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De 1 à 2 %. Le taux de rémunération des plans d'épargne logement (PEL) va doubler à partir du mois de janvier. Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a ainsi « annoncé la revalorisation à 2 %, contre 1 % aujourd'hui, des plans d'épargne logement ouverts à partir du 1er janvier 2023 », via un communiqué de Bercy. « C'est un nouveau soutien à l'épargne des Français après la hausse des taux du livret A » à 2 % depuis le 1er août, complète Bruno Le Maire.
Le plan épargne logement est un produit hybride : il sert à constituer une épargne destinée à l'achat d'un bien immobilier ou à la réalisation de travaux, puis au financement de ce projet. Il affiche donc deux taux : un premier définissant la rémunération de l'épargne qui y est déposée (1 % brut depuis le 1er août 2016) et un second bloquant un taux d'emprunt, de 1,20 % supérieur (depuis le 1er février 2015), pour les 15 années à venir. À fin 2021, le nombre de PEL s'élevait à 12,2 millions, selon les données de la Banque de France, pour un encours total de 296,1 milliards d'euros.
Le PEL s'avère intéressant pour emprunter
Il s'agit par ailleurs « de la première hausse du taux du PEL depuis 22 ans », précise le ministère. Le nouveau taux ne concernera que les PEL ouverts en 2023. Contrairement à d'autres produits réglementés comme le livret A, les taux d'un PEL restent en effet ceux en vigueur le jour de la signature, permettant au détenteur de « bloquer » un taux. Le ministre a suivi la recommandation du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, en charge du calcul du nouveau taux chaque année au plus tard le 5 décembre.
Par leur taux d'emprunt à 2,20 %, les PEL signés avant la fin d'année 2022 pourraient par ailleurs devenir intéressants pour financer un crédit à moyen terme. Le marché immobilier est confronté depuis le début de l'année à une remontée rapide des taux d'emprunt, dans le sillage des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) : de 1,10 % en moyenne fin décembre dernier à 1,84 % attendus en novembre, au dernier pointage de la Banque de France.
Vas-y crame-la, crame-la !
Vas-y Bruno, vas-y,
La "fonction" publique et son excroissance purulente qu'est le monde politique énarchique sont le cancer dont la France se meurt.
Ne pas oublier que les intérets subissent CSG, CRDS, etc. Ce n'est donc pas du 2% net ; donc, on perd de l'argent de toute façon. Le "petit rentier"est mort depuis longtemps, achevé par la politique financière de la BCE ; merci l'Europe !
Soyez plus clairs, svp...