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Cas clinique hyperthyroïdie numéro 1<br />

Séverine, 28 ans, est coiffeuse. Elle a un fils de 6 ans et un autre de 6<br />

mois. Elle fume un demi-paquet de cigarettes par jour et prend une<br />

contraception par ADEPAL.<br />

Antécédents : -Vitiligo<br />

-Coliques néphrétiques il y a trois ans.<br />

Depuis un mois, elle a maigri de 6 kg, elle tremble, elle a toujours chaud,<br />

son mari la trouve insupportable au point qu'il a renoué avec son<br />

ancienne maîtresse, son travail l'épuise, elle a un larmoiement, des<br />

picotements oculaires et une diplopie dans le regard vers le haut. Elle a<br />

présenté récemment une urticaire.


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 1 (suite)<br />

)<br />

A l'examen clinique, le coeur est rapide à 130/mn, la TA à 14/8. On a un tremblement,<br />

une hyperréflexie, un gros goitre soufflant bilatéral. L'examen ophtalmologique note un<br />

important oedème palpébral, une exophtalmie mesurée à 30 mm à droite et 25 mm à<br />

gauche (N inf à 23), un regard vers le haut difficile et douloureux, une hypertonie<br />

oculaire à 24 mmHg (N inf à 20), une diminution de l'acuité visuelle à 4/10 à droite et<br />

7/10 à gauche après correction, l'absence d'atteinte cornéenne.<br />

Biologie : NF : Hb = 15.1 g ; Ht = 46% ; CCMH = 33% ; GR = 6.05 M/mm3 ; VGM =<br />

77<br />

Leucocytes = 4500 neutros = 1400 lymphos = 2400 monos = 600 éosinos = 100<br />

Transaminases SGPT = 93 U/l (N inf à 40)<br />

Transaminases SGOT = 34 U/l (N inf à 40)<br />

T4 libre = 89 pg/ml (6.5-20) TSHus inf à 0.02 mU/l<br />

Anticorps anti-récepteur de la TSH = 47 U/l (N inf à 1)


Suite cc hyperthyroïdie numéro 1<br />

• 1 – Quel diagnostic étiologique vous paraît le plus probable pour<br />

l'hyperthyroïdie ?<br />

• 2 – Quel examen complémentaire demandez-vous pour le confirmer ?<br />

• 3 – Que pensez-vous du VGM à 77, des neutros à 1400 et des<br />

transaminases élevées ?<br />

• 4 – Que dites-vous à la patiente au sujet de sa contraception ?<br />

• 5 – Quels facteurs favorisants voyez-vous à cette poussée<br />

d'hyperthyroïdie ?<br />

• 6 – Que pensez-vous de l'urticaire ?<br />

• 7 – Quel(s) traitement(s) estimez-vous envisageable(s) dans l'immédiat<br />

A-Carbimazole<br />

• B-Lugol C-bêta-bloquant D-Chirurgie E-Iode radioactif


Réponses cc hyperthyroïdie No 1<br />

1- Maladie de BASEDOW<br />

2- Aucun<br />

3- Conséquences probables de l'hyperthyroïdie à ne pas explorer dans<br />

l'immédiat.<br />

4- Bien la continuer.<br />

5- Sexe féminin, tabagisme, contexte auto-immun (vitiligo),<br />

accouchement récent.<br />

6- allergie possible (coiffeuse) mais aussi signe rare de<br />

l'hyperthyroïdie.<br />

7- A B C


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 1 (suite)<br />

• 8 – Vous prescrivez du carbimazole : posologie et surveillance ?<br />

• 9 – Concernant l'ophtalmopathie, on peut envisager dans l'immédiat:<br />

A-Surélever la tête du lit D-Corticothérapie<br />

B-Arrêt du tabac<br />

E-Radiothérapie orbitaire<br />

C-Collyre type larmes artificielles F-Chirurgie de décompression<br />

• Après deux mois de carbimazole à 60 mg/j, la TSHus est normalisée à<br />

2.64 mU/l et la patiente va bien. Il persiste un volumineux goitre<br />

soufflant prédominant à droite. L'ophtalmopathie est en nette<br />

amélioration avec retour à une acuité visuelle normale des deux côtés.


