Les drogues

Cet article aborde les drogues les plus courantes. Souvent prises « juste pour essayer », elles peuvent se transformer en dépendance. Outre les effets sur la santé et la vie sociale d’une personne, consommer de la drogue a des conséquences légales.

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QU'EST-CE QU'UNE DROGUE ?

 

Cannabis, ecstasy, cocaïne, héroïne : le terme « drogue » englobe de nombreux produits. Une définition s’impose. Des substances comme l’alcool ou le tabac sont aussi des drogues.

 

Les drogues ont en commun d'être des substances psychoactives : elles modifient les perceptions, la conscience, les émotions, l'humeur et les comportements.

 

C'est cet effet psychoactif qui va pousser une personne à consommer à nouveau une drogue, pour retrouver les satisfactions immédiates qu'elle lui procure. Certaines substances calment, d'autres excitent ou déforment la réalité.

 

La répétition de la prise de drogue va progressivement modifier le fonctionnement du cerveau au point de rendre une nouvelle prise indispensable : c'est l'effet « addictif », qui peut mener à la dépendance. La prise de drogue permettra alors juste de ne pas être mal, et la satisfaction, le plaisir des premières consommations ne seront plus présents.

 

Ces effets varient selon les substances, les quantités, la fréquence et la durée des consommations. Mais aussi selon les personnes et les circonstances extérieures (stress familial ou professionnel, situation familiale), sans oublier les antécédents familiaux de dépendance à une substance psychoactive, ni l’environnement dans lequel les personnes évoluent.

 

 

LES DROGUES SONT-ELLES TOUTES ILLICITES ?

 

Il existe des drogues illicites, appelées « stupéfiants », mais aussi des drogues licites telles que l'alcool, le tabac et les médicaments (somnifères, anxiolytiques et anti-douleurs, en particulier).

 

 

Drogues : quel usage en France ?

 

En France, les drogues les plus consommées sont l'alcool, le tabac et le cannabis.

 

Parmi les 11-75 ans (près de 51 millions d’individus au total) :

  • 5 millions de personnes consomment quotidiennement de l’alcool,
  • 13 millions consomment quotidiennement du tabac,
  • 900 000 personnes consomment quotidiennement du cannabis.

 

Le cannabis est, de loin, le produit illicite le plus consommé par la population française, en particulier chez les jeunes.

 

À 17 ans, moins d’un adolescent sur deux (39%) déclare avoir fumé du cannabis au moins une fois dans sa vie. Et moins d’un jeune sur dix (7%) consomme du cannabis plusieurs fois par semaine.
A 16 ans, 5,2 % des jeunes français disent avoir déjà eu recours au moins une fois aux cannabinoïdes de synthèse ; cela concerne 3,1 % des jeunes Européens.
45 % des 18-64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie.  

 

Par contre, seuls :

  • 5,6 % déclarent avoir déjà consommé de la cocaïne,
  • 5,3 % déclarent avoir consommé des champignons hallucinogènes,
  • 4,3 % déclarent avoir déjà consommé de l’ecstasy,
  • 2,3 % déclarent avoir déjà consommé des amphétamines.

 

Ces chiffres sont en augmentation par rapport à 2010 (alcool et cannabis), d’autres en diminution (tabac), et les autres stables.

 

 

Cannabis : quels effets et quels risques ?

 

Stupéfiant le plus consommé en France, le cannabis est souvent qualifié de « drogue douce ». Est-il pour autant sans risques ?

 

Le cannabis est une plante dont le principe actif est le THC (tétrahydrocannabinol), l’un des nombreux cannabinoïdes : le delta9 THC est le plus psychoactif. Il est souvent fumé sous forme de cigarette roulée (joint), en association avec du tabac ; parfois, il est utilisé avec une pipe à eau (bang). Il peut également être incorporé à un plat (cake, biscuit, pizza, etc.) pour être ingéré, ou bu en infusion.

 

 

Quels sont les effets du cannabis ?

