Lors de ce déplacement, le ministre français aura une série d'entretiens avec des membres du gouvernement dont son homologue, Ryad Mezzour. La question de donner un nouveau souffle à la coopération économique sera au centre des entretiens du ministre français à Rabat.
Il faut rappeler que la France reste pour le Maroc un partenaire économique "de premier rang même" même si la position commerciale au Maroc, historiquement forte, fait face à une "concurrence accrue".
La direction générale du Trésor français précise qu'en "raison de la montée en puissance de l’industrie exportatrice marocaine, la France, deuxième partenaire commercial du Maroc, présente depuis 2012 un solde bilatéral déficitaire".
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De 2012 à 2019, ajoute le document, les importations de France en provenance du Maroc "ont augmenté de 70,5 % tandis que nos exportations vers le Royaume n’ont progressé que de 18,3 %".
Dans ces conditions, selon la même source, le solde bilatéral est passé "d’un excédent de 753 M d’euros à un déficit de 816 M d’euros". Cette tendance, bien que générale en raison du développement industriel du Maroc, a été particulièrement accélérée par la montée en puissance de l’industrie automobile marocaine.
En conséquence, la France est désormais le deuxième fournisseur du Royaume, détenant 12,2 % des parts de marché derrière l’Espagne (15,6 %). A noter que le Maroc est le 19e partenaire commercial de la France en 2018 et premier partenaire africain, représentant environ 1 % du total de son commerce extérieur.