Suite <strong>cas</strong> clinique hyperthyroïdie numéro 1<br />

• 10 – Que peut-on envisager pour le carbimazole ? (plusieurs réponses<br />

possibles éventuellement) :<br />

• A-Arrêter le traitements<br />

• B-Diminuer la posologie à 20 mg/j<br />

• C-Laisser la même posologie et ajouter de la L-thyroxine<br />

•<br />

• 11 – Quelle est a priori la meilleure solution pour l'avenir ?<br />

• A-Traitement de 18 mois pour tenter de mettre la maladie en rémission<br />

• B-Iode radioactif<br />

• C-Chirurgie : lobectomie droite<br />

• D-Chirurgie : <strong>thyroïde</strong>ctomie totale


Suite cc hyperthyroïdie numéro 1<br />

• Séverine vous amène sa mère Blandine, 62 ans, qui présente des accès<br />

de palpitations pendant lesquels elle a l'impression d'une irrégularité<br />

cardiaque. A l'examen clinique, le coeur est régulier à 72/mn sans<br />

aucun médicament. On palpe un nodule thyroïdien gauche.<br />

• L'échographie confirme un nodule lobaire gauche isolé de 2.5 cm de<br />

diamètre, hypoéchogène et hypervascularisé.<br />

• Biologie : T4 libre = 19.5 pg/ml (6.5-20)<br />

• TSHus inf à 0.02 mU/l<br />

• Anticorps anti-thyroperoxydase = 192 U/l (N inf à 60)<br />

• Anticorps anti-récepteur de la TSH négatifs<br />

• Scintigraphie : nodule gauche hyperfixant avec quasi-extinction du<br />

reste du parenchyme<br />


Suite <strong>cas</strong> clinique hyperthyroïdie numéro 1<br />

• 14-Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?<br />

A-Blandine a une maladie de BASEDOW à anticorps anti-R-TSH<br />

négatifs, associée à un nodule froid.<br />

B-Blandine a un adénome toxique.<br />

C-Le mécanisme de l’hyperthyroïdie de Blandine est le même que celui<br />

de sa fille, ce dont témoigne la positivité des anticorps antithyroperoxydase.<br />

D-Avec une lobectomie thyroïdienne gauche, la patiente est quasiment<br />

assurée de ne pas avoir à prendre de traitement par L-thyroxine en<br />

post-opératoire.<br />

E-L’iode radioactif est un excellent traitement de l’adénome toxique où il<br />

est souvent plus efficace que dans la maladie de BASEDOW.


Réponses cc hyperthyroïdie No 1<br />

• 8- Commencer à bonnes doses: 40 à 60 mg/j en surveillant<br />

régulièrement l'hémogramme les deux premiers mois.<br />

• 9- A B C D<br />

• 10- C<br />

• 11- D<br />

• 12- CALCEMIE pour rechercher une hyperparathyroïdie primaire<br />

associée.<br />

• 13- B C D<br />

• 14- B E


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 2<br />

Clément, 32 ans, professeur d'anglais, vous consulte en avril 2007.<br />

Antécédents : -Asthme dans l'enfance<br />

-Coryza saisonnier chez son père.<br />

-Ne prend aucun traitement<br />

Depuis un mois, il présente des cervicalgies basses irradiant vers les<br />

mâchoires et les oreilles: son amie qui est professeur de lettres et qui<br />

connaît tout lui a conseillé d'écouter sa musique rock moins fort et de lire<br />

des poèmes de Lamartine pour se calmer un peu.


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 2 (suite)<br />

Mais depuis deux semaines le tableau s'aggrave malgré le<br />

paracétamol et l'aspirine avec perte de 2 kg et apparition de<br />

pics fébriles à 39°. Clément souffre et dort mal. Un<br />

collègue de travail avec lequel il avait passé plusieurs<br />

heures pour préparer un exposé aurait présenté un tableau<br />

similaire.<br />

L'examen clinique note une <strong>thyroïde</strong> dure et hyperdouloureuse<br />

à la palpation, parsemée de plages<br />

hypoéchogènes à l'emporte-pièce sur l'échographie.<br />

Biologie : Hb = 11.2 g ; VGM = 88 ; Leucos = 8600 ; neutros<br />

= 6200 ; VS = 82 ; CRP = 95 mg/l (normale inf à 6) ;<br />

TSHus inf à 0.02 mU/l ; T4 libre = 22 pg/ml (6.5-20)


Cas clinique hyperthyroïdie no 2 (suite)<br />

1- Lequel de ces diagnostics vous paraît le plus probable : justifiez votre<br />

