KB Lux : La défense plaide l'acquittement technique. - HIRSCH ...
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<strong>La</strong>Libre.be - Bienvenue sur la Libre Belgique<br />
PROCÈS <strong>KB</strong> LUX<br />
<strong>KB</strong> <strong>Lux</strong>: la défense de Wigny <strong>plaide</strong> <strong>l'acquittement</strong> <strong>technique</strong><br />
BELGA<br />
Mis en ligne le 30/10/2009<br />
- - - - - - - - - - -<br />
L'audience reprendra ce mardi 3 novembre, à partir de 08h45.<br />
Me Michèle Hirsch, l'avocate de l'un des principaux prévenus dans l'affaire <strong>KB</strong>, jugée<br />
actuellement par le tribunal correctionnel de Bruxelles, a plaidé seule vendredi,<br />
jusqu'en début d'après-midi, pour réclamer l'irrecevabilité des poursuites, soit un<br />
acquittement <strong>technique</strong> pour son client. Les avocats de plusieurs autres prévenus<br />
s'inspireront probablement de sa plaidoirie, à partir de mardi matin, pour en arriver au<br />
même constat.<br />
Onze des prévenus ont été des dirigeants ou des cadres importants de la Kredietbank<br />
(devenue <strong>KB</strong>C) ou de sa filiale luxembourgeoise <strong>KB</strong> <strong>Lux</strong> (devenue <strong>KB</strong>L European<br />
Photonews<br />
Private Bankers). Les trois autres prévenus, Lucien Verkest, son épouse et Rita Verstraeten, furent des clients de la <strong>KB</strong>.<br />
Mais aucun d'entre eux ne s'est encore manifesté aux audiences.<br />
Les personnages phares de ce dossier restent Etienne Verwilghen, CEO de <strong>KB</strong>L, Damien Wigny, ex-CEO de <strong>KB</strong> <strong>Lux</strong>,<br />
et Remi Vermeiren qui fut le grand patron de la <strong>KB</strong>C jusqu'en 2003. Selon l'accusation, ils sont les responsables d'une<br />
fraude fiscale estimée à quelque 400 millions d'euros. Les onze premiers prévenus clament leur innocence.<br />
L'axe essentiel de la plaidoirie de Me Michèle Hirsch est de considérer que les 2.995 pièces, volées selon elle à la <strong>KB</strong>L,<br />
en 1994, sont arrivées de manière illégale dans le dossier. Toutes les poursuites seraient basées sur ces documents<br />
fondamentaux, soustraits frauduleusement à la <strong>KB</strong>L, et tout le dossier de l'accusation serait, par conséquent, entaché de<br />
nullité, aux yeux du conseil de Damien Wigny.<br />
Au départ, selon elle, une perquisition a été truquée pour simuler la découverte fortuite de ces 2.995 documents dans la<br />
cage d'escalier d'un immeuble appartenant à la compagne de l'époque d'un indicateur de police, Jean-Pierre Leurquin.<br />
Par la suite, cependant, certains enquêteurs auraient voulu effacer toute trace relative à cette perquisition, qui se serait<br />
déroulée entre l'automne 1994 et le printemps 1995, pour inventer une remise des pièces à l'ancienne PJ par Jean-Pierre<br />
Leurquin.<br />
Le procès-verbal relatif à la "perquisition arrangée" et tous ceux qui y font allusion auraient été détruits physiquement et<br />
effacés des ordinateurs. Me Hirsch a relevé que le dossier qui est actuellement soumis à l'examen du tribunal ne<br />
contient plus le moindre PV faisant état de la perquisition. A son sens, tous les rapports essentiels à l'accusation et qui<br />
mentent sur l'entrée en procédure des 2.995 pièces sont des faux.<br />
A l'appui de ses affirmations, le conseil de Damien Wigny a lu des déclarations de quatre membres de l'ancienne PJ,<br />
recueillies lors de l'enquête sur l'enquête, et qui font état d'une perquisition. Le substitut qui était, à l'époque, en charge<br />
du dossier au parquet de Bruxelles aurait déclaré à deux avocats que le dossier a commencé par une perquisition.<br />
Enfin, la compagne de Jean-Pierre Leurquin a déclaré dans un premier temps que cette perquisition a été "arrangée",<br />
puis elle a changé de version quand, a-t-elle dit, le juge d'instruction de l'époque, Jean-Claude Leys, a laissé entendre<br />
qu'il pouvait la placer sous mandat d'arrêt. "Il m'a dicté une nouvelle déclaration pour que je modifie ma version et je<br />
l'ai signée", a affirmé cette dame.<br />
Elle avait précisé que le magistrat voulait épargner l'officier de police judiciaire qui avait "arrangé" la perquisition. Par<br />
la suite, elle en reviendra à sa première déclaration.<br />
http://www.lalibre.be/article_print.phtml?art_id=539530[4/07/2012 17:04:16]
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