 

Le cannabis procure un sentiment d'euphorie, de détente et une légère somnolence. Mais il peut aussi causer malaise, tremblements, anxiété, hallucinations, crise de panique…

 

 

Quels sont les risques du cannabis ?

 

La consommation régulière de cannabis peut entraîner :

  • des difficultés de concentration,
  • une diminution des capacités de mémorisation et d’apprentissage,
  • un repli sur soi progressif,
  • une augmentation du risque de développement d'un cancer du poumon ou d’une bronchite chronique notamment, s'il est consommé avec du tabac.

 

Chez certaines personnes vulnérables, le cannabis peut engendrer ou aggraver certains troubles psychiques comme les troubles anxieux et favoriser la survenue d’une dépression.

 

Chez des sujets prédisposés, il peut enfin révéler ou aggraver les manifestations d’une maladie mentale grave (la psychose), comme la schizophrénie ou des troubles bipolaires.

 

 

Peut-on devenir dépendant au cannabis ?

 

5 à 10 % des consommateurs réguliers de cannabis deviennent dépendants psychologiquement, dans un premier temps. Cependant, même si cela a été longtemps contesté par certains, il existe aussi une dépendance physique. L’élimination lente du THC minimise les signes de manque. Quant au tabac, qui est souvent consommé en association avec le cannabis, le recours aux traitements nicotiniques de substitution sera utile.

 

Un questionnaire (le CAST) élaboré et validé par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) permet d’évaluer l’usage problématique/dépendance au cannabis : à 17 ans, cela concerne plus d’un garçon sur quatre (29%) et une fille sur cinq.

 

 

On parle de cannabis de synthèse : de quoi s’agit-il ?

 

Il s’agit de cannabis qui a été fabriqué et donc non issu de la plante, comme Spice ou K2. Ces substances sont plus puissantes, plus dangereuses et plus addictives que le cannabis végétal.
Le risque de surdose est très élevé, alors qu’il n’existe pas avec le cannabis naturel, car le pouvoir addictif est bien supérieur à celui du THC.

 

 

Héroïne : quels effets et quels risques ?

 

La mauvaise réputation de l’héroïne n’est pas déméritée. Provoquant une très forte dépendance, cette drogue est particulièrement dangereuse.

 

Puissant opiacé dérivé de l'opium, l'héroïne est obtenue par synthèse à partir de la morphine extraite d'une plante : le pavot. Elle se présente sous la forme d'une poudre ou de granulés à écraser et peut être injectée par voie intraveineuse, « sniffée » ou fumée.

 

 

Quels sont les effets de l’héroïne ?

 

L'héroïne provoque une sensation intense d'extase. Elle est suivie d'une somnolence accompagnée parfois de nausées, de vertiges et d'un ralentissement du rythme cardiaque.

 

 

Quels sont les risques de l’héroïne ?

 

  • La surdose ou overdose à l'héroïne provoque une dépression respiratoire (ralentissement de la respiration) souvent mortelle. Généralement déclenchée par une consommation importante de produit, elle peut aussi survenir avec des doses relativement faibles. Notamment si l'héroïne est très concentrée, associée à d’autres substances (alcool, certains médicaments, autres drogues) ou encore lors d'une reprise après une période d'abstinence.

 

  • L’héroïne provoque aussi une dénutrition et des insomnies. À la clé, des effets délétères sur tout l'organisme.

 

  • À la clé également : un risque de marginalisation sociale important à cause de la forte dépendance qu’elle induit. L’héroïne prend vite une place centrale dans la vie du consommateur.

 

La pratique de l'injection expose de plus à des infections de la peau et du sang. En cause, la présence de bactéries et de virus sur le matériel d’injection : seringue qui traîne dans un environnement peu hygiénique, manipulation avec des mains sales, seringues usagées etc.
En cas de partage du matériel d’injection, les consommateurs d’héroïne présentent également un risque élevé de contamination aux virus du VIH et des hépatites B et C.

 

 

Peut-on devenir dépendant à l’héroïne ?

