce i dans tout le quadrat ;
F: Somme de la fréquence des individus recensés dans le quadrat.
II.4.5. Diversité spécifique par famille
C’est le nombre d’espèces comptées appartenant à une famille donnée dans une
surface délimitée (CURTIS et MCINTOSH, 1950 ; MESSMER et RAKOTOMALAZA,
1999). Elle permet d’évaluer la richesse floristique.
II.4.6. Valeur de la famille importante ou Family Importance Value (FIV)
L’indice de valeur de la famille importante établit la famille la mieux représentée en
considérant les trois facteurs : densité relative (abondance), dominance relative (aire basale),
et la diversité spécifique (MORI et al., 1983).
II.4.7. Indice de valeur importante ou Importance Value Index (IVI)
L’indice de valeur importante des espèces permet d’évaluer la diversité au niveau des
espèces, en considérant les trois facteurs tels que l’abondance (densité), l’aire basale
(dominance), et la fréquence relative (CURTIS et MCINTOSH, 1950).
25
II.4.8. Indice de diversité des espèces cibles des sites
L’indice de diversité a été étudié pour savoir les sites les plus diversifiés en espèces
cibles. Pour mesurer la diversité spécifique, l’indice de diversité de Shannon-Weaver a été
considéré. Il est calculé par l’équation suivante :
H=-Σ [pi x log10 pi]
pi
Avec :
ni= nombre des individus des espèces étudiés
N= nombre total des individus
Un indice de diversité élevé indique que les conditions du milieu sont favorables au
développement des espèces. Ces espèces sont représentées par le nombre d’individu plus ou
moins égaux. Par contre, un indice de diversité faible explique par le fait que les conditions du
milieu de développement des espèces sont défavorables. Dans ce cas, la répartition des
espèces est très inégale.
II.4.9. Etude comparative de la flore
Cette étude comparative a été basée sur le test de similitude de Sorensen. Ce test
permet de déterminer les affinités floristiques entre les relevés. Il a été utilisé afin de
comparer la composition floristique des deux zones d’études. Pour ce faire, le coefficient de
similitude de SORENSEN (1948) a été adopté :
Ps
Avec :
a : nombre d’espèces dans le site A
b : nombre d’espèces dans le site B
c : nombre d’espèces commune dans les deux sites A et B
Ps : désigne le coefficient de Similitude de Sorensen exprimé en pourcentage
Deux relevés sont dits similaires si le coefficient de similitude est supérieur ou égal à 50%.
26
II.5. Analyse de la régénération naturelle
L’analyse de la régénération naturelle est basée sur la connaissance du taux de
régénération et la structure de la population. L’analyse concerne uniquement les petits arbres
ayant un diamètre inférieur à 2,5 cm (RAJOELISON, 1997).
Taux de régénération (TR)
Selon ROTHE (1964), le taux de la régénération naturelle est le rapport entre les
individus régénérés et les individus semenciers. Il permet également d’évaluer la capacité de
l’espèce à se régénérer (ANDRIANJOHANINARIVO, 2005). Deux critères ont été retenus
pour la distinction des individus régénérés et semenciers. Les individus ayant un dhp inférieur
2,5cm et une hauteur inférieure ou égale à 1m sont appelés des individus régénérés tandis que
les individus ayant un diamètre supérieur ou égal 2,5 cm et une hauteur supérieure 1m sont
des semenciers. Le taux de régénération est donné par la formule de ROTHE (1964) :
TR (%) =
x100
Où
TR (%) : Taux de régénération,
Nr : Nombre d’individus régénérés, et
Ns : Nombre d’individus semenciers.
D’après cette formule, un taux de régénération inférieur à 100% indique que l’espèce a une
difficulté de régénération. Par contre, si TR est entre 100% à 999%, on a un taux de
régénération moyenne et une possibilité de renouvellement du peuplement.
Si TR est largement supérieur à 1000%, l’espèce a un potentiel de régénération élevé même
en milieu perturbé.
27
II.6. Analyse statistique des résultats
Cette analyse se concentre sur la comparaison du diamètre à la hauteur de la poitrine
(dhp) et la hauteur des arbres dans chaque site d’étude. Le seuil de la probabilité de chaque
test est fixé à 0,05(Ps).
L’objectif est de connaitre la différence ou la ressemblance des variables étudiées de
chaque site et de chaque formation végétale. Avant de connaitre la distribution des données et
le choix du test, nous utilisons le logiciel XLSTAT 2014 pour vérifier la normalité. La
comparaison de la valeur de paramètre étudié s’effectue à l’aide de logiciel STISTICA 6.0.
Ainsi, les tests suivants ont été appliqués :
Le test de normalité de Shapiro-Wilk ;
Le test de « U de Mann-Whitney ».
Après avoir trouvé la valeur du test, deux cas possibles peuvent être obtenu:
1er cas si la probabilité calculé (Pc) est supérieure au niveau de signification seuil (Ps=
0,05), l’hypothèse nulle (H0) est acceptée.
2e cas si la probabilité calculé (Pc) est inférieure au niveau de signification seuil (Ps=
0,05) l’hypothèse nulle (H0) est rejetée.
28
III. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
PARTIE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III.1. COMPOSITION FLORISTIQUE DES SITES ÉTUDIÉS
L’analyse spécifique de la forêt a permis de déterminer leur caractère floristique,
physionomique et biologique. Lors de la descente sur terrain, trente et six (36) quadrats ont
été effectués dans toutes les formations végétales de la zone d’étude (Antanimena et
Antafoka). Dans l’ensemble des relevés, 5588 pieds d’arbres ont été recensés avec 173
espèces dont 53 espèces d’arbres sont indéterminés. Les 120 espèces identifiées se
répartissent en 84 genres et 41 familles. Parmi les 84 genres identifiés, 7 genres sont
endémiques de Madagascar telles que :
Operculicarya (Anacardiaceae) ;
Baudouinia (Fabaceae) ;
Rhopalocarpus (Sphaerosepalaceae) ;
Tetrapterocarpon (Fabaceae) ;
Helmiopsiella (Sapotaceae) ;
Cedrelopsis (Rutaceae) ;
Physena (Physenaceae).
Parmi les 41 familles dans la zone d’étude, deux sont endémiques de Madagascar dont la
famille de Physenaceae et la famille de Sphaerosepalaceae.
Les familles mieux représentées de la zone d’étude sont les familles de Fabaceae, Malvaceae
Euphorbiaceae et Burseracaea (tableau 1).
Tableau 1 : Familles les plus diversifiées dans la zone d’étude
Familles
Nombre des genres
Nombre d’espèces
FABACEAE
11
15
MALVACEAE
8
10
EUPHORBIACEAE
7
9
BURSERACEAE
2
9
(RAZAFINDRALEDY, 2018).
29
III.1.1. Richesse floristique de chaque type de formation végétale de la zone d’étude
III.1.1.1. Forêt sur calcaire
Le résultat de l’inventaire floristique dans la forêt calcaire des deux sites d’étude
(Antanimena et Antafoka), nous a permis de donner la richesse floristique dans cette zone.
Dans l’ensemble du relevé, 134 espèces ont été inventoriées dont 30 espèces sont non
déterminées. Les 104 espèces identifiées se répartissent en 59 genres et 32 familles. Le
tableau ci-après (tableau 2) nous montre les espèces le plus diversifiées selon leurs familles
dans la forêt sur calcaire des deux sites étudiés.
Tableau 2 : Espèces d’arbres les plus représentées dans la formation sur calcaire de la zone
d’étude.
Genres et espèces
Nombre d’individus
Commiphora lamii
393
BURSERACEAE
Commiphora orbicularis
335
RUBIACEAE
Tarrena tulearensis
327
Euphorbia antso
221
Euphorbia laro
136
Securinega capuronii
126
RUTACEAE
Cedrelopsis grevei
129
COMBRETACEAE
Terminalia ulexoides
128
Delonix floribunda
131
Baudouinia rouxevillei
110
Familles
EUPHORBIACEAE
FABACEAE
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
III.1.1.2. Forêt galerie
Au terme de l’inventaire, 84 espèces qui repartissent en 40 genres et 24 familles ont
été répertoriées. Le tableau suivant montre les espèces les plus peuplées dans ce type de forêt
(tableau 3).
30
Tableau 3 : Les espèces les plus peuplées dans la forêt galerie
Familles
Genres et espèces
Nombre d’individus
ULMACEAE
Celtis hilippiensis
58
RUBIACEAE
Canthium pilosulum
48
EUPHORBIACEAE
Gymnospora trigyna
40
PHYSENACEAE
Physena sassiliflora
34
BRASSICACEAE
Crateva excelsa
28
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
III.1.2. Endémicité de chaque formation végétale dans la zone d’étude
III.1.2.1. Forêt sur calcaire
Parmi les 32 familles identifiées, deux sont endémiques telles que la famille de
Physenaceae et famille de Sphaerosepalaceae. Et sur les 59 genres enregistrés, 7 sont
endémiques dont :
Operculicarya (Anacardiaceae) ;
Baudouinia (Fabaceae) ;
Rhopalocarpus (Sphaerosepalaceae) ;
Tetrapterocarpon (Fabaceae) ;
Helmiopsiella (Sapotaceae) ;
Cedrelopsis (Rutaceae) ;
Physena (Physenaceae).
Au niveau de l’endémicité spécifique, 38 espèces ont été trouvées (annexe xi), à titre
d’exemple, on a les espèces de :
Baudouinia rouxevillei (Fabaceae) ;
Diacraepetalum mahafaliensis (Fabaceae)
Fernandoa madagascariensis (Bignoniaceae)
Jatropha mahafaliensis (Euphorbiaceae) ;
Operculicarya decaryi (Anacardiaceae) ;
Neobeguea mahafaliensis (Meliaceae).
31
III.1.2.2. Forêt galerie
Dans les forêts galerie d’Antanimena et d’Antafoka, deux familles endémiques ont été
identifié à savoir la famille de Physenaceae et Sphaerosepalaceae. Au niveau de l’endémisme
générique, 6 ont été enregistré parmi les 40 genres trouvés et 15 espèces sont endémiques
(annexe xi).
Cordia varo (Boraginaceae) ;
Craton mahafaliensis (Euphorbiaceae) ;
Physena sassiliflora (Physenaceae) ;
Moringa drouhardii (Moringaceae) ;
Rhopalocarpus lucidus (Sphaerosepalaceae) ;
Poederum grevei (Rubiaceae).
III.2. LA STRUCTURE DE LA VÉGÉTATION
L’étude de dhp et de la hauteur des arbres permettent de connaitre la structure globale de la
formation végétale dans la zone d’étude.
III.2.1. Paramètres biométriques
III.2.1.1. Distribution de diamètre à la hauteur de la poitrine
A.Site 1: Antanimena
A.1. Forêt galerie
La distribution de dhp des individus dans la forêt galerie d’Antanimena est classée en
huit catégories (figure 14). Les individus ayant un dhp compris entre [2,5-5[sont très
abondants de l’ordre de 27,48%. Alors que les individus ayant un dhp entre l’intervalle de [5 7,5[et [7,5-10[sont assez important, de l’ordre de 18,47%. Le dhp des arbres supérieur ou égal
à 20 cm est très remarquable car il représente 11,71% de l’individu de la formation. Ce sont
les espèces de Tamarindus indica et Ficus megapoda.
32
Figure 14 : Distribution de dhp des abres dans la forêt galerie d’Antanimena
(RAZAFINDRALEDY, 2018).
A.2. Forêt sur calcaire
La majorité des arbres dans la forêt sur calcaire d’Antanimena est formée par des
individus ayant un dhp compris entre [2,5-5[cm. Dans cet histogramme, le dhp supérieur à
5cm est présent mais au fur et à mesure que le dhp augmente, le nombre des individus
diminue (figure 15).
Figure 15 : Distribution de dhp des arbres dans la forêt calcaire d’Antanimena
(RAZAFINDRALEDY, 2018).
33
B.Site 2 : Antafoka
B.1. Forêt galerie
La forêt galerie d’Antafoka est quasiment formée par des arbres ayant un dhp inférieur
à 5cm. L’histogramme ci-dessous (figure 16) montre la distribution de dhp dans cette
formation. L’intervalle de classe [2,5-5[représente le pourcentage le plus élevé de l’ordre de
49,15% des individus dans cette forêt. Ce pourcentage diminue progressivement jusqu’à
l’intervalle de [17,5-20[(1,41% des individus). Le dhp supérieur ou égal à 20 cm existe mais
avec un pourcentage significativement faible (7,63% des individus recensés).
Figure 16 : Distribution de dhp des arbres dans la forêt galerie d’Antafoka
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
B.2. Forêt sur calcaire
La forêt sur calcaire d’Antafoka se repartit en huit classes de dhp. D’après le résultat,
39,59% des arbres dans cette formation ont un dhp inferieur à 5cm. Les individus ayant un
dhp supérieur ou égal 20 cm, ne représentent que 3,35% seulement. La majorité des individus
formant cette forêt incluse dans les deux intervalles [2,5-5[et [5-7,5[(figure 17). Donc la
formation est formée par des arbres possèdant un dhp très faible.
34
Figure 17 : Distribution de dhp des arbres dans la forêt calcaire d’Antafoka
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
III.2.1.2. Distribution de la hauteur des arbres dans les deux sites étudiés
A.Site 1 : Antanimena
A.1. Forêt galerie
La distribution des arbres par classe de la hauteur dans la forêt galerie d’Antanimena
est illustrée par l’histogramme ci-après (figure 18). Nous observons ici que les arbres ayant
une hauteur inferieure à 5m sont plus nombreux (76,58% des arbres). Ces sont les petits
arbres qui forment la première stratification (strate inférieure). La deuxième strate est
représentée par l’intervalle de classe entre [5-10[qui forment le 15,77% du peuplement. Seul
1,35% des individus recensés qui constituent les arbres émergents, ils sont représentés
généralement par les espèces de Tamarindus indica, et Ficus megapoda.
35
Figure 18 : Distribution des hauteurs des arbres dans la forêt galerie d’Antanimena
(RAZAFINDRALEDY, 2018).
A.2. Forêt sur calcaire
La forêt sur calcaire d’Antanimena est formée par des petits arbres ayant une hauteur
inferieure à 5m (figure 19). Cette strate constitue le 95,29% des individus récensés. Les
individus ayant une hauteur supérieure à 5m existent mais avec une proportion de l’ordre de
3,74% des individus inventoriés.
Figure 19 : Distribution des hauteurs des arbres dans la forêt sur calcaire d’Antanimena
(RAZAFINDRALEDY, 2018).
36
B.Site 2 : Antafoka
B.1. Forêt galerie
La forêt galerie d’Antafoka est généralement constituée par des arbres moins hauts,
inferieure à 5m de hauteur, soit 61% des individus récensés. Les individus ayant une hauteur
supérieure ou égale à 20m sont présents dans la formation mais avec une proportion très faible
(figure 20).
Figure 20 : Distribution des hauteurs des arbres dans la forêt galerie d’Antafoka
(RAZAFINDRALEDY, 2018).
B.2. Forêt sur calcaire
La quasi-totalité de la forêt sur calcaire d’Antafoka est formée par des arbres inférieurs
à 5m de haut c’est-à-dire que 88,59% des individus inventoriés ont une hauteur inférieure à
5m. Les arbres ayant une hauteur supérieure à 5m comprise entre l’intervalle de classe [510[et [10-15[existent mais avec un pourcentage très faible. On peut dire que cette formation
est moins haute et unistratifiée (figure 21).
37
Figure 21 : Distribution des hauteurs des arbres dans la forêt sur sol calcaire d’Antafoka
(RAZAFINDRALEDY, 2018).
III.2.2. Comparaison de la structure de la formation végétale dans les deux sites étudiés
III.2.2.1. Diamètre à la hauteur de la poitrine (Dhp)
A. Forêt galerie
La forêt galerie d’Antanimena et d’Antafoka est généralement constituée par des
arbres ayant un dhp inférieur à 5cm. Dans le cas d’Antanimena, le pourcentage des arbres
ayant un dhp inferieur à 5cm est assez faible (27,48%) alors qu’Antafoka, il est très élevé de
l’ordre de 49,15% (figure 22). On constate que les arbres ayant un dhp supérieur ou égal à
20m est très remarquable dans la forêt galerie des deux sites.
