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Dynamisme 221 - Union Wallonne des Entreprises

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EditorialMessieurs le Président...Vincent REUTER,Administrateur Délégué del’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong><strong>Entreprises</strong>"La Présidencede l’UWE restedans le domaine<strong>des</strong> sciencesde la vie"Nouveaux parlements, nouveaux gouvernements, nouveau programme pourla Région wallonne et la Communauté Wallonie-Bruxelles… et, ce 15 octobre,nouveau Président de l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>. Jean-Pierre Delwart,Administrateur Délégué d’Eurogentec succède pour un mandat de trois ans àEric Domb, Président du Parc Paradisio SA.Nouveau secteur économique également ? Sans doute, quoiqu’une visionlarge et assez libre conduirait à conclure que la Présidence de l’<strong>Union</strong><strong>Wallonne</strong> de <strong>Entreprises</strong> reste dans le domaine <strong>des</strong> sciences de la vie…Autres tempéraments, autre palette de talents certainement. Et c’est bien cequi fait la force et la grande richesse de la présidence de l’UWE.Mais ce qui n’est pas neuf, ce qui ne change pas, c’est le caractèreterriblement exigeant de cette fonction, qui mène son titulaire à sortir de sonbiotope habituel pour aller au contact de représentants de composantes dela société – et surtout <strong>des</strong> milieux politiques, bien entendu – dont les mo<strong>des</strong>de pensée et d’action diffèrent, par nature et en partie par essence, de ceuxqui caractérisent l’entreprise privée. Difficile prise de connaissance, aussi, dethématiques très variées – le propre d’une association interprofessionnelle –parfois complètement étrangères à la formation et à l’expérience du nouveauPrésident. A-t-on jamais songé à tout ce que cela signifie d’efforts, detemps, de renoncements, y compris à une partie de l’exercice de la fonctiondirigeante dans sa propre entreprise ?C’est à ce prix que notre Président, aux yeux du monde extérieur, représentenos entreprises et qu’il assoit son crédit auprès de nos interlocuteurs.Qu’ils en soient tous remerciés du fond du cœur, tous ces Présidents qui fontl’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>.Sois remercié, Eric, pour ton engagement total pendant ces trois ans aucours <strong>des</strong>quels tu as continué à assurer la brillante expansion de Paradisio,contre vents et marées.Sois remercié, Jean-Pierre, d’avoir accepté cette lourde… mais excitanteresponsabilité ; et sois assuré que tu ne seras pas seul : le staff de l’UWE,mais surtout ceux qui t’ont octroyé ce mandat feront aussi leur part.Vincent ReuterChemin du Stockoy 3B-1300 WavreTél: 010 47 19 40Fax: 010 45 33 43info@uwe.bewww.uwe.be<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .3


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L’invité / Plein feuJEAN-PIERRE DELWART À LA PRÉSIDENCE UWE"Un défi intéressant à unmoment intéressant"La crise et l’ampleur de la crise auraient faitregretter à d’aucuns leur candidature à unposte en vue dans le monde <strong>des</strong> affaires. Cen’est pas le cas du nouveau président del’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>. Pour lui,le challenge est d’autant plus stimulant.par Yves-Etienne MASSARTLE NOUVEAUPRÉSIDENT VEUTRENDRE PLUSD’AMBITION AUXENTREPRISESWALLONNES.6. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009


24 heures chrono6h30L’heure du réveil. Le nouveau président de l’UWEne s’en cache pas : il est plutôt du style diesel.7h30Le voilà derrière son volant pour avaler les quelques dizaines dekilomètres qui le séparent du siège d’Eurogentec. Trois quartsd’heure de route qu’il met à profit pour s’informer via la radio.8h15Première séance de lecture de mails. A cette heure là, il s’agit demails reçus en cours de soirée ou pendant la nuit, en provenance ede l’implantation américaine d’Eurogentec. S’ensuit un incessantballet de réunions internes. Il est important d’avoir pu délégueret bien déléguer pour avoir alors le moins de choses à faireréellement. Une tendance qu’il cherche encore à accentueren prévision de la présidence de l’UWE.12h000Pas de grand tralala ou de haute gastronomie : un sandwich surle coin du bureau fait généralement amplement l’affaire. Le tempsde midi est également mis à profit pour une lecture de la presse. se.13h00Nouvelle session de traitement <strong>des</strong> courriers électroniques.Il faut dire que sa boite se remplit quotidiennement ementd’une septantaine de mails.14h00Pendant deux bonnes heures, il participe à l’un oul’autre séminaire interne. Ou pratique le « managementballadeur», en effectuant un tour <strong>des</strong> labos.16h00A une heure près, il est généralement temps d’organiserune conference call avec les Etats-Unis, puis d’enrépercuter le contenu et les décisions en interne.19h30En l’absence de toute obligation extérieure, undernier round d’e-mails clôturera la journée.21h00 ou plusLa soirée est généralement consacrée à la lecture : articles ououvrages portant sur l’économie, le management ou les sciences.A moins qu’internet ne s’impose comme alternative. Mais la rechercheest la même s’informer sur tout ce qui est lié au business. Pour lesromans et les essais, il faut attendre les vacances. Quant à la télévision, évision,il ne se souvient pas l’avoir regardée depuis au moins cinq ans…23h00C’est, au plus tôt, l’heure de penser au sommeil réparateur.ateur.LA JOURNÉE-TYPE,VOILÀ BIEN UNEQUESTION PIÈGEPOUR JEAN-PIERREDELWART. ENTRELES DÉPLACEMENTSÀ L’ÉTRANGER ETD’AUTRES OBLIGATIONS,DIFFICILE DE FIGERUN HORAIRE RI-TUEL. VOICI DONCUNE JOURNÉETYPE, MODÈLEEUROGENTECEXCLUSIVE-MENT.En moyenne, Jean-Pierre Delwart doit consacrer actuellement un jour parsemaine à l’exercice de mandats externes ou à <strong>des</strong> réunions à l’extérieur de sasociété. Et, chaque semaine, il pourrait passer ses soirées à participer à <strong>des</strong>événements de relations publiques. Il opère une sélection méticuleuse.Reste encore à placer dans l’agenda un comité de direction tous les 15 jours etune heure chaque quinzaine pour rencontrer individuellement chacun de sescollaborateurs directs. Quand toute cette belle organisation ne doit pas, en plusintégrer les 3-4 déplacements professionnels vers les Etats-Unis ou le voyaged’affaires annuel au Japon.<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .9


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L’invité / Grand angleBIOTECHNOLOGIEEurogentec exportedans le monde entier !Un titre en formede programme pourtoutes les entrepriseswallonnes. Important,quelques joursaprès l’annonce parl’AWEX d’une chute<strong>des</strong> exportationswallonnes au premiersemestre 2009.Eurogentec est lasociété que dirigeJean-Pierre Delwart,le nouveau présidentde l’UWE.par Yves-Etienne MASSART12. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009Aujourd’hui, Eurogentec compte <strong>des</strong> filialesen France, en Allemagne, en Angleterre,aux Pays-Bas et aux Etats-Unis, ainsiqu’une succursale en Suisse et deux jointventures: à Singapour et au Japon. En 2001, ellea été couronnée «Entreprise belge de l’année»et a reçu en 2002 le «Grand prix Wallonie àl’exportation Europe».Son dernier fait d’armes connu ou en tout casmédiatisé ? Probablement son partenariat avec<strong>des</strong> chercheurs de l’Inserm (Institut national dela santé et de la recherche médicale) et l’InstitutPasteur de Lille. L’annonce date du printemps2009, moment où Eurogentec révèle qu’il produitun vaccin thérapeutique contre la bilharziose. Unepremière mondiale !Depuis, le vaccin est évalué en recherche cliniqueau Sénégal pour confirmer son efficacité avantsa mise sur le marché. L’enjeu est de taille :la bilharziose est un <strong>des</strong> fléaux majeurs del’humanité en matière de santé. Au même titreque le sida, le paludisme et la tuberculose, ildécime littéralement les pays les plus pauvres dela planète. Un vaccin attendu : en effet, ce ne sontpas moins de 200 millions de personnes qui sonttouchées par cette maladie parasitaire mortelle.Et au premier rang <strong>des</strong> victimes, on retrouveles enfants, souvent les plus touchés par cetteinfection chronique.Eurogentec fêtera ses 25 ans dans quelquesmois (la société a été fondée en 1985 en tant quespinoff de l’Université de Liège. Développementde produits et sous-traitance R&D sont lesdeux axes de développement de l’entreprise, quis’est donc fixée comme niche très spécialiséed’activités le développement et la délivrance <strong>des</strong>ervices et produits fiables et innovateurs pourla communauté <strong>des</strong> sciences du vivant. C’est àce titre qu’elle est depuis longtemps reconnuecomme un <strong>des</strong> plus importants fournisseurs pourla recherche en génomique et en protéomique.Eurogentec y offre <strong>des</strong> solutions intégréesà ses clients, qu’ils utilisent de l’ADN, <strong>des</strong>anticorps, <strong>des</strong> pepti<strong>des</strong> ou <strong>des</strong> protéines commeoutils de recherche. Eurogentec proposeégalement <strong>des</strong> services de R&D pour l’industriebiopharmaceutique, c’est son deuxième axe.Secteur sensible mais prometteurUne entreprise où l’excellence est au cœur d’unestratégie qui doit "la positionner par rapportaux concurrents et lui permettre d’anticiper lesdeman<strong>des</strong> de demain pour faire évoluer nosgammes de produits et services". Une relationde confiance à établir avec les clients : lesprojets confiés sont sensibles et stratégiquespour leur développement à eux aussi. Pour cetteseconde activité, l’entreprise liégeoise agit, enfait, comme sous-traitant de grands groupes."Une fois qu’une molécule a passé le cap <strong>des</strong>étu<strong>des</strong> toxicologiques, elle obtient le statut de«candidate» pour un éventuel médicament. Lerôle d’Eurogentec est alors de perfectionner leprocessus de fabrication en vue de la production àéchelle industrielle. Une fois notre travail réalisé,les grands groupes pharmaceutiques reprennentpossession du produit et c’est sur leurs chaînesque s’effectue cette production industrielle".Aujourd’hui, Eurogentec est devenu un acteurincontournable dans son secteur. Elle est bienloin <strong>des</strong> vaccins vétérinaires pour les poissons.Les métiers d’Eurogentec sont réorientés vers ledéveloppement et la fabrication de médicamentshumains. Les produits de la branche «poissons»ont été remplacés il y a une dizaine d’années parune palette de produits <strong>des</strong>tinés aux laboratoiresde recherche.Le produit phare ? L’ADN synthétique, quiest devenu le premier métier de l’entrepriseaujourd’hui. Un métier qui lui a permis de se hisserdans le Top 5 mondial du secteur.


Le Département «Outils pour la génomiqueet la protéomique» propose la synthèsed’oligonucléoti<strong>des</strong>, notamment pour lediagnostic in vitro (IVD), la «Real-TimePCR» ainsi qu’une vaste gamme de kitset consommables. Il consacre aussi sonsavoir-faire à la recherche et à la sélectionde pepti<strong>des</strong> ainsi qu’à la productiond’anticorps.Le Département «Biologics» est une CMO(Contract Manufacturing Organisation) quifournit <strong>des</strong> services personnalisés, depuisle clonage du gène jusqu’à la productioncomplète de lots cliniques selon les lignesdirectrices BPF (Bonnes Pratiques deFabrication).Champion <strong>des</strong> partenariatsAu-delà <strong>des</strong> relations de confianceavec ses clients, Eurogentec participeactivement à l’élaboration de divers projetsde recherche innovateurs, à travers <strong>des</strong>alliances avec d’autres entreprises etlaboratoires de recherche de renomméeinternationale.C’est ainsi Eurogentec a conclu <strong>des</strong>accords de collaboration avec le Centre deRecherche sur le Cancer DKFZ ainsi quele Centre de Biologie Moléculaire EMBLd’Heidelberg (Allemagne), l’Institut Pasteurde Paris, l’INRA, le CNRS, l’INSERM,l’IGBMC et différentes entreprises privéescomme GPC (Munich), Aventis Pharma,Aventis Cropscience, GlaxoSmithKline,DiaMed EuroGen, Protein’eXpert, Exiqon,Transat et Biosiris.<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .13


121-240507 - www.lemonandpeps.comPartenaire financierpour vos projets à l’étrangerCréée en septembre 2003 à l’initiative du Gouvernement Wallon, la Sofinex apour mission d’encourager notamment les exportations et les investissements àl’étranger <strong>des</strong> entreprises wallonnes.Pour ce faire, elle dispose de deux mo<strong>des</strong> d’intervention >>>La participation au financement :• Financement <strong>des</strong> opérations commerciales à l’exportation par l’octroi de sagarantie à <strong>des</strong> crédits bancaires• Financement de projets d’investissements ou d’implantations à l’étrangerpar l’octroi de sa garantie, de financement direct (capital à risque) ou decofinancement avec la SBILe soutien aux exportations dans le cadre de divers programmes de coopération :• Accords bilatéraux signés avec la Tunisie, le Maroc, le Sénégal et le Congo-Brazzaville• Accords avec <strong>des</strong> organismes internationaux (BAD, BERD et SFI) au traversde trois fonds de coopération technique (Trust Funds)• Programme spécifique: Fonds «Un Environnement pour l’Europe»• Mise en place d’une ligne «Pays Emergents» couvrant 60 pays.SofinexAvenue Maurice Destenay 13 - 4000 LiègeT +32 4 237 01 69 - F +32 4 237 01 79 - info@sofinex.be - www.sofinex.beLa Société wallonne de financementet de garantie <strong>des</strong> petiteset moyennes entreprises,SOWALFIN, a été mise en placepar le Gouvernement wallon,pour favoriser la création et ledéveloppement <strong>des</strong> PME/TPEen Wallonie par la mise à dispositiond’outils financiers spécifiqueset adaptés.Il s’agit d’unesociété anonymed’intérêt public.Les procédures detraitement <strong>des</strong>dossiers sont simpleset rapi<strong>des</strong> etréduisent aumaximum lesdémarchesadministratives.missionmission Les activités financières de basede la SOWALFIN sontactuellement au nombre detrois:- L’octroi de garanties encouverture de financementsbancaires.- Le cofinancement via l’octroide prêts subordonnés.- Le capital à risque et lefinancement haut de bilan parl’intermédiaire <strong>des</strong> Invests.activités de de basebaseautres produitsautres autres produitsA celles-ci, s’ajoute la mise en place de nouveauxproduits financiers visant à répondre à <strong>des</strong>besoins non satisfaits par le marché tels que:- Plateforme de cession/reprise d’entreprises viala SOWACCESS- Système de garantie partielle aux BusinessAngels- Appui au financement <strong>des</strong> activités internationales<strong>des</strong> PME wallonnes via de la SOFINEX- Renforcement du capital <strong>des</strong> sociétés decautionnement mutuel via de la SOCAMUT- Financement de la filière bois- Système de garantie partielle pour les bateliers- Soutien aux “spin offs” et “spin-out”wallonnes- Mesure <strong>des</strong>tinée à faciliter l’accès auxmicro-crédits pour les TPESociété wallonne de financement et de garantie <strong>des</strong> petites et moyennes entreprises13, avenue m. <strong>des</strong>tenay - 4000 liègetel > 04/ 237 07 70fax > 04/ 237 07 57e-mail > info@sowalfin.beinternet > www.sowalfin.be


<strong>Entreprises</strong> / PortraitLe multilinguisme ouvrela porte <strong>des</strong> TIC (Technologiede l’Informationet de la Communication),devenues un enjeu prioritairedans un mondedont nous n’occuponsplus que la périphérie.Il faut atteindre l’excellenceà court terme, oud’ici 20-30 ans, nousdeviendrons le prolétariatde l’Asie.Eric DOMBEric Domb quittela présidence del’UWE l’esprit serein.Il en retiendraprioritairement lesaspects humains,grâce aux contactsmultiples qu’il a eusavec les décideurspolitiques, avec sesconfrères d’autresorganisationspatronales ouavec ses pairs, lesentrepreneurs. Al’heure du bilan, iltenait à mettre enavant cette dimensionhumaine, sansocculter pour autantses satisfactions etses regrets.par Yves-Etienne MASSARTFIN DE MANDAT POUR ERIC DOMBMa présidence ?Tout, sauf ce que j’avaisimaginé !Plus exposé, bénéficiant de davantage devisibilité grâce aux médias, Eric Domb n’aretiré aucun bénéfice professionnel de saprésidence, n’en déplaise aux grincheux. Il est vraique son activité est en majeure partie orientée versles particuliers et que son secteur n’a pas vraimentd’intérêt à faire du networking : "cela aurait peutêtrepu se révéler utile pour d’autres, mais ce n’étaitclairement pas mon objectif ! Je n’ai d’ailleursrencontré aucun ancien président de l’UWE qui aitaccepté la charge dans l’espoir de doper son réseau,son activité et son chiffre d’affaires…".Les satisfactions sont donc à trouver ailleurs."Je reviendrai plus loin, en détails, sur l’UWE.La première impression que je retiens est celled’avoir pris beaucoup de plaisir à défendre nosentreprises auprès de notre interlocuteur naturel :le gouvernement wallon. Le travail d’un Ministren’est pas facile ni de tout repos, c’est même unmétier très ingrat.J’ai également été très heureux de collaborer avecun très grand nombre de collègues entrepreneurset certains sont devenus de véritables amis".Eric Domb cherche à évacuer en préambule lesaspects moins positifs de son mandat. Terminerpar les aspects positifs, c’est faire en sortequ’on les retienne. "Sur le plan strictementprofessionnel, être sous les feux de la rampe n’estpas nécessairement positif pour mon activité. Unegrande partie de mon public n’est pas attachéeaux thèses patronales. Je crois toutefois que lesgens ont finalement bien fait la part <strong>des</strong> choses".Il s’avoue marqué par certains épiso<strong>des</strong> : "j’aidû composer avec le fait que la visibilité est uneporte ouverte aux règlements de compte entreresponsables politiques. C’est mon seul souvenirnégatif, mais il est très négatif…C’était d’unemesquinerie !Je comprends la tactique mais nevois pas la stratégie. Cet épisode m’a marqué !"Au rayon <strong>des</strong> frustrations, le président sortanten avoue une énorme : l’absence de sentimentd’urgence chez les Wallons quant à la nécessitéde devenir une société entreprenante, sur unterritoire qui ne recèle plus aucune matièrepremière et qui n’a plus le monopole de laformation scientifique.Et Eric Domb de souligner que la Wallonieest une région microscopique qui ne perçoitmalheureusement pas l’importance de s’investirdans l’internationalisation. "Je suis effrayé de voirque l’on continue à perdre du temps à transformercertains de nos potentiels en véritables atouts !"Plan MarshallElément incontournable de sa fonction : sesnombreux contacts avec la Région <strong>Wallonne</strong>."Reconnaissons que le gouvernement (lesgouvernements, précise-t-il même) a faitbeaucoup, si pas tout ce qu’il pouvait pourréduire la pression fiscale, favoriser l’expansionéconomique, pour développer <strong>des</strong> initiatives <strong>des</strong>timulation de l’esprit d’entreprise. Mais le constatest là : on est en Wallonie comme dans unerue où pullulent les affiches «A vendre».<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .15


