Exposition solo au M Vincent Geyskens
Natures mortes
Geyskens examine sans relâche le sens possible de l'art pictural à notre époque, en se tournant également vers le passé et les pratiques d'artistes plus anciens. Au cours de l'année écoulée, il s'est consacré aux natures mortes. En teintes sobres, il peint sur fond blanc des compositions associant des bouteilles, un pain, un crâne, des gobelets… Les objets sont reconnaissables, mais schématiques, à la limite de l'abstraction. La superposition des couches de peinture rend ces natures mortes tangibles d'une certaine façon.
Affinité inattendue avec Alfred Delaunois
En préparant son exposition, Vincent Geyskens s'est aussi plongé dans la collection historique du M. Dans les tableaux et dessins d'Alfred Delaunois, il a découvert des correspondances avec ses propres œuvres, surtout les dessins paysagers récents réalisés lors de ses promenades. Il se sent des affinités avec la manière de peindre relativement brute de Delaunois et son usage de la matière et des textures.
Alfred Delaunois (1877-1941) était né à Bruxelles, mais a vécu la majeure partie de sa vie à Louvain. Il y est entré en contact avec le sculpteur et peintre Constantin Meunier (1831-1905), dont l'influence sur son travail a été grande.
Delaunois était un peintre apprécié. Professeur et directeur de l'Académie des Beaux-Arts de la ville, il jouissait d'une renommée internationale. Ses œuvres évoquaient souvent une atmosphère de silence et de contemplation.
Nouvelle monographie sur Vincent Geyskens
Le M et Mercatorfonds publient à l'occasion de l'exposition solo de Geyskens une monographie consacrée à l'artiste, abondamment illustrée, comprenant des textes de, entre autres, le critique d'art Dominic Van den Boogerd et la conservatrice du M Eva Wittocx. Conception graphique : Kim Beirnaert.
La maison d'édition Het balanseer publie ce printemps un nouveau poème de Geyskens, « Het Geslacht van de Paling ».