«Un homme qui se déclarait mineur avait en réalité 30 ans» : l’âpre combat de la police des transports en Île-de-France

Pour lutter contre la délinquance des mineurs isolés dans les transports en commun franciliens, la Sûreté régionale des transports a créé un groupe spécialisé qui fait école. Parmi les interpellés identifiés qui se déclarent mineurs, 94% sont majeurs, révèle la commissaire Noémie Cognard.

Noémie Cognard, adjointe au chef de la Sûreté régionale des transports (SRT). LP/Olivier Corsan
Noémie Cognard, adjointe au chef de la Sûreté régionale des transports (SRT). LP/Olivier Corsan

    Ces jeunes multirécidivistes font flamber les chiffres de la délinquance dans les transports en commun. Un peu moins d’un mis en cause sur deux traités cette année par les services de la Sûreté régionale des transports (SRT), le pendant judiciaire de la Brigade des réseaux franciliens (BRF), est un mineur non accompagné (MNA). Ces délinquants polytoxicomanes et imprévisibles, qui volaient surtout les touristes avant la crise sanitaire, s’en prennent désormais à la population locale. Et font monter un fort sentiment d’insécurité dans les transports. L’éclairage de la commissaire Noémie Cognard, adjointe au chef de la SRT.

    Comment lutter contre la délinquance des MNA sur les réseaux franciliens ?