<strong>Entreprises</strong> / PortraitIl y a beaucoup de «vendeurs», mais trop peu,beaucoup trop peu «d’acheteurs»".Dans le même esprit, Eric Domb ne peut que seréjouir du Plan Marshall, initiative qu’il applaudit<strong>des</strong> deux mains. "Mais, à cette démarche topdownne correspond pas l’émergence d’unvéritable mouvement bottom-up. La Wallonieest-elle plus entreprenante aujourd’hui, après lesactions et les politiques mises en place par lesdeux derniers gouvernements ?" Eric Domb posela question et apporte <strong>des</strong> éléments de réponse :"On est dans une situation totalement bloquéecar les messages que la population entend sonttotalement contradictoires. Or, c’est bien connu :deux forces opposées se neutralisent".On ne peut pas dire "prenez <strong>des</strong> risques, soyezplus ambitieux, on va vous aider" et, en mêmetemps, clouer l’ambition au pilori, refuserque ceux qui prennent <strong>des</strong> risques en soientéconomiquement et socialement récompensés."Celui qui réussit ne doit pas avoir à se cacher !",ajoute Eric Domb.Eric Domb concède de la légitimité à certainescritiques, s’il s’agit de pointer le comportementde ceux qui sont là juste pour «faire du fric», sansintervenir dans la production ou les services, quin’ont d’intérêt que pour le profitstrictement financier :"c’est vrai qu’il y a undéséquilibre entrecelui qui réalise etcelui qui valorise !Je n’ai aucunesympathie pour ceuxqui ne sont là quepour <strong>des</strong> montagesfinanciers et les perspectivesde jackpot à lasortie". Par ailleurs, quicroit encore aujourd’huique ce profil est emblématique? Même pas ceux quitentent de le faire croire…Véhiculer ces idées à l’emportepiècese révèle, au final,extrêmement néfaste."Aujourd’hui, tout le monde est mis dans le mêmepanier : on associe les traders aux managersqui n’ont d’autres choix que de restructurerpour sauver leur entreprise, on y ajoute laproblématique <strong>des</strong> stock options et <strong>des</strong> parachutesdorés pour noircir davantage le tableau et le malest fait…"Pour reprendre une terminologie chère au mon<strong>des</strong>yndical, les entrepreneurs paient deux fois lacrise, tant au plan patrimonial qu’en raison d’unamalgame imbécile avec le comportement decertains traders et cadres supérieurs du secteurfinancer. Faut-il rappeler ici que l’entreprisewallonne type n’occupe que neuf personnes et està <strong>des</strong> années lumières de la «haute finance» ?La peur du risqueEn fin de mandat, le président sortant voit unenjeu majeur pour sa région : donner envie à plusde Wallons de s’investir pour payer bien plus queleur salaire. "On a besoin de ces hommes et deces femmes, qui créent plus que leur emploi, quiengagent et investissent pour payer leur salaireet celui d’un personnel amené à s’étoffer. Il doity avoir un déclic. Plutôt que de trop réfléchir,ils doivent lancer leur activité. A ce jour, ils sontperdus dans la masse, déstabilisés par tantd’incohérence et se découragent".Si Eric Domb reconnait que la Région a faitbeaucoup, il martèle que si l’on souhaitedavantage d’Entrepreneurs, "il faut enfinoser aborder <strong>des</strong> sujets essentiels, commel’enseignement et le fonctionnement del’Administration. L’urgence dans laquelle estcontrainte de se mouvoir l’activité économique estencore malheureusement perçue par beaucoupcomme une source de travail supplémentaire, enpure méconnaissance du contexte concurrentielde nos entreprises et de ce qu’elles apportent enpouvoir d’achat et en bien-être à la Wallonie etaux Wallons".Pour quelqu’un qui a réalisé son rêve sans avoirété invité à entreprendre, Eric Domb avoue quepour que la situation évolue (à moins d’opter pourun autre modèle économique), il est impératifde rendre les Wallons enthousiastes, innovants,"Ce n’est pas de la flagornerie que de profiter de l’occasion poursouligner que l’UWE dispose d’un staff assez formidable. J’estimeque j’ai eu le privilège de travailler avec <strong>des</strong> experts passionnés et courageux.Courageux parce qu’ils ont le mérite d’assumer leur impopularité (je penseici àl’image caricaturale qui colle au «patron», image connotée négativementque certains s’ingénient à faire circuler. Mais courageux aussi parce qu’ilsdéfendent <strong>des</strong> gens qui ne font malheureusement pas partie de l’iconographiede la population wallonne. Des passionnés car, dans tous les secteurs, j’ai puconstater leur haut degré d’expertise. Je suis d’ailleurs suffisamment lucidepour me rendre compte que cette expertise aurait pu les amener à imaginer<strong>des</strong> plans de carrière plus rémunérateurs dans le secteur privé. J’ose dire qu’ilsont fait le choix de se consacrer davantage à une cause tout à fait essentielle :l’entreprise. On l’oublie trop souvent : sans entreprise, pas d’emplois, pasd’impôts, pas de sécurité sociale, pas d’avenir.L’équipe de Vincent Reuter est super compétente, sympathique, attachante et lebilan se révèle très très positif".16. DyDynamnamisme Octobrre e200909


créatifs et prêts à assumer davantage la peur durisque (il parle de peur plutôt que de goût, caril trouve cette notion parfaitement idiote : quipourrait avoir du plaisir à imaginer qu’il peut toutperdre dans l’aventure). Dans cet esprit, il fautdévelopper la résistance aux risques et valoriserceux qui en prennent.Cela signifie clairement, "soutenir ceux qui sesont cassé la figure, féliciter ceux qui réussissent,créer un contexte, un sol fertile et irrigué : on enrevient à l’enseignement !" Un enseignement dontEric Domb n’hésite pas à dire qu’il n’est toujoursnulle part, alors que tout le monde dispose d’unemultitude d’étu<strong>des</strong> et que les bonnes pratiquesont été clairement identifiées. "Le problème, cen’est pas le clivage idéologique, c’est la qualitéde la formation <strong>des</strong> enseignants, leur statutsocial, leur évaluation régulière, l’organisation<strong>des</strong> options... En matière de langues étrangères,on reste <strong>des</strong> analphabètes linguistiques. Je mepermets de souligner que c’est probablement leplus grand échec <strong>des</strong> politiques : tout le mon<strong>des</strong>e souvient de la promesse de Laurette Onkelinx,«Tous bilingues en en l’an 2000 !». Dix ans plustard, on n’a pas avancé d’un pas ! S’attaquer auxvrais problèmes de l’enseignement demande del’héroïsme, du sacrifice ; chose difficile dans unpays en perpétuelle campagne électorale…"Ce bilan là, Eric Domb le vit comme un échectotal alors qu’il considère ce chantier <strong>des</strong> plusprioritaires. "L’UWE y a même consacré une AG,qui, dans le meilleur <strong>des</strong> cas, a enregistré unsuccès d’estime. Néanmoins, au fond de moi, jene peux que l’associer à un bide".Un sursaut ?Pas question pour autant de baisser les bras,l’optimisme reprend vite le <strong>des</strong>sus. Mo<strong>des</strong>te, ildit qu’il faut démystifier l’esprit d’entreprendrequi n’a rien d’exceptionnel. "Le métier de patronest un métier où je peux exprimer ma créativitéet m’entourer de gens bien meilleurs que moi.C’est cela qui est formidable : le patron doit êtrele plus passionné, mais pas obligatoirement leplus intelligent : plusieurs collaborateurs le sontbien plus que moi !" Et de s’élever contre l’imagedu patron grincheux, râleur, alors qu’il rencontrebon nombre de gens heureux : "nous ne sommesni <strong>des</strong> vierges ni <strong>des</strong> martyrs !"concerts | congrès | événements | foires | salons | spectaclesSalons, congrès, événements d’entreprises, concerts, spectacles,...Le WEX, votre site de référence au cœur de la Wallonie19.000 M 2 – 5 palais – 3.000 places de parking – salle de 500 à 3.500 personnes en places assises.Pour vos événements plus cosy, pensez au WEX Club !Salle de concerts (jusqu’à 6.000 personnes) entièrement rénovée à l’automne 2009.+ 32 (0)84/340 800 | info@wex.be | wex.be<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .17


6. Encourager l’utilisation systématique del’anglais dans les documents internes, lesconseils d’administration et la communicationexterne.Renforcer le soutien spécifique auxprojets à fort potentiel de croissance7. Mettre en place une approche différenciéede soutien aux spin-offs à fort potentiel etorganiser ce dispositif, au minimum, au niveaurégional et géré par <strong>des</strong> profils qui possèdenteux-mêmes une excellente connaissanceet expérience en matière de businessdevelopment.8. Disposer d’outils de market intelligence afin defaciliter l’accès <strong>des</strong> spin-offs aux informations demarché, à la validation de besoins, au cadrage<strong>des</strong> niches les plus porteuses par rapport à leurtechnologies, à la définition <strong>des</strong> business modelsles plus performants.Faire évoluer les mentalités et laculture9. Renforcer la sensibilisation : mieux faireconnaître (conférence, séminaires, témoignages,vidéos,…) les conditions nécessaires de réussitepour mener une entreprise vers la croissanceet informer davantage sur l’importance <strong>des</strong>investisseurs à valeur ajoutée.10. Ouvrir aux cultures anglo-saxonnes : s’inspirerd’initiatives telles que celle développéeavec succès en Suisse et qui consiste à envoyerles lauréats d’un concours de business plansdans la région de Boston et/ou la Silicon Valley.La pratique de ces stages montre l’importanced’une acculturation au modèle entrepreneurialaméricain (voir www.venturelabs.ch).En conclusion, FREE considère quel’entrepreneuriat académique (c’est-à-direles spin-offs universitaires) peut être un levieréconomique important. Mais les projets misen œuvre jusqu’à présent manquent souventd’ambition, et les résultats engrangés sontplutôt décevants. Les recommandations de FREEconstituent autant de pistes proposées pouraméliorer les dispositifs existants et accroître laperformance de l’entrepreneuriat académique.(1) «Les déterminants de la croissance <strong>des</strong> spin-offsuniversitaires belges». Etude commanditée par le Ministère del’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de laCommunauté Wallonie-Bruxelles. Septembre 2006, 198 p.(2) Belenger Olivier (EEBIC), Boveroux Philippe (CESRW), CabiauxVéronique (AST), Crochet Marcel (UCL), De Gheldere Joseph(BeAngels), Degroof Jean-Jacques (MIT/USA), Delwart Jean-Pierre (Eurogentec/UWE), Desclée François (SOPARTEC),Dubuisson Baudouin (Nanocyl), Flémal Agnès (Wallonia SpaceLogistic), Foidart Marc (CIDE-Socran), Froehlicher Thomas(HEC-ULg), Gailly Benoît (Louvain School of Management),Heroufosse François (Wagralim), Jungels Jean-Claude(Start-It), Lebret Hervé (Ecole Polytechnique de Lausanne),Lernoux Frédéric (CEFIP), Martial Joseph (Ulg),, NlemvoFrédéric (Reims School of Management), Olivier Maurice(BAMS Angel Fund), Paquot Didier (UWE), Pirnay Fabrice(centre PME et entrepreneuriat Ulg), Surlemont Bernard (HEC-Ulg), Tombroff Michel (Softkinetics), Van Antwerpen Pierre(Agence Bruxelloise pour l’Entreprise), Verdickt Jean-Jacques(Président de FREE), Witmeur Olivier (Solvay Business School).A proposde FREEFREE est la Fondationpour la Recherche etl’Enseignement de l’Espritd’Entreprendre. C’est uneorganisation privée etapolitique créée en mai2003 pour apporter sonconcours à l’augmentationde l’envie d’entreprendre dela population francophonede Belgique. Portée sur lesfonts baptismaux avec lesoutien de personnalitésdu monde de l’entreprise,FREE est autonomefinancièrement.Le Rapport «Entrepreneuriatacadémique : entrepreneuriatambitieux ?» (50 pages)est disponible sur le site dela fondation.Chaussée de Louvain 4845004 BOUGEb.surlemont@ulg.ac.bewww.freefondation.beExpérimentez un vrai partenariatGénomique Protéomique Diagnostic in vitro Biopharmaceutiques4102info@eurogentec.com+ 32 4 372 74 0032 4 372 75 00www.eurogentec.com 0427 348 346<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .19


<strong>Entreprises</strong> / PortraitMONSTAGE.BEUn pont entre l’écoleet l’entrepriseC’est un fait établi, laréforme de Bolognea poussé, depuis2004, de nombreusesinstitutionsd’enseignementà intensifier leursprogrammes de stage.L’entreprise s’est ainsiretrouvée confrontéeà deux défis majeurs.Il s’agissait à lafois de faire face àune augmentationsensible <strong>des</strong>sollicitations decandidats stagiairesmais également decomposer avec unepression croissantesur le marché dutravail qui révélait uneinquiétante pénurie dejeunes talents.20. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009La crise économique a certes relégué laguerre <strong>des</strong> talents à l’arrière plan mais cetteparenthèse n’a qu’un temps. Les profilsscientifiques et techniques, notamment, restenttoujours aussi prisés et difficiles à recruter.Force est de constater que depuis Bologne, peud’initiatives ont été menées afin de faciliter lerapprochement entre le monde académique etprofessionnel dans le cadre <strong>des</strong> stages, pourtantpasserelle par excellence entre les deux univers.Cet article vous propose un rapide aperçu <strong>des</strong>stages en Belgique et une nouvelle approche decette thématique.ELARGISSEZ VOS HORIZONS :regardez au-delà de votre réseau !Le manque de contacts entre les deux universnous pousse à faire un double constat.Premièrement, l’entreprise ne sait pas oùs’adresser. Elle se retrouve souvent perdue dansle dédale académique et se contente de proposer<strong>des</strong> stages aux étudiants qu’elle côtoie (famillesdu personnel, ...) ou qu’elle contacte via les écolesdont elle a connaissance.En second lieu, l’étudiant ne sait lui non plus pasà quelle porte frapper. Spontanément, il se tournevers les entreprises dont la notoriété est importanteet délaisse les PME, moins connues, qui pourtantrecèlent <strong>des</strong> opportunités de stages enrichissants.Une optimalisation est donc éminemmentsouhaitable. Celle-ci pourrait être possible enaméliorant la visibilité <strong>des</strong> offres de stages,et en mettant à disposition <strong>des</strong> entreprisesune cartographie <strong>des</strong> possibilités en termesde profils de stagiaires. Il faut tendre vers unecentralisation, tant <strong>des</strong> offres de stages que <strong>des</strong>attentes pédagogiques <strong>des</strong> écoles, et vers un relaisefficace <strong>des</strong> informations entre les acteurs-clésde cette problématique. D’où la nécessité d’unevitrine commune accessible à tous : entreprises,étudiants et écoles. C’est ce que MonStage.be meten œuvre au quotidien pour ses membres.Il est grand temps de s’y mettre :les opportunités sont à la hauteur !Il est vrai qu’accueillir un stagiaire demande dutemps et certaines obligations pour l’entreprise.Toutefois, l’investissement peut s’avérer trèsintéressant pour l’entreprise qui voit à plus longterme. Les stages ont tout à fait leur place dansune politique RH proactive. Ceux-ci constituentun moyen idéal de pré-recrutement permettantnon seulement d’évaluer précisément la valeurd’un candidat potentiel mais surtout de bénéficierd’une longueur d’avance sur la concurrence envue de l’engager. Les collaborateurs engagés parce biais sont, en outre, plus vite opérationnels ets’intègrent plus rapidement dans l’organisationqu’ils connaissent déjà. N’oublions pas que lesstagiaires sont de formidables ambassadeursde l’organisation auprès du monde étudiant etacadémique. Le réflexe stage est en devenir et deplus en plus de sociétés se montrent intéressées.Quand l’entreprise sait où s’adresser, quand elledispose d’une vue d’ensemble sur les différentespério<strong>des</strong> de stage et leur saisonnalité, il devientbien plus facile de tirer bénéfice de ces avantages.Un frein important au développement <strong>des</strong> stagesen entreprise reste leur durée. En effet, un stageen Belgique dure entre 1 et 4 mois, pas au-delà.Nos pays voisins ont depuis longtemps franchi cetobstacle en prévoyant <strong>des</strong> stages de plus longuedurée, planifiés avec une plus grande flexibilité.La Belgique se doit de rattraper son retard, tanten matière de durée que de statut du stagiaire ouencore d’intermédiation. Le succès de nos voisinsen la matière atteste qu’il est possible de réduireefficacement le fossé entre l’univers académiqueet le monde de l’entreprise. Qu’attendons-nous ?Et le politique dans tout cela ?La thématique <strong>des</strong> stages fait, depuis peu, partie<strong>des</strong> priorités politiques en matière d’emploi etde formation. Cette bonne volonté doit toutefoisêtre transposée en actions objectives. Certainesinitiatives voient le jour, telles le projet STEPporté par les pôles de compétitivité, l’UWE etMonStage.be. Nous ne doutons pas du soutienconcret que le monde politique pourra apporterà ces projets innovants auxquels le secteur privécontribue activement.Une initiative saluée par l’UWEInitiative positive par excellence, MonStage.beest fondé sur une véritable analyse <strong>des</strong> besoins<strong>des</strong> entreprises.Ces dernières sont de plus en plus sollicitéespar <strong>des</strong> décisions politiques et réglementairesqui systématisent <strong>des</strong> formules de stages sanspenser un seul instant aux modalités de mise enœuvre concrètes.On pense à l’alternance et stages professionnalisantsdans le secondaire, aux stages dansle supérieur issus de «Bologne» mais aussi auxstages de demandeurs d’emploi.MonStage.be se décale de cette logique par uneapproche résolument centrée sur la réponse auxattentes <strong>des</strong> entreprises.En cela, cet outil est une <strong>des</strong> solutions àl’amélioration de notre marché du travail.Souhaitons-lui bonne continuation !


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<strong>Entreprises</strong> / Gestion durableTROIS ANS DE PROJET LIFE-SMIGINL’expérience UWE en gestion collsur les parcs d’activitéDurant 3 ans, les Conseillers en Environnement de l’UWE et la CCI duValenciennois ont accompagné les entreprises de 7 parcs d’activitépilotes en Belgique et en France dans la mise en place d’une gestionplus durable de leur environnement. Autour de quatre thématiques :déchets, énergie, mobilité et espaces verts. Retour d’expérience etenseignements.par Adrienne LEGRAND et Inès DEHOUCKEn 2006, partant de la conviction queles entreprises <strong>des</strong> zonings ont toutintérêt à se regrouper pour réduireleurs impacts environnementaux, l’<strong>Union</strong><strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> se lance dans leprojet Européen Life-SMIGIN (1) de gestioncollective de l’environnement sur les parcsd’activité économique.Très rapidement, les conseillers ontidentifié les parcs pilotes qu’ils allaientaccompagner durant 3 ans et ontrencontré leurs associations d’entreprises.Ils ont ensuite proposé à chaque adhérentun diagnostic de son établissement et, surcette base, suggéré <strong>des</strong> pistes d’actions.C’est ici qu’a pris forme l’aspect collectif<strong>des</strong> actions de la cellule Life-SMIGIN.En effet, dans la mesure où plusieursentreprises étaient confrontées auxmêmes problématiques, les conseillers yont répondu par <strong>des</strong> actions communes.Quelques exemples...A Saintes, une dizaine d’entreprises sesont regroupées pour faire appel à unprestataire unique pour la collecte deleurs déchets. Les flux ainsi mutualisésont permis aux plus petites entreprisesde diminuer leur facture et rendre le trirentable. "Le prestataire a égalementinvité les responsables d’entreprisesà visiter son centre de tri. A mon sens,cette démarche les a sensibilisés à laproblématique <strong>des</strong> déchets", se réjouit"NOUS CONSTATONS LA NÉCESSITÉD’UN NOUVEAU MODE DE GESTIONDES PAE, PLUS QUALITATIF,IMPLIQUANT TOUS LES ACTEURS".Brigitte De Vos, responsable de la Cellule<strong>des</strong> Conseillers en environnement del’UWE et du projet Life-SMIGIN."A Waremme, explique Fabian Plumier,conseiller en environnement, notrediagnostic a identifié plusieurs entreprisesutilisant le froid industriel. Nous avonsattiré leur attention sur le caractèreparticulièrement énergivore de cesinstallations et les avons mises en relationavec un bureau d’étu<strong>des</strong> spécialisé dansce domaine".Sur d’autres parcs, <strong>des</strong> séancesd’information sur la gestion énergétiqueen entreprise ont été organisées. Ellesabordaient notamment le suivi <strong>des</strong>consommations, les pertes du réseau dechauffage, le potentiel d’amélioration del’éclairage, etc.En terme de mobilité, pointons la mise enplace de la navette de bus «Gare de Tubize/Parc d’activité économique de Saintes»,améliorant ainsi l’accessibilité de ce parcen transport en commun.Chaque étape de la mise en œuvre <strong>des</strong>actions a été source d’enseignementque les conseillers ont consigné dansleur carnet de bord. C’est ainsi qu’est néleur guide méthodologique de la gestion(1) Le Projet Life – SMIGIN (Sustainable Managementby Interactive Governance and Industrial Networking)bénéficie d’un financement du Programme Life de laCommission Européenne, et <strong>des</strong> subventions de la Régionwallonne jusque fin cotobre 2009. Il est géré par l’<strong>Union</strong><strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> et est mené en partenariat avecla Chambre de Commerce et d’Industrie du Valenciennois.22. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009


ectiveEVÉNEMENTLes Conseillers Environnement de l’UWE et la CCI duValenciennois vous invitent à une rencontre internationale :LA GESTION COLLECTIVE DEL’ENVIRONNEMENT SUR LES PARCSD’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE OU COMMENTDYNAMISER AUTREMENT VOTRE PARC…au Palais <strong>des</strong> Congrès de Namur (place d’Armes 1) le 23 OCTOBRE de 9h15 à 16hRetours d’expériences en images, nombreux témoignages et débatsPrésence de stands <strong>des</strong> partenaires du projet Life-SMIGIN.Traduction <strong>des</strong> exposés en anglais.ANIMATION DE LA JOURNÉE : GÉRALDINE VESSIERE(correspondante de L’Echo à Londres)Au programme :collective : www.econetwork.eu. Les outilscréés à l’attention de nouveaux porteurs deprojets y sont également disponbibles."Ce site a été enrichi d’une base dedonnées d’expériences similaires au seinde l’<strong>Union</strong> Européenne", précise NathaliePaquet, responsable communication.Après 3 ans de projet, force est deconstater la nécessité d’un nouveaumode de gestion plus qualitatif <strong>des</strong> parcsd’activité économique impliquant tous lesacteurs concernés , une forme de «parkmanagement multi-acteurs».“Les entreprises <strong>des</strong> parcs d’activitééconomique sont demandeuses d’unegestion plus qualitative de leur parc poury trouver d’une part, <strong>des</strong> facilités (crèche,point poste, sandwicherie,…) et d’autrepart, <strong>des</strong> services relatifs à la mobilité,aux aspects paysagers, à la propreté,au gardiennage, etc. Cela demande unnouveau mode de «Park Management»et une nouvelle définition <strong>des</strong> roles dechacun dans cette tâche (intercommunale,association d’entreprises, commune, ADL,etc.)”, conclut Brigitte De Vos, en précisant :"Une personne-relais nous paraitindispensable pour fédérer les efforts <strong>des</strong>acteurs privés et publics en faveur de lagestion durable <strong>des</strong> PAE".CONSULTEZle «Guide méthodologique de la gestioncollective» développé par la Cellule <strong>des</strong>Conseillers en Environnement de l’UWE :www.econetwork.eu09:15 Accueil <strong>des</strong> participants10:00MOBILITÉComment améliorer l’accessibilité <strong>des</strong> PAE ?Débat : Quels rôles doivent jouer les acteurs publics et les entreprises <strong>des</strong>parcs d’activité économique dans les alternatives au «tout à la voiture» ?11:00 Pause Café11:15AMÉNAGEMENT PAYSAGERComment améliorer la qualité paysagère et écologique d’un PAE ?12:15 Lunch (produits locaux)13:3014:15ENERGIEComment optimiser la performance énergétique <strong>des</strong> entreprises d’un PAE ?DÉCHETSQuelles solutions pour une gestion optimale <strong>des</strong> déchets sur les PAE ?15:00 Conclusion- débatLe Park Management : vers un nouveau mode de gestion <strong>des</strong> PAE15:30 CocktailLES PARTICIPANTS VENANT AU MOYEN D’UN MODEALTERNATIF À LA VOITURE SERONT RÉCOMPENSÉS.Inscriptions sur www.uwe.be<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .23