Figure 22 : Comparaison de la distribution de dhp des arbres dans les deux forêts galeries.
38
B. Forêt sur calcaire
La forêt sur calcaire dans les deux sites d’étude (Antanimena et Antafoka) est
généralement formée par des arbres ayant un dhp inférieur à 10 cm. La distribution des arbres
ayant un dhp supérieur ou égal à 20 cm dans les deux sites est presque identique (figure 23).
Figure 23 : Comparaison de la distribution de dhp des arbres dans les deux forêts sur calcaire
(RZAFINDRALEDY, 2018)
III.2.2.2. Hauteur des arbres
A. Forêt galerie
La forêt galerie d’antanimena et d’Antafoka est formée par des arbres ayant une
hauteur inferieure à 5m. Pour le cas d’Antanimena, le pourcentage est très élevé de l’ordre de
76,58% alors qu’Antafoka, il est 61,02%.
A partir de la classe de hauteur [5-10[, le
pourcentage de la hauteur des arbres d’Antafoka est très remarquable. On observe aussi que le
pourcentage des arbres diminue au fur et à mesure que l’hauteur augmente (figure 24).
39
Figure 24 : Comparaison de la distribution des hauteurs des arbres de la forêt galerie des
deux sites étudiés (RAZAFINDRALEDY, 2018).
B. Forêt sur calcaire
La forêt sur calcaire dans les deux sites d’étude est quasiment formée par des arbres de
hauteur inférieure à 5m. Autrement dit, la valeur de pourcentage des arbres de chaque classe
est égale. Nous constatons aussi que la forêt sur calcaire des deux sites est sensiblement
unistratifiée et moins haute (figure 25).
Figure 25 : Comparaison de la distribution des hauteurs des arbres dans les deux forêts sur
calcaire (RAZAFINDRALEDY, 2018).
40
III.3. PARAMETRES FLORISTIQUES
III.3.1. Densité des arbres
A.Site 1: Antanimena
A.1. Forêt galerie
La densité des arbres dans la forêt galerie d’Antanimena se répartit différemment
suivant les espèces (annexe vi). Ainsi 04 espèces sont les plus dense dans la forêt galerie de ce
site dont :
Canthium pilosulum (87,03 individus à l’hectare) ;
Gymnospora trigyna (61,11individus/ha) ;
Euphorbia stenoclada (40,74 individus/ha) et
Fernandoa madagascariensis (38,88 individus/ha).
Et les espèces d’Erythroxylum sp, Alchomea sp, Bathiorhamnus sphaerocarpa et Salvadora
angustifolia sont les epèces moins représentées dans cette formation (tableau 4)
Tableau 4 : Répartition de la densité des arbres dans la forêt galerie d’Antanimena
Genres et espèces
Nombre de
Surface
pieds
(en hectare)
Densité
(individus/ha)
Canthium pilosulum
47
0,54
87,03
Gymnospora trigyna
33
0,54
61,11
Euphorbia stenoclada
22
0,54
40,74
Fernandoa madagascariensis
21
0,54
38,88
Erythroxylum sp
1
0,54
1,85
Alchomea sp
1
0,54
1,85
Bathiorhamnus sphaerocarpa
1
0,54
1,85
Salvadora angustifolia
1
0,54
1,85
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
41
A.2. Forêt sur calcaire
La distribution de la densité des arbres dans la forêt sur calcaire d’Antanimena est
différente d’une espèce à l’autre (annexe vi). Le tableau ci-après montre la densité de
quelques espèces inventoriées dans cette formation (tableau 5). Euphorbia antso est l’espèce
la plus dense avec 185,19 individus/ha, suivi par Commiphora lamii (148,15 individus/ha),
Euphorbia laro (111,11 individus/ha) et Tarrena tulearensis qui occupe aussi 103,70
individus/ha. Néamoins les espèces le moins denses dans cette formation sont representées par
Poupartia caffra (0,93 individu/ha), Stereospermum nematocarpon (0,93 individu/ha),
Strychnos madagascariensis (0,93 individu/ha) et Capurodendron mandrarensis (0,93
individu/ha).
Tableau 5 : Répartition de la densité des arbres dans la forêt sur calcaire d’Antanimena
Genres et espèces
Nombre
de
Surface
Densité
pieds
(en hectare) (individus/ha)
Euphorbia antso
200
1,08
185,19
Commiphora lamii
160
1,08
148,15
Euphorbia laro
120
1,08
111,11
Tarrena tulearensis
112
1,08
103,70
Poupartia caffra
1
1,08
0,93
Stereospermum nematocarpon
1
1,08
0,93
Strychnos madagascariensis
1
1,08
0,93
Capurodendron mandrarensis
1
1,08
0,93
(RAZAFINDRALEDY, 2018).
B.Site 2: Antafoka
B.1. Forêt galerie
Le tableau ci-dessous nous montre la distribution de quelque densité des individus
par hectare dans cette forêt. Quatre (04) espèces sont plus denses dans cette formation telles
que l’espèce de Celtis hilippiensis (107,41 individus/ha), Physena sassiliflora (62,96
individus/ha) Craton sp (53,70 individus/ha) et Crateva excelsa (51,85 individus/ha). Il y a
aussi d’autre espèces qui sont moins denses comme l’espèce de Terminalia ulexoides,
Euphorbia oncoclada, Canthium pilosulum et Combretum grandidieri (tableau 6).
42
Tableau 6 : Distribution de la densité des arbres dans la forêt galerie d’Antafoka
Genres et espèces
Nombre des pieds
Densité
Surface
(en hectare)
(Individus /ha)
Celtis hilippiensis
58
0,54
107,41
Physena sassiliflora
34
0,54
62,96
Craton sp
29
0,54
53,70
Crateva excelsa
28
0,54
51,85
Terminalia ulexoides
1
0,54
1,85
Euphorbia oncoclada
1
0,54
1,85
Canthium pilosulum
1
0,54
1,85
(RAZAFINDRALEDY, 2018).
B.2. Forêt sur calcaire
La forêt sur sol calcaire d’Antafoka est formée par des arbres dont la répartition de la
densité varie d’une espèce à l’autre (annexe vi). Dans cette forêt, quatre espèces sont plus
denses telles que Commiphora orbicularis (266,67 individus/ha), Commiphora lamii (215,74
individus/ha), Tarrena tulearensis (202,98 individus/ha) et Baudouinia rouxevillei (101,85
individus/ha). Cette formation est également constituée par des arbres ayant une densité très
faible de l’ordre de inférieur un individu par mètre carré comme l’espèce de Pachypodium
geay, Terminalia rhopalophora, Albizia tulearensis et Noebeguea mahafaliensis (tableau 7).
43
Tableau 7 : Distribution de la densité des arbres dans la forêt sur calcaire d’Antafoka
Densité
Noms scientifiques
Nombre des pieds
Surface (en hectare)
Commiphora orbicularis
288
1,08
266,67
Commiphora lamii
233
1,08
215,74
Tarrena tulearensis
219
1,08
202,78
Baudouinia rouxevillei
110
1,08
101,85
Pachypodium geayi
1
1,08
0,93
Terminalia rhopalophora
1
1,08
0,93
Albizia tulearensis
1
1,08
0,93
Noebeguea mahafaliensis
1
1,08
0,93
(Individu/ha)
(RAZAFINDRALEDY, 2018).
III.3.2. Aire basale (surface terrière)
La surface terrière occupée par les arbres ayant un dhp supérieur ou égal à 2,5 cm dans
les deux sites est de 333510,39 cm2. Le tableau ci-dessous (tableau 8), montre l’aire basale
des individus par site. Nous remarquons que la forêt galerie d’Antafoka présente une valeur
de l’aire basale assez élevée (73526,60 cm2) par rapport à celle de la forêt galerie
d’Antanimena (61836,59 cm2). Pour la forêt sur sol calcaire de deux sites, nous observons que
la surface terrière de la forêt sur sol calcaire d’Antanimena est très élevée (99658,21cm2) par
rapport à celle d’Antafoka (98488,99 cm2).
Tableau 8 : Aire basale des arbres dans les deux sites d’étude
Site
Nombre d’individus
Aire basale (cm2)
222
61836,59
Forêt sur calcaire
1574
99658,21
Forêt galerie
354
73526,60
Forêt sur calcaire
1849
98488,99
3999
333510,39
Formation végétale
Antanimena Forêt galerie
Antafoka
Total
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
44
III.3.3 Dominance relative
A.Site 1 : Antanimena
A.1. Forêt galerie
La forêt galerie d’Antanimena est dominée par Tamarindus indica et Ficus cocculifolia
avec le pourcentage de 43% et 15% des individus (figure 26). Les individus moins dominants
dans cette formation presentent un pourcentage de l’ordre de 4% et occupés par 19 espèces
végétales.
Figure 26 : Distribution de la dominance des arbres dans la forêt galerie d’Antanimena
(RAZAFINDRALEDY,2018).
A.2. Forêt sur calcaire
Delonix floribunda et Euphorbia antso sont les 2 espèces les plus remarquables du
point de vue dominance dans la forêt sur sol calcaire d’Antanimena, avec un pourcentage
respectif de l’ordre de 35% et 22% (figure 27).
45
Figure 27 : Distribution de la dominance des arbres dans la forêt sur calcaire d’Antanimena
(RAZAFINDRALEDY,2018).
B.Site 2 : Antafoka
B.1. Forêt galerie
La forêt galerie d’Antafoka est généralement dominée par 3 espèces telles que Ficus
megapoda 37%, Tamarindus indica 15% et Creteva excelsa 11%. 29 espèces representent une
dominance de l’ordre de 24% (figure 28).
Figure 28 : Distribution de la dominance des arbres dans la forêt galerie d’Antafoka
(RAZAFINDRALEDY,2018).
46
B.2. Forêt sur calcaire
Trois espèces dominantes sont observées dans la forêt sur calcaire d’Antafoka. Ce sont
Commiphora lamii, Commiphora orbicularis et Delonix floribunda avec un pourcentage
respectif de 19%, 14% et 11%. On constate que 25% des individus recensés sont representés
par 66 espèces végétales (figure 29).
Figure 29 : Distribution de la dominance relative des arbres dans la forêt sur calcaire
d’Antafoka
III.3.4. Fréquence relative
A.Site 1: Antanimena
A.1. Forêt galerie
Canthium pilosulum, Gymnospora trigyna et Euphorbia stenoclada sont les espèces
d’arbres les plus fréquentes dans cette forêt. Le pourcentage respectif est de l’ordre de 21%,
15% et 10%. 27% de la fréquence relative des arbres dans cette formation est occupée par 19
espèces (figure 30).
47
Figure 30 : Fréquence relative des espèces d’arbres dans la forêt galerie d’Antanimena
(RAZAFINDRALEDY,2018).
A.2. Forêt sur calcaire
Le diagramme ci-après, nous montre la fréquence relative des arbres dans la forêt sur
sol calcaire d’Antanimena. Dans cette formation, nous observons que deux espèces d’arbres
sont plus fréquentes telles que Euphorbia antso 13% et Commipphora lamii 10%. Nous
remarquons également que 35% de la fréquence relative des arbres dans cette forêt sont
constituées par 58 d’autres espèces (figure 31).
Figure 31 : Fréquence relative des espèces d’arbres dans la forêt sur calcaire d’Antanimena
(RAZAFINDRALEDY,2018).
48
B.Site 2: Antafoka
B.1. Forêt galerie
Deux espèces sont fréquentes dans la forêt galerie d’Antafoka. Ce sont les espèces de
Celtis hilippiensis, Physena sassiliflora avec un pourcentage respectif de l’ordre de 16% et
10%. 34% de la fréquence relative des arbres est représenté par l’ensemble de 27 espèces
(figure 32).
Figure 32 : Fréquence relative des espèces d’arbre dans la forêt galerie d’Antafoka
(RAZAFINDRALEDY,2018).
B.2. Forêt sur calcaire
Trois espèces d’arbres sont les plus fréquentes dans la forêt sèche d’Antafoka. Elles
sont représentées par Commiphora orbicularis 16%, Commiphora lamii 13% et Tarrena
tulearensis 12%. 34% de la fréquence relative d’arbres dans cette formation est représenté
par 65 autres espèces (figure 33).
49
Figure 33 : Fréquence relative des espèces d’arbres dans la forêt de sur calcaire d’Antafoka
(RAZAFINDRALEDY,2018).
III.3.5. Diversité spécifique relative par famille
Parmi les 41 familles répertoriées dans la zone d’étude, la famille d’Euphorbiaceae,
Fabaceae et Malvaceae sont les plus représentées. Elles regroupent plusieurs espèces pour
chaque type de formation étudiée. Le tableau ci-dessous (tableau 9) montre quelques familles
avec les espèces les plus diversifiées dans la zone d’étude.
Tableau 9 : Diversification des familles et des espèces d’arbres dans la zone d’étude
Antanimena
N°
Familles
Antafoka
Forêt
Forêt
galerie
calcaire
sur Forêt galerie
Forêt
calcaire
1
EUPHORBIACEAE
5
6
7
8
2
FABACEAE
3
7
1
9
3
MALVACEAE
3
6
4
8
4
BURSERACEAE
2
8
1
5
5
RUBIACEAE
3
4
2
1
(RAZAFINDRALEDY, 2018).
50
sur
III.3.6. Valeur de la famille importante ou Family Importance Value (FIV)
La valeur de la famille importante ou FIV est calculée à partir de trois paramètres tels
que la densité, la dominance et la diversité spécifique des espèces. Ces trois facteurs
permettent de déterminer la valeur de FIV. Le tableau ci-après (tableau 10) nous montre la
valeur de la famille importante rencontrée dans la zone d’étude. D’après ce tableau, 5 familles
par site représentent une FIV très élevée. Ce sont les familles les plus abondantes, les plus
dominantes et ayant une diversité spécifique très élevée.
Tableau 10 : Valeur des 5 premières familles importantes dans la zone étudiée.
Sites
Type de Familles
Densité Dominance Diversité
formation
FIV
spécifique
RUBIACEAE
87,04
7,93
11,54
106,51
EUPHORBIACEAE
61,11
1,98
19,23
82,32
Forêt
FABACEAE
22,22
42,88
11,54
76,64
galerie
BIGNONIACEAE
38,89
1,1
3,85
43,84
SANPIDACEAE
20,37
5,09
3,85
29,31
EUPHORBIACEAE
185,19
9,84
22,17
217,19
BURSERACEAE
148,15
13,11
7,59
168,85
Forêt sur FABACEAE
83,33
11,48
34,86
129,67
calcaire
RUBIACEAE
103,70
6,56
1,49
111,75
COMBRETACEAE
50,00
3,28
1,10
54,38
ULMACEAE
107,41
6,37
3,23
117
Forêt
EUPHORBIACEAE
53,70
0,61
22,58
76,9
galerie
PHYSENACEAE
62,96
1,16
3,23
67,35
BRASSICACEAE
51,85
10,70
3,23
65,78
MALVACEAE
40,74
1,05
12,9
54,69
BURSERACEAE
266,67
14,19
8,47
289,33
RUBIACEAE
202,78
8,55
1,69
213,02
Forêt sur FABACEAE
101,85
6,43
15,25
123,54
calcaire
75,00
1,17
3,39
79,56
COMBRERTACEAE 68,52
1,63
6,78
76,93
Antanimena
Antafoka
RUTACEAE
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
51
III.3.7. Indice de valeur importante ou Importance Value Index (IVI)
L’IVI est composé de trois facteurs à savoir la densité, la dominance et la fréquence
relative. Le tableau ci-déssous (tableau 11) nous montre l’IVI rencontré dans la formation
végétale de la zone d’étude. Ce sont les familles abondantes, dominantes et très fréquentes
dans les sites étudiés. Notons que 5 familles par type de formation végétale possèdent l’IVI
très élevé dans cette zone.
