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Dernier prêtre à résidence à Warhem, l’abbé Jacques Heyman était proche de ses paroissiens

Quand on replonge dans le passé des communes, le temps passant, les lieux et les personnes révèlent leur renommée. Ayant quitté Warhem en 1990, l’abbé Jacques Heyman a finalement été le dernier prêtre à résidence au village. Coup de projecteur sur son parcours.

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L’abbé Jacques Heyman, fils d’agriculteur, est né à Poperinge (Belgique, le 8 octobre 1933) ; il est le cinquième d’une famille de dix enfants (huit garçons et deux filles). Il rentre à l’école primaire à Godewaersvelde, part au collège de Bailleul pour suivre des études agricoles. Son parrain, curé, le sollicite pour entrer dans les ordres. Après plusieurs refus, il finit tout de même par s’inscrire au séminaire d’Hazebrouck et démarre une formation qu’il poursuit à Merville, et achève à Lille.

Un curé dynamique

Il est ordonné prêtre en 1960 et est affecté à la paroisse Sainte-Bernadette à Rosendaël en qualité de vicaire. Il y anime avec énergie et favorise l’essor du groupement d’action catholique ouvrière. En 1966, il rejoint Hondschoote et est également chargé de l’aumônerie des collèges du secteur. Curé très dynamique, il met en place des camps de jeunes qui connaissent un vif succès. En 1975, il est nommé curé de Warhem, et, en 1985, s’ajoute la paroisse des Moëres. Très impliqué, il aime à rendre visite aux paroissiens, croyants ou non. Très sportif, amateur de cyclisme, de football, de ping-pong, il aide à lancer le tennis de table au village à la demande de jeunes Warhémois.

L'abbé Heyman proche des familles; ici, en1967 à Hondschoote.
L'abbé Heyman proche des familles; ici, en1967 à Hondschoote. - VDN

Après quinze années passées au service des paroissiens warhémois, en 1990 l’abbé rejoint les paroisses de Vieux-Berquin, Neuf-Berquin et Le Doulieu. En 1996, il prend sous sa coupe les paroisses de Caëstre, Borre, Pradelles, Strazeele et Hondeghem jusqu’en 2008 où il se retire au presbytère de Bambecque pour une retraite bien méritée. Il réside aujourd’hui à la maison de retraite Saint-Augustin de Bergues.

Jacques Heyman aimait dire avec humour « Warhem, je m’y suis fait assez facilement, d’autant que les paroissiens sont formidables. Comme on dit dans un proverbe flamand intraduisible : j’étais tombé avec mon derrière dans le beurre (bien tombé), comme c’est agréable de travailler dans ces conditions ! »

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