[EN PHOTOS] Les joueurs du Canadien et leurs conjointes déambulent sur le tapis rouge du Casino de Montréal
L’équipe participe à une levée de fonds pour la première soirée casino de la Fondation des Canadiens pour l’enfance
La saison du Canadien est peut-être déjà jouée alors que la troupe de Martin St-Louis se trouve à huit points de la dernière place donnant accès à la danse du printemps. N’empêche, accompagnés de leur conjointe respective, les joueurs et toute la direction du Tricolore se trouvent au Cabaret du Casino de Montréal, ce soir, pour la première édition de la soirée casino Rêvez en grand.
Pour l’occasion, chacun d’eux a déambulé sur le tapis rouge menant aux ascenseurs du cabaret pour se changer les idées l’instant d’une soirée.
Même si la majorité d’entre eux était accompagnée par leur charmante et chic compagne, alors qu’ils étaient tous habillés sur leur 36, quelques-uns ont plutôt choisi de monter le tapis avec leurs coéquipiers, notamment les attaquants Cole Caufield et Juraj Slafkovsky.
«C’est une belle opportunité de donner à une bonne cause, a affirmé l’attaquant Rafaël Harvey-Pinard aux côtés de sa conjointe, Frédérike. On va vivre une belle soirée avec les coéquipiers, les partenaires de l’équipe et nos partisans.»
Justement, quelque 300 personnes étaient attendues à cette soirée mondaine à laquelle les représentants de Loto-Québec et d’Air Canada ont fortement participé.
Idée chic
«C’est notre première édition. On a fixé l’objectif à 150 000$, a fait savoir la directrice de la Fondation du Canadien, Geneviève Paquette. On a vu que des équipes de la Ligue [nationale de hockey] faisaient ce type de soirée, notamment les Rangers, les Canucks et les Penguins. Pour une première, on tente un petit format et on prendra des notes en prévision des prochaines éditions.»
Cette soirée se veut l’idée de la conjointe du capitaine Nick Suzuki, Caitlin. Les amoureux souhaitaient organiser un événement différent des levées de fonds traditionnelles en sortant des sentiers battus. Le chic devait être au rendez-vous. Ils l’ont donc présentée à la direction de la Fondation. Et avec l’aide de Mark Galardo, vice-président chez Air Canada, ils ont planifié l’événement depuis l’été dernier.
Pour Caitlin, ce projet était fort différent de celui qu’elle mène depuis deux ans dans la maison du couple où elle gère les travaux de rénovation. L’émission de télévision attendra toutefois à la retraire, a plaisanté l’attaquant vedette.
«Il fallait essayer quelque chose de différent, ont expliqué Suzuki et sa conjointe depuis l’école secondaire. C’est agréable pour les gars et leur femme de s’habiller chic et de venir jouer aux cartes au casino.»
Les hommes de Martin St-Louis étaient invités à acheter de faux jetons spécialement créés pour la soirée. Mais ils étaient surtout invités à agir à titre de croupiers aux tables en plus de solliciter les invités à mettre quelques billets additionnels pour faire monter la cagnotte et atteindre l’objectif de 150 000$.
Parieurs?
La poignée de joueurs du CH qui ont répondu aux questions n’a pas livré de grandes histoires dignes des soirées de débauche dans les casinos de Las Vegas. Hormis Harvey-Pinard et Suzuki qui jouent aux cartes dans l’avion ou à quelques occasions, les Jake Allen, Mike Matheson et Samuel Montembeault ne sont pas de gros parieurs. Loin de là.
Matheson, 29 ans, natif de Pointe-Claire, n’avait jamais mis les pieds au Casino de Montréal.
Ayant évolué au niveau junior à Montréal de 2008 à 2010, Allen en était à sa deuxième visite.
«Je suis venu il y a plus de 10 ans. C’était avec une bande d’amis en plein été. Je ne me souviens plus trop de cette soirée, mais je crois que j’avais perdu beaucoup d’argent», a-t-il blagué en ne voulant pas s’étendre sur le sujet.
Quant au gardien Montembeault, il préfère regarder des films et dormir dans l’avion quand ses coéquipiers distribuent les cartes autour de lui.
«Je ne suis vraiment pas bon. Je ne joue jamais. Quand certains gars vont au casino sur la route, je reste planté derrière eux à regarder pour essayer d’apprendre», a-t-il relaté, le sourire en coin. Dans cette soirée caritative, toutefois, il disait qu’il ne refuserait pas d’essayer de brasser les dés au kreps.