Tableau 11 : L’IVI de quelques familles dans les deux sites étudiés
Sites
Densité
Dominance Fréquence IVI
87,04
7,93
21,17
116,14
Forêt
EUPHORBIACEAE 61,11
1,98
14,86
77,95
galerie
BIGNONIACEAE
38,89
1,1
9,46
49,45
SANPIDACEAE
20,37
5,09
4,95
30,41
MORACEAE
7,41
15,29
1,8
24,50
22,17
12,71
220,07
Type
de Familles
formation
RUBIACEAE
Antanimena
EUPHORBIACEAE 185,19
Forêt sur BURSERACEAE
148,15
7,59
10,17
165,91
calcaire
FABACEAE
83,33
34,86
5,72
123,92
RUBIACEAE
103,70
1,49
7,12
112,31
COMBRETACEAE
50,00
1,10
3,43
54,53
ULMACEAE
107,41
6,37
16,38
130,16
Forêt
PHYSENACEAE
62,96
1,16
9,60
73,73
galerie
BRASSICACEAE
51,85
10,70
7,91
70,46
EUPHORBIACEAE 53,70
0,61
8,19
62,51
MALVACEAE
40,74
1,05
6,21
48,00
BURSERACEAE
266,67
14,19
15,58
296,44
Forêt sur RUBIACEAE
202,78
8,55
11,84
223,17
calcaire
FABACEAE
101,85
6,43
5,95
114,23
COMBRETACEAE
68,52
1,63
4
74,15
RUTACEAE
75,00
1,17
4,38
80,55
Antafoka
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
52
III.3.8. Indice de diversité des espèces
L’indice de diversité de Shannon-Weaver permet de connaitre la diversification
spécifique et la condition de développement des espèces. Les resultats montrent que la
diversité des espèces dans la zone étudiée est assez élevée (tableau 12). Autrement dit, les
conditions du milieu est favorable au développement des espèces. D’après le calcul de
l’indice de diversité par site et par type de formation, la forêt galerie d’Antafoka présente une
diversité des espèces très élevée (1,269) par rapport à celle d’Antanimena (1,080). Par contre,
l’indice de diversité de la forêt sèche d’Antanimena (1,446) est assez élevé par rapport à celle
d’Antafoka (1,351). Dans l’ensemble de formation, la forêt sèche possède un indice de
diversité élevé de l’ordre de 2,797 par rapport à la forêt galerie (2,349).
Tableau 12 : Indice de diversité des espèces dans la zone d’étude.
Sites
Antanimena
Antafoka
Type
de Nombre
Pi Log10 Pi
H=-Σ (Pi Log10
formation
d’invidus
Forêt galerie
222
-1,080
1,080
Forêt sèche
1574
-1,446
1,446
Forêt galerie
354
-1,269
1,269
Forêt sèche
1849
-1,351
1,351
Pi)
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
III.3.9. Etude comparative de la flore
La valeur du coefficient de similitude des relevés prise dans les deux forêts galeries est
inférieure à 50% (42,10%). Donc, la composition floristique de ces deux formations ne parait
pas similaires (tableau 13). Cependant, le coefficient de similitude des relevés dans les deux
forêts sur calcaire est de 53,33% (supérieur à 50%). Donc, la composition floristique de ces
deux formations de la zone d’étude est similaire.
Tableau 13 : Matrice de similitude de la formation végétale de la zone d’étude
Type de formation
Forêt galerie
Forêt sur calcaire
Coefficients de similitude
42,10%
53,33%
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
53
III.3.10. Etude phénologique
Puisque l’étude sur terrain a été effectuée pendant deux saisons dont la saison de pluie
et la saison sèche. Ces deux saisons permettent de bien connaitre la phenologie des espèces
végétales de la zone d’étude. Ecologiquement, la phenologie est l’étude de l’influence des
climats sur les phénomènes biologiques saisonniers des végétaux (feuillaison, floraison
fructification et autres).
III.3.10.1. Saison de pluie
Pendant la saison de pluie, la quasi-totalité des espèces floristiques rencontrées dans la
zone d’étude sont en feuillaison.
III.3.10.2. Saison sèche
Pendant la saison sèche, des nombreuses espèces d’arbres dans la zone d’étude sont
caractérisées par la caducité foliaire. Ce phénomène est observé surtout dans la formation sur
sol calcaire (figure 34). Par contre dans la forêt galerie, les espèces floristiques sont toujours
en feuillaison (figure 35). Cette formation est caractérisée par l’aspect sempervirent grâce à
l’emplacement situé au bord du fleuve ou du lac.
Figure 34 : Répartition phenologique des arbres dans la forêt sur sol calcaire
(RAZAFINDRALEDY,2018).
54
Figure
35 :
Répartition
phenologique
des
arbres
dans
la
forêt
galerie
(RAZAFINDRALEDY,2018).
III.4. ETUDE DE LA RÉGÉNÉRATION NATURELLE
La plupart des individus rencontrés dans les différentes formations forestières de la
zone d’étude ont de dhp supérieur ou égal à 2,5 cm. Ils sont classés comme des arbres
semenciers car ils sont capables de se reproduire et portent des fleurs et ou des fruits. Les
individus régénérés sont des individus en phase de croissance, c'est à dire ne portent pas des
fleurs ni des fruits. Le tableau suivant (tableau 14) nous montre le rapport ramené en
pourcentage entre le nombre d’individu régénéré et le nombre d’individu semencier. D’après
le resultat obtenu, le taux de régénération dans les deux sites est largement inférieur à 100%
mais celui d’Antanimena est plus élevé (53,23%) par rapport à celui d’Antafoka (28,73%).
Cela veut dire que la régénération de la formation dans le deux site est mauvaise.
Tableau 14 : Taux de régénération naturelle.
Sites
Nb d’individus régénérés
Nb d’individus semenciers
TR (%)
Antanimena
956
1796
53,23
Antafoka
633
2203
28,73
Total
1589
3999
39,73
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
55
III.5. EVALUATION DES PRESSIONS DANS LA ZONE D’ÉTUDE
La NAP Amoron’i Onilahy est connue par sa diversité floristique inestimable. Pendant
l’inventaire, beaucoup d’espèces floristiques sont victimes de divers actes d’exploitations
d’après nos observations. Dans cette zone, la majorité de la population locale reste tributaire à
des ressources naturelles de façon permanente. Il apparaît que les écosystèmes sont entrains
de perdre leurs composantes floristiques. En effet, certaines espèces végétales risquent de
disparaitre à cause de la production de charbon, le bois de chauffage, le bois de service et le
bois de construction. Le tableau ci-après (tableau 15) montre le nombre des bois coupés dans
le site d’inventaire de la zone d’étude.
Tableau 15 : Nombre des bois coupés dans le site d’inventaire de la zone d’étude.
Sites
Type de formation
Nombre des bois coupés
Antanimena
Forêt galerie
230
Forêt sèche
379
Forêt galerie
198
Forêt sèche
400
Antafoka
Total
1207
(RAZAFINRALEDY, 2018)
Ainsi, la forêt sèche presente un nombre assez important de bois coupé par rapport à celle de
galerie.
III.5.1. La production de charbon et bois de chauffe
L’approvisionnement en bois de charbon et bois de chauffe pris par la population locale
est assuré principalement par les formations végétales dans les deux sites étudiés. Cette action
a été pratiquée de façon illicite. Cette activité destructive augmente d’une année à l’autre à
cause de la forte demande en bois d’énergie de la population surtout la ville de Toliara (figure
36 et figure 37). Les espèces les plus touchées sont les espèces d’Alantsilodendron sp
(Fabaceae), Erytrophysa sp (sapindaceae), Securinega capuronii (Euphorbiceae), Gyrocarpus
americanus (Hernandiaceae), Tamarindus indica (Fabaceae), Cedrelopsis grevei (Rutaceae),
Diacraepetalum mahafaliensis (Fabaceae).
56
Figure 36 : Une souche abattue pour la
Figure 37 : Des charbons prêt à la vente à
fabrication de charbon
Ankotrifoty
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
III.5.2. Le bois de construction et de service
La vie des villageois est étroitement liée aux ressources forestières. Ils les exploitent
pour la construction de leur case, des charrettes, des clôtures et des pirogues.
III.5.2.1. Construction de maison
Les différentes parties de la case nécessitent des bois dont le diamètre est très variable.
Les espèces résistantes et dures sont cibles de cette construction. De nombreuses espèces ont
ces caractéristiques entre autres les espèces de Cedrelopsis grevei, Gyrocarpus americanus et
Diacraepetalum mahafaliensis (figure 38).
Figure 38 : Exploitation illicite des bois de construction à Antafoka
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
57
III.5.2.2. Confection de clôture
Les espèces utilisées pour la confection de clôtures sont les espèces d’Alantsilodendron sp,
Diacraepetalum mahafaliensis (Fabaceae), Gyrocarpus americanus (figure 39).
Figure 39 : Bois de confection de clôture (RAZAFINDRALEDY,2018)
III.5.2.3. Fabrication des charrettes
Les espèces les plus utilisées pour la fabrication des charrettes sont des espèces ayant
de bois durs, pouvant supporter un poids lourd et résistant. Ce sont les espèces de
Commiphora sp, Gyrocarpus americanus, Diacraepetalum mahafaliensis, Cedrelopsis grevei
et Cordia varo qui sont les plus recherchées.
III.5.2.4. Fabrication des pirogues
Les bois utilisés pour la fabrication des pirogues sont les bois à gros diamètre légère et
résistants à l’attaque des insectes phytophage. Dans ce cas, les plus recherchées sont les
espèces de Commiphora lamii, Commiphora sp, Commiphora aprevalii.
III.5.3. Défrichement
Selon l’enquête personnelle effectuée dans la zone d’étude, la plupart de la population
locale sont des agriculteurs. Elle pratique la déforestation pour augmenter la surface
cultivable. La culture de maïs, de manioc, de patate douce et de pois de cap sont les plus
pratiqués. L’extension de la surface agricole le long du fleuve menace les essences forestières.
Et d’après l’observation sur terrain, la forêt galerie est généralement cible de cette activité.
58
III.6. ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES
Au niveau de dhp
H0 : Il n’y a pas de différence entre la distribution de dhp des arbres de chaque site dans la
formation.
H1 : Il y a de différence entre la distribution de dhp des arbres de chaque site dans la
formation.
Ainsi d’après le test de « Shapiro-Wilk », il s’agit des données quantitatives à
distribution anormale c’est-à-dire, test non paramétrique à deux variables indépendantes.
Donc le test de « U de Mann-Whitney » a été utilisé (tableau 16).
-Dans la forêt galerie, cette analyse montre que la probabilité calculée (Pc) égale à
0,87 supérieure à P seuil (0,05) alors, H0 est acceptée c’est-à-dire, il n’y a pas de difference
entre la distribution de dhp des arbres dans la forêt galerie des deux sites.
-Ainsi, dans la forêt sur calcaire, le résultat du test révèle que la probabilité calculée
(Pc = 0,72) est aussi largement supérieure à P seuil (0,05). Donc H0 est accepté. Les résultats
du test d’U de Man Whitney dans les deux formations justifient qu’il n’y a pas de différence
significative entre la distribution de dhp des arbres dans la forêt sèche des deux sites étudiés.
Tableau 16 : Probabilité calculée de dhp de chaque formation végétale.
Probabilité
Dhp
Forêt galerie
0,87
Forêt sur calcaire
0,72
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
Au niveau de la hauteur
Ho : Il n’y a pas de différence entre la distribution des hauteurs des arbres de chaque site dans
la formation végétale.
H1 : Il y a de différence entre la distribution des hauteurs des arbres de chaque site dans la
formation végétale.
59
Selon le test de normalité de « Shapiro-wilk », la distribution des données est
anormale. C’est un test non paramétrique à deux variables indépendantes. Le test de « U de
Mann-Whitney » a été choisi pour vérifier l’hypothèse (tableau 17).
-Dans la forêt galerie, la probabilité P calculée égale à 0,42 (Pc= 0,42) et dans la forêt
sur calcaire P calculée est égale à 0,84 (Pc= 0,84). Ces valeurs sont strictement supérieures à
la valeur de la P seuil (0,05) donc l’hypothèse H0 est acceptée. Statistiquement, il n’y a pas de
différence significative entre la distribution des hauteurs des arbres dans la forêt galerie et il
en est de même pour la forêt sèche.
Tableau 17 : Probabilité calculée de la hauteur de chaque formation.
Probabilité
Hauteur
Forêt galerie
0,42
Forêt sur calcaire
0,84
(RAZAFINDRALEDY, 2018)
60
DISCUSSIONS
DISCUSSIONS
La méthodologie adoptée a permis d’atteindre les objectifs requis pour la présente
recherche. Au total 5588 pieds d’arbres répartis dans 173 espèces, en 84 genres et 41 familles
ont été recensés dans la zone d’étude. Parmi les 84 genres identifiés, 7 sont endémiques de
Madagascar. Et parmi les 8 familles endémiques de Madagascar citées par SCHATZ en 2001,
deux sont trouvées dans les deux sites étudiés telles que la famille de Physenaceae et
Sphaerosepalaceae. Au niveau des 173 espèces enregistrées dans cette zone, 53 sont
endémiques. Ces résultats prouvent que le taux d’endémicité de la flore dans la NAP est très
élevé (RAKOTOMALAZA, 2000). L’étude effectuée par EONINTSOA en (2015) montre
qu’il a pu recenser 1470 pieds d’arbres répartis dans 100 espèces, 34 familles et 61 genres. La
différence observée au niveau des résultats, peut être expliquée par la méthode utilisée, la
surface du relevé et ainsi que les sites étudiés.
En comparant la richesse floristique dans les deux formations étudiées, la forêt sur sol
calcaire est plus riche en espèces par rapport à la forêt galerie. Cette différence peut être due
aux facteurs écologiques et aux perturbations du milieu. WRIGHT (1992) a trouvé que c’est
l’aridité des conditions et l’indisponibilité minérale qui limitent le nombre d’espèce dans
l’écosystème tropical. De plus dans la forêt tropicale sèche, la perturbation anthropique sont
les principaux facteurs qui affectent significativement la richesse floristique, voir même la
densité des espèces (GILLESPIE et al., 2000 ; NEWMANN et al.,1999). Les familles
botaniques les mieux représentées pour les deux formations étudiées sont les familles
d’Euphorbiaceae, de Fabaceae, de Malvaceae, de Rubiaceae, de Burseraceae, de Bignoniaceae
et de Combretaceae. Ces familles comportent également plusieurs espèces.
Concernant la distribution des dhp des arbres, les espèces ayant un dhp inférieur à 10
cm sont très remarquables dans les deux formations. Ces espèces sont observées surtout dans
la formation sur calcaire. Et les espèces ayant un dhp supérieur à 10 cm sont présentes dans la
formation forestière mais avec une valeur très faible entre 3 à 8%.
Dans la forêt galerie, seule les espèces de Tamarindus indica (Fabaceae) et Ficus
megapoda (Moraceae) possèdent un dhp très élevé. Ce sont des gros arbres caractéristiques de
cette formation végétale. L’analyse de la structure de la végétation montre que la forêt galerie
est constituée par des arbres de hauteur élevée. Alors que la forêt sur sol calcaire est formée
par des arbres moins hauts. Dans le cas de la forêt sur calcaire d’Antanimena, 95,29% des
individus recensés ont une hauteur inférieure à 5m. Pour le cas d’Antafoka 88,59% des arbres
61
inventoriés ont également une hauteur inférieure à 5m. Cela veut dire que la formation sur
calcaire est formée généralement par une seule strate.
Par contre la forêt galerie est une formation pluristratifiée. Elle est caractérisée par des
arbres très hauts et un aspect sempervirent. Elle est composée généralement par les espèces de
Tamarindus indica, Ficus megapoda, Celtis hilippiensis et Azadirachta indica qui peuvent
atteindre jusqu’à 20m de haut.
La densité des arbres dans la zone d’étude se repartie suivant l’espèce et varie aussi
d’une formation à l’autre. Dans la forêt galerie la densité des arbres est très faible par rapport
à la forêt sur calcaire. La forêt galerie est constituée par des espèces de grosse taille alors que
la forêt sèche est généralement formée par des espèces de petite taile.
Pour la dominance relative, dans la forêt galerie l’espèce de Tamarindus indica, Ficus
megapoda sont les plus dominantes. Ces deux espèces jouent un rôle très importantes du point
de vue de régime alimentaire du Lémurien (EMMETT et al., 2003). En effet, elles sont les
espèces cible de conservation dans cette zone. De plus l’espèce de Tamarindus indica est
considérée comme des arbres à valeur spirituelle selon la tradition de la population locale.