réponse :<br />

A- Thyroïdite de HASHIMOTO<br />

B- Thyroïdite sub-aiguë de DE QUERVAIN<br />

C- Cancer indifférencié rapidement évolutif.<br />

D- Abcès thyroïdien<br />

2- Le bilan peut être complété par le ou les examens suivants :<br />

A- Scintigraphie thyroïdienne<br />

B- Hémocultures<br />

C- Cytoponction thyroïdienne<br />

D- Scanner cervical


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 2 (suite )<br />

• 3- L’origine de la maladie est :<br />

A- Allergique<br />

B- Auto-immune<br />

C- Toxique<br />

D- Carentielle<br />

• 4- Le traitement recommandé est :<br />

A-Corticothérapie D-Radiothérapie externe<br />

B-Carbimazole E-Chirurgie<br />

C-Iode radioactif


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 2 (suite et fin)<br />

• 5- Deux mois plus tard, Clément va bien et la TSHus est<br />

un peu haute à 6.36 mU/l. Que proposez-vous ?<br />

• A-L-thyroxine C-Refaire une scintigraphie<br />

• B-Carbimazole D-Abstention et TSHus deux<br />

• mois plus tard<br />

•<br />

• 6- Trois mois plus tard, la TSHus est à 12.47 mU/l. Lequel<br />

ou lesquels de ces examens sont intéressants ?<br />

• A-Sérologie virale C-Thyroglobuline<br />

• B-Calcitonine D-Anticorps anti-TPO


Réponses <strong>cas</strong> clinique hyperthyroïdie No 2<br />

1B 2A 3A 4A 5C 6D


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 3<br />

Virginie, 23 ans, a un antécédent de maladie de HODGKIN traitée entre 17 et 19 ans<br />

par de lourds traitements radio-chimiothérapiques ayant entraîné des variations<br />

pondérales qui l'ont perturbée et fatiguée. Bilan hématologique récent rassurant.<br />

Sa soeur qui a eu une maladie de BASEDOW vous l'amène car Virginie présente des<br />

signes qu'elle-même a bien connus : perte récente de 3 kg, nervosité, tachycardie, petit<br />

tremblement.<br />

A l'examen, le coeur est un peu rapide à 92/mn. La palpation cervicale est normale avec<br />

une <strong>thyroïde</strong> atrophique et homogène en échographie. Le poids est de 60 kg pour 1m64.<br />

Traitement: - Contraception par ADEPAL<br />

-Oméprazole prescrit pour des brûlures oesophagiennes type RGO<br />

La patiente qui est étudiante en histoire à Clermont-Ferrand reconnaît une fatigue, mais<br />

elle l'attribue à de fréquents voyages à Limoges où son copain est préparateur en<br />

pharmacie.


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 3 (suite)<br />

Biologie : Hb = 11.5 g URINES<br />

VS = 5 Protéinurie négative<br />

Transaminases normales Glycosurie négative<br />

Créatinine normales Na = 102 mM<br />

Na 140 K 3.2 K = 32 mM<br />

T4 libre = 26 pg/ml (6.5-20) Cl = 3 mM<br />

TSHus inf à 0.02 mU/l<br />

1- Quels sont les arguments pour une maladie de BASEDOW ?<br />

2- Les anticorps anti-récepteur de la TSH reviennent négatifs. Quelle autre cause<br />

d'hyperthyroïdie l’histoire clinique peut-elle faire suspecter ?


Cas clin hyperthyroïdie numéro 3 (suite et fin)<br />

3- Quels examens peuvent vous aider à confirmer ce diagnostic ?<br />

A- Scintigraphie<br />

B- Thyroglobuline<br />

C- Scanner cervico-thoracique<br />

D- Scintigraphie osseuse<br />

E- Typage HLA<br />

4- Quelle(s) consultation(s) spécialisée(s) vous semble(nt) indispensable(s) ?<br />

A- Gastro-entérologue<br />

B- Gynécologue<br />

C- Nutritionniste<br />

D- Neurologue<br />

E- Psychiatre<br />

F- Cancérologue


Réponses <strong>cas</strong> clinique hyperthyroïdie No 3<br />

1- Sexe féminin, antécédent familial chez la soeur, radiothérapie<br />

(expose les antigènes)<br />

2- Thyrotoxicose factice (perturbée par les variations pondérales,<br />

RGO et chlorurie basse évoquant<br />

des vomissements subreptices, copain dans le milieu médical)<br />

3- A B<br />

4- E avant tout, voire A et C


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 4<br />

• Mauricette, 76 ans, a des antécédents d’HTA. Elle a fait un<br />

infarctus antérieur assez étendu deux ans auparavant.<br />

• Elle consulte son cardiologue pour une AC/FA<br />

cliniquement gênante à 120/mn. En échographie, la<br />

fraction d’éjection est de 35%. Un traitement par<br />

PREVISCAN et CORDARONE est institué (prend aussi<br />

TRIATEC et LASILIX).<br />

• L’examen cervical ne note ni goitre ni nodule. La TSHus<br />

est à 2.35 mU/l. Les transaminases sont normales.


