Repas de fin d’année : tous nos conseils pour bien choisir votre saumon fumé
Consommé à longueur d’année et largement démocratisé, voire galvaudé, ce produit adoré des Français renoue peu à peu avec les codes du luxe. Elevage, provenance, mode de fumage... Voici les critères à vérifier si vous voulez vraiment vous régaler.
« Dans les années 1980, on en mangeait uniquement à Noël », se souvient Valérie, quinqua Parisienne et adepte de saumon fumé depuis sa plus tendre enfance. « C’était un vrai produit de luxe, pas seulement cher, mais rare : on ne le trouvait que chez certains poissonniers, et il était tranché à la main ! Aujourd’hui, c’est toute l’année qu’il est disponible, et le choix est si vaste qu’on a du mal à s’y retrouver ! » Grandes surfaces ou marques de luxe, même constat : il y en a pour tous les goûts, quasiment à tous les formats, et (presque) à tous les prix ! Mariné ou aromatisé aux épices, à l’aneth, voire à la truffe, entier, en cœur de filet ou en tranches plus ou moins larges, bio ou non, et, depuis peu, « à la ficelle » : une présentation en pavés épais, où la ficelle servant à suspendre les poissons lors du fumage traditionnel apparaît comme un argument de vente supplémentaire.
Chez Monoprix, où le rayon saurisserie (l’espace des poissons fumés) est très important, les « émincés saumon fumé Atlantique au citron et à l’aneth » de « Monoprix Gourmet », à 55,90 € le kilo, cartonnent, de même que ceux aromatisés aux « 5 baies » ou encore aux « échalotes et herbes aromatiques ». « Leur cible, plus large, plus jeune aussi, aime ce type de produits ludiques et faciles à intégrer dans des dîners au quotidien », analyse Céline Desanlis, directrice des marques propres chez Monoprix. Pourtant, c’est bien le cœur de filet écossais, de la gamme « Monoprix Gourmet », à 70 euros le kilo, qu’elle identifie spontanément comme l’un des best-sellers depuis dix ans, juste derrière le « Norvège en tranches » de la gamme simple Monoprix. « Le pic des ventes se situe au moment des fêtes, même si manger du saumon fumé est devenu un plaisir gustatif immédiat et accessible. Pour nos magasins, en proposer est devenu à la fois un standard et un prérequis qu’on doit avoir dans n’importe quelle marque. »