LES PLUS LUS
Publicité

"Charles Pasqua était fidèle à la France"

REACTIONS - De Nicolas Sarkozy à Manuel Valls et François Hollande, en passant par l'écologiste Emmanuelle Cosse, de nombreux responsables politiques ont réagi à la mort de Charles Pasqua, lundi soir.

, Mis à jour le
Nicolas Sarkozy a rendu hommage à son ancien parrain en politique, Charles Pasqua.
Nicolas Sarkozy a rendu hommage à son ancien parrain en politique, Charles Pasqua. © Reuters

"Charles Pasqua était l'incarnation d'une certaine idée de la politique et de la France, faite d'engagement, de courage et de convictions. Ce soir la France perd l'un de ses plus grands serviteurs." Dans un communiqué, Nicolas Sarkozy a salué son ancien parrain en politique, mort lundi soir à l'âge de 88 ans . En même temps que l'ancien chef de l'Etat, c'est toute la droite qui a rendu hommage à l'ancien ministre de l'Intérieur.

Publicité

"Ce soir, j'ai perdu mon second père"

A commencer par Patrick Devedjian , le patron des Républicains dans les Hauts-de-Seine, qui a annoncé la mort de Charles Pasqua et qui a part de sa "profonde tristesse". Deux autres élus des Hauts-de-Seine, les époux Balkany, ont également rendu un hommage appuyé. "Il pouvait parler des choses les plus sérieuses avec la légèreté de son accent provençal. C'était un homme extrêmement réfléchi, un homme de grand culture qui, notamment, se passionnait pour toutes les religions", a témoigné Patrick Balkany sur BFMTV. Sa femme, Isabelle Balkany , a été plus concise sur iTélé : "Ce soir, j'ai perdu mon second père."

La suite après cette publicité

"Charles Pasqua savait dire les choses, il avait ce pragmatisme", a reconnu, de son côté, Michèle Alliot-Marie pour qui l'ancien ministre "était fidèle à la France et au gaullisme". "Nous perdons une figure du gaullisme, un compagnon de la France toujours libre, la France populaire et fière de son drapeau et de ses valeurs", a déclaré François FillonAlain Juppé et Frédéric Lefebvre ont, eux, très vite réagi sur Twitter : 

La suite après cette publicité

"Charles Pasqua a inlassablement terrorisé la pensée unique", a réagi Nicolas Dupont-Aignan, le leader de Debout la France qui ajoute dans un communiqué : "Je suis fier d'avoir été à ses côtés au RPF, alors secrétaire aux fédérations. Il rejoint son frère d'armes Philippe Séguin. Puisse le souvenir de leurs combats communs animer des combats qui n'ont jamais été aussi vivants." Jean-Marie Le Pen, tout comme Florian Philippot d'ailleurs, a, lui, salué "un patriote". "Nous avions des rapprochements et des points de divergence", a expliqué l'ancien patron du FN sur BFMTV.

"La République perd un grand serviteur"

Au-delà de la droite, c'est tout l'appareil de l'Etat qui a rendu hommage à Charles Pasqua. "La République perd un grand serviteur", a estimé le président du Sénat, Gérard Larcher "très ému" par la mort de celui "qui (l')accueillit au groupe RPR du Sénat". "Figure de la droite gaulliste, il fut un des acteurs majeurs de la Ve République", a affirmé de son côté le socialiste Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Bernard Cazeneuve, l'actuel ministre de l'Intérieur, a salué "la carrière politique de Charles Pasqua marquée par deux passages au ministère de l'Intérieur", avant d'"adresser à la famille et aux proches de Charles Pasqua ses plus sincères condoléances républicaines". Manuel Valls a réagi mardi matin via Twitter :

Dans la foulée, dans un communiqué de l'Elysée, François Hollande a "salué la mémoire d'un gaulliste qui fut deux fois ministre de l'intérieur". "Dans des conditions difficiles et éprouvantes", Charles Pasqua "a animé de toute sa personnalité la vie politique française", souligne le chef de l'Etat qui "adresse à sa familles et ses proches ses sincères condoléances".

Des figures de l'opposition, enfin, ont également rendu hommage à l'ancien ministre de l'Intérieur, entre autres le socialiste Bruno Le Roux :

L'écologiste Emmanuelle Cosse, elle, n'a pas hésité à évoquer une part d'ombre du ministre de l'Intérieur :

Source: leJDD.fr

Contenus sponsorisés

Sur le même sujet
Alain Juppé lors de l'inauguration du local de campagne du maire de Bordeaux, Nicolas Florian (à sa droite) le 10 janvier.
Politique

Municipales : à Bordeaux, Alain Juppé joue avec son devoir de réserve

A Bordeaux, le candidat aux élections municipales Nicolas Florian revendique le parrainage d'Alain Juppé, pourtant astreint à un devoir de réserver en temps que membre du Conseil constitutionnel. L'ancien Premier ministre et ex-maire de Bordeaux ne mégote pas sur son soutien à son dauphin.

Alain Juppé (à gauche), alors Premier ministre de Jacques Chirac, en 1995.
Politique

Alain Juppé, "le fils aîné" de Jacques Chirac

Jacques Chirac, mort ce jeudi matin, a entretenu une relation paternelle avec Alain Juppé, qui était pourtant son contraire. Au point que sa fille, Claude, considère l'ex-maire de Bordeaux comme "le fils aîné" de l'ancien président.

Publicité