NTRE LA CRISE !de politique régionale en débatL’UNION WALLONNEDES ENTREPRISESET SES MEMBRESPLAIDENT, DE MANIÈRECONSTANTE, POURLA FIXATION DEPRIORITÉS.Journée d’étude ou université d’été, peuimportent les mots, c’est clairement lecontenu qui primait. Au menu <strong>des</strong> échanges,souvent animés : les déclarations de politiquerégionale (DPR) et Communautaire (DPC).Répartis en 4 ateliers, les participants ont passéà la loupe l’ensemble <strong>des</strong> textes en se focalisantsur quatre grands axes :I. Economie, recherche et innovation,commerce extérieurII. Environnement, énergie,aménagement du territoireIII. Emploi, formation et enseignementIV. Gestion publiqueUne mécanique dynamique pour le déroulementde cette journée d’étude : chacun <strong>des</strong> 4 ateliersdémarrait par une comparaison, par un membredu staff de l’UWE, entre les déclarationspolitiques et les attentes de l’UWE.Une fois le contexte planté, suivaient l’exposéd’un Professeur d’université sur le contextelié à la thématique et, enfin, un échange avecles participants. Objectif final : déterminer lespriorités à retenir et, surtout, la manière concrètede les mettre en œuvre.Le bilan ? Quelques accents critiques, tempérésde convergences certaines, en tout cas sur lesobjectifs. Les craintes : un manque de cohérencedans la mise en œuvre d’un sixième pôle, lamultiplication <strong>des</strong> structures, <strong>des</strong> outils, pour nepas dire <strong>des</strong> «bidules» en charge de la stimulationde la création d’entreprises (un mauvais espritdira même qu’on créera finalement plus d’outilsque d’entreprises…).Mais aussi, un manque de souplesse dans lesoutien de la recherche et de l’innovation, unrisque de dérapage incontrôlé du déficit publicet enfin un paquet énérgie-climat qui, à forcede se trouver partout, ne se retrouve nulle part.La boucle est bouclée : l’UWE et ses membresplaident, de manière constante, pour la fixationde priorités.C’est certainement le cas en matière d’emploiet de formation. Les entreprises sont pour<strong>des</strong> partenariats avec l’école et veulent ciblerl’accompagnement. Il en va <strong>des</strong> personnescomme <strong>des</strong> entreprises. Pour avoir une économiesoutenable, Eric Domb et les membres del’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> demandentqu’aujourd’hui, l’économie soit soutenue !<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .25


LES RENDEZ-VOUS DE L’ENTREPRISELA DPR EN DÉBATEconomie - R&D - ExportationLes débats dans l’atelier 1, qui regroupait un grand nombre de thèmes, ont été soutenus.Deux recommandations pourraient en résumer la substance : d’une part, priorité à la lutte contre la criseéconomique et au soutien de l’activité et, d’autre part, faisons fonctionner ce qui existe déjà avant de créerd’autres outils, organismes ou institutions. Tant dans le domaine économique que dans celui de la R&D.par Didier PAQUOTLes domaines couverts par l’atelier 1étaient vastes : l’économie, la recherche, lecommerce extérieur. Au vu de l’intensité <strong>des</strong>débats, chacun de ces thèmes aurait mérité unatelier pour lui seul.Mais avant d’entrer dans l’analyse <strong>des</strong> mesureset actions proposées par la Déclaration dePolitique Régionale (DPR), les chefs d’entrepriseparticipant à l’atelier ont tenu à rappeler que lacrise économique pesait encore lourdement surla vie de leur entreprise et qu’ils regrettaient quela DPR n’affirme pas comme première prioritéla lutte contre la crise. Ne faudrait-il pas, avanttout, accélérer ou amplifier la mise en œuvre <strong>des</strong>mesures décidées dans le cadre du plan anti-criseprésenté par le Gouvernement en décembre 2008 ?D’autres exemples plus précis d’interrogation :les mesures soulageant les contraintes deliquidité sont-elles efficaces et sont-ellessuffisamment connues ? Les programmes deconstruction ont-ils été lancés ? En outre, lesparticipants ont insisté sur la nécessité d’uneaction importante qui pourrait significativementréduire les problèmes de liquidité de beaucoupd’entreprise, à savoir le paiement àtemps et heure, par les autoritéspubliques, <strong>des</strong> factures deleurs fournisseurs. Etcette mesure ne semblepas faire l’objet d’uneréelle volontépolitique.Plus généralement, les chefs d’entreprisesemblent assez unanimes pour penser que lesoutils et organismes de soutien, ainsi que lesmécanismes d’ai<strong>des</strong>, existent en suffisance. Lesorientations de la politique économique (pôles decompétitivité, soutien à la création d’entreprises,recherche…) sont bonnes. Mais les mises enœuvre sont hésitantes ou incohérentes, les délaisadministratifs trop longs, tout comme le voteet l’application <strong>des</strong> dispositions légales devanttraduire ces orientations politiques.Les participants de l’atelier 1 recommandentdonc aux autorités politiques de soigner la miseen œuvre de la politique économique qui a étédécidée, de maintenir la cohérence entre lespolitiques passées et les politiques futures, plutôtque de créer d’autres organismes, d’autres ai<strong>des</strong>,d’autres mécanismes de soutien qui ne feraientqu’ajouter à la confusion et décourager lesmeilleures bonnes volontés.C’est aussi la conclusion qui s’est dégagée dudébat sur la politique de R&D et d’innovationde la Région. Lors de la précédente législature,beaucoup d’efforts ont été accomplis pour donnerà la R&D un cadre légal de soutien qui soit plusadapté aux nouvelles relations qui s’instaurententre les acteurs de la recherche. Pour créerde nouveaux soutiens, comme les chèquestechnologiques, ou pérenniser <strong>des</strong> organismescomme INNOVATECH (soutien à l’innovation) ouPi2 (soutien à la propriété intellectuelle), sansparler de la politique R&D au sein <strong>des</strong> pôles decompétitivité. La recherche plus fondamentale n’apas non plus été oubliée. Et les moyens ont suivipuisque les budgets de la recherche ont fortementaugmenté au cours <strong>des</strong> dernières années.Ce que les entreprises demandent aunouveau gouvernement c’est defaire fonctionner ce qui existe :clarifier les zones d’ombredu nouveau décret etl’appliquer, veiller à ceque les organismes <strong>des</strong>outien et d’accompa-leurs fonctionset restent en lignegnement remplissentavec leurs objectifs.© Belpress.com26. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 20090


Un objectif qui a été peu développé au coursde la législature précédente mais qui mériteattention, c’est une meilleure synergie entre lespolitiques de recherche <strong>des</strong> différentes régions etcommunautés, à commencer par la Communautéfrançaise et la région bruxelloise.Il est en effet absurde, alors que la R&D demande<strong>des</strong> moyens de plus en plus importants et unecollaboration plus étroite entre les équipes derecherche, que les projets wallons s’arrêtentaux frontières régionales. Il incombera aussi aunouveau gouvernement de poursuivre l’effort decroissance budgétaire pour se rapprocher del’objectif de 3% de dépenses R&D dans le PIB.Cependant, le contexte budgétaire n’est paspropice. Et ce fut aussi un <strong>des</strong> grands débats del’atelier. L’assistance a d’abord été éclairée parun exposé très pénétrant de Michel Mignolet,professeur d’économie aux facultés de Namur.Ce dernier a présenté <strong>des</strong> indicateurs quisuggèrent que les inflexions du budget wallonne suivent pas toujours les discours politiques.Les budgets de domaines comme le soutien àl’économie, la recherche, l’emploi et la formation,n’ont pas, par exemple, connu une évolution aussifavorable qu’en Flandre. En outre, pour quelquesindicateurs importants qui s’améliorent, d’autressemblent se détériorer, du moins en comparaisonavec la Flandre. Le professeur a conclu par uneanalyse prospective à court terme de la situationbudgétaire wallonne.L’arbitrage budgétaire entre la perte <strong>des</strong> recetteset la nécessité de soutenir certaines dépensesindispensables au redressement de la Régionva s’apparenter, selon son expression, à la«quadrature du cercle».Cet exposé a suscité un vif débat au sein del’atelier.Certains chefs d’entreprise ont soutenu que lapriorité, vu la gravité de la crise, était au soutiende l’activité plutôt qu’à l’orthodoxie budgétaire.D’autres étaient d’avis qu’il est de l’intérêt<strong>des</strong> entreprises que les finances régionalesévitent une dérive budgétaire trop grande quientraînerait, à moyen terme, <strong>des</strong> réductions dedépenses drastiques ou <strong>des</strong> créations de taxes oud’impôts. Les participants se sont retrouvés surla distinction à faire entre la politique budgétaireà court terme qui doit soutenir l’activité et celleà moyen terme qui doit veiller à revenir à <strong>des</strong>équilibres soutenables.Le dernier volet, à savoir le commerce extérieur,n’a pas provoqué de longs débats. Les chefsd’entreprise sont satisfaits du soutien fourni parl’AWEX, même s’il pourrait sans doute se faireà un moindre coût de fonctionnement et qu’uneattitude plus pro-active envers les PME quin’exportent pas ou peu pourrait être envisagée.Tous ont aussi insisté sur le maintien d’uncaractère national aux missions de promotionà l’étranger.le seul salon en Wallonieprésentant une offre complètede l'automatisation <strong>des</strong> processus9Salon professionnel d’un jourpour l’instrumentation deMesure et Régulationdans l’industrie <strong>des</strong> processusNamur Expo29/10/2009 | 10h - 17hfocus“industrial wireless communication”organisationinfos & pré-enregistrement gratuitwww.m-r.be<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .27


LES RENDEZ-VOUS DE L’ENTREPRISELA DPR EN DÉBATAménagement du territoire - EnvironLe deuxième atelier <strong>des</strong> «Rendez-Vous de l’Entreprise» était consacré aux thèmes de l’aménagement du territLes mesures de la DPR ont été examinées au regard <strong>des</strong> attentes de l’UWE. Dans un exposé introductif, Maîtrejuridique de la DPR.par André LEBRUNu «droit mou», voire du «droit liquide».C’est ainsi que Michel Delnoy qualifie laDéclaration de Politique régionale (DPR).«C’est un document qui ne peut être classé dansles catégories traditionnelles <strong>des</strong> actes juridiqueset avec lequel le juriste est mal à l’aise». L’UWEavait demandé à Michel Delnoy, Avocat auBarreau de Liège et Professeur invité à l’ULG,d’introduire l’atelier «Aménagement du territoire– Environnement – Energie».Des lignes de conduiteL’ Lavocatliégegeoiois s’est interrrrogé sur la valeueurjuridique de la DPR.Il s’agitde directctivivesoude ligignenes de cononduduitite ayanant valeleurindndicicative.Cela sigigninifie qu’en prinincicipela DPR doit êtrtreobservrvéedanans le cadadrede l’adopoptitionde décicisionssubsbséqéqueuentntes, saufà s’e’en écararter dans <strong>des</strong>situtuatatioionscononcrcrètèteset moyeyennnnanant une motivavatitioncircrconststanciée.Le documenent lie-t-il? Tout dépend du contenu <strong>des</strong>dispspososititioions: plus letexte estprérécicis et «prescriptitif»f»,plusil sera dififficicilele, dansle ch ef d’u’uneautorité <strong>des</strong>’en écarter. Et M aître Delnoy de donner un exememplple :le Gouvernement annononcnce, dans laDPRPR, qu’il va toutmettttreen œuvre pour éviter les grèves (dadanslesTEC) C). L’engagementn’estcerertetes pas précis, maislaphrase n’est toutefois pas dépépouourvuede touteffffetprescriptif, en ce sens qu’elle impliquerait à tout lemoins que le Gouvernememenent fasse quelque chososepouréviviteter les grèves. Autrement dit,la phrasecomporterait uneinterdiction de carence.A l’évidence, ajouteMichel Delnoy, le Gouverne-ment ne pourrara pasmettre en œuvrel’intégralité de la DPR.Il devranécessairementfaiaire<strong>des</strong>choix,réalaliser<strong>des</strong>arbrbitrages,rechercher<strong>des</strong>équilibreset trouver un«justemilieu» u». Dansbon nombrede cas,lahiérérararchchisisatation <strong>des</strong>différérenentetes actionsde la DPR s’impoposeradu fait du droit, certaiainsinstrumementnts devantnécessaiairemementêtreadoptésavavantd’autrtreses. En matatièièred’aménénagagemement duterrrritoireparexexempmplele,la modification du SDER doit intervenir avantl’adoption d’un Schéma régional de développementcommercial (SDRC). Autre exemple, tout doit êtreprécédé d’une évaluation du CWATUP, afin degarantir la cohérence, la praticabilité, la lisibilité etla sécurité juridique.Voir comment la DPR répond aux attentes <strong>des</strong>entreprises en matière d’aménagement duterritoire, d’environnement et d’énergie, c’étaitl’objet de la seconde partie de l’atelier, présidépar Jean Marbehant, Vice-President Public Affairsdu Groupupe Lhoist. Les travaux étaient organisésautotourde cinq priorités identifiées à partir dumémom randum de l’UWE :• Une offrfre adéquate de terrains pour l’activitééconomique;• Un approvisionnementénergétiqueà coûtraisonnable ;• Une mise en œuvre réaliste du «PaquetEnerergie-Climat» ;• Une politique environnn ementale adaptéeet plulus sélelectctivive ;• L’ Lévévaluatitionet la sécécurité <strong>des</strong> outilsjururididiqiqueues.Pourchahaque thèmème,lesparartiticicipapants ont examinéles mesusureres de la DPR et ontdégégagé <strong>des</strong>converergegencnceset <strong>des</strong> divergrgences pour ensuiteformuler<strong>des</strong>recommamandatioions.Une offre adéquauatede terrainspour l’activité économomiqueC’est dans le thème de l’espspacace consnsacacréàl’activitééconomimique que les convergegencncesentntreles attentesde l’UWE et la DPR sont lesplulusimportantes.Avec <strong>des</strong> réservrvestoutefois !L’UWE partrtage le soucidu Gouvernementdepérenniserle financement de l’équipement<strong>des</strong> zonenes d’activités économomiqueues,de gérerde manièredynamique la révisision<strong>des</strong>plans<strong>des</strong>ectcteueur dans le secteur carrier, et de réaliser unebase de donnnnées reprenant l’ensemblede l’offreimmobililièrère dispononible pouour l’activitééconomiquque.L’ Lévaluationdu plan pririororitaired’affffectatitiond’espapaces à l’activitéécocononomimiquque est annon ncéepar la DPR. Pourl’UWE, cette évaluation ne doitpas faire perdre de vue l’objejectctifde mobiliseser5000 ha du territoirire wallonau profiofit de l’activitéécononomomiqique. La Walalloloninie manquede terraiainsetil sububsisistste encocoretrorop de temempsentre la décicisiond’affefecterde l’espapacepour l’actitivivitéécoconomiqueet le momentoù cet espace estdisisponible !©IStockPhoto28. <strong>Dynamisme</strong> Octobre e2200909


nement - Energieoire, de l’environnement et de l’énergie.Delnoy (ULG) s’est interrogé sur le statutUn approvisionnementénergétique à coût raisonnableDepuis plusieurs années, les entreprises ont étéconfrontées à une hausse importante <strong>des</strong> prixde l’énergie. Le prix de l’électricité a évolué à lahausse notamment à cause de la multiplication<strong>des</strong> prélèvements publics et le système <strong>des</strong>certificats verts.Le souci principal <strong>des</strong> entreprises est qu’ongarantisse la sécurité de l’approvisionnementénergétique à un coût raisonnable. A cet égard,elles apprécient que la DPR affirme que le prixde l’énergie est une préoccupation centrale del’action politique. L’UWE soutient le principeselon lequel toute décision susceptible d’avoir unimpact sur les prix de l’énergie fera l’objet d’uneévaluation d’impact tarifaire préalable.Au-delà de la question du prix, une préoccupationessentielle reste liée à la nécessité de garantirl’approvisionnement énergétique à moyen etlong terme. Les incertitu<strong>des</strong> dans ce domaine,notamment liées à la loi de sortie du nucléairedoivent être levées pour sécuriser les projetsd’investissements dans l’industrie.Une mise en œuvre réalistedu «Paquet Energie-Climat»Dans la DPR, le Gouvernement se fixe <strong>des</strong>objectifs particulièrement ambitieux en termesde changements climatiques et d’énergiesrenouvelables. Des objectifs qui vont au-delà deceux qui ont été imposés à la Belgique dans lecadre du paquet européen «Energie-Climat».Cette ambition est vraisemblablement disproportionnéeau regard de la situation wallonne.Avant de poursuivre <strong>des</strong> objectifs qui peuventapparaître comme une fuite en avant, la Régiondoit se préoccuper de la manière dont lesobligations actuelles seront atteintes.Les ambitions wallonnes en matière climatiquedoivent être compatibles avec notre tissuindustriel, caractérisé par une forte intensitéénergétique.Pour une politique environnementaleadaptée et plus sélectiveLa DPR annonce de nombreuses mesures dansle domaine de la politique de l’environnement: la pollution atmosphérique, les déchets, laprotection <strong>des</strong> eaux, la gestion <strong>des</strong> sols pollués,la thématique environnement-santé, etc.Tout n’est pas mauvais dans la DPR. Loin de là !Mais, ici aussi, il faudra se fixer <strong>des</strong> objectifsprioritaires. Ces objectifs doivent tenir compte<strong>des</strong> résultats attendus en termes de préservationde l’environnement et d’amélioration du cadre devie, et de la charge financière et administrativequ’ils font peser sur les entreprises.Transposer les directives européennes quidoivent l’être et rendre opérationnel le décret«Sols», voilà les deux priorités d’une politiqueenvironnementale plus sélective.Evaluation et sécurité <strong>des</strong> outils juridiqueLa DPR annonce l’évaluation du Code wallon del’aménagement du territoire, de l’urbanisme et dupatrimoine (CWATUP). Le code a, en effet, connuune quinzaine de modifications entre 2005 et2009 ; ce qui a entraîné une certaine instabilité etinsécurité juridiques.Pour l’UWE, deux soucis doivent présiderà l’évaluation <strong>des</strong> différents outils : lasécurité juridique <strong>des</strong> plans et permis, et leraccourcissement <strong>des</strong> délais de procédure.Là aussi, il faudra, comme le relevait MichelDelnoy dans son exposé introductif, trouver «unjuste milieu» entre d’une part le moratoire auquelchacun aspire pour le CWATUP et certainesréformes du Code qui seront les bienvenues.Opérateur de formations et consultants agréés(Région <strong>Wallonne</strong> & Bruxelles-Capitale) Qualité Environnement Sécurité Sécurité alimentaire Étude d’incidence environnementale Permis d’environnement Plans d’urgenceSEVESO <strong>Dynamisme</strong> me OtOctobre e2200909.29


LA SRIW SE VEUT ENCOREPLUS PROCHE DE L’ÉCONOMIEWALLONNE : « NOUS ADAPTONSNOS INTERVENTIONS À CHAQUEDEMANDE »Ses moyens financiers sont considérables, mais « ses ailes de géant »ne l’empêchent pas de marcher ! La SRIW fait la preuve au quotidiende sa capacité à proportionner ses interventions en fonction<strong>des</strong> deman<strong>des</strong> <strong>des</strong> entreprises wallonnes. En évitant les clichés etles idées reçues…Le contexte économique extrêmement difficile que nous connaissonsimpose une grande disponibilité et une grande flexibilité <strong>des</strong> acteursfinanciers privés et publics. Du côté de la direction du holding wallonon y répond sans ambiguïté : « Contrairement à certaines idées reçues,les modalités de nos interventions sont adaptées à chaque demande.Pour nous, il est vraiment important, essentiel même, d’insister sur cetteadaptabilité : ainsi, en fonction <strong>des</strong> besoins de l’entreprise, notre interventionpeut être de 500 000 euros ou monter jusqu’à plusieurs dizainesde millions d’euros, par exemple. »« Ceci dit, même si nous intervenons en répondant précisément auxnécessités du moment, nous ne perdons pas de vue le moyen et le longterme. Nous sommes toujours dans une logique de rentabilité globale etveillons à demeurer capables de soutenir les entreprises avec la mêmeintensité dans les années à venir. »Quelques exemples d’interventions en cours(*), du Groupe SRIW :Parmi les dizaines d’entreprises qui font l’objet d’interventions de la partde la SRIW, citons Prayon, Magotteaux, Floridienne, C-Power, Revatech,Parc Paradisio, KitoZyme, IBV, Cissoid, Promethera, Bone Therapeutics,Ter Beke, IBt, Energie Fleuves, EkoWatt, Selligent, Cosucra GroupeWarcoing, XDC, Upignac, Faymonville, Moret industrie, …(*) interventions en capital ou en prêt30,522,8RendementLe contexte égrande disponDu côté de larement à cerchaque demacette adaptapeut être depar exempl« Ceci ditmoment, njours dantenir les eQuelquParmiSRIW,AGC FIBt, EXDC(*) in15,319,4www.sriw.beParticiper, c’est capital !


