Pierre Blayau : "Je déteste la technologie du four à micro-ondes"
Pierre Blayau, directeur général de SNCF Geodis et président du conseil de surveillance d’Areva, répond à notre questionnaire.
L'Usine Nouvelle - Votre dernière visite d’usine ?
Pierre Blayau - L’entrepôt dédié aux flux des produits Mattel à Fos-sur-Mer, dont nous assurons la logistique et la distribution pour l’Europe du Sud. Cet entrepôt modèle de 42 000 m2 réceptionne 3 000 conteneurs maritimes par an en provenance d’Asie et gère 1 800 références du premier fabricant mondial de jouets.
Votre premier geste, le matin, en arrivant au bureau ?
Je finis de lire la presse et commence ma première réunion de manière très ponctuelle par respect pour les autres.
Dans votre journée de travail, la tâche la plus agréable ?
Parler avec des collaborateurs de sujets opérationnels riches d’expérience, qui alimentent ma propre réflexion.
Votre concurrent le plus estimable ?
Norbert Dentressangle.
Votre qualité numéro un ?
La ténacité, car la stratégie d’un groupe s’inscrit toujours dans la durée
Celle que vous recherchez chez les autres ?
La franchise, elle est la base de toute relation constructive.
Votre pire cauchemar professionnel ?
L’irruption du groupe Elfi dans le capital de Moulinex. Il a ruiné notre projet industriel puis mis, après mon départ, l’entreprise à terre.
Votre meilleur souvenir ?
Pont-à-Mousson, qui m’a fait aimer l’industrie.
La technologie qui vous fascine ?
Internet, qui a irréversiblement changé nos modes de vie.
Celle que vous détestez ?
Le four à micro-ondes.
L’autre métier que vous auriez aimé exercer ?
Journaliste sportif.
Un inventeur, un patron ou un scientifique pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Michelin, la famille. Malgré ses difficultés aujourd’hui, c’est un fleuron de l’industrie française.
Le dernier livre que vous avez lu ?
"Corps et âme", de Frank Conroy, un roman américain sur la naissance d’un virtuose orphelin.
Pour votre pot de départ, la phrase que vous aimeriez entendre ?
Merci de nous avoir aidés.
Propos recueillis par Olivier Cognasse