Alar Karis devient le cinquième président de la République d’Estonie, depuis le retour à l’indépendance de son pays après l’effondrement de l’Union soviétique. Le Parlement l’a élu mardi 31 août à la tête du pays.
Ce biologiste de formation, qui a travaillé auparavant comme commissaire aux comptes et était à la tête du Musée national depuis 2018, était le seul candidat à l’élection. Il était proposé par le Parti de la réforme et le Parti du centre, membres de la coalition au pouvoir. Le parti d’opposition d’extrême droite EKRE, qui avait précédemment promu un autre candidat, a finalement refusé de participer au vote.
« Un bon partenaire »
Pour être élu, un candidat à la présidence estonienne doit obtenir un minimum de 68 voix, soit une majorité des deux tiers des 101 sièges du Parlement. Au premier tour du scrutin lundi, M. Karis a obtenu le soutien de 63 députés et, au second tour mardi, 72. Dans son discours devant le Parlement, le nouveau chef d’Etat a promis d’être un « bon partenaire de toutes les factions et forces politiques ».
Né en 1958, M. Karis est un généticien et biologiste du développement. Il a étudié en Grande-Bretagne, en Estonie, en Allemagne et aux Pays-Bas. Il enseigne à l’université de Tartu. Il avait occupé le poste d’auditeur général d’Estonie, entre 2013 et 2018. Depuis 2017, il est directeur du Musée national estonien. Il succédera à la présidente, Kersti Kaljulaid, à compter du 11 octobre.
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