LES RENDEZ-VOUS DE L’ENTREPRISELA DPR EN DÉBATEmploi-Formation-EnseignementUn <strong>des</strong> quatre séminaires présidé par Marc Vandeleene, PR&Communication Manager de Manpower, etintroduit par Bruno Van der Linder, chercheur au FNRS et à l’IRES, était consacré aux thématiques del’emploi et de la formation initiale et professionnelle. Lors de cet événement, entreprises et secteursont mis sur la table une série d’idées sur ces deux politiques en lien avec les déclarations de politiquesrégionale et communautaire.par Thierry DEVILLEZLe débat s’est articulé principalement autourde deux sujets d’une importance crucialepour les entreprises : la sollicitation<strong>des</strong> entreprises en tant que partenaires dansl’apprentissage <strong>des</strong> jeunes et les pénuries de maind’œuvre. Tant le premier sujet fait couler beaucoupd’encre au regard <strong>des</strong> réformes de l’enseignementqualifiant qui se profilent, tant le deuxième sujet nedoit même plus être défini au nombre de doctrinesqui ont vu le jour sur ce thème.Les entreprises affirment en chœur que <strong>des</strong>partenariats forts doivent exister entre le mondede l’école et le monde <strong>des</strong> entreprises. En effet,un métier ne peut être correctement instruitqu’à la double condition : qu’il soit suffisammentmaîtrisé par son instructeur et qu’il fasse l’objetd’une vision claire par l’apprenant. Ainsi, <strong>des</strong>échanges continus doivent exister de diversesmanières : <strong>des</strong> cadres venant apporter leurexpertise dans les établissements scolaires, <strong>des</strong>enseignants mettant à jour leurs connaissances enentreprise ou en centres de compétence, un jeunedécouvrant concrètement le métier en entreprise.Ces partenariats peuvent être l’une <strong>des</strong> clefs del’amélioration <strong>des</strong> compétences de tous !Mais les entreprises ne sont pas dupes. Elles veulentêtre un acteur important pour ces apprenants,mais elles ont besoin d’avoir, en amont, une séried’éléments et d’informations. En effet, en périodede crise économique, où les économies deviennentune solution de survie, où les formationsde leurs propres travailleursdeviennent une solution pour lareprise de l’activité, les entreprisesdoivent avoir connaissancede ces informations :quels jeunes devront-ellesaccueillir ? Pour quelsapprentissages ? Pour quelledurée de stage ? Avec quellescontraintes ? Ces questionsdoivent trouver réponseauprès <strong>des</strong> autoritéspolitiques en collaborationavec les entreprises !Par exemple, pour <strong>des</strong>raisons de différentsordres (pratique,technique, de sécurité,pédagogique,…),les stages de courtedurée ne sont pasappropriés.La preuve que les entreprises pourront faire un pasen avant dans ces partenariats à la seule conditionque ces questions trouvent réponse en collaborationavec les entreprises !Les pénuries de main d’œuvre, qu’elles soientquantitatives ou qualitatives, elles existent depuistoujours. De nombreuses étu<strong>des</strong> ont été réalisées.On y apprend d’une part que tant les trois régions dupays (Région wallonne, Région Bruxelles-Capitaleet Région Flamande) que l’ensemble d’une sériede pays (par exemple, la Chine) connaissent <strong>des</strong>pénuries dans les mêmes métiers. D’autre part, laRégion wallonne souffre d’un paradoxe énorme :trop de chômeurs et trop de pénuries !Lors de ce séminaire, la mise en place departenariats locaux a été listée comme une <strong>des</strong>réponses aux pénuries. Autre piste : les entreprisesdemandent une plus grande transparence tantsur les métiers instruits dans les écoles voisinesque sur la manière de l’instruction. Mais aussiune synergie renforcée entre établissementsscolaires, centres de compétence et entreprises,qui pourrait dès lors diminuer tant le nombre depénuries que de chômeurs en Région wallonne. Ilest évident que d’autres solutions existent, tellesque la valorisation <strong>des</strong> métiers scientifiques,techniques et professionnels et la valorisation del’enseignement qualifiant lui-même. La culturetypiquement wallonne-francophone qui insinueque le technique et le professionnel ne sont que<strong>des</strong> filières choisies par défaut doit impérativementdisparaître !<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .31


LES RENDEZ-VOUS DE L’ENTREPRISECes changements de mentalités prendront certesdu temps mais, pour y arriver, il faut commencerimmédiatement !Ce séminaire a connu un grand succès via larédaction finale de cinq recommandations prioritairespour les entreprises.L’objectif sera de les soumettre aux autorités politiques.En plus de ces deux sujets (stages et pénuries),les membres ont émis <strong>des</strong> recommandationssur les compétences techniques, l’accompagnement<strong>des</strong> chômeurs et sur la réforme du FOREM.Avec l’expertise de Thierry Devillez, Directeur duDépartement Emploi-Formation-Enseignementde l’UWE, les participants ont émis l’idée defavoriser les «allers-retours» <strong>des</strong> enseignants et<strong>des</strong> conseillers à l’accompagnement de chômeurs(conseillers FOREM) dans les entreprises.Evidemment, l’exercice doit se faire de manièrevolontaire par ces personnes, mais cela comporteévidemment le risque que la mesure ne fasse pasl’objet d’un grand succès. Mais le jeu en vaut lachandelle, alors tentons le coup !Les membres, après avoir fait part d’une séried’exemples vécus, souhaitent la création d’un systèmeinformatisé de prédiction <strong>des</strong> trajectoires enchômage et d’orientation précoce <strong>des</strong> chômeurs.Pour faire bref, tous les chômeurs n’ont pas besoindu même accompagnement au même moment.Ainsi à l’aide <strong>des</strong> exemples qui se profilent enRégion Bruxelles-Capitale, en Suisse et en France,il serait intéressant que la Région wallonne développeson propre outil d’aiguillage <strong>des</strong> chômeurs.Enfin, le FOREM : cet organisme de l’emploi et dela formation professionnelle dont l’efficacité n’estpas encore assez avérée pour les entreprises. Lesmembres sont arrivés à plusieurs conclusions.Premièrement, il est impératif de développer unevraie politique d’évaluation rigoureuse du FOREM.Avec l’aide de Bruno Van der Linder, le concept del’évaluation a été explicité. Ce dernier a égalementfait part <strong>des</strong> effets pervers d’une évaluationqui ne serait pas correctement réalisée. Lesentreprises souhaitent une transparence sur lesdonnées chiffrées basées sur <strong>des</strong> analyses scientifiqueset souhaitent une évaluation rigoureuse<strong>des</strong> actions du FOREM.Deuxièmement, elles souhaitent autonomiserFOREM Formation, afin qu’il soit soumis à <strong>des</strong>règles correctes de concurrence au regard <strong>des</strong>autres opérateurs de formation. Enfin, il estapparu nécessaire de recentrer le FOREM sur sesmissions de base en tant qu’agence publiquede l’emploi.En conclusion, l’analyse <strong>des</strong> déclarations depolitique dans les thématiques de l’emploi et de laformation initiale et professionnelle a été vue partous comme un exercice intéressant et enrichissant.Dans un deuxième temps, l’UWE entend bientransmettre ces recommandations prioritaires aumonde politique tout particu-lièrement dans unmoment spécifique : <strong>des</strong> déclarations de politiquesqui contiennent de bonnes idées (voire trop…) etune situation budgétaire catastrophique !TOUS LESCHÔMEURS N’ONTPAS BESOIN DU MÊMEACCOMPAGNEMENTAU MÊME MOMENT.Des produits au service<strong>des</strong> hommesACIDE PHOSPHORIQUE,SELS PHOSPHATÉSET SPÉCIALITÉSPrayon s.a.Siège socialrue J. Wauters, 144B - 4480 Engis+32 4 273 92 11+32 4 273 96 35contact@prayon.bewww.prayon.comwww.prayon.com32. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009


LES RENDEZ-VOUS DE L’ENTREPRISELA DPR EN DÉBATGestion publiqueAucune politique ne peut être mise en place sans une administration performante. Comment cesadministrations peuvent-elles tenir compte <strong>des</strong> attentes <strong>des</strong> entreprises ? Et puisque l’autorité publiqueintervient dans de plus en plus de domaines, n’y a-t-il pas lieu de le faire plus souvent en collaborationavec <strong>des</strong> entreprises privées pour bénéficier <strong>des</strong> atouts de chacun ? Telles étaient les questions poséesà la vingtaine de participants à l’atelier «gestion publique».par Jean de LAME34. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009Au cours de son exposé d’introduction, leProfesseurArsène Declerc, de la HE Ferrer,s’est intéressé aucoût du service public.Il note qu’au cours <strong>des</strong> 30 dernières années, lespouvoirspublicsont utilisé différentes métho<strong>des</strong> :les PPBS (Plannin ng, Programming and BudgetingSystems)s), ABC (Activity Base Costing), TPB(BalanceScorecard). Les autorités politiquesavaiaient constatété que " les services publicscompmptataient (en1981) 1) un effectiff record de 885.000personnes,soit une hausse de 30% par rapportà 197171, qui n’était pas contrebalancée par uneprogreression dela qualité <strong>des</strong> se ervices prestés" (1) .La dififficulté de calcul de coût provient de lacompmptabilité publique actuelle etde sa logique debudgdgetets affefectctésà <strong>des</strong>programmes, déclinés ensous-programmem s. Cesaffectations visent la miseenœuvre d’u’unepolitiquesans que soit indiquéedanslesdocuments budgétairesl’analyse d’impact,a prioriet a posteriori, <strong>des</strong> différentes dépenses.Au niviveau fédédéral, la Radioscopieinitiée par leMinistre Lanangendries, poursuiviepar le MinistreTobback et achevéepar le Ministre Vande Lanottevisaità quauantifier,dans un service public, les«produitits»(rérésultat d’activités dont l’investissementest mesuréen pourcentage d’affectation <strong>des</strong>ressssouourcrces).L’idée étaiait aussi de voir commentles ressourceshumaines pouvaient être géréesdifféremmenten transformant le«cadre organique»par un «orgaganigrammeme fonctionnel». Un <strong>des</strong>objejectifs,pouour le Profefesseur Declerc, était de" réflécéchir en termes de raison d’être (core business)et de missionset pas d’applicatio on de règles".Parmi les 80 .000fonctctionnairesfédéraux dont lesservicesontété auditésdans lecadre de cetteméthodolologogie, le Profefesseur Declerc a choisid’enillustrerleseffets autravers de l’exempledu sererviceen charge de la gestion <strong>des</strong> plaquesminéralologiques.Au début <strong>des</strong>années 20000 , la Région wallonnea testé la météthode<strong>des</strong>TBP (Tableaux de BordProspectififs inspirés<strong>des</strong>Balance Scorecard) àtravers deuxexpériences pilotes menées pourla DG <strong>des</strong> autoroutes et <strong>des</strong> routes et pour laDivision du Logegement. Expériences visiblementconcncluanantes puisque la déclaration de politiquerégigiononale du16 juillelet 2009 prévoit de " généraliserl’usage <strong>des</strong> tableauxde bord prospectifs <strong>des</strong>foncnctionnanairesdirigeants sous mandat. Cestablbleaux de bord, transmis périodiquement àl’autorité, permettront à la fois au mandataire <strong>des</strong>e situer par rapport aux objectifs à atteindre,mais aussisi de prépéparer l’évaluation prévue dansle codode dela foncnctionpublique". "Fort de ces informations, l’atelier «Gestionpublique» a mené ses travaux – sous laprésidence d’Olivier de Wasseige, administrateurdélégué de Defimedia – autour de cinq thèmes :1. Une administration efficace et efficiente2. Simplification administrative ete-gouvernement3. Directive services4. Le rôle respectif du privé et du public5. Des infrastructures de transport de qualité1. Une administrationefficace et efficienteLa pyramide <strong>des</strong> âges <strong>des</strong> administrationsfédérales et régionales montre qu’au cours <strong>des</strong>prochaines années, un nombre important defonctionnaires partira à la retraite.En Région wallonne, l’étude de l’IWEPS d’avril 2009sur la fonction publique indique que si, globalement,la fonction publique wallonne (16.289 personnes) aaugmenté de 10% au cours <strong>des</strong> 5 dernières années,cette augmentation est surtout le fait <strong>des</strong> OIP(Organismes d’Intérêt Public), le Forem notamment.Au sein du SPW (Service Public de Wallonie), sicertains services ont connu <strong>des</strong> augmentations,d’autres, comme les services techniques, ontenregistré une diminution de 14%.Le souhait <strong>des</strong> entreprises est que chaque servicefasse l’objet d’une évaluation périodique en vuede s’assurer que les ressources humaines sontoptimales pour répondre aux attentes, tout enutilisant les moyens informatiques adéquats. Si lafonction publique bénéficie de la garantie d’emploi,elle doit en contrepartie accepter une mobilité versles services qui permettent au mieux la mise enœuvre <strong>des</strong> politiques décidées par le Parlementet le Gouvernement. En effet, aucune politique nepeut être mise en œuvre sans une administrationefficace. Les participants à l’atelier ont, à cetégard, souligné que la déclaration de politiquerégionale 2009-2014 précisait que "l’Administrationwallonne doit continuer à encourager la créativitéet à soutenir l’activité <strong>des</strong> entreprises", qu’"uneAdministration moderne et efficace doit être enphase avec l’évolution <strong>des</strong> besoins <strong>des</strong> usagers" etdès lors veiller à "l’adéquation entre les servicesofferts et les attentes de la société".2. Simplification administrativeet e-gouvernementLes participants ont salué les instrumentsmis en place par le commissariat Easi-Wal.Aux administrations et cabinets à s’en saisir


et les mettre en œuvre dans leurs domainesrespectifs. La frilosité à l’égard de l’utilisation <strong>des</strong>instruments d’e-gouvernement a été illustréepar la faible utilisation par les entreprises <strong>des</strong>possibilités de soumission en ligne par voieinformatique pour <strong>des</strong> marchés publics. En effet,même les entreprises du secteur informatiquene semblent pas y recourir systématiquement.Et de conclure que l’«e» devait devenir un réflexebeaucoup plus présent, tant dans les entreprisesque dans les administrations. Le chemin àparcourir pour «se simplifier» la vie est encorelong… Une première étape pourrait être unecommunication systématique <strong>des</strong> nouveauxe-services mis en place.3. Directive ServicesLa «Directive services» vise à avancer dansla mise en œuvre <strong>des</strong> principes contenusdans le traité de l’<strong>Union</strong> européenne, et plusparticulièrement la liberté d’établissement et lalibre circulation <strong>des</strong> services.Cette directive prévoit que les autorités publiquesdoivent justifier les contraintes qu’elles imposentpour la fourniture d’un certain nombre de services.A défaut de justification conforme au prescrit dela directive, la contrainte doit être supprimée.La directive vise également à faciliter la vie <strong>des</strong>entreprises en leur permettant d’accomplir leursformalités à distance et de manière électronique.Cette directive entrera en vigueur fin 2009. Lesparticipants ont regretté que la Région wallonnese soit saisie si tard de sa mise en œuvre à telpoint que, fin août, il n’existait toujours pas derelevé exhaustif <strong>des</strong> contraintes imposées auxentreprises de services. Il est difficile de croirequ’elles pourront être justifiées à temps et fairel’objet, pour l’ensemble d’entre elles, d’unegestion à distance et informatisée.4. Rôle respectif du privé et du publicPour planter le décor, le tableau suivant proposeune synthèse <strong>des</strong> enjeux de juste répartition <strong>des</strong>rôles entre le privé et le public.PUBLIC• fonction législative et réglementaire• sécurité juridique et physique• supplée aux carences <strong>des</strong> citoyens(ou de l’initiative du privé) = OFFREet/ousoutient financièrement la DEMANDEPRIVÉLa déclaration de politique régionale 2009-2014souffle à la fois le chaud et le froid sur le sujet.Le chaud, par les nombreux partenariats publicsproposés (rénovations écoles, internet dans ledomaine culturel, infrastructures pour les jeunes,simplification administrative, logements publicsou subventionnés, friches industrielles, tourisme,développement rural, mobilité fluviale,…). A cetégard, la manière dont les partenariats privéspublicssont mis en place à l’étranger pourraitêtre une source d’inspiration (voir article p 38).• fournit biens et servicesCaractèrenon lucratifLes partenariats privés-publics qui rencontrent lesuccès sont ceux :• pour lesquels il n’y a pas de changement derègles en cours de route ;• dont le projet génère sa propre rémunération ;• dans lesquels le partenaire privé bénéficied’une crédibilité technique et financière.Le froid, vu l’empiètement <strong>des</strong> services publicsdans les domaines où le privé a la capacité derépondre à la demande (comme les conseilsen ressources humaines et recrutement parexemple). Les participants en font d’ailleurs leconstat dans de nombreux secteurs.Une situation qui est souvent source de concurrencedéloyale, principalement en raison de la non priseen considération de l’ensemble <strong>des</strong> coûts par lesecteur public lorsqu’il offre <strong>des</strong> biens et services.Il est dès lors indispensable, pour ne pas gaspillerles ressources financières de la Région wallonne,d’établir, à partir d’une comptabilité distincte, lecoût exact de chaque prestation et vérifier qu’ellerencontre précisément la demande de l’utilisateurfinal. Le public a suffisamment de tâches àaccomplir pour laisser au privé ce qu’il fait aussiefficacement et à moindre coût.5. Des infrastructuresde transport de qualitéCaractèrelucratifNul ne contestera que laWallonie dispose de nombreusesinfrastructures nécessitant unmeilleur entretien et une miseà niveau. Dans ce contexte, ily a lieu de souligner la volontédu Gouvernement wallon, autravers de la Sofico, d’investir600 millions d’euros dans larénovation et l’entretien de nosroutes et autoroutes (voir articleen page…) ainsi qu’un milliard d’euros pour lesbâtiments scolaires. A cet égard, la position <strong>des</strong>participants est claire : l’entretien du patrimoinewallon doit être une véritable priorité du nouveauGouvernement.Enfin, concernant les investissements ennouvelles infrastructures ou en extensionsd’infrastructures, les entreprises insistent sur lerespect de la planification. Lequel leur permettrade prévoir leurs investissements sur <strong>des</strong> basessûres et <strong>des</strong> échéances certaines.(1) «De Ducpétiaux à Copernic :150 ans de réformes administrativesen Belgique», Dr Nick Thijs etDr Steven Van de Walle, Instituutvoor de Overheid, KU Leuven<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .35


LES RENDEZ-VOUS DE L’ENTREPRISE1.175 CHANTIERS JUGÉS PRIORITAIRES600 millions d’euros pourla rénovation <strong>des</strong> routesLe plan de relance imaginé sous l’ancienne législature par le gouvernement wallon prévoitd’injecter 600 millions d’euros (TVA incluse) dans la rénovation et l’entretien <strong>des</strong> routes wallonnes.Ces investissement sont <strong>des</strong>tinés à 1.175 chantiers jugés prioritaires par la Région.par Quentin DECLÈVE3.200 DES 8.000KILOMÈTRES DURÉSEAU ROUTIERET AUTOROUTIERAPPARTENANT À LARÉGION WALLONNESERONT RÉNOVÉSde la Région <strong>Wallonne</strong> est de seconformer aux critères fixés par l’OCDE.L’objectifCeux-ci évaluent le coût d’un entretiencorrect <strong>des</strong> infrastructures entre 1 et 1.5% de lavaleur à neuf de l’infrastructure. En 2008, ellerespectait cette clé en consacrant 2/3 de sonbudget «routes» à l’entretien.Pour financer et effectuer ces travaux de rénovation,le parlement a voté un décret mettantl’entretien <strong>des</strong> routes à charge de la Société<strong>Wallonne</strong> de Financement Complémentaire <strong>des</strong>Infrastructures (SOFICO). Pour l’ex ministre del’Équipement, Michel Daerden, la SOFICO était leseul organisme d’intérêt public qui peut réaliser cegenre d’opération : "Elle a été créée dans ce but".Société publique, la SOFICO a permis de terminersix grands chaînons manquants et gouletsd’étranglement du réseau wallon (liaison E25/E40,le canal du centre, le contournement de Charleroiet de Couvin…)Néanmoins, la décision de recourir à la SOFICOpour la rénovation <strong>des</strong> routes impliquaitnécessairement d’étendre ces missions. Legouvernement s’est donc attelé à la modificationdu décret du 10 mars 1994, qui met en placela SOFICO afin de lui permettre d’étendre sesmissions, à la rénovation <strong>des</strong> routes. Par ailleurs,un arrêté du gouvernement wallon du 30 avril 2009cède à la SOFICO une emhytéose de 30 ans surle corps de chaussée <strong>des</strong> jonctions autoroutièreset routières, lui permettant ainsi d’effectuer lestravaux ainsi que l’entretien <strong>des</strong> routes.Le Conseil d’État, ainsi que la Commission européenne,ont désapprouvé ce recours à la SOFICO,organisme semi-public, sans recours préalableà la procédure <strong>des</strong> marchés publics. Il a donc étédécidé d’écarter les partenaires privés (Dexia,Ethias et la SRIW) et ceux-ci ont été remboursésde leurs investissements. La SOFICO est aujourd’huidétenue à 100% par la Région wallonne.Une somme de 600 millions d’euros (500 millionsHTVA) sera injectée dans la rénovation <strong>des</strong> routesdans un délai de 3 ans (2009-2011). Les créditsd’engagement sont de 50 millions d’eurospour l’année 2009, 200 millions pour 2010 et250 millions pour 2011. Cela permettra de rénoverprès de 3.200 <strong>des</strong> 8.000 kilomètres du réseauroutier et autoroutier appartenant à la Région<strong>Wallonne</strong>.Pour les financer, la SOFICO empruntera, enprincipe, 400 millions d’euros et le financementtotal sera réalisé grâce à ses recettes propres(concessions d’aires autoroutières, recettesperçues, via la Région wallonne au passage<strong>des</strong> véhicules dans le tunnel de Cointe (1.25 €par voiture et 2.5 € par camion) et sur certainstronçons de l’autoroute A8).Ces travaux seront financés par une contributionannuelle de la Région wallonne par tranchesannuelles, en régime de croisière, de 56,750millions d’euros pendant 30 ans. Cettecontribution comprend également les travauxd’entretien que la SOFICO est également tenue deréaliser, pendant 30 ans, sur les autres tronçonsdu réseau routier et autoroutier qui n’auront pasété remis à niveau (soit environ 4.800 kilomètres).Les premiers chantiers ont déjà fait l’objet d’appeld’offre. Le Service Public Wallon (ex-MET) resteun acteur-clé du processus car c’est lui qui estchargé d’effectuer les cahiers <strong>des</strong> charges.36. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009


En Belgique, 93% <strong>des</strong> emballages ménagerssont recyclés.Merci à tous pour ce coin de ciel bleu.La Belgique est le champion du monde du recyclage: 678.896 tonnes d’emballages ménagers recyclées en 2008,soit 850.000 tonnes d’émissions de CO 2 évitées. Et tout cela grâce à qui ? Aux milliers d’entreprises qui contribuentfinancièrement à Fost Plus, à tous les acteurs qui sont impliqués et aux citoyens qui participent au tri et au recyclage.Merci à chacun pour sa contribution à un meilleur environnement. Plus d’info: www.fostplus.be.Ensemble > Trions bien > Recyclons mieux


