L'ex-patron d'Allianz France n'aura pas attendu longtemps pour assurer son avenir puisque, moins de trois mois après avoir abandonné ses fonctions, il signe un nouveau bail en prenant la vice-présidence de l'Autorité de contrôle prudentiel. Ce fils de banquier qui compte dans ses ancêtres une Rothschild et un ministre des Finances de la IIIeRépublique a commencé démocratiquement sa carrière à « La Populaire », une filiale de GPA Assurances. Le diplômé de Sciences po, qui passa sa jeunesse en Belgique, a rejoint ensuite Worms & Cie avant de devenir président de Generali France puis numéro un des AGF, qu'il a oeuvré à intégrer au giron d'Allianz. Le bon vivant amateur de grands crus et de voitures italiennes qui a trusté les postes d'administrateur chez Atos Origin, PPR ou Euler-Hermès, s'est imposé comme le patron le mieux payé de France. Sa rémunération mensuelle de 1,9 million d'euros lui a même valu d'être à son corps défendant le héros d'un site Internet calculant en temps réel ses gains à la journée, à l'heure et même à la seconde. Ce père de trois filles, skieur et golfeur émérite, se serait bien vu un destin de sportif. Il entretient son instinct de chasseur au détriment des palombes du Sud-Ouest, mais tous ceux qu'il sera désormais en droit d'aligner constituent des cibles autrement plus consistantes (lire page 30).
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