Françoise de Veyrinas
Cette représentante de la bonne société toulousaine, âgée de soixante ans et mère de quatre enfants, a entamé une carrière d'enseignante dans un lycée professionnel avant d'entrer en politique par le biais du militantisme catholique. Ephémère « juppette » en 1995 _ elle fut secrétaire d'Etat aux Quartiers en difficulté _, elle a su se créer à Toulouse, au-delà de sa réputation de conservatisme, une image de spécialiste de l'insertion et de l'assistance aux populations en difficulté. Elle a instruit avec poigne, dans l'équipe municipale de Dominique Baudis, où elle était en charge des affaires sociales et du développement social urbain, des dossiers essentiels pour l'agglomération : le métro, qui relie les banlieues au centre-ville, la prévention de la délinquance, l'emploi des jeunes... Restée première adjointe sous l'ère Philippe Douste-Blazy, l'ex-UDF passée aujourd'hui à l'UMP se bat, entre deux voyages à Bruxelles ou Strasbourg, où elle siège au Parlement européen, pour la réhabilitation du quartier du Mirail, la ville nouvelle en déshérence dont elle est maire déléguée.