LES RENDEZ-VOUS DE L’ENTREPRISEPARTENARIATS PUBLIC-PRIVÉ (PPP)L’expérience étrangèrePlus de 25 milliards d’euros, c’est le total <strong>des</strong> prêts accordés par la Banque européenne d’investissementsvisant à financer les partenariats public-privé (PPP) dans l’<strong>Union</strong> Européenne. Aujourd’hui, les PPPreprésentent plus de 12% <strong>des</strong> investissements publics au Royaume-Uni, et 15% aux Etats-Unis.La Belgique est à la traîne : elle n’y consacre que 2%.par Quentin DECLÈVEPOUR ALLERPLUS LOIN...PPP Wallonie Bruxelles :www.pppasbl.beAllemagne :www.bmvbs.deCentre d’expertiseeuropéen <strong>des</strong> PPP :www.eib.org/epecFlandre :www.vlaanderen.be/ppsFrance :www.fondation-igd.orgwww.ppp.minefi.gouv.frEtats-Unis :www.ncppp.orgInde :www.pppinindia.comPays-Bas :www.minfin.nlQuébec :www.ppp.gouv.qc.caRoyaume-Uni :www.partnershipsuk.org.ukSuisse :www.ppp-schweiz.ch/sections/8TÉLÉCHARGERUn dossier plus complet estdisponible sur www.uwe.be/pppCommençons par un constat: Alors quele site du «vlaams kenniscentrum»répertorie 40 projets de PPP en Flandre,de son côté, le site de l’ASBL «PPP WallonieBruxelles» n’en mentionne que trois. L’expérienceétrangère montre pourtant que les PPP jouentun rôle essentiel dans le développement<strong>des</strong> infrastructures et <strong>des</strong> services publics.Néanmoins, il n’existe pas de modèle unique.Il convient de garder à l’esprit que chaque paysadopte la structure de partenariats public-privéqui lui est propre. Il convient dès lors d’adapterles modèles et les domaines de partenariatspublic-privé aux besoins réels de la Wallonie.Voici, pour «<strong>Dynamisme</strong>», quelques exemplesde projets de PPP mis en œuvre dans d’autrespays. L’objectif vise à susciter la réflexion afind’imaginer ce qui serait possible de faire enWallonie pour combler notre retard.Les transports :domaine de PPP par excellenceUn PPP pour la constructiondu Canal Seine-EscautLa réalisation de la liaison fluviale Seine-Escautconstitue l’un <strong>des</strong> PPP européens les plusambitieux. Ce projet français vise, pour 2015,à désenclaver le bassin de la Seine en le reliantau Nord-Pas-de-Calais et au Benelux.La construction d’un canal de 106 kilomètrespermettra ainsi de mettre en réseau lesports majeurs de la rangée nord européenne(Rotterdam, Anvers, Zeebrugge, Dunkerque,Rouen et le Havre) avec les ports intérieurs etainsi d’accroître leur offre logistique et économique.L’aboutissement de ce projet permettraaussi de faire émerger de nombreux avantagestouristiques et économiques (développement decroisières, réduction du nombre de poids lourdssur les routes, création de 25 000 emplois).L’ensemble du chantier nécessite un financementde 4.2 milliards d’euros réparti entre l’Etat français(900 millions d’euros), l’<strong>Union</strong> européenne(333 millions d’euros), les collectivités localestraversées (900 millions d’euros) et le partenaireprivé (2 milliards). Des péages seront installés etl’argent collecté ira dans les caisses de la sociétéVoies navigables de France (VNF). Les partenairesprivés seront rémunérés sous forme d’une redevancepayée par la VNF. Alors que le début <strong>des</strong>travaux est prévu pour 2011, Vinci Concessionset Bouygues Travaux Publics ont répondu à l’avisd’appel public lancé le 3 avril 2009.L’exemple franco-allemand :l’éco-taxe sur les poids lourdsDans le domaine routier, la France a suivil’exemple de l’Allemagne et de la Suisse endécidant d’instaurer une éco-taxe sur lespoids lourds. L’objectif de cette éco-taxe viseà faire répercuter sur les poids lourds lesinvestissements et les coûts d’exploitation duréseau routier. Vu la complexité technologique, laFrance et l’Allemagne ont décidé d’avoir recoursà un PPP. Le consortium privé se charge del’investissement (placement de récepteurs sur lescamions, technologie, système informatique…) etse rembourse ensuite sur les recettes de la taxependant une durée de 10 à 12 ans. Il faut savoirqu’en Allemagne, cette taxe de 0.15 euro aukilomètre rapporte 4 milliards d’euros par an dont10% vont au consortium.Suite à l’appel d’offres lancé en France, cinqdossiers de candidatures ont été remis par lessociétés Sanef (filiale du groupe Abertis), Vinci,Autostrade per Italia, France Telecom et BillooDeveloppement. Le projet devrait voir le jour à lafin 2011 en France.Des PPP à dimension sociale :la rénovation d’écoles et d’hôpitauxAlors qu’en communauté française le lancement<strong>des</strong> projets de partenariats public-privé peineà démarrer, la Grande-Bretagne est, quant àelle, fortement avancée dans son programmede rénovation et de construction de ses écoles.L’objectif du plan «Building Schools for theFuture», lancé en 2004 vise à rénover l’ensemble<strong>des</strong> établissements scolaires secondaires. Lecapital investi représente une somme annuellede 3.5 milliards d’euros. L’accent est mis surla qualité <strong>des</strong> bâtiments (confort, isolation,attractivité) de même que sur le développement<strong>des</strong> technologies de l’information et de lacommunication.Le montage financier est relativement complexe.Retenons que ce sont les autorité locales quiprennent l’initiative <strong>des</strong> rénovations. Ces dernièresmettent en place <strong>des</strong> Local Education Partnerships(LEP) dans chaque localité. Ces joint-venturesentre les autorités publiques et le consortium privéen charge <strong>des</strong> travaux sont chargées du suivi <strong>des</strong>rénovations (établissement <strong>des</strong> plans, <strong>des</strong> cahiers<strong>des</strong> charges…). Dans les cas où les consortiumsprivés sont également chargés de l’entretien dubâtiment (généralement pendant 25 ans), ceux-cisont rémunérés par le paiement d’une redevance.38. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009


LA LIAISON FLUVIALE SEINE-ESCAUT CONSTITUE L’UN DES PPPEUROPÉENS LES PLUS AMBITIEUX.Dans le cas où il ne s’agit que de contratvisant la conception <strong>des</strong> plans et laréalisation <strong>des</strong> travaux, le consortiumprivé est généralement rémunéré par lepaiement d’une somme forfaitaire.Le plan français de rénovation <strong>des</strong>hôpitaux «Hôpital 2007» instaurenotamment <strong>des</strong> PPP par le biais de BauxEmphytéotiques Hospitaliers (BEH).Ces contrats confient à un preneur,le financement, la conception et laconstruction du bâtiment ainsi que sonentretien et sa maintenance. Le preneurréalise ses missions à ses risques etpérils et en supporte l’entièreté <strong>des</strong>coûts. Une fois les travaux réalisés etl’établissement hospitalier opérationnel,le preneur perçoit un loyer. Celui-ci seraperçu jusqu’au transfert de la propriétéen fin de BEH. Les montants <strong>des</strong> loyersdépendent évidemment de la durée dubail emphytéotique. Celle-ci ne peut êtreinférieure à 18 ans et supérieure à 99 ans.Un projet de chauffageà distanceUn autre partenariat public-privé originalconcerne l’utilisation <strong>des</strong> déchetsménagers qui est faite dans les villesd’Onex et de Petit-Lancy en Suisse. Partantde l’idée que l’énergie n’est plus l’affaire debâtiments indépendants mais de quartiers,la société Cadium issue d’un PPP entre lesServices Industriels de Genève (51%) et lesentreprises CGC Dalkia (44.6%), Implenia(2.6%), PEG (1.4%) et Perreten & Milleret(0.4%) a mis en place un système dechauffage à distance. La chaleur provenantde la <strong>des</strong>truction en usine <strong>des</strong> déchets estutilisée pour faire chauffer de l’eau, quiest transportée par <strong>des</strong> canalisations surune distance de 6 kilomètres et alimenteainsi les radiateurs <strong>des</strong> immeubles.Cette installation remplace la chaudière,le brûleur, la cheminée, la citerne et leréseau de distribution de gaz naturel.L’investissement a coûté 25 millionsd’euros et le système a été mis en serviceen 2002. La société CGC Dalkia se chargede l’exploitation et de l’entretien <strong>des</strong>installations. De son côté, la gestion de lasociété, <strong>des</strong> compteurs de chaleur ainsique les relevés <strong>des</strong> index et la facturationsont assurés par les Services Industrielsde Genève.Des PPP pour gérer lesservices administratifsDe nombreux pays ont recours à<strong>des</strong> partenariats public-privé en vued’assurer la réalisation de missionsde service public. C’est notammentle cas dans la gestion immobilière.L’entretien quotidien de ces immeublesnécessite <strong>des</strong> compétences spécifiques(gestion d’actif, architecture, ingénierie,nettoyage…) C’est ainsi que le gouvernementcanadien a choisi en 1995 lavoie <strong>des</strong> PPP pour l’exploitation d’unepartie importante du parc immobilier luiappartenant.Le recours à la forme <strong>des</strong> PPPpermet une gestion moins politisée,une diminution <strong>des</strong> contraintesadministratives, une optimisation<strong>des</strong> ressources ainsi que la créationde synergies. Aujourd’hui, le parcimmobilier de l’administrationquébécoise est ainsi géré par la sociétéBrookfield Lepage Johnson Controls.Le Québec a pour sa part eu recours à unPPP afin de mettre en place un nouveausystème électronique d’appels d’offres,permettant ainsi aux utilisateurs d’avoiraccès via Internet à toutes les donnéesconcernant les marchés publics. Lepartenaire privé assume la conception etle développement du système ainsi queson exploitation. Il est ensuite rétribuéen fonction de tarifs pré-établis.La nouvelle législature wallonnequi vient d’entrer en vigueur laisseentrevoir la possibilité de nouveauxpartenariats public-privé. Ainsi,<strong>des</strong> PPP seront envisagés lors de laconstruction de nouveaux logements,d’infrastructures sportives ou en matièrede développement rural. Le recours à <strong>des</strong>formes de PPP sera également recherchépour l’assainissement, et la réhabilitationde friches industrielles ainsi que lors de lacréation de zoning ou de zones portuaires.De plus, pour l’entretien et de la miseau gabarit adéquat du réseau fluvial deWallonie, <strong>des</strong> PPP seront égalementenvisagés afin de l’inclure dans le réseaufluvial européen (notamment le canalSeine-Escaut).En matière de tourisme, <strong>des</strong> PPPseront imaginés pour la réaffectationet la restauration de biens classés.Finalement, <strong>des</strong> partenariats publicprivéseront envisagés pour dynamiser larecherche entre les entreprises privées,les universités et le secteur public.Il est impératif de profiter de cesopportunités pour tenter de rattrapernotre retard dans ce domaine.<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .39


Actions / TransportGOING GREENMarco Polo vous aide dans vos projetsSi vous avez le projet de retirer <strong>des</strong> camions de la route en recourant aux bateaux, péniches ou trains,Marco Polo vous concerne. L’Europe subsidie en effet ce type d’initiatives. C’était le propos d’un colloqueorganisé par l’UWE ce 17 septembre.par Madeleine DEMBOURParmi les nombreux programmes <strong>des</strong>ubvention mis sur pied par l’Europe,Marco Polo mérite certainement le détour.Le principe ? Déplacer <strong>des</strong> marchandises de laroute vers <strong>des</strong> mo<strong>des</strong> alternatifs de transport :bateaux, péniches ou trains. Pour chaque projetvisant à réduire le volume transporté par la route,Marco Polo propose <strong>des</strong> subventions liées à laperformance. Celle-ci est mesurée en nombre detonnes/kilomètres retirées de la route : 2 eurospar 500 tonnes/kilomètres (1) , ou jusqu’à 50% dutotal <strong>des</strong> dépenses nécessaires à la réalisationdu projet (c’est le montant le plus bas qui seraattribué).Après une première période de rodage (2002-2006), <strong>des</strong> changements importants ont étéapportés au programme pour la période 2007-2013, avec l’introduction de nouvelles actionscomme les Autoroutes de la Mer et les actionsdites «d’évitement de trafic» (par exemple, uneréduction d’emballage). Par définition, vu qu’ils’agit d’un programme européen, les projetsdoivent avoir une dimension transfrontalière. Anoter que Marco Polo s’est récemment élargi auxvoisins de l’Europe comme la Norvège, l’Islande,le Liechtenstein ou la Croatie.Pour pouvoir rentrer un dossier Marco Polo, il estdonc nécessaire de développer non seulementun projet à dimension internationale, maiségalement d’une certaine envergure. Il s’agitlà d’une difficulté pour beaucoup d’industrielswallons, car jusqu’à présent les seuils d’éligibilitéétaient souvent hors de leur portée. En principe,d’ici la fin de l’année 2009, ces seuils devraientêtre abaissés à 60 millions detonnes-kilomètres paran (13 millionspour les transfertsvers la navigationintérieure), a-tonappris le17 septembredernier,lors d’un séminaire (2) organisé à Gembloux parla Cellule Mobilité de l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong><strong>Entreprises</strong>.Lors de ce séminaire, il a d’ailleurs bien étéfait mention du caractère PME friendly duprogramme, avec 40% <strong>des</strong> 104 projets financésjusqu’à présent ayant une PME comme«moteur». "C’est tout à fait possible pour unePME de bénéficier d’un financement MarcoPolo", a confirmé Patrick Vankerckhoven,chef d’unité Marco Polo auprès de l’AgenceExécutive Compétitivité et Innovation. Ce derniera évidemment tout particulièrement insisté surle sérieux avec lequel un tel dossier doit êtrepréparé : "votre dossier doit être de la mêmequalité que si vous allez trouver votre grandpatron pour lui présenter une nouvelle initiative,ou bien votre banquier ou vos actionnaires : pland’affaires solide, projections réalistes et viablesfinancièrement".Avant de vous lancer dans l’aventure, sachezqu’il existe, au niveau fédéral belge (SPF Mobilitéet Transports) une cellule de trois personneschargée de faire le relais avec la Commissioneuropéenne. Henry Maillard, qui dirige cettecellule, est à votre disposition (3) : "nous avonsl’habitude de nous déplacer sur le terrain, pourvoir et comprendre les projets. N’hésitez pas ànous inviter. Nous pourrons donner notre avissur le potentiel réel de votre projet à bénéficierd’une subvention, voire assurer le relais vers <strong>des</strong>partenaires potentiels, ou alors, si votre projet estdéjà élaboré, faire partie de vos relecteurs".L’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>, en particulierl’équipe du «National Contact Point» (4) , estégalement un relais intéressant pour lesentreprises wallonnes. Cette équipe est eneffet rodée à la mécanique <strong>des</strong> appels à projetseuropéens, et peut vous aiguiller de manièrepertinente.Bon à savoir : le prochain appel d’offres MarcoPolo sera publié en 2010. Il est toutefoisvivement recommandé de ne pas attendrela publication de l’appel pour préparer votredossier. Toutes les informations sont disponiblessur le site : http://ec.europa.eu/marcopolo.(1) Les tonnes-km sont <strong>des</strong> unités standards servant à mesurer lesdéplacements en considérant le tonnage ainsi que la distance parcourue.Par exemple, 500 tonnes-km représentent 10 tonnes parcourant 50kilomètres ou encore 20 tonnes parcourant 25 kilomètres, et ainsi de suite.(2) Séminaire organisé par l’UWE, en collaboration avec Logistics in Wallonia,l’Abcal, l’OTM et Pics Belgium. Les sli<strong>des</strong> <strong>des</strong> différents orateurs sontdisponibles sur www.uwe.be/marcopolo.(3) Service Intermodalité et Logistique : 02/277.35.94, henri.maillard@mobilit.fgov.be(4) www.ncpwallonie.be, 0800/ 1 6279.40. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009


TROIS QUESTIONS ÀPatrick VankerckhovenPatrick Vankerckhoven, vous êtes responsable de Marco1. Polo. Ce programme a-t-il du succès ?Depuis son lancement en 2003, Marco Polo a déjà soutenu financièrement 104 projets.Le budget disponible est inférieur aux nombre de projets qui nous sont présentés.Nous sommes donc obligés d’être sévère et rigoureux sur la qualité <strong>des</strong> projets retenus.Ceci dit, Marco Polo n’est pas <strong>des</strong>tiné qu’aux transporteurs ou aux logisticiens. Certainsfabricants saisissent l’opportunité : je pense par exemple à Evian qui retire chaque jour90 camions de la route vers l’Allemagne, grâce au transport ferroviaire.N’est-on pas dans un domaine délicat : la distribution2. d’argent public à <strong>des</strong> entreprises privées ?On ne veut pas que Marco Polo serve à voler le marché de quelqu’un d’autre ! Nous sommesdonc très attentifs à ce que l’on ne tue pas <strong>des</strong> services existants. D’où l’importance dela dimension «innovation» : nous aidons <strong>des</strong> initiatives qui visent soit à transporter<strong>des</strong> marchandises différentes <strong>des</strong> autres, soit d’une manière différente.Pensez-vous que les projets que vous financez3. n’auraient pas vu le jour sans Marco Polo ?Pour être reçus, les projets doivent être commercialement viables au plustard à la fin de la période de subvention. Notre apport est un bon coupde pouce financier dans la période du lancement. Il apporte aussibeaucoup de crédibilité vis-à-vis <strong>des</strong> banquiers, <strong>des</strong> analystes et <strong>des</strong>Conseils d’administration.J’AI TESTÉ POUR VOUS : MARCO POLO !Simple, rapide et pragmatique : tels sont les adjectifs qui, selon Valter Lanutti,caractérisent le programme Marco Polo. Le patron du groupe de transport etlogistique Lannutti (880 camions, 1.200 employés) l’avoue : c’est la premièrefois de sa vie qu’il sollicite un subside. Pour quel projet ? Le transport deverre sortant de l’usine AGC de Moustier par rail au lieu de la route. Pourrelever ce défi (les plaques de verre font six mètres sur trois), le transporteura fait fabriquer en Allemagne 500 «remorques tiroirs» qui, comme unconteneur, peuvent passer aisément du camion au train et du train au camion.L’investissement dans ce nouveau charroi représente 16 millions d’euros, dont3 millions ont été pris en charge par l’Europe. Le système s’avère performant,avec un taux de casse inférieur à la route (facteur de 1 à 5) et un coût moindreà la tonne transportée."Nous sommes enchantés de la solution trouvée par notre transporteur", seréjouit Olivier Herinckx, Logistics Manager chez AGC Flat Glass. Il faut direque le verrier avait déjà tenté l’expérience de charger du verre directementsur un wagon, mais l’essai s’était avéré peu concluant, notamment parce qu’ilnécessitait un pont de 30 tonnes pas toujours facile à trouver chez les clientsfinaux. En outre cette première expérience s’était soldée par un importanttaux de casse (10 fois plus via le train que par camion) et aucun gain par tonnetransportée. Les «remorques tiroirs» mises au point par Lanutti s’avèrentdonc nettement plus intéressantes.La Cellule Mobilitéde l’UWE a pourrôle de mettre à la disposition<strong>des</strong> entreprises<strong>des</strong> éléments utilesà leurs réflexions oudémarches relatives à lamobilité <strong>des</strong> personnes et<strong>des</strong> marchandises. Danscette optique, notamment,elle coordonne le Groupede Travail «Transport etLogistique» de l’UWE etorganise <strong>des</strong> séminairesd’information ainsi qu’uncolloque annuel.www.uwe.be/mobiliteTÉLÉCHARGERles présentations du séminairesur www.uwe.be/marcopolo<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .41