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 4 (suite)<br />

1 - Une surveillance de la TSHus est justifiée:<br />

• A- Trois mois après le début du traitement par<br />

amiodarone<br />

• B-Tous les six mois pendant la durée du raitement<br />

• C-Tous les six mois pendant les deux premières<br />

années seulement car ensuite il ne survient plus<br />

d’hyperthyroïdie<br />

• D-Six mois après l’arrêt d’un traitement par<br />

amiodarone


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 4 (suite)<br />

• La patiente prend de l’amiodarone depuis 18 mois. Depuis trois mois,<br />

elle est fatiguée, a perdu 4 kg, est anorexique. A l’examen, AC/FA à<br />

80/mn comme un an auparavant.<br />

• Biologie : TSHus inf à 0.02 mU/l T4 libre = 56 pg/ml (8-20)<br />

• 2 - On peut proposer:<br />

A-Arrêt de l’amiodarone impérativement<br />

B-Carbimazole à petites doses<br />

C-LUGOL à 1%<br />

D-Iode radioactif<br />

E-Perchlorate de potassium


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 4 (suite)<br />

• 3 - A propos du traitement par perchlorate :<br />

A-La surveillance de l’hémogramme est<br />

impératif<br />

B-Le traitement ne doit normalement pas<br />

dépasser trois mois<br />

C-Surveiller le TP/INR de près sous AVK<br />

D-Des troubles digestifs sont possibles


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 4 (suite)<br />

• Après deux mois de perchlorate, médiocrement toléré sur<br />

le plan digestif, la patiente a encore perdu 3 kg, est de plus<br />

en plus fatiguée et le bilan biologique montre :<br />

TSHus inf à 0.02 mU/l T4 libre = 70 pg/ml (8-20)<br />

4 - Les attitudes suivantes sont possibles :<br />

A-Traitement par lithium qui est anti-thyroïdien<br />

B-Corticothérapie<br />

C-Thyroïdectomie de sauvetage


Cas clinique hyperthyroïdie numéro 4 (suite et fin)<br />

5 - Après 4 mois de corticothérapie, la<br />

patiente va bien. La TSHus est à 13.2 mU/l.<br />

On peut conseiller :<br />

• A-Abstention thérapeutique<br />

• B-L-thyroxine à petites doses<br />

• C-Reprise amiodarone possible


Réponses cc hyperthyroïdie No 4<br />

• 1 - A B D<br />

• 2 - A E<br />

• 3 - A B C D<br />

• 4 - B C<br />

• 5 - A


Cas clinique goitre<br />

• Christine, 38 ans, est secrétaire à Clermont-Ferrand et a toujours vécu<br />

en Auvergne. Elle est mariée à un technicien travaillant dans une<br />

centrale nucléaire.<br />

• Mode de vie : elle fume un demi-paquet de cigarettes par jour. Elle est<br />

passionnée de chorale. Elle aime la cuisine exotique et consomme<br />

notamment beaucoup de manioc.<br />

• Elle a eu trois enfants à 24, 28 et 30 ans, les deux derniers ayant<br />

nécessité de lourds protocoles de stimulation ovarienne (polykystose<br />

ovarienne ont dit les gynécologues). Contraception: son mari prend<br />

irrégulièrement des préservatifs (risque de grossesse quasiment nul lui<br />

a dit sa gynécologue après les lourds traitements de procréation<br />

médicalement assistée).


Cas clinique goitre (suite)<br />

• Elle vous consulte en avril 2007 car le médecin du travail lui a parlé de<br />

goitre.<br />

• Palpation : <strong>thyroïde</strong> légèrement augmentée de volume et rénitente.<br />

• Echographie : <strong>thyroïde</strong> homogène de 30 cc sans nodule ni adénopathie<br />

visible. Nette hypoéchogénicité globale. Le radiologue conseille une<br />

scintigraphie.<br />

• Scintigraphie : fixation homogène sans défect fixatoire visible.<br />

• Biologie : TSHus = 3.3 mU/l (O.3-3.8) ; T4 libre = 14.2 pg/ml<br />

(6.5-20) ; Anticorps anti-thyroperoxydase = 256 U/l (N inf à 60) ;<br />

Anticorps anti-thyroglobuline négatifs.


Cas clinique goitre (suite)<br />

•<br />

• 1 – Recensez les facteurs goitrigènes chez cette patiente.<br />

• 2 – Parmi les examens complémentaires pratiqués, quels sont ceux qui<br />

vous paraissent inutiles ?<br />

• 3 – Parmi les traitements suivants, lequel ou lesquels peuvent se<br />

discuter ? A- CHIRURGIE<br />

• B- IODE RADIOACTIF C- L-THYROXINE<br />

• 4 – Vous décidez d'un traitement par L-thyroxine. Quel va être<br />

l'objectif de ce traitement concernant<br />

• le chiffre de TSHus ?<br />

• 5 – Quels sont les éléments de surveillance <strong>cliniques</strong> et para<strong>cliniques</strong><br />

?