C’est pour- quoi cette espèce est très dominante dans la zone d’étude.
Au niveau de la fréquence relative des arbres, les espèces pachycaulies et les bois
tendres sont plus fréquentes. Cela signifie que ces espèces sont les moins exploitées. Alors
que les arbres à bois dur sont moins fréquents. Ce sont aussi les familles caractéristiques de la
végétation de la Région du Sud-ouest.
Concernant les resultats de FIV et l’IVI dans la zone d’étude, les familles de Fabaceae
d’Euphorbiaceae, de Malvaceae, de Burseraceae, de Bignoniaceae Combretaceae et de
Rubiaceae sont les plus remarquables. Ce sont les familles plus denses, plus dominantes et
ayant une diversité spécifique très élevée. Dans les formations étudiées, la valeur de FIV et
l’IVI des espèces est très élevée.
En comparant qualitativement et quantitativement les deux formations forestières
étudiées au moyen de coefficient du Sorensen, le coefficient ainsi calculé entre la forêt galerie
d’Antanimena et d’Antafoka donne une proportion de 42,10%. Cette valeur de pourcentage
est inférieure à 50% donc il n’y a pas de similarité entre les deux formations végétales. Cette
différence peut s’expliquer par le niveau de perturbation dans le milieu.
62
Dans la formation sur sol calcaire, le coefficient obtenu est de 53,33%(supérieur à 50%). Ce
résultat justifie qu’il y a une ressemblance de la composition floristique entre les deux
formations forestières, c’est-à- dire la forêt sur calcaire d’Antanimena et d’Antafoka.
Concernat l’étude phenologique, quelques remarques ont été considérées c’est-à-dire
dans la forêt sur calcaire, plusieurs essences perdent leurs feuilles pendant la saison sèche
pour lutter contre le déficit hydrique. La floraison a eu lieu en saison humide avant
l’apparition des feuilles (GOODMAN, 2000). Alors que dans la forêt galerie, la majorité des
essences sont en feuillaison même pendant la saison sèche. Cette formation est très
caractéristique par son aspect sempervirent.
A propros de la régénération naturelle, les formations étudiées presentent un taux de la
régénération naturelle très faible car la valeur obtenue après le calcul de ce taux est largement
inférieur à 100%. Ces resultats indiquent que la régénération des espèces est mauvaise à cause
de la perturbation du milieu.
Néamoins, la NAP est menacée par des pressions d’origine anthropique comme la
fabrication des charbons, la collecte de bois de chauffe, le bois de service, le bois de
construction et surtout le défrichement. Les espèces les plus touchées
sont les espèces
d’Alantsilodendron sp (Fabaceae), Erytrophysa sp (sapindaceae), Securinega capuronii
(Euphorbiceae), Gyrocarpus americanus (Hernandiaceae), Tamarindus indica (Fabaceae),
Cedrelopsis grevei (Rutaceae), Diacraepetalum mahafaliensis (Fabaceae). Ces espèces sont
cible de ces pressions grace à sa qualité de bois. Autrement dit, ce sont des espèces ayant de
bois dur et résistant. Il y a aussi d’autre menace comme la divagation des betails dans la forêt.
Dans cette zone, les villageois considèrent que la forêt est un lieu de pâturage. Mais cette
pratique est une des origines de la perturbation de la forêt surtout la régénération naturelle.
Ces activités destructives risquent à la disparition des espèces. Si des mesures ne sont pas
prises à ce niveau, ces espèces disparaîtront progressivement.
63
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Les résultats de cette étude ont permis d’avoir un aperçu global sur la diversité des
espèces floristiques dans la NAP Amoron’i Onilahy. La NAP abrite des nombreuses familles,
des genres et surtout des espèces d’arbres endémiques de Madagascar. Ils sont rencontrés
dans des diverses formations telles que la formation galerie et la formation sur sol calcaire. La
composition floristique de ces deux formations forestières ainsi que la structure de la
végétation sont significativement différentes. Dans la forêt galerie, les arbres sont très hauts et
généralement en feuillaison par rapport à la formation sur calcaire qui est caractérisée par une
formation moins haute et caduque. La forêt galerie est composée généralement par l’espèce de
Tamarindus indica et Ficus megapoda alors que les espèces de Commiphora lamii,
C.orbicularis, Euphorbia antso et Delonix floribunda sont très remarquable dans la forêt sur
sol calcaire.
Ainsi, les familles d’Euphorbiaceae, Fabaceae et les Malvaceae sont les familles les
mieux representées dans la formation végétale des deux sites étudiés.
La densité des espèces dans les deux formations sur sol calcaire des deux sites est très
différente due à la composition floristique de chaque formation végétale.
On constate que la régénération naturelle est très mauvaise dans les deux formations
étudiées. Donc les espèces floristiques dans cette formation ont de difficultés de se régénérer
car la divagation des bétails constitue une des principales causes de la perte des jeunes
pousses d’arbre dans cette zone.
Face à la croissance démographique galopante de la région et aux multiples usages des
espèces floristiques, la pression anthropique est le principal facteur menaçant cette NAP. Les
ressources naturelles sont toutefois soumises à des différentes pressions telles que la coupe
illicite, la production de charbon et le défrichement. L’avenir des espèces sont ainsi
inquiétante surtout dans la zone de conservation. De ce fait, le WWF intervient afin de
stopper la dégradation de l’environnement et de construire un avenir où la population locale
peut être vivre en harmonie avec la nature. De plus, cet organisme collabore avec la
population riveraine pour préserver et valoriser la diversité biologique en particulier les
espèces floristiques. En effet en comparant aux résultats de la présente recherche et celles déjà
effectué, la NAP Amoron’i Onilahy reste toujours représentative dans le Sud-ouest de
Madagascar.
64
Ce travail est loin d’être complet mais il peut servir de base pour les autres recherches
ultérieures sur les espèces végétales dans la NAP. Elle constitue aussi un outil de décision
efficace pour les gestionnaires de la NAP.
En vue de la meilleure conservation et pour la sauvegarde de l’écosystème forestier de façon
durable, nous recommandons de :
- Renforcer l’éducation environnementale aux communautés villageoises afin qu’elles
connaissent l’importance de la conservation de la biodiversité et le rôle que tient la forêt dans
la régulation du climat.
- Renforcer le travail de suivi de la flore et de la faune dans la NAP pour faciliter le choix à
entreprendre pour la conservation adéquate de la biodiversité.
- Renforcer le service de patrouille de la forêt pour éviter l’exploitation illicite dans la NAP et
mettre à la disposition des agents les matériels adéquats pour la surveillance.
- Sensibiliser et former les populations locales à la protection de la forêt.
- Améliorer la stratégie de conservation en soutenant techniquement les communautés des
bases.
- Encourager les villageois en faveurs des actions environnementales auprès du village
périphérique de la NAP.
- Créer des alternatives au développement communautaires dans la zone périphérique de la
NAP pour améliorer le bien-être de la population.
- Appuyer techniquement et matériellement les villageois dans le secteur agricole afin qu’ils
puissent valoriser les terres abandonnées.
- Aménager les différents périmètres irrigables à l’aide de construction des ouvrages hydroagricoles.
- Restaurer les formations végétales dégradées en y plantant des espèces résistantes au climat
de la région.
- Former les éleveurs à planter des espèces fourragères.
- Encourager les communautés dans la pratique de technique moderne de l’élevage.
65
- Développer le circuit touristique dans la NAP. L’existence de l’écotourisme dans cette zone
constitue un apport économique non négligeable pour la population environnante.
66
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANDRIANANTENAINA, H., 2005. Contribution à l’étude de la potentialité
d’envahissement d’Opuntia monacantha dans la Reserve spécial Bezà-Mahafaly.
Mémoire de fin d’étude, Ecole Supérieur des Sciences Agronomique, Département des
Eaux et Forêts, Univrsité d’Antananarivo.
ANDRIANJOHANINARIVO, T., 2005. Contribution à la conservation de quelques
espèces menacées aux environs de Diego Suarez et proposition de plan de gestion : cas
d’A.perrieri, A.suarezensis, P.decaryi et P.windsorii. Mémoire de diplôme d’Etudes
Approfondies, Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques, Départements des Eaux
et Forêts, Université d’Antananarivo, 98 p.
ANGAP., 1999. La gestion de la conservation (Manuel de planification), MINENV,
230pages
BATTISTINI, R. & HOERNER J.M., 1986 : Géographie de Madagascar, EDICEF &
SEDES, France, 187pages.
BATTISTINI, R., 1964. Etude geomorphologique de l’extrème Sud de Madagascar.
Etudes malgaches, Labo.Géo.These Edition Cujas, 577p.
BABAREZOTO, S.F., 2010. Contribution à l’évaluation des espèces floristiques
menacées et l’élaboration d’un plan de sauvegarde de la Forêt de l’Amoron’i Onilahy
cas de la forêt de Mahaleotse. Mémoire de Licence professionnelle en Biodiversité et
Environnement. Université de Toliara.
BAIBO/AJFUT, 2000. Monographie du grand écosystème de Sept Lacs. Sud-ouest de
Madagascar. Rapport de recherche, 49p.
BATTISTINI, R. ; JOUANIC, C. ; MAUGE, L.A. ; CASELLATO, G. et VERNIER
E., 1964. Morphologie et Sédimentologie du Canyon Sous-marin de l’Onilahy (Sudouest de Madagascar). Cah.ORSTOM ; Sér, Géol, Vol. III, n°2,1975 :95-110.
BATTISTINI, R. et HOERNER, J. M., 1986. Géographie de Madagascar. 187p.
BESAIRIE, H., 1953. Géologie de Madagascar. Le sud du bassin de Morondava.
Trav.Bur Géol. n°44,93p.
BROWER, E. J. ; Zar, H.J. et VON, C.N., 1990. Fields and laboratory Methods for
General Ecology. 3rd ed.W.M.G. Brown Publishers. 268p.
67
CHAPERON, P., 1993. Fleuves et rivières de Madagascar. ORSTOM-DMH-CNRE,
Paris. Pp 521-539.
CLIQUET, J.P., 1957. Tectonique profonde du sud du bassin de Morondava. C.R.
Confer. C.C.T.A. Tananarive, Serv. Géol: 375-396.
CURTIS ET MCINTOSH, 1950.The interrelations of certain analytic and synthetic
phytosociological characters. Ecology. 31: 434-455.
C.T.F (CENTRE TECHNIQUE FORESTIER TROPICAL), 1989. Mémento du
Forestier. Techniques rurales en Afrique : Ministère de la coopération et du
développement : 244-245.
DAJOZ R, 1975. Précis d’écologie. Extrait des travaux de la section scientifique et
technique de l'Institut français de Gauthier-Villars.534p.
EAU ET FORÊT TULEAR, 2012. Plan d’Aménagement et de Gestion de la forêt de
Mahaleotse 33 p.
EMMETT, D.A. ; FANNING, E. et OLSSON, A., 2003. The proposed Parc Regional
de Belomotse: biodiversity survey and conservation evaluation. Frontier Madagascar.
118p.
EONINTSOA, 2015. La distribution des espèces cibles de conservation dans la
Nouvelle Aire Protégée (NAP) Amoron’i Onilahy » Cas de fourré sur calcaire de
Maroamalona et forêt galerie d’Antafoke. Mémoire de Diplôme d’Etude Approfondie
(DEA), Université de Toliara. 60p, annexées.
FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nation), 2002. Evaluation des
ressources forestieres 2000. Rapport principal. Etude FAO, Forêts n°140, Rome, 343p.
GILLESPIE, T.W. ; GRIJALVA, A. et FARRIS, C. N., 2000. Diversity, composition
and structure of tropical dry forest in Central America. Plant Ecology, 147: 37-47.
GOODMAN, S. M., 2000. A floral and faunal inventory of the Reserve Natural
Andohahela, Madagascar: With reference to elevation variation. Fieldiana : Zoology,
new serie.
GOODMAN, S., 2000. Recherche en forêt dense sèche, forêt de kirindy et de Région
de Morondava. Article 2e version 14p.
GOODMAN, S. ET BEANSTEAD, J., 2005. Uptated estimates of biotic diversity and
endemism for Madagascar. Oryx, 39 :73-77.
68
GOODMAN, M. G. et RASOLONANDRASANA, B. P. N., 1999. Inventaire
biologique de la Réserve Spéciale du Pic d'lvohibe et dzr couloir forestier qui la relie
au Parc National d 'Andringitra. Série sciences biologiques no 15. Antananarivo
Madagascar.
GOUNOT, M., 1969. Méthode d’étude quantitative de la végétation. Masson, Paris
314p.
GREEN, G.N. ET SUSMAN, R.W., 1990. Déforestation history of the eastern rain
forest of Madagascar from satellite images. Sciences, 248 :212-215.
GROUZIS, M., 2000. Evolution de la végétation et d’indicateur édaphique au cours de
la phase post-culturale. In Société paysanne, dynamiques écologiques et gestion de
l’espace rurale dans le Sud-ouest de Madagascar. Acte de l’atelier de restitution
CNRE/IRD. 8-10 Novembre 1999, Madagascar.
GREIG SMITH, P., 1964. Quantitative Plant Ecology. 2nd edition. Butterworth,
London Great Britain 256p.
GSPM (Groupe des Spécialistes des Plantes de Madagascar), 2011. Liste rouge des
plantes vasculaires endémiques de Madagascar.
HERVIEU, J., 1968. Contribution à l’étude de l’alluvionnement en milieu tropical.
Mém. ORSTOM, n°24, Paris, 463p.
HUMBERT, H., 1955. Les territoires phytogéographiques de Madagascar. In
colloques internationaux du CNRS. LIX : Les divisions écologiques du monde, moyen
d’expression, nomenclature cartographie, Paris, juin-juillet 1954.Année biologique
Série3, 31 (5-6) :439-448.
HUMBERT et COURS DARNE, 1965. Notice de la carte de Madagascar,
KOECHLIN, J., 1974. Les écosystèmes forestiers terrestres dans la région du sudouest de Madagascar.
KOECHLIN, J. ; GUILLAUMET, J.L. ; MORAT, P., 1974. Flore et Végétation de
Madagascar. Vaduz, Cramer, 687p.
MAGURRAN, A.E., 1988. Ecological diversity and its measurement. Princeton
University Press. New Jersey. Plan GRAP. 2001. Plan de Gestion.
69
MAHAFETY, S.C., 2001. Etude phytosociologique du plateau calcaire Mahafaly :
Cas d’Hatokaliotsy à Itampolo. Mémoire de DEA en Biodiversité et Environnement,
Université de Toliara, 96p.
MEYERS, N. ; MITTERMEIER, C. et KENT, J., 2000. Biodiversity hotspot for
conservation priorities- Nature 40: 853-858.
MIASA, E., 2005. La zone Amoron’i Onilahy, WWF, Toliara.
MITTERMEIER, R. ; KONSTANT, W. ; HAWKINS, F. ; LEWIS, E. ; LANGRAND,
O. ; RATSIMBAZAFY, J. ; RASOLOARISON, R. ; GANZHORN, J. ; MEYERS,
D. ; RAJAOBELINA, S. et TATTERSALL, I., 2006. Lemurs of Madagascar, 2nd
édition Conservation International Tropical Field Guide, Séries 23-254.
MITTERMEIER, R.A. ; MYERS, N. ; THOMSEN, J.B. ; DAFONSECA, G.A.B. ;
OLIVIERI, S., 1998. Biodiversity Hotspots and Major Tropical Wilderness Areas:
Approaches to setting Conservation Priorities. Conservation Biology, 12,3 :516-520.
MORAT, P., 1969. Note sur 17 applications à Madagascar du quotient pluviométrique
d’Emberger. Cah-ORSTOM. Série biol., 10,117-132.
MORI, S. A., 1983. Ecological importance of Myrtaceae in an eastern Brazilian wet
forest Biotropical 15: 68-70.
MYERS, N., 1988.Threatened biotas: « hotspots » in Tropical forest Environmentalist,
8: 187-208.