LA «DPR» EN DÉBATActions / RechercheDELPHI GENETICSUne première dans larésistance aux antibiotiquesLancée en 2001, Delphi Genetics, spin off de l’Université Libre de Bruxelles, développe <strong>des</strong> solutionstechnologiques en ingénierie génétique. En 2007, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euroset occupe actuellement 14 personnes. Dans le cadre du 6 e programme européen de R&D, l’entreprise deGosselies a participé à un projet pour un total de 151.500 euros de subsi<strong>des</strong>.par Carine VASSART"Pour l’instant, nous avons mis sur le marché 10produits qui ont bénéficié du travail fourni et de laréflexion menée dans le cadre du 6 e programmecadre",constate Philippe Gabant, AdministrateurDélégué de Delphi Genetics. Il faut dire que l’entreprisede Gosselies a su valoriser à plusieursniveaux les subsi<strong>des</strong> qu’elle a reçus, entraînantun effet cascade qui l’a propulsée, à l’international,parmi les acteurs principaux de son marché.Dès 2006, Delphi Genetics effectue un premierpas décisif pour son développement grâce à saparticipation au projet CRAB en misant sur l’améliorationde son processus de production."Le salaire d’une personne a été pris en chargedans le cadre du financement européen, se souvientPhilippe Gabant. Cet ingénieur a mis en placeet organisé la nouvelle unité de production qui nousa ouvert les voies de la commercialisation. Avant,nous étions très actifs en matière de recherche etservices mais nous n’avions pas encore su générerune plateforme capable de produire en quantité.On parlait alors en termes de centaines d’unités.Aujourd’hui, nous sommes passés à une autreéchelle avec <strong>des</strong> milliers d’unités produites".Un tournant décisif pour l’entrepriseLes conséquences de cette affectation <strong>des</strong> subsi<strong>des</strong>ont également eu <strong>des</strong> répercussions pluslarges, poursuit l’Administrateur Délégué :"Grâce au travail mené par l’ingénieur, nous avonspu améliorer la gestion de nos stocks en étudiantle procédé de vieillissement <strong>des</strong> produits et nousavons réalisé <strong>des</strong> progrès notables au niveaude leur qualité et de leur durée de vie". PhilippeGabant estime que ces deux aspects ont été améliorésselon <strong>des</strong> facteurs respectifs de 10 et 30.Le second impact du financement européen pourDelphi Genetics a été encore plus importantpuisque le projet l’a mis en contact avec lathématique de la lutte contre la résistance auxantibiotiques, un tournant qui a eu <strong>des</strong> effets décisifssur le développement actuel de l’entreprise.Le rôle de Delphi dans le consortium mis sur piedau sein du projet CRAB visait en effet à examinerla faisabilité de développement de technologiesqui pourraient permettre d’éliminer l’utilisation<strong>des</strong> antibiotiques dans les produits issus del’ingénierie génétique, comme les vaccins entreautres. Delphi a rempli son contrat et validé lestechnologies qu’elle a mises au point.42. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009Résultat ? "Nous avons signé, en juin 2009, unaccord de licence avec Sanofi Pasteur, la divisionvaccin du groupe Sanofi-Aventis, pour l’utilisationde ces technologies dans la productionde diverses applications médicales, se réjouitPhilippe Gabant. L’accord porte sur <strong>des</strong> centainesde milliers d’euros uniquement pour l’accès ànotre savoir-faire mais il prévoit également queDelphi bénéficiera de royalties sur la vente <strong>des</strong>médicaments dans lesquelles interviennent nostechnologies. Ce sont <strong>des</strong> segments où un médicamentpeut faire à lui seul un milliard de dollarsde chiffre d’affaires par an. En plus, le contrat estnon exclusif et porte sur un seul segment". Delphipeut donc maintenant démarcher d’autres sociétéssur ce même modèle très rentable."Nos objectifs sont atteints"Delphi Genetics est en fait devenu le standarddans ce domaine, étant la seule entreprise aumonde à développer cette technologie. Au niveaueuropéen, elle occupe une position dominante eten particulier sur ce segment.Pour l’Administrateur Délégué de Delphi, lefinancement européen aura donc joué à plusieursniveaux: "S’il est difficile de quantifier exactementl’impact du financement européen sur notreactivité, il a cependant été important dans lamultiplication par cinq du chiffre d’affaires de lasociété suite à l’amélioration de son processus deproduction. Notre personnel a également doublé.Enfin, nos objectifs sont atteints grâce à cetteparticipation aux projets européens. Aujourd’hui,quatorze brevets technologiques couvrent largementle champ <strong>des</strong> applications <strong>des</strong> technologiesdéveloppées".DELPHI GENETICSEST DEVENU LESTANDARD DANSCE DOMAINE,ÉTANT LA SEULEENTREPRISEAU MONDE ÀDÉVELOPPERCETTETECHNOLOGIE."S’il est difficilede quantifierexactement l’impactdu financement européensur notre activité, il acependant été importantdans la multiplication parcinq du chiffre d’affaires dela société. Notre personnel aégalement doublé".PhilippeGabant,AdministrateurDéléguéde DelphiGenetics


Actions / Gestion collectiveUNE INITIATIVE DES CONSEILLERSEN ENVIRONNEMENT DE L’UWEAssociations d’entreprises :en action(s) !Venant de Herve ou de Soignies, en passant par Tubize ou Ciney, 20 associations d’entreprises <strong>des</strong> quatrecoins de la Wallonie se sont réunies à Créalys fin septembre. Ouverture d’une crèche, organisation dugardiennage ou mise en place d’une navette constituent les projets de ces associations, véritables moteurspour améliorer la vie <strong>des</strong> entreprises sur les parcs d’activité économique. Témoignages.par Nathalie PAQUET"Un peu comme une pompe, les associationsd’entreprises ont pour rôle d’amorcer <strong>des</strong>actions", résume en quelques mots Marc Josse,administrateur délégué d’Idéalys. "Par exemple,nous sommes parvenus à instaurer une navetteentre le parc d’activité de Créalys et la garede Namur. Nous avons investi du temps et del’argent pour lancer ce projet. Mais ensuite, c’estau service public de prendre le relais". Durant uneheure d’échanges intenses suivie d’un walkingdinner, les responsables de vingt associationsd’entreprises ont partagé leurs expériences. LeGo-Club, association d’entreprises de l’Aéropôlede Gosselies a participé à l’ouverture d’unecrèche "Nous avons dû prendre <strong>des</strong> risques.Nous devions nous engager à occuper au moins24 lits sur 32, sous peine de payer 2.000 € parlit non-occupé. Sans compter les problèmesadministratifs", témoigne Pierre Lechat, présidentdu Go-Club. "Mais ce projet a été un réel élémentfédérateur pour notre club", reconnaît-il.Devenir une force"Sur un parc d’activité économique, il estimportant de regrouper <strong>des</strong> responsablesd’entreprises et d’avoir une vision communepour développer le parc", explique FrancisMathot, responsable <strong>des</strong> relations publiques dela Commission du parc de Saintes. Se structurerpermet ainsi de devenir un interlocuteur de poidsface aux pouvoirs publics ou aux prestataires <strong>des</strong>ervices. Ainsi, à Courcelles, lors d’une réunion duclub, un opérateur de téléphonie est venu écouterles soucis <strong>des</strong> entreprises afin d’y remédier. ASoignies, l’association est parvenue à accéder à<strong>des</strong> subsi<strong>des</strong> pour entretenir <strong>des</strong> routes.Bénévoles ?Mais ces projets sont souvent menés «bénévolement»par les responsables d’entreprises. Uneexception : en région liégeoise, le parc <strong>des</strong> Hauts-Sarts dispose d’une coordinatrice à plein-temps.De quoi en laisser plus d’un rêveur. "Elle estfinancée d’une part grâce à <strong>des</strong> subsi<strong>des</strong> via lespoints APE et d’autre part grâce aux cotisations<strong>des</strong> membres", expose Jean-Louis Berryer,président de l’association d’entreprises duparc <strong>des</strong> Hauts-Sarts.Les Agences de Développement Local (ADL)apportent aussi leur contribution comme àCiney. Tania Fyalkowski, employée à l’ADL, estégalement secrétaire du club d’entreprises :"En ayant <strong>des</strong> contacts privilégiés avec lacommune, je mets en lien les entreprises etles autorités communales". Mais toutes lescommunes ne disposent pas d’un tel organisme.D’où éventuellement l’idée d’associer plusieursclubs pour engager un coordinateur.Pour les 20 associations d’entreprisesreprésentées, les défis relevés se sont révélésnombreux et semblables. "Mais commentinciter les membres à venir aux réunions ?Comment recruter de nouveaux membres ?Comment assurer la succession ?", entend-onparmi les nombreux questionnements. Au boutde ces échanges, un constat : les associationsd’entreprises demandent, avec insistance, à serevoir régulièrement. Car chacune possède unepièce permettant à d’autres de mener ses actionsplus efficacement.A LA DEMANDEDES PRÉSIDENTS…Cette rencontre s’estdéroulée à l’initiative de laCellule <strong>des</strong> Conseillers enEnvironnement de l’UWE.Au fil du projet de gestioncollective de l’environnementsur les parcs d’activitééconomique, les conseillersont constaté l’intérêt pourles entreprises de s’associer,afin d’améliorer leurcadre de travail et de vie.Plusieurs clubs/associationsd’entreprises ont alors émisleur souhait de rencontrerd’autres présidents. Unefois ce besoin identifié, lesconseillers ont recensé 20associations d’entreprises enRégion wallonne et … elles onttoutes répondu présentes àl’invitation.<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .43


Actions / InternationalMARKETING INTERNATIONALL’Allemagne, une opportunitépour les entreprisesLa situation difficile d’Opel a replacé l’Allemagne sur nos cartes et les élections législatives ont inspiréquelques commentaires, mais pour le reste l’Allemagne reste peu connue <strong>des</strong> Belges.par Marc De Vestele (1)(1) Marc DeVestele est Attachéécononomique et commommercial pourl’Agencewallonne àll’exporportattationet aux investissements étrangersà Munich.Ilécrit cette contributionà titre persrsonnel. Les titres etintertitres sont dellarrédaction.a Républbliqiquefédédérérale d’Allemagne fête sonsoixantième anniniversrsairere. C’est un payaysjeunune,quisymbolise la capacité de l’hohommede vaiaincncrele totatalilitarisme,une deuxième foislorsde sa réunifiificatation en 1990.De point de vue économique, l’Allemagne devrvraitd’avavanantage nous intéresser aussi. Ce pays voisininest le premierexportateteur au monde. L’Allemagnepeutdonc servir de benchmark mondial pournos entreprises.s. Quel luxe : il suffit de franchir lafronontière pour se faire une idée d’un niveau tech-nolologique qui est mondialement reconnu. Dansle domainede la construction de machines parexememple, où 80% de la production est exportée.Nouspououvons partiticiper à ce succès, parune sous-traitance surmesure pour<strong>des</strong>produits dits «allemandsds».Qui dit exportations, dit balance comm-merciaiale. L’Allemamagngne est depuislachute <strong>des</strong> exportationschihinonoisiseses,le pays avecle plusimpmportatantexcédentcommercial aumondede. Eneffet, le soldlde de la balance com-mercrciaiale allemande s’élevait à 44milliards USD audeuxièmème trimestre2009 alors quel’excédent chinoiss’élevait à 35 milliards USD. L’Allemagnen’affiche pas cette performance quia pourtant une grande significationéconomomique. L’excédent commercial estun revenenu pour le pays, qui se traduiten reve-nus pourlesentreprises et consécutivemenent enpouvuvoir d’achat.Il y a beaucoup d’éléments qui contribuentà cetetteteréusussite. D’abord, les entreprises allemanan<strong>des</strong> sesontdéveloppées à l’échellele de leur économimienationalale.Cetettet économimie est grande. En terermedePIB, l’Allllemagneest le plus grandmararché au seinde l’<strong>Union</strong> Européenne etforcément aussi le plusgrand marché en deviviseEuro. Alors, pour reprendreles motsd’unePME «à quoi beau s’avenentu-rer en Indnde ou en Chine si on n’a même pas encncororeessayéici ?» D’ailleurs l’<strong>Union</strong> européenne <strong>des</strong> 27,le saviez-vous, est aujourd’hui la plus grandepuis-sancnce écononomomiqueau monde! Nous vivons un réelchanangementde paradigme qui – par l’avènemement<strong>des</strong> pays BRIC - est trop rarement évoquéUn modèle uniqueDeuxièmementnt, l’expoportrtation de macachihines neréussit qu’avec <strong>des</strong> ouvriersrs qualifiésés.L’Allemagne est une réféférerence en matatièièrede formationprorofessionnelle. Son «ensnseignememenent dual»répapartitla formatation sur deux endroits: l’é’écocoleetl’entreprise. Des véritablesaccords sonont conclusentrtre fédérations professisionnelles et pouvoirspublics dans lesquels les entreprises s’engagagegentà former plus de 600.0000 étutudiants paran!Cesyststème garantit une forormationen phase aveclesréalités <strong>des</strong>entrepriseset motive lesjeunes quicherchent à s’invests ir dans du concretet.Troioisisièmèmemement, lese ntrereprises et milieueux acadé-miques quiétaientengagés dans la recononststruructctiondu payays après la deuxième guerre monondidiale, ontrapidementcomomprisl’i’impmporortatancncede la recherche appliquée. LaFraunhofer Gesellschaft, fondéeen1949, a pour mission de mettrela recherche et le développementà disposition <strong>des</strong>entreprises.Elle gère aujourd’hui unbudget de 1,5 milliards d’eurosdecontrats de recherche etemplploioie 17.000 personnes.Enfin, l’Allemagne impmpreressionnnneaussi par sa capacacité de poursuivre<strong>des</strong> objejectctififs communs.Le vasteprorogrammeme de réformeséconomiqueues et sociales appeléAgenda2010 a instauré d’importantschangementnts qui contribuent à lacompétitivité <strong>des</strong> entrepririseses etdu pays.La consolidation de la dette publiliquque se poursuitpar le frein à l’endettttememenent <strong>des</strong> Länderquiest inscririt dans la consnstititutution. Une diplomatieéconomiqiqueactive viseà sécuriser les resessourcesénergétiququespour l’inindudustrie allemande.e. Et mêmesil’Allemagnepoursuit <strong>des</strong> intétérêrêts natationauxlégitimes, son plan de relancecononjojoncncturelle (81milllliards d’euros)et de stabilisationfinanancière (580milllliaiardrds d’euros), a <strong>des</strong> effefets d’entraînînemement et<strong>des</strong>tabilisatation sur toutesleséconomies européennnnes.Tous ces élélémements rendent lepayays fort attraractif. Denombreuses entrereprprisises belges l’ont déjà com-pris. Grâce à la flexibibililitéet le «sur-r-memesure» denos entreprises, l’Allememagneestnotredeuxièmèmepartenaire commercial. Chahaque année aussi,plus de 2.200 entreprises partrticipent à <strong>des</strong> salonscommerciciauaux en Allllememagagne. Unconstat heureuxuxqui s’inscririt dansunelongue tradition. La chambrede commercrce allemandnde à Bruxelles était une <strong>des</strong>premières à êtreétatablblieà l’étranger, en 1894..44. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009


Origine <strong>des</strong> échanges commerciaux allemands avec la BelgiqueExportations vers la Belgique et importations en provenance de la Belgique2008EXPORTATIONSmilliers EURIMPORTATIONSmilliers EURTOTALBaden-Württemberg 6.370.331 5.367.228 11.737.559Bayern 5.039.386 3.469.243 8.508.629Berlin 277.655 188.038 465.693Brandenburg 396.052 254.292 650.344Bremen 425.451 462.882 888.333Hamburg 488.184 1.226.0431.714.227Hessens 3.573.246 5.515.905 9.089.151Mecklel nburg-Vorpommern 319.918 108.240 428.158Niederdersasachsen 3.508.823 3.162.184 6.671.007Nordrhein-We-Westfalen 9.933.911 13.692.101 23.626.012Rheinlnland-Pfalz2.280.464 3.051.848 5.332.312Saarland532.774 616.731 1.149.505Sachsen 551.672 442.041 993.713Sachsen-An-Anhalt 630.95.954 449.479 1.080.433Schleleswig-Holstein 825.172 988.471 1.813.643Thüringen 479.904 <strong>221</strong>.291 701.195Non-attribué16.000.678 574.499 16.575.177PIB Population chômage par landTOTAL : 91.425.091SOURCE : DESTATISLÄNDERPIB200808milliards EURPOPULAULATIONmilllliersCHÔMAGE %juilillelet 2009Nordrhein-Westfalen 541,07 18.036 92 9,2Bayern 444,81 12.493 4,7Baden-Württembmberg 364,30 10.744 5,2Niedersacachsen 214,36 7.985 7,9Hesessen 220,81 6.078 7,0 70Sachsen 95, 5,124.25412,9Rheinland-Pf-Pfalz107,52 4.053 6,3Berlin 87,52 3.405 14,2Schleseswigwig-Holstein73,56 2.834 7,8Brarandendenbunburg 54,95 2.549 12,1Sachsen-Anhalt53,79 2.446 13,7Thüringegen49,83 2.315 11,5Hambururg 89,57 1.754 8,7Mecklenburg-rg-Vorpommern 35,87 1.696 12,7Saarland 31,19 1.0458,0Bremen27,7474 66512,3TOTAL Allemagne 2492,01 82.3528,2TOTAL Belgique 343,94 10.554 8,0SOURCES : DESTATIS, BNBSalons commerciauxEn 2008, 2.200 entreprises belges ont exposé sur 137salons différents en Allemagne. Le salon internationalde la confiserie ISM comptait à lui seul 148 exposantsbelges en 2008. D’autres grands salons sont celui <strong>des</strong>techniques médicales MEDICA (79 exposants), le salondu tissu d’aménagement DOMOTEX (91 exposants) ou lesalon de l’alimentation biologique BIOFACH (53 exposants).Des salons hautement spécialisés attirent également<strong>des</strong> exposants belges, ainsi par exemple le salon ducâble «Wire» (19 exposants) ou le salon international <strong>des</strong>techniques de l’environnement IFAT (38 exposants). Lesvilles de Düsseldorf (Rhénanie Nord Westphalie), Frankfurt(Hesse) et Cologne (Rhénanie Nord Westphalie) sontles principales <strong>des</strong>tinations <strong>des</strong> exposants belges avecrespectivement 427, 407 et 339 exposants en 2008.Orientation de nos échangescommerciaux avec l’AllemagneParmi les 16 Bun<strong>des</strong>länder allemands, la RhénanieNord Westphalie, zone limitrophe, capte a elle seule 25%<strong>des</strong> échanges commerciaux avec la Belgique (2008). LeBade Württemberg, la Hesse, la Bavière et la Basse Saxeprennent encore 40% pour leur compte. La Bavière et leBade Württemberg ont le taux de chômage le plus faibled’Allemagne avec respectivement 4.7% et 5.2% de lapopulation active (juillet 2009). Ces deux Lands représentent32,5% du PIB allemand et ont le plus large excédent debalance commerciale (2008).Dépendance <strong>des</strong> Bun<strong>des</strong>länderau commerce extérieurLes ville-états portuaires de Bremen et de Hambourgsont les Lands avec la plus grande dépendance aucommerce extérieur. La proportion de leurs exportationset importations sur leurs PIB respectifs s’élève à 105%pour Hambourg et 95% pour Bremen. Les Lands avec laplus faible intégration internationale sont Mecklenburg-Vorpommern et Berlin (respectivement 28% et 22%).Formation professionnelleLe «Ausbildungspakt» règle la relation entre lesentreprises et les pouvoirs organisateurs d’enseignement.En 2008, les entreprises ont conclus 616.300 contratsde formation professionnelle avec <strong>des</strong> étudiants. L’âgemoyen <strong>des</strong> étudiants en «formation duale» était de 19,6ans. 85.7% <strong>des</strong> étudiants ont mené leur formation àbout. 57% <strong>des</strong> étudiants <strong>des</strong> anciens Bun<strong>des</strong>länder et44,2% <strong>des</strong> étudiants <strong>des</strong> nouveaux Bun<strong>des</strong>länder ont étéengagés par l’entreprise où ils effectuaient leur stage. Larémunération moyenne de stage s’élevait à 657 euros dansles anciens Bun<strong>des</strong>länder et à 567 euros dans les nouveauxBun<strong>des</strong>länder. Le secteur de la construction offrait lameilleure rémunération, le secteur <strong>des</strong> salons de coiffureétait le moins bien rémunéré.Partenaires commerciaux de l’AllemagneLa France est le premier partenaire commercial de l’Allemagne.Les différences linguistiques ne sont donc pas déterminantespour l’orientation de leurs relations économiques. La Belgiqueétait en 2008 le sixième client de l’Allemagne. Dans la mêmeannée, l’Allemagne était le deuxième client de la Belgique, aprèsla France et avant les Pays-Bas.L’Agence wallonne à l’exportation etaux investissements étrangers à MunichLe bureau de l’AWEX à Munich (Land de Bavière) a reçu404 deman<strong>des</strong> de renseignements en 2008. Il s’agitsurtout d’enquêtes de marché. 153 deman<strong>des</strong> provenaientd’entreprises wallonnes, 37 de sociétés bruxelloises, 187d’entreprises flaman<strong>des</strong> et 27 de sociétés alleman<strong>des</strong>.AWEX - BRUSSELS EXPORT - FITMAXIMILIANSPLATZ 12 AD - 80333 MÜNCHENTEL + 49 (0)89 38 98 92 0SOURCES : DESTATIS, AUMA, BMWI, AWEX<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .45


du sur mesure pour votre entreprise !24 eédition21 et 22 octobre 2009Halles <strong>des</strong> Foires de Liège8 www.lfe.beEn une seule visite au forum <strong>des</strong> entrepreneurs :} Rencontrez ses 200 exposantsOffrant toute la gamme <strong>des</strong> produits et <strong>des</strong> services utilesà la création et la croissance <strong>des</strong> entreprises.} Tirez profit de contacts qualifiésEn participant aux rendez-vous planifiés avec les nombreuses entreprisesparticipant au BICT 2009BICT 2009Des rendez-vousprofessionnels programmés !8 www.b2fair.com/bict2009} Participez aux nombreuses conférences organiséespar <strong>des</strong> praticiens de la gestion <strong>des</strong> PMEInvitésd’honneur2009 :La Serbie etle BurundiË Le VIP Lounge du forum animé par le Cercle de Wallonie+ L’espace « Entreprendre & Innover » de la Région wallonne (ASE et AST)Le Forum <strong>des</strong> entrepreneurs :un salon taillé pour la relance économique !Pour votre freepass rendez-voussur 8 www.lfe.bewww.tendances.bePhotos : J.C. Dessart