Cas clinique goitre (suite)<br />

• En mai 2009, vous reconsultez la patiente que vous n'aviez pas vu depuis deux<br />

ans. Durant cette période, elle avait interrompu de façon intempestive son<br />

traitement thyroxinique et un confrère l'avait retrouvé avec une TSHus à 27<br />

mU/l. Actuellement, avec 125 mcg/j de LEVOTHYROX, la TSHus est à 0.32<br />

mU/l.<br />

• Vous avez l'impression d'une anomalie palpatoire. L'échographie confirme un<br />

nodule basi-lobaire gauche de 1.5 cm de diamètre, hyperéchogène, bien limité,<br />

avec petite vascularisation périphérique, sans microcalcification ni adénopathie<br />

associée, pour lequel le radiologue vous conseille une scintigraphie.<br />

• 6 – Quels facteurs peut-on incriminer dans l'apparition de ce nodule ?<br />

• 7 – Que pensez-vous du conseil du radiologue de pratiquer une scintigraphie ?<br />

• 8 – Quel examen complémentaire vous paraît plus logique ?<br />

• 9 – Discutez avantages et inconvénients de la chirurgie pour ce nodule ?


Cas clinique goitre (suite et fin)<br />

• En juin 2011, vous n'avez pas revu la patiente depuis deux ans. Durant cette<br />

période, un de ses cousins chirurgien lui a fait peur et lui a expliqué que vous<br />

étiez complètement fou de ne pas l'avoir fait opérer. Il l'a promptement dirigée<br />

vers un de ses amis surnommé le Docteur ATTILA (car là où son bistouri<br />

passe dit-on, les nerfs récurrents ne repoussent pas) qui a pratiqué une<br />

<strong>thyroïde</strong>ctomie totale (nodule bénin en histologie).<br />

• Depuis, la patiente prend toujours 125 mcg/j de LEVOTHYROX avec TSHus<br />

stable autour de 1.5 mU/l, mais elle a dû abandonner la chorale car elle n'arrive<br />

plus à forcer sa voix: le chirurgien est pourtant formel: l'examen ORL est<br />

normal et les cordes vocales bougent parfaitement.<br />

• Vous demandez une biologie : TSHus = 26 mU/l. Vous la disputez en lui<br />

reprochant une nouvelle inobservance thérapeutique, mais elle fond en larmes<br />

en jurant qu'elle prend bien LEVOTHYROX<br />

• 10 – Quelle hypothèse faites-vous pour la dysphonie ?<br />

• 11 – Que recherchez-vous comme cause concernant l'hypothyroïdie ?


Réponses cc goitre<br />

1- sexe féminin, antécédents familiaux, originaire d'une région à goitre endémique,<br />

grossesses voire<br />

stimulations ovariennes, tabagisme, manioc, thyroïdite auto-immune.<br />

2- T4 libre, anticorps anti-thyroglobuline, scintigraphie.<br />

3- C<br />

4- Idéalement obtenir une TSHus « freinée » entre 0.10 et 0.50 mU/l.<br />

5- tolérance cardio-vasculaire, TSHus, échographie.<br />

6- Facteurs goitrigènes cités auxquels s'ajoute l'hyperstimulation thyréotrope<br />

consécutive à l'arrêt intempestif de la L-thyroxine.


Réponses cc goitre (suite)<br />

7- Illogique : la scintigraphie sera de mauvaise qualité avec la TSHus<br />

freinée qui gênera la fixation<br />

du traceur et de plus, dans un contexte d'hypothyroïdie, un nodule est<br />

presque forcément froid.<br />

8- Cytoponction du nodule.<br />

9- Avantages : évite une surveillance prolongée du nodule et élimine<br />

formellement un cancer.<br />

Inconvénients : intervention et ses risques locaux ; même avec une<br />

<strong>thyroïde</strong>ctomie partielle, la patiente continuera la L-thyroxine car il<br />

existe une hypothyroïdie.


Réponses cc goitre (suite et fin)<br />

10- Atteinte de la branche externe du nerf laryngé supérieur qui innerve<br />

le muscle crico-thyroïdien<br />

mettant en tension le bord libre de la corde vocale. A noter que le passage<br />

récent en hypothyroïdie<br />

peut avoir accentué la dysphonie.<br />

11- une grossesse, ce qui augmente les besoins en L-thyroxine (à noter<br />

que dans la polykystose<br />

ovarienne, la fertilité peut augmenter avec l'âge)


Cas clinique hypothyroïdie<br />

• Ernestine à 73 ans.<br />

• Antécédents : -N'a jamais fumé et TA toujours normale<br />

• -Pèse 43 kg pour 1m62<br />

• -Cancer du sein gauche opéré il y a 15 ans avec radiothérapie et<br />

chimiothérapie.<br />

• -Prothèse de hanche droite posée il y a 4 ans.<br />

• -Infarctus il y a deux ans avec persistance d'une fonction VG<br />

modérément altérée<br />

• (fraction d'éjection à 30%). Il y a six mois, le cardiologue a institué un<br />

traitement<br />

• par amiodarone en raison d'une extrasystolie gênante.


