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Pierre Mariani tire sa révérence à la tête de Dexia

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Pierre Mariani

Par Ninon Renaud

Publié le 2 août 2012 à 19:39

Nommé en catastrophe à la tête de Dexia le 7 octobre 2008, Pierre Mariani a tiré sa révérence ce jeudi. Comme prévu, les administrateurs de la banque ont adoubé le Belge Karel de Boeck pour succéder à l'administrateur-délégué français. Pour respecter l'équilibre au sommet du groupe franco-belge, l'administrateur français Robert de Metz a été élu président de Dexia. Il succède au Belge Jean-Luc Dehaene, parti dès le 27 juin.

Robert de Metz aura cependant un rôle plus opérationnel que son prédécesseur, puisqu'il pourra participer au comité de direction de Dexia. Cette plus grande implication est le reflet du poids du volet français dans le plan de démantèlement de Dexia encore en cours de négociation avec la Commission européenne.

Le conseil d'administration a par ailleurs divisé par plus de deux la rémunération du nouveau patron exécutif du groupe bancaire. Karel de Boeck percevra un salaire fixe de 600.000 euros, sans rémunération variable, contre 1,385 million d'euros pour Pierre Mariani en 2011. Les représentants de la Caisse des Dépôts et de l'Etat français ont pourtant voté contre, prônant une enveloppe plafond de 450.000 euros comme pour tous les mandataires sociaux d'entreprises publiques en France. De son côté, Robert de Metz percevra 250.000 euros.

La France doit maintenant pousser la Belgique à confirmer qu'elle prend à sa charge 60,5% de la garantie publique de 90 milliards d'euros prévue par le plan de démantèlement. Le changement de gouvernance était en effet la contrepartie de cette charge. Le sujet est d'autant plus sensible que la Belgique devrait en sus accepter de rogner la rémunération de cette garantie qui pèse sur les comptes déjà lourdement déficitaires de Dexia. Au deuxième trimestre, elle a coûté 300 millions d'euros. Dexia présentera vendredi ses résultats.

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