MYERS, N.; MITTERMEIER, R.A.; MITTERMEIER, C.G.; DAFONSECA, G.A.B.;
ET KENT, J., 2000. Biodiversity hotspots for conservation priorities. Nature, 403:
853-858.
NELSON, R.; HORNING, N., 1993. AVHRR-LAC estimates of the eastern rain forest
area in Madagascar, 1990. Int.J.Remote Sensing, 14,8 :1463-1475.
NEWMANN, K. et MULLER-HAUDE, P., 1999. Forêts sèches au sud-ouest du
Burkina Faso: vegetation, sol, action de l’homme. Phytocoenologia, 29 (1): 53-85.
OLSON, D.M.; DINERSTEINE, E., 1998. The global 200: A representation
Approache to conserving the earth’s Most Biologically Valuable Ecoregion.
Conservation Biology, 12,3 :502-515.
70
PAVILLARD, J., 1935. Eléments de sociologie végétale (phytosociologie), Hermann,
Paris. 102 p.
PERRIER DE LA BATHIE, H., 1921. La végétation malgache. Annales du musée
colonial de Marseille, I.
PICHON, M., 1964. Contribution à l’étude des madréporaires sur les récifs de Tuléar,
Madagascar. Rec. Trad. Stat.Mar. Endoume, fasc. Hors série suppl.n°2 :79203.Pondichéry Hors série n°06.
RABETOKOTANY, C.R., 1998. Rapport sur l’analyse diagnostic des phénomènes de
pression sur la biodiversité terrestre du sud-ouest de Madagascar, 150p
RAHARINIRINA, L.N., 2009. Contribution à l’élaboration de modèle de restauration
de la formation végétale de l’Aire Protégée communautaire : Andatabo-SaintAugustin 77p.
RAJOELISON, L., 1997. Etude d’un peuplement, analyse sylvicole, Manuel à usage
des techniciens du développement rural, Manuel Forestier n°5. 26 p.
RAJOELISON, L., 2005. Les Forêts Littorales de la Région Orientale de Madagascar :
Vestiges à Conserver et à Valoriser, Thèse de Docteur d’Etat ES-Sciences-physiques,
Ecole Supérieur Polytechnique d’Antananarivo, Filière Génie Industrielle, Université
d’Antananarivo 206p.
RAJOELISON, L.G., 1995. Etude sylvicole de la forêt tropicale humide Malagasy.
Exemple de la Foret Littorale exploitée de Tampolo (Fenoarivo-Atsinanana) Côte-Est
de Madagascar. Département des Eaux et Forêts, série 4, Université d'Antananarivo
138 p.
RAKOTOMALAZA, P.J. and MESSMER, N., 1999. A study of structural and
floristic composition of the vegetation of the Reserve Natural Integral Andohahela,
Madagascar pp. 5 1-72.
RASOANIRINA, J., 2006. Rôle de la femme dans la gestion moderne et traditionnelle
de l’environnement (cas de la forêt autour de Sept Lacs-Toliara), 69 p.
RAZANAKA, S. ; GROUZIS, M. ; MILLEVILLE, P. ; MOIZO, B. ; AUBRY, C. ;
2001. Société paysannes, transition agraires et dynamique écologiques dans le Sudouest de Madagascar. Actes de l’Atelier CNRE-IRD. 8-10 novembre 1999
Antananarivo.
71
RAZANAKA, S., 1995. Délimitation des zones de contact des Aires semi-aride et
subaride de la végétation du sud-ouest de Madagascar. Thèse de doctorat, Université
d’Antananarivo. 266p.
REJOFIENENA, F., 1995. Etude phytosociologique de la végétation de la région de la
Tuléar, Madagascar et gestion des ressources végétales par les populations locales (cas
du PK 32), Paris, Muséum National d’Histoire Naturelle, Thèse ethnobotanique, 144p
et annexes.
ROLLET, B., 1979. Application de Diverses Méthodes d’Analyses de Données à des
Inventaires Forestiers Détaillés: Levés en Forêt Tropicale. Tome 14. Ed. GauthierVillars, pp 319-344.
ROTHE, P. L., 1964. Régénération naturelle en forêt tropicale. Le Dypterocarpus
dregyi (DAU) sur le versant cambodgien de Golf de Siam. Bois et forêts des tropiques.
Madagascar.Vol 8. Pp 368-397.
SALOMON, J.N., 1993. La déforestation à Madagascar«Une dynamique inquiétante »
ed. DESPAM CNRE/ORSTOM.15p.
SCHATZ, G. E., 2001. Generic tree flora of Madagascar. Royal Botanical Garden
Kew et Missouri Botanical Garden R. Linklater, 503p.
SORENSEN, T. 1948. A method of establishing groups of equal amplitude in plant
sociology based on similarity of species content. Kopenhague. Biol.Skrif, S. synthetic
phytosociological characters. Ecology. 32: 434-455.
VELOMILA, M., 2001. Contribution à l’étude phytosociologique de la forêt de Mikea
cas de la forêt d’Ankatepoky-Tsifota. Mémoire de Diplôme d’Etude Approfondie
(DEA), Université de Toliara.
THOMASSON, M. ET THOMASSON, G., 1991. Essai sur la flore du Sud-ouest
Malgache, Originalité, affinités et origines, Bulletin du Muséum National d'Histoire
Naturelle, Paris, 4e série, Section 6, Adansonia n°l-2, 13 : 71 -89.
TYSON, P., 2000. The eight continent-life, death and discovery in the lost world of
Madagascar. New York: Harper Collins. 19p.
WRIGHT, 1992. Seasonal Drouht, soil fertility and the species density of tropical
forest plant Communities. Tree, 7 (8): 260-263.
72
WWF, 2013. Plan d’Aménagement et de gestion de la NAP d’Amoron’i Onilahy,
novembre 2013,128p.
WWF, septembre 1999. Madagascar Programme Office«Spiny dry Forest Ecoregion»,
Atelier sur l’approche écoregionale de conservation, centre écologique Libanona
Tolagnaro du 20 au 22 janvier 1999,68p. Annexées.
73
ANNEXES
Annexe I : Répartition de la pluviométrie dans le district de Toliara I, II, année 2016
Mois
Janvier
Février
Mars
Avril
Mais
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Pluie (mm)
10,3
96,4
116,0
0,0
1,1
7,9
13,2
0,0
0,0
13,1
0,5
11,9
T min (°C)
24,0
24,1
24,6
19,8
16,5
15,6
16,2
15,8
16,9
19,1
21,9
23,1
T max (°C)
33,6
32,7
32,6
31,4
29,4
28,3
28,0
27,8
29,9
29,0
30,8
32,3
T moyenne (°c)
28,8
28,4
28,6
25,6
23,0
21,9
22,1
21,8
23,4
24,1
26,4
27,7
Annexe II : Activité de la population dans la zone d’étude
Zone d’étude
Antanimena
Antafoka
Zone d’étude
Antanimena
Antafoka
Ethnies
Mahafaly Tanalana Antanosy Masikoro
Nombre de
1210,8
201,8
100,9
504,5
population
Pourcentage
60
10
5
25
Nombre de
57,5
23
11,5
138
population
Pourcentage
25
10
5
60
Activités
Nombre de
population
Pourcentage
Nombre de
population
Pourcentage
Cult
1009
Elev Autres
847,56 121,08
Pêch
40,36
Total
2018
50
57,5
42
57,5
10
23
2
92
100
230
25
25
10
40
100
Total
2018
100
230
100
Annexe III : Distribution de diamètre à la hauteur de la poitrine (dhp)
Antanimena
Forêt galerie
Dhp en cm
[2,5-5 [
[5-7,5 [
[7,5-10[
[10-12,5 [
[12,5-15 [
[15-17,5[
[17,5-20[
≥ 20
Total
Dhp en cm
[2,5-5 [
[5-7,5 [
[7,5-10[
[10-12,5 [
[12,5-15 [
[15-17,5[
[17,5-20[
≥ 20
Total
Nombre des
individus
61
41
42
18
18
8
8
26
222
Pourcentage
27,48
18,47
18,92
8,11
8,11
3,6
3,6
26
100,00
Antafoka
Forêt galerie
Nombre des
Pourcentage
individus
174
49,15
63
17,80
46
12,99
19
5,37
13
3,67
7
1,98
5
1,41
27
7,63
354
100,00
Forêt sur calcaire
Nombre des
individus
174
341
170
129
62
44
31
54
1574
Pourcentage
47,20
21,66
10,80
8,20
3,94
2,80
1,97
3,43
100,00
Forêt sur calcaire
Nombre des
Pourcentage
individus
732
39,59
542
29,31
300
16,22
85
4,60
62
3,35
34
1,84
32
1,73
62
3,35
1849
100,00
Distribution de la hauteur des arbres
Hauteur en m
[0-5 [
[5-10 [
[10-15[
[15-20 [
≥ 20
Total
Antanimena
Forêt galerie
Nombre des
Pourcentage
individus
170
76,58
35
15,77
14
6,31
3
1,35
0
0
222
100,00
Forêt sur calcaire
Nombre des
Pourcentage
individus
1500
95,29
59
3,74
15
0,95
0
0
0
0
1574
100,00
Hauteur en cm
[0-5 [
[5 -10[
[10-15[
[15-20 [
≥ 20
Total
Antafoka
Forêt galerie
Nb des individus Pourcentage
216
61,02
83
23,45
43
12,15
9
2,54
3
0,85
354
100,00
Forêt sur calcaire
Nb des individus Pourcentage
1638
88,59
194
10,49
17
0,92
0
0
0
0
1849
100,00
Annexe IV : Répartition de la dominance relative des arbres
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
Gi (cm2)
DR
Fernandoa madagascariensis
Commiphora guillauminii
Commiphora lamii
Kalanchoe scandeus
Erythroxylum sp
Euphorbia stenoclada
Croton mahafaliensis
Securinega capuronii
Jatropha mahafaliensis
Gymnospora trigyna
Tamarindus indica
682,04
675,7
226,57
37,03
6,6
5234,41
26,12
26,12
86,86
1224,84
26514,43
1,1
1,09
0,37
0,06
0,01
8,46
0,04
0,04
0,14
1,98
42,88
Tainosy
Farifary
Tagnantagna
Lahiriky
Nimo
Adabo
Acacia minutifolia
Acacia farnesiana
Grewia geayi
Alchomea sp
Abutilon pseudocleistagnum
Azadirachta indica
Ficus cocculifolia
475,32
40,14
110,06
13,2
19,81
527,46
9452,88
0,77
0,06
0,18
0,02
0,03
0,85
15,2
Losy
Bathiorhamnus sphaerocarpa
50,24
0,08
Vorodoky
Berchemia discolor
990,19
1,6
SALVADORACEAE
Kaposera
Sarongazo
Voampotaky
Sasavy
Poederum grevei
Canthium pilosulum
Euclinia suavissima
Salvadora angustifolia
54,08
4904,18
501,66
6372,64
0,09
7,93
0,81
10,31
SANPIDACEAE
TILIACEAE
Matitibehena
Malimatse
Stadmania oppositifolia
Grewia barorum
3145,28
20,42
5,09
0,03
Familles
BIGNONIACEAE
BURSERACEAE
Somotsoy
Boy foty
Boy
CRASSULACEAE
Sofasofa
ERYTHROXYLACEAE Karimbola
Famata
Hazombalala
EUPHORBIACEAE
Hazomena
Katratra
Tsangilofilo
Kily
FABACEAE
Roy
MALVACEAE
MELIACEAE
MORACEAE
19
20
21
22
23
24
25
26
Forêt galerie d’Antanimena
Noms vernaculaires
Noms scientifiques
RHAMNACEAE
RUBIACEAE
Kasy
Samengoka
Sareraka
27
28
29
Indet3
Indet4
Indet2
Total
N° Familles
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
ANACARDIACEAE
ASCLEPIADACEAE
BIGNONIACEAE
BURSERACEAE
CAPPARIDACEAE
FABACEAE
COMBRETACEAE
CRASSULACEAE
EBENACEAE
ERYTHROXYLACEAE
EUPHORBIACEAE
Forêt sur calcaire d’Antanimena
Noms
Noms scientifiques
vernaculaires
Jabihy
Operulicarya decaryi
Sakoa
Poupartia caffra
Sakoakomiky
Poupartia sylvatica
Bokabe
Marsdenia cordifolia
Somotsoy
Fernandoa madagascariensis
Hazonta
Rhygozum madagascariensis
Mangarahara
Stereospermum nematocarpum
Daro
Commiphora aprevalii
Boy foty
Commiphora guillauminii
Romby
Commiphora humbertii
Boy
Commiphora lamii
Tarabimena
Commiphora mahafaliensis
Boy mena
Commiphora marchandi
Taraby
Commiphora orbicularis
Kotro
Commiphora simplifolia
Paky
Boscia longifolia
Falimaray
Bauhinia grandidieri
Taly
Terminalia seryrigi
Fatra
Terminalia ulexoides
Sofasofa
Kalanchoe scandeus
Maintifototsy
Diospyros aculeata
Kobaintsifotsy Diospyros latispatula
Maintifototsy
Diospyros manampetsae
Bakoa/
Erythroxylum sp
Karimbola
Hazombalala
Craton mahafaliensis
Antso
Euphorbia antso
Famata
Euphorbia laro
Famata
Euphorbia stenoclada
Katratra
Jatropha mahafaliensis
Hazomena
Securinega capuronii
Roy
Acacia minutifolia
Havoha
Alantsilodendron decaryanum
Ambilazo
Alantsilodendron sp
9,62
9,62
399,07
0,02
0,02
0,65
61836,59
100
Gi (cm2)
DR
708,49
121,09
1096,48
25,77
153,75
117,06
11,45
357,56
1193,4
543,56
7565,85
3208,49
277,69
4606,47
91,73
328,92
480,37
89,14
1101,05
147,38
10,21
176,32
170,87
81,51
0,71
0,12
1,10
0,03
0,15
0,12
0,01
0,36
1,20
0,55
7,59
3,22
0,28
4,62
0,09
0,33
0,48
0,09
1,10
0,15
0,01
0,18
0,17
0,08
321,8
22095,4
4191,99
92,97
3289,89
1546,91
259,8
631,53
1551,27
0,32
22,17
4,21
0,09
3,30
1,55
0,26
0,63
1,56
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
FABACEAE
HERNANDIACEAE
LOGANIACEAE
LYTHRACEAE
MALVACEAE
OLACACEAE
MELIACEAE
RHAMNACEAE
RUBIACEAE
RUTACEAE
SAPINDACEAE
SAPOTACEAE
SPHAREOSEPALACEAE
TILIACEAE
Hazondragnaty
Malamasafoy