Cas clinique hypothyroïdie (suite)<br />

• Traitement : -Enalapril : 5 mg/j<br />

• -Aspirine : 75 mg/j.<br />

• -Bisoprolol : 5 mg/j<br />

• -Amiodarone : 200 mg/j, 5j/7.<br />

• -Simvastatine : 40 mg/j prescrite il y a deux mois par le<br />

cardiologue du fait d'un<br />

• cholestérol total à 2g60 avec LDL-cholestérol à 1g90 et<br />

triglycérides à 1g<br />

• Alors que six mois avant le cholestérol total était à 1g35)


Cas clinique hypothyroïdie (suite)<br />

• Depuis un mois, la patiente est fatiguée et ralentie. Elle est frileuse. Sa fille la trouve<br />

déprimée. Elle a des douleurs musculaires de plus en plus intenses. A l'examen clinique,<br />

la TA est à 10/6, le coeur à 56/mn, la palpation cervicale normale.<br />

• Biologie : hémoglobine = 11.2 g/100ml ; VGM = 97<br />

• Ferritine = 69 mcg/l VS et CRP normales<br />

• Créatinine = 6 mg/l ; Na = 128 ; K= 4.4 ; glycémie à jeun = 0g92<br />

• Transaminases SGOT = 233 U/l (N inf à 40)<br />

• SGPT = 42 U/l (N inf à 40)<br />

• CPK = 2420 U/l (N inf à 180)<br />

• TSHus = 83 mU/l (0.3-3.8)<br />

• Anticorps anti-thyroperoxydase = 123 U/l (N inf à 60)<br />

• En relisant le dossier, vous notez que la TSHus six mois auparavant était à 6.4 mU/l et<br />

le dosage n'avait plus été refait depuis.


Cas clinique hypothyroïdie (suite)<br />

• 1 - Quelle(s) cause(s) possible(s) évoquez-vous pour<br />

l'hypothyroïdie ?<br />

• 2 - Quelles conséquences délétères a pu avoir la<br />

radiothérapie pour cancer du sein ?<br />

• 3 - Comment expliquez-vous l'anémie et l'hyponatrémie ?<br />

• 4 - Quelle est la mesure thérapeutique la plus urgente ?<br />

• 5 - Comment procédez-vous pour la substitution<br />

thyroxinique ?


Réponses cc hypothyroïdie<br />

1- Hypothyroïdie auto-immune aggravée par la surcharge iodée cordaronique.<br />

2- Cardiopathie radique (effet plus improbable des rayons sur la <strong>thyroïde</strong>)<br />

3- Elles sont probablement consécutives à l'hypothyroïdie qui ralentit l'activité<br />

médullaire (d'où l’anémie)<br />

et favorise un SIADH (d'où l'hyponatrémie).<br />

4- Interrompre la simvastatine.<br />

5- Très prudemment (coronarienne) : commencer avec 5 à 12.5 mcg/j de L-thyroxine et<br />

majorer lentement la posologie sous surveillance clinique voire ECG


Cas clinique hypothyroïdie (suite et fin)<br />

• 6 - Que demandez-vous au cardiologue qui a institué l'amiodarone ?<br />

• 7 - Indépendamment du contexte endocrinien, le choix de la<br />

simvastatine comme statine vous paraissait-il judicieux ?<br />

• 8 - Six mois plus tard, la TSHus est à 8.2 mU/l avec 75 mcg/j de L-<br />

thyroxine. Qu'en pensez-vous ?<br />

• 9 - Un an après, on suspecte un saignement digestif sous aspirine:<br />

l'hémoglobine a diminué à 8.7 g/100ml<br />

• le VGM est à 80, mais la ferritine est curieusement normale à 66 mcg/<br />

l malgré une<br />

• absence de syndrome inflammatoire (VS et CRP normales) alors que le<br />

coefficient de saturation est bas à 9% (normale de 20 à 40) :<br />

• quelle explication peut-on suggérer à l'origine de cette<br />

discordance entre les deux paramètres du bilan martial ?


Réponses cc hypothyroïdie (suite)<br />

6- Peut-on diminuer la posologie de l'amiodarone ? (mais pas l'interrompre<br />

d'autant que la fonction cardiaque altérée limite le choix des anti-arythmiques)<br />

7- Non, car le métabolisme de la simvastatine sera ralentie par l'amiodarone<br />

(inhibiteur enzymatique). La pravastatine serait un meilleur choix.<br />

8- C'est satisfaisant .<br />

9- La L-thyroxine induit la synthèse hépatique de la ferritine qui n'est alors plus<br />

le reflet des stocks martiaux de l’organisme. Par contre : CSS fiable.


