La gourmandise
Elle s’associe totalement à Daniel Mercier, c’est la "gourmandise"... Voici son origine.
La Maison Mercier est souvent présentée comme incarnant quatre générations de gourmandises, un mot par essence délicieux et de longue histoire.
Il entre en français en 1400, en étant sympathiquement le défaut du gourmand. C’est dans Le livre de la mutation de la fortune qu’on peut lire qu’un personnage est en train d’assouvir sa gourmandise...
Il faudra en fait attendre 1835, avec Balzac, pour que la gourmandise devienne synonyme de_mets fin et délicat_, "le plus souvent sucré" précise l’Académie française dans l’actuelle édition de son dictionnaire.
Deux sens actuels sont présentés : tout d’abord, le "goût excessif pour les plaisirs de la table" avec cet exemple incontournable : "La gourmandise est un des sept péchés capitaux". Au reste, c’est là qu’on oppose parfois le gourmand et le gourmet. Et ensuite, un deuxième sens, la gourmandise y étant l’"aptitude à apprécier la qualité et la délicatesse des mets".
La gourmandise, on le voit bien a pris de belles lettres de noblesse, alors que dans la première édition, elle était encore définie comme un vilain défaut.
La première édition publiée au XVIIe siècle
Elle date de 1694 et la voici ; "Gourmandise : Gloutonnie (on dirait aujourd’hui gloutonnerie) vice de celui qui est gourmand" et suivent les exemples "Gourmandise insatiable. Le péché de gourmandise".
La provenance du mot gourmand à l’origine de la gourmandise reste obscure, elle est peut-être à rattacher à celle du gourmet, qui, de son côté, viendrai du valet d’un marchand de vin, d’où aussi le mot anglais "groom". Mais finalement, c’est aujourd’hui, grâce aux auteurs de mots croisés et à Daniel Mercier qu’on a la meilleure définition de gourmand et gourmande, en proposant "homme ou femme de goût".
Craquer pour les gourmandises de Daniel Mercier, c’est une bénédiction en fait !