Fengoky
Lovainafy
Kapaipoty
Hazomby
Boramena
Tsikidrakaky
Satro
Malimatse
Katepoky
Hazofoty
Pelambato
Andy
Kotro
Losy
Vorodoky
Matsaky
Voligejy
Kaposera
Taintsanda
Katrafay
Monongo
Andimbohitse
Sarikily
Nato
Talafoty
Malimatse
Vorindreo
Hantambogna
Kelifotsy
Hafobakondra
Vorindreo
Betrongo
Sareraky
Chadsia grevei
Delonix floribunda
Delonix pumila
Diacraepetalum mahafaliensis
Gyrocarpus americanus
Strychnos madagascariensis
Lawsonia sp
Bridelia pervilleana
Dombeya sp
Grewia ambovombensis
Grewia grevei
Grewia microcyclea
Helmiospiella
madagascariensis
Neobeguea mahafaliensis
Ximenia sp
Bathiorhamnus sphaerocarpa
Berchemia discolor
Enterospermum sp
Gardenia sp
Poederum grevei
Tarrena tulearensis
Cedrelopsis grevei
Zanthoxylum decaryi
Erytrophysa sp
Capurodendron androyensis
Capurodendron mandrarensis
Rhopalocarpus lucidus
Grewia barorum
Indet 12
Indet10
Indet11
Indet12
Indet13
Indet14
Indet15
363,81
34745,6
190,27
225,15
388,72
20,42
64,64
89,26
14,72
31,7
82,12
438,01
284,42
0,37
34,86
0,19
0,23
0,39
0,02
0,06
0,09
0,01
0,03
0,08
0,44
0,29
1398,6
34,01
15,61
58,78
17,55
70,49
465,51
1486,11
650,07
258,61
128,03
108,42
11,45
20,42
80,9
5,51
711,37
16,67
28,13
61,72
112,48
332,83
99658,2
1,40
0,03
0,02
0,06
0,02
0,07
0,47
1,49
0,65
0,26
0,13
0,11
0,01
0,02
0,08
0,01
0,71
0,02
0,03
0,06
0,11
0,33
100,0
N°
Familles
1
2
3
4
BORAGINACEAE
BRASSICACEAE
BURSERACEAE
FABACEAE
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
COMBRETACEAE
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
MORACEAE
MORINGACEAE
PASSIFLORACEAE
PHYSENACEAE
RHAMNACEAE
RUBIACEAE
ERYTHROXYLACEAE
EUPHORBIACEAE
FABACEAE
LOGANIACEAE
MALVACEAE
SANPIDACEAE
SPHAEROSEPALACEAE
TILIACEAE
ULMACEAE
Forêt galerie Antafoka
Noms
Noms scientifiques
vernaculaires
Varo
Cordia varo
Kalaogna
Crateva excelsa
Boy
Commiphora lamii
Bagnaky
Bauhinia
madagascariensis
Kapikala
Combretum grandidieri
Fatra
Terminalia ulexoides
Bakoa
Erythroxylum sp
Sandrisandry
Croton sp
Hazombalala
Croton mahafaliensis
Hazondomohy
Drypites sp
Famatabetondro
Euphorbia oncoclada
Tsingilofilo
Gymnospora trigyna
Katratra
Jatropha mahafaliensis
Hazomena
Securinega capuronii
Kily
Tamarindus indica
Relefo
Strychnos sp
Tagnantagna
Alchomea sp
Afodolo
Dombeya sp
Katepoky
Grewia grevei
Fitsakantsifake
Hildegerdia
erytrosiphon
Fihamy
Ficus megapoda
Hazomarosiragna Moringa drouhardii
Hola
Adenia olaboensis
Fandriandambo
Physena sassiliflora
Vorodoky
Berchemia discolor
Sarongazo
Canthium pilosulum
Matsaky
Coptosperma sp
Matitibehena
Stadmania oppositifolia
Talapoty
Rhopalocarpus lucidus
Malimatse
Grewia barorum
Tsiambanilaza
Celtis hilippiensis
Andahoza
Indet1
Tsivagno
Indet5
Sohihy
Indet10
Soaravy
Indet6
Litsaka
Indet7
Rotsy
Indet8
Masonaombilahy Indet9
Gi (cm2)
DR
985,35
7869,37
553,25
51,68
1,34
10,70
0,75
0,07
12,94
9,62
34,30
450,51
76,89
395,33
15,90
219,56
132,26
146,80
11046,87
27,27
768,55
36,88
106,63
202,15
0,02
0,01
0,05
0,61
0,10
0,54
0,02
0,30
0,18
0,20
15,02
0,04
1,05
0,05
0,15
0,27
27224,66
1919,53
847,31
851,37
22,50
54,08
30,03
173,47
61,56
590,74
4684,79
3109,57
386,15
1145,50
731,35
217,31
1318,86
7015,67
73526,60
37,03
2,61
1,15
1,16
0,03
0,07
0,04
0,24
0,08
0,80
6,37
4,23
0,53
1,56
0,99
0,30
1,79
9,54
100,00
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
Forêt sur calcaire d’Antafoka
Noms
Noms scientifiques
vernaculaires
ANACARDIACEAE Jabihy
Operculicarya decaryi
Sakoakomiky
Poupartia caffra
APOCYNACEAE
Vontaky
Pachypodium geayi
Mahafangalotse Stereospermum nematocarpon
BIGNONIACEAE
Mafangalotse
Stereospermum variabili
Daro
Commiphora aprevalii
Boy foty
Commiphora guillauminii
BURSERACEAE
Romby
Commiphora humbertii
Boy
Commiphora lamii
Taraby
Commiphora orbicularis
CAPPARIDACEAE Paky
Boscia longifolia
FABACEAE
Falimaray
Bauhinia grandidieri
Bagnaky
Bauhinia madagascariensis
Kapikala
Combretum grandidieri
Talinala
Terminalia rhopalophora
COMBRETACEAE Taly
Terminalia seryrigi
Fatra
Terminalia ulexoides
CRASSULACEAE
Falimaray
Bauhinia grandidieri
Sofasofa
Kalanchoe scandeus
CUCURBITACEAE Tapisaky
Xerosicyos diversifolia
EBENACEAE
maintifototse
Diospyros manampetsae
Hazombalala
Croton mahafaliensis
Hazondomohy
Drypetes sp
Antso
Euphorbia antso
Laro
Euphorbia laro
Famatabetondro Euphorbia oncoclada
EUPHORBIACEAE Famata
Euphorbia stenoclada
Katratra
Jatropha mahafaliensis
Hazomena
Securinega capuronii
Havoha
Alantsilodendron decaryanum
Maindoravy
Albizia tulearensis
Manjakabenitany Baudouinia rouxevillei
Hazondragnaty
Chadsia grevei
Malamasafoy
Delonix floribunda
FABACEAE
Lovainafy
Diacraepetalum mahafaliensis
Kirava
Mimosa delicatula
Hanadroy
Mimosa grandidieri
Vaovy
Tetrapterocarpon geayi
HERNANDIACEAE Kapaipoty
Gyrocarpus americanus
Tsikidrakatry
Bridelia pervilleana
Satro
Dombeya sp
Katepoky
Grewia grevei
MALVACEAE
Tainkafotse
Grewia microcarpa
Hazofoty
Grewia microcyclea
Pelambatotse
Helmiospella madagascariensis
Familles
Gi (cm2)
DR
6722,08
998,4
31,85
64,32
271,1
1286,78
4422,56
586,71
18742,75
13980,28
842,91
269,41
90,52
45,3
140,44
103,18
1601,43
15,61
303,89
35,99
579,14
422,93
270,86
1533,76
769,25
447,29
1918,3
1343,23
1023,63
23,01
45,86
6333,14
124,92
10463,19
685,27
710,09
25,8
321,1
3922,39
11,47
5,09
345,7
174,03
313,78
11,47
6,83
1,01
0,03
0,07
0,28
1,31
4,49
0,6
19,03
14,19
0,86
0,27
0,09
0,05
0,14
0,1
1,63
0,02
0,31
0,04
0,59
0,43
0,28
1,56
0,78
0,45
1,95
1,36
1,04
0,02
0,05
6,43
0,13
10,62
0,7
0,72
0,03
0,33
3,98
0,01
0,01
0,35
0,18
0,32
0,01
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
70
71
72
73
74
75
76
Seta
Fitsakantsifake
MELIACEAE
Handy
MORACEAE
Kononoko
OLACACEAE
Kotro
OLEACEAE
Vavaloza
PASSIFLORACEAE Hola
PEDALIACEAE
Farehitra
RUBIACEAE
Taintsanda
RUTACEAE
Katrafay
Monongo
SAPOTACEAE
Nato
TILIACEAE
Malimatse
VITACEAE
Lelantandraka
Andrahiboky
Malaintambio
Lamiry
Somorombohitry
Malaignevotse
Engitse
Sakelidambo
Tsokosy
Volomboto
Malailambo
Reboke
Hahe
Mahafanono
Lambotaho
Fatatindriky
Takilodambo
Tsivagno
Total
Hembertiella henrici
Hildegerdia erytrosiphon
Noebeguea mahafaliensis
Ficus sp
Ximenia sp
Commorantus minor
Adenia olaboensis
Uncarina stellulifera
Tarrena tulearensis
Cedrelopsis grevei
Zanthoxylum seyrigii
Capurodendron mandrarensis
Grewia barorum
Cissus bosseri
Indet16
Indet17
Indet18
Indet19
Indet20
Indet21
Indet22
Indet23
Indet24
Indet25
Indet26
Indet27
Indet28
Indet30
Indet31
Indet32
Indet5
26,51
265,21
15,61
140,44
70,23
673,22
117,91
424,43
8422,03
1153,35
15,61
15,61
598,79
31,37
126,51
208,93
515,05
1304,22
17,91
62,42
7,96
402,07
17,91
78,51
64,34
214,96
27,07
23,01
31,85
6,45
1029,29
98488,99
0,03
0,27
0,02
0,14
0,07
0,68
0,12
0,43
8,55
1,17
0,02
0,02
0,61
0,03
0,13
0,21
0,52
1,32
0,02
0,06
0,01
0,41
0,02
0,08
0,07
0,22
0,03
0,02
0,03
0,01
1,05
100
Annexe V : Diversité des espèces au niveau des sites
Antanimena
Forêt sur calcaire
Espèces
Nb
6
PiLog10
Pi
-0,0092
Poupartia caffra
Poupartia sylvatica
Marsdenia cordifolia
Fernandoa madagascariensis
Rhygozum madagascariensis
Stereospermum nematocarpum
Commiphora aprevalii
Commiphora guillauminii
Commiphora humbertii
Commiphora lamii
Commiphora mahafaliensis
Commiphora marchandi
Commiphora orbicularis
Commiphora simplifolia
Boscia longifolia
Bauhinia grandidieri
Terminalia seryrigi
Terminalia ulexoides
Kalanchoe scandeus
Diospyros aculeata
Diospyros latispatula
Diospyros manampetsae
Erythroxylum sp
Craton mahafaliensis
Euphorbia antso
Euphorbia laro
Euphorbia stenoclada
Jatropha mahafaliensis
Securinega capuronii
Acacia minutifolia
Alantsilodendron decaryanum
1
6
1
10
4
1
2
23
2
160
37
3
47
4
12
31
7
54
16
2
18
8
1
19
200
120
3
43
91
16
14
-0,002
-0,0092
-0,002
-0,014
-0,0066
-0,002
-0,0037
-0,0268
-0,0037
-0,1009
-0,0383
-0,0052
-0,0455
-0,0066
-0,0161
-0,0336
-0,0105
-0,0502
-0,0203
-0,0037
-0,0222
-0,0117
-0,002
-0,0232
-0,1138
-0,0852
-0,0052
-0,0427
-0,0716
-0,0203
-0,0182
Alantsilodendron sp
91
-0,0716
Operulicarya decaryi
Forêt galerie
Espèces
Fernandoa
madagascariensis
Commiphora guillauminii
Commiphora lamii
Kalanchoe scandeus
Erythroxylum sp
Euphorbia stenoclada
Croton mahafaliensis
Securinega capuronii
Jatropha mahafaliensis
Gymnospora trigyna
Tamarindus indica
Acacia minutifolia
Acacia farnesiana
Grewia geayi
Alchomea sp
Abutilon pseudocleistagnum
Azadirachta indica
Ficus cocculifolia
Bathiorhamnus sphaerocarpa
Berchemia discolor
Poederum grevei
Canthium pilosulum
Euclinia suavissima
Salvadora angustifolia
Stadmania oppositifolia
Grewia barorum
Indet3
Indet4
Indet2
H= Σ(PiLog10Pi)
Nb
21
6
4
4
1
22
2
2
2
33
12
3
3
6
1
3
6
4
1
5
1
47
4
1
11
1
1
1
14
222
PiLog10
Pi
-0,088
-0,042
-0,031
-0,031
-0,011
-0,09
-0,018
-0,018
-0,018
-0,101
-0,066
-0,025
-0,025
-0,042
-0,011
-0,025
-0,042
-0,031
-0,011
-0,037
-0,011
-0,098
-0,031
-0,011
-0,062
-0,011
-0,011
-0,011
-0,072
-1,081
1,081
Chadsia grevei
26
-0,0294
Delonix floribunda
90
-0,0711
Delonix pumila
2
-0,0037
Diacraepetalum mahafaliensis
14
-0,0182
Gyrocarpus americanus
5
-0,0079
Strychnos madagascariensis
1
-0,002
Lawsonia sp
7
-0,0105
Bridelia pervilleana
8
-0,0117
Dombeya sp
2
-0,0037
Grewia ambovombensis
4
-0,0066
Grewia grevei
6
-0,0092
Grewia microcyclea
31
-0,0336
Helmiospiella
madagascariensis
13
-0,0172
Neobeguea mahafaliensis
46
-0,0448
Ximenia sp
4
-0,0066
Bathiorhamnus sphaerocarpa
1
-0,002
Berchemia discolor
Enterospermum sp
Gardenia sp
Poederum grevei
Tarrena tulearensis
Cedrelopsis grevei
Zanthoxylum decaryi
Erytrophysa sp
Capurodendron androyensis
Capurodendron mandrarensis
Rhopalocarpus lucidus
Grewia barorum
Indet 12
Indet10
Indet11
Indet12
Indet13
Indet14
Indet15
4
2
6
30
112
49
10
4
3
1
1
5
1
11
3
4
5
2
8
1574
-0,0066
-0,0037
-0,0092
-0,0328
-0,0817
-0,0469
-0,014
-0,0066
-0,0052
-0,002
-0,002
-0,0079
-0,002
-0,0151
-0,0052
-0,0066
-0,0079
-0,0037
-0,0116
-1,4467
1,4467
H= Σ(PiLog10Pi)
Antafoka
Forêt sur calcaire
Espèces
Nb
Operculicarya decaryi
Poupartia caffra
Pachypodium geayi
Stereospermum nematocarpon
56
8
1
5
PiLog10
Pi
-0,045
-0,01
-0,002
-0,007
Stereospermum variabili
Commiphora aprevalii
Commiphora guillauminii
Commiphora humbertii
Commiphora lamii
Commiphora orbicularis
Boscia longifolia
Bauhinia grandidieri
Bauhinia madagascariensi
Combretum grandidieri
Terminalia rhopalophora
Terminalia seryrigi
Terminalia ulexoides
Bauhinia grandidieri
Kalanchoe scandeus
Xerosicyos diversifolia
3
27
22
2
233
288
16
16
11
2
1
7
74
1
23
4
-0,005
-0,027
-0,023
-0,003
-0,097
-0,102
-0,018
-0,018
-0,013
-0,003
-0,002
-0,009
-0,054
-0,002
-0,024
-0,006
Diospyros manampetsae
Craton mahafaliensis
Drypetes sp
Euphorbia antso
Euphorbia laro
Euphorbia oncoclada
Euphorbia stenoclada
Jatropha mahafaliensis
Securinega capuronii
Alantsilodendron decaryanum
Albizia tulearensis
Baudouinia rouxevillei