Cas clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse no 1<br />

• Irène, 28 ans, vous consulte le 23/03/07 car elle souhaite se renseigner<br />

avant d'envisager une première grossesse.<br />

• En effet, elle a subi en 1997 une <strong>thyroïde</strong>ctomie totale pour une<br />

maladie de BASEDOW . Elle est substituée par LEVOTHYROX 125<br />

mcg et la TSHus récente est à 0.32 mU/l.<br />

•<br />

• 1- Que pensez-vous du taux de TSHus ?<br />

• A- Il est correct<br />

• B- Il est trop bas pour envisager une grossesse<br />

• C- La posologie du LEVOTHYROX doit être diminuée<br />

• D- La posologie duLEVOTHYROX doit être augmentée


Cas clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse no 1 (suite)<br />

• 2- Le 23/06/07, la patiente vous consulte parce qu'elle est enceinte de 3<br />

semaines environ.<br />

• Que faites-vous concernant le LEVOTHYROX ? (la TSHus est à 3.2 mU/l)<br />

• A- Même posologie<br />

• B- Majoration de la posologie<br />

• C- Diminution de la posologie<br />

•<br />

• 3- Un mois plus tard, la TSHus est à 3.7 mU/l. Que faites-vous avec le<br />

LEVOTHYROX ?<br />

• A- Même posologie<br />

• B- Majoration de la posologie<br />

• C- Diminution de la posologie


Cas clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse no 1 (suite)<br />

• 4- Lequel ou lesquels de ces dosages immunologiques<br />

devront être pratiqués au 1er trimestre ?<br />

A- Anticorps anti-récepteur de la TSH<br />

B- Anticorps anti-thyroperoxydase<br />

C- Anticorps anti-thyroglobuline<br />

D- Aucun de ces dosages<br />

• 5- Le dosage en question revient fortement positif : que<br />

devra rechercher l'échographie foetale ?


Réponses <strong>cas</strong> clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse no 1<br />

1A 2B 3B 4A<br />

5 - Des signes d’hyperthyroïdie fœtale :<br />

Tachycardie<br />

Avance de l’âge osseux<br />

Goitre


Cas clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse numéro 1 (suite)<br />

• 6- Du FER est prescrit pour une anémie carentielle. Peut-on craindre une<br />

interaction ?<br />

• A- Le fer peut inhiber l'absorption intestinale de la L-thyroxine , donc le<br />

prendre au moins 4 heures après le LEVOTHYROX<br />

• B- La L-thyroxine augmente la toxicité cardiaque du fer<br />

• C- Le fer potentialise l'action de la L-thyroxine<br />

• D- la L-thyroxine diminue la ferritinémie<br />

•<br />

• 7- Après l'accouchement, que faire pour la posologie du LEVOTHYROX ?<br />

• A- Revenir immédiatement à la posologie avant grossesse<br />

• B- Laisser encore la posologie-grossesse pendant trois mois<br />

• C- Diminuer progressivement la posologie de la L-thyroxine


Réponses cc <strong>thyroïde</strong> et grossesse No 1<br />

6 A 7 A


Cas clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse numéro 2<br />

• Claire, 32 ans, a accouché de son premier enfant il y a trois<br />

mois. Elle prend une contraception par TRINORDIOL.<br />

• Famille: sa mère est traitée pour une thyroïdite de<br />

HASHIMOTO.<br />

• Devant une fatigue fluctuante, un bilan biologique est<br />

demandé malgré un examen général et une palpation de<br />

l'aire thyroïdienne sans anomalie.<br />

• La TSHus est inférieure à 0.02 mU/l et la T4 libre est à 22<br />

pg/ml (6.5-20).


Cas clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse numéro 2 (suite)<br />

• 1- Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?<br />

A- Maladie de BASEDOW<br />

B- Thyroïdite du post-partum<br />

C- Anomalies biologiques consécutives à une dépression du post-partum<br />

D- Thyroïdite sub-aiguë de DE QUERVAIN<br />

• 2- Lequel ou lesquels de ces éléments peuvent vous aider à faire le diagnostic<br />

différentiel ?<br />

A- Scintigraphie<br />

B- Anticorps anti-thyroperoxydase<br />

C- Anticorps anti-récepteur de la TSH<br />

D- Anticorps anti-thyroglobuline<br />

E- Iodurie des 24 heures


Cas clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse numéro 2 (suite et fin)<br />

• 3- Deux mois plus tard, la TSHus est remontée spontanément à 32 mU/<br />

l. Un traitement par L-thyroxine est institué :<br />

A- Ce traitement est toujours définitif<br />

B- Une tentative de sevrage peut être faite après 1 à 2 ans de traitement<br />

C- Une récidive est possible lors des grossesses ultérieures<br />

• 4- L'origine de la thyroïdite du post-partum est :<br />

A- Infectieuse<br />

B- Carentielle<br />

C- Toxique<br />

D- Auto-immune (rebond immunitaire)