 

L'héroïne rend très vite « accro ». Quelques jours de consommation répétée peuvent suffire à installer une très forte dépendance non seulement psychologique mais aussi physique. Celle-ci se manifeste par des symptômes physiques lorsque l’on n’en consomme pas : c’est « l’état de manque ou de sevrage ». L’héroïne induit aussi une rapide accoutumance : plus une personne en consomme, plus elle doit augmenter les doses et la fréquence des prises pour ressentir les mêmes effets.  

 

Une fois la dépendance installée, le syndrome de sevrage – les symptômes ressentis suite à l'arrêt de la drogue – peut durer plus d’une semaine et provoquer nausées, crampes musculaires, douleurs lombaires et abdominales, frissons, sentiment de malaise et d’angoisse. C’est pourquoi il est fortement conseillé de se faire aider lors de l’arrêt.

 

 

Qu’est-ce que la méthadone ?

 

Les médecins peuvent décider de prescrire un traitement de substitution aux patients héroïnomanes. Ce traitement consiste à remplacer la consommation d'héroïne (illégale) par la prise de médicaments opiacés (méthadone ou buprénorphine haut dosage) prescrits sur ordonnance sécurisée. Ces médicaments permettent d’éviter le syndrome de manque physique sans donner les effets psychotropes de l’héroïne. Le corps est toutefois encore dépendant des substances opiacées. 

 

Quel intérêt alors ? Leur consommation, sous contrôle, est moins risquée pour la santé des patients. En outre, cela permet de les éloigner du milieu de la drogue et d’amorcer une réintégration sociale. Ce traitement peut être pris des mois, des années avant l’arrêt complet, avec une diminution progressive des posologies. Il est encadré par un suivi médical et thérapeutique, dans des structures spécialisées en addictologie, au moins une fois par mois.

 

 

Cocaïne : quels effets et quels risques ?

 

Surnommée « la drogue des riches » à cause de son prix élevé et de son utilisation parfois « mondaine », la consommation de cocaïne est de plus en plus banalisée dans les milieux festifs. Quels en sont les risques réels ?

 

Puissant excitant, la cocaïne est extraite des feuilles d'une plante, le cocaïer. Mais à cette substance d’origine sont ajoutés de nombreux produits tels que du kérosène, de l’acide sulfurique ou encore de l’ammoniaque. La fine poudre blanche obtenue peut être « sniffée », injectée par voie intraveineuse ou fumée. Il existe aussi la « cocaïne du pauvre », le crack (petits cristaux) qui sera fumé. Si les usages de crack (cocaïne basée) semblent se développer sur l’ensemble du territoire national, le cas de la région parisienne n’est pas comparable à ce qui est observé dans le reste de la France. Les usagers y apparaissent nettement plus concentrés et l’usage visible concerne une population qui, dans sa grande majorité, se trouve dans une situation de vulnérabilité sociale extrême. La cocaïne basée y est l’objet d’une accessibilité sans faille et même croissante, en particulier pour les usagers les plus fragiles.

 

 

Quels sont les effets de la cocaïne ?

 

La cocaïne provoque une euphorie, un sentiment de toute puissance intellectuelle et physique ainsi qu'une indifférence à la douleur ou à la fatigue. Ces effets laissent ensuite place à une anxiété et un état dépressif.

 

 

Quels sont les risques de la cocaïne ?

 

En levant les inhibitions, la cocaïne peut conduire à des actes inconsidérés : violence, dépenses compulsives. Elle peut aussi induire des troubles psychiques : instabilité d'humeur, épisodes de délire, attaques de panique, ainsi que des insomnies et des pertes de mémoire.  

 

La cocaïne peut également provoquer :

  • des troubles du rythme cardiaque, pouvant mener à des infarctus chez les personnes vulnérables

 

  • une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral ou d'hémorragie cérébrale

 

  • des lésions de tissus de la cloison nasale (lorsqu'elle est sniffée à long terme)

 

  • un risque élevé de contamination aux virus du VIH, de l'hépatite B et C en cas de partage du matériel utilisé pour sniffer ou se piquer

 

 

Peut-on devenir dépendant à la cocaïne ?

 

La cocaïne ne provoque pas de dépendance physique mais bien une dépendance psychique très importante. L'envie d'en reprendre est extrêmement forte.

