Tunilla - Airampoa et la sécheresse de 2022

Bonjour,

Il a fait particulièrement chaud et sec cette année, et de manière durable alors que nous venions d'installer chez mon beau-frère fin mai, en situation très fortement exposée de plein soleil de 7h00 à 19h00 de nombreuses boutures et jeunes cactus, dont certains en voie de récupération.

Autant dire que les canisses de fortune d'après coup n'ont pas évité quelques dégats (heureusement rattrapables) sur Echinopsis et Gymnocalycium essentiellement, les Coryphanta macromeris s'en sortant honorablement et mention spéciale aux 3 Echinocactus platyacanthus pour qui la saison s'est écoulée comme de rien.

À la mi-mai, j'ai récupéré chez un producteur et arraché à de la pouzolane pure sur laquelle ils étaient posés en train de s'abimer, les deux Airampoa suivants quasiment sans racines et promis à la benne.

Airampoa minor (St Pie)


Airampoa sp. (fleurs mauves)


En moins de trois mois, dans une granulométrie très grossière et sans rien à bouffer et dans les mêmes conditions climatiques que les autres, ces deux plantes ont eu un développement spectaculaire et n'ont été marquées d'aucun coup de soleil ni été l'objet d'un arrêt de croissance malgré la rudesse des conditions climatiques.

Airampoa minor (St Pie)


Airampoa sp. (fleurs mauves)


J'en ai été réjouis, et voilà un genre, avec Pterocactus et Austrocactus, vers lequel je me tournerais bien !

À titre de comparaison, 50 cm plus à l'est...




Modifié 6 fois. Dernière modification le 26/08/22 16:44 par ericdumans.

D'ailleurs, A. minor (St Pie), est-ce Airampoa minuscula en fait ? Parce qu'il lui ressemble bien !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/08/22 13:51 par LaurentdeLyoncentre.

Tunilla, pardon, Tunilla...

Je prends connaissance de la polémique à l'instant...

C'est costaud ces ptites bêtes.
Ca ne craint pas le plein soleil, ni de pousser dans de la caillasse, mais aime bien aussi les arrosages fréquents quand c'est possible.

Et un vrai casse-tête pour les identifier !

Oui, il s'agit bien de Tunilla minuscula pour le premier
Après, est-ce que ce nom veut dire quelque chose, rien n'est moins sûr avec les Tunilla...


Loïc a écrit :
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> Et un vrai casse-tête pour les identifier !

Il suffit juste d'oublier l'idée même d'envisager de les identifier, ça marche très bien


Les miens tiennent bien aussi les fortes chaleurs, c'est du costaud.
Par contre, ils ont moins poussé en comparaison aux autres années, mais le substrat très minéral doit être à bout, le dernier rempotage date de l'hiver 2018-2019.

J'ai bien envie de les rempoter cet hiver pour les mettre en valeur car ils débordent des pots, mais qui dit rempotage dit monter de taille de pots, et donc problème de place... surtout que j'en ai 8 caisses à rempoter


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> J'en ai été réjouis, et voilà un genre, avec Pterocactus et Austrocactus, vers lequel je me tournerais bien !

C'est pas courant de lire ça, ça fait plaisir ! C'est un genre sous-estimé, il y a une gamme de formes, d'épines et de fleurs incroyable, ça vaut largement le coup de se prendre quelques (centaines) de glochides dans les doigts

Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Bonjour,

Il n'ont pas été énormément arrosés et de toutes façons, dans du grossier comme ça jusqu'au fond du bac, gros cailloux compris (nous manquions de substrat lors du rempotage et il a fallu ruser !) ils ont bien fait comme ils ont pu.

Je prends conscience que leur rusticité est assez faible, c'est malheureuselent un critère important pour moi dans ces hauteurs du Lyonnais, à distance, où mon cultivateur par procuration de beau-frère ne pourra pas forcément les protéger autrement que des excès d'humidités.

Ils vont avoir froid !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/08/22 10:30 par LaurentdeLyoncentre.

Les Echinopsis étaient également des rescapés, carencés, chlorosés, des "oubliés" des serres qui auraient également du finir à la benne.

Nous n'avions pas prévu ces chaleurs, et tous ne sont pas dans cet état, certains vont même bien, mais rien à voir, même chez les Opuntias basilaris dont certaines jeunes boutures se sont un peu tâchées, avec la croissance des Tunillas.

Si, pardon, les Maihuenopsis et le Maihuenia poeppigii sont impeccables de vigueur malgré les chaleur.

Reste l'hiver à venir.

Avez-vous de l'expérience concernant la rusticité des Tunillas ?

Et surtout, Thomas, tu vas en casser donc bouturage à faire
C'est trop envahissant !!!

Oui c'est certain qu'il va y avoir de la casse, ils sont tellement serrés dans leurs pots qu'ils débordent les uns sur les autres...
Mais une fois bien racinés et quand ça a repris, ça plait assez bien et ça part bien en échange ou à la vente. Le problème c'est qu'entre temps ça prend de la place...

Les Tunilla sont bien rustiques, chez moi ils ont tous tenu à -5°C au sec, jamais testé plus bas mais je pense que la grande majorité tient à bien plus bas que ça, au sec.
J'avas fait un crash test avec une centaine de réfs un hiver sans protection contre les intempéries, grosso modo la moitié avait tenu, ce qui est pas mal !
J'envisage de refaire un crash test cet hiver et de noter les réfs qui tiennent dans ces conditions pour distinguer ce qui est très rustique de ce qui l'est au sec seulement.

Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Laurent, pour modifier son message il suffit de cliquer sur "modifier le message"
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Ok Eric, le premier cadre d'un fil de discussion est celui qui contient les infos de titrage !

Ça y est, pigé !

Merci m !