Les Essentiels du ManagementIDENTITÉ VISUELLE10 conseils efficacespour… tout rater© Tilt-M.Houet-drL’identité visuelle devotre entreprise oude votre organisationest ringarde ? Vousvoulez en changer ?Ou bien vous lancezun nouveau projetet souhaitez le doterd’un «look» bienà lui ? Alors lisezcet article de touteurgence.par Madeleine DEMBOUR1. Laissez faire les professionnelsSeul un professionnel sait vers où vous voulez aller.C’est comme pour une maison. Bien sûr, c’estl’architecte – un professionnel ! – qui sait ce dontvous avez besoin : une habitation avec 4 chambres,2 salles de bain et 1 garage, ou bien un appartementde plain pied sans fonction pré-définie, etc.2. Noyez le poissonRédigez et donnez à <strong>des</strong> graphistes 250 pagesMINIMUM qui expliquent ce que vous faites :votre activité, votre domaine de spécialisation,les moyens mis en œuvre, la stratégie, etc.Assurez-vous de ne pas mettre en avant leséléments essentiels.3. Ne vous renseignez pasNe cherchez pas à savoir qui a réalisé certainslogos que vous appréciez. Ne vous laissez pasinfluencer en regardant les books de créateurssur internet.6. Ne parlez pas d’argentLaissez les concepteurs vous proposer un devissans leur avoir indiqué un ordre de grandeurbudgétaire. Ils ne doivent pas savoir si vous voulezune 2CV ou une Rolls-Royce.7. Cherchez la rapiditéNe perdez pas de temps à rédiger un briefing.Si vous tenez quand même à en rédiger un,faites-le seul. Cela ira plus vite que de vouloirsortir un document discuté et approuvé partout le monde au sein de l’entreprise.8. Retenez l’offre la moins chèreQuand vous recevez les offres de prix <strong>des</strong>graphistes, retenez directement la moinschère. Quand votre choix est arrêté, ne faitespas connaître votre décision aux créateursnon retenus. Demandez à ce que vous soientprésentés un maximum de projets et ne lesrémunérez pas.4. Privilégiez, avec les graphistes,les relations écritesNe rencontrez pas <strong>des</strong> graphistes ou <strong>des</strong> agencespour vérifier vos affinités. C’est uniquement parécrit ou par mail que vous allez communiquervotre passion, votre enthousiasme et motiverles personnes à qui vous allez éventuellementdemander une offre de prix.5. Impliquez un maximum depersonnes dans le projetPour valider les projets qui vont vous être soumis,optez pour les validations en cascade (aller etretour entre un chargé de communication et unconseil d’administration, par exemple). Faitesparticiper le plus grand nombre de personnespossible, surtout si elles ne sont pas impliquéesdans le briefing de départ.9. Laissez le créatif se débrouillerQuand le travail de création commence, laissezle créatif se débrouiller. Il trouvera bien le moyend’accéder à l’information. Laissez-lui présenter<strong>des</strong> projets à <strong>des</strong> personnes qui n’ont pasapprouvé le briefing de départ.10. Ne communiquez pas autourde la nouvelle identité visuellePersonne n’en n’a cure, surtout pas vos clients oufournisseurs, ni les politiques ou les journalistes.Si vous le faites, n’oubliez pas que la premièrerègle dans ce domaine est de toujours informerl’externe avant l’interne. Rien de plus motivant,en effet, pour les collaborateurs d’une entreprise,que de découvrir les nouveaux habits de leuremployeur un beau matin dans la presse ou sur<strong>des</strong> panneaux publicitaires.«Un logo vite !Comment faire pourgérer l’identité visuellede votre entreprise ?»Madeleine DembourEdipro (www.edipro.info)142 pages, 10 euros.Présentation officielledu livre le 21 octobre auForum <strong>des</strong> entrepreneurs :www.lfe.beUn avis ? Une question ?Un commentaire ? Rendezvoussur le blog du livre :www.kalamos.be/blogVous l’aurez compris : les 10 conseils ci-<strong>des</strong>sus sont rédigés… par l’absurde. La miseen œuvre d’une nouvelle identité visuelle demande du temps. Beaucoup de questions vontémerger et seule l’entreprise ou l’organisation commanditaire de la nouvelle identité visuelle pourra yrépondre. Ce n’est pas le boulot d’un tiers que de définir une vision, <strong>des</strong> missions, <strong>des</strong> valeurs à votreplace ! Sous peine de se retrouver avec une identité visuelle complètement «à côté de la plaque» ouen tout cas insatisfaisante. D’où une perte de temps, et donc d’argent.Il appartient au dirigeant de veiller à ce que l’image visuelle colle aux valeurs de l’entreprise, qu’ellereflète son esprit et ses valeurs… Et aussi, qu’elle soit cohérente dans tous les supports utilisés :courrier, cartes de visite, flotte automobile, site internet, vêtements etc.Facile à dire, mais en pratique, comment s’y prendre ? Quels sont les points d’attention à prendreen considération au niveau de l’identité visuelle ? Comment établir un bon briefing pour les soustraitants? Quels sont les budgets en jeu ? Comment choisir un bon logo ? Qui doit suivre ce dossierau sein de l’entreprise ? Autant de questions qui sont abordées dans le nouveau livre de MadeleineDembour qui vient de sortir de presse chez Edi.pro, en co-édition avec Wallonie Design ASBL.<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .47


Les Essentiels du Management" EN WALLONIE,IL Y A BEAUCOUP DEPME POUR QUI UNEPARTICIPATION DANSLA PRIVATISATIONEN POLOGNE PEUTCONSTITUER UNEBONNE OCCASIOND’Y DÉVELOPPERUNE ACTIVITÉ"Jacek PilatkowskiC’est la Commissioneuropéenne qui leprévoit: la Polognedevrait être le seulpays d’Europe àcroître cette année. LaCommission prévoitune croissance de 1%pour 2009. D’ailleurs,après le premiersemestre 2009,l’économie polonaisea déjà atteint un tauxde croissance de 1,1%.De quoi donner uncoup de projecteur surce pays dynamique,dont la prochainephase (de clôture)du processus deprivatisation devraitattirer les entrepriseswallonnes.<strong>Dynamisme</strong> arencontré JacekPilatkowski, PremierConseiller, Chefdu Service de laPromotion duCommerce et <strong>des</strong>Investissementsà l’Ambassade dePologne à Bruxelles.par Yves-Etienne MASSARTINTERNATIONALISATION ?Destination Pologne !L’économie polonaise est à l’aubed’un programme de privatisation :de quelle ampleur, dans quels délaiset dans quels secteurs ?Avant tout, il faut savoir que l’économie polonaise nedécouvre pas la privatisation, mais qu’elle lance unenouvelle phase du processus. Les privatisations onten fait démarré au début <strong>des</strong> années 90, c’est-àdireil y a presque 20 ans. Entretemps la structureactionnariale <strong>des</strong> entreprises polonaises a subi ungrand changement.A l’origine, l’Etat était le propriétaire prédominantet omniprésent dans l’économie. Depuis lors, etjusqu’à aujourd’hui, environ 5.950 entreprises ontfait l’objet de transformations dans <strong>des</strong> formesdifférentes (commercialisation, privatisation,liquidation). Il en résulte que c’est le capitalprivé qui est majoritaire aujourd’hui: 96% <strong>des</strong>entreprises polonaises font partie du secteurprivé.Le programme 2008-2011 est une nouvelle étapede la privatisation, mais en même temps c’estune phase très importante car elle doit clôturerce processus. Le gouvernement polonais est biendéterminé à mener à son terme la privatisation enPologne pour la fin 2011.Dans cette dernière tranche, environ 800entreprises, toujours sous contrôle d’état, sont<strong>des</strong>tinées à être privatisées. Elles représentent40 différents secteurs de l’économie, commel’énergie, le transport, les finances, les stationsthermales, etc. Il y a donc <strong>des</strong> opportunités trèsintéressantes à saisir pour celui qui est intéressé.Des privatisationspartielles ou complètes ?Tout dépend de quelles sociétés nous parlons.La privatisation de certaines d’entre elles estdéjà bien engagée et le Ministre du Trésor met envente le solde <strong>des</strong> actions de l’Etat.Par contre, là où la privatisation fait ses premierspas, les parts seront vendues jusqu’à 85% ducapital. En effet, selon la loi polonaise, 15% <strong>des</strong>actions sont <strong>des</strong>tinées à l’actionnariat salarié.Les informations détaillées sur le vente <strong>des</strong>entreprises concernées sont accessibles surles pages internet du Ministère du Trésor :http://investor.msp.gov.plLa Pologne semble vouloircommuniquer beaucoup sur ceprogramme de privatisation : qu’enattend-t-elle ? Des investisseurspurs, <strong>des</strong> partenaires industriels ?Avec quel impact attendu surl’économie polonaise ?Le gouvernement tient à ce que les entreprisesprivatisées attirent les meilleurs investisseurspossibles. Selon les cas, ils peuvent provenirdu même secteur que l’entreprise vendue, oudu secteur financier ou bien encore il peut toutsimplement s’agir d’investisseurs privés.Les meilleurs ne sont pas toujours ceux, quipayent le prix le plus élevé. Ce qui compte aussic’est la conception du développement de lasociété et la volonté d’engagement durable del’investisseur dans l’économie polonaise.Les nouvelles technologies qui contribuent à lacompétitivité <strong>des</strong> entreprises et le maintien <strong>des</strong>postes de travail sont aussi <strong>des</strong> arguments trèsconvaincants. Nous avons en Pologne une trèsbonne expérience avec les investisseurs belges(p.ex. Electrabel). Et nous recensons à présentquelque 500 entreprises belges sur le marchépolonais et nous comptons beaucoup sur lesnouveaux venus.48. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009


Vous faites <strong>des</strong> démarches soutenues versl’étranger : aux 4 coins du monde ou demanière géographiquement ciblée ?Comme je viens de souligner, le gouvernement est à larecherche <strong>des</strong> meilleurs investisseurs. C’est la raison pourlaquelle l’offre de vente est adressée à tous les intéressés,qu’ils viennent de Belgique ou de Corée, par exemple. Mais,bien évidemment, notre appartenance commune à l’UEconstitue un facteur qui favorise nos partenaires belges.En plus, les Belges sont bien introduits dans les nouvellestechnologies et la Belgique est un pays dans lequel les valeursmorales dans les affaires sont dignes d’estime. Ce sont<strong>des</strong> qualités qui comptent beaucoup pour le gouvernementpolonais.Et puis, il ne faut pas oublier le voisinage culturel et laproximité géographique. A présent, nous avons 8 liaisonsaériennes par jour entre la Belgique et les plus gran<strong>des</strong> villespolonaises (Varsovie, Cracovie/Katowice, Wrocław) et si vousprenez la route, la distance qui nous sépare est seulement dequelque 1.000 km.Vous communiquez aujourd’hui vers lesentrepreneurs wallons. Vous avez déjàidentifié <strong>des</strong> synergies possibles, le profiltype de l’investisseur wallon en fonction <strong>des</strong>opportunités polonaises ? de quels secteursen particulier espérez vous <strong>des</strong> marquesd’intérêt ?En Wallonie il y a beaucoup de PME pour qui une participationdans la privatisation en Pologne peut constituer une bonneoccasion de développer une activité dans ce pays. D’autant plusqu’une grosse partie <strong>des</strong> entreprises à privatiser tombe aussidans la même catégorie.Grâce à l’acquisition de partenaires polonais, les entrepriseswallonnes gagneraient un accès direct à un marché polonaisde presque 40 millions de consommateurs et à une maind’oeuvre jeune, très bien formée et très qualifiée.En même temps, la présence en Pologne constitue uneexcellente position de départ pour les marchés <strong>des</strong> payslimitrophes, comme le Russie, l’Ukraine et la Biélorussie.Le moment est bien choisi?Je suis conscient que la crise économique ne favorise pasl’investissement mais, à mon avis, c’est un bon moment pourla prise de décisions courageuses qui peuvent donner de bonsrésultats dans le futur. Je tiens à souligner que l’économiepolonaise progresse à une vitesse remarquable depuis 14 anset que la Pologne est un seul pays de l’UE qui n’est pas tombéen récession !Nous notons bien un certain ralentissement de la croissance,mais le PIB de la Pologne va augmenter cette année d’environ1% et de quelques 2% l’année prochaine. C’est une preuve quela transformation économique et sociale à laquelle la Polognea procédé il y 20 ans porte ses fruits.La dernière tranche de la privatisation s’inscrit pleinementdans ce processus économique très réussi. J’invite lesentrepreneurs wallons à en profiter.<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .49Ryan & EsmeeRyan’s best friend is Esmee.Esmee’s best friend is Daddy.There are so many peopleto love when you have yourwhole life ahead of you.Bloom DE et al. Worldconomics 2005;15-39Everybody <strong>des</strong>erves the right to be protectedGlaxoSmithKline Biologicals | External & Public Affairs<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .49Avenue Pascal 2/6 - B-1300 Wavre | Tel: +32.(0)10.85.51.39Pictures: GSK - Graphic Design: visible.be - v4432


Les Essentiels du Management"L’OFFICE NATIONALDU DUCROIREA UNE PALETTEDE PRODUITSBEAUCOUP PLUSLARGE QUE CEQU’ON IMAGINE".Jean-Marc Bothy (à gauche)et Bernard DandoyL’Office national duducroire (ONDD)?Certaines entreprisessont intarissables surle sujet. Il faut direque pour certainesd’entre elles,l’interventionde l’ONDD estcapitale pour ledéveloppement deleur activité. D’autantplus si cette activitéest essentiellementtournée versl’exportation.Augmenter seslignes de créditgrâce aux «garantiesfinancières» del’ONDD, voilàbien l’enjeu !par Yves-Etienne MASSARTEXPORTER GRÂCE À L’ONDDCap sur les «garanties finChez IBA, le CFO Jean-Marc Bothy et l’Export& Project Finance Director, BernardDandoy, sont probablement parmi les pluschauds partisans en Wallonie de l’Office nationaldu ducroire. Le fruit d’un long partenariat,tout au long du développement de l’entreprisenéo-louvaniste. "Il faut savoir qu’une entreprisecomme IBA travaille quasi exclusivement àl’international avec souvent, à la clé, d’importantsbesoins en produits financiers, parfois même«techniques». Or ces produits ne sont pastoujours accessibles, soit en raison <strong>des</strong> montantsen jeu, soit en raison de leurs particularités, soitencore pour les deux".En 1994, pour la première fois, IBA se tournealors vers l’ONDD. À cette époque, IBA compteune centaine de personnes et réalise un chiffred’affaires de 10 à 15 millions d’euros. Forte de satechnologie, la société ambitionne de répondreà un appel d’offres lancé aux États-Unis. Mais ilapparaît rapidement que sa taille est un handicappour décrocher un marché qui représentait toutde même plus de 18 millions de dollars.La solution, c’est l’ONDD qui la trouve "ou plutôtqui la développe, car c’est bien là ce qui nousa étonnés : l’Office national du ducroire a unepalette de produits – et donc de solutions –beaucoup plus large que ce qu’on imagine. Etils sont très souples, ce qui permet d’obtenir dusur-mesure".Ainsi, dans le cadre de cet appel d’offres,l’ONDD donnera le soutien nécessaire sousforme d’une assurance en faveur <strong>des</strong> banques,afin de permettre l’émission <strong>des</strong> importantesgaranties bancaires demandées à la société. Unapport déterminant qui a permis à l’entreprisede décrocher le marché et de doper sondéveloppement à l’international. "Depuis, nousavons sollicité plusieurs fois l’ONDD pour <strong>des</strong>interventions similaires, avec à chaque foisl’effet escompté". Il faut savoir que dans le typede marchés qu’ambitionne IBA, les montantset la durée du contrat (3-4 ans, voire plus) sont<strong>des</strong> éléments cruciaux, mais qui refroidissentgénéralement les banques. C’est encore plusvrai aujourd’hui avec la crise, car certainsmontages financiers sont plus complexes, ce quinous amène à nous tourner vers <strong>des</strong> solutionsdéveloppées avec l’ONDD.Ce produit «garanties financières» donne auxentreprises un véritable levier pour augmenterleur capacité d’émission de garanties de marché :"Nous ne pouvons donc qu’encourager nos pairsà les consulter !"Jusqu’ici, l’intervention de l’ONDD, sousdifférentes formes, a permis à IBA de concrétiserquelques projets de premier plan : à chaquefois pour les activités de protonthérapie. Desprojets dont les montants oscillent de 18 à 125millions de dollars, pour lesquels l’ONDD estintervenu pour <strong>des</strong> garanties de 4 à quelquesdizaines de millions de dollars. Autant dire que ledéveloppement <strong>des</strong> activités en a été fortementfacilité.Ion Beam Applications développe et commercialise <strong>des</strong> technologies de pointe ainsi que <strong>des</strong> solutionspharmaceutiques et sur mesure pour les soins de santé, en mettant l’accent sur le diagnostic et le traitement ducancer. Forte de son expertise scientifique, IBA est également active dans le domaine de la stérilisation et de l’ionisationindustrielle. Cotée sur la bourse paneuropéenne EURONEXT, IBA fait partie de l’indice BelMid.50. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009


J’AI TESTÉ POUR VOUS : L’ONDD !Didier Mattivi est le CEO d’IP Trade, une spin off de l’ULG fondée en 2005 par quatre ingénieurs totalisant 40années d’expérience dans les secteurs <strong>des</strong> télécommunications et de l’informatique bancaire. C’est donc avecl’étiquette de start-up technologique que la société s’est mise en contact avec l’Office national du ducroireIP Trade Networks(ONDD) car l’activité de la société est à l’exportation, pour plus de 95% de son chiffre d’affaires.est spécialisé dans lesPremier défi d’IP Trade : obtenir la garantie de crédit bancaire dans le cadre de la fabrication <strong>des</strong> plateformes.solutions de téléphonie"Nous avions bouclé la phase de R&D et sommes allés trouver les banques pour financer la production. Nousn’avons pu y arriver qu’en combinant l’intervention de trois acteurs : les banques, la Sofinex et l’ONDD, qui a IP (protocole internet)contre-garanti à hauteur de 33% un montant de 750.000 euros".pour les instancesAyant établi un premier contact avec l’ONDD, IP Trade a ensuite découvert, de fil en aiguille, <strong>des</strong> produits qu’elle financières : enne connaissait pas et, comme souvent, a obtenu qu’on lui développe pratiquement un produit sur-mesure. clair, <strong>des</strong> téléphonesLe deuxième défi d’IP Trade était de s’implanter aux États-Unis et d’y développer ses activités. Il fallait donc spécialement conçustrouver le financement nécessaire à la création d’une filiale sur place. La société a à nouveau fait appelpour les salles deà l’ONDD et obtenu un crédit à long terme de ses banquiers. Au total, IP Trade a déjà bénéficié de deuxmarché. La sociétéinterventions en garantie pour 250.000 euros chacune. Des interventions décisives, car sans l’ONDD etface aux exigences <strong>des</strong> banques, il aurait fallu que la Sofinex augmente les garanties dans <strong>des</strong> proportions liégeoise développe,difficilement envisageables : "On a vraiment pu compter sur la complémentarité <strong>des</strong> deux institutions. Cela a produit, commercialiseété décisif !" Et aujourd’hui, la discussion porte sur une augmentation de la taille <strong>des</strong> lignes.et assure laDidier Mattivi n’aurait pas imaginé trouver <strong>des</strong> solutions pour sa PME auprès d’un acteur qu’il avait "peur" maintenance de cesd’approcher. Mais il est vrai qu’en valeur absolue, le risque était peut-être plus faible pour l’ONDD que dans plateformes. Qui ditles dossiers plus gros qu’il traite habituellement.salle <strong>des</strong> marchés, ditclientèle internationale,située dans les gran<strong>des</strong> places boursièrescomme Londres, New York, Paris, Francfort,ancières» !Zurich et autres.Augmentez vos lignes de crédit grâce aux garanties financières de l’ONDDL’Office national du Ducroire (ONDD) est l’assureur-crédit public belge qui a pour mission depromouvoir les relations économiques internationales. Il assure les entreprises et les banquesbelges contre les risques inhérents aux exportations de biens d’équipement et travaux d’entrepriseet aux investissements directs belges à l’étranger..Fort de son expérience, l’ONDD a également développé <strong>des</strong> produits complémentaires <strong>des</strong>tinés à épauler les entreprises belgesactives à l’international. Parmi ceux-ci, les Garanties financières sur crédits bancaires.Quel en est le principe ?Bon nombre d’entreprises, qu’il s’agisse de PME ou de gran<strong>des</strong> sociétés, rencontrent aujourd’hui <strong>des</strong> difficultés pour obtenir unfinancement bancaire. Ces crédits bancaires sont pourtant essentiels à leur développement, voire leur survie.Via ses garanties financières, l’ONDD apporte sa garantie aux banques et offre une capacité supplémentaire de prise de risque decrédit sur les entreprises. L’ONDD participe ainsi aux risques liés à certains crédits bancaires souscrits par les entreprises et remplitpleinement sa mission : promouvoir les relations économiques internationales.Trois gran<strong>des</strong> catégories de crédit peuvent bénéficier de la garantie financière de l’ONDD :• Les crédits pour l’émission de garanties bancaires telles que les garanties de restitution d’acompte ou de bonne fin.• Les crédits de fonds de roulement : il peut s’agir d’un crédit affecté à une transaction internationale déterminée ou bien d’uneligne de crédit générale.• Les crédits d’investissement : ceux-ci peuvent financer l’acquisition de machines ou bâtiments mais aussi la reprise ou lacréation d’une entreprise à l’étranger, voire en Belgique.Il peut s’agir de nouveaux crédits ou d’augmentations decrédits existants.L’intervention de l’ONDD se fait sous la forme d’une garantiede paiement. En général, l’ONDD garantit 50% du montantdu crédit. Dans certains cas, ce pourcentage peut cependantêtre porté à 80%.À qui s’adressent ces produits ?Toutes les entreprises belges actives à l’international dansl’import, l’export ou les investissements peuvent bénéficierde ce type d’intervention de l’ONDD.Quel en est le coût ?Il n’y a pas de surcoût pour l’entreprise. En effet, lorsqu’ilaccorde sa garantie financière, l’ONDD reçoit la part de lamarge bancaire qui correspond à sa part du risque.Plus d’informations sur www.ondd.be,rubrique «Produits et services».<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .51