 

 

Ecstasy : quels effets et quels risques ?

 

L’ecstasy circule beaucoup dans les boîtes de nuit. Mais la prise de cette substance stimulante n’est pas anodine.

 

L’ecstasy, comme les amphétamines, fait partie des drogues de synthèse. Cette drogue est fabriquée de toutes pièces dans un laboratoire par un processus chimique et les éléments psychoactifs ne sont pas dérivés de substances naturelles. À la différence par exemple du cannabis issu d'une plante qui contient du THC.  

 

L’ecstasy désigne un produit comprenant une molécule de la famille chimique des amphétamines : la MDMA (méthylènedioxymétamphétamine), responsable des effets psychoactifs. Elle se présente généralement sous la forme de comprimés de couleur, ornés d’un logo. Attention : parfois, ce qui est proposé n’a rien à voir avec de l’ecstasy, et il ne faut pas confondre ecstasy et « liquid ecstasy », appellation donnée parfois au G.H.B., une drogue de synthèse aux propriétés sédatives et amnésiantes.

 

 

Quel est l’effet de l’ecstasy ?

 

L'ecstasy est recherchée pour ses effets stimulants, particulièrement dans les milieux festifs. Elle procure en outre une certaine euphorie, une sensation de bien-être et de bonheur intense. Ces effets durent entre deux et quatre heures avant « la descente », qui s’apparente à une forme de dépression plus ou moins forte.

 

 

Quels sont les risques de l’ecstasy ?

 

La prise d’ecstasy peut provoquer :

 

  • une déshydratation de l’organisme et une élévation de la température corporelle, d’autant qu’elle est souvent associée à l’ambiance surchauffée d’une boîte de nuit,
  • des risques d’accidents cardiaques chez les personnes prédisposées,
  • après la prise, un état d’épuisement et de dépression accompagné d’anxiété qui peut durer de quelques jours à quelques semaines.

 

 

Peut-on devenir dépendant à l’ecstasy ?

 

L’ecstasy peut provoquer une forme de dépendance psychologique chez certains usagers mais elle est moindre, étant donné que les prises se font généralement de façon sporadique (souvent lors des sorties en boîte de nuit).

 

 

Amphétamines : quels effets et quels risques ?

 

Comme l’ecstasy, les amphétamines, aussi appelées « speed », circulent, elles aussi, dans les boîtes de nuit. Quels sont ses dangers ?
Les amphétamines font partie des drogues de synthèse. Elles se présentent généralement sous la forme de poudre à sniffer et parfois de comprimés.

 

 

Quels sont les effets des amphétamines ?

 

Les amphétamines (« speed ») sont de puissants stimulants physiques et psychiques. Elles suppriment le sentiment de fatigue et de faim.

 

Mais elles peuvent aussi entraîner des crises d'angoisse. La « descente » après une prise peut induire un sentiment de découragement, voire un état dépressif. Mais aussi un sentiment d’anxiété et des comportements violents.

 

 

Quels sont les risques des amphétamines ?

 

La consommation régulière d’amphétamines peut mener à :

  • une perte d’appétit avec risque de dénutrition,
  • un manque de sommeil,
  • des troubles psychiques (bouffées d’angoisse, délires, psychose),
  •  …

 

Les amphétamines provoquent une forte dépendance psychique.

 

 

Drogues et dépendance : quel lien ?

 

« Juste pour essayer », « seulement lors des fêtes » : toujours consommée occasionnellement au début, la prise « récréative » d’une drogue peut vite se transformer en dépendance. Comment en sortir ?

 

Quand parler de dépendance à une drogue ?

 

Une personne est dépendante à une substance lorsque l'absence de sa consommation provoque chez elle un malaise psychique et/ou physique. Ce qui la pousse à continuer, malgré d'éventuelles conséquences négatives sur sa vie. Pour ressentir les mêmes effets, il faudra prendre toujours plus de drogue (phénomène de tolérance).

 

 

Dépendance physique et psychique ?

