Déchets d'animaux : l'avenir est dans la valorisation
LAMENTIN

Déchets d'animaux : l'avenir est dans la valorisation

Marcel GERVÉLAS
L'unité qui sera construite en Guadeloupe comprendra deux cuiseurs à l'image de ceux que la délégation de la Gedeg a pu visiter à l'usine de Monnard, dans le Jura. L'élimination se fait ici en circuit fermé, comme dans un autocuiseur, contrairement à l'incinérateur, construit avec du ciment réfractaire, qui produit de la chaleur jusqu'à 1 500°C, d'où la cheminée obligatoire de 16 m et la production de fumée polluante (dioxine de carbone).
L'unité qui sera construite en Guadeloupe comprendra deux cuiseurs à l'image de ceux que la délégation de la Gedeg a pu visiter à l'usine de Monnard, dans le Jura. L'élimination se fait ici en circuit fermé, comme dans un autocuiseur, contrairement à l'incinérateur, construit avec du ciment réfractaire, qui produit de la chaleur jusqu'à 1 500°C, d'où la cheminée obligatoire de 16 m et la production de fumée polluante (dioxine de carbone).

Le projet de construction d'une unité d'élimination et de valorisation des cadavres d'animaux et déchets des abattoirs n'est peut-être pas le monstre qu'on croit.

Tout est bon dans le cochon, c'est bien connu. Dans le boeuf et la volaille aussi. Et même dans les chiens écrasés, qui parsèment régulièrement les bords des routes de notre bel archipel. Il suffit de les traiter. Mais pour cela, il faut une unité d'élimination et de valorisation des cadavres d'animaux et des déchets d'abattoirs. C'est le projet que compte mettre en place la société Gedeg (Gestion des déchets de Guadeloupe), située à Baie-Mahault et dont le président est Guy Lurel, frère du ministre des Outre-mers, bien connu dans la filière de l'élevage et de la production de porcs en particulier.
LA GUADELOUPE PAS EN RÈGLE

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