Continental et Schaeffler ont finalement trouvé un accord, mettant un terme à plusieurs semaines de discussions. L'équipementier allemand a indiqué, jeudi 21 août, que Schaeffler, qui détient déjà 8% des parts, s’engageait à racheter un maximum de 49,99% de son capital. Dans cette opération, le groupe familial a revu son offre à la hausse, puisque l’accord fait état d’une transaction à 75 euros par action, soit une valorisation de 12 milliards d'euros pour Continental, contre 70,12 euros proposés initialement.
Poursuite de la stratégie
Schaeffler s'est par ailleurs engagé à poursuivre la stratégie de Continental et à respecter les accords salariaux en vigueur chez sa cible. Continental est également un acteur important sur le marché des pneumatiques et craignait que Schaeffler, spécialiste des roulements à bille, ne veuille se débarrasser de cette activité.
Schaeffler va par ailleurs verser 522 millions à Continental, une somme devant compenser les désavantages fiscaux susceptibles d'intervenir suite à sa prise de participation.
Tensions entre Wennemer et le président du conseil de surveillance
L'accord fait tout de même une victime: le président du directoire de Continental, Manfred Wennemer, qui va quitter ses focntions au 31 août. Ce dernier s'était violemment opposé à l'offre de rachat lancée par Schaeffler, qu'il avait qualifié notamment d'"opportuniste".
L'attitude de Manfred Wennemer, aux manettes de l'entreprise depuis septembre 2001, avait provoqué, selon la presse allemande de ces derniers jours, des tensions avec le président du conseil de surveillance Hubertus von Grünberg, qui voyait au contraire d'un bon oeil l'arrivée de Schaeffler en tant que grand actionnaire de référence dans Continental.
Selon le site internet de Manager Magazin, Manfred Wennemer serait remplacé par le directeur technique de Continental, Karl-Thomas Neumann. Le directeur financier Alan Hippe, longtemps considéré comme un futur patron potentiel, quitterait lui le groupe.
Poursuite de la stratégie
Schaeffler s'est par ailleurs engagé à poursuivre la stratégie de Continental et à respecter les accords salariaux en vigueur chez sa cible. Continental est également un acteur important sur le marché des pneumatiques et craignait que Schaeffler, spécialiste des roulements à bille, ne veuille se débarrasser de cette activité.
Schaeffler va par ailleurs verser 522 millions à Continental, une somme devant compenser les désavantages fiscaux susceptibles d'intervenir suite à sa prise de participation.
Tensions entre Wennemer et le président du conseil de surveillance
L'accord fait tout de même une victime: le président du directoire de Continental, Manfred Wennemer, qui va quitter ses focntions au 31 août. Ce dernier s'était violemment opposé à l'offre de rachat lancée par Schaeffler, qu'il avait qualifié notamment d'"opportuniste".
L'attitude de Manfred Wennemer, aux manettes de l'entreprise depuis septembre 2001, avait provoqué, selon la presse allemande de ces derniers jours, des tensions avec le président du conseil de surveillance Hubertus von Grünberg, qui voyait au contraire d'un bon oeil l'arrivée de Schaeffler en tant que grand actionnaire de référence dans Continental.
Selon le site internet de Manager Magazin, Manfred Wennemer serait remplacé par le directeur technique de Continental, Karl-Thomas Neumann. Le directeur financier Alan Hippe, longtemps considéré comme un futur patron potentiel, quitterait lui le groupe.