 

La prise régulière d'une drogue peut provoquer deux types de dépendance :

  • La dépendance physique : en cas d'arrêt, l'organisme « réclame » la drogue à travers des symptômes physiques (douleurs, tremblements, convulsions…) et des troubles de l’humeur (angoisse, agitation, irritabilité, sentiment dépressif). C'est l'état de manque

 

  • La dépendance psychologique : l'arrêt de la drogue bouleverse les habitudes. Il laisse un vide qui permet la réapparition d'un mal-être que la consommation visait souvent justement à supprimer au départ. Le retour à la réalité est difficile car la prise régulière de drogue a modifié la personnalité, la vision de soi et des autres.

 

 

Drogues : peut-on sortir d'une dépendance ?

 

Il est toujours possible de sortir de toute dépendance, aussi forte soit-elle. Première étape : prendre conscience que la consommation de la drogue engendre de la souffrance, des difficultés dans sa vie. Et non le contraire.

 

Deuxième étape : reconnaître qu’une dépendance à la substance s’est installée.
Une fois la décision d’arrêter prise, le soutien des proches est primordial pour reconstruire un nouvel équilibre sans drogue. Et une aide professionnelle peut être d'un grand secours.

 

 

Qui contacter ?

 

En France, il existe des Centres de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) , qui proposent gratuitement écoute, évaluation de la dépendance, ainsi qu'une prise en charge médicale, psychologique et sociale.  

 

En cas de forte addiction, il est parfois proposé de réaliser des « séjours de rupture » dans un hôpital ou un centre thérapeutique. Des médicaments sont alors administrés pour passer le cap du sevrage en douceur.  

 

Pour les jeunes, les Consultations Jeunes Consommateurs (CJC)  permettent d’aborder avec la famille (pour les enfants mineurs) la consommation de substances psychoactives.

 

 

Drogues : que dit la loi ?

 

Outre les effets sur la santé et la vie sociale d’une personne, consommer de la drogue a des conséquences légales ! Quel risque encoure-t-on ?

 

La loi du 31 décembre 1970 interdit et pénalise l'usage illicite de toute substance classée comme stupéfiant. Leur simple consommation constitue un délit, sanctionné d'une peine pouvant aller jusqu'à un an de prison et 3 750 euros d'amende.  

 

Le juge peut également condamner le consommateur à :

  • accomplir un stage de sensibilisation aux dangers de l'usage de produits stupéfiants,
  • recevoir l’obligation de se soigner,

 

Certains pays font des distinctions selon le type de drogue et le contexte d'usage (lieu public ou privé) mais pas la législation française actuelle.  

 

En ce qui concerne l’alcool, une obligation de soins peut être proposée par la Justice en lien avec les Services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP), suite à une suspension ou retrait du permis de conduire (conduite en état d’ivresse).

 

Rappelons que des dépistages routiers sont possibles à tout moment, avec la recherche d’alcool, ainsi que de cannabis, de cocaïne et de crack, d’opiacés et d’amphétamines. Les forces de l’ordre peuvent soumettre le conducteur à un dépistage salivaire ou à un dépistage urinaire des stupéfiants.

 

 

Sources :
-    Drogues, chiffres clés Juin 2019 (OFDT) 
-    Interview du Dr William Lowenstein , psychiatre addictologue, président de SOS Addictions
-    Baromètre santé 2017, Santé Publique France, exploit. OFDT 
-    Site de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies 
-    Usages et vente de crack à Paris Un état des lieux 2012-2017 
-    Site de la Mission Interministérielle de la Lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) 
-    Drogues et conduites addictives, éditions Inpes, mars 2015 
-    Le questionnaire CAST, élaboré par l’OFDT, pour l’usage problématique et la dépendance au cannabis 
-    Les cannabinoïdes de synthèse (site Drogues Info Services)  
-    Alcool, tabac, cannabis… Où en est la consommation des jeunes Français ? 
-    Les niveaux d’usage de cannabis en France en 2020 - Note n° 2021-6, novembre 2021  

 

Auteur : ARVERS Philippe (Dr - Médecin addictologue) 

 

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