Les DAF du CAC 40 : Jérôme Contamine et Emmanuel Babeau
SERIE D'ETE : « Qui sont les DAF du CAC 40 ? » (15/20). Tout l’été, « Les Echos Business » vous propose de découvrir l’identité des directeurs financiers des entreprises du CAC 40. Aujourd’hui : Jérôme Contamine et Emmanuel Babeau.
Par Vincent Bouquet
Jérôme Contamine, Sanofi
Avant d'être nommé vice-président exécutif et directeur financier de Sanofi en mars 2009, Jérôme Contamine avait choisi le secteur de l'énergie pour commencer sa carrière. Après quatre ans comme auditeur à la Cour des Comptes, ce diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’ENSAE (Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique) est propulsé, en 1988, au poste de conseiller du directeur financier d'Elf Aquitaine.
Successivement directeur financement et trésorerie du groupe dès 1991 et directeur général de Elf Petroleum Norway à partir de 1995, Jérôme Contamine prend la tête du groupe d’intégration avec Total, en charge de la réorganisation de la nouvelle entité fusionnée, TotalFinaElf, et devient en 2000, Vice-Président Europe et Asie Centrale, Exploration-Production de Total. La même année, il décide finalement de rejoindre Veolia Environnement en tant que directeur financier et directeur général adjoint, avant de devenir, en 2003, directeur général exécutif du groupe pendant près de 6 ans.
Emmanuel Babeau, Schneider Electric
Fort de sa double casquette de directeur financier et de directeur juridique de Schneider Electric, Emmanuel Babeau est considéré comme le numéro deux du spécialiste de la gestion de l'énergie. Cet ancien d'Arthur Andersen, où il a fait ses gammes au début des années 1990, a très vite rejoint le monde de l'entreprise en devenant auditeur interne au sein du groupe Pernod Ricard en 1993. Diplômé de l'ESCP (Ecole Supérieure de Commerce de Paris), il gravit rapidement les échelons et devient responsable de l’Audit Interne, de la Trésorerie et de la Consolidation en 1996, avant de prendre la tête de la direction financière de la filiale espagnole du groupe un an plus tard.
Continuant sur sa lancée, Emmanuel Babeau rejoint le siège de Pernod Ricard, à Paris, à l'été 2001, pour prendre le poste de directeur du développement, en charge notamment du projet d'acquisition Seagram. En 2003, il est nommé à la tête de la direction financière du groupe, puis devient, en 2006, directeur général adjoint, en charge de la direction financière, de la direction des systèmes d’information et de la direction industrielle. Ce n'est qu'en juillet 2009 qu'il arrive chez Schneider Electric en tant que directeur général délégué en charge des finances et des affaires juridiques.
VINCENT BOUQUET