Thierry Peugeot débarqué du conseil de surveillance de PSA

Critique envers l'ouverture du capital, Thierry Peugeot n'a jamais accepté la baisse de la part familiale et sa perte d'autorité.

AFP

Gardien du temple, Thierry Peugeot n'a pas admis la vente des bijoux de famille.
Gardien du temple, Thierry Peugeot n'a pas admis la vente des bijoux de famille. © DR

Temps de lecture : 2 min

Thierry Peugeot, critique envers l'alliance de PSA Peugeot Citroën avec l'État et le chinois Dongfeng, a été débarqué du conseil de surveillance du constructeur automobile français, a annoncé jeudi le groupe dans un communiqué.

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Il sera remplacé en son sein par sa soeur Marie-Hélène Roncoroni, qui reprendra également la vice-présidence qu'il occupait.

"La société Etablissements Peugeot Frères (EPF) a informé Peugeot SA de sa décision, avec effet ce jour, de changer son représentant au conseil de surveillance de Peugeot SA", indique le communiqué. "Madame Marie-Hélène Roncoroni remplacera monsieur Thierry Peugeot en tant que membre du conseil et vice-président", précise-t-il. Par ailleurs, poursuit le communiqué, "Frédéric Banzet sera proposé pour remplacer monsieur Jean-Philippe Peugeot comme censeur."

Thierry Peugeot, 58 ans, avait longtemps freiné des quatre fers contre la stratégie ménageant l'entrée de l'État français et du chinois Dongfeng au capital de PSA Peugeot Citroën, validée en avril par les actionnaires.

Un plan jamais accepté

Après le vote, il avait estimé devant les actionnaires que "ces opérations ouvrir(aient) une nouvelle page de l'histoire du groupe" en lui permettant de "financer un plan stratégique ambitieux" et de "consolider (sa) situation financière". Mais il avait depuis renouvelé ses critiques contre cette stratégie, jugeant dans un entretien le 23 juin au quotidien Les Échos qu'il y avait "d'autres options possibles".

Il regrettait notamment que la participation de la famille soit "passée à 14 %, au même niveau que les deux autres actionnaires", Dongfeng et l'État.

"Je veux bien entendre ceux qui disent que l'on ne se désengage pas. Mais lorsqu'on est premier actionnaire depuis deux cents ans, on ne peut pas avaler ce discours sans réagir", ajoutait-il.

L'entrée de Dongfeng et de l'État au capital de PSA est intervenue fin avril au terme de deux augmentations de capital réservées, pour un montant cumulé de plus d'un milliard d'euros.

Les deux partenaires sont devenus des actionnaires-clés du groupe à hauteur de 14,1 %, participation identique à celle, diluée, de la famille Peugeot.

Le constructeur a achevé le 21 mai son renflouement massif en bouclant une seconde augmentation de capital de 1,953 milliard d'euros auprès du public.



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Commentaires (13)

  • Hautmont

    @ pemmore - effectivement Peugeot a "perdu la main" a l'epoque que vous evoquez. IL faudrait regarder ce qui s'est passe a la direction a ce moment la. Mais c'est trop tard. Peugeot a failli etre BMW, c'est manque... On verra demain ce que Dongfeng fera de Peugeot. A suivre.

  • voltaire21

    C'est surtout cela qu'il faut voir et en voilà un des résultats.
    La gauche a pris le contrôle de Peugeot grâce à la traitrise d'un des frères Peugeot il s'ensuivra comme toutes les entreprises une chasse à l'homme envers les salariés de droite. Il y a 220 députés de droite mais pas un ne s'occupera de surveiller le travail de Tavarez pour éviter cela.
    Il devrait connaitre l'histoire de Capgemini elle est instructive à ce sens.
    Au passage Valls a envoyé Montebourg pour placer Tavarez, espagnol comme lui à la tête de Peugeot.
    Il est à parier qui lui a promis le poste de premier ministre si il était élu en 2017 pour cette action. (il n'était pas encore premier ministre)
    Le patron de l'usine Peugeot qui fabrique la 308 a un fort accent espagnol il faudra que l'on m'explique pourquoi il n'est pas français.

  • pemmore

    à rejoint le camp des loosers.
    Personne ne peut dire qu'une 504 ti pininfarina était inférieure aux Allemandes, tant sur les reprises (sauf absence de boîte 5) que la finition et la tenue de route.
    Quand au magreb et l'Afrique, le pick up 504/505 ne laissait rien aux pick up toyota et mazda.
    Même Volkswagen, pourtant sous-marque sans aucun intérêt à l'époque est passé devant.
    Et goût Français oblige des caisses de plus en plus moches.
    Elle est bien loin la 404 ti !