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Oberthur parie sur un redressement en 2003

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Publié le 27 mars 2003 à 01:01

L'exercice 2002 aura été pour Oberthur Card Systems « une année charnière ». Bien qu'il ait terminé l'année sur un résultat net négatif de 27 millions d'euros, l'essentiel de cette perte a été enregistré au cours du premier semestre, le fabricant de cartes à puce et fournisseur d'applications et de services ayant fortement amélioré sa rentabilité sur la seconde partie de l'exercice. « Au cours du deuxième semestre, l'excédent brut d'exploitation a plus que triplé par rapport au premier et, sur l'année, la dette nette a été réduite de plus de 60 millions d'euros », souligne Pierre Barberis, directeur général d'Oberthur Card Systems, à l'occasion de la présentation des résultats de la société.

Sur la totalité de l'exercice, Oberthur a enregistré une baisse de 9 % de son chiffre d'affaires, à 440,2 millions, et un recul de 19,8 % de son excédent brut d'exploitation, à 37,7 millions. Sur un marché globalement en croissance, la diminution du chiffre d'affaires s'explique pour partie par la pression sur les prix, particulièrement sur les cartes d'entrée de gamme pour la téléphonie mobile et, dans une moindre mesure, par les effets de change défavorables.

Baisse de prix des cartes SIM
Les ventes d'Oberthur dans le secteur des cartes de paiement (54 % du chiffre d'affaires) ont reculé de 4,5%, en raison de la baisse des activités de services et des ventes de cartes magnétiques. En dépit d'une hausse en volume, le chiffre d'affaires dans la téléphonie mobile (29 % du CA) a reculé de près de 17 % du fait de la baisse de prix des cartes SIM. Enfin les applications d'identification et de sécurité ont reculé de près de 13 % pour partie à cause de la réduction du nombre de contrats dans le secteur de l'administration.

Pour ce qui est des perspectives pour l'exercice 2003, Oberthur Card Systems mise sur la poursuite du redressement amorcé au cours du second semestre de 2002. En dépit des risques liés à l'environnement international, la société table sur une croissance en volume des ventes de cartes à microprocesseurs mais également sur une poursuite de la pression sur les prix. « Notre outil de mesure n'est pas le chiffre d'affaires mais le maintien de la profitabilité », souligne Pierre Barberis, qui ajoute espérer « une croissance significative de l'Ebitda et de l'Ebit sur 2003 ». Une ambition qu'il juge à la portée d'Oberthur par la poursuite des mesures de réduction des coûts (achats, effectifs, frais généraux, frais financiers...), ainsi que la priorité donnée aux secteurs à plus forte valeur ajoutée et donc à plus forte marge.

RÉGIS MARTI

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