Les Essentiels du ManagementAux Etats-Unis,depuis quelquesannées, <strong>des</strong> dizainesd’ingénieurs secoordonnentbénévolement surinternet pour donnerle jour à une voiture4X4 à propulsionélectrique. L’objectifde l’associationSSM (SustainableSociety for Mobility)sera de vendre lesplans de ce véhiculeà un constructeurmanufacturier. SSMpratique l’«open<strong>des</strong>ign». Ce modede collaborationspontané, on s’ensouvient, avait surgi,voici une vingtained’années, dans lesecteur du logiciel...par Jean-Yves HUWARTOPEN SOURCELes entreprises à l’heureLe mouvement du logiciel libre (open source),Linux et ses <strong>des</strong>cendants, ont révolutionnél’informatique moderne.Google ou lesapplications téléchargeable sur l’iPhone, qui gonflede mois en mois les revenus du constructeurApple, en sontaujourd’hui <strong>des</strong> dérivés directs.L’open source est-il transposable dans n’importequel secteur ?S’il est trop tôt pour le dire, les dynamiques decollaboration ouvertes se répandent en tout casdans un nombre croissant d’activité.Collaborationsstructurées ou informellesCertes, à ce stade, les mécanismes decollaboration restent parfois très encadrées.Mais dans le secteur pharmaceutique ou celuide l’aéronautique, par exemples. les industriesappuientde plus en plus souvent leurs stratégiesd’innovation sur <strong>des</strong> partenariats avec <strong>des</strong> startupset de jeunes sociétés de biotechnologie. Financéespar <strong>des</strong> fond de capital-risque, très réactives, cesdernières peuvent se permettre une plus grandeprise de risque. Airbus ou Boeing, de leur côté,co-innovent désormais avec leurs sous-traitants.En Wallonie, les pôles de compétitivité ontinstitutionnalisé également certaines formesde collaborations.De nouveaux outils informatiques élargissent,cependant, aujourd’hui le champ <strong>des</strong> possibilitésen matière de collaborations.A l’intérieur <strong>des</strong> entreprises, <strong>des</strong> plates-formescollaboratives en ligne font leur entrée dansles organisations. Celles-ci, sorte de réseauxsociaux internes, permettent aux employés qui nese connaissent pas, d’intéragir directement, enfonction de leurs centres d’intérêt.McKinsey, Pfizer ou Vodafone, par exemple,testent ce genre d’outil. Les premiers résultatssemblent relativement convaincants : l’infor-mationcircule de façon plus fluide dans l’organisation,les idées s’échangent plus rapidement, lespersonnes apprennent à mieux se connaître...Grâce à ces réseaux sociaux internes, les individuscollaborent plus naturellement. Le processusd’innovation en est facilité.Les nouvelles formes d’échangesur internetA l’extérieur de l’entreprise, de nouveaux servicesdisponibles sur internet étendentles opportunitésPublication UWEEn Wallonie, on compte plus de 70.000 entreprisesen activité : elles assurent 635.000 postes de travail,soit 65% de l’emploi salarié total wallon(emploi salarié privé et public).Le monde <strong>des</strong> entreprises reste cependant malconnu et souvent mal compris du grand public.Peu de citoyens sont au courant <strong>des</strong> succès <strong>des</strong>entreprises wallonnes ou sont conscients <strong>des</strong>retombées de l’activité entrepreneurialesur leur vie quotidienne.A travers un outil exclusif, <strong>des</strong>tiné en prioritéaux élèves du secondaire (déjà 5.000exemplaires diffusés dans les écoles !)mais également disponible pour le grandpublic sous forme électronique, l’UWEentend quelque peu remettre...“les pendules à l’heure” !«L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !»aide à mieux comprendre l’économiewallonne et son tissu d’entreprises enrépondant à 12 questions essentiellesconcernant l’emploi, la recherche, lesexportations, l’environnement...L’ENTREPRISEJE VEUX SAVOIR !LES ENTREPRISESWALLONNES EN12 QUESTIONSw w w . u w e . b e / e c o n o m i eEDITION 200952. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009


de la collaborationd’entrer en contact avec d’autres individusou entreprises.Il n’est pas rare, aujourd’hui, sur <strong>des</strong> platesformesouvertes en ligne, de solliciterl’assistance d’un professionnel, dans undomaine spécifique: chimied, graphisme,analyse financière, optimisation énergétique...La société d’eCommerce Amazon, par exemple,propose un service où les entreprises peuventpublier <strong>des</strong> annonces pour <strong>des</strong> missionsponctuelles requérant une compétenceparticulière. Parfois, aussi, pour <strong>des</strong> micro-tâchesrépétitives.Il en résulte <strong>des</strong> devis en provenancedu monde entier. Outre-Atlantique, un tel serviceest très utile pour les PME, notamment, qui nedisposent pas de contacts professionnels adéquatspour certaines tâches. Le site RentACoder.com,lui, met en relation<strong>des</strong> entreprises avec <strong>des</strong>informaticiens indiens, pour <strong>des</strong> missions decourt-terme. Enfin, le site Ideastorm, pour sa part,donne l’occasion aux entreprises de soumettreaux jugements <strong>des</strong> internaute le libellé d’unproblème qu’elles ne parviennent pas à résoudre.Les internautes qui apporteront la solution sontrécompensés financièrement.De plus en plus, les entreprises utilisent aussiles réseaux LinkedIn ou Twitter pour nouer lescontacts et entamer <strong>des</strong> collaborations avec <strong>des</strong>partenaires, dans le cadre de projets ponctuels oudurables. Quand ce n’est pas avec leurs clientseux-mêmes, qu’elles invitent à collaborer. Ainsi,la chaîne américaine de l’horeca Starbucks,par exemple, a mis en ligne voici quelquesmois un site pour ces usagers. Les clients ontla possibilité de soumettre leurs idées pouraméliorer le service de la chaîne et inventer denouveaux produits. Starbucks met en avant lesmeilleurs porteurs d’idées, les transformant ainsien «collaborateurs» à distance.L’heure est donc à la collaboration ouverte.Nous ne sommes sans doute qu’au débutd’un vaste mouvement qui s’amplifiera dansles années à venir. Les nouvelles technologiede l’information ouvrent la voie à de nouveauxusages et de nouvelles possibilités de contacts.Les PME pourraient être les gran<strong>des</strong> gagantesde cette nouvelle ère digitale.Jean-Yves Huwart,l’auteur de l’ouvrage«Le Second Déclin de laWallonie» (Editions Racine,2007), est le fondateur duTHINK TANK ÉCONOMIQUEENTREPRISE GLOBALE(www.entrepriseglobale.biz),dont l’objectif est de sensibiliserles entreprises auxpossibilités offertes parla nouvelle économieinnovante, collaborative eten réseau, ainsi que de lesaccompagner dans leursréflexions sur le meilleurmoyen de s’y positionner.<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .53


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Réseaux / Manager positifMOZART, À LA POURSUITE D’UN GÉNIE !Manager <strong>des</strong> collaborateursde hauts potentielsRegarder le management à travers l’œuvre de Mozart, c’est se questionner surce qu’est un génie et le mode de management adéquat. C’est se demander si lepatron est ou doit être un génie (un haut potentiel), un homme orchestre (multitâches)et un chef d’orchestre dirigeant une partition (ou «business plan»)laissant une marge de manœuvre et d’interprétation à ses cadres et salariés.par Didier Pillon, expert APM"LES ENTREPRISES NESONT GÉNÉRALEMENTPAS À LA RECHERCHEDE GÉNIES MAISPLUTÔT À L’AFFÛT DECOLLABORATEURS AVECDU TALENT".Didier Pillon, expert APMQu’est-ce qu’un génie ? Une personnalitéhors norme, difficile à manager. Lesentreprises privilégient donc les collaborateurstalentueux plutôt que les génies.Comment reconnaître un génie ? A travers cestraits dominants : l’intemporalité, l’ingérabilité,la démesure, la puissance de concentration, lerayonnement, l’indépendance, la contestationde l’ordre existant par la création d’une nouvelleuniversalité. Ces qualités ne sont-elles pas cellesrequises pour être un bon chef d’entreprise ?Des catalyseurs positifs et négatifs stimulentune personnalité d’exception. Prenonsl’exemple de Mozart. Parmi les catalyseurspositifs, le père de Wolfgang Amadeus, Léopold; ce père attentif et bienveillant a su repérer dèsla première enfance le génie de son fils, créerun climat de confiance et de complicité aveclui, le faire travailler pour canaliser au mieuxsa créativité débordante, lui donner confianceen lui apprenant très tôt sa fierté, le mettredevant ses responsabilités en lui montrant queambition et travail vont de pair. Voilà quelquesattitu<strong>des</strong> et actions adéquates de managersvis-à-vis de leurs collaborateurs. Parmi lesautres catalyseurs positifs du génie de Mozart,il y a aussi l’influence déterminante de deuxmécènes : Le Prince Archevêque de Salzbourget l’Empereur d’Autriche, Joseph II. Ceshommes de pouvoir ont à la fois fait confianceau génie musical de Mozart en lui accordantune grande liberté dans son travail et <strong>des</strong>comman<strong>des</strong> régulières d’œuvres musicalescontribuant à la prospérité matérielle du musicien.A contrario <strong>des</strong> deux précédents personnages,à partir <strong>des</strong> années 1770, Hieronymusvon Colloredo incarne parfaitement le catalyseurnégatif. Dédaigneux, tatillon et colérique, ilparalyse, ennuie et démotive le musicien génial.Bien que le référentiel social du 18 e siècle nesoit pas celui du 21 e siècle et que les objectifsde la création musicale ne soient pas similairesà ceux de la direction d’entreprise, onpeut tenter une transposition à partir de labiographie de Mozart sur les hauts potentielsen entreprise. Ainsi, on peut observer quel’optimisation <strong>des</strong> hauts potentiels en entreprisenécessite la détection du potentiel, leurreconnaissance et leur mise en confiance, uncoaching particulier (où l’on met en avant laprise en conscience de la responsabilité parrapport à la mission à accomplir) ainsi qu’unelarge autonomie où liberté de créer et capacitéde faire vont ensemble.Pour terminer, il est intéressant de noter quel’adhésion de Mozart à la franc-maçonnerieillustre bien l’influence <strong>des</strong> réseaux sociauxdans la vie d’un homme. En entrant, en 1784,à la loge maçonnique «La bienfaisance» àVienne, Mozart partage avec ses pairs sesidéaux de fraternité, de tolérance et de bonté.Le génie solitaire devient un homme solidairequi donne et qui reçoit, bref qui cherche àcontribuer à une harmonie universelle.ExpérienceVIRGINIE DELZENNE EST ADMINISTRATRICE DÉLÉGUÉE DE L’IMPRI-MERIE DIAPRINT ET MEMBRE DU CLUB APM «HAINAUT-FLANDRE».Pour elle, un génie est quelqu’un capable de créer, de sortir <strong>des</strong> sentiersbattus, de faire autrement que les autres. "Le créateur d’entreprise doitforcément être un génie. Par contre tous les patrons n’en sont pas. Ils sontsouvent plutôt pères de génies, catalyseurs et pas innovateurs ; ils perpétuent.Ceux-là doivent trouver leur(s) fils ou fille(s) géniaux et donc savoirfaire confiance aux jeunes, qui ont une autre vision". Parmi ses pairs, cettedynamique patronne a rencontré <strong>des</strong> génies : "Certains sont à la fois pèreet fils, mais cela n’est pas donné à tous".APM Belgique Luxembourg Rue Bois Saint-Jean 29 - 4102 OUGREE04/232.10.36 - apm.belux@skynet.be<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009 .55


Réseaux / E-WallonieL’ENTREPRISEEN LIGNEDéveloppez votre entreprisegrâce aux Technologiesde l’Information et de laCommunication.Une rubrique proposéepar l’Agence <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong>Télécommunications.LANCEMENT DU PLAN D’ACTIONjesuisfantasTIC.beA l’initiative du gouvernement wallon et dans le cadre du plan Marshall, l’ASE,l’AWT et l’UCM, en collaboration avec <strong>des</strong> partenaires privés, lancent unprogramme de sensibilisation et de stimulation à l’usage <strong>des</strong> TIC auprès <strong>des</strong>PME et TPE wallonnes.LE CHIFFRE97%<strong>des</strong> entreprises wallonnessont connectées à Internet,92,5% disposent d’au moinsune adresse e-mail (généraleou individuelle) et 61%possèdent un site Web. Parcontre, la progression <strong>des</strong>usages avancés (Web 2.0,e-business, etc.), est pluslente. (Enquête AWT 2007sur l’usage TIC dans lesentreprises).ON THE WEBwww.jesuisfantasTIC.beRetrouvez en ligne le pland’action «Je suis fantasTIC»,la liste <strong>des</strong> événementset conférences, <strong>des</strong>témoignages, <strong>des</strong> fichesd’information, <strong>des</strong> trucs etastuces, etc.Les TIC (Technologies de l’Informationet de la Communication) offrentaux indépendants et chefsd’entreprise <strong>des</strong> solutions simples etefficaces qui facilitent la gestion de leurquotidien ou favorisent la croissance deleur entreprise. Malheureusement, parmanque d’information et de temps, lesindépendants et PME wallons exploitentencore trop peu toutes les possibilitésoffertes par les outils informatiques, mêmesi la majorité d’entre eux sont déjàbien équipées (ordinateur,connexion internet, gsm,etc.).Pourtant, exploiterefficacement ces outilsTIC est aisée pour peu que l’on soit bieninformé. En effet, les TIC peuvent êtreadaptées à tous problèmes que rencontrentles indépendants, quel que soit le secteur oula taille de leur entreprise.Ces problèmes, tous les patrons y ont déjàété confrontés au moins une fois :• Comment dynamiser mes ventes ou mieuxme faire connaitre auprès de mes clients ?• Comment répondre aux deman<strong>des</strong> de mesclients si je suis souvent en déplacement ?• Comment faciliter le travaille en équipe etrendre mes collaborateurs plus productifs ?• Comment éviter <strong>des</strong> catastrophesinformatiques telles que les virus ou lasuppression de fichiers clients, etc. ?Afin d’informer les indépendants et chefsd’entreprises sur les atouts <strong>des</strong> TIC,l’ASE, l’AWT et l’UCM, en collaborationavec Microsoft et Belgacom, mènent unecampagne de sensibilisation à l’usage <strong>des</strong>TIC. Lancée à l’initiative du gouvernementwallon et dans le cadre du plan Marshall,cette campagne, intitulée jesuisfantastic.be,vise à encourager les TPE et PME à intégrerdavantage les outils informatiques et detélécommunication dans leur stratégie.L’objectif de jesuisfantastic.be est de faireprendre conscience aux dirigeants <strong>des</strong> PMEde la réelle plus-value de ces outils. Pour cefaire, divers séminaires sont organisés surtoute la Wallonie.Ces séminaires mettront enévidence la valeur ajoutée<strong>des</strong> outils TIC dans lequotidien <strong>des</strong> dirigeantsd’entreprise qui biensouvent ignorent lesatouts de tels outils.En effet, selon l’étude de l’AWT, il ressortque la majorité <strong>des</strong> PME est bien équipéeen outils informatiques, mais qu’elles ne lesexploitent pas de manière efficace.Par exemple, beaucoup de commerçantsou indépendants créent leur propre siteinternet pour avoir une vitrine mais peud’entre eux en font un élément dynamique etinteractif en offrant notamment un servicede catalogue ou commande en ligne.Deux types de séminaires seront organisés :• Des séminaires thémaTIC. Afin derattraper le retard <strong>des</strong> chefs d’entrepriseswallons, <strong>des</strong> séminaires thématiques sur<strong>des</strong> problématiques concrètes rencontréespar les PME seront organisés.• Des séminaires sectoriels. Certainsoutils TIC sont plus adaptés à un secteurd’activités qu’à un autre. C’est pourquoi,<strong>des</strong> séminaires dédiés à <strong>des</strong> secteursparticuliers viseront à informer les chefsd’entreprises de la valeur ajoutée apportéeconcrètement par les TIC dans leursecteur d’activité. Ils privilégieront lestémoignages de PME comme approche deconscientisation: un professionnel de leursecteur viendra expliquer pratiquementcomment il a intégré les TIC dans sonentreprise et en quoi cela a amélioré saproductivité.La liste <strong>des</strong> événements proposés dans lecadre du plan d’action peut être consultéeen ligne sur : www.jesuisfantasTIC.be.Retrouvez l’article complet sur le portail <strong>des</strong> Technologiesde l’Information et de la Communication: www.awt.be56. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009


N° 114 - Décembre 2007Indicateurs RHN° 115 - Janvier 2008Les RH en théorieN° 116 - Février 2008Sécurité, préventionet bien-êtreN° 117 - Mars 2008Votre personnel est-ilbien assuré?N° 118 - Avril 2008Dossier spécial HRMNight 2008N° 119 - Mai 2008Le DRH, un policymakerN° 120 - Juin 2008Les RH, un centrede profi tN° 121 - Juillet 2008Le top 50 <strong>des</strong>formationsN° 122 - Septembre 2008La composition idéaled’un département RHN° 123 - Octobre 2008Personnaliser vos packagesde rémunérationsN° 124 - Novembre 2008Talent Management:passez en mode action!N° 125 - Décembre 2008HR internationalN° 126 - Janvier 2009Gouvernance humaineN° 127 - Février 2009Bien-être en entrepriseN° 128 - Mars 2009Les paradoxes dumarché de l’emploiN° 129 - Avril 2009Dossier Spécial HRMNight 2009N° 130 - Mai 2009eHR: défi s ettendancesN° 131 - Juin 2009RH et Marketing:osez vous vendre !N° 132 - Juillet 2009Le top 50 <strong>des</strong>formationsN° 133 - Septembre 200921 nouvelles fonctionsRH passées au cribleRH Tribune vous livre, chaque mois, un état <strong>des</strong> lieux, <strong>des</strong> témoignages, <strong>des</strong> conseils,un partage de bonnes pratiques sur <strong>des</strong> dossiers clés pour votre gestion <strong>des</strong> ressources humaines.Vous souhaitez vous abonner ou commander une précédente édition?Le numéro: 15€ / Abonnement (11 numéros) RH tribune: 190€RH tribune + HR tribune: 212€ / RH tribune + Finance Management: 212€Rendez-vous sur notre site www.rhtribune.be ou contactez Charlotte Permentier au 067/34.11.59 ou via email à charlotte@rhtribune.be


Réseaux / Les brèves de la QualitéLE CHIFFRE+ de 50%En décembre 2007, dansun numéro spécial <strong>des</strong>a revue «<strong>Dynamisme</strong>»,l’UWE présentaitune quarantaine de«Champions cachés»,entreprises wallonnesqui occupent le haut duclassement internationaldans leur domained’activité. Les données du«Baromètre Qualité» ontrévélé que plus de 50%de ces entreprises étaientcertifiées ISO 9001.Ces chiffres laissentsupposer l’existenced’une corrélationentre certification etexportation.ANALYSEDES DONNÉESDE L’AWEXAfin de mieux cernerla corrélation entrecertification etexportation, le MWQa comparé la base dedonnées de l’AWEx aveccelle <strong>des</strong> organismescertifiés ISO 9001, enrégions wallonne etbruxelloise, présents surle «Baromètre Qualité».Il s’avère que, au total,41% <strong>des</strong> entreprisescertifiées ISO 9001 seretrouvent dans la listefournie par l’AWEx. Cepourcentage frôle mêmeles 70% pour le seulsecteur «industriel» !Ce qui souligne, àsuffisance, l’intérêtd’être certifié pour uneentreprise exportatrice.En savoir plus :www.mwq.be, rubrique«Baromètre Qualité»LA CERTIFICATION ISO 9001 :UNE PASSERELLE POUR L’EXPORTATION ON !Pour se développer, une entreprise à besoin <strong>des</strong>’adresser aux marchés étrangers. La certification tionISO 9001 est un atout à l’exportation, un gagede qualité et d’assurances pour les clients…par Stéphanie Dubois – Collaboratrice Communication MWQLa nouvelle versionde l’ISO 9001:2008L’ISO (organisation internationale denormalisation) et l’IAF (Forum internationalde l’accréditation) ont convenu d’un plan demise en œuvre pour assurer une transition endouceur vers la certification accréditée selonla norme ISO 9001:2008 (dernière version),la norme LA PLUS UTILISEE AU MONDEpour les systèmes de management de laqualité. Que l’on soit une grande, moyenneou petite entreprise, il est parfois nécessairede s’adresser aux marchés étrangers pourse développer. Se faire connaître pouraccéder à <strong>des</strong> marchés à l’export est touteune démarche en soi. En étant certifié ISO9001, vous levez un obstacle car l’organismecertificateur, avec sa renommée, engage sonnom et sa notoriété sur votre entreprise. Deplus, le certificat ISO 9001 présenté aux futursclients est un gage de qualité et d’assuranceque cette qualité sera maintenue et amélioréeLu pour vous«10 clés pour réussir sa certification ISO 9001 :200»Dans un environnement où chaque jour, dans les entreprises, résonnent les mots «exigences»et «performances», le dirigeant doit s’appuyer sur <strong>des</strong> outils pragmatiques, <strong>des</strong> clés efficacesqui lui permettront d’avancer pour réussir, en même temps qu’il doit intégrer les nouvellesexigences normatives. Cet ouvrage propose, à l’aide d’une méthodologie dénommée «Méthode7 S», de préparer sa certification ISO 9001:2008 en 7 étapes : initialisation, planification,conception du système de management de la Qualité (SMQ), mise en place du SMQ, audit àblanc, audit de certification et suivi. Tel une feuille de route, à l’aide <strong>des</strong> 10 clés clairementexposées et <strong>des</strong> 14 fiches techniques, ce livre vous conduira, pas après pas, à la mise en œuvrede la norme ISO 9001 et à l’obtention de la certification tant convoitée.Auteur : C. Pinet – Date de parution : Mai 2009 – Réf. : 346518 – ISBN : 978-2-12-465182-5 - Edition : AFNOR©MWQdans le temps. Vous offrez ainsi à vos futursclients un moyen simple et peu coûteux devérifier la qualité de vos produits et/ou de vosservices. Sur le plan international, l’ISO 9001est très connu et être certifié, c’est bénéficierde la notoriété de ce label. En ouvrant unefiliale ou une succursale à l’étranger, il «suffit»de dérouler les procédures métiers. C’est ungage de simplicité. Les procédures qualitéISO 9001, quant à elles, seront implémentéesselon les indications de la norme, par dupersonnel qui aura été formé selon lesprincipes de cette norme. Agir comme cela,c’est réduire <strong>des</strong> coûts et garantir aux clientsun niveau de qualité conforme au standardinternational. De plus, l’ISO 9001 devient leréférentiel de base dans l’intégration <strong>des</strong>différents référentiels de management telsISO 20000, ISO 14001, ISO 22000,…En savoir plus : www.iso.orgMouvement Wallon pour la QualitéParc CREALYS, @trium, 2 rue Camille Hubert, 5032 Isnes, 081/63.49.09, www.mwq.be58. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2009


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