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D'un côté, le scientifique à la chevelure de druide, le corps serré dans sa blouse fatiguée. De l'autre, l'énarque à lunettes, flottant dans un costume gris modèle « Jacques Chirac » : pantalon taille haute et revers larges. C'est sûr, Didier Raoult et Louis Schweitzer forment un drôle de duo. Depuis quelques semaines, ils échangent pourtant régulièrement. Les 5 et 6 janvier, ils ont même passé de longues heures ensemble, l'ancien PDG de Renault s'étant rendu à l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée (IHU) pour une petite visite d'inspection. Non pas parce qu'il se serait, à bientôt 80 ans, découvert une passion tardive pour la virologie, mais parce qu'il pilote le remplacement de l'infectiologue vedette, devenu radioactif, qui partira à la retraite cette année. « Didier Raoult...
Escoffier Florian/ABACA POUR « LE POINT » – JACQUES BRINON/AFP – PATRICK KOVARIK/AFP – ETIENNE LAURENT/AFP – MIGUEL MEDINA/AFP – KHANH RENAUD POUR « LE POINT »
Au détour de son article sur Monsieur Louis Schweitzer et le remplacement de Didier Raoult, Monsieur François Miguet, certainement un spécialiste en médecine, donne son avis sur l’hydroxychloroquine mais surtout affirme de manière absolument mensongère que ces traitements auraient pu être dangereux administrés par le docteur Raoult. Il a été clairement montré que ce traitement à l’hydroxychloroquine tel que prévu par l’issue était sans danger. C’est de la pure technique de journalistes qui pour donner plus d’importance à leurs articles, affirment sans vérification. Monsieur François Miguet est peut-être un très bon journaliste, mais Cette affirmation disqualifie l’article qu’il écrit. Puisque sur un point donné on peut lire des affirmations partisanes et erronées, alors pourquoi pas sur le reste.
Régulièrement le Point laisse passer des bouts d’articles très largement défavorables au professeur Raoult
SVP, un peu de modération et surtout absolue nécessité de vérifier ce que l’on écrit.
Amicalement
Aujourd'hui en Hollande (AKZO associé avec NOBEL (Suède) - DSM, deux belles entreprises chimiques pour un tout petit pays), aujourd'hui en Belgique (SOLVAY - le Conseil Solvay, extraordinaire ), aujourd'hui en Allemagne (BASF - BAYER ), en France (néant)
En France avant 1981 (PCUK - RHÔNE POULINC - CDF CHIMIE). Je suis ingénieur chimiste aujourd'hui à la retraite officiellement depuis 2005 ce qui vous donne à peu prés mon âge.
Ces trois groupes français de réputation mondiale à l'époque ont été disloqués, entre 1981 et 1990. Cette dislocation, vu l'importance et le poids considérables, immenses de la chimie dans le développement du notre monde moderne est pour moi le point de départ de la désindustrialisation de mon pays la France.
Aujourd'hui PIB allemand de l'industrie 25%, PIB industrie de l'Italie 21%, PIB industrie de la France 11%.
Les grands manitous de l'époque sont bien connus, Mitterrand et Chirac. Etant grands chefs ils portent évidemment toute la responsabilité sur leur épaule. Mais il faut ne pas oublier qu'ils ont travaillé avec de Grands Conseillés, Grand Corps d'Etat avec Majuscule, de très hauts fonctionnaires, polytechniques, énarques, science po, ils ont tout fait, nous les connaissons tous, ils savent si bien nous faire croire qu'ils ont la clef de tout. Mais si Mitterrand et Chirac ont quittés notre monde, eux ils sont toujours là au boulot sauf malheureusement un.
Monsieur Schweitzer, vous êtes ridicules, arrêtez. Vous avez d'énormes qualités ainsi que tous vos collègues, bien plus que moi, mais le résultat est sinistrement catastrophique : PIB industrie 11%. , il n'y a pas de quoi être fier. Il faut mettre nos espoirs sur d'autres personnes. Plus jeunes, , laissons les se mouiller. On peut toujours aider mais avec beaucoup de discrétion et de prudence sans journaliste au pied.
Contrairement à certains commentaires précédents, je pense que cet article n’est pas si élogieux. Que retient-on finalement ? Un énarque touche-à-tout ayant profité au maximum du système … Ses seuls points positifs seraient sa fidélité à la Gauche et un réel succès chez Renault. Les stratégies Dacia et Nissan furent effectivement des choix personnels, bases essentielles des réussites (éphémères) de Carlos Ghosn.
La relation avec son successeur est tout juste effleurée dans cet article. Il aurait été intéressant que ce point soit mieux traité. Vu de l’extérieur, il a semblé que Louis Schweitzer ait été poussé dehors par Carlos Ghosn. Un échec de plus pour LS ?