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Sur deux X. Festulolium récoltés dans le Sud-Ouest.

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SUR DEUX x FESTULOLIUM RÉCOLTÉS DANS LE SUD-OUEST

Par Mlle Aimée Camus.

Des hybrides issus du croisement des genres Festuca et Lolium ont été trouvés, dans les Deux-Sèvres, par M. Contré. Ces hybrides sont: le X Fes-tulolium adscendens Asch. et Gr. (Festuca pratensis X Lolium per enne) et le X Festulolium Braunii A. Camus (Festuca elatior X Lolium italicum).

X Festulolium adscendens Asch. et Gr., Syn. Mitt. Fl., II, p. 768 (1902). — Festuca loliacea Curtis, Fl. Lond., VI, t. 9 (1791) ; Husnot, Gram., p. 66 ; Saint-Yves in Bull. Jard. princ. LI. R. S. S., XXVIII, p. 594 (1929) ; non Hudson (1762) (1). — Festuca adscendens Retz., Prodr. Fl. Scand., éd. I, n° 134 (1795). — Poa loliacea Koehler, Descr. Gram., p. 207 (1802). — -Festuca elatior X Lolium per enne Asch., FI. Brand., I, p. 877 (1864) ; Hackel, Monogr., p. 161 (1882). — Festuca pratensis X Lolium perenne Asch. et Gr.,1.c., p. 767 (1902). X F estucolohum Betzn CtUetrot, PI. h� brides, I, p. 32 (1927). — X Festulolium loliaceum Fournier, Quatre fl., p. 81 (1935),

Cet hybride avait été signalé en France, en Normandie, aux environs de Paris et surtout dans l'Est. Il a été récolté, le 25 mai 1945, à Paizay-le-Tort (Deux-Sèvres), dans les prairies humides de la Folie, sur la rive gauche de la Barlande.

Dans les hybrides des Deux-Sèvres, l'inflorescence est simple, spiciforme, presque comme dans le genre Lolium, les épillets latéraux subsessiles sont munis de deux glumes stériles, comme dans le genre Festuca, la glume inférieure est adossée au rachis et plus courte que la supérieure" (externe (2), la glume fertile (glumelle inférieure) est ordinairement mutique. La glume inférieure est assez largement scarieuse.

C'est la forme la plus répandue.

M. Contré a aussi trouvé aux environs de Paizay-le-Tort, sur la rive gauche de la Berlande, un échantillon à inflorescence tendant à se ramifier à la base, un rameau naissant souvent à l'aisselle d'un épillet, et à Mazières-sur-Baronne, entre Charzay et le Puy (Deux-Sèvres), le X Festulolium adscendens à inflorescence subspiciforme, les épillets inférieurs ayant un pédicelle de 3 à 4 millimètres.

Cet hybride à inflorescence rameuse correspond au perpratensis du Dr Guétrot, la forme à inflorescence simple étant le perloliacea, mais cette distinction entre ces deux formes est sans valeur, puisque nous avons signalé M. A. de Cugnac et moi (1), l'existence, sur la même touffe, d'inflorescence spiciforme et de panicule dans X Festulolium Colini obtenu expérimentale¬ ment par croisement du Lolium temulentum et' du Festuca pratensis.

Dans les échantillons de M. Contré certaines inflorescences portent des épis rapprochés par 3-4 en faux-verticilles et les épillets latéraux ont souvent deux glumes, la glume fertile (glumelle inférieure) est ordinairement mutique. Le pollen examiné par M. Charrier présentait 90 à 95 % de grains impar¬ faits, avortés.

(1) La plante appelée Festuca loliacea , pat Hudson est le Glyceria fluilans R. Be.

(2) A. Camus. — La glume des épillets latéraux dans le genre Lolium et les glumes dans les hybrides Festulolium in Bull. Mus. Paris (1943), p. 237.

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