Réponses cc <strong>thyroïde</strong> et grossesse No 2<br />

1- A B<br />

2- A C<br />

3- B C<br />

4- D


Cas clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse numéro 3<br />

• Céline, 32 ans, est enceinte de 2 mois.<br />

• Elle n’a pas d’antécédent personnel ni familial de<br />

maladie thyroïdienne<br />

• Céline présente des nausées et des vomissements<br />

assez rebelles. La palpation cervicale ne note ni<br />

goitre ni nodule.<br />

• Bilan thyroïdien : T4 libre = 19 pg/ml (6.5-20)<br />

TSHus = 0.04 mU/l


Cas clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse numéro 3 (suite)<br />

• 1- Quelles propositions sont vraies ?<br />

A- Une hyperthyroïdie gestationnelle transitoire (HGT) est l’hypothèse la plus<br />

probable<br />

B- Une maladie de BASEDOW n’est pas totalement exclue mais moins probable<br />

C- Une hospitalisation d’urgence est nécessaire<br />

D- Une IVG doit se discuter<br />

2- Quel traitement endocrinologique conseillez-vous ?<br />

A- Anti-thyroïdien de synthèse<br />

B- LUGOL<br />

C- Iode radioactif<br />

D- Abstention et bilan thyroïdien un mois après


Cas clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse numéro 3 (suite)<br />

3- Un mois après, le bilan est normalisé avec une<br />

TSHus à 1.12 mU/l :<br />

A- Il y a un risque de récidive pendant la grossesse<br />

B- Il y a un risque de récidive en post-partum<br />

C- Il y a un risque augmenté de diabète gestationnel<br />

D- Il faut rassurer la patiente et son gynécologue


Réponses cc <strong>thyroïde</strong> et grossesse No 3<br />

1 - AB<br />

2 - D<br />

3 - D


Physiopathologie de l’HGT<br />

• ESTROGENES ?<br />

• TSHus<br />

• HCG ? ?<br />

• VOMISSEMENTS<br />

• T4 LIBRE ? ?


HCG<br />

ESTROGENES<br />

T4 LIBRE<br />

VOMISSEMENTS<br />

TSHus


Cas clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse numéro 4<br />

Brigitte, 24 ans, a été opérée avec succès d'un microadénome à<br />

prolactine.<br />

Elle va très bien. Elle prend une contraception par<br />

TRINORDIOL depuis l'opération.<br />

Trois mois après l'intervention, elle est réhospitalisée en<br />

CHRU pour bilan systématique et l'attaché en endocrinologie<br />

du service de neurochirurgie vous écrit :


Cas clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse numéro 4 (suite)<br />

Cher confrère,<br />

Nous avons reçu votre patiente Melle Brigitte X... , 24 ans, pour bilan<br />

systématique trois mois après l'exérèse chirurgicale d'un<br />

microprolactinome.<br />

La prolactine est à 12 mcg/l. La cortisolémie à 8 heures est à 844 nM<br />

(150-600). La T4 libre est à 13 pg/ml (6.5-20). La TSHus est à 4.32 mU/l<br />

(0.3-3.8). La FSH est à 0.2 et la LH à 0.2 U/l. Le 17bêta-estradiol est à<br />

20 pg/ml.<br />

En conclusion, élévation inexpliquée de la cortisolémie. A noter aussi un<br />

freinage gonadotrope (FSH et LH basses).<br />

Bien confraternellement


Cas clinique <strong>thyroïde</strong> et grossesse numéro 4 (suite et fin)<br />

Parmi les hypothèses suivantes, laquelle ou lesquelles vous paraissent les plus<br />

plausibles :<br />

A- L'endocrinologue qui a écrit cette lettre avait peut-être mal récupéré de la fête qu'il<br />

avait fait la veille.<br />

B- Il n'y a pas de quoi s'inquiéter.<br />

C- La patiente était peut-être enceinte au moment où a été pratiqué le bilan.<br />

D- Il est prudent de rechercher un hypercorticisme et une hyperthyroïdie d'origine<br />

centrale bien qu’il n’y ait aucun signe clinique.<br />

E- Il vaut mieux réhospitaliser rapidement la patiente.


Réponses cc <strong>thyroïde</strong> et grossesse No 4<br />

Réponses A et B : L'augmentation de la cortisolémie et<br />

la chute de FSH-LH sont banales<br />

sous pilule estro-progestative. Une grossesse<br />

entraînerait une LH élevée<br />

par réaction croisée avec les HCG et aussi un 17bêtaestradiol<br />

élevé.

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