Chadsia grevei
Delonix floribunda
Diacraepetalum mahafaliensis
Mimosa delicatula
Mimosa grandidieri
26
22
6
21
15
9
42
41
35
1
1
110
9
41
31
29
1
-0,026
-0,023
-0,008
-0,022
-0,017
-0,011
-0,037
-0,036
-0,032
-0,002
-0,002
-0,069
-0,011
-0,036
-0,029
-0,028
-0,002
Forêt galerie
Espèces
Nb
Cordia varo
Crateva excelsa
Commiphora lamii
Bauhinia
madagascariensis
Combretum grandidieri
Terminalia ulexoides
Erythroxylum sp
Craton sp
Croton mahafaliensis
Drypites sp
Euphorbia oncoclada
Gymnospora trigyna
Jatropha mahafaliensis
Securinega capuronii
Tamarindus indica
Strychnos sp
Alchomea sp
Dombeya sp
Grewia grevei
Hildegerdia
erytrosiphon
Ficus megapoda
Moringa drouhardii
Adenia olaboensis
Physena sassiliflora
Berchemia discolor
Canthium pilosulum
Coptosperma sp
Stadmania oppositifolia
Rhopalocarpus lucidus
Grewia barorum
Celtis hilippiensis
Indet1
Indet5
Indet10
Indet6
Indet7
Indet8
PiLog10Pi
11
28
6
6
-0,046
-0,081
-0,03
-0,03
2
1
3
29
3
9
1
7
5
6
7
3
22
4
5
17
-0,013
-0,007
-0,017
-0,082
-0,017
-0,04
-0,007
-0,033
-0,026
-0,03
-0,033
-0,017
-0,071
-0,022
-0,026
-0,061
3
3
2
34
2
1
2
3
3
13
58
25
9
1
7
7
4
-0,017
-0,017
-0,013
-0,089
-0,013
-0,007
-0,013
-0,017
-0,017
-0,051
-0,102
-0,076
-0,04
-0,007
-0,033
-0,033
-0,022
Tetrapterocarpon geayi
Gyrocarpus americanus
Bridelia pervilleana
Grewia grevei
Grewia microcarpa
Grewia microcyclea
Helmiospella madagascariensis
Hembertiella henrici
Hildegerdia erytrosiphon
Noebeguea mahafaliensis
Ficus sp
Ximenia sp
Commorantus minor
Adenia olaboensis
Uncarina stellulifera
Tarrena tulearensis
2
20
1
33
5
30
1
3
14
1
1
2
28
2
4
219
-0,003
-0,021
-0,002
-0,031
-0,007
-0,029
-0,002
-0,005
-0,016
-0,002
-0,002
-0,003
-0,027
-0,003
-0,006
-0,096
Cedrelopsis grevei
Zanthoxylum seyrigii
Capurodendron mandrarensis
Grewia barorum
Cissus bosseri
Indet16
Indet17
Indet18
Indet19
Indet20
Indet21
Indet22
Indet23
Indet24
Indet25
Indet26
Indet27
Indet28
Indet30
Indet31
Indet32
Indet5
Total
H= Σ(PiLog10Pi)
81
1
1
22
2
6
21
2
33
1
1
1
2
1
8
4
3
2
1
1
1
47
1849
-0,058
-0,002
-0,002
-0,023
-0,003
-0,008
-0,022
-0,003
-0,031
-0,002
-0,002
-0,002
-0,003
-0,002
-0,01
-0,006
-0,005
-0,003
-0,002
-0,002
-0,002
-0,04
-1,351
1,351
Indet9
H= Σ(PiLog10Pi)
2
354
-0,013
-1,269
1,269
Annexe VI : Répartition de la fréquence relative et la densité relative des arbres
Antanimena
Forêt sur calcaire
Noms vernaculaires
Nb
Fr
Densité/ha
Jabihy
6
0,38
5,56
Sakoa
1
0,06
0,93
Sakoakomiky
6
0,38
5,56
Bokabe
1
0,06
0,93
Somotsoy
10
0,64
9,26
Hazonta
4
0,25
3,70
Mangarahara
1
0,06
0,93
Daro
2
0,13
1,85
Boy foty
23
1,46
21,30
Romby
2
0,13
1,85
Boy
160
10,17
148,15
Tarabimena
37
2,35
34,26
Boy mena
3
0,19
2,78
Taraby
47
2,99
43,52
Kotro
4
0,25
3,70
Paky
12
0,76
11,11
Falimaray
31
1,97
28,70
Taly
7
0,44
6,48
Fatra
54
3,43
50,00
Sofasofa
16
1,02
14,81
Maintifototsy
2
0,13
1,85
Kobaintsifotsy
18
1,14
16,67
Maintifototsy
8
0,51
7,41
Bakoa/Karimbola
1
0,06
0,93
Hazombalala
19
1,21
17,59
Antso
200
12,71
185,19
Famata
120
7,62
111,11
Famata
3
0,19
2,78
Katratra
43
2,73
39,81
Hazomena
91
5,78
84,26
Forêt galerie
Noms vernaculaires Nb
Fr
Somotsoy
21
9,46
Boy foty
6
2,7
Boy
4
1,8
Sofasofa
4
1,8
Karimbola
1
0,45
Famata
22
9,91
Hazombalala
2
0,9
Hazomena
2
0,9
Katratra
2
0,9
Tsangilofilo
33 14,86
Kily
12
5,41
Roy
3
1,35
Tainosy
3
1,35
Farifary
6
2,7
Tagnantagna
1
0,45
Lahiriky
3
1,35
Nimo
6
2,7
Adabo
4
1,8
Losy
1
0,45
Vorodoky
5
2,25
Kaposera
1
0,45
Sarongazo
47 21,17
Voampotaky
4
1,8
Sasavy
1
0,45
Matitibehena
11
4,95
Malimatse
1
0,45
Kasy
1
0,45
Samengoka
1
0,45
Sareraka
14
6,31
Total
222 100
Densité /ha
38,89
11,11
7,41
7,41
1,85
40,74
3,70
3,70
3,70
61,11
22,22
5,56
5,56
11,11
1,85
5,56
11,11
7,41
1,85
9,26
1,85
87,04
7,41
1,85
20,37
1,85
1,85
1,85
25,93
411,11
Roy
Havoha
Ambilazo
Hazondragnaty
Malamasafoy
Fengoky
Lovainafy
Kapaipoty
Hazomby
Boramena
Tsikidrakaky
Satro
Malimatse
Katepoky
Hazofoty
Pelambato
Andy
Kotro
Losy
Vorodoky
Matsaky
Voligejy
Kaposera
Taintsanda
Katrafay
Monongo
Andimbohitse
Sarikily
Nato
Talafoty
Malimatse
Vorindreo
Hantambogna
Kelifotsy
Hafobakondra
Vorindreo
Betrongo
Sareraky
Total
16
14
91
26
90
2
14
5
1
7
8
2
4
6
31
13
46
4
1
4
2
6
30
112
49
10
4
3
1
1
5
1
11
3
4
5
2
8
1574
1,02
0,89
5,78
1,65
5,72
0,13
0,89
0,32
0,06
0,44
0,51
0,13
0,25
0,38
1,97
0,83
2,92
0,25
0,06
0,25
0,13
0,38
1,91
7,12
3,11
0,64
0,25
0,19
0,06
0,06
0,32
0,06
0,7
0,19
0,25
0,32
0,13
0,51
100
14,81
12,96
84,26
24,07
83,33
1,85
12,96
4,63
0,93
6,48
7,41
1,85
3,70
5,56
28,70
12,04
42,59
3,70
0,93
3,70
1,85
5,56
27,78
103,70
45,37
9,26
3,70
2,78
0,93
0,93
4,63
0,93
10,19
2,78
3,70
4,63
1,85
7,41
1457,41
Antafoka
Forêt sur calcaire
Noms vernaculaires
Nb
Fr
Jabihy
Sakoakomiky
Vontaky
Mahafangalotse
Mafangalotse
Daro
Boy foty
Romby
Boy
Taraby
Paky
Falimaray
Bagnaky
Kapikala
Talinala
Taly
Fatra
Falimaray
Sofasofa
Tapisaky
maintifototse
Hazombalala
Hazondomohy
Antso
Laro
Famatabetondro
Famata
Katratra
Hazomena
Havoha
Maindoravy
Manjakabenitany
Hazondragnaty
Malamasafoy
Lovainafy
Kirava
Hanadroy
Vaovy
56
8
1
5
3
27
22
2
233
288
16
16
11
2
1
7
74
1
23
4
26
22
6
21
15
9
42
41
35
1
1
110
9
41
31
29
1
2
3,03
0,43
0,05
0,27
0,16
1,46
1,19
0,11
12,6
15,58
0,87
0,87
0,59
0,11
0,05
0,38
4
0,05
1,24
0,22
1,41
1,19
0,32
1,14
0,81
0,49
2,27
2,22
1,89
0,05
0,05
5,95
0,49
2,22
1,68
1,57
0,05
0,11
Densité/ha
51,85
7,41
0,93
4,63
2,78
25,00
20,37
1,85
215,74
266,67
14,81
14,81
10,19
1,85
0,93
6,48
68,52
0,93
21,30
3,70
24,07
20,37
5,56
19,44
13,89
8,33
38,89
37,96
32,41
0,93
0,93
101,85
8,33
37,96
28,70
26,85
0,93
1,85
Forêt galerie
Nb
Fr
Noms
vernaculaires
Varo
Kalaogna
Boy
Bagnaky
Kapikala
Fatra
Bakoa
Sandrisandry
Hazombalala
Hazondomohy
Famatabetondro
Tsingilofilo
Katratra
Hazomena
Kily
Relefo
Tagnantagna
Afodolo
Katepoky
Fitsakantsifake
Fihamy
Hazomarosiragna
Hola
Fandriandambo
Vorodoky
Sarongazo
Matsaky
Matitibehena
Talapoty
Malimatse
Tsiambanilaza
Andahoza
Tsivagno
Sohihy
Soaravy
Litsaka
Rotsy
Masonaombilahy
11
28
6
6
2
1
3
29
3
9
1
7
5
6
7
3
22
4
5
17
3
3
2
34
2
1
2
3
3
13
58
25
9
1
7
7
4
2
3,11
7,91
1,69
1,69
0,56
0,28
0,85
8,19
0,85
2,54
0,28
1,98
1,41
1,69
1,98
0,85
6,21
1,13
1,41
4,80
0,85
0,85
0,56
9,60
0,56
0,28
0,56
0,85
0,85
3,67
16,38
7,06
2,54
0,28
1,98
1,98
1,13
0,56
Densité/ha
20,37
51,85
11,11
11,11
3,70
1,85
5,56
53,70
5,56
16,67
1,85
12,96
9,26
11,11
12,96
5,56
40,74
7,41
9,26
31,48
5,56
5,56
3,70
62,96
3,70
1,85
3,70
5,56
5,56
24,07
107,41
46,30
16,67
1,85
12,96
12,96
7,41
3,70
Kapaipoty
Tsikidrakatry
Satro
Katepoky
Tainkafotse
Hazofoty
Pelambatotse
Seta
Fitsakantsifake
Handy
Kononoko
Kotro
Vavaloza
Hola
Farehitra
Taintsanda
Katrafay
Monongo
Nato
Malimatse
Lelantandraka
Andrahiboky
Malaintambio
Lamiry
Somorombohitry
Malaignevotse
Engitse
Sakelidambo
Tsokosy
Volomboto
Malailambo
Reboke
Hahe
Mahafanono
Lambotaho
Fatatindriky
Takilodambo
Tsivagno
Total
20
1,08
1
0,05
1
0,05
33
1,78
5
0,27
30
1,62
1
0,05
3
0,16
14
0,76
1
0,05
1
0,05
2
0,11
28
1,51
2
0,11
4
0,22
219 11,84
81
4,38
1
0,05
1
0,05
22
1,19
2
0,11
6
0,32
21
1,14
2
0,11
33
1,78
1
0,05
1
0,05
1
0,05
2
0,11
1
0,05
8
0,43
4
0,22
3
0,16
2
0,11
1
0,05
1
0,05
1
0,05
47
2,54
1849 100
18,52
0,93
0,93
30,56
4,63
27,78
0,93
2,78
12,96
0,93
0,93
1,85
25,93
1,85
3,70
202,78
75,00
0,93
0,93
20,37
1,85
5,56
19,44
1,85
30,56
0,93
0,93
0,93
1,85
0,93
7,41
3,70
2,78
1,85
0,93
0,93
0,93
43,52
1712,04
Total
354 100,00 655,56
Annexe VII : Diversité spécifique par famille des arbres
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
Familles
EUPHORBIACEAE
FABACEAE
MALVACEAE
BURSERACEAE
RUBIACEAE
COMBRETACEAE
BIGNONIACEAE
ANACARDIACEAE
EBENACEAE
RHAMNACEAE
RUTACEAE
CRASSULACEAE
SAPOTACEAE
ACANTHACEAE
APOCYNACEAE
ASCLEPIADACEAE
BORAGINACEAE
BRASSICACEAE
CAPPARIDACEAE
CELASTRACEAE
COMMELINACEAE
CUCURBITACEAE
ERYTHROXYLACEAE
HERNANDIACEAE
LOGANIACEAE
LYTHRACEAE
MELIACEAE
MORACEAE
MORINGACEAE
OLACACEAE
OLEACEAE
PASSIFLORACEAE
PEDALIACEAE
PHYSENACEAE
SALVADORACEAE
SANPIDACEAE
SAPINDACEAE
SPHAEROSEPALACEAE
TILIACEAE
Antanimena
Forêt galerie Forêt sur calcaire
5
6
3
8
3
6
2
8
4
4
2
2
1
3
3
3
2
2
2
1
1
2
1
Antafoka
Forêt galerie Forêt sur calcaire
7
8
2
11
4
8
1
5
2
1
2
4
2
2
1
1
2
1
2
1
1
1
1
2
1
1
1
2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
40
41
ULMACEAE
VITACEAE
1
1
Annexe VIII : Distribution de la Valeur de la Famille Importante ou Family Importance
Value (FIV)
Antanimena
Forêt galerie
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
Familles
Nb
RUBIACEAE
3
EUPHORBIACEAE
5
FABACEAE
3
BIGNONIACEAE
1
SANPIDACEAE
1
MORACEAE
1
MALVACEAE
3
BURSERACEAE
2
MELIACEAE
1
CRASSULACEAE
1
RHAMNACEAE
2
TILIACEAE
1
ERYTHROXYLACEAE 1
SALVADORACEAE
1
Total
26
FIV
106,51
82,32
76,64
43,84
29,31
26,54
22,83
19,89
15,81
11,31
9,62
5,73
5,71
16,01
Forêt sur calcaire
Familles
Nb
EUPHORBIACEAE
6
BURSERACEAE
8
FABACEAE
8
RUBIACEAE
4
COMBRETACEAE
2
RUTACEAE
2
MELIACEAE
1
MALVACEAE
6
EBENACEAE
3
CRASSULACEAE
1
BIGNONIACEAE
3
CAPPARIDACEAE
1
ANACARDIACEAE
3
LYTHRACEAE
1
RHAMNACEAE
2
HERNANDIACEAE
1
TILIACEAE
1
SAPOTACEAE
2
SAPINDACEAE
1
OLACACEAE
1
ERYTHROXYLACEAE
1
ASCLEPIADACEAE
1
SPHAREOSEPALACEAE
1
LOGANIACEAE
1
FIV
217,19
168,85
129,67
111,75
54,38
49,3
45,64
38,98
21,76
16,6
14,33
13,08
11,57
8,19
7,04
6,66
6,35
6,17
5,47
5,38
2,65
2,59
2,59
2,59
Antafoka
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
Forêt galerie
Familles
Nb
ULMACEAE
1
EUPHORBIACEAE
7
PHYSENACEAE
1
BRASSICACEAE
1
MALVACEAE
4
MORACEAE
1
FABACEAE
2
TILIACEAE
1
BORAGINACEAE
1
BURSERACEAE
1
MORINGACEAE
1
COMBRETACEAE
2
RUBIACEAE
2
SANPIDACEAE
1
ERYTHROXYLACEAE
1
SPHAEROSEPALACEAE
1
LOGANIACEAE
1
PASSIFLOARACEAE
1
RHAMNACEAE
1
FIV
117
76,9
67,35
65,78
54,69
45,81
31,21
28,1
24,94
15,09
11,39
10,17
10,2
9,02
8,83
8,87
8,82
8,08
6,96
Forêt sur calcaire
Familles
Nb
BURSERACEAE
5
RUBIACEAE
1
FABACEAE
11
RUTACEAE
2
COMBRERTACEAE
4
ANACARDIACEAE
2
EUPHORBIACEAE
8
MALVACEAE
8
OLEACEAE
1
EBENACEAE
1
HERNANDIACEAE
1
TILIACEAE
1
CRASSULACEAE
2
CAPPARIDACEAE
1
BIGNONIACEAE
2
PEDALIACEAE
1
CUCURBITACEAE
1
PASSIFLORACEAE
1
OLACACEAE
1
VITACEAE
1
MORACEAE
1
APOCYNACEAE
1
SAPOTACEAE
1
MELIACEAE
1
FIV
289,33
213,02
123,54
79,56
76,93
62,07
54,4
44,46
28,3
26,36
24,19
22,68
25
17,37
8,09
5,83
5,44
3,67
3,62
3,58
2,76
2,65
2,64
2,64
Annexe IX : Distribution de l’Indice de Valeur Importante des arbres ou Importance
Value Index (IVI)
Forêt galerie d’Antanimena
Familles
Noms scientifiques
BIGNONIACEAE
Fernandoa madagascariensi
BURSERACEAE
Commiphora guillauminii
Commiphora lamii
CRASSULACEAE
Kalanchoe scandeus
ERYTHROXYLACEAE Erythroxylum sp
Euphorbia stenoclada
Croton mahafaliensis
EUPHORBIACEAE
Securinega capuronii
Jatropha mahafaliensis
Gymnospora trigyna
Tamarindus indica
FABACEAE
Acacia minutifolia
Acacia farnesiana
Grewia geayi
Noms vernaculaires
Somotsoy
Boy foty
Boy
Sofasofa
Karimbola
Famata
Hazombalala
Hazomena
Katratra
Tsangilofilo
Kily
Roy
Tainosy
Farifary
IVI
49,45
14,9
9,58
9,27
2,31
59,11
4,64
4,64
4,74
77,95
70,51
7,68
6,97
13,99
MALVACEAE
MELIACEAE
MORACEAE
RHAMNACEAE
RUBIACEAE
SALVADORACEAE
SANPIDACEAE
TILIACEAE
Alchomea sp
Abutilon pseudocleistagnum
Azadirachta indica
Ficus cocculifolia
Bathiorhamnus sphaerocarpa
Berchemia discolor
Poederum grevei
Canthium pilosulum
Euclinia suavissima
Salvadora angustifolia
Stadmania oppositifolia
Grewia barorum
Indet3
Indet4
Indet2
Forêt sèche d’Antanimena
Familles
Noms scientifiques
Operulicarya decaryi
ANACARDIACEAE
Poupartia caffra
Poupartia sylvatica
ASCLEPIADACEAE
Marsdenia cordifolia
Fernandoa madagascariensis
BIGNONIACEAE
Rhygozum madagascariensis
Stereospermum nematocarpum
Commiphora aprevalii
Commiphora guillauminii
Commiphora humbertii
BURSERACEAE
Commiphora lamii
Commiphora mahafaliensis
Commiphora marchandi
Commiphora orbicularis
Commiphora simplifolia
CAPPARIDACEAE
Boscia longifolia
FABACEAE
Bauhinia grandidieri
COMBRETACEAE
Terminalia seryrigi
Terminalia ulexoides
CRASSULACEAE
Kalanchoe scandeus
Diospyros aculeata
Tagnantagna
Lahiriky
Nimo
Adabo
Losy
Vorodoky
Kaposera
Sarongazo
Voampotaky
Sasavy
Matitibehena
Malimatse
Kasy
Samengoka
Sareraka
Noms vernaculaires
Jabihy
Sakoa
Sakoakomiky
Bokabe
Somotsoy
Hazonta
Mangarahara
Daro
Boy foty
Romby
Boy
Tarabimena
Boy mena
Taraby
Kotro
Paky
Falimaray
Taly
Fatra
Sofasofa
Maintifototsy
2,32
6,94
14,66
24,5
2,38
13,11
2,39
116,14
10,02
12,61
30,41
2,33
2,32
2,32
32,89
611,11
IVI
6,65
1,11
7,04
1,01
10,05
4,07
1
2,34
23,95
2,53
165,91
39,83
3,25
51,13
4,05
12,2
31,16
7,01
54,53
15,98
1,99
EBENACEAE
Diospyros latispatula
Diospyros manampetsae
ERYTHROXYLACEAE
Erythroxylum sp
Croton mahafaliensis
Euphorbia antso
EUPHORBIACEAE
Euphorbia laro
Euphorbia stenoclada
Jatropha mahafaliensis
Securinega capuronii
Acacia minutifolia
Alantsilodendron decaryanum
Alantsilodendron sp
FABACEAE
Chadsia grevei
Delonix floribunda
Delonix pumila
Diacraepetalum mahafaliensis
HERNANDIACEAE
Gyrocarpus americanus
LOGANIACEAE
Strychnos madagascariensis
LYTHRACEAE
Lawsonia sp
Bridelia pervilleana
Dombeya sp
MALVACEAE
Grewia ambovombensis
Grewia grevei
Grewia microcyclea
Helmiospiella madagascariensis
MELIACEAE
Neobeguea mahafaliensis
OLACACEAE
Ximenia sp
RHAMNACEAE
Bathiorhamnus sphaerocarpa
Berchemia discolor
Enterospermum sp
RUBIACEAE
Gardenia sp
Poederum grevei
Tarrena tulearensis
RUTACEAE
Cedrelopsis grevei
Zanthoxylum decaryi
SAPINDACEAE
Erytrophysa sp
SAPOTACEAE
Capurodendron androyensis
Capurodendron mandrarensis
SPHAEROSEPALACEAE Rhopalocarpus lucidus
TILIACEAE
Grewia barorum
Indet 12
Indet10
Kobaintsifotsy
Maintifototsy
Bakoa/Karimbola
Hazombalala
Antso
Famata
Famata
Katratra
Hazomena
Roy
Havoha
Ambilazo
Hazondragnaty
Malamasafoy
Fengoky
Lovainafy
Kapaipoty
Hazomby
Boramena
Tsikidrakaky
Satro
Malimatse
Katepoky
Hazofoty
Pelambato
Andy
Kotro
Losy
Vorodoky
Matsaky
Voligejy
Kaposera
Taintsanda
Katrafay
Monongo
Andimbohitse
Sarikily
Nato
Talafoty
Malimatse
Vorindreo
Hantambogna
17,98
8,09
1,07
19,13
220,07
122,94
3,06
45,85
91,59
16,1
14,49
91,6
26,09
123,92
2,17
14,08
5,34
1,01
6,99
8,01
2
3,99
6,02
31,11
13,15
46,92
3,99
1
4,01
2
6,01
30,15
112,31
49,13
10,16
4,08
3,08
1
1,01
5,03
0,99
11,6
Indet11
Indet12
Indet13
Indet14
Indet15
Forêt galerie d’Antafoka
Familles
Noms scientifiques
BORAGINACEAE
Cordia varo
BRASSICACEAE
Crateva excelsa
BURSERACEAE
Commiphora lamii
FABACEAE
Bauhinia madagascariensis
COMBRETACEAE
Combretum grandidieri
Terminalia ulexoides
ERYTHROXYLACEAE
Erythroxylum sp
Croton sp
Croton mahafaliensis
Drypites sp
Euphorbia oncoclada
EUPHORBIACEAE
Gymnospora trigyna
Jatropha mahafaliensis
Securinega capuronii
FABACEAE
Tamarindus indica
LOGANIACEAE
Strychnos sp
Alchomea sp
MALVACEAE
Dombeya sp
Grewia grevei
Hildegerdia erytrosiphon
MORACEAE
Ficus megapoda
MORINGACEAE
Moringa drouhardii
PASSIFLORACEAE
Adenia olaboensis
PHYSENACEAE
Physena sassiliflora
RHAMNACEAE
Berchemia discolor
RUBIACEAE
Canthium pilosulum
Coptosperma sp
SANPIDACEAE
Stadmania oppositifolia
SPHAEROSEPALACEAE
Rhopalocarpus lucidus
TILIACEAE
Grewia barorum
ULMACEAE
Celtis hilippiensis
Indet1
Indet5
Kelifotsy
Hafobakondra
Vorindreo
Betrongo
Sareraky
2,98
3,98
5,01
2,09
8,25
1657,41
Noms vernaculaires
Varo
Kalaogna
Boy
Bagnaky
Kapikala
Fatra
Bakoa
Sandrisandry
Hazombalala
Hazondomohy
Famatabetondro
Tsingilofilo
Katratra
Hazomena
Kily
Relefo
Tagnantagna
Afodolo
Katepoky
Fitsakantsifake
Fihamy
Hazomarosiragna
Hola
Fandriandambo
Vorodoky
Sarongazo
Matsaky
Matitibehena
Talapoty
Malimatse
Tsiambanilaza
Andahoza
Tsivagno
IVI
24,82
70,46
13,56
12,88
4,29
2,15
6,45
62,51
6,51
19,75
2,16
15,24
10,85
13,01
29,96
6,44
48
8,59
10,82
36,56
43,43
9,01
5,42
73,73
4,3
2,21
4,31
6,64
6,49
28,55
130,16
57,59
19,73
Indet10
Indet6
Indet7
Indet8
Indet9
Forêt sèche d’Antafoka
Familles
Noms scientifiques
ANACARDIACEAE
Operculicarya decaryi
Poupartia caffra
APOCYNACEAE
Pachypodium geayi
BIGNONIACEAE
Stereospermum nematocarpon
Stereospermum variabili
Commiphora aprevalii
Commiphora guillauminii
BURSERACEAE
Commiphora humbertii
Commiphora lamii
Commiphora orbicularis
CAPPARIDACEAE
Boscia longifolia
FABACEAE
Bauhinia grandidieri
Bauhinia madagascariensi
Combretum grandidieri
COMBRETACEAE
Terminalia rhopalophora
Terminalia seryrigi
Terminalia ulexoides
CRASSULACEAE
Bauhinia grandidieri
Kalanchoe scandeus
CUCURBITACEAE
Xerosicyos diversifolia
EBENACEAE
Diospyros manampetsae
Croton mahafaliensis
Drypetes sp
Euphorbia antso
EUPHORBIACEAE
Euphorbia laro
Euphorbia oncoclada
Euphorbia stenoclada
Jatropha mahafaliensis
Securinega capuronii
Alantsilodendron decaryanum
Albizia tulearnsis
Baudouinia rouxevillei
Chadsia grevei
Sohihy
Soaravy
Litsaka
Rotsy
Masonaombilahy
Noms vernaculaires
Jabihy
Sakoakomiky
Vontaky
Mahafangalotse
Mafangalotse
Daro
Boy foty
Romby
Boy
Taraby
Paky
Falimaray
Bagnaky
Kapikala
Talinala
Taly
Fatra
Falimaray
Sofasofa
Tapisaky
maintifototse
Hazombalala
Hazondomohy
Antso
Laro
Famatabetondro
Famata
Katratra
Hazomena
Havoha
Maindoravy
Manjakabenitany
Hazondragnaty
3,69
15,94
15,24
10,33
13,81
855,56
IVI
61,71
8,85
1,01
4,97
3,22
27,77
26,05
2,56
247,37
296,44
16,54
15,95
10,87
2,01
1,12
6,96
74,15
1
22,85
3,96
26,07
21,99
6,16
22,14
15,48
9,27
43,11
41,54
35,34
1
1,03
114,23
8,95
FABACEAE
HERNANDIACEAE
MALVACEAE
MELIACEAE
MORACEAE
OLACACEAE
OLEACEAE
PASSIFLORACEAE
PEDALIACEAE
RUBIACEAE
RUTACEAE
SAPOTACEAE
TILIACEAE
VITACEAE
Delonix floribunda
Diacraepetalum mahafaliensis
Mimosa delicatula
Mimosa grandidieri
Tetrapterocarpon geayi
Gyrocarpus americanus
Bridelia pervilleana
Dombeya sp
Grewia grevei
Grewia microcarpa
Grewia microcyclea
Helmiospella
madagascariensis
Hembertiella henrici
Hildegerdia erytrosiphon
Noebeguea mahafaliensis
Ficus sp
Ximenia sp
Commorantus minor
Adenia olaboensis
Uncarina stellulifera
Tarrena tulearensis
Cedrelopsis grevei
Zanthoxylum seyrigii
Capurodendron mandrarensis
Grewia barorum
Cissus bosseri
Indet16
Indet17
Indet18
Indet19
Indet20
Indet21
Malamasafoy
Lovainafy
Kirava
Hanadroy
Vaovy
Kapaipoty
Tsikidrakatry
Satro
Katepoky
Tainkafotse
Hazofoty
Pelambatotse
50,8
31,08
29,14
1,01
2,29
23,58
0,99
0,99
32,69
5,08
29,72
0,99
Seta
Fitsakantsifake
Handy
Kononoko
Kotro
Vavaloza
Hola
Farehitra
Taintsanda
Katrafay
Monongo
Nato
Malimatse
Lelantandraka
Andrahiboky
Malaintambio
Lamiry
Somorombohitry
Malaignevotse
Engitse
2,97
13,99
1
1,12
2,03
28,12
2,08
4,35
223,17
80,55
1
1
22,17
1,99
6,01
20,79
2,48
33,66
1
1,04
Indet22
Indet23
Indet24
Indet25
Indet26
Indet27
Indet28
Indet30
Indet31
Indet32
Indet5
Sakelidambo
Tsokosy
Volomboto
Malailambo
Reboke
Hahe
Mahafanono
Lambotaho
Fatatindriky
Takilodambo
Tsivagno
0,99
2,37
1
7,92
3,99
3,16
1,99
1
1,01
0,99
47,11
1912,04
Annexe X : Coordonnées géographiques du site étudié
N° du quadrat
Q1-Q2
Q3-Q4
Q5-Q6
Q7-Q8
Q9-Q10
Q11-Q12
Q13-Q14
Q15-Q16
Q17-Q18
Q19-Q20
Q21-Q22
Q23-Q24
Q25-Q26
Q27-Q28
Q29-Q30
Q31-Q32
Q33-Q34
Q35-Q36
Latitude
23.53109°
23.53746°
23.53768°
23.48589°
23.48878°
23.49090°
23.54651°
23.54698°
23.54535°
23.54192°
23.54326°
23.54616°
23.48266°
23.48312°
23.4906°
23.48644°
23.47133°
23.29571°
Longitude
043.99176°
043.98779°
043.99020°
044.06891°
044.07019°
044.07352°
043.99554°
043.98941°
043.99996°
043.99676°
043.98771°
043.98390°
044.06795°
044.06339°
044.06677°
044.06513°
044.07240°
044.04174°
Altitude
46.7
34.9
38
50
54.1
56.6
104
81
114
121.6
79.5
85
89
102
80
119
221
83
Type de forêt
Sites
Forêt galerie
Antanimena
Forêt galerie
Antafoka
Forêt sur calcaire
Antanimena
Forêt sur calcaire
Antafoka
Annexe XI : Endémicité spécifique de chaque formation végétale
Forêt galerie
Genre et espèce
Adenia olaboensis
Bauhinia madagascariensis
Canthium pilosulum
Commiphora lamii
Cordia varo
Crateva excelsa
Croton mahafaliensis
Fernandoa madagascariensis
Jatropha mahafaliensis
Securinega capuronii
Moringa drouhardii
Physena sassiliflora
Rhopalocarpus lucidus
Poederum grevei
Grewia geayi
Endémicité
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Forêt sèche
Genre et espèce
Adenia olaboensis
Albizia tulearensis
Baudouinia rouxevillei
Bauhinia madagascariensi
Capurodendron androyensis
Capurodendron mandrarensis
Cedrelopsis grevei
Chadsia grevei
Commiphora lamii
Commiphora mahafaliensis
Croton mahafaliensis
Diacraepetalum mahafaliensis
Diospyros manampetsae
Euphorbia laro
Euphorbia oncoclada
Euphorbia stenoclada
Fernandoa madagascariensis
Grewia ambovombensis
Grewia grevei
Helmiospella madagascariensis
Endémicité
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Jatropha mahafaliensis
Marsdenia cordifolia
Neobeguea mahafaliensis
Operculicarya decaryi
Pachypodium geayi
Poederum grevei
Rhopalocarpus lucidus
Rhygozum madagascariensis
Securinega capuronii
Strychnos madagascariensis
Tarrena tulearensis
Tetrapterocarpon geayi
Uncarina stellulifera
Zanthoxylum decaryi
Zanthoxylum seyrigii
Cissus bosseri
Commiphora orbicularis
Commiphora simplifolia
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Endémique
Annexe XII : Fiche de relevée botanique et d’enquête socio-économique
Relevée botanique
Nom du collecteur :
N° du quadrat :
Date :
Compartiment :
Site :
Etat de la forêt :
Position géographique :
N°
Nom
vernaculaire
Circonférence (cm)
Hauteur (m)
Phenologigie
Pression
Usage
Enquête socio-économique
Date :
Site :
Nom de l’enquêteur :
Activité primaire et secondaire
N° Noms et
Prénoms
Nbf
Sex Age Org/Mig Elev Cult Pêch Charb Com Autre Epu
Légende : Nbf : Nombre de famille ; Sex : Sexe ; Org/Mig : Originaire/Migrant ; Elev :
Eleveur ;
Cult : Cultivateur ; Pêch : Pêcheur ; Char : Charbonnier ; Com : Commerçant ; Epu : Espèces
plus utilisées.